Un pas de côté - Cartographie simplifiée des risques psychosociaux Rachel Bocher
Le plaisir et la souffrance au travail
L’origine latine du mot « travail » conditionne déjà le travailleur à une certaine ambivalence plaisir-souffrance dans son rapport au travail. En effet, le terme tripalium désigne un appareil formé de trois pieux utilisé, d’une part, pour ferrer et soigner les animaux, et d’autre part, pour punir et torturer les esclaves.
Cartographie simplifiée des risques psychosociauxRéseau Pro Santé
Revue "Le Mag de l'INPH" n°6 - INPH - Janvier 2016
Le plaisir et la souffrance au travail
L’origine latine du mot « travail » conditionne déjà le travailleur à une certaine ambivalence plaisir- souffrance dans son rapport au travail. En effet, le terme tripalium désigne un appareil formé de trois pieux utilisé, d’une part, pour ferrer et soigner les animaux, et d’autre part, pour punir et torturer les esclaves. Au XXe siècle en occident, le travail devient de plus en plus important dans l’identité de chacun, notamment avec la perte de plusieurs repères traditionnels. L’activité professionnelle est à la fois source de valorisation (voire de dépassement), mais aussi de souffrance.
Quelques chiffres
Selon L’Agence Européenne Santé et Sécurité au Travail (SST), 50 à 60 % des journées de travail perdues ont un lien avec le stress au travail. En 2000, la Commission européenne rapportait que le coût annuel du stress lié au travail dans l’union européenne était de 20 milliards d’euros.
Une prise de conscience collective
En 2012, et pour la première fois dans notre pays, la loi de modernisation sociale oblige les employeurs à protéger la santé physique et psychologique de leurs salariés. Le code du travail exige aujourd’hui que l’employeur mette en place « des mesures de prévention des risques professionnels, des actions d’information et de formation », qu’il s’assure de « la mise en place d’une organisation et de moyens adaptés ». En 2008, l’Accord interprofessionnel sur le stress engage aussi la responsabilité pénale de l’employeur en cas de situation de harcèlement au travail.
...
reseauprosante.fr
Les risques psychosociaux (rps), suicides et stress au travail expliqués en i...Arnaud BILQUEZ
PSYFrance Assistance accompagne en France et dans le monde, les entreprises dans leur démarche sur la sécurité et la santé au travail, au quotidien et en temps de « crises », afin de réduire l'absentéisme et de stimuler la productivité.
Le prix du stress
1% de taux d'absentéisme coûte 1% de la masse salariale Le stress professionnel progresse comme l'un des risques d’absentéisme majeurs auquel sont confrontées les entreprises
Quelques éléments clés sur la QVT et la prévention des RPS. Favoriser la santé au travail est un des meilleurs leviers de performance, avec un retour sur investissement largement positif !
https://www.healthy-workplaces.eu/en/stress-and-psychosocial-risks/the-business-case
Etude Apec - Le bien être au travail - synthèseApec
Synthèse de la recherche réalisée en partenariat avec l’Apec et centrée sur la question du bien-être au travail.
S’appuyant sur la théorie de la conservation des ressources, elle investigue les liens entre bien-être au travail, proximité et distance, tant sur le plan psychologique que physique. Après
un rappel détaillé des ressources théoriques, les résultats de l’enquête sont traités en deux temps :
• l’analyse de la relation qu’entretient le cadre avec son
organisation et avec son travail est approfondie à travers des concepts tels que l’implication et la distance organisationnelles, le détachement et le workaholisme.
• l’investigation se focalise sur la question de la distance physique, en explorant le cas des cadres pendulaires.
RPS : Évaluer une situation à risque - Étude de casLACT
Le contexte
Dans un contexte d’accompagnement stratégique d’un comité de pilotage, nous allons voir comment on peut passer d’un cas d’espèce par définition très particulier, à partir d’une difficulté précise, dans un environnement et à un moment donnés, entrer dans une logique de prévention des risques psycho-sociaux plus globale.
Notre intervention se déroule dans un groupe hospitalier constitué de plusieurs hôpitaux, au moment où la réduction des coûts est la préoccupation majeure.
Nous nous intéressons à Martine, biologiste, 43 ans ; elle travaille dans un labo au sein d’une équipe démotivée par le manque de communication et de reconnaissance. Elle fait partie du comité de pilotage.
Elle sait que son labo va fusionner avec un autre site, qu’un nouveau département d’analyse va être créé et qu’il va également y avoir une nouvelle direction. Mais elle sait aussi que son équipe ne déménage pas ; c’est l’autre équipe qui va rejoindre la sienne.
Elle dit clairement que cette perspective est plutôt intéressante professionnellement parlant car elle va devoir utiliser de nouveaux matériels et effectuer des tâches nouvelles. Elle va donc apprendre et elle est ouverte à un tel apprentissage.
Ce qui est vécu moins positivement est l’information donnée par le nouveau chef du département selon laquelle 1 seul poste va être créé pour absorber le surcroît d’activité au lieu des 2,5 postes jugés nécessaires.
L’équipe et Martine bien évidemment posent alors à la hiérarchie des questions sur les conditions de ce rapprochement, tant sur le plan humain que matériel. Le chef de service en charge de la fusion répond qu’il ne sait pas. La DRH formule la même réponse. Même l’équipe de mobilité n’a pas d’informations à communiquer.
C’est alors que les arrêts de travail déjà nombreux se multiplient. Un membre de l’équipe demande même une mobilité.
Martine finit par se dire qu’elle aussi est angoissée.
La méthode d’évaluation de la situation
Ce que nous faisons en premier, c’est de formaliser de manière interactionnelle la situation :
Qui fait quoi ?, à qui ?, quand ?, où ?, avec quelles conséquences pour qui ?
En quoi est-ce un problème ?, pour qui ?
Quel type de problème ?
Si la situation ne trouvait pas de solution, quel en serait l’impact sur :
La santé de ou des individus concernés
Le collectif
Les résultats du travail
Est-ce un risque :
Faible, sérieux, grave, très grave
Primaire, secondaire, tertiaire
Quelles sont les actions à mettre en place :
Individuellement
Collectivement
Quel premier objectif minimum d’amélioration faut-il se fixer ?
Du cas particulier au cas général
A partir de ce cas, nous avons au sein du comité de pilotage cherché à savoir si d’autres pôles dans l’hôpital ou d’autres hôpitaux du groupe n’avaient pas connu de situations comparables.
Le cabinet HR consultancy partners s’est penché sur les facteurs qui peuvent influencer de manière directe la performance des salariés et de l’entreprise.
le rapport de prévention des risques psycho-sociaux dans les hôpitaux par le centre hospitalier Saint-Cyr-au-Mont-d'Or et Jean Charles Faivre Pierret son directeur.
Un pas de côté - Cartographie simplifiée des risques psychosociaux Rachel Bocher
Le plaisir et la souffrance au travail
L’origine latine du mot « travail » conditionne déjà le travailleur à une certaine ambivalence plaisir-souffrance dans son rapport au travail. En effet, le terme tripalium désigne un appareil formé de trois pieux utilisé, d’une part, pour ferrer et soigner les animaux, et d’autre part, pour punir et torturer les esclaves.
Cartographie simplifiée des risques psychosociauxRéseau Pro Santé
Revue "Le Mag de l'INPH" n°6 - INPH - Janvier 2016
Le plaisir et la souffrance au travail
L’origine latine du mot « travail » conditionne déjà le travailleur à une certaine ambivalence plaisir- souffrance dans son rapport au travail. En effet, le terme tripalium désigne un appareil formé de trois pieux utilisé, d’une part, pour ferrer et soigner les animaux, et d’autre part, pour punir et torturer les esclaves. Au XXe siècle en occident, le travail devient de plus en plus important dans l’identité de chacun, notamment avec la perte de plusieurs repères traditionnels. L’activité professionnelle est à la fois source de valorisation (voire de dépassement), mais aussi de souffrance.
Quelques chiffres
Selon L’Agence Européenne Santé et Sécurité au Travail (SST), 50 à 60 % des journées de travail perdues ont un lien avec le stress au travail. En 2000, la Commission européenne rapportait que le coût annuel du stress lié au travail dans l’union européenne était de 20 milliards d’euros.
Une prise de conscience collective
En 2012, et pour la première fois dans notre pays, la loi de modernisation sociale oblige les employeurs à protéger la santé physique et psychologique de leurs salariés. Le code du travail exige aujourd’hui que l’employeur mette en place « des mesures de prévention des risques professionnels, des actions d’information et de formation », qu’il s’assure de « la mise en place d’une organisation et de moyens adaptés ». En 2008, l’Accord interprofessionnel sur le stress engage aussi la responsabilité pénale de l’employeur en cas de situation de harcèlement au travail.
...
reseauprosante.fr
Les risques psychosociaux (rps), suicides et stress au travail expliqués en i...Arnaud BILQUEZ
PSYFrance Assistance accompagne en France et dans le monde, les entreprises dans leur démarche sur la sécurité et la santé au travail, au quotidien et en temps de « crises », afin de réduire l'absentéisme et de stimuler la productivité.
Le prix du stress
1% de taux d'absentéisme coûte 1% de la masse salariale Le stress professionnel progresse comme l'un des risques d’absentéisme majeurs auquel sont confrontées les entreprises
Quelques éléments clés sur la QVT et la prévention des RPS. Favoriser la santé au travail est un des meilleurs leviers de performance, avec un retour sur investissement largement positif !
https://www.healthy-workplaces.eu/en/stress-and-psychosocial-risks/the-business-case
Etude Apec - Le bien être au travail - synthèseApec
Synthèse de la recherche réalisée en partenariat avec l’Apec et centrée sur la question du bien-être au travail.
S’appuyant sur la théorie de la conservation des ressources, elle investigue les liens entre bien-être au travail, proximité et distance, tant sur le plan psychologique que physique. Après
un rappel détaillé des ressources théoriques, les résultats de l’enquête sont traités en deux temps :
• l’analyse de la relation qu’entretient le cadre avec son
organisation et avec son travail est approfondie à travers des concepts tels que l’implication et la distance organisationnelles, le détachement et le workaholisme.
• l’investigation se focalise sur la question de la distance physique, en explorant le cas des cadres pendulaires.
RPS : Évaluer une situation à risque - Étude de casLACT
Le contexte
Dans un contexte d’accompagnement stratégique d’un comité de pilotage, nous allons voir comment on peut passer d’un cas d’espèce par définition très particulier, à partir d’une difficulté précise, dans un environnement et à un moment donnés, entrer dans une logique de prévention des risques psycho-sociaux plus globale.
Notre intervention se déroule dans un groupe hospitalier constitué de plusieurs hôpitaux, au moment où la réduction des coûts est la préoccupation majeure.
Nous nous intéressons à Martine, biologiste, 43 ans ; elle travaille dans un labo au sein d’une équipe démotivée par le manque de communication et de reconnaissance. Elle fait partie du comité de pilotage.
Elle sait que son labo va fusionner avec un autre site, qu’un nouveau département d’analyse va être créé et qu’il va également y avoir une nouvelle direction. Mais elle sait aussi que son équipe ne déménage pas ; c’est l’autre équipe qui va rejoindre la sienne.
Elle dit clairement que cette perspective est plutôt intéressante professionnellement parlant car elle va devoir utiliser de nouveaux matériels et effectuer des tâches nouvelles. Elle va donc apprendre et elle est ouverte à un tel apprentissage.
Ce qui est vécu moins positivement est l’information donnée par le nouveau chef du département selon laquelle 1 seul poste va être créé pour absorber le surcroît d’activité au lieu des 2,5 postes jugés nécessaires.
L’équipe et Martine bien évidemment posent alors à la hiérarchie des questions sur les conditions de ce rapprochement, tant sur le plan humain que matériel. Le chef de service en charge de la fusion répond qu’il ne sait pas. La DRH formule la même réponse. Même l’équipe de mobilité n’a pas d’informations à communiquer.
C’est alors que les arrêts de travail déjà nombreux se multiplient. Un membre de l’équipe demande même une mobilité.
Martine finit par se dire qu’elle aussi est angoissée.
La méthode d’évaluation de la situation
Ce que nous faisons en premier, c’est de formaliser de manière interactionnelle la situation :
Qui fait quoi ?, à qui ?, quand ?, où ?, avec quelles conséquences pour qui ?
En quoi est-ce un problème ?, pour qui ?
Quel type de problème ?
Si la situation ne trouvait pas de solution, quel en serait l’impact sur :
La santé de ou des individus concernés
Le collectif
Les résultats du travail
Est-ce un risque :
Faible, sérieux, grave, très grave
Primaire, secondaire, tertiaire
Quelles sont les actions à mettre en place :
Individuellement
Collectivement
Quel premier objectif minimum d’amélioration faut-il se fixer ?
Du cas particulier au cas général
A partir de ce cas, nous avons au sein du comité de pilotage cherché à savoir si d’autres pôles dans l’hôpital ou d’autres hôpitaux du groupe n’avaient pas connu de situations comparables.
Le cabinet HR consultancy partners s’est penché sur les facteurs qui peuvent influencer de manière directe la performance des salariés et de l’entreprise.
le rapport de prévention des risques psycho-sociaux dans les hôpitaux par le centre hospitalier Saint-Cyr-au-Mont-d'Or et Jean Charles Faivre Pierret son directeur.
Repenser la gouvernance associative : un enjeu de performance RHStéphane Barrère
Depuis plusieurs années, le rapport à l’autonomie de la société française se transforme en profondeur
(personnes âgées et vieillissantes, personnes en situation de handicap, familles…) ; cette évolution
pose la question de l’accompagnement de ces publics au quotidien. Le secteur des services à la
personne s’est développé dans ce cadre, en particulier sa branche non lucrative composée en grande
partie d’associations.
En étudiant cette branche, on constate que les structures doivent faire face à de forts enjeux
RH (absentéisme, inaptitude professionnelle, vieillissement des salariés, difficultés de recrutement…)
mais aussi à des contraintes liées aux bénévoles : âges, difficultés de renouvellement, défaut de
professionnalisation, glissement de responsabilités sur les directions et les conséquences que cela peut
avoir (risques juridiques et psychosociaux).
Tous ces indicateurs sociaux dégradés impactent la performance globale des structures. De quelle
manière les instances de pilotage contribuent-elles à cette situation ? Émerge alors la problématique
suivante : pourquoi et comment une transformation de la gouvernance associative peut améliorer la
performance RH des structures de la branche de l’aide à domicile ?
Pour y répondre, nous interrogerons à la fois le rôle des instances en tant qu’employeur, leur capacité
à porter la parole de la structure en interne et en externe et enfin l’intérêt d’une évolution du modèle
organisationnel actuellement à l’œuvre dans ces associations.
Le contexte des Risques Psycho Sociaux et de la Qualité de Vie au TravailMONA
Certaines structures s‘interrogent sur la pertinence de mettre en place une démarche de prévention des risques psychosociaux voire de qualité de vie au travail. Pourtant, le contexte actuel étant fortement changeant, les contraintes pesant sur les salariés peuvent impacter leur santé psychologique. Il semble alors important de comprendre et de s'approprier les concepts et outils pour favoriser la qualité de vie au travail.
De plus en plus d’individus font l’expérience de la souffrance au travail et ce, dans un nombre croissant d’environnements professionnels. De nombreuses études et témoignages attestent de cette réalité. Le stress, sous le faisceau des médias, est la première manifestation de la souffrance au travail. Ses effets sont potentiellement négatifs tant sur la santé physique et psychique des individus que sur la santé économique des organisations. La présente recherche interroge les pratiques managériales modernes qui négligent les considérations éthiques et les potentialités des ressources humaines en retenant uniquement la rentabilité financière comme principe directeur. La situation n’est pas irréversible. Des théories qui replacent l’homme au cœur de l’entreprise, existent. Et les entreprises françaises et étrangères qui ont eu l’audace de s’en inspirer en bouleversant leurs pratiques managériales, sont ainsi parvenues à créer un véritable avantage concurrentiel.
Afin d’apporter un éclairage concret sur ce sujet, une étude qualitative a été réalisée. Des salariés d’horizons divers se sont exprimés sur les raisons de leur souffrance au travail et sur les sources de motivation et de bien-être. Cette enquête a permis de faire émerger quelques éléments indispensables à l’ébauche de nouveaux modèles managériaux où les considérations éthiques, humaines et financières se conjuguent avec efficacité.
Dossier Institut du Leadership - Qualite de Vie au TravailBPI group
La « Qualité de vie au travail », encore une nouvelle alchimie de mots pour faire aimer l’entreprise ? obtenir toujours plus des employés ? masquer la quête d’un profit financier pour des dirigeants/actionnaires en faisant croire à la mise en place d’un cadre idyllique où chaque salarié pourrait s’épanouir sereinement ? prévenir les risques psychosociaux ?
Il s’agit avant tout d’un engagement dans une démarche de créativité combinant innovations sociales et organisationnelles afin d’obtenir un équilibre entre performances sociales et économiques, entre donner du sens à des actions à déployer et l’efficience du travail réalisé....
Bien-être au travail : un atout pour l'entrepriseSabine Pernet
Ce livre blanc a deux objectifs :
1) montrer, au travers d'une mise en perspective de différentes études et sondages, le malaise actuel au sein de nos entreprises et les conséquences du stress sur leur fonctionnement.
2) Montrer que le bien-être au travail peut facilement devenir une force qui fédère, attire et motive les ressources nécessaires à l'innovation et au rebond dans une situation économique de crise.
porté par des individus déterminés à défendre des causes qui leur tiennent à cœur. Que ce soit pour l’égalité des droits, la justice sociale, ou la protection de l’environnement, les activistes consacrent leur énergie, leur temps et souvent leur propre bien-être à la réalisation de leur vision d’un monde meilleur.
Conférence-atelier : Transformer les modèles mentaux pour mobiliser le collectifnous sommes vivants
Changer les pratiques de management pour la transition écologique que requiert notre monde n'est pas simple. Rajouter de nouveaux processus dans les entreprises ou de nouvelles initiatives sans changer profondément les modèles mentaux, ne résoudra rien. Pour une transformation profonde et durable il est impératif de travailler sur les écheveaux de croyances qui forment nos modèles mentaux.
L'événement de MOM21 de ce soir est une super occasion de prendre conscience de ce qui est en jeu dans la transformation des modèles mentaux et en quoi elle est essentielle. Avec Jérémy Dumont et Sandrine Duverne, Dr
MOM21 - Mouvement pour l'Organisation et le Management du 21ème siècle + NOUS SOMMES VIVANTS, LE COLLECTIF DE LA TRANSITION ECOLOGIQUE #NOUSSOMMESVIVANTS
https://lnkd.in/ewA4Jj2w
Les incidents sociaux en 10 questions: qu'est-ce que c'est ? leur origine ? et les irritants sociaux ? une politique de prévention en matière d'incidents sociaux ? que faire face à un incident social ? l'incident social, une menace ou une opportunité ? comment est-ce qu'on ne l'a pas vu venir ? le lien entre dimension humaine et incidents sociaux ? les acteurs lors d'incidents sociaux ? les syndicats sont-ils à l'origine des incidents sociaux ? une analyse des causes réelles de l'incident social ? Une analyse de ces différents aspects faite avec Hubert Landier (
Analyse d'article : Promouvoir la santé mentale au travailChiraz Chebbi
Analyse d'article : Promouvoir la santé mentale au travail
Matière : Ergonomie et Santé dans le travail
Institut Supérieur de Gestion de Tunis- 3ème année GRH
Repenser la gouvernance associative : un enjeu de performance RHStéphane Barrère
Depuis plusieurs années, le rapport à l’autonomie de la société française se transforme en profondeur
(personnes âgées et vieillissantes, personnes en situation de handicap, familles…) ; cette évolution
pose la question de l’accompagnement de ces publics au quotidien. Le secteur des services à la
personne s’est développé dans ce cadre, en particulier sa branche non lucrative composée en grande
partie d’associations.
En étudiant cette branche, on constate que les structures doivent faire face à de forts enjeux
RH (absentéisme, inaptitude professionnelle, vieillissement des salariés, difficultés de recrutement…)
mais aussi à des contraintes liées aux bénévoles : âges, difficultés de renouvellement, défaut de
professionnalisation, glissement de responsabilités sur les directions et les conséquences que cela peut
avoir (risques juridiques et psychosociaux).
Tous ces indicateurs sociaux dégradés impactent la performance globale des structures. De quelle
manière les instances de pilotage contribuent-elles à cette situation ? Émerge alors la problématique
suivante : pourquoi et comment une transformation de la gouvernance associative peut améliorer la
performance RH des structures de la branche de l’aide à domicile ?
Pour y répondre, nous interrogerons à la fois le rôle des instances en tant qu’employeur, leur capacité
à porter la parole de la structure en interne et en externe et enfin l’intérêt d’une évolution du modèle
organisationnel actuellement à l’œuvre dans ces associations.
Le contexte des Risques Psycho Sociaux et de la Qualité de Vie au TravailMONA
Certaines structures s‘interrogent sur la pertinence de mettre en place une démarche de prévention des risques psychosociaux voire de qualité de vie au travail. Pourtant, le contexte actuel étant fortement changeant, les contraintes pesant sur les salariés peuvent impacter leur santé psychologique. Il semble alors important de comprendre et de s'approprier les concepts et outils pour favoriser la qualité de vie au travail.
De plus en plus d’individus font l’expérience de la souffrance au travail et ce, dans un nombre croissant d’environnements professionnels. De nombreuses études et témoignages attestent de cette réalité. Le stress, sous le faisceau des médias, est la première manifestation de la souffrance au travail. Ses effets sont potentiellement négatifs tant sur la santé physique et psychique des individus que sur la santé économique des organisations. La présente recherche interroge les pratiques managériales modernes qui négligent les considérations éthiques et les potentialités des ressources humaines en retenant uniquement la rentabilité financière comme principe directeur. La situation n’est pas irréversible. Des théories qui replacent l’homme au cœur de l’entreprise, existent. Et les entreprises françaises et étrangères qui ont eu l’audace de s’en inspirer en bouleversant leurs pratiques managériales, sont ainsi parvenues à créer un véritable avantage concurrentiel.
Afin d’apporter un éclairage concret sur ce sujet, une étude qualitative a été réalisée. Des salariés d’horizons divers se sont exprimés sur les raisons de leur souffrance au travail et sur les sources de motivation et de bien-être. Cette enquête a permis de faire émerger quelques éléments indispensables à l’ébauche de nouveaux modèles managériaux où les considérations éthiques, humaines et financières se conjuguent avec efficacité.
Dossier Institut du Leadership - Qualite de Vie au TravailBPI group
La « Qualité de vie au travail », encore une nouvelle alchimie de mots pour faire aimer l’entreprise ? obtenir toujours plus des employés ? masquer la quête d’un profit financier pour des dirigeants/actionnaires en faisant croire à la mise en place d’un cadre idyllique où chaque salarié pourrait s’épanouir sereinement ? prévenir les risques psychosociaux ?
Il s’agit avant tout d’un engagement dans une démarche de créativité combinant innovations sociales et organisationnelles afin d’obtenir un équilibre entre performances sociales et économiques, entre donner du sens à des actions à déployer et l’efficience du travail réalisé....
Bien-être au travail : un atout pour l'entrepriseSabine Pernet
Ce livre blanc a deux objectifs :
1) montrer, au travers d'une mise en perspective de différentes études et sondages, le malaise actuel au sein de nos entreprises et les conséquences du stress sur leur fonctionnement.
2) Montrer que le bien-être au travail peut facilement devenir une force qui fédère, attire et motive les ressources nécessaires à l'innovation et au rebond dans une situation économique de crise.
porté par des individus déterminés à défendre des causes qui leur tiennent à cœur. Que ce soit pour l’égalité des droits, la justice sociale, ou la protection de l’environnement, les activistes consacrent leur énergie, leur temps et souvent leur propre bien-être à la réalisation de leur vision d’un monde meilleur.
Conférence-atelier : Transformer les modèles mentaux pour mobiliser le collectifnous sommes vivants
Changer les pratiques de management pour la transition écologique que requiert notre monde n'est pas simple. Rajouter de nouveaux processus dans les entreprises ou de nouvelles initiatives sans changer profondément les modèles mentaux, ne résoudra rien. Pour une transformation profonde et durable il est impératif de travailler sur les écheveaux de croyances qui forment nos modèles mentaux.
L'événement de MOM21 de ce soir est une super occasion de prendre conscience de ce qui est en jeu dans la transformation des modèles mentaux et en quoi elle est essentielle. Avec Jérémy Dumont et Sandrine Duverne, Dr
MOM21 - Mouvement pour l'Organisation et le Management du 21ème siècle + NOUS SOMMES VIVANTS, LE COLLECTIF DE LA TRANSITION ECOLOGIQUE #NOUSSOMMESVIVANTS
https://lnkd.in/ewA4Jj2w
Les incidents sociaux en 10 questions: qu'est-ce que c'est ? leur origine ? et les irritants sociaux ? une politique de prévention en matière d'incidents sociaux ? que faire face à un incident social ? l'incident social, une menace ou une opportunité ? comment est-ce qu'on ne l'a pas vu venir ? le lien entre dimension humaine et incidents sociaux ? les acteurs lors d'incidents sociaux ? les syndicats sont-ils à l'origine des incidents sociaux ? une analyse des causes réelles de l'incident social ? Une analyse de ces différents aspects faite avec Hubert Landier (
Analyse d'article : Promouvoir la santé mentale au travailChiraz Chebbi
Analyse d'article : Promouvoir la santé mentale au travail
Matière : Ergonomie et Santé dans le travail
Institut Supérieur de Gestion de Tunis- 3ème année GRH
1. ndredi 1 juin 2012
La dimension culturelle des risques psychosociaux
Dans cette période conjoncturelle troublée, les entreprises doivent réagir drastiquement aux
effets des crises économiques qui ne finissent pas de se répéter. Elles prennent des
mesures de réorganisation, souvent dramatiques, pour resserrer les coûts. Cela ne manque
pas d’impacter, de manière significative, le corps social au point de déclencher des troubles
psychosociaux chez les salariés les plus exposés ou les plus vulnérables.
Les causes déclenchantes de ces troubles psychosociaux sont bien souvent connues et
répertoriées (réorganisation fonctionnelle, changement de process, plan sociaux, fermeture
de site etc…). On incrimine, parfois, des méthodes managériales inappropriées à
l’accompagnement de ces événements. Mais même quand on utilise les méthodes de
conduite du changement, ces risques psychosociaux peuvent tout de même apparaitre.
C’est dire qu’ils ne sont pas évités par les traitements habituels d’accompagnement. A
l’évidence les méthodes classiques d’accompagnement des changements, quand ceux-ci
impactent les fondamentaux sociaux de l’entreprise, ne sont d’aucune efficacité ni pour
prévoir ni pour traiter ce type de troubles.
ACG considère que ce qu’on identifie comme causes des risques psychosociaux sont en
réalité des symptômes dont les origines doivent être recherchées en-deçà des apparences.
De fait quand on analyse les causes principales des risques psychosociaux, on s’aperçoit
qu’elles découlent d’un bouleversement de « l’infraculture » de l’entreprise et de ses
fondamentaux. Nous l’avons vu, ce bouleversement a soit des causes externes (dues à des
modifications lourdes de l’environnement économique de l’entreprise), soit des causes
internes dictées par un souci de performance et de rentabilité. Mais dans les deux cas, ce
qui déstabilise les salariés (et les met en danger), c’est la perturbation des fondamentaux
culturels qui ne permet plus une cohésion sociale sécurisante où chacun trouve sa bonne
place : leur être social, c’est-à-dire leur légitimité professionnelle, est mis à mal. A ce stade
les troubles qu’ils manifestent ne sont pas encore une atteinte à leur « être psychique » et
leur santé mentale n’est pas encore perturbée. En effet ACG différencie ce qu’il en est de
l‘être social qui coïncide avec la « personne sociale » l’éthos professionnel et « l’être
psychique » qu’est le sujet dans sa singularité et son libre arbitre. La personne sociale (l’être
social) doit se transformer pour s’adapter aux transformations de la culture d’entreprise
qu’elle aura à connaître durant sa vie professionnelle. Cette culture est constituée par les
éléments « symboliques » spécifiques que chaque salarié intègre pour être légitime dans sa
fonction: si ces éléments symboliques, qui structurent la cohésion sociale de l’entreprise
changent, alors l’éthos professionnel des salariés doit aussi se transformer.
ACG considère donc que les véritables risques psychosociaux « structurels » sont portés par
une déstructuration des fondamentaux culturels de l’entreprise. Déstructuration qui entraîne
une dispersion sociale dont les troubles psychosociaux, qui affectent les personnels
individuellement, mais en un nombre statistiquement significatif, attestent. Aussi, quand le
code génétique symbolique change, il est nécessaire de proposer de nouveaux
fondamentaux aux salariés. Faute de quoi il y a déshérence et les troubles psychosociaux
apparaissent. Nous considérons que les modalités habituellement prévues pour prévenir, sur
le plan collectif, l’irruption de troubles psychosociaux (méthodes d’accompagnement du
changement) ou aider personnellement les personnes en souffrance (cellule d’écoute
psychologique et autres entretiens de soutien ou de coaching), servent surtout à masquer
les perturbations profondes des fondamentaux de l’entreprise. On soigne les effets et non les
causes.
2. Conséquemment, prévoir les risques psychosociaux consiste d’abord à diagnostiquer les
dysfonctionnements et les perturbations que l’infraculture symbolique de l’entreprise a subis
du fait de ces évènements externes ou internes. Il faut ensuite rétablir la culture dans son
intégrité de telle sorte d’assurer à nouveau la cohésion du corps social qui permettra à
chacun de retrouver ses repères symboliques et un « sens social » à son action au-delà de
critères de performance et de rentabilité qui obnubilent aujourd’hui les entrepreneurs. Enfin,
il est nécessaire, d’accompagner les salariés dans la transformation de leurs repères
symboliques de telle sorte qu’ils puissent intégrer les nouveaux fondamentaux qui structurent
et donne aux nouveaux un sens à leur investissement dans leur travail et leur bonne place.
Faute de quoi la dispersion sociale d’accélère.