1. Numéro 003
Juin 2017
P.24
P.6
Fustel en images
La Statuette
Publié par le Lycée Fustel de Coulanges
Le
Cinquantenaire
du Lycée Fustel de Coulanges de
Yaoundé
2. 2
Le Fustellois N°003
Sommaire
Editorial
Le cinquantenaire
P. 4- L’hymne pour le cin-
quantenaire
P.6- La Statuette
Actualités du lycée
P.9 - Un événement au Lycée :
le forum des métiers
P.11 -Pourquoi les élèves se
déplacent-ils ?
P.12 -Le préau du lycée
P.13 -Une année s’achève: im-
pressions de quelques élèves
P.14 -La Saint-Valentin à
Fustel
P.18 -La visite des 6èmes à
Camlait
L’hymne pour le cinquantenaire
N°002 avril 2016
Fustel en images
P.4
P.26
Directeur de publication: M. Pascal Charlery
Rédacteurs en Chef: Mme Yvette Abouga, Mme
Esther Meka
Conseil éditorial: Le club journal
Ont collaboré: Yvette Abouga, Esther Meka, Florent
Bissingou, Raymond Pende, Thouard Alexandre
3ème C, Emile Monte 6ème C, Julie Flore Leclet
2nde A, Trancred Beltrame 6ème A, Thomas-Xavier
VEH 6ème C, Michel Thierry VEH 5ème A, Archipe
Renaud 6ème C, Léo Marest 6ème A, Gabrielle
Bayiga 6 B, Bashokwire Marie-Noëlle 6ème C, Méline
Amayéné 3ème C, liz-Elvira Bassilekin 6ème C, Sasha
Borg 6e B, Denis Guizol 5e A.
Logo Le Fustellois : Irion Dickson
http://www.fustel-yaounde.net/
Design et montage; Julien Fouejeu
Tél: 699 572 572 / 674 288 621 juliensao@yahoo.fr
3. 3
Le Fustellois N°003
eDITO
Chers lecteurs,
A Fustel de Coulanges, plusieurs projets
ont été réalisés au cours de cette année
qui s’achève. Du Forum des métiers à la cé-
rémonie de la pause des pavés par Cœur
d’Afrique-Fustel Durable, en passant par La
fête des Maths, le Lycée a vécu des moments
d’intenses partages. L’événement majeur
ayant nécessité une mobilisation générale
reste le Cinquantenaire de notre établisse-
ment. Sous l’impulsion de Monsieur Pascal
CHARLERY, la semaine de lancement du Cin-
quantenaire aura été riche en émotions. Les
activités intellectuelles et culturelles ont ras-
semblé un grand nombre de personnes et
nécessité un réel engagement. Une semaine
durant laquelle, la direction, les élèves et les
professeurs ont communié dans un même
élan d’appartenance aux valeurs communes.
L’exposition « Didactique de l’imaginaire »
à l’IFC, le dévoilement des plaques d’appar-
tenance au réseau de l’AEFE et du nouveau
logo de l’établissement en présence de M.
L’Ambassadeur de France et des représenta-
tions diplomatiques de plusieurs pays ont en-
richi le paysage festif de cette semaine anni-
versaire... Vous découvrirez dans ce numéro,
des pages réalisées essentiellement par des
élèves de 6ème qui sont parvenus à rédiger
des textes certes courts mais authentiques...
Nous les encourageons et espérons les revoir
l’année prochaine.
Bonne lecture !
Un événement au Lycée : le
forum des métiers
Art et litterature
P.19 - Bon Noël
P. 20- Makalapatè
P. 23- Ecritures poétiques
Fustel en images
P.24 -Album 2017
Astuces et détente
P.26 -Les endroits paradi-
siaques
P. 28-Les blagues de Toto
P. 29-Micro trottoir
P. 30-Jeux
P. 31-Recettes cuisine
P.9
4. 4
Le Fustellois N°003
Cinquantena
Hymne du cinquantenaire
du Lycée Fustel de
Coulanges de Yaoundé
Ô mon beau Lycée Fustel de Coulanges
Voici cinquante ans que pas à pas
Tu t’établis pour éduquer à Yaoundé
Du quartier Mvan à l’Hippodrome
Du « Petit Fustel » à Olézoa
Du « Grand Fustel » à l’Hôtel de ville
Tu fais rayonner dans le monde entier
Les valeurs de tes bâtisseurs
Refrain: Nous somme Fustellois, fiers
de l’être
Le « vivre ensemble » est notre socle
De tous les horizons, nous venons
travailler pour l’excellence
Nos forces sont unies dans la ci-
toyenneté
Nousvoulonsbâtirunmondemeilleur.
5. 5
Le Fustellois N°003
cinquanten
Accueillant et propice pour apprendre
C’est le plein épanouissement à l’école
Des esprits vifs dans des corps bien sains
Tu prends soin de l’environnement
Projets et activités débordent
Champion en sciences, en lettres, arts
et sports
Le numérique est au cœur des actions
L’AEFE est fière de Toi (l’AEFE te fête
dans la joie)
Refrain: Nous somme Fustellois, fiers
de l’être
Le « vivre ensemble » est notre socle
De tous les horizons, nous venons
travailler pour l’excellence
Nos forces sont unies dans la ci-
toyenneté
Nousvoulonsbâtirunmondemeilleur.
FUSTEL DE COULANGES !!!
Musique: Raymond Pende
6. 6
Le Fustellois N°003
Cinquantena
Une mystérieuse
présence au Lycée Fustel
C’était un mardi. Notre professeure
principale, Mme Meka, nous avait deman-
dé de venir
ex- cep-
tionnellement à 16h30 en D11. Comme
nous n’avions pas cours avant, je venais
d’arriver à Fustel uniquement pour
cette heure où nous allions faire vie
de classe. Il était 16h 10. J’étais arrivé
en avance comme à mon habitude. Je
ne voulais pas passer vingt minutes en
permanence donc je faisais attention à
ne pas faire trop de bruit en avan-
çant vers la D11. « Pourquoi
cette salle ? » pensais-je,
de mémoire, la salle d’arts
plastiques et celles de SVT
avaient les chaises les plus
inconfortables de tout Fustel.
Une fois arrivé, je remarquai que
la porte de la salle était ouverte,
mais aucun professeur n’était
dedans. A travers l’ouverture de la
porte, je remarquai un petit objet
au fond de la classe. J’entrai pour
bien identifier l’objet. C’était une
petite sculpture de 20
cm qui représen-
tait une forme
vaguement hu-
manoïde avec
une tête de
7. 7
Le Fustellois N°003
cinquanten
loup et des écailles qui recouvraient
son corps, tandis que la roche dans
laquelle était sculptée cette chose était
verdâtre, comme si la moisissure avait
recouvert sa surface. Cependant, la
sculpture était parfaitement intacte
comme si elle avait été sculptée ré-
cemment.
Alors que j’allais prendre la sculpture
dans mes mains, Mme Tchouatcha
entra dans la salle. Je restai figé par
peur de recevoir quelques heures de
colle pour être entré dans la salle. Elle
m’avait vu presque immédiatement.
Avec un air énervé, elle me demanda:
« Que fais-tu dans cette salle ? ». Pris de
peur, tout ce qui sortit de ma bouche
étaient quelques murmures :
«Je…quoi…euh…non».MmeTchouatcha
avança vers moi et reprit : « Pourquoi
es-tu ici ? ». Elle était sur le point de
continuer lorsqu’elle remarqua la sta-
tuette. Elle s’en approcha avec un air
confus. Elle sortit de la salle mais revint
peu de temps après, accompagnée de
plusieurs professeurs. Il y avait : Mme
Meka, Mr Boudy, M. Mountassir, Mme
Ntonga, M. Lucotte, Mme Abouga, M.
Maurat, M. Denans et Mme Mbarga
Bindzi.
Tous ces professeurs étaient là pour
une seule et unique raison : analyser
la statuette et comprendre …
Mme Meka et M. Denans disaient pro-
bablement des choses intéressantes
mais en anglais.
Mr Mountassir essayait avec vigueur
d’insérer une clé USB dans la statuette
mais, à son grand étonnement, n’y arriva
pas. Mme Ntonga cherchait désespéré-
ment des informations sur la statuette
dans le livre d’Education Civique. Mme
Abouga et M. Lucotte corrigeaient les
autres professeurs quand ils faisaient
des erreurs dans leurs notes. M. Boudy
commença à noter des équations sur
le tableau qui n’avaient probablement
aucun rapport avec la statuette Mr
Maurat voulait tremper la statuette dans
diverses solutions pour voir s’il y aurait
une réaction chimique, mais les autres
professeurs l’en empêchèrent Mme
Tchouatcha faisait une présentation
sur la couleur verdâtre de la statuette.
Mme Mbarga Bindzi voulait disséquer la
statuette mais, comme pour M. Maurat,
les autres professeurs l’en empêchèrent.
Moi, pendant ce temps, j’étais dans le
coin de la salle, en train de regarder
tout cela. Après de longues minutes,
une autre personne entra dans la salle.
C’était Mr Segnaluoc, un inspecteur.
Quelque chose en lui clochait, il ne
disait rien et restait dans un coin ; di-
rectement en face de moi, il observait
la scène et prenait des notes. Après un
moment, je remarquai un petit sourire
sur son visage. Ce sourire confirmait ce
que je pensais de lui. Un vrai mystère !
Après dix minutes, tout le monde sortit.
A c’est instant, je décidai de mener
ma propre enquête. Premièrement,
j’allai au BVS pour m’enquérir au su-
8. 8
Le Fustellois N°003
Cinquantena
jet de la statuette. Madame Bayiga,
la plus ancienne, me fixa avec un air
songeur…Et sans mot dire, me dirigea
vers le CDI. Mme Eko Nlate me dit va-
guement qu’elle avait déjà entendu
parler d’une pareille histoire, il y avait
plusieurs années de cela. Elle ne s’en
souvenait plus très bien. Je lui posai
tout de même des questions. C’est ainsi
que j’appris qu’on avait retrouvé cette
statuette dans plusieurs salles. J’appris
également que dans toutes les salles
où la statuette apparaissait, les élèves
devenaient tous sages. Et qu’une fois,
la statuette était apparue durant un
contrôle et tous les élèves avaient eu
20/20. Et qu’enfin, à chaque fois que
la statuette apparaissait, l’inspecteur
Segnaluoc arrivait peu de temps après.
Je devais en savoir plus, et pour cela,
je retournai en salle d’arts plastiques
o ù la statuette demeurait.
Je pris la statuette
et je la retournai au dos, il y avait écrit :
Joyeux anniversaire Fustel !
A 50 ans, tu auras formé des généra-
tions d’enfants
Un succès que je souhaite éternel !
A 50 ans, tu auras accueilli de nom-
breuses nationalités.
Un pari qui sans cesse se renouvelle !
M. Fustel de Coulanges.
Je me retournai et je vis M. Segna-
luoc disparaître sous mes yeux avec
la statuette.
Plus personne ne revit ni la statuette
ni l’inspecteur.
Je compris le rôle de la statuette…
Thouard Alexandre, 3ème C
9. Le Fustellois N°003
9
Actualitesdu cly-
Evénement au lycée Fustel de Coulanges
le Forum des métiers
Le samedi 28 janvier de 8h30 à 13h,
le lycée français Fustel de Coulanges
de Yaoundé a organisé son forum des
métiers. Ce rendez vous annuel qui
peu à peu s’institutionnalise a été un
franc succès, tant du point de vue de
l’organisation que de la volonté d’offrir
aux élèves un espace de rencontres
et d’échanges fructueux avec des
professionnels de profils très variés.
Comme toujours, l’intérêt des élèves
était au cœur du dispositif, car l’objectif
premier de l’événement était de sus-
citer chez eux des vocations, de leur
ouvrir les yeux sur des perspectives
de carrières professionnelles, bref de
les rendre plus aptes à construire leur
parcours d’orientation dans le lycée
(choix des séries) et après le bac (choix
des formations qualifiantes).
Ainsi, le forum des métiers 2017 n’a pas
dérogé à la règle, qui est d’apporter des
éléments de réponses aux questions que
les élèves se posent traditionnellement,
à l’orée de l’obtention du bac : quelles
études postbac choisir ? Quels sont les
débouchés de telle ou telle formation
? Faut-il nécessairement passer par une
CPGE (Cours Préparatoires aux Grandes
Ecoles) pour devenir ingénieur ? Peut-on
réussir professionnellement après un
parcours universitaire atypique ? etc.
Comme l’année dernière, le forum des
métiers2017s’est
décliné sous forme d’ateliers ou mini
conférences par pôle d’activité, mais
aussi de stands et d’expositions de
panneaux d’affiches, avec tous les
10. Le Fustellois N°003
10
Actualitesdu college
élèves du lycée comme public visé,
des enseignants comme personnels
encadreurs, des élèves de classe de
3ème chargés de l’accueil, quelques
élèves de classes de terminale et de
première comme modérateurs, et des
professionnels comme intervenants
extérieurs.
Mais le lycée a pu aussi en cette cir-
constance projeter des films courts sur
différents métiers et s’ouvrir davantage
sur l’extérieur en invitant des élèves
du système scolaire camerounais, en
l’occurrence des élèves du lycée de
la Gaieté, et en autorisant quelques
journalistes de la place à couvrir l’évé-
nement, par des prises de vue dans les
ateliers et des interviews de quelques
élèves ainsi que du Proviseur du lycée
Fustel.
Chaque atelier s’est déroulé en deux
séquences. Dans un premier temps,
les intervenants se sont employés à
décrire de façon synthétique leur métier,
leur parcours professionnel et leur
cursus universitaire, puis à présenter
les types de formation qui qualifient
au dit métier. Dans un
second moment, ils se
sont livrés au jeu des
questions-réponses
avec les élèves.
Pour permettre aux élèves
d’accéder à un maximum
d’informations, le lycée a
pris soin d’inviter un panel
de professionnels repré-
sentant des métiers très
divers. Ainsi, plusieurs pôles d’activité
étaient représentés, des secteurs clé
de l’économie à d’autres domaines
tels que l’armée, la diplomatie, l’ar-
chitecture, les douanes ou les arts et
culture…Et il y a eu au total vingt huit
mini conférences à raison de deux par
atelier (de 9h à 10h15, puis de 10h10
à 11h45).
Le forum des métiers 2017 s’est clô-
turé par des agapes, un moment
de partage qui a permis à Monsieur
CHARLERY, Proviseur du lycée Fustel
de Coulanges, et à Mme DJIOFFON,
Présidente de l’AGPE, de dire un mot
de remerciements aux intervenants,
aux équipes qui ont tenu les stands
(campus France, France volontaires,
l’école de commerce ESC3), à l’équipe
organisatrice, aux élèves qui ont fait
l’accueil ou joué le rôle de modérateur,
ainsi qu’aux professeurs et autres per-
sonnels du lycée qui ont tous contribué
au succès de l’événement.
Florent BISSINGOU
Enseignant de Sciences écono-
miques et sociales.
11. Le Fustellois N°003
11
Actualitesdu cly-
Pourquoi les élèves se
déplacent–ils?
Au lycée Fustel, après une ou deux
heures, les élèves doivent se déplacer
pour se rendre dans leurs différentes
salles de cours. Ces salles sont réparties
dans quatre bâtiments bien distincts:
les bâtiments A, B, C et D. Les bâtiments
sont reliés par un escalier central à
l’exception du bâtiment B qui, lui, se
trouve de l’autre côté de la cour de
récréation. Les fustellois se déplacent
aussi pour aller au bureau de la vie
scolaire (BVS), à la cantine (foyer) ou
au C.D.I.
Au delà des raisons purement pra-
tiques liées au bon fonctionnement
de l’établissement, il est certain que
c’est un exercice physique. Qu’est-ce
que c’est dur de se rendre par exemple
au 3ème étage du bâtiment D! De plus,
le poids des cartables n’arrange rien.
Quel peut être l’impact de cette mo-
bilité chez les nouveaux élèves?
Pour les nouveaux élèves, il n’est pas
toujours facile de se repérer; d’autant
plus que les professeurs et les surveillants
du lycée ne sont toujours pas là pour
les orienter. De plus, ces nombreux
déplacements peuvent être bruyants et
gênants. Combien de fois nous sommes
nous fait bousculer dans les escaliers?
Malgré tout ceci, les déplacements
des fustellois restent tout de même
très surveillés.
A la fin des cours, après-midi et matinée
confondues, pour quitter l’établisse-
ment, les élèves doivent présenter
leurs carnets. Ces carnets possèdent
un code couleur bien précis: vert pour
le collège et jaune pour le lycée. Cette
distinction permet de bien différencier
et mieux orienter les groupes d’élèves .
Tout de même, ces déplacements
représentent aussi des instants de
détente avant la reprise du cours sui-
vant. Les élèves échangent. Certains en
profitent pour régler des problèmes
au BVS par exemple. Les professeurs
soufflent aussi un peu. Finalement, le
changement des classes fait du bien
à chacun de nous !
Emile Monte 6ème C
Julie Flore Leclet 2nde A
12. Le Fustellois N°003
12
Actualitesdu college
Le préaudu Lycée
Fustel
Bonjour, je m’appelle Tancred. J’ai intégré le club journal cette année. Je vais
vous parler du préau du lycée Fustel. Il a été crée en 2012 avant Jésus Christ
!!!! Mais non je rigole. Il a été construit pendant l’année scolaire 2012-2013.
Il a été construit pour abriter les élèves du soleil et de la pluie ; tout en don-
nant un beau look au lycée. Il sert effectivement à cela. A mon avis, aussi,
pour discuter et jouer. Et les lycéens s’y sentent bien ! Peut-être même trop
bien… Et les collégiens alors ?
Bah ! Eux ? Evidemment ils restent au soleil à cramer sur les anciens bancs !
Cool ! Bravo et merci les grands d’avoir ravi le préau !
Trancred Beltrame, 6ème A
13. Le Fustellois N°003
13
Actualitesdu cly-
Une année s’achève : quelques
impressions
«Comme un poisson dans l’eau»
Je me souviens de mon premier jour à Fustel. Ce jour a été difficile pour moi.
Je n’avais aucun repère. J’étais comme piégé dans cet espace inconnu. Heu-
reusement, je me suis rapidement adapté. Puis, j’ai fini par faire la connaissance
de certains élèves qui sont devenus mes amis. Aujourd’hui, à Fustel, je suis
comme un poisson dans l’eau !
Thomas-Xavier VEH,, 6ème C
Nouvelle classe, nouveaux amis, nouveaux professeurs.
En début d’année, je n’étais pas sûr de me faire de nouveaux amis. Au final,
j’ai fait de belles rencontres. Au fil des semaines, des mois, je me suis habitué
à tout le monde. Il est vrai que j’ai encore un peu de mal aujourd’hui mais
moins qu’avant…
Emile MONTE, 6ème C
Ma première année à Fustel
En début d’année, j’avais peur. J’étais angoissé. Tout me semblait étrange.
J’ai pris un mois pour m’adapter. J’ai sympathisé avec pas mal de 5ème bien
après. Aujourd’hui, je me sens à l’aise.
Michel Thierry VEH, 5ème A
Mon année de 6ème
Mon année s’est bien passée. J’ai appris beaucoup de choses. Les activités
proposées étaient toutes intéressantes. Aujourd’hui, je connais bien le lycée.
Archipe RENAUD, 6ème C
La fête de Noël à Fustel
C’est un grand moment qui m’a marqué. Un moment génial ! Il y avait de la
musique, l’ambiance était électrisée. Les danseuses, les choristes, les élèves,
les professeurs et le proviseur étaient en mouvement. Tout était différent de
l’année dernière. C’est mon plus beau souvenir de cette année.
Léo MAREST, 6ème A
14. Le Fustellois N°003
14
Actualitesdu college
Une tradition fustelloise !
Chaque quatorze du mois de février,
nous fêtons la Saint Valentin, la fête des
amoureux. Pour l’occasion, les couples
sont bien évidement mis à l’honneur.
Ce qui rend cette fête anti-célibataire
bien déprimante pour nous autres…
Mais penchons nous plutôt sur le cas de
notre lycée. Comment célébrons-nous
l’amour au Lycée Français Fustel de
Coulanges à Yaoundé ? Et bien, chaque
année est organisé une vente de roses.
Cette vente est supervisée par le C.V.L,
le conseil de vie lycéenne composé
d’élèves de la seconde à la terminale.
Le but du C.V.L au sein de notre établis-
sement est de nous représenter nous
les élèves. La vente des roses est tout
d’abord une organisation de plusieurs
semaines. Durant ces semaines, les
La Saint Valentin
15. Le Fustellois N°003
15
Actualitesdu cly-
élus du C.V.L arpentent les moindres
recoins de Fustel, armés d’une feuille
de papier et d’un stylo pour prendre
les commandes (avant le 10 février).
Noté que les membres du conseil de
la vie lycéenne sont reconnaissables
à leur brassard orange fluorescent et
l’inscription « C.V.L » qui y est gravé.
Pour l’achat d’une de ces magnifiques
roses venues tout droit du Kenya, il
vous faudra dépenser trois mille franc
CFA tandis que l’achat de plus d’une
rose ne vous coûtera que la maudique
somme de deux mille cinq cent franc
CFA. Une fois la commande passée,
libre à vous de les offrir à votre âme
sœur, de façon anonyme ou non, ou
tout simplement à votre meilleur(e)
ami(e) pour le/la taquiner sur ses lon-
gues années de célibat.
Puis vient le jour J, le quatorze février.
Alors que vous êtes en plein cours de
maths (votre matière préférée), vous
voyez entrer les membres du conseil
de la vie lycéenne, annonçant d’une
voix enjouée la distribution des roses.
Un léger malaise s’installe soudain dans
la classe. Un des élus s’approche de
vous, une fleur rouge carmin entre ses
mains et vous la remet de la part d’un
anonyme ou un de vos amis les plus
proches. Vous êtes alors soudainement
partagé entre l’envie de prendre vos
jambes à votre cou ou d’être tout sim-
plement flatté que quelqu’un pense
à vous.
Outre leur rôle « d’apprentis Cupidon
», les membres du C.V.L, jouent aussi
à Fustel
16. Le Fustellois N°003
16
Actualitesdu college
un rôle humanitaire. En effet, les fonds
récoltés par la vente sont reversés à
un orphelinat.
D’ailleurs, que pensent les élèves et
les professeurs de notre lycée de la
saint Valentin et de la célébration de
cette fête au sein notre établissement ?
« Je trouve cette fête trop commerciale.
» Emilienne de 2nde C.
« Je trouve qu’elle perd sa valeur même
si elle reste une fête importante. Pour
moi, la Saint Valentin nous permet de
nous remémorer que l’amour est impor-
tant car les gens oublient les plaisirs de
l’amour et je trouve qu’elle a vraiment
évolué parce que maintenant elle nous
permet aussi de célébrer l’amitié. Et
même si la Saint Valentin est une fête
déprimante pour les célibataires, pour
moi elle est incontournable... Pour ce
qu’il en est de l’organisation dans le
lycée, les roses sont chères mais c’est
une bonne idée. » Rajoute-elle.
« J’aime bien la Saint Valentin, c’est
une belle façon de célébrer l’amour
(amoureux, amical...). Ce que je n’aime
pas c’est le fait qu’elle soit « hyper-
commercialisée » surtout dans les pays
européens et pour la vente des roses,
l’action caritative est bonne mais je
pense qu’une vente de rose ne suffit
pas. » Athéna de 2nde A.
Les garçons quant à eux sont plus di-
rects quand il s’agit d’évoquer la fête
des amoureux.
« C’est une fête bête et commerciale. En
17. Le Fustellois N°003
17
Actualitesdu cly-
plus de ça les roses sont super chères.
» Nous dit un élève de seconde.
« Mais c’est une bonne chose de ré-
colter des fonds pour ces enfants »
Finit-il par rajouter.
« Je trouve que la Saint Valentin est
une fête importante. La vente des roses
est assez bien organisée mais, c’est
cher et chaque année c’est la même
chose » Yves de 2nde B.
Les enseignants sont eux aussi du
même avis.
Mme Ntonga professeur d’Histoire-géo-
graphie nous dit :
« Je suis favorable à la vente des roses
même si je trouve les roses assez chères.
Pour ce qui est de la Saint Valentin, ça
ne m’intéresse pas. C’est une opéra-
tion purement commerciale lancée
par les fleuristes français. De plus, je
pense qu’il n’y a pas besoin d’une «
fête » pour offrir des cadeaux à une
personne qu’on aime. »
« Le Saint Valentin est pour moi comme
pour d’autres fêtes un copié bête de
cultures qui ne sont pas les nôtres. Mais
la vente des roses est une très bonne
initiative. Elle regroupe les jeunes et se
fait plutôt discrètement ... » Explique
un autre professeur du lycée.
Cela nous prouve ainsi que la Saint
Valentin n’est pas qu’une fête dédiée
aux amoureux uniquement. Elle est
dédié à l’amour sous toutes ses formes:
fraternelle, familiale etc… mais aussi
au partage.
Très Bonne Saint Valentin !
Julie Leclet 2nde A
18. Le Fustellois N°003
18
Actualitesdu college
La visite des 6èmes
à Camlait
Camlait a été crée en 1972 par Zuko
Michel, le premier chef de cette so-
ciété. Cette société camerounaise a
45 ans. Comme le programme des
6eèmes en SVT parle des yaourts, ils
nous ont expliqué comment ils fabri-
quaient le leur. Camlait peut fabriquer
plus de 6000 yaourts en un seul jour.
Pour fabriquer leurs yaourts, ils utilisent
des bactéries lactiques et des bacté-
ries positives. Il ne faut jamais laisser un
yaourthorsduréfrigérateurououvertcar
après il se décompose. Ils nous ont aussi
expliqué ce que veulent dire aromatisé
et fruité, Aromatisé indique la présence
de l’arôme et fruité, celle de vrais fruits. Ils
ont garanti que leurs yaourts étaient 100
% fruités. Partout au Cameroun, il y a des
usines Camlait et leur lait viendrait d’Eu-
rope. Camlait a deux types de produits :
les frais et les secs. Ils ne produisent pas
que des yaourts, ils produisent aussi des
boissons telles que Jovino un jus et des
boissons au soja. Ils importent leurs
emballages et s’assurent de la qualité
de leurs produits pendant la préparation. Ils ne caillent pas leur
lait et ne produisent pas de colle à partir du lait conservé Ils ont d’autres mé-
tiers, associés à leur entreprise : producteur, mécanicien, chimiste, frigoriste,
administratif, commerciaux, dégustateur, et chauffeur.
Lize-Elvira Bassilekin, 6 B
19. 19
Le Fustellois N°003
Art&littr
Bon Noël
Noël est une fête traditionnelle qui
est célébrée
Le 25 décembre partout dans le
monde,
A noël tout le monde est heureux
et joyeux
Tout le monde chante en chœur et
décore sa maison,
Mais il ne faut surtout pas oublier de
décorer son sapin de noël,
Car à Noël, vient une personne im-
portante.
Cette personne c’est le père noël
Il vient en traineau ,
Pour une seule et unique chose,
Offrir des cadeaux aux enfants sages
et gentils,
Et pour les leur donner sans qu’ils ne
s’en rendent compte
Il passe par la cheminée ou par la
porte,
Et dépose les cadeaux au pied du
sapin,
Mais avant de partir il trouve tou-
jours
Des cookies et un verre de lait posé
sur la table.
Marie-Noêl Bashokwire, 6ème C
20. 20
Le Fustellois N°003
Art&litte
Makalapatè
J’attendais les éclats de voix inévitables
et l’affrontement qui allait arriver. Mais,
à part un coup bref, il ne me semblait
pas y avoir de bagarre. J’entendis sou-
dain un bruit dehors, je me penchai à
la fenêtre et observai. Je les vis alors.
Deux hommes, l’un trapu, l’autre plus
grand mais plus costaud aussi. Lorsqu’ils
se tournèrent, j’observai leurs visages
afin de mieux m’en souvenir…
Je fus saisi de panique lorsque, plusieurs
minutes plus tard, je redescendis pour
voir s’il n’y avait pas eu trop de dégâts.
Mon mari gisait au sol, son front était
ensanglanté et il semblait avoir reçu
un coup. Je n’eus d’autre choix que
de le porter, comme je pus, et de le
transporter à l’hôpital de district de
Nkoleton, aussi appelé « clinique Frantz
Fanon », l’hôpital le plus de proche
de chez moi. Je ne pus malheureuse-
ment pas rester auprès de mon mari,
et, bien que fatiguée et n’ayant aucune
envie d’y aller, j’allais au commissariat
de police le plus proche.
Je passai tout le reste de la nuit au
commissariat. Je patientai de longues
heures avant que quelqu’un n’accepte
de me recevoir. J’entrai dans le bureau.
L’homme ne releva même pas la tête
de ses papiers et me demanda:
« Vous voulez ?
- Porter plainte, répondis-je.
- Pour ?
- J’ai été cambriolée cette nuit et…
- Attendez. »
Je patientai encore près d’une heure
alors que le policier entrait puis reve-
nait dans le bureau plusieurs fois, ne
m’accordant aucun regard. Il revint
ensuite se rasseoir dans son siège et
me tendit un papier que je remplis.
Le gendarme me demanda bien des
choses. Je crus qu’il allait ensuite proposer
d’inspecter les lieux du cambriolage,
mais il me demanda seulement de
repasser le lendemain. J’enrageais,
j’avais perdu toute ma nuit, la plus
grande partie de ma matinée et j’étais
à présent très fatiguée. Mais je courus
auprès de mon époux. Je dus annuler
le procès…
J’avais eu raison…Les jours passèrent
mais l’enquête stagnait. On me deman-
dait de payer encore et encore, me
promettant que ça ferait avancer les
Suite et fin
21. 21
Le Fustellois N°003
Art&littr
choses… mais tout cela n’aboutirait à
rien. Je le savais. Je me refusais donc de
payer plus que le minimum possible.
Plus le temps passait, et plus j’avais
peur… Pour mon mari, dont l’état
ne s’arrangeait pas, mais aussi pour
moi. J’étais seule dans mon immense
villa, car oui, maintenant que j’y étais
seule, celle-ci me paraissait bien plus
grande qu’au paravent. J’avais constam-
ment peur que les deux hommes ne
reviennent…Je dormais très mal et
cela ne faisait qu’augmenter la fatigue
que me causait l’enquête.
Au bout de près d’un mois de négo-
ciations, les policiers se rendirent chez
moi. Ils inspectèrent tout, cherchant
je ne sais quelle trace, montant, puis
descendant, me posant des questions
de temps à autre. Ils partirent ensuite.
« Nous avons le coupable », m’an-
nonça le policier lors que je passais
au poste, comme tous les soirs pour
savoir comment avançait l’enquête.
- Eh bien ? Qui est-ce ?
- Mais le gardien, non !
- Jean ? Impossible ! Il travaille chez moi
depuis très longtemps, même quand
j’étais petite, il était déjà le gardien de
la maison. Ce n’est pas possible. Je
vous ai dit que je les ais vus, les deux
hommes ! Ils étaient deux !
- C’était lui et un autre ! Alors!
- Impossible. Je les ais vus, aucun d’eux
ne ressemblait à Jean. En plus, il s’est
pris un coup de machette sur la tête
lors du cambriolage.
- Madame, écoutez… je sais ce que je
fais, c’est mon travail quand même…
Si je vous dis que c’est le gardien,
c’est que c’est lui ! J’ai déjà eu affaire
à beaucoup d’affaires comme ça… Le
coupable c’est toujours le gardien !! Le
coup de machette ? Mais c’est toujours
comme ça qu’ils font. Comme ça ils
sont sûrs qu’on ne pense même pas
que c’est eux !
- Je vous dis que…
- Madame ! Je vous dis qu’il faut en-
fermer le gardien là ! Faut seulement
donner l’argent!
Je soupirai… c’était donc ça ? L’argent
? Toujours l’argent ? Ne pouvait-on
rien faire sans argent ? Même la justice
était-elle corrompue à ce point ?
Je rentrai chez moi ce soir-là assez
tourmentée. Je ne pouvais pas faire
enfermer Jean. Ce n’était pas lui. Il
était innocent dans cette affaire et je
le savais. De plus, il était le gardien de
ma famille depuis si longtemps que
je lui devais une confiance aveugle.
D’un autre côté, j’avais hâte que l’affaire
finisse, elle durait depuis si longtemps.
Près de deux mois déjà ! Je me sen-
tais de plus en plus fatiguée chaque
jour, j’avais envie de tourner la page
et oublier cette affaire. Chose impos-
sible tant que l’enquête ne serait pas
terminée. Je me demandais parfois s’il
ne fallait pas enfermer mon gardien.
Mais je me repris vite. Je ne pouvais
envisager cette possibilité.
22. 22
Le Fustellois N°003
Art&litte
Toutes ces réflexions tournaient en
boucle dans ma tête et je mis beau-
coup de temps ce soir là, à m’endormir.
La nuit ne fût pas plus reposante que
la soirée… Vers une heure du matin, je
dus me lever en hâte. Je vomis beau-
coup ce soir-là.
Il faut dire que je mangeais plus qu’à
mon habitude. Et d’ailleurs, je ne m’en
étais pas aperçu, ayant la tête complè-
tement occupée par l’enquête.
J’appelai mon mari, le lendemain, dès
que je me sentis en état de parler… Il
me conseilla d’aller voir un médecin.
Je sentis au timbre de sa voix, qu’il
s’en voulait de ne pas pouvoir être
avec moi.
« Vous êtes enceinte, madame. » cela
avaient été les mots du médecin, après
m’avoir auscultée et m’avoir soumise
à plusieurs tests. Je n’y croyais pas…
Comment cela pouvait être possible
? Voilà plusieurs années que je rêvais
d’avoir un enfant mais jamais, je n’en
avais eu… Pourquoi donc aujourd’hui
? Pourquoi maintenant ?
Le monde de violence et de corruption
dans lequel nous vivions m’effrayait.
Etait-ce le monde dans lequel je voulais
que mon enfant vive ? Un monde où
je devrais mentir et lui apprendre à
faire de même ? Non… Je ne voulais
pas de cela… Certes, je ne pouvais pas
changer mon pays. Je ne pouvais pas,
toute seule, arrêter la corruption et faire
fonctionner le pays convenablement…
Mais je pouvais, à mon niveau déjà,
ne pas rentrer dans ce système. Ma
grossesse « miraculeuse » était bien
un signe…
Je reprenais espoir et je savais doréna-
vant ce que je voulais et ce que j’allais
faire. Les coupables ne seraient pas
retrouvés, je le savais... Mais au moins,
j’étais déterminée à ne pas faire arrêter
Jean.
Méline Amayéné, 3ème
C
23. 23
Le Fustellois N°003
Art&littr
Ecritures poétiques
Je suis parti une nuit au clair de lune
Je suis revenu un jour ensoleillé
Je suis parti loin, loin de ma maison, loin de
mes parents
Je suis allé haut dans les nuages qui ne mon-
traient jamais de traces d’orage
J’ai traversé les océans remplis d’îles dorées et
de navires fort grands
J’ai parcouru les plus hautes montagnes cou-
vertes de neige en plein été
Qui menaient dans des vallées vertes remplies
de ruisseaux qui se transformaient en rivières,
qui menaient jusqu’à la mer
J’ai parcouru le monde entier
Hier soir, j’ai bien rêvé.
Sasha Borg, 6e B
Les tam-tams, les bêtes, l’Afrique imaginée,
Sauvage et cruelle, était assez gratinée,
Soudain, des antilopes et des singes,
Dans la cuisine se bousculent,
Alors qu’un lion dans les renoncules
Terrorise le chat qui grimpe dans le linge.
Malgré ces rêves il fallait y aller,
Quitter les amis, les jouets emballés,
Regarder le quartier, vider la maison,
La chambre nue avec ses drôles de sons,
Dans la maison résonnaient encore les rires,
Mais partir, c’est toujours un peu mourir,
Le voyage n’était pas lui-même une mince affaire,
Jakarta, Singapour, Amsterdam, Paris, Yaoundé,
Je rêvais de masques et d’éléphants dans les airs,
J’ai vu tous les films, mangé tous les petits
déjeuners,
Mais le voyage lui-même ne fut pas trop dou-
loureux,
Car, ensemble, nous étions tranquilles et heureux.
L’arrivée fut une histoire franchement chaotique,
Bousculés de partout par les douaniers, les
porteurs,
Il fallait surveiller, les bagages, les gars pas sym-
pathiques,
Ensuite dehors sur la route, des bars, il faisait
très noir,
Nous y étions, il ne s’agissait pas de laisser place
à la peur,
Afrique-Asie, ce n’est pas la même face dans
le miroir.
L’adaptation fut plus facile, grâce à nos voisins,
Retrouver les bananes, passer du riz au macabo,
Dans un grand arbre, découvrir des oiseaux,
En fin de compte pas de lions dans le jardin,
Avoir de nouveaux amis, mais pas de singes,
Et le chat tranquille ne grimpe pas dans le linge.
Denis Guizol, 5e A
26. Astuces et détente
Le Fustellois N°003
26
LES ENDROITS PARADISIAQUES
DANS LE MONDE
Ce n’est pas une question qu’on se pose tous les jours. Pourtant, il est
important d’y penser. Est-ce qu’il y a des endroits paradisiaques dans le
monde? Et bien oui! Il y a de très très beaux endroits à travers les conti-
nents.
Et nous allons vous en présenter quelques uns.
BREHAT CÔTE D’AMOR
Des palmiers, des figuiers, du
jasmin, des mûriers… Bréhat,
bout de terre de 300 hectares
est colorée et exotique. Cette
merveilleuse île est aussi
appelée «L’île aux fleurs».
Elle abrite de nombreuses
espèces de fleurs .
LES SEYCHELLES
Au large des côtes africaines,
dans l’océan Indien, se situe ce
magnifique archipel. Il compte
115 îles. Elles sont toutes re-
nommées pour leurs plages de
toutes beautés au sable blanc .
Cet archipel regorge de cocotiers
et de takamakas (arbres fruitiers,
plages particulières entourées de
gros rochers granitiques).
27. Astuces et détente
Le Fustellois N°003
27
MALDIVES
Au sud des côtes de l’Inde, les Maldives sont constituées de 1199 îles
réparties en 22 atolls, Les lagons
turquoises et les jardins de corail
qui tapissent les fonds marins
avec des poissons de toutes les
couleurs attirent les touristes
en recherche d’exotisme. L’atoll
Ari offre de magnifiques plages
et des plongées magiques.
On peut y observer la faune
marine.
MAURICE
Etat de l’océan Indien à l’est
de Madagascar. Maurice
fait partie de l’ archipel des
Madagascareignes. Sa plus
grande île, Maurice, repré-
sente 91% de son territoire.
Découvrez sa magnifique
plage longue de plusieurs
kilomètres et bordée de
filsaos, arbre au bois très dur
qui vous offre de superbes
couchers de soleil.
Tous ces endroits me font rêver. Et vous alors? Passer des vacances dans
l’un de ces lieux reste un vrai privilège! Si vous y allez un jour, merci de
prendre de jolies photos qui me serviront pour un prochain article.
Gabrielle BAYIGA 6eB
28. Astuces et détente
Le Fustellois N°003
28
Les Blagues de Toto
Les 6èmes du Club journal
La maîtresse dit aux élèves :
Celui qui se sent bête, se lève.
Toto se lève.
elle lui demande :
- tu te sens bête, Toto ?
-Non, mais je ne voulais pas que
vous soyez la seule debout !
La maîtresse demande à sa
classe:
- Quand cueille-t-on les cerises ?
Et Toto répond :
- Quand le propriétaire du
cerisier a le dos tourné, maîtresse
!
Le soir, Toto rentre de l’école et
dit à son père :
- J’ai eu un 20 !
- En quelle matière ?
- 3 en Histoire,
8 en Français,
9 en Math.
Toto qui rentre chez lui, annonce
très joyeusement à sa mère :
- Maman, tu ne devineras jamais,
je suis meilleur que la maîtresse !
- Ah oui ! Pourquoi ?
- La maîtresse reste dans la même
classe, et moi, je monte dans la
suivante !
La maîtresse demande à Toto :
- Pourquoi Charlemagne a-t-il
inventé l’école ?
- Parce qu’il ne risquait plus rien. Il
était trop vieux pour y aller !
Le papa de Toto lui dit :
-L’avenir appartient à ceux qui se
lèvent tôt.
Toto qui a très envie de faire la
grasse matinée lui répond :
-Ahhh Papa… le coq se lève tôt
mais son avenir se termine dans la
marmite.
29. Astuces et détente
Le Fustellois N°003
29
Michel Thierry :
« C’était magique ! Le match avait
commencé à 19h30, nous étions
dans un restaurant à Bastos, bien
installés.
A la première mi-temps, l’Egypte
menait un but à zéro; tout le monde
était triste ! Soudain le Cameroun a
égalisé. Quelle efficacité !
Deuxième mi-temps, deuxième
but, but de victoire, but de cham-
pion ! C’était la fête au restaurant:
tout le monde s’embrassait. Avec
mes amis Alec, Anatole, Nehmir,
je me suis mis à danser, puis nous
avons couru nous jeter tout habil-
lés dans la piscine !
Je n’oublierai jamais ce jour !
Thomas Xavier
« Je suis le petit frère du précédent
interviewé ; je m’insurge qu’il m’ait
oublié dans son récit alors que
c’est moi qui ai animé la fête ! Tout
pour lui ! Pour commencer, nous
sommes arrivés à 19h40 et pas à
19h30 ! Bref ça ne fait rien comme
lui j’étais très content ! ».
Émile
Quand les lions ont gagné, j’ai ex-
plosé de joie ! Je me
suis dit enfin! J’étais
content aussi à la
pensée du férié qui
s’en suivrait, puis
mes parents se sont
chargés de me dé-
sillusionner ! Quelle
Sauce !
Renaud Archipe
6ème A
LES EGYPTIENS DANS LA
SAUCE
Micro Trottoir
De la victoire des Lions Indomptables à la dernière Coupe d’Afrique des
Nations, on gardera différents commentaires dont « Dans la sauce » ;
mais pas que. En voici d’autres d’un micro trottoir.
31. Astuces et détente
Le Fustellois N°003
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POMMES DE TERRE FARCIES
AU FOUR
Ingrédients :
-Pommes de terre
-Beurre
-Sel et poivre noir
Préparation :
1. Préchauffe le four à 200 C.
2. Gratte ou lave bien les pommes
de terre. Pique-les trois ou quatre
fois avec une fourchette. En-
fourne-les pendant 1 heure.
3. Quand elles ont assez refroidi
pour pouvoir les tenir dans la
main, coupe chaque pomme de
terre en deux. Retire la chair avec
une cuillère et mets-la dans un
saladier. Ajoute le beurre, sel et
le poivre. Replace le tout dans la
peau et dépose le tout sur une
plaque du four. Enfourne 10 à 15
minutes.
Gabrielle Bayiga, 6 B
liz-Elvira Bassilekin , 6 C
Marie-Noëlle Bashokwire, 6ème C
SATSUMAS AU CHOCOLAT
Ingrédients :
-250 g de bon chocolat au lait
-4 à 6 satsumas ( variété de man-
darines)
Préparation
1. Casse le chocolat dans un sala-
dier résistant à la chaleur. Place-le
sur une casserole d’eau à peine fré-
missante. Le fond du saladier doit
être au-dessus de l’eau. Remue
une fois ou deux pendant que le
chocolat fond.
2. Recouvre de papier sulfurisé la
plaque du four. Pèle les satsumas.
Enlève autant de peau blanche
que possible...
3. Plonge chaque satsumas dans le
chocolat en la retournant avec une
grande cuillère pour bien l’enrober
.Place le satsumas sur la plaque,
en comblant les espaces qui les
séparent avec le reste du choco-
lat fondu. Laisse reposer dans un
endroit frais.
32. Club Jour
Le club lecture et le club journal
acceuillent Guillaume Jan
Journaliste et auteur
Numéro 003