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Les Ecos d'Euklead • Avril 2017
Le scénario du Frexit : un choc pour les
entreprises
Certains candidats à la présidentielle proposent une sortie de
l’euro et le retour à une monnaie nationale ce qui a conduit
l’agence de notation Moody‘s à évoquer l’hypothèse d’un
Frexit. Son impact sur l’économie française a été chiffré par
l’Institut Montaigne à 190 milliards d’euros d’activité en moins
(- 4 à -13 % du PIB).Mais si l’impact d’un Frexit sur les ménages
a souvent été traité, car ce sont eux qui votent, qu’en serait-il pour les entreprises ?
Le point de vue de Ludovic Letellier, Directeur associé, expert Frais bancaires chez Euklead.
La zone euro connaît de fortes turbulences (crise 2007-2008, déficit commercial, inflation et baisse du
pouvoir d’achat), la cohabitation entre les pays est complexe, compte tenu de la spécialisation écono-
mique industrielle des pays du Nord et de la spécialisation économique de services des pays du Sud (dont
la France) et donc non exportatrice. Néanmoins, cette zone euro permet de stabiliser l’euro par rapport
aux autres monnaies.
Lasortiedel’eurorisqued’obérerlarentabilitédesentreprisescompte tenudeshypothèsesréalistessuivantes:
• Dépréciation du taux de change : les importations (matières premières par exemple) auront un coût
plus élevé pour les entreprises.Quant aux recettes issues des exportations,elles diminueront en raison
de la baisse du taux de change. Ainsi, le taux de marge des entreprises en sera lourdement affecté.
• Cette dépréciation à long terme entrainera une hausse des salaires au regard de la hausse des prix des
importations par rapport aux prix locaux.
• Il est probable que la France soit contrainte de payer à nouveau des droits de douane dans l’Union eu-
ropéenne sur les produits français. La réinstauration des barrières douanières et la mise en place d’obs-
tacles réglementaires risquent de faire chuter les exportations françaises au sein de l’Union européenne.
• La hausse des taux d’intérêts : si la France parvient à convertir sa dette dans la nouvelle monnaie, les
prêteurs remboursés dans une monnaie dépréciée modifieront leur comportement. Ils exigeront une
prime de risque élevée, se traduisant par une dépréciation du cours de la dette déjà émise et une aug-
mentation des taux d’intérêts pour les prochains emprunts. L’augmentation pour les emprunts de plus
de 10 ans sera de 3.5 à 4 points de pourcentage. Cette augmentation entrainera une augmentation de
l’ensemble des taux d’intérêts dont les taux pour la dette des entreprises. Ainsi, l’augmentation des
taux d’intérêts généreront une hausse des charges financières des entreprises et,de ce fait,une hausse
des prix de vente et une diminution de leur compétitivité. De plus, la hausse des taux d’intérêts aura
un impact sur l’investissement des entreprises françaises dont dépendent de nombreux emplois.
• La diminution des dépenses publiques et les hausses d’impôts : l’accroissement de la charge d’intérêts
par la hausse des taux de la dette publique impliquera une diminution des dépenses publiques, mais
également des hausses d’impôts qui impacteront directement la rentabilité des entreprises françaises.
Comme le précise Ludovic Letellier,Directeur associé d’Euklead,expert en Frais financiers,le scénario du
retour au Franc entraînerait donc une série d’effets négatifs qui seraient dramatiques pour la productivité
et la pérennité des entreprises françaises, conduites à licencier en masse (près de 500 000 chômeurs à
terme selon l’Institut Montaigne qui conclut à une perte substantielle de la puissance économique et
politique de la France).
Contacter l’expert : lletellier@euklead.com
Article suivant
Supply Chain : un levier de croissance
à maîtriser
Le E-commerce, levier de croissance et d’image pour les entre-
prises, est un service innovant et un canal de distribution
additionnel qui attire des structures dites traditionnelles.Elles
y voient le moyen de booster leurs ventes et d’accroître
leur rentabilité. Mais l’adaptation d’un modèle de commerce
traditionnel à un modèle intégrant un canal de vente digital
requiert quelques précautions notamment en termes de
logistique.
Le point avec Bénédicte Secroun, Directrice associée, experte Supply chain chez Euklead.
Le E-commerce a fait émerger chez les clients finaux des exigences nouvelles que les marques ne man-
quent pas de saisir pour en faire des avantages concurrentiels (créneau de livraison de plus en plus précis,
suivi géolocalisé de la livraison, photo du colis avant transport…). « Mais cette course à la satisfaction du
client et à la customisation du service rend inévitable la mise en place d’une organisation logistique dé-
diée et efficace. » affirme Bénédicte Secroun, Directrice associée, experte supply chain chez Euklead qui
poursuit :« Pour que l’E-commerce soit un véritable levier de croissance,il est impératif que les entreprises
mènent une réflexion approfondie sur quelques points clés de la supply chain,synonymes de performance
opérationnelle. »
Un des principaux enjeux à relever, c’est d’optimiser le temps entre la commande et la livraison client.
Pour se faire, l’entreprise devra mettre en place une organisation efficiente qui permette de préparer
rapidement l’expédition des colis.Cette nouvelle procédure qui vise la rapidité d’exécution a des impacts
notoires notamment en termes d’agencement des entrepôts qui dans la majorité des entreprises dites
traditionnelles, devra être modifié. « Il est essentiel qu’il n’y ait pas de perte de temps et donc de place
dans les locaux pour préparer et mettre en livraison les commandes internet », précise l’expert. Enfin la
codification des produits doit être réfléchie en amont afin de faciliter la traçabilité de chaque colis. « On
notera également que comparé à un circuit traditionnel, l’E-commerce nécessite souvent plus de mani-
pulations car au lieu de livrer en lots, les produits sont expédiés à l’unité. Les équipes devront être sensi-
bilisées à cette nouvelle façon de procéder. », ajoute B. Secroun.
Par ailleurs, parler d’E-commerce, c’est aussi parler d’emballage. Un point clé de la supply chain. En effet,
le choix du conditionnement est crucial. Il doit être conçu pour éviter la casse du produit qu’il contient
afin de limiter les coûts financiers liés aux incidents.Comme le précise B.Secroun :« Sur un circuit de dis-
tribution qui s’adresse directement au client final,le produit est manipulé de nombreuses fois.L’entreprise
doit donc avoir sollicité différents fournisseurs pour que ces derniers proposent des solutions d’emballage
parfaitement adaptées aux produits et aux conditions de traitement difficiles. Le conditionnement doit
également être parfaitement cohérent avec le mode de transport et de livraison. ».
En termes de transport, l’entreprise doit savoir choisir le prestataire qui sera le plus adapté au type de
produit livré et aux objectifs fixés par la société. Petit colis ou grosses palettes, le prestataire n’est pas le
même. Chaque société de transport a sa spécificité et choisir le bon prestataire est un atout indéniable
pour satisfaire le client et limiter les surcoûts liés aux retours ou à la casse. « Le délai de livraison est en
outre souvent considéré comme l’un des principaux avantages offerts par les sites marchands.Le consom-
mateur aime avoir un large choix de solutions de livraison possibles. Les entreprises doivent en tenir
compte. C’est une question d’image. En lien avec le front office (commercial, marketing), le responsable
de la supply chain doit définir un cahier des charges précis qu’il soumettra au prestataire de transport
en charge de la livraison. », affirme l’expert.
La « reverse logistics »,activité après-vente qui gère les retours clients,les échanges,les produits abîmés…
devra également être optimisée. Pour répondre à cette exigence, l’entreprise doit s’équiper de systèmes
informatiques efficients pour effectuer les avoirs ou les remboursements ainsi que la remise en stock et
prévoir le circuit de distribution correspondant à un retour client gratuit avec dépôt en relais colis, à la
Poste...
En conclusion comme l’annonce Bénédicte Secroun, : « Pour que l’E-commerce soit générateur de déve-
loppement économique, l’entreprise doit également sensibiliser tous les acteurs de la chaîne à la parti-
cularité de ce nouveau circuit. La formation de chaque collaborateur quel que soit son poste s’avère être
un excellent levier. »
Contacter l’expert : bsecroun@euklead.com
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Traitement des déchets : hausses de
la TGAP à prévoir !
La TGAP - taxe générale sur les activités polluantes - prévue
pour passer de 150 ¤ la tonne en 2017 à 158 ¤ la tonne en 2025
risque fort,sous la pression de certains syndicats,de connaître
de nouvelles évolutions à la hausse.
Le point de vue de Johan Bogren, Directeur associé, expert Gestion des déchets chez Euklead.
Fondée sur le principe du pollueur-payeur,la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) qui est entrée
en vigueur au 1er janvier 2000 a une visée environnementale. En renchérissant le coût de l’élimination
des déchets par enfouissement ou incinération - modes de gestion des déchets les moins efficaces d’un
point de vue environnemental -, elle a pour objectif d’inciter les entreprises de tout secteur à générer
moins de déchets et à faire appel en majorité au recyclage et à leur valorisation. Par ailleurs, pour faire
face à la pénurie annoncée des matières premières, elle invite certains acteurs économiques à investir
cette activité.
La TGAP,perçue par les douanes,est due par les exploitants d’installations de traitement des déchets par
stockage et incinération.Les exploitants d'installations de méthanisation de déchets ne sont pas assujettis.
Le tarif est fixé annuellement et s’exprime en ¤/tonne de déchets réceptionnés. En 2017, la TGAP passe
de 150 ¤/t à 150,6 ¤/t sur les déchets non dangereux. Et il est d’ores et déjà prévu qu’elle sera de 158 ¤/t en
2025 afin, comme l’annonce le ministère de l’Economie : « Que cette visibilité à moyen terme de la fiscalité
facilite la prise de décision en matière d'investissements dans des installations de recyclage des déchets
qui seront économiquement plus attractives et créatrices d'emplois non délocalisables.»
« Mais cette augmentation programmée des prix, qui si elle est encore faible aujourd’hui, risque fort
d’être réévaluée à la hausse sous la pression de syndicats tels le Syndicat des recycleurs du BTP (SR BTP) »,
affirme Johan Bogren, Directeur associé, expert Gestion des déchets chez Euklead.
En effet, ce syndicat a réagi au nouveau décret de la loi de transition énergétique (LTE), appliqué depuis
janvier 2017, qui fixe les modalités de la création via les négoces d’un réseau de déchetteries profession-
nelles du BTP les obligeant à s’organiser pour reprendre les déchets issus de leur activité. Comme le dit
l’expert d’Euklead : « Ils mettent en évidence, qu’en dépit d’une augmentation progressive de la TGAP, le
coût de traitement appliqué par les installations d’élimination ne fait que baisser.Le SR BTP met en évidence
le caractère non dissuasif de l’augmentation à la marge de laTGAP telle qu’elle est prévue.Selon eux,elle
ne favorise ni le recyclage, ni l’envoi des déchets en centre de tri. »
Les membres du SR BTP, exploitants de plateformes de recyclage, s’interrogent sur les leviers utilisables
pour favoriser le recyclage et atteindre les objectifs de la LTE. Ils estiment que pour que la TGAP soit un
véritable outil favorisant le tri et la valorisation des déchets,une augmentation très forte concernant les
déchets dirigés en installations de stockage ou d’incinération de déchets non dangereux est indispensable.
La mise en place d’une TGAP réduite pour les refus de tri (ultimes) issus des centres de tri est aussi
envisagée.Par ailleurs,ils veulent que les exploitants de centres de tri qui justifient d’un taux de recyclage
de 70%, conformément à la LTE, puissent faire une demande de remboursement partiel de la TGAP
(% à déterminer) à l’instar de la taxe sur les carburants.
« Cette mesure permettrait aux centres de tri d’être compétitifs ;ils pourraient ainsi investir et développer
le maillage territorial. Aux producteurs de déchets de ne pas être directement impactés par la forte aug-
mentation de la TGAP, et d’atteindre les objectifs de valorisation de la LTE. Comme on le constate, quoi
que visant le même objectif – tri,recyclage et réduction des déchets – le chemin pour y parvenir est semé
d’embûches,surtout lorsque de nouveaux décrets viennent renchérir les taxes existantes.L’Etat et les or-
ganismes n’ont pas fini de rechercher la meilleure solution. » conclue Johan Bogren
Contacter l’expert : jbogren@euklead.com
Article suivant
Timcod réalise 12% d’économies sur
son budget flotte automobile
Avec un chiffre d'affaires avoisinant les 20 millions d'euros en
2016 et un effectif de 90 personnes, le Groupe Timcod, leader
surlemarchédel'intégrationdesolutionsinformatiquesmobiles,
est en plein essor.
Mais ce développement s’est associé d’un alourdissement des
achats indirects. Pour les maîtriser, l’entreprise a fait appel à
BertrandSanséauetSébastienLeBel,Directeursassociésd’Euklead,
pour analyser plusieurs budgets dont celui de la flotte auto-
mobile. L’expert du domaine, Patrice Leroy, Directeur associé
d’Euklead, nous explique la démarche.
Avant l’interventiondePatriceLeroy,Directeurassociéd’Euklead,
le budget flotte automobile du groupe Timcod, dont le parc est constitué d’une vingtaine de véhicules de
services et particuliers,s’élevait à 150 000 euros annuel.Pour l’optimiser,l’expert a adopté une démarche
qui en plus de demander une grande connaissance du secteur automobile a été précise jusque dans les
moindres détails. « En effet, elle devait tenir compte d’un très grand nombre de paramètres. Dans une
analyse du coût global, nous devons intégrer les loyers financiers,les coûts d’entretien,le changement des
pneumatiques,les assurances (la sinistralité de chaque salarié),la consommation de carburant,la fiscalité
liée au CO2 (la taxe sur les véhicules de société)… » précise P. Leroy.
Après l’analyse détaillée des factures qui permet d’identifier les potentiels d’économies,l’expert a étudié
avec minutie la façon dont chaque véhicule de l’entreprise est utilisé.« Par exemple,concernant la voiture
d’un commercial,il faut que je connaisse le kilométrage parcouru dans une année et dans quelles conditions
le collaborateur l’effectue :en ville,montagne… »,ajoute l’expert.Il en déduira ensuite le type de véhicules
le plus approprié à chaque profession. « Le véhicule, c’est aussi l’image de la société. Ainsi la gamme
proposée à la direction est différente. », ajoute P. Leroy.
L’identification des besoins du client étant réalisée,l’expert a pu sélectionner des marques constructeurs
et des modèles.« Dans ce cadre,il est aussi très important de proposer à l’entreprise les véhicules les plus
récents afin d’optimiser leur valeur de revente. » dit l’expert qui poursuit : « Pour être bien reprise en
seconde vie, la voiture doit demeurer attrayante pour le grand public.» Parfaitement au fait du marché
automobile, P. Leroy a ensuite soumis aux choix de la direction un panel de véhicules (gamme, modèle,
marque, équipements, motorisation…) les plus à même de répondre aux attentes des différents collabo-
rateurs.« Deux véhicules d’une même gamme sont toujours soumis à leur choix.»,précise l’expert.Cette
étape étant validée par la direction de Timcod, l’expert a consulté différents loueurs. « Le tout n’est pas
simplement d’obtenir une négociation sur le prix du véhicule. Il faut également s’attacher à identifier le
prestataire qui valorisera le mieux la voiture. C’est la raison pour laquelle les frais de remise en état sont
également passés au crible de l’analyse »,poursuit l’expert qui ajoute :« La prise en charge de l’entretien,
le nombre de changements des pneumatiques,notamment pour ceux qui exercent en montagne en hiver,
sont des critères de services associés tout aussi importants puisqu’ils peuvent avoir un lourd impact sur
le budget global. La démarche a aussi considéré les aspects environnementaux. En effet, il ne s’agit pas
de proposer des véhicules pour lesquels la taxe sur les véhicules de société (4-5 places) calculée en fonction
du taux de CO2 émis vienne grever les gains obtenus par ailleurs. »
Grace à la démarche et à la nouvelle car policy mise en place par Patrice Leroy,Timcod réalise 12% d’éco-
nomies sur son budget flotte automobile. « Ce qui est intéressant dans ce type de mission c’est que tout
le monde est gagnant. L’entreprise qui réalise des économies immédiates et les salariés qui bénéficient
de véhicules neufs avec tout le confort. Par ailleurs, les modèles les plus récents sont plus sécuritaires.
Aussi,l’entreprise constatera au fil du temps qu’en raison d’une accidentologie moindre,le budget assurance
se verra aussi doter de quelques économies. », conclut P. Leroy.
Contacter l’expert : pleroy@euklead.com
EUKLEAD
400clients en France
2000projets réalisés
20%
d’économie
en moyenne
(de 2% à plus
de 40% selon
la catégorie)
unerémunération aux
résultats
unaccompagnement
dans la durée
Euklead
103, Rue de Grenelle
75007 Paris
contact@euklead.com
Euklead, Cabinet de conseil opérationnel en optimisation des coûts hors production
et des processus support.
Finances, RH, services généraux, systèmes d'information, industrie,
logistique, transports et marketing sont nos domaines d'expertise.

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Les ecos d'euklead 9

  • 1. Les Ecos d'Euklead • Avril 2017 Le scénario du Frexit : un choc pour les entreprises Certains candidats à la présidentielle proposent une sortie de l’euro et le retour à une monnaie nationale ce qui a conduit l’agence de notation Moody‘s à évoquer l’hypothèse d’un Frexit. Son impact sur l’économie française a été chiffré par l’Institut Montaigne à 190 milliards d’euros d’activité en moins (- 4 à -13 % du PIB).Mais si l’impact d’un Frexit sur les ménages a souvent été traité, car ce sont eux qui votent, qu’en serait-il pour les entreprises ? Le point de vue de Ludovic Letellier, Directeur associé, expert Frais bancaires chez Euklead. La zone euro connaît de fortes turbulences (crise 2007-2008, déficit commercial, inflation et baisse du pouvoir d’achat), la cohabitation entre les pays est complexe, compte tenu de la spécialisation écono- mique industrielle des pays du Nord et de la spécialisation économique de services des pays du Sud (dont la France) et donc non exportatrice. Néanmoins, cette zone euro permet de stabiliser l’euro par rapport aux autres monnaies. Lasortiedel’eurorisqued’obérerlarentabilitédesentreprisescompte tenudeshypothèsesréalistessuivantes: • Dépréciation du taux de change : les importations (matières premières par exemple) auront un coût plus élevé pour les entreprises.Quant aux recettes issues des exportations,elles diminueront en raison de la baisse du taux de change. Ainsi, le taux de marge des entreprises en sera lourdement affecté. • Cette dépréciation à long terme entrainera une hausse des salaires au regard de la hausse des prix des importations par rapport aux prix locaux. • Il est probable que la France soit contrainte de payer à nouveau des droits de douane dans l’Union eu- ropéenne sur les produits français. La réinstauration des barrières douanières et la mise en place d’obs- tacles réglementaires risquent de faire chuter les exportations françaises au sein de l’Union européenne. • La hausse des taux d’intérêts : si la France parvient à convertir sa dette dans la nouvelle monnaie, les prêteurs remboursés dans une monnaie dépréciée modifieront leur comportement. Ils exigeront une prime de risque élevée, se traduisant par une dépréciation du cours de la dette déjà émise et une aug- mentation des taux d’intérêts pour les prochains emprunts. L’augmentation pour les emprunts de plus de 10 ans sera de 3.5 à 4 points de pourcentage. Cette augmentation entrainera une augmentation de l’ensemble des taux d’intérêts dont les taux pour la dette des entreprises. Ainsi, l’augmentation des taux d’intérêts généreront une hausse des charges financières des entreprises et,de ce fait,une hausse des prix de vente et une diminution de leur compétitivité. De plus, la hausse des taux d’intérêts aura un impact sur l’investissement des entreprises françaises dont dépendent de nombreux emplois. • La diminution des dépenses publiques et les hausses d’impôts : l’accroissement de la charge d’intérêts par la hausse des taux de la dette publique impliquera une diminution des dépenses publiques, mais également des hausses d’impôts qui impacteront directement la rentabilité des entreprises françaises. Comme le précise Ludovic Letellier,Directeur associé d’Euklead,expert en Frais financiers,le scénario du retour au Franc entraînerait donc une série d’effets négatifs qui seraient dramatiques pour la productivité et la pérennité des entreprises françaises, conduites à licencier en masse (près de 500 000 chômeurs à terme selon l’Institut Montaigne qui conclut à une perte substantielle de la puissance économique et politique de la France). Contacter l’expert : lletellier@euklead.com Article suivant
  • 2. Supply Chain : un levier de croissance à maîtriser Le E-commerce, levier de croissance et d’image pour les entre- prises, est un service innovant et un canal de distribution additionnel qui attire des structures dites traditionnelles.Elles y voient le moyen de booster leurs ventes et d’accroître leur rentabilité. Mais l’adaptation d’un modèle de commerce traditionnel à un modèle intégrant un canal de vente digital requiert quelques précautions notamment en termes de logistique. Le point avec Bénédicte Secroun, Directrice associée, experte Supply chain chez Euklead. Le E-commerce a fait émerger chez les clients finaux des exigences nouvelles que les marques ne man- quent pas de saisir pour en faire des avantages concurrentiels (créneau de livraison de plus en plus précis, suivi géolocalisé de la livraison, photo du colis avant transport…). « Mais cette course à la satisfaction du client et à la customisation du service rend inévitable la mise en place d’une organisation logistique dé- diée et efficace. » affirme Bénédicte Secroun, Directrice associée, experte supply chain chez Euklead qui poursuit :« Pour que l’E-commerce soit un véritable levier de croissance,il est impératif que les entreprises mènent une réflexion approfondie sur quelques points clés de la supply chain,synonymes de performance opérationnelle. » Un des principaux enjeux à relever, c’est d’optimiser le temps entre la commande et la livraison client. Pour se faire, l’entreprise devra mettre en place une organisation efficiente qui permette de préparer rapidement l’expédition des colis.Cette nouvelle procédure qui vise la rapidité d’exécution a des impacts notoires notamment en termes d’agencement des entrepôts qui dans la majorité des entreprises dites traditionnelles, devra être modifié. « Il est essentiel qu’il n’y ait pas de perte de temps et donc de place dans les locaux pour préparer et mettre en livraison les commandes internet », précise l’expert. Enfin la codification des produits doit être réfléchie en amont afin de faciliter la traçabilité de chaque colis. « On notera également que comparé à un circuit traditionnel, l’E-commerce nécessite souvent plus de mani- pulations car au lieu de livrer en lots, les produits sont expédiés à l’unité. Les équipes devront être sensi- bilisées à cette nouvelle façon de procéder. », ajoute B. Secroun. Par ailleurs, parler d’E-commerce, c’est aussi parler d’emballage. Un point clé de la supply chain. En effet, le choix du conditionnement est crucial. Il doit être conçu pour éviter la casse du produit qu’il contient afin de limiter les coûts financiers liés aux incidents.Comme le précise B.Secroun :« Sur un circuit de dis- tribution qui s’adresse directement au client final,le produit est manipulé de nombreuses fois.L’entreprise doit donc avoir sollicité différents fournisseurs pour que ces derniers proposent des solutions d’emballage parfaitement adaptées aux produits et aux conditions de traitement difficiles. Le conditionnement doit également être parfaitement cohérent avec le mode de transport et de livraison. ». En termes de transport, l’entreprise doit savoir choisir le prestataire qui sera le plus adapté au type de produit livré et aux objectifs fixés par la société. Petit colis ou grosses palettes, le prestataire n’est pas le même. Chaque société de transport a sa spécificité et choisir le bon prestataire est un atout indéniable pour satisfaire le client et limiter les surcoûts liés aux retours ou à la casse. « Le délai de livraison est en outre souvent considéré comme l’un des principaux avantages offerts par les sites marchands.Le consom- mateur aime avoir un large choix de solutions de livraison possibles. Les entreprises doivent en tenir compte. C’est une question d’image. En lien avec le front office (commercial, marketing), le responsable de la supply chain doit définir un cahier des charges précis qu’il soumettra au prestataire de transport en charge de la livraison. », affirme l’expert. La « reverse logistics »,activité après-vente qui gère les retours clients,les échanges,les produits abîmés… devra également être optimisée. Pour répondre à cette exigence, l’entreprise doit s’équiper de systèmes informatiques efficients pour effectuer les avoirs ou les remboursements ainsi que la remise en stock et prévoir le circuit de distribution correspondant à un retour client gratuit avec dépôt en relais colis, à la Poste... En conclusion comme l’annonce Bénédicte Secroun, : « Pour que l’E-commerce soit générateur de déve- loppement économique, l’entreprise doit également sensibiliser tous les acteurs de la chaîne à la parti- cularité de ce nouveau circuit. La formation de chaque collaborateur quel que soit son poste s’avère être un excellent levier. » Contacter l’expert : bsecroun@euklead.com Article suivant
  • 3. Traitement des déchets : hausses de la TGAP à prévoir ! La TGAP - taxe générale sur les activités polluantes - prévue pour passer de 150 ¤ la tonne en 2017 à 158 ¤ la tonne en 2025 risque fort,sous la pression de certains syndicats,de connaître de nouvelles évolutions à la hausse. Le point de vue de Johan Bogren, Directeur associé, expert Gestion des déchets chez Euklead. Fondée sur le principe du pollueur-payeur,la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) qui est entrée en vigueur au 1er janvier 2000 a une visée environnementale. En renchérissant le coût de l’élimination des déchets par enfouissement ou incinération - modes de gestion des déchets les moins efficaces d’un point de vue environnemental -, elle a pour objectif d’inciter les entreprises de tout secteur à générer moins de déchets et à faire appel en majorité au recyclage et à leur valorisation. Par ailleurs, pour faire face à la pénurie annoncée des matières premières, elle invite certains acteurs économiques à investir cette activité. La TGAP,perçue par les douanes,est due par les exploitants d’installations de traitement des déchets par stockage et incinération.Les exploitants d'installations de méthanisation de déchets ne sont pas assujettis. Le tarif est fixé annuellement et s’exprime en ¤/tonne de déchets réceptionnés. En 2017, la TGAP passe de 150 ¤/t à 150,6 ¤/t sur les déchets non dangereux. Et il est d’ores et déjà prévu qu’elle sera de 158 ¤/t en 2025 afin, comme l’annonce le ministère de l’Economie : « Que cette visibilité à moyen terme de la fiscalité facilite la prise de décision en matière d'investissements dans des installations de recyclage des déchets qui seront économiquement plus attractives et créatrices d'emplois non délocalisables.» « Mais cette augmentation programmée des prix, qui si elle est encore faible aujourd’hui, risque fort d’être réévaluée à la hausse sous la pression de syndicats tels le Syndicat des recycleurs du BTP (SR BTP) », affirme Johan Bogren, Directeur associé, expert Gestion des déchets chez Euklead. En effet, ce syndicat a réagi au nouveau décret de la loi de transition énergétique (LTE), appliqué depuis janvier 2017, qui fixe les modalités de la création via les négoces d’un réseau de déchetteries profession- nelles du BTP les obligeant à s’organiser pour reprendre les déchets issus de leur activité. Comme le dit l’expert d’Euklead : « Ils mettent en évidence, qu’en dépit d’une augmentation progressive de la TGAP, le coût de traitement appliqué par les installations d’élimination ne fait que baisser.Le SR BTP met en évidence le caractère non dissuasif de l’augmentation à la marge de laTGAP telle qu’elle est prévue.Selon eux,elle ne favorise ni le recyclage, ni l’envoi des déchets en centre de tri. » Les membres du SR BTP, exploitants de plateformes de recyclage, s’interrogent sur les leviers utilisables pour favoriser le recyclage et atteindre les objectifs de la LTE. Ils estiment que pour que la TGAP soit un véritable outil favorisant le tri et la valorisation des déchets,une augmentation très forte concernant les déchets dirigés en installations de stockage ou d’incinération de déchets non dangereux est indispensable. La mise en place d’une TGAP réduite pour les refus de tri (ultimes) issus des centres de tri est aussi envisagée.Par ailleurs,ils veulent que les exploitants de centres de tri qui justifient d’un taux de recyclage de 70%, conformément à la LTE, puissent faire une demande de remboursement partiel de la TGAP (% à déterminer) à l’instar de la taxe sur les carburants. « Cette mesure permettrait aux centres de tri d’être compétitifs ;ils pourraient ainsi investir et développer le maillage territorial. Aux producteurs de déchets de ne pas être directement impactés par la forte aug- mentation de la TGAP, et d’atteindre les objectifs de valorisation de la LTE. Comme on le constate, quoi que visant le même objectif – tri,recyclage et réduction des déchets – le chemin pour y parvenir est semé d’embûches,surtout lorsque de nouveaux décrets viennent renchérir les taxes existantes.L’Etat et les or- ganismes n’ont pas fini de rechercher la meilleure solution. » conclue Johan Bogren Contacter l’expert : jbogren@euklead.com Article suivant
  • 4. Timcod réalise 12% d’économies sur son budget flotte automobile Avec un chiffre d'affaires avoisinant les 20 millions d'euros en 2016 et un effectif de 90 personnes, le Groupe Timcod, leader surlemarchédel'intégrationdesolutionsinformatiquesmobiles, est en plein essor. Mais ce développement s’est associé d’un alourdissement des achats indirects. Pour les maîtriser, l’entreprise a fait appel à BertrandSanséauetSébastienLeBel,Directeursassociésd’Euklead, pour analyser plusieurs budgets dont celui de la flotte auto- mobile. L’expert du domaine, Patrice Leroy, Directeur associé d’Euklead, nous explique la démarche. Avant l’interventiondePatriceLeroy,Directeurassociéd’Euklead, le budget flotte automobile du groupe Timcod, dont le parc est constitué d’une vingtaine de véhicules de services et particuliers,s’élevait à 150 000 euros annuel.Pour l’optimiser,l’expert a adopté une démarche qui en plus de demander une grande connaissance du secteur automobile a été précise jusque dans les moindres détails. « En effet, elle devait tenir compte d’un très grand nombre de paramètres. Dans une analyse du coût global, nous devons intégrer les loyers financiers,les coûts d’entretien,le changement des pneumatiques,les assurances (la sinistralité de chaque salarié),la consommation de carburant,la fiscalité liée au CO2 (la taxe sur les véhicules de société)… » précise P. Leroy. Après l’analyse détaillée des factures qui permet d’identifier les potentiels d’économies,l’expert a étudié avec minutie la façon dont chaque véhicule de l’entreprise est utilisé.« Par exemple,concernant la voiture d’un commercial,il faut que je connaisse le kilométrage parcouru dans une année et dans quelles conditions le collaborateur l’effectue :en ville,montagne… »,ajoute l’expert.Il en déduira ensuite le type de véhicules le plus approprié à chaque profession. « Le véhicule, c’est aussi l’image de la société. Ainsi la gamme proposée à la direction est différente. », ajoute P. Leroy. L’identification des besoins du client étant réalisée,l’expert a pu sélectionner des marques constructeurs et des modèles.« Dans ce cadre,il est aussi très important de proposer à l’entreprise les véhicules les plus récents afin d’optimiser leur valeur de revente. » dit l’expert qui poursuit : « Pour être bien reprise en seconde vie, la voiture doit demeurer attrayante pour le grand public.» Parfaitement au fait du marché automobile, P. Leroy a ensuite soumis aux choix de la direction un panel de véhicules (gamme, modèle, marque, équipements, motorisation…) les plus à même de répondre aux attentes des différents collabo- rateurs.« Deux véhicules d’une même gamme sont toujours soumis à leur choix.»,précise l’expert.Cette étape étant validée par la direction de Timcod, l’expert a consulté différents loueurs. « Le tout n’est pas simplement d’obtenir une négociation sur le prix du véhicule. Il faut également s’attacher à identifier le prestataire qui valorisera le mieux la voiture. C’est la raison pour laquelle les frais de remise en état sont également passés au crible de l’analyse »,poursuit l’expert qui ajoute :« La prise en charge de l’entretien, le nombre de changements des pneumatiques,notamment pour ceux qui exercent en montagne en hiver, sont des critères de services associés tout aussi importants puisqu’ils peuvent avoir un lourd impact sur le budget global. La démarche a aussi considéré les aspects environnementaux. En effet, il ne s’agit pas de proposer des véhicules pour lesquels la taxe sur les véhicules de société (4-5 places) calculée en fonction du taux de CO2 émis vienne grever les gains obtenus par ailleurs. » Grace à la démarche et à la nouvelle car policy mise en place par Patrice Leroy,Timcod réalise 12% d’éco- nomies sur son budget flotte automobile. « Ce qui est intéressant dans ce type de mission c’est que tout le monde est gagnant. L’entreprise qui réalise des économies immédiates et les salariés qui bénéficient de véhicules neufs avec tout le confort. Par ailleurs, les modèles les plus récents sont plus sécuritaires. Aussi,l’entreprise constatera au fil du temps qu’en raison d’une accidentologie moindre,le budget assurance se verra aussi doter de quelques économies. », conclut P. Leroy. Contacter l’expert : pleroy@euklead.com EUKLEAD 400clients en France 2000projets réalisés 20% d’économie en moyenne (de 2% à plus de 40% selon la catégorie) unerémunération aux résultats unaccompagnement dans la durée Euklead 103, Rue de Grenelle 75007 Paris contact@euklead.com Euklead, Cabinet de conseil opérationnel en optimisation des coûts hors production et des processus support. Finances, RH, services généraux, systèmes d'information, industrie, logistique, transports et marketing sont nos domaines d'expertise.