« Quand l’esprit se souvient, le peuple se maintient. » Face au Grand Effacement, qui accompagne le Grand Remplacement, Thibaud Cassel s’est fait passeur, au sens de transmetteur, de quelques grands textes qui fixent les lignes directrices de la civilisation européenne.
Article paru dans le n°2828 de Minute (28 juin 2017) sur le livre "Le chant des alouettes".
L’édition 2015!
La date a été fixée au samedi 30 mai 2015 et se déroulera dans le quartier du canal Saint-Martin à Paris.
Pendant toute une soirée, venez déambuler dans le quartier du Canal Saint-Martin à la découverte d’auteurs en provenance de 18 pays et de leurs écrits (en français ou traduction française).
Chaque auteur invité, accompagné d’un(e) comédien(ne) et/ou du traducteur/de la traductrice, investit un lieu du quartier du Canal Saint-Martin de 17h à 23h pour une série de 6 lectures / rencontres de 40 minutes qui démarre à chaque heure : 17h, 18h, 19h, 20h, 21h et 22h.
Les lectures se déroulent simultanément toute la soirée dans les 18 lieux du quartier du Canal Saint Martin.
À vous de suivre votre propre parcours!
Chaque heure se déroulera de la manière suivante dans chaque lieu :
15-20mn de lecture
15-20mn de rencontre et discussion avec l’auteur et/ou le traducteur, le comédien et le public
ensuite, vous êtes invités à vous déplacer dans un autre lieu pour une autre lecture.
L’entrée est libre et dans la limite des places disponibles.
Il est important de bien respecter les horaires pour le bon déroulement de la manifestation.
Attention les lectures débutent à 19h dans les lieux suivants :
La plume vagabonde | Antoine & Lili | Dante et Maria
Les lectures débutent à 18h dans le lieu suivant : Les Douches la Galerie
Dossier pédagogique autour de "Peau d'âne" de Jean-Michel Rabeux d'après Charles Perrault - dans une collection coordonnée par le CRDP de l'Académie de Paris
Les jeux sont faits et les lits sont défaits. Rien ne va plus dans cet entre-deux. D'un côté la poésie. De l'autre la turpitude sociale, culturelle et S*******. La censure des mots sensibles est naturelle dans notre société de liberté. La version ici est non censurée et étendue par rapport à la version sur les sites vendeurs. Ici on peut appeler un appendce pénien par son simple nom de pénis et arrêter de parler du pen-club de l'amour ou du penne de la serrure virginale ou du Le Pen de la virilité frivole et lubrique, azvec ou sans jeu de mot sur les articles bégayants en genre comme le Le pen ou la Le Pen. C'est plus simple en anglais, The Pen and that's all.
En juillet 2014, la maison culturelle flamando-néerlandaise deBuren organisait pour la troisième année consécutive une résidence de jeunes auteurs à Paris. J’ai eu la chance d’y participer, en compagnie d’une journaliste bruxelloise et de jeunes artistes du nord de la Belgique et des Pays-Bas. Nous étions 21 au total. Le directeur Dorian van der Brempt et ses deux collaboratrices nous ont fort bien installés dans la fondation Biermans-Lapôtre, un énorme bâtiment érigé à l’entrée de la Cité internationale universitaire. Ils nous ont notamment proposé des conférences et des débats. Mais nous étions surtout libres de faire ce qui nous plaisait. Lors d’une de mes flâneries quotidiennes, j’ai retrouvé ma grand-tante pour déjeuner. Thérèse, dite Tes. C’est elle qui m’a inspiré cette nouvelle. Et il va de soi que je la lui dédie :
Chemin faisant - Contes et pistes pédagogiquesmo_ment
Pour les jeunes, un dossier pédagogique, entièrement didactisé, avec de très beaux contes sur plusieurs sujets : les émotions, les sentiments, les attitudes, les conflits sociaux, la nature, la découverte de soi-même et des autres, les questions éthiques, les choix...
L’édition 2015!
La date a été fixée au samedi 30 mai 2015 et se déroulera dans le quartier du canal Saint-Martin à Paris.
Pendant toute une soirée, venez déambuler dans le quartier du Canal Saint-Martin à la découverte d’auteurs en provenance de 18 pays et de leurs écrits (en français ou traduction française).
Chaque auteur invité, accompagné d’un(e) comédien(ne) et/ou du traducteur/de la traductrice, investit un lieu du quartier du Canal Saint-Martin de 17h à 23h pour une série de 6 lectures / rencontres de 40 minutes qui démarre à chaque heure : 17h, 18h, 19h, 20h, 21h et 22h.
Les lectures se déroulent simultanément toute la soirée dans les 18 lieux du quartier du Canal Saint Martin.
À vous de suivre votre propre parcours!
Chaque heure se déroulera de la manière suivante dans chaque lieu :
15-20mn de lecture
15-20mn de rencontre et discussion avec l’auteur et/ou le traducteur, le comédien et le public
ensuite, vous êtes invités à vous déplacer dans un autre lieu pour une autre lecture.
L’entrée est libre et dans la limite des places disponibles.
Il est important de bien respecter les horaires pour le bon déroulement de la manifestation.
Attention les lectures débutent à 19h dans les lieux suivants :
La plume vagabonde | Antoine & Lili | Dante et Maria
Les lectures débutent à 18h dans le lieu suivant : Les Douches la Galerie
Dossier pédagogique autour de "Peau d'âne" de Jean-Michel Rabeux d'après Charles Perrault - dans une collection coordonnée par le CRDP de l'Académie de Paris
Les jeux sont faits et les lits sont défaits. Rien ne va plus dans cet entre-deux. D'un côté la poésie. De l'autre la turpitude sociale, culturelle et S*******. La censure des mots sensibles est naturelle dans notre société de liberté. La version ici est non censurée et étendue par rapport à la version sur les sites vendeurs. Ici on peut appeler un appendce pénien par son simple nom de pénis et arrêter de parler du pen-club de l'amour ou du penne de la serrure virginale ou du Le Pen de la virilité frivole et lubrique, azvec ou sans jeu de mot sur les articles bégayants en genre comme le Le pen ou la Le Pen. C'est plus simple en anglais, The Pen and that's all.
En juillet 2014, la maison culturelle flamando-néerlandaise deBuren organisait pour la troisième année consécutive une résidence de jeunes auteurs à Paris. J’ai eu la chance d’y participer, en compagnie d’une journaliste bruxelloise et de jeunes artistes du nord de la Belgique et des Pays-Bas. Nous étions 21 au total. Le directeur Dorian van der Brempt et ses deux collaboratrices nous ont fort bien installés dans la fondation Biermans-Lapôtre, un énorme bâtiment érigé à l’entrée de la Cité internationale universitaire. Ils nous ont notamment proposé des conférences et des débats. Mais nous étions surtout libres de faire ce qui nous plaisait. Lors d’une de mes flâneries quotidiennes, j’ai retrouvé ma grand-tante pour déjeuner. Thérèse, dite Tes. C’est elle qui m’a inspiré cette nouvelle. Et il va de soi que je la lui dédie :
Chemin faisant - Contes et pistes pédagogiquesmo_ment
Pour les jeunes, un dossier pédagogique, entièrement didactisé, avec de très beaux contes sur plusieurs sujets : les émotions, les sentiments, les attitudes, les conflits sociaux, la nature, la découverte de soi-même et des autres, les questions éthiques, les choix...
Himaya, jeune médecin parisienne d’origine sahraouie, connaît un destin exceptionnel, à travers une existence dont les périples la conduisent d’un camp gitan à la bourgeoisie européenne puis à l’ashram, en Inde, dans lequel elle connaîtra son éveil.
Vénérée comme un marabout dans son pays d’origine, dans lequel elle aura longtemps exercé comme guérisseuse, c’est en se prosternant devant sa tombe que son fils rebelle, Mahimo, l’auteur de l’ouvrage, trouve enfin sa mission de vie.
Traversant de nombreuses sociétés plus ou moins pluriculturelles, le récit poétique que nous livre l’ex-adolescent révolté fonctionne comme une parabole à caractère universel, à travers laquelle se croisent sans cesse tradition et modernité, tout en laissant librement se côtoyer autant de différentes médecines, comme plusieurs visions du monde, au travers d’us et coutumes parfois radicalement opposés.
Colette Mourey, née à Kenitra en 1954, anciennement professeure à l’Université de Franche-Comté, en France, y aura enseigné la didactique et l’esthétique de la musique auprès de futurs professeurs ; compositrice plusieurs fois primée par la Ibla Foundation, « Music and Earth » et reconnue par une inscription « Done in Musica - Unesco 2017 » pour son œuvre « Abacus », auteure du « World Concerto » et d’un ensemble d’un millier d’œuvres et d’arrangements divers, dont pour l’audio-visuel (« Sad O’Clock Soul Dance ») (Editions Marc Reift, Bergmann, Soldano, Delatour France, Louis David), agissant pour l’association « Passeurs d’Art » qui crée des orchestres d’enfants en France auprès des populations défavorisées, sur le modèle de « El Sistema » sud-américain, elle est parallèlement écrivain : d’une part, chercheuse indépendante en musicologie, elle est l’inventrice d’un nouveau système musical transculturel, l’ « hypertonalité », et l’auteure de : « L’Intelligence musicale », « Essai sur le son mental », « Synergies : De l’espace musical à l’espace urbain » ; d’autre part, dans une seconde thématique, elle traite de destinées féminines variées et pluriculturelles, s’attachant à magnifier l’image de la femme dans tous ses rôles, du plus familial, quotidien et domestique, aux missions professionnelles, politiques, spirituelles et philosophiques que celle-ci peut pleinement remplir.
Geneviève, c'est notre Véritable Eglise Perdue... Elle est la représentation, la personification de l'Elise Primitive, de l'Eglise Apostolique, de l'Eglise de la dévotion envers Denys l'Aréopagite et nos Véritables Traditions ... Geneviève est la représentation, la personnification de nos Véritables Traditions, lesquelles sont Aréopagitiques... ... Personnification de cette Véritable Tradition, Elle transpose Celle-Ci pour les siècles subséquents à l'époque Apostolique (1-325), afin de La perpétuer si possible jusqu'aujourd'hui ... .. Survient alors la Crise totale des XVIIe et XVIIIe siècles (rejet de Denys l'Aréopagite, apostasie de l'Eglise sur sa Véritable Doctrine et ses Véritables Traditions... Fin XIXe, l'Eglise persévère en son apostasie).. .. [livre reconstitué à partir de photocopies effectuées en bibliothèque]
Le chant ininterrompu des Européens (Minute n°2828)
1. 28 juin 2017
> Culture14
Le chant ininterrompu
des Européens
C
e fut un de ces moments
émouvants que l’on ne vit
que rarement, quand, au
dernier colloque de l’Ins-
titut Iliade, Thibaud Cas-
selmontasurscèneetdéclamaLaMort
duloup.Enquelsautreslieux,enquelles
autrescirconstancesdéclame-t-onenco-
re sans que l’auditoire ne fuie ou ne
prenne une mine gênée ? Il le fit avec
tant de retenue et de force maîtrisée, il
le fit en s’en montrant tant imprégné
au plus profond de lui-même que le
poème d’Alfred de Vigny, que l’on
croyait connaître, soudain s’anima, au
pointquel’onvoyaitleloup,etlalouve,
etsesfils,aupointquel’onauraitvoulu
lesauver,l’animaldéjàmort,etdétour-
ner le feu vaniteux qui l’avait abattu,
avantdecomprendrequelui,aumoins,
était mort dignement. « Puis après,
comme moi, souffre et meurs sans parler. »
L’anthologiepoétiqueconstituéepar
ThibaudCasselestcoéditéeparl’Insti-
tut Iliade et par les – excellentes, faut-
il le souligner – éditions Pierre-Guil-
laume de Roux, et c’est bien, selon
l’intitulé complet d’Iliade, de « longue
mémoireeuropéenne»qu’ils’agitici,mê-
mesi,parsoucid’unitédestyle,nefigu-
rent dans ce recueil que des textes, en
vers ou en prose, d’« Européens d’ex-
pressionfrançaise»ainsiqueDominique
Venner, dont la figure tutélaire plane
sur tout l’ouvrage, aimait à se définir.
La préface est de Christopher Gé-
rard et dit en peu de mots aux jeunes
Européens que, face à la décadence, il
leurfautseréapproprierleur«héritage
ancestral »pour engager cette« triple
reconquista,spirituelle,politiqueetintel-
lectuelle », mais elle aurait pu être
constituéed’unsimpleextraitdeVen-
nerdansLeCœurrebelle:«Lepasséagit
en nous à notre insu. Sous les apparences
mouvantes, vivent les permanences. […]
Cequiétaitneserajamaisplus,certes.Les
forces anciennes ne reviendront pas, mais
cequiestdetoujoursresurgira.Touthomme
porteenluiunetraditionquilefaitcequ’il
est. Il lui appartient de la découvrir. »
AlalecturedeceLagardeetMichard
de la civilisation européenne, on se dit
d’abord que l’on est parti de très haut,
que l’on s’y trouvait encore il n’y a pas
si longtemps, et que la chute a été bru-
tale. La soixantaine de textes publiés
ici, de Virgile à Chateaubriand – sub-
lime Chateaubriand ! –, de Leconte de
Lisle à Baudelaire, de Corneille à
Edmond Rostand, sont devenus com-
me autant de parchemins indéchif-
frables pour une majorité de jeunes
gens – et même pour leurs parents,
voireleursgrands-parents,cesgénéra-
tions sacrifiées sur l’autel du nivelle-
ment par le bas.
Puis on se reprend et l’on reprend
espoir,carrienqueparsonexistence,et
par le fait qu’il ait trouvé un éditeur, et
déjà un grand nombre de lecteurs, qui
ont certainement dû se plonger dans
des livres voire chercher sur Internet
qui étaient ces Ormus, ces Ariman, à
quoi pouvait bien faire allusion ces
CethegusetCatilinadontparleAndré
Chénier, Le Chant des alouettes, qui tire
sontitredunom,celtique,d’unelégion
romaine constituée de Gaulois, existe.
Ilexisteettelestbienl’essentieldans
un monde où la transmission orale
n’est pas plus assurée – et sans doute
moinsencore–quelatransmissionécri-
te, où le dolmen n’est plus qu’un gros
caillou,lesclochesunenuisancesonore,
Dieu ou les dieux – et toute interroga-
tion sur le sacré – une entorse à la laï-
cité,etlamémoireletrucquel’onperd
lorsque l’on devient vieux. Il faudrait
d’ailleurs un Jean-François Gautier,
omniscient docteur en philosophie et
intervenantàl’InstitutIliade,pourrédi-
ger un ouvrage sur la maladie d’Alz-
heimer comme effroyable symbole de
notre époque amnésique.
En 180 pages, Le Chant des alouettes
fournit l’essentiel de ce qu’il faut lire,
et relire, et relire encore pour s’impré-
gner de toutes les strates de cette
Europe qui, préexistant« à la forme his-
toriquequeledestinluiadonnée»et«exis-
tant en puissance dans chacun de ses
peuples autochtones », « s’est cristallisée
danslaGrèce,puiss’estinstituéeenRome,
etenfins’estétendueàl’échelleducontinent
avec le catholicisme ». La tonalité domi-
nante est certes païenne, mais l’auteur
– ou plutôt, le passeur – sait que le réel
nes’occultepas,etquel’Eglisecatholi-
que,etmêmelasécularisationquiluia
succédé,sontconstitutifsdenotreiden-
tité.
«N’est-ilpasvraiMarie,quec’estchan-
ter pour vous / Que voir en chaque chose
unechosejolie/Quechanterpourl’enfant
qui bientôt nous viendra / C’est chanter
pour l’Enfant qui repose en vos bras »,
chantaitJacquesBrelensaPrièrepaïen-
ne (qui ne figure pas dans ce recueil).
Le Chant des alouettes est le dense
poèmeidentitairedecette«chaîneinin-
terrompue d’hommes et de femmes » que
sont les Européens, ce peuple qui, du-
rant sa longue histoire, ayant vu sou-
vent détruit l’ouvrage de sa vie, s’est
toujoursmisàrebâtirsansdireunseul
mot(Kipling),cepeuplequesymbolise
l’enfant grec, l’enfant blond aux yeux
bleus après que les Turcs ont passé à
Chio, ne laissant que ruine et deuil, et
qui n’a qu’une requête, alors qu’on lui
demande ce qui peut le consoler : « Je
veux de la poudre et des balles. » ■
Bruno Larebière
(par intérim)
Thibaud Cassel, Le Chant des alouettes –
Anthologie poétique, éd. Institut
Iliade/Pierre-Guillaume de Roux, 176 p.,
16 €
« Quand l’esprit se souvient, le peuple se maintient. » Face au Grand Effacement, qui
accompagne le Grand Remplacement, Thibaud Cassel s’est fait passeur, au sens de
transmetteur, de quelques grands textes qui fixent les lignes directrices de la civilisation
européenne.
MINUTE 2828_MINUTE 27/06/2017 00:04 Page14