Convention d'Assurance chômage 2014 : indicateurs de suiviUnédic
Ces indicateurs permettent de suivre la mise en œuvre des principales règles de la convention d'assurance chômage de 2014 : droits rechargeables, cumul allocation/salaire, différé spécifique et plafonnement du ratio capital/salaire. La dernière période observée est le 2ème trimestre 2015.
Au sommaire : rapport de gestion du Directeur général. Faits caractéristiques de l'exercice. Principes, règles et méthodes comptables. Analyse du bilan. Analyse du compte de résultat.
Au sommaire : rapport de gestion du Directeur général. Principes, règles et méthodes comptables. Analyse du bilan. Analyse du compte de résultat. États financiers consolidés. Rapport du commissaire aux comptes sur les comptes consolidés.
Cette publication présente de manière simplifiée les paramètres de la réglementation du chômage mais aussi des données relatives à l’emploi et au travail. Sa finalité est informative. Les conditions d’attribution sont définies par les textes réglementaires en vigueur.
Perspectives financières de l'Assurance chômage 2016-2019Unédic
Le Bureau de l’Unédic a adopté le 20 septembre 2016 des prévisions financières pour 2016 et 2017, ainsi que des projections à horizon 2019. Cet exercice est réalisé à partir des règles d’indemnisation en vigueur. Il se fonde sur le Consensus des économistes d’août 2016 qui anticipe une croissance de l’économie française réduite à 1,2% en 2017 du fait du Brexit. Cette dégradation des perspectives économiques conduit l’Unédic à prévoir un déficit de -3,8 Mds d’€ en 2017 et une dette cumulée de -33,8 Mds d’€ fin 2017. La remontée du chômage fin 2017 aurait des répercussions sur la période 2018-2019.
Convention d'Assurance chômage 2014 : indicateurs de suiviUnédic
Ces indicateurs permettent de suivre la mise en œuvre des principales règles de la convention d'assurance chômage de 2014 : droits rechargeables, cumul allocation/salaire, différé spécifique et plafonnement du ratio capital/salaire. La dernière période observée est le 2ème trimestre 2015.
Au sommaire : rapport de gestion du Directeur général. Faits caractéristiques de l'exercice. Principes, règles et méthodes comptables. Analyse du bilan. Analyse du compte de résultat.
Au sommaire : rapport de gestion du Directeur général. Principes, règles et méthodes comptables. Analyse du bilan. Analyse du compte de résultat. États financiers consolidés. Rapport du commissaire aux comptes sur les comptes consolidés.
Cette publication présente de manière simplifiée les paramètres de la réglementation du chômage mais aussi des données relatives à l’emploi et au travail. Sa finalité est informative. Les conditions d’attribution sont définies par les textes réglementaires en vigueur.
Perspectives financières de l'Assurance chômage 2016-2019Unédic
Le Bureau de l’Unédic a adopté le 20 septembre 2016 des prévisions financières pour 2016 et 2017, ainsi que des projections à horizon 2019. Cet exercice est réalisé à partir des règles d’indemnisation en vigueur. Il se fonde sur le Consensus des économistes d’août 2016 qui anticipe une croissance de l’économie française réduite à 1,2% en 2017 du fait du Brexit. Cette dégradation des perspectives économiques conduit l’Unédic à prévoir un déficit de -3,8 Mds d’€ en 2017 et une dette cumulée de -33,8 Mds d’€ fin 2017. La remontée du chômage fin 2017 aurait des répercussions sur la période 2018-2019.
La réforme permet d’assurer la pérennité du régime au-delà de 2020 sans solliciter un concours supplémentaire de l’Etat.
Le nouveau règlement de la caisse de retraite répond notamment à llo(bjectif répondre aux observations de la Cour des comptes.
L’ensemble de ces mesures permet d’interrompre la dégradation du fonds de réserve en 2022 et d’amorcer ensuite sa reconstitution à hauteur de l’équivalent d’un an de pensions en 2030.
L’article 29 de la loi de finances pluriannuelles pour les années 2014 à 2019 prévoit que l’Unédic « transmet chaque année au parlement et au gouvernement, au plus tard le 30 juin, ses perspectives financières triennales, en précisant notamment les effets de la composante conjoncturelle de l’évolution de l’emploi salarié et du chômage sur l’équilibre financier du régime d’assurance chômage.
Comment fonctionne l’Assurance chômage ? Pourquoi est-elle en déficit ? Quelles sont les règles d’indemnisation ? Combien y a-t-il d’allocataires et quel montant perçoivent-ils ? 8 fiches qui répondent de façon synthétique à ces questions récurrentes sur l’Assurance chômage… et à d’autres encore.
Les accords de la Saint-Nicolas ont accouché d’une déclaration de politique générale qui a le mérite d’installer - enfin - un Gouvernement fédéral. Si dans le contexte macroéconomique et conjoncturel européen, la Belgique peut être satisfaite de disposer d’une politique générale qui maintienne globalement les équilibres et surtout un niveau de pouvoir d’achat "viable" pour la majorité des citoyens, il n’en reste pas moins que les décisions qui sont prises auront peu ou prou des impacts sur les CPAS.
Rapport de la Banque de France sur l'épargne réglementée 2019Société Tripalio
Un document qui fait le point sur les près de 800 milliards € placés sur des livrets d'épargne réglementés. Ce rapport met en évidence le coût de certains livrets.
UNEDIC, protocole signé par les partenaires sociaux le 28 mars 2017, définissant les grandes lignes de la prochaine convention triennale d'assurance chômage
La réforme permet d’assurer la pérennité du régime au-delà de 2020 sans solliciter un concours supplémentaire de l’Etat.
Le nouveau règlement de la caisse de retraite répond notamment à llo(bjectif répondre aux observations de la Cour des comptes.
L’ensemble de ces mesures permet d’interrompre la dégradation du fonds de réserve en 2022 et d’amorcer ensuite sa reconstitution à hauteur de l’équivalent d’un an de pensions en 2030.
L’article 29 de la loi de finances pluriannuelles pour les années 2014 à 2019 prévoit que l’Unédic « transmet chaque année au parlement et au gouvernement, au plus tard le 30 juin, ses perspectives financières triennales, en précisant notamment les effets de la composante conjoncturelle de l’évolution de l’emploi salarié et du chômage sur l’équilibre financier du régime d’assurance chômage.
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UNEDIC, protocole signé par les partenaires sociaux le 28 mars 2017, définissant les grandes lignes de la prochaine convention triennale d'assurance chômage
Paris, le 2 juin 2014. Les décrets sur le panier de soins ANI et le cahier des charges définissant les contrats responsables sont attendus depuis plusieurs mois. Cette situation paralyse le marché de la complémentaire santé collective et les négociations de branche qui auraient dû s’achever avant le 1er juillet 2014. De nouvelles versions des projets ont été rendues publiques. Une nouvelle fois, ces textes ne vont pas dans le sens de la simplification et engendrent des obligations supplémentaires pour les entreprises. Pour cette raison, l’Institut de la Protection Sociale (IPS) demande une rédaction mieux aboutie et le report de la date d’entrée en vigueur des décrets.
Un avenant portant création de dispositifs d'épargne salariale a été signé le 27 juin 2016 dans le CCN de l'import-export.
L'accord est conclu à durée indéterminée et prend effet à compter de la date de son dépôt auprès des services du ministère du Travail.
L'accord crée un plan d'épargne interentreprises (PEI) et un plan d'épargne pour la retraite collectif interentreprises (PERCOI).
Les parties à l'accord ont choisi Malakoff Médéric et la BNP Paribas en tant que gestionnaire du PEI et du PERCOI.
Les organisations patronales signataires de l'accord sont le Syndicat des Négociants et Commissionnaires à l’International- SNCI; l'Union professionnelle des Opérateurs Spécialisés du Commerce International – OSCI; la Fédération des Entreprises Industrielles et Commerciales Internationale de la mécanique et de l’électronique – FICIME; Union Française du Commerce Chimique – 1ère section – UFCC; Fédération Française des Syndicats de Courtiers en Marchandises – FFSCM.
Les syndicats de salariés signataires sont la Fédération des Services – CFDT; Fédération Nationale Commerce, Service et Force de Vente – CFTC; Fédération Nationale de l’Encadrement, du Commerce et des Services – FNECS CGC.
Avenant relatif à l'épargne salariale dans la convention collective nationale des entreprises de commission, de courtage et de commerce intracommunautaire et d'importation-exportation du 18 décembre 1952.
Idcc 2128 accord indemnite segur etablissement de santeLéo Guittet
Accord relatif à l'indemnité Ségur pour les salariés dans les établissements de santé dans le cadre de la convention collective nationale de la mutualité du 31 janvier 2000.
Impact de la nouvelle convention d'Assurance chômageUnédic
Issues de l’accord signé en mars 2014 et valables pour 2 ans, les nouvelles règles d’Assurance chômage ont été conçues par les partenaires sociaux pour prendre en considération : les évolutions du marché du travail et notamment la progression de l’emploi précaire, la nécessité pour les demandeurs d’emploi de comprendre les règles d’indemnisation, la situation financière de l’Assurance chômage fragilisée par la conjoncture économique.
Les nouvelles règles d’Assurance chômage apportent trois réponses concrètes : elles renforcent la sécurisation des salariés dans leur parcours entre emploi et chômage, pour lutter contre la précarité. Elles incitent plus fortement à la reprise d’emploi. Elles simplifient d’une manière générale les règles pour les rendre plus lisibles.L’accord a également créé, en vue d’améliorer la situation financière de l’Assurance chômage, de nouvelles ressources conçues dans un souci d’équité et d’effort partagé.
Dans une période de fort chômage, les partenaires sociaux ont pour objectif que l’Assurance chômage continue de protéger au mieux les demandeurs d’emploi, dans la durée, tout en conservant le principe de la solidarité interprofessionnelle et les principes de l’Assurance chômage, notamment « un jour travaillé = un jour indemnisé.»
Protocole d'accord relatif à la revalorisation salariale SEGUR de la santé dans la convention collective nationale des organismes de sécurité sociale (SS).
Protocole d'accord relatif à la mise en place du dispositif d'intéressement dans la convention collective nationale des organismes de sécurité sociale (SS).
1. Cour des comptes
Le Premier président
Réf.: 82015-1437-1
à
Monsieur Manuel Valls
Premier Ministre
Le 23 DEC. 2015
Objet : Les comptes et la gestion de I'Unédic et la gestion de l'assurance chômage
En application des dispositions des articles L. 111-7 et R. 133-4 du code des juridictions
financières, la Cour a examiné les comptes et la gestion de I'Unédic, organisme gestionnaire
de l'assurance chômage, pour les exercices 2008 à 2014. Des observations définitives
détaillant les données évoquées ci-après ont été adressées à I'Unédic et aux administrations
concernées.
À l'issue de son contrôle, la Cour m'a demandé, en application des dispositions de
l'article R. 143-1 du même code, d'appeler plus particulièrement votre attention sur les
observations suivantes.
La situation financière de l'assurance chômage est préoccupante. Depuis 2008, les comptes
du régime sont caractérisés par une détérioration rapide et marquée : les résultats sont
devenus négatifs à compter de 2009 et le sont restés depuis de façon continue.
L'endettement bancaire est passé de 5,3 Md€ en 2008 à 21 ,5 Md€ en 2014, soit l'équivalent
d'environ un point de PIB ; selon les estimations de I'Unédic, il devrait atteindre 25,9 Md€ à
la fin de l'année 2015 et 35 Md€ en 2018.
Un tel niveau d'endettement est problématique : non seulement, son coût pourrait augmenter
fortement à l'avenir, en cas de hausse des taux d'intérêt, mais, compte tenu du nombre
actuel de chômeurs, il n'est pas possible, à conditions inchangées de gestion du régime,
d'attendre de la seule reprise de la croissance économique la résorption de la dette de
I'Unédic.
13 rue Cambon - 75 100 PARIS CEDEX 0 1- T +33 1 42 98 95 00- www.ccomptes.fr
2. Cour des comptes- Référé no S 2015-1437-1 2 / 4
La Cour estime qu'il est indispensable de disposer d'un cadre de moyen terme pour
s'assurer de la soutenabilité du régime d'assurance chômage, à laquelle l'État doit veiller au
titre de l'agrément qu'il accorde aux conventions et de la garantie qu'il octroie à la dette de
I'Unédic. Cette orientation implique que I'Unédic propose aux partenaires sociaux, dans le
cadre de son conseil d'administration, une trajectoire de désendettement du régime.
Il est aussi nécessaire que la clause de réduction automatique des cotisations, prévue par
les conventions en cas d'excédent du régime d'assurance chômage, soit supprimée, afin
d'être en mesure, le moment venu, de constituer des réserves.
Ce cadre de moyen terme suppose également la mise en place d'un dispositif conventionnel
plus stable, grâce à un allongement de la durée de validité des conventions d'assurance
chômage, ce qui n'exclurait pas la possibilité de prendre en compte par voie d'avenant, si
nécessaire, une évolution brutale de la conjoncture économique. Cette plus grande durée
des conventions éviterait la multiplication des renégociations. Elle créerait, en outre, un
cadre plus favorable à la prise en compte des conditions de soutenabilité du régime à moyen
terme, cette préoccupation n'ayant pas été suffisamment prise en compte jusqu'ici dans la
gestion de I'Unédic. Sur ce point, la production du rapport annuel de I'Unédic au
Gouvernement et au Parlement, prévu par l'article 29 de la loi de finances pluriannuelle pour
les années 2014 à 2019, constitue une première étape positive ; mais ce rapport devrait, de
surcroît, intégrer l'hypothèse d'un plafonnement de la garantie de l'État.
Enfin, si la Cour n'a pas à se prononcer sur le choix des paramètres des recettes et des
dépenses des conventions d'assurance chômage, qui relève des partenaires sociaux dans
les conditions fixées par la loi, elle souligne qu'ils doivent être établis en prenant en compte
un horizon global et de moyen terme.
La soutenabilité du régime d'assurance chômage à moyen terme dépend en effet des
paramètres de l'assurance chômage. D'une manière générale, la France se caractérise par
un taux de remplacement (indemnisation/salaire) élevé par rapport aux autres pays de
l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). L'éligibilité au
régime d'assurance chômage est acquise après quatre mois de travail, ce qui constitue la
durée la plus courte des pays de l'OCDE. La durée maximale d'indemnisation est, en
revanche, une des plus élevées, avec 24 mois sans dégressivité, voire 36 mois pour les plus
de 50 ans. De même, le montant maximal d'indemnisation (6 200 € nets par mois) apparaît
comme le plus élevé parmi les pays comparables.
En ce qui concerne les recettes du régime d'assurance chômage, par-delà la question
particulière soulevée par l'absence d'affiliation systématique des employeurs publics au titre
de leurs effectifs non statutaires, trois paramètres essentiels dépendent des décisions des
partenaires sociaux, avec des enjeux dont l'ordre de grandeur peut être estimé :
la limitation de l'assiette des contributions à quatre fois le plafond de la sécurité
sociale représente 800 M€ de pertes de recettes ;
Je taux des contributions (4 % pour les employeurs et 2,4 % pour les salariés) est
resté inchangé depuis 2007, sans que soit précisément déterminé le niveau
permettant d'assurer la pérennité du mécanisme assurantiel sur la durée d'un
cycle économique. En 2014, une variation de 0,1 point de cotisation représente
un montant d'environ 500 millions d'euros ;
3. Cour des comptes- Référé no S 2015-1437-1 3 / 4
la modulation des contributions, introduite par l'accord national interprofessionnel
du 11 janvier 2013 en fonction du type de contrat et de l'âge de l'embauche, a
pour l'instant une portée limitée. L'Unédic a simulé l'effet financier qu'aurait le
renforcement de l'augmentation des contributions patronales en cas de recours à
des contrats précaires (contrats à durée déterminée- COD ou intérim) : l'ordre de
grandeur des recettes nouvelles annuelles associées à une augmentation d'un
point des cotisations patronales serait de 250 M€ pour les COD et de 150 M€
pour l'intérim.
Pour les dépenses du régime d'assurance chômage, on peut identifier trois types principaux
de paramètres, dont certains enjeux peuvent être chiffrés :
la durée d'affiliation requise : la durée minimale d'affiliation pour bénéficier de
l'allocation chômage est de 4 mois cotisés sur les 28 derniers mois, cette période
de référence étant portée à 36 mois pour les plus de 50 ans. Avant les
conventions de 2006 et de 2009, les conditions exigées étaient plus restrictives.
Le passage de la durée minimale d'affiliation de 4 à 6 mois représenterait ainsi
une économie brute annuelle d'1 ,8 Md€, dont il faudrait toutefois déduire les
montants qui seraient reportés sur les prestations de solidarité ;
la durée maximale d'indemnisation : la durée maximale d'indemnisation est de
deux ans, mais elle est portée à trois ans pour les plus de 50 ans. Le coût
supplémentaire de la durée maximale spécifique pour les plus de 50 ans est
estimé à 1,08 Md€ par an ; il serait réduit de 450 M€ si cette durée maximale ne
s'appliquait qu'aux plus de 55 ans ;
le mode de calcul de l'indemnisation : la valeur d'un point du taux général de
remplacement est de 422 M€. Le principe « un jour cotisé, un jour indemnisé » a
également un impact important : ainsi, le passage à un ratio de 0,9 jour indemnisé
pour un jour cotisé représenterait une économie de 1,2 Md€ par an.
Il existe ainsi une palette de choix (extension du champ des employeurs publics affiliés,
déplafonnement ou hausse du plafond des contributions, adaptation des taux de cotisation,
modulation renforcée des contributions, etc.) à la disposition des partenaires sociaux pour
répartir l'effort à consentir en faveur du redressement des comptes de l'assurance chômage,
en fonction de critères d'équité, d'impact sur les finances publiques (en cas de report des
coûts sur les régimes de solidarité) et d'incitation à des comportements favorables au
maintien des salariés dans l'emploi.
De même, la mise en œuvre récente des droits rechargeables devrait faire l'objet d'une
analyse approfondie, prenant en compte les caractéristiques du marché du travail qui,
comme l'activité réduite, ont un impact sur l'équilibre à moyen terme de l'assurance
chômage.
Enfin, la Cour a fait part à I'Unédic d'un certain nombre de mesures d'ordre interne
nécessaires pour rendre sa gestion plus performante. Mais il revient également à l'État de
veiller à la qualité de la gestion financière du régime : les modalités techniques de gestion de
la dette et de la trésorerie pourraient en particulier être mieux contrôlées. De même, la
participation du régime d'assurance-chômage au financement de Pôle emploi, soit
actuellement 10 % des contributions perçues, devrait être étayée par des études détaillées.
-=oOo=-
4. Cour des comptes- Référé no S 2015-1437-1 4 / 4
Je vous serais obligé de me faire connaître, dans le délai de deux mois prévu à
l'article L. 143-5 du code des juridictions financières, la réponse que vous aurez donnée à la
présente communication1
.
Je vous rappelle qu'en application des dispositions du même code :
deux mois après son envoi, le présent référé sera transmis aux commissions des
finances et, dans leur domaine de compétence, aux autres commissions
permanentes de l'Assemblée nationale et du Sénat. Il sera accompagné de
votre réponse si elle est parvenue à la Cour dans ce dèlai. À défaut, votre réponse
leur sera transmise dès sa réception par la Cour (article L. 143-5) ;
dans le respect des secrets protégés par la loi, la Cour pourra mettre en ligne sur
son site internet le prèsent référé, accompagné de votre rèponse (article L. 143-1);
l'article L. 143-10-1 prévoit que, en tant que destinataire du présent référé,
vous fournissiez à la Cour un compte rendu des suites données à ses observations,
en vue de leur présentation dans son rapport public annuel. Ce compte rendu doit
être adressé à la Cour selon les modalités de la procédure de suivi annuel coordonné
convenue entre elle et votre administration.
Didier Migaud
1 La Cour vous remercie de lui faire parvenir votre réponse sous forme dématérialisée via Correspondance JF
(https://corresoondancejf.ccomptes.fr/linshare/) à 1'adresse électronique suivante grcffepresidcncelâ'ccomptes.fr
(cf. arrêté du 8 septembre 2015 portant application du décret n° 2015-146 du 10 février 2015 relatif à la dématérialisation des échanges avec
les juridictions financières).