2. v En Inde , le sati est le sacrifice rituel et
publique des veuves, sur le bûcher
funéraire de leur époux. Ce rite a été interdit
en 1829 par les anglais.
v Le terme vient du mot sanskrit SAT, qui
signifie “ce qui est” ou “étant”.
3. Sati dans la mythologie
hindoue
v Sati est le nom de la première Déesse
aimée par le Seigneur Shiva.
v Le père de Sati (Daksha) n’accèpte pas
le mariage de sa fille et la pousse à
méditer avec la technique du yoga.
v Le corps de Sati s’enflamme de lui-
même.
v Shiva décapite Daksha et prend le
cadavre de Sati dans ses bras.
4.
5. Le rituel du Sati
v Une femme impure ne pourra accomplir le rituel.
v Elle est parée d’un sari de mariage.
La future sati se munit d’un miroir, d’un peigne et
kumkum qu’elle applique sur les portes des
maisons sur son chemin vers le bûcher.
v Arrivée au bûcher, elle se défait de ses bijoux
qu’elle confie à sa famille, et elle fait plusieurs
fois le tour du feu.
v La veuve se place ensuite sur le bûcher, tient
dans ses mains une noix de coco et la tête de
son mari sur ses genoux.
6.
7. Histoire du Sati
v La tradition du sati est née chez les
Rajputs durant la période Mughal sous
forme de suicide de groupe; Ce rite a
été fait par les femmes des guerriers
vaincus en sautant de la muraille d’un
château dans un feu allumé plus bas.
v Toutefois, au cours du temps, la
coutume devient largement répandue
dans d’autres groupes de personnes à
cause du traitement extrêmement
cruel que la société hindoue réserve
aux veuves.
8. v Jusqu’au 19° siècle, le sati était une pratique
assez commune.
v En 1812, sous domination britannique, l’Inde a
connu ses premières mesures envers le sati.
v En 1829, le gouverneur général du Bengale a
interdit le sati. La mesure sera rapidement
généralisée aux autres états de l’Inde.
v Mais on a cependent relevé deux cas de sati ces
20 dernières années:
• Roop kanwar, 1987
• Kattu Bai, 2002
9. Le 6 août 2002 Kattu Bai est morte dans le bûcher
de son mari, le cas a été déposé comme suicide,
mais les faits ne sont clairs.
Le gournement pense qu’il s’agit d’un meurtre pour
une question de propriété, mais pas de sati.
Deux policiers sont arrivés là après 2 heures, ils ont
cherché à intervenir mais les villageois sont
devenues violents et ils ont du s'enfuire.
15 personnes ont été arrêtées, parmi elles les deux
fils de la victime, mais l’histoire a changé
rapidement, en effet les témoins ont commencé à
dire qu’elle était comme possedée et determinée à
mourir.
10. En 1987 Roop Kanwar est morte brûlée dans
le feu de son mari.
Ce cas est devenu international mais on a
jamais établie si elle avait sauté dans le feu ou
si elle il y avait été jetée.
40 personnes ont été accusées de meurtre
mais le gouvernement a saboté le procès.
Après ce cas est née la Commission du Sati
pour la prévention.
11. Le status social des veuves
Pour les hindous l’aboutissement d’une vie passe par le mariage et
toute leur éducation est tournée en ce sens.
La femme doit considérer son époux comme son dieu et elle doit
satisfaire ses besoins.
Le mariage n’autorise donc aucun épanouissement personel des
femmes.
À la mort de leur mari elles sont tenues pour responsables. Les
veuves portent malheur
Elles sont retirées du monde, son vêtues de vêtements simples et
blancs; sont privées de leurs droits et sont condamnées à mendier
et se prostituer.
La loi indienne prévoit une pension pour les veuves mais les
obstacles administratifs sont tels que beaucoup y renoncent.
Certaines veuves se réfugient à Vrindavan, la “citée des veuves”
où elles chantent les louanges de Krishna contre quelques roupies.
12. En Inde, personne n’aime rencontrer une veuve sur son passage…
L’inde, connu comme model de “self-help group”, est connu
aussi pour des discriminations contre les veuves, qui
temoignent la volonté de préserver le status de “femme en
fonction de son mari”.
Ce pays souffre encore pour ces traditions sexistes.
Être veuve en Inde est encore très difficile, elle est
considerée responsable pour la mort de son mari par sa
belle-famille, dépouillée de ses droits et rejetée par sa
famille, puis encore elle est considerée comme un symbol
de malheur.
13. L’exil des veuves blanches
Padma Baroi est une veuve blanche. Elle raconte que quand son
mari est mort sa belle-famille ne pouvaient plus la garder, donc elle
est partie, elle a mendié, puis elle a rencontré des veuves qui
prenaient le train pour Vrindavan. Pour vivre Padma chante les
louanges du dieu Krishna et en enchange les propriétaires du
temple lui offre 2 rupies par jour.
Elle n’a jamais raconté son histoire aux autres veuves.
La tradition hindoue ne prévoit aucune place pour elles, en
particulier dans le nord de l’Inde. À la mort de son époux, une
femme ne peut pas se remarier, ma seulement attendre la mort.