Au sommaire : rapport de gestion du Directeur général. Principes, règles et méthodes comptables. Analyse du bilan. Analyse du compte de résultat. États financiers consolidés. Rapport du commissaire aux comptes sur les comptes consolidés.
Au sommaire : rapport de gestion du Directeur général. Faits caractéristiques de l'exercice. Principes, règles et méthodes comptables. Analyse du bilan. Analyse du compte de résultat.
Perspectives financières de l'Assurance chômage 2016-2019Unédic
Le Bureau de l’Unédic a adopté le 20 septembre 2016 des prévisions financières pour 2016 et 2017, ainsi que des projections à horizon 2019. Cet exercice est réalisé à partir des règles d’indemnisation en vigueur. Il se fonde sur le Consensus des économistes d’août 2016 qui anticipe une croissance de l’économie française réduite à 1,2% en 2017 du fait du Brexit. Cette dégradation des perspectives économiques conduit l’Unédic à prévoir un déficit de -3,8 Mds d’€ en 2017 et une dette cumulée de -33,8 Mds d’€ fin 2017. La remontée du chômage fin 2017 aurait des répercussions sur la période 2018-2019.
L’article 29 de la loi de finances pluriannuelles pour les années 2014 à 2019 prévoit que l’Unédic « transmet chaque année au parlement et au gouvernement, au plus tard le 30 juin, ses perspectives financières triennales, en précisant notamment les effets de la composante conjoncturelle de l’évolution de l’emploi salarié et du chômage sur l’équilibre financier du régime d’assurance chômage.
L'Assurance chômage en 2013 : rapport d'activitéUnédic
Bilan de l’année 2013, faits marquants , temps forts des activités… Retrouvez toutes les informations majeures de l’Unédic dans son rapport d’activité. Plus d'info sur www.unedic.fr
Au sommaire : rapport de gestion du Directeur général. Principes, règles et méthodes comptables. Analyse du bilan. Analyse du compte de résultat. États financiers consolidés. Rapport du commissaire aux comptes sur les comptes consolidés.
Au sommaire : rapport de gestion du Directeur général. Faits caractéristiques de l'exercice. Principes, règles et méthodes comptables. Analyse du bilan. Analyse du compte de résultat.
Perspectives financières de l'Assurance chômage 2016-2019Unédic
Le Bureau de l’Unédic a adopté le 20 septembre 2016 des prévisions financières pour 2016 et 2017, ainsi que des projections à horizon 2019. Cet exercice est réalisé à partir des règles d’indemnisation en vigueur. Il se fonde sur le Consensus des économistes d’août 2016 qui anticipe une croissance de l’économie française réduite à 1,2% en 2017 du fait du Brexit. Cette dégradation des perspectives économiques conduit l’Unédic à prévoir un déficit de -3,8 Mds d’€ en 2017 et une dette cumulée de -33,8 Mds d’€ fin 2017. La remontée du chômage fin 2017 aurait des répercussions sur la période 2018-2019.
L’article 29 de la loi de finances pluriannuelles pour les années 2014 à 2019 prévoit que l’Unédic « transmet chaque année au parlement et au gouvernement, au plus tard le 30 juin, ses perspectives financières triennales, en précisant notamment les effets de la composante conjoncturelle de l’évolution de l’emploi salarié et du chômage sur l’équilibre financier du régime d’assurance chômage.
L'Assurance chômage en 2013 : rapport d'activitéUnédic
Bilan de l’année 2013, faits marquants , temps forts des activités… Retrouvez toutes les informations majeures de l’Unédic dans son rapport d’activité. Plus d'info sur www.unedic.fr
Convention d'Assurance chômage 2014 : indicateurs de suiviUnédic
Ces indicateurs permettent de suivre la mise en œuvre des principales règles de la convention d'assurance chômage de 2014 : droits rechargeables, cumul allocation/salaire, différé spécifique et plafonnement du ratio capital/salaire. La dernière période observée est le 2ème trimestre 2015.
Après un premier trimestre 2011 très dynamique, l’activité économique en France a marqué le pas au deuxième trimestre, en raison de la prolongation et de l’accentuation de la crise des dettes souveraines dans la zone euro. Au second semestre 2011, la croissance est restée très modérée, dans un contexte marqué par des mesures de consolidation budgétaire et un taux
de chômage toujours élevé. Au final, le PIB en France a progressé de 1,7 % en moyenne annuelle en 2011, après avoir progressé de 1,4 % en 2010 (source : Insee).
Cette publication présente de manière simplifiée les paramètres de la réglementation du chômage mais aussi des données relatives à l’emploi et au travail. Sa finalité est informative. Les conditions d’attribution sont définies par les textes réglementaires en vigueur.
Comment fonctionne l’Assurance chômage ? Pourquoi est-elle en déficit ? Quelles sont les règles d’indemnisation ? Combien y a-t-il d’allocataires et quel montant perçoivent-ils ? 8 fiches qui répondent de façon synthétique à ces questions récurrentes sur l’Assurance chômage… et à d’autres encore.
Dossier de référence de la négociation d'assurance chômage ouverte en novembr...Unédic
Le 9 novembre 2018, les partenaires sociaux ont engagé une nouvelle négociation sur l’Assurance chômage. Un dossier de référence a été remis à l’ensemble des négociateurs lors de cette première séance de discussion. Ce dossier est également mis à la disposition de tous les acteurs intéressés par les évolutions de l’Assurance chômage. Réalisé par l’Unédic, le dossier de référence sur l’Assurance chômage réunit les données et les analyses disponibles les plus à même d’asseoir un diagnostic, d’alimenter utilement les échanges et de faciliter la négociation. Il s’appuie sur les travaux menés au cours des dernières années pour comprendre le fonctionnement du marché du travail et évaluer les règles de l’Assurance chômage.
Covid-19 : Entrepreneurs, comment faire face à la crise du coronavirus ?Bpifrance
Créateurs, entrepreneurs, vous souhaitez faire le point sur toutes les aides aux entreprises mises en place pour faire face à la crise du coronavirus COVID-19 ?
L'objectif de ce webinaire est de :
- vous présenter les différentes mesures économiques et financières qui ont été prises dans le cadre de ce plan d'urgence,
- vous permettre d'identifier celles qui vous concernent et que - vous pouvez mobiliser rapidement,
- vous orienter vers les bons interlocuteurs.
Webinaire Bpifrance Création COVID-19 : entrepreneurs, comment faire face à l...Bpifrance
Ce webinaire, qui s'est tenu vendredi 27 mars 2020, avait pour objectif de faire le point sur toutes les aides aux entreprises mises en place pour faire face à la crise du coronavirus Covid-19 et qui concernent plus particulièrement les créateurs et dirigeants de petites entreprises.
Animé par Audrey Dugué et Laurence Piganeau, juristes Bpifrance Création ainsi que par Isabelle Racaud, chargée de mission Bpifrance, ce webinaire a permis de vous :
- présenter les différentes mesures économiques et financières qui ont été prises dans le cadre de ce plan d'urgence,
- permettre d'identifier celles qui vous concernent et que vous pouvez mobiliser rapidement, orienter vers les bons interlocuteurs.
- orienter vers les bons interlocuteurs.
Les règles d'indemnisation de l'Assurance chômageUnédic
Cette publication présente les règles d’indemnisation du chômage dans leurs grands principes. Elle n’en précise pas toutes les modalités d’application. Pôle emploi est compétent pour renseigner les demandeurs d’emploi sur l’application de ces règles à une situation individuelle.
La société nationale de crédit et d’investissement affiche une perte historique pour l’année 2020, qui s’élève à 22,76 millions contre un bénéfice de 28,25 millions pour l’exercice précédent, en grande partie due aux conséquences du Covid-19 sur ses activités.
Plan de soutien d'urgence aux entreprises de BpifranceBpifrance
Entreprise de toutes tailles, la crise que nous traversons du fait de l'épidémie de Coronavirus est très violente. C'est pourquoi Bpifrance met en place un plan de soutien d'urgence aux entreprises.
Indemnisation et accompagnement des Demandeurs d'emploi en FranceUnédic
Tout savoir sur le service public de l’emploi et le système d’indemnisation des demandeurs d’emploi, les prestations offertes aux demandeurs d’emploi
en vue de faciliter leur retour à l’emploi, la protection sociale, le travail hors de France et couverture
contre le risque de privation d’emploi.
Situation financière de l'Assurance chômage : Prévisions financières pour les...Unédic
Le 29 septembre, le Bureau de l’Unédic a adopté de nouvelles prévisions financières pour l’Assurance chômage sur les années 2014 et 2015. L’exercice de prévision est fondé sur des anticipations de croissance revues à la baisse : + 0,5% pour 2014 et + 1,1% en 2015 (Consensus des économistes de septembre 2014). L’Unédic confirme la tendance de ses prévisions financières de mai 2014 : le déficit de l’Assurance chômage serait de 3,8 Mds d’€ pour 2014 et de 3,5 Mds d’€ pour 2015. Plus d'info >> www.unedic.org
La convention d’assurance chômage du 14 mai 2014Unédic
Cette publication présente, de manière simplifiée, les principes de la convention d’assurance chômage du 14 mai 2014. Sa finalité est informative et pédagogique. Elle n’a pas vocation à se substituer aux instructions de l’Unédic
Finances publiques : Le plan AAA pour sauver la FranceFondation iFRAP
Car ce n'est malheureusement pas le gel des dépenses de l'État et des dotations aux collectivités annoncé qui résoudra l'équation. Sur le long terme, il faudra aller beaucoup plus loin en s'inspirant de l'exemple britannique pour plafonner les aides sociales, de l'exemple allemand pour réduire le nombre d'agents publics, de l'exemple italien pour fusionner les communes et réduire le nombre d'élus, de l'exemple britannique encore pour baisser les salaires des hauts fonctionnaires. En clair : un vrai plan de rigueur.
Tout le monde est d'accord sur le constat mais personne ne va plus loin. Où couper, que faire ? Ces questions semblent sans réponse. Ce dossier vise à montrer que, sur le court terme, on peut mettre au point un vrai plan d'économies pour garder notre AAA sans pour autant casser la croissance. Cela demande de jouer en partie sur les dépenses sociales (prestations sociales, assurance-maladie, retraites), les dépenses des collectivités locales, celles de l'État, mais aussi de vendre des participations de l'État dans les entreprises. En faisant cela sur les trois volets (État, collectivités et Sécurité sociale), on peut aisément économiser 8,8 milliards d'euros par an sur les dépenses et obtenir 1,8 milliard de recettes fiscales nouvelles. Et la France peut aussi réaliser 20 milliards d'euros deux ans de suite grâce à la cession de ses participations. C'est ce que nous détaillons dans ce dossier. Voilà pour le court terme. Pour le long terme, il faut, pour que notre pays renoue avec la croissance, relancer la création d'entreprises et d'emplois, remettre l'entreprise au cœur de notre système et consolider le contrôle de l'efficience de nos dépenses publiques par la Cour des comptes et le Parlement, pour qu'enfin nos parlementaires puissent faire de vraies propositions d'économies.
2001 – 2011 : Regards croisés sur le chômage indemniséUnédic
L’Unedic a organisé le vendredi 3 février 2012 une table ronde sur le thème : 2001 – 2011 : Regards croisés sur le chômage indemnisé en présence de Gaby Bonnand, Président de l’Unédic et de Vincent Destival Directeur général de l’Unédic.
After an extremely dynamic first quarter 2011, economic activity in France remained unchanged in the second quarter, due to the continuation and deepening of the sovereign debt crisis in the Euro zone. In the second half of 2011, growth remained verymodest, against a background of budgetary consolidation measures and a persistently high unemployment rate. At the end of the year, the GDP in France increased by an annual average of 1.7% in 2011, after increasing by 1.4% in 2010 (Source: Insee (National Institute of Statistics and Economic Studies).
Convention d'Assurance chômage 2014 : indicateurs de suiviUnédic
Ces indicateurs permettent de suivre la mise en œuvre des principales règles de la convention d'assurance chômage de 2014 : droits rechargeables, cumul allocation/salaire, différé spécifique et plafonnement du ratio capital/salaire. La dernière période observée est le 2ème trimestre 2015.
Après un premier trimestre 2011 très dynamique, l’activité économique en France a marqué le pas au deuxième trimestre, en raison de la prolongation et de l’accentuation de la crise des dettes souveraines dans la zone euro. Au second semestre 2011, la croissance est restée très modérée, dans un contexte marqué par des mesures de consolidation budgétaire et un taux
de chômage toujours élevé. Au final, le PIB en France a progressé de 1,7 % en moyenne annuelle en 2011, après avoir progressé de 1,4 % en 2010 (source : Insee).
Cette publication présente de manière simplifiée les paramètres de la réglementation du chômage mais aussi des données relatives à l’emploi et au travail. Sa finalité est informative. Les conditions d’attribution sont définies par les textes réglementaires en vigueur.
Comment fonctionne l’Assurance chômage ? Pourquoi est-elle en déficit ? Quelles sont les règles d’indemnisation ? Combien y a-t-il d’allocataires et quel montant perçoivent-ils ? 8 fiches qui répondent de façon synthétique à ces questions récurrentes sur l’Assurance chômage… et à d’autres encore.
Dossier de référence de la négociation d'assurance chômage ouverte en novembr...Unédic
Le 9 novembre 2018, les partenaires sociaux ont engagé une nouvelle négociation sur l’Assurance chômage. Un dossier de référence a été remis à l’ensemble des négociateurs lors de cette première séance de discussion. Ce dossier est également mis à la disposition de tous les acteurs intéressés par les évolutions de l’Assurance chômage. Réalisé par l’Unédic, le dossier de référence sur l’Assurance chômage réunit les données et les analyses disponibles les plus à même d’asseoir un diagnostic, d’alimenter utilement les échanges et de faciliter la négociation. Il s’appuie sur les travaux menés au cours des dernières années pour comprendre le fonctionnement du marché du travail et évaluer les règles de l’Assurance chômage.
Covid-19 : Entrepreneurs, comment faire face à la crise du coronavirus ?Bpifrance
Créateurs, entrepreneurs, vous souhaitez faire le point sur toutes les aides aux entreprises mises en place pour faire face à la crise du coronavirus COVID-19 ?
L'objectif de ce webinaire est de :
- vous présenter les différentes mesures économiques et financières qui ont été prises dans le cadre de ce plan d'urgence,
- vous permettre d'identifier celles qui vous concernent et que - vous pouvez mobiliser rapidement,
- vous orienter vers les bons interlocuteurs.
Webinaire Bpifrance Création COVID-19 : entrepreneurs, comment faire face à l...Bpifrance
Ce webinaire, qui s'est tenu vendredi 27 mars 2020, avait pour objectif de faire le point sur toutes les aides aux entreprises mises en place pour faire face à la crise du coronavirus Covid-19 et qui concernent plus particulièrement les créateurs et dirigeants de petites entreprises.
Animé par Audrey Dugué et Laurence Piganeau, juristes Bpifrance Création ainsi que par Isabelle Racaud, chargée de mission Bpifrance, ce webinaire a permis de vous :
- présenter les différentes mesures économiques et financières qui ont été prises dans le cadre de ce plan d'urgence,
- permettre d'identifier celles qui vous concernent et que vous pouvez mobiliser rapidement, orienter vers les bons interlocuteurs.
- orienter vers les bons interlocuteurs.
Les règles d'indemnisation de l'Assurance chômageUnédic
Cette publication présente les règles d’indemnisation du chômage dans leurs grands principes. Elle n’en précise pas toutes les modalités d’application. Pôle emploi est compétent pour renseigner les demandeurs d’emploi sur l’application de ces règles à une situation individuelle.
La société nationale de crédit et d’investissement affiche une perte historique pour l’année 2020, qui s’élève à 22,76 millions contre un bénéfice de 28,25 millions pour l’exercice précédent, en grande partie due aux conséquences du Covid-19 sur ses activités.
Plan de soutien d'urgence aux entreprises de BpifranceBpifrance
Entreprise de toutes tailles, la crise que nous traversons du fait de l'épidémie de Coronavirus est très violente. C'est pourquoi Bpifrance met en place un plan de soutien d'urgence aux entreprises.
Indemnisation et accompagnement des Demandeurs d'emploi en FranceUnédic
Tout savoir sur le service public de l’emploi et le système d’indemnisation des demandeurs d’emploi, les prestations offertes aux demandeurs d’emploi
en vue de faciliter leur retour à l’emploi, la protection sociale, le travail hors de France et couverture
contre le risque de privation d’emploi.
Situation financière de l'Assurance chômage : Prévisions financières pour les...Unédic
Le 29 septembre, le Bureau de l’Unédic a adopté de nouvelles prévisions financières pour l’Assurance chômage sur les années 2014 et 2015. L’exercice de prévision est fondé sur des anticipations de croissance revues à la baisse : + 0,5% pour 2014 et + 1,1% en 2015 (Consensus des économistes de septembre 2014). L’Unédic confirme la tendance de ses prévisions financières de mai 2014 : le déficit de l’Assurance chômage serait de 3,8 Mds d’€ pour 2014 et de 3,5 Mds d’€ pour 2015. Plus d'info >> www.unedic.org
La convention d’assurance chômage du 14 mai 2014Unédic
Cette publication présente, de manière simplifiée, les principes de la convention d’assurance chômage du 14 mai 2014. Sa finalité est informative et pédagogique. Elle n’a pas vocation à se substituer aux instructions de l’Unédic
Finances publiques : Le plan AAA pour sauver la FranceFondation iFRAP
Car ce n'est malheureusement pas le gel des dépenses de l'État et des dotations aux collectivités annoncé qui résoudra l'équation. Sur le long terme, il faudra aller beaucoup plus loin en s'inspirant de l'exemple britannique pour plafonner les aides sociales, de l'exemple allemand pour réduire le nombre d'agents publics, de l'exemple italien pour fusionner les communes et réduire le nombre d'élus, de l'exemple britannique encore pour baisser les salaires des hauts fonctionnaires. En clair : un vrai plan de rigueur.
Tout le monde est d'accord sur le constat mais personne ne va plus loin. Où couper, que faire ? Ces questions semblent sans réponse. Ce dossier vise à montrer que, sur le court terme, on peut mettre au point un vrai plan d'économies pour garder notre AAA sans pour autant casser la croissance. Cela demande de jouer en partie sur les dépenses sociales (prestations sociales, assurance-maladie, retraites), les dépenses des collectivités locales, celles de l'État, mais aussi de vendre des participations de l'État dans les entreprises. En faisant cela sur les trois volets (État, collectivités et Sécurité sociale), on peut aisément économiser 8,8 milliards d'euros par an sur les dépenses et obtenir 1,8 milliard de recettes fiscales nouvelles. Et la France peut aussi réaliser 20 milliards d'euros deux ans de suite grâce à la cession de ses participations. C'est ce que nous détaillons dans ce dossier. Voilà pour le court terme. Pour le long terme, il faut, pour que notre pays renoue avec la croissance, relancer la création d'entreprises et d'emplois, remettre l'entreprise au cœur de notre système et consolider le contrôle de l'efficience de nos dépenses publiques par la Cour des comptes et le Parlement, pour qu'enfin nos parlementaires puissent faire de vraies propositions d'économies.
2001 – 2011 : Regards croisés sur le chômage indemniséUnédic
L’Unedic a organisé le vendredi 3 février 2012 une table ronde sur le thème : 2001 – 2011 : Regards croisés sur le chômage indemnisé en présence de Gaby Bonnand, Président de l’Unédic et de Vincent Destival Directeur général de l’Unédic.
After an extremely dynamic first quarter 2011, economic activity in France remained unchanged in the second quarter, due to the continuation and deepening of the sovereign debt crisis in the Euro zone. In the second half of 2011, growth remained verymodest, against a background of budgetary consolidation measures and a persistently high unemployment rate. At the end of the year, the GDP in France increased by an annual average of 1.7% in 2011, after increasing by 1.4% in 2010 (Source: Insee (National Institute of Statistics and Economic Studies).
Au sommaire : Le paritarisme au coeur de l'Assurance chômage, une situation conjoncturelle encore fragile, pour une qualité de service aux demandeurs d'emploi et aux entreprises, pour une capacité renforcée d'évaluation des dispositifs d'Assurance chômage
Bilan de l’année, faits marquants , chiffres clés, temps forts des activités… Retrouvez toutes les informations majeures de l’Unédic en 2014 dans son rapport d’activité.
La nouvelle convention du 6 mai 2011 relative à l’indemnisation du chômage reprend les dispositions de la précédente en améliorant la condition de prise en charge des demandeurs d’emploi titulaires d’une pension d’invalidité ou en chômage saisonnier.
Elle encadre les conditions d’une baisse du taux de contribution d’assurance chômage.
Le gouvernement a de son côté prévu de mettre au point avec les partenaires sociaux un ensemble de cinq réformes qui ont fait
l’objet d’une lettre de cadrage. Instituer une indemnisation pour les démissionnaires et pour les travailleurs indépendants est à
la fois non souhaitable et contre-indiqué financièrement. La troisième réforme concernant la limitation par pénalisation des CDD
courts n’a qu'un enjeu limité, et lorsque nécessaire, devrait plutôt conduire à diminuer l'indemnisation qu'à pénaliser l'employeur.
Le contrôle accru des chômeurs est en revanche souhaitable. Enfin, le remplacement de certaines cotisations par la CSG ne saurait
justifier la participation de l’État à la gouvernance de l’Unedic.
Mais le gouvernement se garde bien d’évoquer certains autres sujets de fond qui fâchent, à savoir que de moins en moins
l’assurance chômage conserve son caractère assurantiel, dans la mesure où l’État exige de l’Unedic, dont les ressources pèsent
directement sur le coût du travail marchand, qu’elle finance des politiques publiques de solidarité qui devraient reposer sur l’impôt.
Ce faisant, l’État est responsable des déficits de l’Unedic, et ne craint pas de les augmenter encore avec l’indemnisation annoncée
des démissionnaires et des travailleurs indépendants. Nos préconisations prioritaires sont les suivantes :
❙ équilibrer le financement par l’Unedic des points de retraite acquis pendant les périodes de chômage (déséquilibre de 2 milliards) ;
❙ annuler ou réduire fortement le financement par l’Unedic de Pôle emploi (3,3 milliards) ;
❙ faire participer les entreprises publiques à l’assurance chômage (plusieurs milliards) ;
❙ mettre à la charge de l’État les indemnisations qui ressortissent à un objectif de solidarité nationale : intermittents du spectacle,
exonérations spéciales et éviter les subventions croisées (1 milliard pour les intermittents, 1 milliard pour les autres subventions).
Enfin des réformes paramétriques devraient aussi être menées :
❙ augmenter le ratio d’éligibilité en passant la durée minimum d’affiliation de 4 à 6 mois, et ultérieurement à 8 mois, sur une période
de 18 mois (1,8 milliard) ;
❙ baisser, au minimum, à 0,9 de jour indemnisé pour un jour cotisé le taux de transformation (1,2 milliard) ;
❙ supprimer les revenus de remplacement proches des revenus du travail ou supérieurs ;
❙ et en fonction de la mise en oeuvre des réformes ci-dessus, baisser le taux des cotisations patronales et salariales.
Synthèse du rapport 2016 du comité de suivi du Crédit d'impôt pour la compéti...France Stratégie
Le CICE a été créé suite au rapport "Pacte pour la compétitivité de l’industrie française" remis au Premier ministre le 5 novembre 2012 par Louis Gallois, commissaire général à l’investissement. Conjointement à l’entrée en vigueur du dispositif, un comité chargé de son suivi et de son évaluation a été mis en place, regroupant des parlementaires, les partenaires sociaux, les administrations et des experts. Pour la première fois, ce quatrième rapport du comité fournit des éléments d’appréciation de l’effet du CICE fondés sur une analyse a posteriori des comportements individuels des entreprises bénéficiaires au cours des années 2013 et 2014.
Montant de l'allocation chômage versée aux demandeurs d'emploi indemnisés par...France Travail
En juin 2021, le montant mensuel brut moyen de l’allocation chômage versée aux demandeurs d’emploi indemnisés par l’Assurance chômage est de 1 277 euros (1 413 euros pour ceux qui travaillaient à temps complet) .
Pour un demandeur d’emploi indemnisé sur deux, le montant de l’allocation est inférieur à 1 093 euros ; pour trois demandeurs d’emploi indemnisés sur quatre, le montant est inférieur à 1 393 euros.
Le Groupe BPCE affiche de solides performances en 2013, avec un profil de risque modéré et une forte amélioration de la solvabilité.
Découvrez en détail les résultats financiers 2013 dans cette présentation.
Montant de l'allocation chômage versée aux demandeurs d'emploi indemnisés par...France Travail
En mars 2022, le montant mensuel brut moyen de l’allocation chômage versée aux demandeurs d’emploi indemnisés par l’Assurance chômage est de 1 271 euros
(1 440 euros pour les demandeurs d’emploi qui travaillaient précédemment à temps complet).
Montant moyen du droit d'allocation chômage versé aux demandeurs d'emploi ind...France Travail
En septembre 2022, le montant mensuel brut moyen du droit d’allocation chômage versé aux demandeurs d’emploi indemnisés est de 1 284 euros (1 425 euros pour les demandeurs d’emploi qui travaillaient précédemment à temps complet).
Bilan CIR 2012 (septembre 2014)
Depuis 2008, le CIR est la première source de soutien public des dépenses de R&D des
entreprises. C’est aussi le financement de la R&D qui touche le plus grand nombre d’entreprises,
notamment des petites et très petites entreprises. Les nouveaux entrants très nombreux depuis
2008 sont essentiellement des entreprises de moins de 250 salariés. Certaines petites
entreprises remplissent une déclaration CIR pour de très petits montants de dépenses : 10% des
entreprises déclarent moins de 30K€ de dépenses.
Le nombre de déclarants a plus que doublé depuis 2007 et dépasse 20 400 entreprises en 2012.
Les entreprises ont déclaré 19,2 Mds€ de dépenses éligibles pour l’année 2012, générant un
crédit d’impôt de 5,3 Mds.
Le taux de CIR constaté est d’autant plus faible que l’effectif du bénéficiaire est élevé : le CIR
représente 32% des dépenses éligibles pour les TPE et 24% pour les entreprises de plus de
5 000 salariés.
Montant de l'allocation chômage versée aux demandeurs d'emploi indemnisés par...France Travail
En septembre 2021, le montant mensuel brut moyen de l’allocation chômage versée aux demandeurs d’emploi indemnisés par l’Assurance chômage est de 1 293 euros (1 423 euros pour les demandeurs d’emploi qui travaillaient précédemment à temps complet).
La Commission d’audit et de préparation des comptes de l’Unédic a maintenant plus de deux ans d’existence.
Son installation, en 2013, a participé à traduire opérationnellement les orientations fixées par l’accord de modernisation
du paritarisme et de sa gestion ; elle est pleinement inscrite dans la gouvernance de l’Unédic.
Dossier de référence de la négociation sur l'Assurance chômageUnédic
Lundi 22 février 2016, les partenaires sociaux se sont réunis pour la première séance de négociation sur l’Assurance chômage. Par la négociation, les partenaires sociaux définissent les règles d’indemnisation des demandeurs d’emploi et les montants des contributions des entreprises et des salariés. Un dossier de référence commun à tous les négociateurs est remis à l’ouverture des discussions. Ce dossier met à leur disposition les données et les analyses les plus utiles disponibles pour documenter leurs réflexions et faciliter la négociation. Il est le fruit des travaux conduits depuis la dernière négociation et présentés aux partenaires sociaux soit dans le cadre du groupe paritaire politique, soit dans celui du Bureau de l’Unédic.
Droits rechargeables et cumul allocation/salaire vus par les demandeurs d'emploiUnédic
Cette étude qualitative, réalisée par le Crédoc en juin 2015, porte sur la connaissance et le vécu des nouvelles règles de cumul allocation/salaire et des droits rechargeables, ainsi que la perception du cadre réglementaire de l’indemnisation. Elle a été menée auprès de demandeurs d’emploi ayant cumulé allocation et salaire ou connu un rechargement de droit.
Le précis a pour ambition d'offrir un panorama de l’indemnisation du chômage et servir de fil d’Ariane dans le labyrinthe des textes qui disent le droit du chômage. De nombreux éclairages sont apportés sous forme de tableaux et de réponses aux questions les plus courantes. Des repères statistiques sont également proposés à chaque étape.
La commission d’audit et de préparation des comptes de l’Unédic s’est réunie trois fois en 2014, année de la consolidation de ses modes de fonctionnement après son installation en 2013. Ce rapport conserve le caractère descriptif de la gouvernance du dispositif de maîtrise des activités et de sa mise en oeuvre ; il présente le programme de travail du département audit-risques et les principaux constats et recommandations issus des missions d’audit ainsi que les résultats du contrôle interne.
Qui sont les allocataires indemnisés par l'Assurance chômage en 2014? Unédic
Dans cette étude, l’Unédic analyse les caractéristiques des 2,3 millions de chômeurs indemnisés en juin 2014, à la veille de l’entrée en vigueur de la convention d’assurance chômage de mai 2014. Cette étude apporte des informations détaillées sur le niveau de diplôme des allocataires, le profil des allocataires selon leurs caractéristiques sociodémographiques et leur dernier emploi, les salaires de référence des allocataires, le montant de leurs allocations, et la situation des cadres indemnisés.
Droits rechargeables : élargissement de l’accès au droit d’optionUnédic
Réunis le 25 mars, les négociateurs de la convention d’assurance chômage ont convenu d’une solution pour les demandeurs d’emploi confrontés à une baisse substantielle de ressources suite à une reprise systématique d’anciens droits. Afin de tenir compte de ces situations, les conditions d’accès au droit d’option existant pour les anciens titulaires de contrats d’apprentissage ou de professionnalisation seraient élargies. Il s’agit de préserver dans tous les cas l’intérêt d’une reprise d’emploi en cours d’indemnisation. Soumis à des critères précis, ce droit d’option permet aux personnes concernées d’opter pour une nouvelle ouverture de droits, telle qu’elle aurait été calculée en l’absence de reliquat de droits. En exerçant l’option, ces personnes renoncent définitivement aux droits précédemment acquis non épuisés. Environ 120 000 personnes par an pourraient accéder au droit d’option. Cet élargissement doit faire l’objet d’avenants à la convention d’Assurance chômage. Ils sont en cours de signature par les partenaires sociaux.
Sous la tutelle du ministère de l’emploi, l’Office national de l’emploi (Onem) assure l’indemnisation du chômage et les services régionaux de l’emploi (Forem pour la Wallonie, VDAB pour la Flandre, Actiris pour Bruxelles, ADG pour la communauté germanophone de Belgique) ont en charge l’accompagnement des demandeurs d’emploi.
Situation financière de l'Assurance chômage : Prévision pour l'année 2015Unédic
Cette note présente la prévision de la situation financière de l’Assurance chômage pour l’année 2015, les dépenses et recettes étant désormais stabilisées jusqu’à la fin
décembre 2014.
jeudi 18 décembre 2014 est signée la convention pluriannuelle entre l’État, l’Unédic et Pôle emploi par François Rebsamen, Ministre de l’Emploi, du Travail, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, Patricia Ferrand, Présidente, Jean-François Pilliard, Vice-président et Vincent Destival, Directeur général de l’Unédic, François Nogué, Président du Conseil d’administration et Jean Bassères, Directeur général de Pôle emploi.
Etude auprès de demandeurs d’emploi sur leurs attentes en matière d’accompagn...Unédic
Dans le cadre de ses travaux, le Bureau de l’Unédic suit avec attention la situation des personnes alternant fréquemment périodes d’emploi et de chômage. Cette situation touche un nombre croissant de personnes et concerne des périodes qui tendent à s’allonger. Afin de mieux connaître les besoins et les attentes de ces personnes en termes d’accompagnement à l’emploi, le Crédoc a réalisé une étude qualitative pour le compte de l’Unédic. 40 entretiens téléphoniques ont eu lieu en septembre et octobre 2014.
Bénéficiaires du CSP et sortie du dispositifUnédic
Cette étude suit le parcours des bénéficiaires du Contrat de sécurisation professionnelle (CSP) entrés dans le dispositif entre octobre 2011 et avril 2012. Cette étude est réalisée sur la base de données administratives (FNA).
L'étude décrit le profil des bénéficiaires de ce dispositif et mesure à quelle vitesse ils sortent des listes de demandeurs d’emploi, notamment en les comparant à des populations similaires n’ayant pas bénéficié de l’accompagnement en CSP.
Le Contrat de sécurisation professionnelle (CSP) vu par les licenciés économi...Unédic
Gatard et Associés a conduit pour l’Unédic en février-mars 2014, une étude qualitative auprès de 47 licenciés économiques afin d’approfondir les motivations et la décision des bénéficiaires à opter pour le CSP, et de faire un bilan de l’accompagnement apporté.
Dossier de référence sur le Contrat de sécurisation professionnelle (CSP)Unédic
Dans le cadre de la négociation sur le Contrat de sécurisation professionnelle ouverte le 27 octobre, les partenaires sociaux et l'État mettent à disposition du public un dossier de référence : travaux d'évaluation du dispositif, éléments de bilan financier et aspects réglementaires.
2. rapportdegestiondudirecteurgénéral 3
étatsfinanciersconsolidés 6
1 Faitscaractéristiquesdel’exercice 10
1.1 LES MESURES RéGLEMENTAIRES NOUVELLES DECIDéES EN 2013 10
1.2 RELATIONS FINANCIÈRES ENTRE PôLE EMPLOI ET L’UNÉDIC 11
1.3 DISPOSITIFS COMMUNS ÉTAT – UNéDIC 11
1.4 REVALORISATION DES ALLOCATIONS D’ASSURANCE CHôMAGE 12
1.5 FINANCEMENT DE L’ASSURANCE CHôMAGE 12
2 Principes,règlesetméthodescomptables 14
2.1 PRINCIPES GéNéRAUX 14
2.2 PRESTATIONS CHôMAGE 14
2.3 CONTRIBUTIONS DES AFFILIéS 15
2.4 AUTRES éLéMENTS 15
2.5 PRINCIPES DE CONSOLIDATION DES COMPTES DE L’ASSURANCE CHôMAGE 16
3 Analysedubilan 17
3.1 ANALYSE DE L’ACTIF DU BILAN 17
3.2 ANALYSE DU PASSIF DU BILAN 21
4 Analyseducomptederésultat 24
4.1 GESTION TECHNIQUE 24
4.2 GESTION ADMINISTRATIVE 27
4.3 GESTION FINANCIèRE 28
4.4 RéSULTAT EXCEPTIONNEL 28
4.5 IMPôTS SUR LES SOCIéTéS 28
4.6 RéSULTAT DE L’EXERCICE 28
5 Informationscomplémentaires 29
5.1 ESTIMATION DES PRESTATIONS QUI SERAIENT à VERSER AUX ALLOCATAIRES INDEMNISéS
à LA CLôTURE DE L’EXERCICE à PARTIR DES HYPOTHèSES RETENUES 29
5.2 DROIT INDIVIDUEL à LA FORMATION 30
5.3 EFFECTIFS DE L’ASSURANCE CHôMAGE 30
5.4 PéRIMèTRE DE CONSOLIDATION 30
Rapportducommissaireauxcomptes
surlescomptesconsolidés 31
Sommaire
3. 3
RAPPORTFINANCIER–L’ASSURANCECHÔMAGEen2013
Caractéristiques de l’année 2013
En France comme dans l’ensemble de la zone euro,
l’année 2013 a débuté dans un contexte économique
encore fragilisé par le retournement conjoncturel de
l’été 2011. Sur l’ensemble de l’année, la croissance
française a progressé de +0,4%, comme en 2012.
L’activité a été d’une part soutenue par le rebond de la
consommation des ménages lié à la faiblesse de l’in-
flation, mais d’autre part limitée par le repli marqué de
l’investissementpourladeuxièmeannéeconsécutive.
Enraisondelafaiblessedelacroissance,lesdestructions
d’emploi salarié dans le secteur marchand, débutées
au second semestre 2011, se sont poursuivies en
2013.Toutefois,ellessesontatténuéesprogressivement
et quelques créations d’emploi salarié ont été
observées en fin d’année. Le nombre de demandeurs
d’emploi tenus de faire des actes positifs de
recherche, sans emploi (catégorie A), a augmenté
de 5,3 %en2013.Lenombre de chômeursindemnisés
par l’Assurance chômage a peu augmenté sur un an
(+1,0 %), en partie du fait de la progression des
chômeurs arrivant en fin de droit d’indemnisation.
Ainsi, fin décembre 2013, on dénombrait 2,3 millions
de chômeurs indemnisés en France (données CVS,
France entière).
Le ralentissement de l’augmentation de la masse
salarialeetlaprogressiondesversementsd’allocations
ont creusé l’endettement de l’Assurance chômage
sur 2013 :
• Le produit des contributions principales a progressé
de 1,13 % principalement sous l’effet de la hausse
de la masse salariale affiliée en 2013.
• Les charges d’allocations ont augmenté de 5,17 %
en un an :
• 4,4 % pour l’allocation d’aide au retour à l’emploi
(ARE),
• 13,1 % pour les autres allocations.
L’écart entre les contributions et les dépenses
d’allocations et d’aides reste favorable à hauteur de
1,74 milliard d’euros. Après prise en compte, notam-
ment des dépenses relatives à la validation des
points retraite des allocataires (1,8 milliard d’euros)
et de la contribution de l’Assurance chômage au
fonctionnement de Pôle emploi (3,1 milliards d’euros),
le résultat de gestion technique devient déficitaire
de 3,40 milliards d’euros.
Sur le plan du financement de l’Assurance chômage,
il convient de souligner que :
• Par arrêté du 29 janvier 2014, le ministre de l’Écono-
mie et des Finances accorde la garantie explicite de
l’État français aux émissions d’emprunts obligataires
à lancer par l’Unédic en 2014 dans la limite de
7 milliards d’euros en principal plus intérêts et frais.
• A fin mai 2014, l’Unédic a réalisé environ 70% de
son programme annuel, soit 4,850 milliards d’euros.
Rapportdegestion
duDirecteurgénéral
4. RAPPORTFINANCIER–L’ASSURANCECHÔMAGEen2013
4
Rapprochement entre la variation de trésorerie et le résultat comptable
Variation de la trésorerie
La variation nette de trésorerie pour les opérations de l’Assurance chômage est négative à hauteur de
3 838 millions d’euros et se traduit de la façon suivante :
Évènements postérieurs à la clôture
Néant.
Ceci représente le résultat des opérations courantes.
Résultat net comptable
L’écart de -191 millions d’euros entre la variation de
trésorerie de –3 838 millions d’euros et la perte
comptable de l’exercice de –3 647 millions d’euros,
s’explique principalement par :
• les opérations de dotation et de reprise de dotation
aux amortissements et provisions venant minorer
le résultat mais sans incidence sur la trésorerie,
pour un montant de +110 millions d’euros,
• L’augmentation de 331 millions d’euros du besoin
en fonds de roulement de d’activité qui génère un
besoindetrésorerie.Cetteaugmentationcorrespond
notamment à une augmentation des créances
brutes envers les opérateurs pour 152 millions
d’euros et à une augmentation des autres créances
constituées principalement par le remboursement
de 181 millions d’euros à obtenir de nos partenaires
européens au titre de la prise en charge partielle
de l’indemnisation versée aux travailleurs
frontaliers.
La situation nette qui correspond à l’addition du
résultat de l’exercice de -3 647 millions d’euros et
des apports, pertes et excédents cumulés des
années antérieures est négative à hauteur de
17 100 millions d’euros au 31 décembre 2013.
L’écart de 575 millions d’euros entre la situation nette
négative de l’Unédic et la « situation de trésorerie »
au 31 décembre 2013 (cumul des emprunts, billets de
trésorerie, découverts nets des placements et
disponibilités bancaires) correspond notamment :
• Au besoin de trésorerie que représente au
31 décembre 2013 le financement de l’excédent des
créances d’exploitation (créances affiliés pour
l’essentiel) et créances financières sur les dettes
d’exploitation (dettes allocataires pour l’essentiel)
et dettes financières pour –2 127 millions d’euros.
• Au besoin de trésorerie représenté par le montant
des investissements présents au 31 décembre 2013
pour -461 millions d’euros.
• à la capacité de financement représentée par le
cumul des amortissements et provisions au
31 décembre 2013 pour +2 013 millions d’euros (ces
montants viennent minorer les résultats mais sont
sans incidence sur la trésorerie).
31 décembre 2012 31 décembre 2013 Variation
Emprunts obligataires -8 900 -13 650 -4 750
Billets de trésorerie -7 945 -6 920 1 025
Découvert -40 - 40
Placements 1 517 940 -577
Disponibilités bancaires 1 531 1 955 424
Total -13 837 -17 675 -3 838
(en millions d’euros)
rapportdegestion
dudirecteurgénéral
5. 5
RAPPORTFINANCIER–L’ASSURANCECHÔMAGEen2013
Perspectives 2014 et 2015
L’Unédic procède régulièrement à l’actualisation de
ses prévisions de dépenses et recettes en tenant
compte de l’évolution de la situation économique.
La dernière prévision financière pour les années 2014
et2015,établieenmai2014,s’appuiesurleConsensus
des économistes du mois de mai, qui anticipe une
croissance de +0,8 % en 2014 et +1,3 % en 2015. La
prévision se base sur la règlementation de la nouvelle
convention d’assurance chômage de 2014.
En raison de la faiblesse de l’activité, l’emploi affilié
à l’Assurance chômage reculerait à nouveau de
-27 000 postes en 2014. En 2015, sous les effets
conjoints de l’amélioration de la croissance, du
Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi
(CICE) et du pacte de responsabilité, l’emploi affilié
progresserait de +66 000 postes.
En lien avec la faible inflation et le taux de chômage
élevé limitant le pouvoir de négociation des salariés,
la progression du SMPT (salaire moyen par tête)
ralentirait à 1,5 % en 2014 et serait de 1,8% en 2015.
Ainsi, l’augmentation de la masse salariale se
limiterait à +1,4 % en 2014. En 2015, elle progresserait
de +1,9 %, soutenue par l’amélioration de l’emploi.
En 2014, l’emploi total progresserait grâce au ralen-
tissement des destructions d’emploi marchand et
aux contrats aidés dans le secteur non marchand,
mais cela ne serait pas suffisant pour compenser le
dynamisme de la population active. Au total, on
comptabiliserait une évolution de +103 200 deman-
deurs d’emploi inscrits en catégorie A à Pôle emploi
sur 2014. En 2015, avec l’arrêt des entrées dans les
dispositifs d’emploi d’avenir, l’emploi total ralentirait.
Lamiseenœuvredelanouvelleconventionausecond
semestre 2014 aurait pour effet d’augmenter
fortement le nombre d’allocataires. Ainsi, en 2014,
les chômeurs indemnisés (ARE) augmenteraient de
+109 000 personnes, dont +83 000 seraient
imputables au seul effet de la convention. En 2015,
le nombre de chômeurs indemnisés s’accroîtrait de
+55 000 personnes, dont +23 000 imputables à la
convention.
L’application de la nouvelle convention entraînerait
une réduction du déficit estimée à 300 millions
d’euros sur le deuxième semestre 2014 et à 830
millions d’euros sur 2015. Le déficit s’élèverait alors
à-3,7milliardsd’eurosen2014et-3,6 milliardsd’euros
en 2015, portant la dette cumulée à -24,9 milliards
d’euros en fin d’année.
Afin de couvrir le besoin de trésorerie, le Conseil
d’administration, réuni le 27 juin 2013, a approuvé un
programme d’émissions obligataires de 8 milliards
d’euros, en une ou plusieurs tranches, d’une durée
maximale de 10 ans.
Cinq nouvelles émissions ont été lancées avec
succès de mars à avril 2014 :
• 2,5 milliards d’euros à 10 ans au taux de 2,375%
• 1,5 milliard d’euros à 7 ans au taux de 1,5%
• 0,150 milliard d’euros supplémentaires à 4 ans au
taux de 2,125 %
• 0,100 milliard d’euros supplémentaires à 4 ans au
taux de 2,125 %
• 0,100 milliard d’euros supplémentaires à 3 ans au
taux de 2,125 %
• 0,500 milliard d’euros supplémentaires à 9 ans au
taux de 2,250 %
Ces émissions bénéficient de la garantie de l’État.
Synthétiquement, les prévisions de mai 2014 de dépenses et recettes pour 2014 et 2015 s’établiraient
comme suit :
2014 Prévision 2015 Prévision
Total des recettes 33 803 34 559
Total des dépenses 37 754 38 148
Variation de trésorerie -3 746 -3 589
Situation de l’endettement net bancaire -21 334 -24 923
(en millions d’euros)
rapportdegestion
du directeur général
6. 6
RAPPORTFINANCIER–L’ASSURANCECHÔMAGEen2013
Étatsfinanciers
consolidés
2013 2012
Actif immobilisé 158,7 170,5
Immobilisations incorporelles 0,8 0,5
Immobilisations corporelles 132,6 143,7
Immobilisations financières 25,3 26,3
Actif circulant 8 066,7 7 862,0
Créances 4 680,7 4 590,4
Allocataires 277,9 261,2
Affiiliés 4 402,8 4 329,2
Autres créances 484,9 216,5
Valeurs mobilières de placement 940,4 1 517,1
Disponibiltés 1 955,9 1 531,0
Charges constatées d’avances 4,8 7,0
Charges à répartir 11,1 7,4
Primes de remboursement des obligations 18,4 12,1
TOTAL DE L’ACTIF 8 254,9 8 052,0
Bilan consolidé - Assurance chômage
ACTIF
(en millions d’euros)
7. 7
RAPPORTFINANCIER–L’ASSURANCECHÔMAGEen2013
2013 2012
Situation nette -17 099,9 -13 453,2
Réserves 0,8 0,8
Report à nouveau -13 454,0 -10 610,8
Résultat de l’exercice -3 646,7 -2 843,2
Provisions pour risques et charges 50,1 55,8
Dettes 25 230,8 21 394,0
Emprunt et dettes financières 20 770,0 17 038,6
Emprunts obligataires 13 836,5 9 040,6
Emprunts et financements divers 6 920,0 7 945,0
Concours bancaires courants - 39,6
Autres dettes financières 13,5 13,4
Autres dettes 4 460,8 4 355,4
Affilés 145,1 140,4
Allocataires 2 773,3 2 734,7
Fiscales et sociales 60,5 70,5
Fournisseurs 10,8 4,2
État - -
Autres 1 471,1 1 405,6
Comptes de régulation 73,9 55,4
TOTAL DU PASSIF 8 254,9 8 052,0
PASSIF
(en millions d’euros)
étatsfinanciers
consolidés
8. 8
RAPPORTFINANCIER–L’ASSURANCECHÔMAGEen2013
2013 2012
Gestion technique
Produits 34 107,1 33 212,1
Contributions 33 453,1 32 958,2
Autres produits 161,8 124,0
Reprises sur provisions 198,5 78,4
Transferts de charges 293,7 51,5
Charges 37 508,6 35 790,2
Allocation retour à l'emploi 27 853,6 26 681,7
Autres allocations 2 971,1 2 627,4
Aides au reclassement 892,9 972,8
Validation des points de retraite 1 840,6 1 811,0
Autres charges 3 658,2 3 346,8
Dotations aux provisions 292,2 350,5
Résultat technique -3 401,5 -2 578,1
Gestion administrative
Produits 80,4 84,7
Prestations de services 46,3 49,5
Autres produits 34,1 35,2
Charges 104,0 113,3
Achats 0,8 0,7
Services extérieurs 51,9 54,0
Impôts et taxes 6,0 6,4
Salaires et charges sociales 26,9 27,4
Autres charges - 0,1
Dotations aux amortissements et provisions 18,4 24,7
Résultat de gestion administrative -23,6 -28,6
Gestion financière
Produits financiers 27,4 44,2
Charges financières 254,6 281,3
Résultat financier -227,2 -237,1
Opérations exceptionnelles
de gestion technique - -
de gestion administrative 8,8 5,4
Résultat exceptionnel 8,8 5,4
Impôts sur les sociétés et assimilés -3,2 -4,8
RESULTAT -3 646,7 -2 843,2
Compte de résultat consolidé - Assurance chômage
(en millions d’euros)
étatsfinanciers
consolidés
9. 9
RAPPORTFINANCIER–L’ASSURANCECHÔMAGEen2013
2013 2012
Résultat net consolidé -3 646,7 -2 843,2
Elimination des opérations sans incidence sur la trésorerie
ou non liées à l’activité : 93,9 286,0
amortissements et provisions 102,8 293,6
plus ou moins-values de cessions -8,9 -7,6
Variation du besoin en fonds de roulement -330,6 124,8
Flux nets de trésorerie liés à l’activité -3 883,5 -2 432,4
Acquisition d’immobilisations corporelles et incorporelles -4,0 -8,4
Cession d’immobilisations corporelles et incorporelles 13,8 22,6
Variation des immobilisations financières 1,0 0,9
Variation des fournisseurs d’immobilisations 1,1 -0,1
Flux nets de trésorerie liés aux opérations
d’investissement 11,8 15,0
Emprunts obligataires 4 750,0 3 000,0
Lignes de crédit à court terme - -1,2
Billets de trésorerie -1 025,0 465,0
Autres opérations 34,4 104,8
Flux nets de trésorerie liés
aux opérations de financement 3 759,4 3 568,6
Variation de trésorerie (tous régimes) -112,2 1 151,2
Trésorerie nette à l’ouverture de la période 3 008,5 1 857,3
Trésorerie active : disponibilités 3 048,1 1 858,0
Trésorerie passive : concours bancaires courants -39,6 -0,7
Trésorerie nette à la clôture de la période 2 896,3 3 008,5
Trésorerie active : disponibilités 2 896,3 3 048,1
Trésorerie passive : concours bancaires courants - -39,6
Tableau consolidé des flux de trésorerie - Assurance chômage
(en millions d’euros)
étatsfinanciers
consolidés
10. 10
RAPPORTFINANCIER–L’ASSURANCECHÔMAGEen2013
1.1 Les mesures réglementaires nouvelles décidées en 2013
Laconventiondu6mai2011relativeàl’indemnisation
du chômage et la convention du 19 juillet 2011 relative
au Contrat de sécurisation professionnelle (CSP)
produiront respectivement leurs effets jusqu’au 30
juin et 31 décembre 2014.
L’Accord national interprofessionnel (ANI) pour un
nouveau modèle économique et social au service
de la compétitivité des entreprises et de la
sécurisationdel’emploietdesparcoursprofessionnels
des salariés a été signé par les partenaires sociaux le
11 janvier 2013. Comme prévu par son article 4, les
règles définissant les modalités d’application de la
modulation de la part des contributions d’assurance
chômage à la charge des employeurs ont été fixées
par l’avenant du 29 mai 2013 à la convention du 6 mai
2011. Sont ainsi prévues :
• La majoration de la part des contributions d’assu-
rance chômage à la charge des employeurs dues
au titre de certains contrats à durée déterminée.
Lemontantdescontributionscomptabiliséess’élève
à 29,1 millions d’euros au titre de 2013.
• L’exonération temporaire de la part patronale des
contributions d’assurance chômage pour l’embauche
de salariés de moins de 26 ans en contrat à durée
indéterminée.
Le montant des contributions exonérées s’élève à
16,6 millions d’euros au titre de 2013.
Ces mesures sont entrées en vigueur au 1er
juillet
2013.
L’ANI du 11 janvier 2013 a également prévu des
dispositions relatives au Contrat de sécurisation
professionnelle et à l’activité partielle.
Ainsi,l’avenantn° 2du29mai2013portantmodification
de l’article 4 de la convention du 19 juillet 2011
relative au Contrat de sécurisation professionnelle
(agréé par arrêté du 9 août 2013, J.O. du 7 septembre)
instaure le versement d’une prime de 1 000 euros aux
bénéficiaires du CSP expérimental engagés dans
une formation qualifiante ou certifiante, et dont les
droits à l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE)
sont épuisés avant la fin de la formation.
Aucun versement n’a été constaté au titre de
l’exercice 2013.
Enfin, la loi n° 2013-504 du 14 juin 2013 relative à la
sécurisation de l’emploi, reprenant l’article 19 de
l’ANI, a créé un nouveau régime d’activité partielle
qui se substitue à l’allocation spécifique de chômage
partiel et à l’allocation d’activité partielle de longue
durée (APLD).
Ce nouveau dispositif est entré en vigueur au 1er
juillet
2013.
La convention financière entre l’État et l’Unédic est
en cours de signature.
faitscaractéristiques
del’exercice
01
11. RAPPORTFINANCIER–L’ASSURANCECHÔMAGEen2013
11
1.2 Relations financières entre Pôle emploi et l’Unédic
Les relations financières entre Pôle emploi et l’Unédic
trouvent leur origine dans :
• la convention tripartite 2012-2014 signée entre
l’État, l’Unédic et Pôle emploi qui définit les objectifs
de l’action de Pôle emploi et les ressources mises à
sa disposition ;
• la convention de trésorerie conclue entre l’Unédic
et Pôle emploi qui précise le montant de la
contribution de 10 % sur les encaissements de
contributions due par l’Unédic et les modalités de
paiement, se traduisant par une charge de 3 138
millions d’euros en 2013 ;
• une convention relative aux délégations de service
et à la coopération opérationnelle. Au titre de 2013,
les recettes (contributions) sont de 1 110 millions
d’euros et les dépenses (allocations et aides) de
30 349 millions d’euros.
Par ailleurs, la mise en œuvre de dispositifs
spécifiques est confiée à Pôle emploi par conclusion
de conventions :
• au titre du financement de l’accompagnement des
adhérentsauContratdesécurisationprofessionnelle
qui faisait suite aux dispositifs du CRP et du CTP,
avec une charge comptabilisée de 105,7 millions
d’euros en 2013 ;
• au titre des mesures prévues dans l’Accord national
interprofessionnel pour l’accompagnement des
jeunes, les charges 2013 étant de 12 millions d’euros.
Sur le plan des budgets de fonctionnement des deux
organismes, il convient de rappeler la facturation de
loyers et de charges payées par Pôle emploi pour
l’occupation de sites immobiliers appartenant à
l’Unédic pour un montant de 21,7 millions d’euros.
Enfin, il a été procédé par Pôle emploi à des
opérations exceptionnelles de régularisations
d’allocationsconcernantdesex-salariésd’employeurs
publics en auto-assurance. Ainsi en 2013, il a été
régularisé dans les comptes de l’Unédic la somme
de 2,4 millions d’euros au titre du remboursement
d’allocationsfinancéesàtortparl’Assurancechômage.
A la suite, une opération plus large a été menée
début 2014 afin de détecter d’autres indemnisations
à régulariser. Dans ce cas, il sera demandé aux
employeurs publics de rembourser l’Assurance
chômage sur une durée maximale de 5 ans.
En parallèle, accompagné par l’Unédic, Pôle emploi
étudie la mise en place de mesures évitant de
reproduire ce type d’erreurs.
1.3 Dispositifs communs État - Unédic
Au titre de l’APLD, le montant pris en charge par
l’Unédic s’élève pour 2013 à 47,3 millions d’euros.
Le Contrat de sécurisation professionnelle a donné
lieu en 2013 à une prise en charge par l’État à hauteur
de 39 millions d’euros du financement de l’Allocation
desécurisationprofessionnellepourlesbénéficiaires
justifiantde12à24moisd’anciennetédansl’entreprise
au moment de leur adhésion au dispositif pour la
partie excédant le montant de l’allocation de retour
à l’emploi. Par ailleurs, une expérimentation est mise
en œuvre dans quinze bassins d’emploi, pour
permettre à des demandeurs d’emploi en fin de CDD
de bénéficier de prestations d’accompagnement
prévues dans le cadre du CSP.
Enfin, l’État participe aux charges d’accompagne-
ment pour tous les bénéficiaires du CSP.
Faitscaractéristiques
del’exercice
01
12. 12
RAPPORTFINANCIER–L’ASSURANCECHÔMAGEen2013
Faitscaractéristiques
del’exercice
01
1.4 Revalorisation des allocations d’assurance chômage
Le Conseil d’administration de l’Unédic a décidé,
lors de sa réunion du 27 juin 2013, de revaloriser de
0,6 % à compter du 1er
juillet 2013 :
• le montant de la partie fixe de l’allocation d’Aide
au retour à l’emploi (ARE) ;
• le montant de l’allocation minimale (ARE) ;
• le seuil minimum de l’allocation d’aide au retour à
l’emploi pour les allocataires effectuant une
formation.
1.5 Financement de l’assurance chômage
1.5.1 Opérations de financement 2013
A la clôture de l’exercice 2013, la situation nette des
encours de financement est de 17 675 millions d’euros,
soit :
• emprunts obligataires : 13 650 millions d’euros,
• billets de trésorerie : 6 920 millions d’euros,
• placements : -940 millions d’euros,
• disponibilités bancaires : -1 955 millions d’euros.
Nota : la dette nette globale incluant les sommes
dues à Pôle emploi au titre de la contribution de 10%
et non encore versées (340 millions d’euros) s’établit
ainsi à 18 015 millions d’euros.
1.5.1.1 Emprunts obligataires et bancaires
En 2009, l’Unédic a ouvert un programme EMTN
(Euro Medium Term Notes) de 12 milliards d’Euros au
sein duquel sont lancées ses émissions d’obligations.
Le plafond de ce programme a été porté à 20 milliards
d’Euros suite à la décision du Conseil d’administra-
tion du 27 juin 2013.
En 2013, l’Unédic a levé un total de 5 milliards d’euros
sur le marché obligataire : 1,500 milliard d’euros à
échéance 2023 (10 ans), 1,500 milliard d’euros à
2020 (7 ans), 1,500 milliard d’euros à 2016 (3 ans),
auxquels s’ajoutent 0,100 milliard d’euros à maturité
2017 (4 ans), 0,100 milliard d’euros à 2018 (5 ans),
ainsi que 0,300 milliard d’euros à 2019 (6 ans).
Le programme EMTN a bénéficié en 2013 de la note
attribuée à l’Unédic par les agences de notation Fitch
(AA+), Moody’s (Aa1) et SP (AA). Cette dernière a
fait l’objet d’une dégradation en novembre 2013.
Le Conseil d’administration du 27 juin 2013 a décidé
l’émission en une ou plusieurs tranches d’obligations
nouvelles pour un montant maximum de 8 milliards
d’euros.
Compte tenu des contraintes imposées par l’article
213-15 du Code Monétaire et Financier régissant les
émissions d’obligations par les associations sur les
marchés financiers, l’Unédic a sollicité la garantie de
l’État. Cette garantie a été autorisée par la Loi de
Finance rectificative du 29 décembre 2013 et
octroyée par Arrêté du ministre de l’Économie et
des Finances le 29 janvier 2014 pour un total de
7 milliards d’euros en principal, plus intérêts et frais.
1.5.1.2 Billets de trésorerie
Le recours à ce moyen de financement pour les asso-
ciations a été autorisé, sous certaines conditions,
dans l’article 37 de la loi n°2003-706 du 1er
août
2003. Le montant initial de 1 200 millions d’euros en
2004 a été progressivement élevé pour aboutir à un
plafond de 12 000 millions d’euros autorisé par le
Conseil d’administration en juin 2012. L’encours total
du programme au 31 décembre 2013 est de 6 920 mil-
lions d’euros. Ces billets de trésorerie font l’objet de
tirages en fonction des besoins.
Ce programme de billets de trésorerie a obtenu la
note court terme « A1+ » par l’agence de notation
Standard Poor’s et « P1 » par Moody’s dès son
démarrage en janvier 2004. Depuis juillet 2009, il
bénéficie en outre de la note F1+ de la part de
l’Agence Fitch Rating.
Initialement, à la demande des agences de notation,
des lignes de crédit syndiquées et confirmées avaient
été mises en place pour assurer la couverture de ce
programme et ainsi pallier les éventuels dysfonction-
nements du marché monétaire européen.
Depuis juillet 2012, ces lignes de crédit ont été
remplacéesparuneréservedeliquiditéd’unminimum
de 2 milliards d’euros et dont le niveau varie en
fonction de l’utilisation du programme de billets de
trésorerie.
13. 13
RAPPORTFINANCIER–L’ASSURANCECHÔMAGEen2013
Faitscaractéristiques
del’exercice
01
1.5.1.3 Financements bancaires classiques
Les besoins de financement à très court terme sont
couverts sous la forme de découverts bancaires
négociés de gré à gré avec les partenaires bancaires
de l’Unédic (1,4 milliard d’euros négociés).
Aucune de ces lignes de découverts n’est utilisée à
la clôture de l’exercice 2013.
1.5.1.4 Placements
Compte tenu d’un encours de billets de trésorerie de
6,920 milliards d’euros au 31 décembre 2013, la
réserve de liquidité mentionnée supra est d’un montant
de 2,896 milliards d’euros.
1.5.2 Financement de la période 2014-2015
La stratégie en trois axes définie et approuvée par le
Conseil d’administration dès 2009 reste d’actualité :
• Le travail mené avec les agences de notation a permis
à l’Unédic de continuer à bénéficier d’un rating
équivalent à celui attribué à l’État français, lui per-
mettant de lever les ressources nécessaires aux
meilleures conditions.
• Le programme EMTN, dont le plafond est porté à
20 milliards d’euros, permet à l’Unédic de conserver
la réactivité nécessaire à ses émissions obligataires
futures. Dans le cadre de la réalisation de son
programme d’émissions 2014 (7 milliards d’euros),
l’Unédic a créé deux nouvelles souches obligataires :
2,5 milliards d’euros à 10 ans (2024) et 1,5 milliard
d’euros à 7 ans (2021). Différents amendements sur
des souches déjà existantes ont permis de porter
le total des émissions à 4,350 milliards d’euros
à fin avril.
• Le programme de billets de trésorerie, dont le
plafond a été augmenté à 12 milliards d’euros en
2012, continue de permettre à l’Unédic de lever aux
meilleures conditions le complément de ressources
à court terme dont elle a besoin.
Les instruments de financement ainsi mis en place
permettront à l’Unédic d‘assurer la couverture du
déficit 2014 prévu pour 3,7 milliards d’euros dans la
situation financière de l’Assurance chômage publiée
en mai 2014.
Les prévisions financières pour les années 2014 et
2015ontétéfaitesenmai2014surlabasedelanouvelle
convention d’assurance chômage de 2014. Elles
s’appuient sur les prévisions de croissance du
Consensus des économistes : +0,8% sur 2014 et
+1,3% sur 2015. Les pertes d’emploi affilié seraient de
-27 400 en 2014. En 2015, l’emploi affilié progresserait
de +66 000 postes.
Par conséquent, le résultat de l’Assurance chômage
resterait négatif sur 2014 et 2015, avec une consom-
mation de trésorerie de l’ordre de 3,7 milliards d’euros
sur 2014 puis 3,6 milliards d’euros sur 2015. L’endet-
tement net atteindrait ainsi environ 24,9 milliards
d’euros en fin d’année 2015 pour lequel les modalités
(support, rémunération et maturité) de financement
seront à préciser compte tenu de la situation des
Marchés financiers.
14. 2.1 Principes généraux
Les comptes annuels consolidés de l’Assurance
chômage pour l’exercice clos le 31 décembre 2013
établis en euros, comprenant le bilan, le compte de
résultat et l’annexe ont été établis conformément au
plan comptable des organismes de l’Assurance
chômage approuvé par le Conseil National de la
Comptabilité en date du 9 janvier 1995 (avis de
conformité n° 79).
Ilstiennentcomptedesspécificitésliéesaucaractère
déclaratifdel’Assurancechômageetdesconséquences
qui en découlent, tant en ce qui concerne les
déclarations des affiliés que les versements aux
allocataires.
Les organisations signataires de la convention du
6 mai 2011, relative à l’Assurance chômage vu l’article
L.351-3-1 du code du travail relatif au mode de
financement des allocations versées au titre de ce
régime, attestent que l’Assurance chômage est un
régime spécifique par répartition.
Les comptes annuels de l’Unédic ont été établis sur
la base de l’information financière produite par les
opérateurs suivants : l’Acoss, la CCMSA, la CCVRP,
Pôle emploi, la CCSS (Monaco), la CPS (Saint-Pierre
et Miquelon), et résumée dans des documents de
synthèse traduisant les opérations réalisées pour le
compte de l’Assurance chômage.
2.2 Prestations chômage
2.2.1. Charges
Les dispositions réglementaires prévoient que les
demandeurs d’emploi s’inscrivent puis justifient
mensuellement leur situation auprès de Pôle emploi
pour éviter la remise en cause de leurs droits. Ces
formalités permettent la prise en charge mensuelle
des allocations dans les charges de gestion
technique. En complément des allocations du mois
de décembre payées en janvier de l’année suivante,
des régularisations de paiement pouvant intervenir
les mois suivants font l’objet d’une estimation pour
prise en compte des charges correspondantes dans
l’exercice de rattachement.
Pour les personnes dispensées de pointage, la
comptabilisation est, par dérogation, également
effectuée sur une base mensuelle.
RAPPORTFINANCIER–L’ASSURANCECHÔMAGEen2013
14
Principes,règleset
méthodescomptables
02
15. 15
RAPPORTFINANCIER–L’ASSURANCECHÔMAGEen2013
15
2.2.2. Dettes allocataires
Figure au poste « Dettes allocataires » le montant
des allocations considérées comme dues au titre de
l’exercice en cours, suivant les principes rappelés
ci-dessus, et qui sont déterminées en retenant les
allocations versées au mois de janvier de l’année
suivante et l’estimation des régularisations de
paiement intervenant les mois suivants.
2.2.3. Créances sur les allocataires
Les comptes des allocataires qui sont débiteurs
(indus et acomptes) font l’objet d’une provision
constituée en fonction de l’ancienneté des créances.
La méthode de détermination des provisions pour
dépréciation des indus des allocataires est basée sur
loistatistiquepermettantdemesurerleurprobabilité
de récupération.
Les indus pour fraudes ont fait l’objet d’une provision
de 100% de leur montant.
2.3 Contributions des affiliés
2.3.1. Produits
Les produits de la gestion technique correspondent
aux contributions générales et particulières que les
employeurs sont tenus de verser au titre de l’année
en fonction des déclarations périodiques obligatoires
qu’ils réalisent auprès des Urssaf, CGSS, CMSA et
directionsrégionalesdePôleemploi.Lesbordereaux
reçus au mois de janvier sont réputés concerner
l’année antérieure. Pour ceux reçus en février, la
référence sur le bordereau de l’année antérieure
permet l’enregistrement des montants déclarés en
produits à recevoir.
Lorsque les bordereaux ne sont pas reçus dans les
délais impartis, une estimation des contributions
dues est effectuée par affilié.
2.3.2. Créances sur les affiliés
Les contributions restant à recevoir au titre de
l’année sont déterminées en fonction des produits
constatés entre le 1er
janvier et le 28 février de
l’exercice suivant et afférent à l’exercice clos.
Une provision est constatée en fin d’année sur les
créances des affiliés qui apparaissent comme
douteuses. Elle est déterminée en fonction de
l’ancienneté des créances et des prévisions de
capacité de paiement des entreprises selon leurs
caractéristiques.
2.3.3. Affiliés créditeurs
Des fonds versés par les affiliés et encaissés par les
différents opérateurs recouvrant pour le compte de
l’Unédic et qui n’ont pas pu être affectés à une
créance identifiée figurent au passif du bilan.
2.4 Autres éléments
2.4.1. Actif immobilisé
Les immobilisations incorporelles et corporelles
sontcomptabiliséesselonlesdispositionsdurèglement
CRC n°2002-10 relatif à l’amortissement et à la
dépréciation des actifs et du règlement CRC
n°2004-06 relatif à la définition, la comptabilisation
et l’évaluation des actifs.
Logiciels 5 ans
Bâtiments et constructions 10 à 40 ans
Agencements et installations 10 à 20 ans
Installations et matériels informatiques 3 à 6 ans
Mobilier de bureau 10 ans
Matériel de bureau 5 ans
Autres 4 à 10 ans
L’amortissement est pratiqué selon
la méthode linéaire sur les durées suivantes
Principes,règleset
méthodes comptables
02
16. 16
RAPPORTFINANCIER–L’ASSURANCECHÔMAGEen2013
Principes,règleset
méthodescomptables
02
2.5 Principes de consolidation des comptes de l’Assurance chômage
L’Unédicprocèdeàune«consolidation»del’ensemble
des comptes des institutions de l’Assurance
chômage.Surunplanstrictementjuridique,l’ensemble
«consolidé» correspond à une «combinaison» des
comptes selon le règlement n°99-02 du Conseil
National de la Comptabilité.
Il n’existe pas de lien de filiation entre les entités
comprises dans le périmètre de consolidation.
Le périmètre de consolidation est présenté dans le
chapitre de l’annexe concernant les informations
complémentaires.
La principale opération de retraitement porte sur
l’élimination des soldes des opérations afférentes au
tiers géré (AGS) figurant dans les comptes annuels
de l’Unédic, afin de ne présenter au bilan consolidé
que les opérations de l’Assurance chômage.
2.4.2. Engagements sociaux
Compte tenu des dispositions de la convention
collective nationale du personnel de l’Assurance
chômage, l’Unédic est tenue de verser des indem-
nités de départ à la retraite calculées en mois de
salaire par nombre d’années d’ancienneté.
Par ailleurs, des gratifications sont à verser au titre
des médailles du travail.
La détermination des engagements est réalisée à
partir des éléments suivants :
• nouvelles dispositions de la CCN : avenant du
10 février 2011,
• exploitation des données individuelles : âge, sexe,
salaire, ancienneté,
• détermination des hypothèses actuarielles
internes : taux de rotation du personnel (0 à
3% selon l’âge du salarié), âge et modalités de
départ à la retraite (60 à 65 ans selon année de
naissance avec départ à l’initiative du salarié), taux
d’augmentation des salaires de 3% inflation incluse,
• utilisationd’untauxd’actualisationdel’engagement
correspondant au taux de référence Bloomberg soit
3.25 % pour l’exercice 2013.
A partir de ces données, le montant des engagements
est calculé individuellement pour chaque agent
présent, étant entendu que pour les médailles du
travail, l’engagement doit être calculé pour les
gratifications qui risquent d’être versées pour toute
la période de travail, soit au maximum 4 échelons de
médailles.
Les montants ainsi obtenus sont comptabilisés en
provisions pour risques et charges et la variation de
ces provisions est enregistrée dans le résultat de la
période y compris les incidences des changements
d’hypothèses.
S’y ajoute à compter de l’année 2010 le montant des
engagements dus au titre du régime de retraite à
prestations définies pour les cadres dirigeants de
l’Assurance chômage présents au 1er janvier 2001,
justifiant de 8 années dans cette fonction et ayant
achevé leur carrière dans une institution de
l’Assurance chômage.
2.4.3. Résultat exceptionnel
Le résultat exceptionnel comporte :
• les opérations de gestion technique ne provenant
pas de l’activité ordinaire et relatives aux domaines
allocataires ou recouvrement,
• les éléments afférents à la gestion administrative
c’est-à-dire les éléments prévus par le plan comp-
table général et notamment les plus ou moins-values
de cessions d’immobilisations corporelles et
incorporelles.
Lesplusoumoins-valuesdecessionsd’immobilisations
financières sont, par dérogation, constatées dans les
opérations financières.
17. 17
RAPPORTFINANCIER–L’ASSURANCECHÔMAGEen2013
Analysedubilan
03
3.1 Analyse de l’actif du bilan
3.1.1 Actif immobilisé
3.1.1.1. Immobilisations corporelles et incorporelles
Onze sites immobiliers ont été cédés au cours de l’exercice.
Les mouvements enregistrés sur les immobilisations et les amortissements au cours de l’exercice 2013 sont
présentés ci-après :
(1) (2) (3) (4)
(5)=(1)+(2)
-(3)+(4)
Valeur brute
à l’ouverture
de l’exercice
Acquisitions
et créations
Cessions
ou mises
hors service
Transferts
Valeur brute
à la clôture
de l’exercice
Total des immobilisations
incorporelles (A) 0,9 0,4 – – 1,3
Total des immobilisations
corporelles (B) 451,4 3,7 17,8 – 437,3
Immobiliers : terrains,
constructions et agencements 448,0 3,2 17,6 0,1 433,7
Autres immobilisations
corporelles 3,3 0,3 0,2 – 3,4
Immobilisations corporelles
en cours 0,1 0,2 – -0,1 0,2
TOTAL (A+B) 452,3 4,1 17,8 – 438,6
variation des immobilisations brutes en 2013
(en millions d’euros)
18. 18
RAPPORTFINANCIER–L’ASSURANCECHÔMAGEen2013
Une provision pour dépréciation des immeubles et aménagements s’élevant à 3,9 millions d’euros est
constatée dans le cadre du projet de cession de certains sites pour lesquels une proposition d’achat tenant
lieu d’estimation du prix de vente est inférieure à la valeur nette comptable.
3.1.1.2. Immobilisations financières
Ceposte,d’unmontantde25,3millionsd’euros,comprendessentiellementlesprêtspourleurmontantd’origine
dans le cadre de l’aide à la construction pour 25 millions d’euros, les dépôts et cautionnements versés à hauteur
de 0,3 million d’euros.
3.1.2. Actif circulant
3.1.2.1. Créances
a) Allocataires débiteurs
La valeur brute de ce poste est en augmentation de 6,77 % par rapport à l’exercice précédent : 577 millions
d’euroscontre540,4millionsd’euros.Ilestcomposépour96 %desindusdesallocatairesvis-à-visdel’Assurance
chômage soit 554,1 millions d’euros.
2013 2012
Variation
2013/2012
Indus-avances-acomptes à l’ouverture de l’exercice (A) 540,4 467,0 15,7%
Détection indus au cours de l’exercice (B) 930,2 933,7 (0,4)%
Remboursement et récupérations d’indus (C) 820,5 811,0 1,2%
ANV et pertes sur indus (D) 73,5 49,4 48,8%
Avances et acomptes versés (E) 9,5 10,0 (5,0)%
Avances et acomptes récupérés (F) 9,1 9,9 (8,1)%
Allocataires débiteurs à la clôture de l’exercice
(incluant les avances-acomptes) (G) = (A)+(B)- (C)-(D)+(E)-(F) 577 540,4 6,77%
Provision constituée sur créances contentieuses (H) (299,2) (279,2) 7,2%
Taux de provisionnement (H) / (G) 51,9% 51,7% 0,2 pts
Valeur nette comptable (I) = (G)–(H) 277,8 261,2 6,4%
(en millions d’euros)
Analysedu bilan
03
(en millions d’euros)
(1) (2) (3) (4)
(5)=(1)+(2)
-(3)+(4)
Amortissements
à l’ouverture
de l’exercice
Augmentations
Dotations
Diminutions
cessions et mises
hors service
Transferts
Valeur brute
à la clôture
de l’exercice
Total des immobilisations
incorporelles (A) 0,4 0,2 - - 0,6
Total des immobilisations
corporelles (B) 307,9 14,8 21,0 - 301,7
Immobiliers : constructions
et agencements 305,5 14,5 20,8 - 299,2
Autres immobilisations
corporelles 2,4 0,3 0,2 - 2,5
TOTAL (A+B) 308,3 15,0 21,0 - 302,3
variation des amortissements et provisions en 2013
Le risque de non récupération des indus est couvert par la constitution d’une provision égale à 51,9% de la
créance à comparer à un taux de 51,7% pour l’exercice 2012.
mouvements afférents aux indus de l’Assurance chômage
19. 19
RAPPORTFINANCIER–L’ASSURANCECHÔMAGEen2013
Analysedu bilan
03
Les créances certaines à recevoir correspondent à des contributions dues au titre de l’année 2013 qui ont fait
l’objet d’un règlement en début d’exercice suivant.
Le stock de créances contentieuses subit une augmentation de 7,4 %, cette évolution résulte non seulement
de la dégradation de la situation économique, mais également des effets du transfert du recouvrement à
l’Acoss qui voit son stock de créances contentieuses progresser de 277 millions d’euros. Pour sa part, les
créances contentieuses gérées par Pôle emploi diminuent de 155 millions d’euros.
Une provision est constituée afin de couvrir le risque de non recouvrement des créances contentieuses, qui
représente 79,5% des contributions contentieuses à recevoir soit une augmentation de 5,8% par rapport à
l’exercice 2012. La provision est calculée par chacun des opérateurs en charge du recouvrement des
contributions d’assurance chômage, en fonction de l’examen des résultats de récupération des créances
contentieuses au cours des années antérieures.
3.1.2.2. État
Ce poste, d’un montant de 89,5 millions d’euros, représente un montant dû par l’État au titre de dispositifs
antérieurs à l’année 2009 gérés pour le compte de l’Etat et non transférés à Pôle emploi.
3.1.2.3. Autres créances
Ce poste, d’un montant de 395,3 millions d’euros, comprend principalement :
• les dispositifs participatifs EJEN/ASP à recevoir pour 1,2 million d’euros,
• un produit à recevoir de l’État à titre de solde du dispositif CA – CAE pour 16,2 millions d’euros,
• un produit à recevoir au titre du remboursement par les états membres à la France des allocations versées
aux travailleurs frontaliers français de 181 millions d’euros,
• un produit à recevoir de Pôle emploi concernant une régularisation des retraites complémentaires de 2010
à 2013 de 6 millions d’euros,
• une créance sur les établissements en convention de gestion à hauteur de 22,7 millions d’euros,
• une créance sur cessions d’immobilisations pour 1,3 million d’euros,
• une créance sur Monaco de 7,6 millions d’euros relative aux opérations courantes du domaine Recouvrement
des contributions,
• une créance sur l’Acoss de 84,4 millions d’euros correspondant au solde des contributions versées par les
employeurs au cours du mois de décembre à reverser à l’Unédic,
2013 2012
Variation
2013/2012
Créances certaines à recevoir (A) 4 039,8 4 011,2 0,7%
Créances contentieuses à recevoir (B) 1 774,3 1 651,3 7,4%
Valeur brute (C)= (A) + (B) 5 814,1 5 662,5 2,7%
Provision constituée sur créances contentieuses (D) (1 411,2) (1 333,3) 5,8%
Taux de provisionnement (D)/ (B) 79,5% 80,7% -1,2 pt
Valeur nette comptable (E)=(C) – (D) 4 402,9 4 329,2 1,7%
(en millions d’euros)
b) Affiliés
Le stock des contributions brutes restant à recouvrer, soit 5 814,1 millions d’euros est en augmentation de
2,7% par rapport à l’exercice précédent. Il se décompose en :
• contributions principales : 5 138,5 millions d’euros soit 88,4 % du total,
• contributions particulières : 513,2 millions d’euros soit 8,8 % du total,
• contributions accessoires : 162,4 millions d’euros soit 2,8 % du total.
20. 20
RAPPORTFINANCIER–L’ASSURANCECHÔMAGEen2013
• une créance sur Saint-Pierre et Miquelon de 0,8 million d’euros relative aux opérations courantes du
domaine Recouvrement des contributions,
• une créance sur la CCMSA de 4,7 millions d’euros relative aux opérations courantes du domaine Recouvrement
des contributions,
• une créance sur l’État concernant l’exonération des armateurs de 0,7 million d’euros relative aux opérations
courantes du domaine Recouvrement des contributions,
• une créance sur l’État concernant l’exonération des apprentis de 23,9 millions d’euros relative aux opérations
courantes du domaine Recouvrement des contributions,
• une créance sur l’AGS de 44,3 millions d’euros au titre des frais de gestion refacturés à l’AGS.
3.1.2.4. Valeurs mobilières de placement
Ce poste, d’un montant de 940 millions d’euros, correspond à des sicav monétaires dédiées à la couverture
d’émissions de billets de trésorerie en cas de défaillance de marché.
Analysedu bilan
03
Stock VMP au 01/01/2013 Acquisitions en 2013 Cessions en 2013 Stock VMP au 31/12/2013
1 515 29 711 30 286 940
(en millions d’euros)
3.1.2.5. Disponibilités bancaires
Ceposte,d’unmontantde1 956millionsd’euros,correspondprincipalementàdesdépôtssurlivretsrémunérés.
3.1.3. Charges à répartir
Ce poste, d’un montant de 11,2 millions d’euros, concerne les frais d’émission des emprunts obligataires qui
sont répartis de façon linéaire sur la durée des emprunts.
(en millions d’euros)
3.1.4. Primes de remboursement
Les emprunts obligataires émis par l’Unédic comportent une prime d’émission, correspondant à la différence
entre la valeur nominale des obligations et la valeur d’émission. Ces primes sont amorties sur la durée de
l’emprunt.
Date
Commissions
et frais étalés
Amortissement
antérieur
Amortissement
2013
Amortissement
cumulé
au 31/12/2013
Solde
amortissement
commission
sur emprunt
31/12/2013
2011 1,9 1,1 0,6 1,7 0,2
2012 8,0 1,3 1,9 3,2 4,8
2013 7,0 - 0,8 0,8 6,2
Total Charges
à repartir 16,9 2,4 3,3 5,7 11,2
Date
Emission
Montant prime
émission
Amortissement
antérieur
Amortissement
2013
Amortissement
cumulé
au 31/12/2013
Solde Prime
Emission
31/12/2013
2011 4,2 2,5 1,4 3,9 0,3
2012 11,9 1,6 2,3 3,9 8,0
2013 11,6 - 1,5 1,5 10,1
Total Prime
Emission 27,7 4,1 5,2 9,3 18,4
(en millions d’euros)
Récapitulatif des charges à répartir suite à emprunts obligataires
21. 21
RAPPORTFINANCIER–L’ASSURANCECHÔMAGEen2013
Analysedu bilan
03
3.2 Analyse du passif du bilan
3.2.1. Situation nette
La situation nette, à la clôture de l’exercice 2013, est négative à hauteur de 17 099,9 millions d’euros et évolue
de la manière suivante :
• situation nette au 31 décembre 2012 : -13 453,2 millions d’euros
• résultat déficitaire de l’exercice 2013 : - 3 646,7 millions d’euros
• situation nette au 31 décembre 2013 : -17 099,9 millions d’euros
3.2.2. Provisions pour risques et charges
Ce poste, d’un montant total de 50,1 millions d’euros, comprend principalement les provisions suivantes :
• la participation de l’Unédic au financement de l’AS-FNE pour 3,2 millions d’euros,
• les contributions Assurance chômage payées à tort par certains employeurs publics et à reverser pour
22 millions d’euros,
• la provision pour risques contentieux sur les domaines allocataires et recouvrement signalés par les directions
régionales Pôle emploi pour 6,5 millions d’euros,
• les provisions pour engagements sociaux :
• provision pour IDR (Indemnités de départ à la retraite) pour un montant de 12,8 millions d’euros,
• provision pour médailles du travail pour 1,6 million d’euros.
Solde
d’ouverture
Dotation
Reprise
provision
utilisée
Reprise
provision
Non utilisée
Variation
2013/2012
ARPE 0,1 – 0,1 – –
AS-FNE 8,3 3,2 8,3 – 3,2
IDR 15,0 0,1 2,4 – 12,7
Médaille du travail 1,6 – – – 1,6
Remboursement employeurs publics 21,1 0,9 – – 22,0
Autres 9,7 0,9 – – 10,6
Total 55,8 5 10,8 – 50,1
Financements
Solde
d'ouverture
Dont intérêts
courus
Complément
financement
Rembourse-
ment
financement
Solde
de clôture
Dont intérêts
courus
Emprunts obligataires 9 040 140 5 000 250 13 837 187
Emprunts Ets crédit /
Financement
7 945 – 24 458 25 483 6 920 –
dont Billets de trésorerie 7 945 – 24 458 25 483 6 920 –
dont Autres emprunts – – – – – –
Concours bancaires
courants
40 – – 40 – –
TOTAL 17 025 140 29 458 25 773 20 757 187
(en millions d’euros)
(en millions d’euros)
3.2.3. Emprunts et dettes financières
variation des provisions pour risques et charges au cours de l’exercice 2013
évolution du financement au cours de l’année 2013
22. RAPPORTFINANCIER–L’ASSURANCECHÔMAGEen2013
22
Analysedu bilan
03
Emission Montant en € Date d'émission Maturité Taux coupon
2.1 1 500 000 000 31/03/2011 31/03/2014 2,375%
2.2 150 000 000 23/12/2011
2.3 350 000 000 29/02/2012
2.4 150 000 000 25/04/2012
4.1 2 500 000 000 27/02/2012 27/02/2015 1,750%
4.2 200 000 000 10/04/2012
5.1 1 000 000 000 29/02/2012 25/04/2019 3,000%
5.2 300 000 000 25/04/2012
5.3 300 000 000 17/09/2013
6.1 1 000 000 000 26/04/2012 26/04/2017 2,125%
6.2 300 000 000 10/12/2012
6.3 100 000 000 16/09/2013
7.1 1 000 000 000 01/06/2012 01/06/2018 2,125%
7.2 100 000 000 16/10/2012
7.3 100 000 000 26/10/2012
7.4 100 000 000 21/08/2013
8 1 500 000 000 05/04/2013 05/04/2023 2,250%
9 1 500 000 000 30/04/2013 29/04/2016 0,375%
10 1 500 000 000 29/05/2013 29/05/2020 1,250%
3.2.3.1. Emprunts obligataires
La dette obligataire s’élève à 13 650 millions d’euros à la clôture de l’exercice 2013.
DETTE OBLIGATAIRE
S’y ajoute un montant de 186,5 millions d’euros correspondant aux coupons courus en fin d’exercice.
3.2.3.2. Emprunts auprès d’établissements de crédit et financements divers
Le montant total de ce poste s’élève à 6 920 millions d’euros, correspondant aux billets de trésorerie émis
par l’Unédic
3.2.4. Autres dettes
3.2.4.1. Dettes affiliés
Ce poste, à hauteur de 145,1 millions d’euros, correspond aux sommes reçues des employeurs et qui n’ont
pas pu être affectées à des créances à la clôture de l’exercice.
(en millions d’euros) (en millions d’euros)
Stock au
01/01/2013
Emissions
en 2013
Remb.
en 2013
Stock
au 31/12/2013
7 945 24 458 25 483 6 920
Au cours
du 1er
tri. 2014
Au cours
du 2e
tri. 2014
Au cours du
2e
sem. 2014
Total
4 995 1 030 895 6 920
Les opérations portant sur les billets
de trésorerie ont été les suivantes en 2013 :
Les échéances de ces billets de trésorerie
sont les suivantes :
23. 23
RAPPORTFINANCIER–L’ASSURANCECHÔMAGEen2013
Analysedu bilan
03
3.2.4.2. Dettes allocataires et comptes rattachés
Ceposted’unmontanttotalde2773,3millionsd’euros
correspond pour l’essentiel, aux allocations à payer :
• du mois de décembre 2013 payées en janvier 2014
soit 2 743,8 millions d’euros et 47 millions d’euros
pour les aides au reclassement à payer aux
allocataires,
• au titre de l’année 2013 payée en février et mars
2014 pour un montant de 89,8 millions d’euros
• sous déduction du précompte retraite pour un
montant de 113,9 millions d’euros.
3.2.4.3. Dettes fiscales et sociales
Ce poste d’un total de 60,5 millions d’euros comprend :
• les congés, primes de vacances et 13ème mois
provisionnés à hauteur de 2,8 millions d’euros,
• les précomptes allocataires restant à payer, soit
47,7 millions d’euros correspondant aux prestations
versées en décembre 2013,
• les autres dettes fiscales et sociales pour 10 millions
d’euros.
3.2.4.4. Dettes fournisseurs
Le montant de 10,8 millions d’euros, représentant les
factures restant à régler au 31 décembre 2013, se
divise en deux rubriques :
• fournisseursdebiensetservices :9,5millionsd’euros,
• fournisseurs d’immobilisations : 1,3 million d’euros.
3.2.4.5. Autres dettes
Les principaux postes de cette rubrique, dont le
montant total s’élève à 1 471,2 millions d’euros,
concernent :
• lachargeàpayerau31décembre2013auxdifférentes
caisses de retraite, pour la validation des points de
retraite complémentaire des allocataires :
• 619,2 millions d’euros dus à l’ARRCO se décompo-
sant en :
• 569 millions d’euros correspondant aux contributions
restant à verser au titre de l’année 2013,
• -34,2 millions d’euros au titre de la situation
semi-définitive 2013,
• 19,8 millions d’euros dus par l’ARRCO au titre
de la régularisation 2012,
• 64,6 millions d’euros au titre du dispositif
de l’AFSP.
• 481,9 millions d’euros dus à l’AGIRC se décom-
posant principalement en :
• 301,2 millions d’euros correspondant à
l’engagement de l’Unédic envers l’AGIRC, tel que
prévu dans l’accord du 19 décembre 1996 qui
avait permis de valoriser le montant des
cotisations de retraite complémentaire pour les
périodes de chômage antérieures à cette date
et de fixer un échéancier de règlement pendant
20 ans à raison de 1/20ème chaque année, le
montant de la dette étant réévalué chaque
année par application de l’indice des prix,
• 276,4 millions d’euros correspondant aux contri-
butions restant à verser au titre de l’année 2013,
• -61,1 millions d’euros au titre de la situation
semi-définitive 2013,
• -39,8 millions d’euros dus par l’AGIRC au titre de
la régularisation 2012,
• 5,2 millions d’euros au titre du dispositif de l’AFSP.
• 47,1 millions d’euros dus aux autres organismes
de retraite complémentaires, dont l’IRCANTEC.
• les comptes de liaison avec Pôle emploi pour
un total de 303,4 millions d’euros incluant celui
relatif au financement de Pôle emploi par la contri-
bution de 10% pour un montant de 339,9 millions
d’euros.
3.2.5. Comptes de régularisation
Les produits constatés d’avance, soit 73,9 millions
d’euros, concernent :
• les versements effectués par des entreprises et
des établissements publics qui ne sont pas affiliés
à l’Assurance chômage, mais qui ont signé une
conventiondegestionavecl’Unédic.Lesversements
sont effectués pour des allocataires inscrits au
chômage et dont les droits ouverts peuvent s’étaler
surplusieursexercicesselonleurâge.Cecireprésente
un montant de 22,2 millions d’euros,
• les primes d’émission sur emprunt obligataires
représentant 51,70 millions d’euros. Ces primes
sont amorties sur la durée de l’emprunt.
Date
Montant
d’emprunt
Montant prime
d’émission
Amort.
antérieur
Amort.
2013
Amort.
cumulé au 31/12/2013
Solde amort. Prime
d’émission 31/12/2013
2011 150 1,7 0,8 0,8 1,6 0,1
2012 1 500 42,5 5,7 12,2 17,9 24,6
2013 500 28,7 – 1,7 1,7 27,0
TOTAL 2 150 72,9 6,5 14,7 21,2 51,7
(en millions d’euros)
24. 24
RAPPORTFINANCIER–L’ASSURANCECHÔMAGEen2013
4.1 Gestion technique
4.1.1. Produits
4.1.1.1. Contributions
Le produit des contributions au titre de l’exercice 2013 est en augmentation de 1,5 % par rapport à 2012.
Après correction d’éléments nouveaux (majorations
CDD, exonération des CDI de moins de 26 ans,
première comptabilisation d’un produit à recevoir
pour les contributions ACOSS, TTS et TESE) et de
mouvements de contributions au titre d’exercices
antérieurs à 2013, l’augmentation de produits de
contributions principales hors dispositif des
apprentis s’établit en 2013 à + 1,13%.
Ceci s’explique notamment par la progression de la
masse salariale de 1,2 % et de compléments au titre
d’exercices antérieurs. L’évolution de la masse
salariale est à rapprocher de la progression du
Salaire Moyen Par Tête (SMPT) de 1,8% et de la
diminution de l’effectif salarié (-0,6%).
Les contributions particulières ont connu une
augmentationde22,2 %,enrelationaveclaprogression
du nombre d’adhérents au dispositif CSP.
4.1.1.2. Autres produits
Ce poste d’un montant de 161,8 millions d’euros
comprend principalement les produits au titre des
conventions de gestion, soit 56,7 millions d’euros,
ainsi que les majorations de retard et pénalités pour
93,2 millions d’euros.
4.1.1.3. Reprise nette de provisions
Le montant total des diminutions ou reprises de
provisions est de 198,5 millions d’euros, et est relatif :
• à la participation de l’Unédic au financement
courant de l’AS-FNE à hauteur de 8,3 millions
d’euros,
• à la dépréciation des créances relatives aux
conventions de gestion pour 0,7 million d’euros,
• aux créances douteuses sur affiliés pour 152,5
millions d’euros,
2013 2012 2013 / 2012
Contributions principales 32 689,7 32 333,4 1,1 %
Contributions particulières 763,4 624,8 22,2%
TOTAL 33 453,1 32 958,2 1,5 %
Analyseducompte
derésultat
04
produit des contributions au titre de l’exercice 2013
25. 25
RAPPORTFINANCIER–L’ASSURANCECHÔMAGEen2013
Les charges par allocation résultent de la prise en compte :
• des paiements aux allocataires réalisés au cours de l’exercice,
• de la diminution de charges liées à la détection de trop-perçus,
• de la reprise de provision constatée en 2013 pour allocations à payer de l’exercice antérieur,
• du complément de charges représentées par la provision constatée pour les allocations payées début
2014 pour des périodes de l’année 2013 ou antérieures.
2013 2012 2013/2012
ARE 27 853,6 26 681,7 4,39%
Autres allocations 2 971,1 2 627,4 13,08%
ARE Formation 1 055,3 1 057,3 -0,19%
ASR ASP 1903,8 1554,8 22,45%
Autres 12,0 15,3 -21,57%
TOTAL 30 824,7 29 309,1 5,17%
Allocations
payées en 2013
(+)
Détections
trop-perçus 2013
(-)
Allocations 2013
payées en 2014
(+)
Reprise allocations
2012 payées
en 2013 (-)
Charges
de l'exercice
(=)
ARE 28 652,8 879,4 2 527,8 2 502.3 27 798,9
ARE CSP/CTP/EJEN 54,9 0,3 0,1 - 54,7
Total ARE 28 707,7 879,7 2 527,9 2 502,3 27 853,6
ARE Formation 1 075,2 19,4 130,8 131,3 1 055,3
ASR / ASP 1 909,3 24,8 178,1 158,8 1 903,8
Divers autres 14,2 1,8 0,6 1,0 12,0
Autres allocations 2 988,7 46,0 309,5 291,1 2 971,1
TOTAL 31 706,4 925,7 2 837,4 2 793,4 30 824,7
(en millions d’euros)
Analysedu compte
derésultat
04
• à la dépréciation des indus détectés pour 37 millions
d’euros.
4.1.1.4. Transfert de charges
Ce poste d’un montant de 293,7 millions d’euros
comprend principalement :
• les remboursements de prestations par les affiliés
à hauteur de 20,6 millions d’euros,
• le remboursement intégral des allocations versées
aux EJEN (Emplois jeunes de l’éducation nationale)
pour un montant de 0,5 million d’euros,
• leremboursementdeprestationsentrelespaysdela
communauté européenne pour 234 millions d’euros,
• La prise en charge partielle des allocations CSP
(Contrat de sécurisation professionnelle) par l’État
pour 38,6 millions d’euros.
4.1.2. Charges
Le total des charges de gestion technique augmente de 4,80 % en 2013 du fait d’une dégradation continue de
la situation économique au cours de l’exercice.
Les charges d’allocations et le coût de validation des points retraite des allocataires sont les plus touchés
par cette dégradation. En revanche, le montant des aides a connu une diminution de 8,2 % avec une baisse
importante des versements au titre de l’Aide à la reprise ou à la création d’entreprise (ARCE).
4.1.2.1. Allocations
La charge globale d’allocation progresse de 5,17% en 2013, avec le détail suivant :
L’Allocation de sécurisation professionnelle a pris le relais de l’Allocation spécifique de reclassement et de
l’Allocation de transition professionnelle pour les adhérents à ce dispositif d’accompagnement à compter
du 1er
septembre 2011.
26. 26
RAPPORTFINANCIER–L’ASSURANCECHÔMAGEen2013
2013 2012 2013/2012
ADR - Aide différentielle au reclassement 54,7 50,5 8,32%
ARCE - Aide à la reprise ou à la création d'entreprise 735,6 841,5 -12,58%
IDR - Indemnité différentielle reclassement :
ASP et CRP 29,2 20,5 42,44%
Autres aides 74,4 60,3 21,72%
Total aides au reclassement 892,9 972,8 -8,21%
(en millions d’euros)
Analysedu compte
derésultat
04
L’ARCE (Aide à la reprise ou à la création d’entre-
prise) représente l’aide principale à hauteur de
735,6 millions d’euros soit 82,4% du total des aides.
Son montant diminue de 12,58% en 2013.
4.1.2.3. Validation des points de retraite
Ce poste correspond au coût de la validation des
points de retraite complémentaire des allocataires
pour un montant de 1 840,6 millions d’euros en 2013
par rapport à 1 811 millions d’euros en 2012. Cette
augmentation s’explique par la hausse des dépenses
allocataires et des régularisations de charges
enregistrées en 2013.
La décomposition par régime de retraite est la suivante :
4.1.2.4. Autres charges de gestion technique
Ce poste d’un montant de 3 658,2 millions d’euros
augmente de 9,31% par rapport à 2012.
Les principales dépenses sont constituées par :
• les admissions en non-valeur et remises de dettes
des affiliés pour 275,9 millions d’euros,
• les admissions en non-valeur et remises de dettes
allocataires pour 73,8 millions d’euros,
• la prise en charge par l’Unédic de la contribution
aux conventions FNE pour 5,1 millions d’euros,
• La contribution de 10% due par l’Unédic à Pôle
emploi pour 3 137,8 millions d’euros,
• la participation de l’Unédic aux frais d’accompagne-
ment CSP (Convention de sécurisation professionnelle)
pour 105,7 millions d’euros,
• la participation de l’Unédic au financement de
l’Activité partielle de longue durée (APLD) pour un
montant de 47,3 millions d’euros.
(en millions d’euros)
ARRCO 2 359,6
AGIRC 644,9
Autres caisses (IRCANTEC - CRPNPAC) 112,4
Total caisses de retraite 3 116,9
Participation des allocataires -1 276,3
Validation des points de retraite 1 840,6
Les évolutions principales en matière de paiement d’allocation sont les suivantes :
• les paiements au titre de l’ARE ont représenté un
montant de 28,653 milliards d’euros en 2013 contre
27,320milliardsd’eurosen2012,soituneprogression
de 4,88 % qui s’explique par une augmentation de
1,70 % du montant moyen de l’allocation journalière
et d’une augmentation de 3,13 % du nombre de jours
indemnisés,
• les paiements au titre de l’ARE Formation (hors
cotisations sociales de 75 millions d’euros) ont
représenté un montant de 1 milliard d’euros en 2013
contre1,005milliardd’eurosen2012,soitunediminution
de 0,44 % qui s’explique par une diminution de
2,87 %dumontantmoyendel’allocationjournalière
et d’une augmentation de 2,50 % du nombre de
jours indemnisés,
• les paiements au titre de l’ASR et de l’ASP ont
représenté un montant de 1,923 milliard d’euros
en 2013 contre 1,532 milliard d’euros en 2012, soit
une augmentation de 25,56 % qui s’explique par
une augmentation de 0,74 % du montant moyen de
l’allocation journalière et d’une augmentation de
24,63 % du nombre de jours indemnisés.
4.1.2.2. Aides au reclassement
Les aides au reclassement s’élèvent à 892,9 millions d’euros en 2013 à comparer à 972,8 millions d’euros en
2012 et se décomposent de la façon suivante :
Les aides au reclassement
27. 27
RAPPORTFINANCIER–L’ASSURANCECHÔMAGEen2013
4.1.2.5. Dotations aux provisions
Le total des dotations est égal à 292,2 millions d’eu-
ros et se décompose comme suit :
• dépréciation des créances sur affiliés pour 230,4
millions d’euros,
• dépréciationdesindusallocatairespour56,9millions
d’euros,
• dépréciation pour risques et charges à hauteur de
4,9 millions d’euros qui concerne notamment la
provision pour le financement de l’ASFNE pour
3,2 millions d’euros, la provision pour litiges Acoss
de 2,4 millions d’euros, la provision pour risques et
charges Pôle emploi de -1,7 million d’euros et la
provision pour risque de remboursement potentiel
des contributions de 0,9 million d’euros.
4.2.1.2. Autres produits
Cette rubrique, d’un montant total de 19,5 millions
d’euros, représente principalement le loyer versé par
Pôle emploi dans le cadre de la mise à disposition du
patrimoine immobilier de l’Assurance chômage.
4.2.2. Charges
Le montant des charges s’élève à 104 millions d’euros
en2013etdiminuede8,21 %parrapportàl’année2012.
L’amortissement du parc immobilier (268 sites au
31 décembre 2013), son entretien et sa gestion
constituent une charge importante de gestion
administrative.
4.2.2.1. Achats
Ce poste représente 0,8 % des charges de gestion
administrative soit un montant de 0,8 million d’euros
contre 0,7 million d’euros en 2012.
4.2.2.2. Services extérieurs
Ce poste représente 49,8 % des charges de gestion
administrative.
4.2 Gestion administrative
4.2.1. Produits
4.2.1.1. Prestations de services
Ce poste à hauteur de 46,2 millions d’euros se compose essentiellement des produits reçus des tiers dans
le cadre de conventions de gestion :
2013 2012
AGS 43,6 45,3
Pôle emploi 2,5 4,1
Autres conventions avec des tiers – –
Autres prestations de services 0,1 0,1
TOTAL 46,2 49,5
2013 2012
Travaux et services rendus par des tiers 8.7 9,3
Autres services extérieurs
(dont dépenses de financement des organisations syndicales et patronales : 4,0 M€ en 2013) 11,9 8,8
Locations immobilières 2,3 2,2
Transport et déplacements 1,2 1,3
Frais postaux et de télécommunications 0,4 0,5
Honoraires et frais d’actes 20,3 19,5
Frais bancaires et postaux 7,2 12,4
TOTAL 51,8 54,0
(en millions d’euros)
(en millions d’euros)
Analysedu compte
derésultat
04
28. 28
RAPPORTFINANCIER–L’ASSURANCECHÔMAGEen2013
Le poste Autres services extérieurs comprend
notamment les dépenses relatives au financement
des organisations patronales et syndicales dans le
cadre de la gestion de l’Assurance chômage, soit
4,0 millions d’euros en 2013.
4.2.2.3. Impôts et taxes
Ce poste représente 5,8 % des charges de gestion
administrative et se décompose comme suit :
4.2.2.4. Salaires et charges sociales
Ce poste représente 25,9 % des charges de gestion
administrative. Il se décompose en :
4.2.2.5. Dotations aux amortissements et provisions
Ce poste représente 17,7 % des charges de gestion
administrative soit un montant de 18,4 millions d’euros
par rapport à 24,7 millions d’euros en 2012, la diminu-
tion étant due aux cessions de sites immobiliers.
4.3 Gestion financière
Le résultat financier est déficitaire :
• -237 millions d’euros en 2012,
• -227 millions d’euros en 2013.
Les charges 2013 s’élèvent à 254,6 millions d’euros et correspondent essentiellement :
• aux charges sur financements structurés pour 249,5 millions d’euros, soit :
• 239,8 millions d’euros pour les emprunts obligataires et le crédit relais,
• 9,7 millions d’euros d’intérêts sur le programme de billets de trésorerie,
• l’amortissement des primes de remboursement des emprunts obligataires pour 5,2 millions d’euros.
Le taux de financement moyen pour l’année 2013 s’est élevé à 1,23%.
4.4 Résultat exceptionnel
Lerésultatdesopérationsexceptionnellesestbénéficiaire(+8,8millionsd’euros)etestcomposédesopérations
suivantes :
• plus-values de 8,9 millions d’euros sur des cessions d’immobilisations,
• charges correspondant à des mises au rebut d’immobilisations et charges diverses pour un montant de
0,1 million d’euros.
4.5 Impôts sur les sociétés
L’Unédic est redevable de l’impôt sur les sociétés au titre du résultat sur les revenus fonciers et revenus
mobiliers. L’impôt dû, au taux de 24%, s’élève à 3,2 millions d’euros pour l’année 2013.
4.6 Résultat de l’exercice
Ce poste représente le résultat net de l’exercice 2013 pour l’Assurance chômage.
Le résultat est déficitaire à hauteur de 3 646,7 millions d’euros.
(en millions d’euros)
(en millions d’euros)
2013 2012
Taxes sur les salaires 2,0 2,0
Autres taxes et versements 4,0 4,4
TOTAL 6,0 6,4
2013 2012
Salaires 18,0 18,5
Charges sociales 8,9 8,9
TOTAL 26,9 27,4
Analysedu compte
derésultat
04
29. 29
RAPPORTFINANCIER–L’ASSURANCECHÔMAGEen2013
Informations
complémentaires
05
5.1 Estimationdesprestationsquiseraientàverserauxallocataires
indemnisésàlaclôturedel’exerciceàpartirdeshypothèsesretenues
Le mode de gestion par répartition implique que
certaines provisions techniques qui pourraient être
constituées dans le cadre d’une activité d’assurance
ou de prévoyance, ne le sont pas dans le cadre
spécifique de l’Assurance chômage. Toutefois, elles
constituent des prévisions de charges potentielles
calculéesàlaclôturedel’exercicequeseul,l’équilibre
financier de l’Assurance chômage ou une
modification de la réglementation, pourrait remettre
en cause à l’avenir.
Dans l’objectif d’assurer une meilleure information
des tiers, nous vous présentons ci-après, les
estimationsquinousparaissentlesplussignificatives
ainsi que leurs modalités de calcul.
Des informations plus complètes sur les prévisions
de dépenses et recettes figurent dans le rapport de
gestion dans la partie Perspectives 2014,
conformément aux travaux régulièrement menés
par l’Assurance chômage sur l’équilibre allocations-
contributions et la couverture de ses besoins de
financement.
5.1.1. Estimation des prestations restant
à verser par l’Assurance chômage
aux allocataires indemnisés à la clôture
de l’exercice.
La masse des prestations à verser sur la durée
moyenne de chômage restant à courir à compter du
31 décembre 2013, aux allocataires inscrits à cette
date, a été évaluée par la Direction des Etudes et
Analyses de l’Unédic, à 22 763 Millions d’euros. Ce
montant ne prend pas en compte les allocations à
verserauxbénéficiairesd’unmaintiend’indemnisation
jusqu’à leur retraite. Les modalités et hypothèses de
calcul de cette estimation sont les suivantes :
• détermination des allocations versées en 2013
aux allocataires en cours au 31 décembre 2012
(2 455 673 allocataires), soit 16 185 millions d’euros,
• calcul des prestations restant à payer à cette
population au-delà du 31 décembre 2013, soit un
montantde6432millionsd’euros.Cettepopulation
représente 26,70% des allocataires en cours au
31 décembre 2012,
30. 30
RAPPORTFINANCIER–L’ASSURANCECHÔMAGEen2013
5.2 Droitindividuelàlaformation
L’accord sur la formation professionnelle, signé le 6 octobre 2005, met en œuvre, en les adaptant au
contexte de l’Assurance chômage, les dispositions de la loi n° 2004-391 du 4 mai 2004 et de l’Accord
national interprofessionnel du 5 décembre 2003.
Les dispositions de l’accord prévoient qu’à partir du 1er janvier 2004, les salariés de l’Assurance chômage
acquièrent des Droits individuels à la formation (DIF), plafonnés à 21 heures par an et par salarié. Ce droit,
cumulable sur 6 ans, s’élève donc à 126 heures maximum par agent au 31 décembre 2013.
Lors de l’arrêté des comptes, le calcul des droits acquis est réalisé en exploitant les données individuelles
des salariés de l’Assurance chômage. Au 31 décembre 2013, le cumul des droits acquis s’établit à près
de 34 113 heures.
5.3 Effectifsdel’AssuranceChômage
L’effectif de l’Unédic au 31 décembre 2013 est de 343 agents à l’Unédic, dont 236 affectés à la Délégation
Unédic/AGS.
5.4 Périmètredeconsolidation
Le périmètre de consolidation comporte :
• l’Unédic,
• Une Assédic non fusionnée, la Guyane.
• pour cette population 2012, le montant total des
prestations restant à verser par l’Assurance chômage
est de 22 617 millions d’euros,
• ce montant est actualisé, compte tenu d’une
augmentation des bénéficiaires d’allocations de
0,64% au 31 décembre 2013 par rapport au
31 décembre 2012, l’estimation des prestations
restant à verser aux allocataires indemnisés à la
clôture de l’exercice 2013 s’établit à 22 763 millions
d’euros.
5.1.2. Estimation des prestations restant
à verser par l’Assurance chômage
aux allocataires bénéficiant d’un maintien
d’indemnisation.
Ces prestations concernent les allocataires
demandeurs d’emploi qui peuvent, sous certaines
conditions, percevoir leurs indemnités jusqu’à l’âge
de la retraite.
La masse des prestations restant à verser à ces
allocataires inscrits à la clôture de l’exercice a été
évaluée par la Direction des Etudes et Analyses de
l’Unédic à 0,487 milliard d’euros. Le calcul s’effectue
en reconduisant le taux d’indemnisation servi au
31 décembre 2013 jusqu’à la veille de la date de
départ à la retraite, l’âge maximal étant de 65 ans.
informations
complémentaires
04
31. Exercice clos le 31 décembre 2013
Rapport
desCommissairesauxComptes
surlescomptesconsolidés
32. 32
RAPPORTFINANCIER–L’ASSURANCECHÔMAGEen2013
En exécution de la mission qui nous a été confiée
par votre Conseil d’administration, nous vous
présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le
31 décembre 2013, sur :
• le contrôle des comptes combinés dits consolidés
de l’Assurance chômage gérée par l’Unédic,
tels qu’ils sont joints au présent rapport ;
• la justification de nos appréciations ;
• la vérification spécifique prévue par la loi.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par
le Directeur général de l’Unédic. Il nous appartient,
sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion
sur ces comptes.
Nous avons effectué notre audit selon les normes
d’exercice professionnel applicables en France ;
ces normes requièrent la mise en œuvre de
diligences permettant d’obtenir l’assurance
raisonnable que les comptes consolidés ne
comportent pas d’anomalies significatives.
Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au
moyen d’autres méthodes de sélection, les
éléments justifiant des montants et informations
figurant dans les comptes consolidés. Il consiste
également à apprécier les principes comptables
suivis, les estimations significatives retenues et la
présentation d’ensemble des comptes.
Nous estimons que les éléments que nous avons
collectés sont suffisants et appropriés pour fonder
notre opinion.
Nous certifions que les comptes consolidés
de l’exercice sont, au regard des règles et principes
comptables français, réguliers et sincères et donnent
une image fidèle du patrimoine, de la situation
financière, ainsi que du résultat de l’ensemble
constitué par les institutions de l’Assurance chômage
et les autres entités comprises dans la combinaison
des comptes (« la consolidation »).
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus,
nous attirons votre attention sur le point suivant
exposé dans la note 1.5.2 « Financement de la période
2014-2015 » de l’annexe relatif aux dispositions prises
afind’assurerlefinancementdel’Assurancechômage
compte tenu du contexte économique et son impact
sur les prévisions d’équilibre technique.
En application des dispositions de l’article
L. 823-9 du Code de commerce relatives à la
justification de nos appréciations, nous vous
informons que les appréciations auxquelles
nous avons procédé ont porté sur le caractère
approprié des principes comptables appliqués
et le cas échéant sur le caractère raisonnable
des estimations significatives retenues et sur
la présentation d’ensemble des comptes, à ce titre :
• La note de l’annexe exposant les principes, règles
et méthodes comptables précise que l’Assurance
chômage est un régime spécifique par répartition,
et que les comptes ont été établis conformément
au plan comptable des organismes d’assurance
chômage approuvé par le Conseil National de la
Comptabilité. Pour l’établissement des comptes
consolidés, il est ainsitenucomptedesspécificités
liées au caractère déclaratif de l’Assurance
chômage et des conséquences qui en découlent,
tant en ce qui concerne les déclarations des
affiliés que les versements aux allocataires.
• Par ailleurs, les comptes de l’exercice ont été
arrêtés dans la perspective de poursuite des
activités de l’Assurance chômage, compte tenu
de l’hypothèse structurante exposée dans la note
1.5.2 de l’annexe « Financement de la période
2014-2015 » qui décrit la capacité de l’Unédic à
disposer des financements nécessaires.
Dans le cadre de notre appréciation des règles
et principes comptables suivis, nous avons vérifié
le caractère approprié des méthodes comptables
précisées ci-dessus et des informations fournies
dans les notes de l’annexe.
Aux membres du Conseil d’administration,
I. Opinionsurlescomptesconsolidés
II. Justificationdesappréciations
33. 33
RAPPORTFINANCIER–L’ASSURANCECHÔMAGEen2013
• La note 2.1 de l’annexe précise que les comptes
de l’Assurance chômage ont été établis sur
la base de l’information financière produite par
des tiers, principalement par Pôle emploi et
l’Acoss, pour ce qui concerne les opérations
réalisées par ces entités pour le compte
de l’Assurance chômage.
• Nous avons pris connaissance du « Rapport
d’audit des Commissaires aux comptes sur
les états comptables de Pôle emploi liés à
la gestion pour le compte de l’Unédic des
contributions particulières de certains affiliés
et des versements aux allocataires », établi en
date du 5 mai 2014, et qui fait état d’une opinion
favorable.
• Nous avons pris connaissance des « Positions
de la Cour sur les comptes 2013 de l’activité
de recouvrement et de l’Acoss » adoptées par
la 6e
Chambre de la Cour des comptes le 23 juin
2014, et qui fait état d’une assurance raisonnable
sur les flux concernant spécifiquement l’Assurance
chômage tant en termes de produits que d’en-
caissements.
• Nous nous sommes assurés de la correcte
transcription de ces états comptables dans
les comptes de l’Assurance chômage.
• Nous avons eu connaissance des travaux
réalisés par les Commissaires aux Comptes
de Pôle emploi et par la Cour des comptes et
nous les avons complétés par des demandes
spécifiques portant à la fois sur le contrôle
interne et le contrôle des comptes. Nos travaux
ont consisté à examiner la pertinence et le
caractère suffisant des informations obtenues.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans
le cadre de notre démarche d’audit des comptes
consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc
contribué à la formation de notre opinion exprimée
dans la première partie de ce rapport.
Nous avons également procédé, conformément aux
normes d’exercice professionnel applicables en
France, à la vérification spécifique prévue par la loi
des informations relatives à l’Assurance chômage
données dans le rapport de gestion.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur
sincérité et leur concordance avec les comptes
consolidés.
III. Vérificationspécifique
Deloitte Associés FCN
Paris Neuilly-sur-Seine, le 23 juin 2014
Les Commissaires aux Comptes
Serge FLOCH Stéphane LOUBIERESVincent BLESTELAnne BLANCHE