Manque de connaissance et immobilisme dans le web sont des freins pour la cro...polenumerique33
"Le manque de connaissance et l'immobilisme dans le web freinent durablement la croissance en France". Etude Email-Brokers septembre 2014
Ce document fait un scoring de l’e-commerce et révèle un : "manque de savoir-faire et manque d’incitation" et "un cruel retard [de l’e-commerce hexagonal] tant sur le respect de la législation que sur son développement, en comparaison de ses concurrents européens."
Le numérique. Comment réguler une économie sans frontières ?France Stratégie
Quatre axes de travail sont proposés pour avancer vers le marché unique du numérique, à partir d’initiatives nationales coordonnées, en particulier autour de l’axe franco-allemand.
Manque de connaissance et immobilisme dans le web sont des freins pour la cro...polenumerique33
"Le manque de connaissance et l'immobilisme dans le web freinent durablement la croissance en France". Etude Email-Brokers septembre 2014
Ce document fait un scoring de l’e-commerce et révèle un : "manque de savoir-faire et manque d’incitation" et "un cruel retard [de l’e-commerce hexagonal] tant sur le respect de la législation que sur son développement, en comparaison de ses concurrents européens."
Le numérique. Comment réguler une économie sans frontières ?France Stratégie
Quatre axes de travail sont proposés pour avancer vers le marché unique du numérique, à partir d’initiatives nationales coordonnées, en particulier autour de l’axe franco-allemand.
Du rattrapage à la transformation : L’aventure numérique, une chance pour la ...polenumerique33
L'étude "Du rattrapage à la transformation : L’aventure numérique, une chance pour la France" réalisée par le Cabinet Roland Berger Strategy Consultants avec Cap Digital
Compte-rendu de la 7e édition du Cercle de Prospective Fiscale, qui s’est tenue le 10 décembre 2015, sur le thème : TVA dans l’économie numérique : mine d’or ou champ de mines ?
L’année 2015 à travers l'Observatoire Trendeo de l'emploi et de l'investissem...Trendeo
Analyses issues des données de l'Observatoire de l'emploi et de l'investissement pour l'année 2015. Cette note a été diffusée en priorité aux abonnés Trendeo.
Vous désirez des informations plus récentes ? N'hésitez pas à nous contactez.
Marché du travail : la grande fracture - RésuméHortense Billot
Analysant la polarisation induite par le progrès technologique entre les métiers très qualifiés, d’une part, et les emplois de service, plus précaires et moins bien rémunérés, d’autre part, cette étude interroge les conditions de la création d’emplois dans une économie post-industrielle.
Taj contribue au rapport de la commission des finances du sénat sur le recouv...Deloitte Société d'Avocats
Les ventes en ligne de biens matériels et de services sont en pleine expansion et représentent un manque à gagner pour l’Etat en raison d’une fraude importante et des abus qui accompagnent cet essor.
Devant ce constat, le commerce numérique est devenu une des priorités fixées par la Commission des Finances du Sénat.
Dans ce cadre, Taj a contribué à la réflexion des Sénateurs tout en soulignant que la lutte contre la fraude ne doit pas conduire à pénaliser le développement du numérique.
Etude PwC, AFDEL et SNJV sur "Les 100 digital"PwC France
PwC, l’AFDEL et le SNJV dévoilent l’édition 2015 du GSL 100, classements des principales entreprises de l’édition de logiciels, des services Internet et du jeu vidéo français, dans le cadre de l’étude « Les 100 digital » qui décrypte les tendances et les progressions des entreprises de la French tech.
Frenchweb a analysé l'ensemble des investissements réalisés en France au premire trimestre 2016, en particulier dans des entreprises du numérique, grâce à son nouvel indicateur d'investissements. Est-on réellement en présence d'un risque de bulle, comme le redoutent de nombreux analystes?
Le MEDEF a dressé un état des lieux de la situation de la dépense publique et de la fiscalité pesant sur les entreprises en France et proposé une méthode et des pistes de réforme fondées sur des objectifs clairs :
• Pour la dépense publique :
o Créer un « choc de productivité » dans la sphère publique ;
o Stabiliser les dépenses sociales ;
o Réformer les collectivités territoriales pour dépenser moins et mieux.
• Pour la refondation fiscale :
o Refonder la politique fiscale sur des critères simples ;
o Faire le choix d’une fiscalité des entreprises compétitive et d’une fiscalité du capital et de l’épargne incitative à l’investissement ;
o Renforcer la sécurité juridique et réformer la gouvernance fiscale.
Le MEDEF propose d'inscrire cette stratégie dans une trajectoire permettant de rejoindre la moyenne européenne d'ici à 2020, tant en matière de dépenses publiques que de prélèvements obligatoires.
Résultats – SONDAGES IAB / CPA – « Les conséquences économiques de la crise c...Romain Fonnier
Résultats des sondages IAB / CPA : «Les conséquences économiques de la crise covid-19»
A l’image de nombreux pays à travers le monde adoptant des mesures pour lutter contre la propagation du virus COVID-19 dont le confinement, l’économie française est gravement touchée et le digital ne fait pas exception. De nombreux secteurs ont besoin d’un soutien public pour traverser ces moments difficiles. Les gouvernements prennent des mesures de soutien de l’économie et d’anticipation de la reprise d’activité. Le digital ne doit pas en être exempté.
Dans le cadre de la crise sanitaire que nous traversons (Covid 19), le CPA et l’IAB ont réalisé un sondage auprès de leurs adhérents, afin de comprendre les principales préoccupations de l’industrie et les conséquences économiques de cette crise mondiale. Plus de 100 dirigeants d’entreprises représentatives des acteurs du marketing et de la publicité digitale en France (éditeurs, régies, agences, adtech, etc.) ont répondu au questionnaire entre le 7 et le 27 avril dernier.
Du rattrapage à la transformation : L’aventure numérique, une chance pour la ...polenumerique33
L'étude "Du rattrapage à la transformation : L’aventure numérique, une chance pour la France" réalisée par le Cabinet Roland Berger Strategy Consultants avec Cap Digital
Compte-rendu de la 7e édition du Cercle de Prospective Fiscale, qui s’est tenue le 10 décembre 2015, sur le thème : TVA dans l’économie numérique : mine d’or ou champ de mines ?
L’année 2015 à travers l'Observatoire Trendeo de l'emploi et de l'investissem...Trendeo
Analyses issues des données de l'Observatoire de l'emploi et de l'investissement pour l'année 2015. Cette note a été diffusée en priorité aux abonnés Trendeo.
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Marché du travail : la grande fracture - RésuméHortense Billot
Analysant la polarisation induite par le progrès technologique entre les métiers très qualifiés, d’une part, et les emplois de service, plus précaires et moins bien rémunérés, d’autre part, cette étude interroge les conditions de la création d’emplois dans une économie post-industrielle.
Taj contribue au rapport de la commission des finances du sénat sur le recouv...Deloitte Société d'Avocats
Les ventes en ligne de biens matériels et de services sont en pleine expansion et représentent un manque à gagner pour l’Etat en raison d’une fraude importante et des abus qui accompagnent cet essor.
Devant ce constat, le commerce numérique est devenu une des priorités fixées par la Commission des Finances du Sénat.
Dans ce cadre, Taj a contribué à la réflexion des Sénateurs tout en soulignant que la lutte contre la fraude ne doit pas conduire à pénaliser le développement du numérique.
Etude PwC, AFDEL et SNJV sur "Les 100 digital"PwC France
PwC, l’AFDEL et le SNJV dévoilent l’édition 2015 du GSL 100, classements des principales entreprises de l’édition de logiciels, des services Internet et du jeu vidéo français, dans le cadre de l’étude « Les 100 digital » qui décrypte les tendances et les progressions des entreprises de la French tech.
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Le MEDEF a dressé un état des lieux de la situation de la dépense publique et de la fiscalité pesant sur les entreprises en France et proposé une méthode et des pistes de réforme fondées sur des objectifs clairs :
• Pour la dépense publique :
o Créer un « choc de productivité » dans la sphère publique ;
o Stabiliser les dépenses sociales ;
o Réformer les collectivités territoriales pour dépenser moins et mieux.
• Pour la refondation fiscale :
o Refonder la politique fiscale sur des critères simples ;
o Faire le choix d’une fiscalité des entreprises compétitive et d’une fiscalité du capital et de l’épargne incitative à l’investissement ;
o Renforcer la sécurité juridique et réformer la gouvernance fiscale.
Le MEDEF propose d'inscrire cette stratégie dans une trajectoire permettant de rejoindre la moyenne européenne d'ici à 2020, tant en matière de dépenses publiques que de prélèvements obligatoires.
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Résultats des sondages IAB / CPA : «Les conséquences économiques de la crise covid-19»
A l’image de nombreux pays à travers le monde adoptant des mesures pour lutter contre la propagation du virus COVID-19 dont le confinement, l’économie française est gravement touchée et le digital ne fait pas exception. De nombreux secteurs ont besoin d’un soutien public pour traverser ces moments difficiles. Les gouvernements prennent des mesures de soutien de l’économie et d’anticipation de la reprise d’activité. Le digital ne doit pas en être exempté.
Dans le cadre de la crise sanitaire que nous traversons (Covid 19), le CPA et l’IAB ont réalisé un sondage auprès de leurs adhérents, afin de comprendre les principales préoccupations de l’industrie et les conséquences économiques de cette crise mondiale. Plus de 100 dirigeants d’entreprises représentatives des acteurs du marketing et de la publicité digitale en France (éditeurs, régies, agences, adtech, etc.) ont répondu au questionnaire entre le 7 et le 27 avril dernier.
Dans le cadre du Forum des Télécoms et du Net organisé par les Echos le 1’ juin 2012, Pierre Louette, Président de la FFTélécoms a été invité à intervenir à une table-ronde sur l’environnement règlementaire, fiscal et juridique des acteurs du net et des télécoms aux côtés de Philippe Marini, Sénateur UMP de l’Oise, Président de la commission des finances, de François Momboisse, Vice-président en charge de la croissance du CNNum, Président de la FEVAD et Orion Berg, avocat chez White & Case.
PROPOSITIONS EN FAVEUR DU DEVELOPPEMENT DE L'INDUSTRIE DU LOGICIEL EN FRANCE,...PARIS
L’innovation industrielle est aujourd’hui principalement portée par le numérique : omniprésence du logiciel embarqué, rôle stratégique des systèmes d’informations dans la productivité des entreprises, renouvellement des modèles économiques… Plus directement, l’industrie du logiciel, qui connaît une croissance trois fois supérieure à celle du PIB constitue l’un des principaux leviers de croissance en France. L'AFDEL propose dans ce guide 16 mesures pour réformer l'écosystème innovant de la France.
Ensemble à travers la tempête du digital (U. Penzkofer)NRB
Aujourd'hui, les sociétés rencontrent différentes problémtiques liées à la nouvelle ère du digital et l'IT occupe de plus en plus une place prédominante dans la croissance d'une entreprise. A travers cette présentation vous pourrez aussi découvrir comment le groupe NRB répond à ces changements et diversifie son offre.
nécessité d'adapter la fiscalité de l'argent mobile en RDC aux bonne pratique...Franck KANZA LUKEBADIO
La téléphonie mobile a connu une forte croissance en RDC, mais une partie importante de la population n’est pas encore connectée aux services mobiles en raison d’une couverture de réseau limitée et de problèmes d’accessibilité financière. Parmi les raisons expliquent cet état de choses, il y a notamment la complexité du système fiscal qui augmente les coûts d’exploitation des opérateurs.
Or, Un système fiscal propice devrait s’efforcer d’apporter au secteur de la téléphonie mobile le soutien dont il a besoin pour se développer et maximiser les opportunités offertes aux consommateurs, aux entreprises et aux pouvoirs publics en inspirant des bonnes pratiques en la matière telle que recommandée par le FMI.
Une telle décision nécessite le dialogue entre les acteurs impliqués. Car au-delà de l’élargissement de l’assiette et les facilités offertes aux consommateurs, l’Etat Congolais bénéficierait de ces innovations, en mettant en place par exemple, une plate-forme des services gouvernementaux en ligne à l’instar des certains pays comme le KENYA et la COTE D’IVOIRE.
Synthèse du rapport 2016 du comité de suivi du Crédit d'impôt pour la compéti...France Stratégie
Le CICE a été créé suite au rapport "Pacte pour la compétitivité de l’industrie française" remis au Premier ministre le 5 novembre 2012 par Louis Gallois, commissaire général à l’investissement. Conjointement à l’entrée en vigueur du dispositif, un comité chargé de son suivi et de son évaluation a été mis en place, regroupant des parlementaires, les partenaires sociaux, les administrations et des experts. Pour la première fois, ce quatrième rapport du comité fournit des éléments d’appréciation de l’effet du CICE fondés sur une analyse a posteriori des comportements individuels des entreprises bénéficiaires au cours des années 2013 et 2014.
La France a été exposée à un mouvement de désindustrialisation plus marqué que ses principaux partenaires. Sixième puissance industrielle mondiale en 2004, elle est au huitième rang en 2019. Bien que les écarts de compétitivité-coût se soient partiellement résorbés au cours de la dernière décennie, l’économie française souffre de handicaps structurels qui grèvent encore certains aspects de sa compétitivité, notamment hors-coût. La recherche et développement se traduit insuffisamment en innovations industrielles. Cinq leviers d’action sont identifiés, qui permettraient d’adapter la politique industrielle aux nouveaux enjeux, parmi lesquels la nécessité de cibler de manière renforcée les interventions sectorielles et celle de rénover la gouvernance de cette politique.
Economie numérique : Le digital, une opportunité pour les PME françaises - De...Nicolas Bariteau
Les petites et moyennes entreprises (PME) opèrent au sein d’un environnement des plus exigeants où leurs objectifs les plus ambitieux peuvent être réalisés, quelle que soit leur taille ou leur localisation, grâce au développement de nouvelles technologies. Consommateurs et individus sont de plus en plus connectés. L’utilisation généralisée des smartphones et terminaux mobiles, ainsi que l’accès immédiat aux plateformes en ligne favorisent l’essor d’une demande pour des services rapides, simples et innovants.
La prolifération de plateformes et d’outils digitaux simples et peu coûteux a réduit les barrières à l’entrée de la plupart des marchés et favorisé une compétitivité toujours plus forte de leurs acteurs. L’éventail de solutions disponibles est extrêmement large. Il comprend les outils les plus simples, destinés à faciliter les processus opérationnels quotidiens tels que la planification, la facturation, la gestion de projet ou le recrutement, comme des solutions plus avancées permettant de réaliser des analyses précises de tendances de marché.
Cette étude présente les opportunités offertes par la transformation digitale des activités économiques et analyse comment les PME françaises ont saisi ces opportunités.
Les géants du numérique pratiquent l’optimisation fiscale et modifient à leur avantage la chaîne de création de la valeur. L’analyse économique montre qu’une taxation spécifique peut être mise en œuvre.
Similaire à Renforcer la compétitivité numérique de la France (20)
Présentation de la nouvelle étude « Les Français, la consommation locale et le digital » et du nouveau cahier prospectif "La Vie Locale" de l’observatoire de la consommation responsable "Mes Courses pour la Planète" réalisés en partenariat avec SoLocal Group, leader européen de la communication digitale et locale.
[Etude] La Vie Locale : ré-enraciner la consommation pour des territoires plu...Solocal
Présentation du nouveau cahier prospectif de l’observatoire de la consommation responsable "Mes Courses pour la Planète" intitulée « La Vie Locale : ré-enraciner la consommation pour des territoires plus vivants et durables », réalisé en partenariat avec SoLocal Group, leader européen de la communication digitale et locale.
[Infographie] Les Français, la consommation locale et le digitalSolocal
Présentation de la nouvelle étude de l’observatoire de la consommation responsable "Mes Courses pour la Planète" intitulée « Les Français, la consommation locale et le digital », réalisée en partenariat avec SoLocal Group, leader européen de la communication digitale et locale.
3ème édition du Baromètre Mappy/BVA Web-to-Store - Octobre 2015Solocal
3ème édition du baromètre Mappy/BVA dédié au Web-to-Store.
Le digital, présent à toutes les étapes du parcours d’achat et porté par de nouveaux usages.
La 3ème édition du baromètre Mappy réalisée avec BVA démontre une digitalisation de l’ensemble du parcours d’achat du consommateur. Parallèlement, la maturité des commerçants de proximité progresse tandis que de nouveaux usages émergent. 30 % des commerçants se déclarent intéressés par le Web-to-Store (en progression : 25 % en 2014) et une part importante des commerçants (82 %) développe des services liés au Web-to-Store.
Etude menée pour la deuxième année consécutive par Mappy et BVA qui permet de mesurer les évolutions de comportement auprès des Consommateurs et Commerçants sur le web-to-store.
Infographie - Place à l’information positive ! Les attentes des Français vis-...Solocal
Etude réalisée par Zoomon* et Harris Interactive sur la place à l’information positive et les attentes des Français vis-à-vis des médias.
*filialle de Solocal Group
Infographie sur le Changement d'heure de ComprendreChoisirSolocal
Le passage à l’heure d’hiver est maintenant un rituel bien connu des Français. Le 26 octobre 2014 à 3h00, il sera 2h00. Un sondage ComprendreChoisir, service de réponses d’experts, et OpinionWay dévoile qu’ils ne sont que 19% à y être favorables. Un constat sévère qui exprime avant tout l’incompréhension des Français quant à ce dispositif.
Présentation des résultats financiers 2013 de Solocal Group, Jean-Pierre Remy PDG de Solocal Group et Martine Gerow, directrice générale adjointe de Solocal Group, en charge des Finances et de la Performance
Vous pouvez retrouver l’intégralité de la présentation des résultats annuels sur www.solocalgroup.com/finances
Solocal Group – Puissance et engagement des audiencesSolocal
Comment, en s’appuyant sur ses 2 facteurs clés de succès : puissance des audiences et efficacité en termes de conversion, Solocal Group entend renforcer son leadership sur la mise en relation locale entre les marques/professionnels et les consommateurs.
Par Julien Ampollini, directeur général adjoint de Solocal Group, en charge du pôle Media
Vous pouvez retrouver l’intégralité de la présentation des résultats annuels sur www.solocalgroup.com/finances
Solocal Group – Déploiement d’une nouvelle organisationSolocal
Une organisation digitale au service du client. Par Christophe Pingard, directeur général délégué de Solocal Group.
Vous pouvez retrouver l’intégralité de la présentation des résultats annuels sur www.solocalgroup.com/finances
Solocal Group - Accélération de la transformation digitale Solocal
1 milliard de chiffre d’affaires, 63% sur le numérique, 650 000 annonceurs et un taux de reach de 52% (web et mobile)… Solocal Group accélère sa transformation digitale avec comme objectif, être n°1 dans la communication locale digitale. Par Jean-Pierre Remy, PDG de Solocal Group
Vous pouvez retrouver l’intégralité de la présentation des résultats annuels sur www.solocalgroup.com/finances
Mappy : Le mobile, nouvel eldorado du marketing localSolocal
Présentation Mappy à la conférence Solocal Group, le 30 janvier 2014 au Wine and Business Club sur le thème "Mobile : nouvel eldorado du marketing local ?"
2. Renforcer la compétitivité
numérique de la France
Le numérique français décroche, largement du fait d’une fiscalité
qui pénalise sa compétitivité aujourd’hui et sa croissance
demain.
Des constats alarmants
•Le secteur du numérique est le secteur le plus attractif de l’économie française avec plus de
700 000 créations nettes d’emplois en 15 ans et 25% de contribution à la croissance du PIB français
sur les 3 dernières années. Les cabinets de conseil en stratégie, McKinsey et Boston Consulting
Group, prévoient même que cette contribution puisse atteindre 35% en moyenne par an dans les
3 prochaines années.
Solocal Group, leader français de l’Internet local avec 5 000 collaborateurs dont 95% sur
l’ensemble du territoire français et plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires, illustre bien
cette dynamique. Au-delà de son changement de nom en février 2013, PagesJaunes Groupe,
devenu Solocal Group, poursuit la transformation de son modèle économique. Le digital
représentera ainsi 65% de son chiffre d’affaires cette année avec un objectif de plus de 75% en
2015. Le Groupe est déjà, et de loin, le plus avancé sur ce chemin, comparé à ses homologues
des économies similaires.
•Notre expérience de digitalisation réussie renforce notre conviction d’une nécessaire amélioration
de la compétitivité du numérique français car la France, 5e
économie mondiale en termes de PIB,
ne se place qu’au 23e
rang mondial en termes d’investissements numériques et de créations de
sites Internet pour les TPE et les PME. Par conséquent, l’emploi dans le numérique représente à
peine plus de 3% de la population active française contre plus de 7% au Royaume-Uni et 10% aux
Etats-Unis.
•Deplus,laFranceestl’undesrarespaysàconnaîtreunralentissementsignificatifdudéveloppement
de l’économie numérique, alors que les principales économies concurrentes continuent de croître
à un rythme très soutenu.
Ralentissement de la croissance de l’e-commerce en France
(Source : Fevad - Fédération e-commerce et vente à distance.)
Renforcer la compétitivité numérique de la France Renforcer la compétitivité numérique de la France
Pour muscler le numérique, Solocal Group propose d’agir sur les
4 axes prioritaires suivants :
1
3
8
9
10
11
12
4
5
6
7
2
Proposition
Proposition
Proposition
Proposition
Proposition
Proposition
Proposition
Proposition
Proposition
Proposition
Proposition
Proposition
Christophe LE BLANC, Directeur des Relations Institutionnelles et Extérieures et du Secteur Public
T : 01 46 23 46 15 - cleblanc@solocal.com
Contact :
b
C
A
d
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
24
19
17
2010 2012 2014
ACCROITRE L’ATTRACTIVITE DE LA FRANCE
Baisser les taux de l’IS à 15% pour les TPE/PME, à 30% pour les ETI et à 35% pour les grands
groupes
➜ 3e
promesse de campagne de François Hollande en 2012.
➜ En lien avec la mission Attractivité France (Say « oui » to France, Say « oui » to Innovation)
confiée par le Premier ministre à Fleur Pellerin, Ministre déléguée en charge des PME, de
l’Innovation et de l’Economie numérique.
➜ A comparer au taux unique de 36,15% actuellement en vigueur.
Recibler le Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi (CICE) sur les emplois à forte valeur ajoutée
en portant l’assiette actuelle (de 0 à 2,5 fois le SMIC) à 1,5 à 3,5 fois le SMIC pour contribuer à
créer des milliers d’emplois numériques nouveaux à forte valeur ajoutée, dans les industries
les plus exposées à la compétition internationale.
FAVORISER UN DEVELOPPEMENT RESPONSABLE DES USAGES
DU NUMERIQUE EN FRANCE
Combler le fort retard des TPE/PME françaises en termes de taux d’équipement en sites
Internet, en recentrant par exemple le Fonds d’Intervention pour les Services, l’Artisanat et
le Commerce (FISAC), mais aussi en fléchant une partie des Investissements d’avenir ou
du Plan très haut débit sur les investissements de numérisation des TPE/PME.
➜ En lien avec le projet de loi en préparation sur l’Artisanat et le commerce de proximité
attendu à la rentrée 2013 et tel qu’annoncé par Sylvia Pinel, Ministre de l’Artisanat, du
Commerce et du Tourisme, lors d’un colloque sur le commerce de proximité en centre-
ville organisé par la Semaest le 30 mai 2013.
➜ En lien avec le Plan numérique annoncé par Fleur Pellerin à l’issue du séminaire
gouvernemental du 28 février 2013.
Encadrer l’usage et le stockage des données privées à des fins publicitaires/commerciales et
créer une fiscalité incitative sur un mode pollueur-payeur, liée à l’exploitation des données
issues du suivi régulier et systématique des internautes afin d’inciter les entreprises à adopter
des pratiques responsables en matière d’utilisation des données personnelles.
➜ Inspirée de la fiscalité écologique.
➜ En lien avec les propositions de la mission Colin - Collin.
Etablir un droit voisin (aux droits d’auteur) au profit des créateurs de contenus, plus large,
plus juste et plus équilibré qu’une contribution à un fonds de soutien à la numérisation de la
presse.
➜ En s’inspirant de la loi votée par le Bundestag allemand en septembre 2012.
RENFORCER LA COMPETITIVITE ET l’INNOVATION DES ENTREPRISES
NUMERIQUES
Orienter la commande publique vers les acteurs du numérique européen.
Instaurer une régulation de l’accès aux plateformes des réseaux enfaisantpayerlesdifférents
acteursduWeben fonction du volume d’octets de bande passante consomméssurleterritoire
par leurs utilisateurs.
➜ Inspiré des accords de peering existants par exemple entre France Telecom et l’opérateur
américain Cogent mais avec une gouvernance publique.
A propos du CIR :
A. Supprimer le CIR et restituer par exemple les sommes économisées sous forme de baisse
d’IS pour honorer la 3e
promesse de campagne de François Hollande et en s’inspirant de
l’exemple allemand d’« un monde sans CIR ».
Ou alors :
B. Repenser le CIR dans sa globalité :
• Rendre les dépenses d’innovation systématiquement éligibles au CIR en plus des seules
dépenses de RD.
• Instaurer, pour ne pas accroitre l’enveloppe et compromettre les équilibres budgétaires
et dans un souci d’équité, un barème à trois taux, inversement proportionnel à la taille des
entreprises : 20% pour les grands groupes, 30% pour les ETI et 40% pour les TPE/PME.
• Envisager la possibilité de taux plus faibles (par rapport aux taux standards) voire le passage
à un mode assurantiel, fonction du degré de digitalisation de l’entreprise, et des taux effectifs
d’IS payés par elle en France.
Ou encore :
C. Revoir l’éligibilité au CIR des industries numériques
• Reécrire la définition de la RD dans les industries du numérique et de l’informatique pour
y inclure les dépenses liées aux travaux réalisés dans le développement de nouvelles
technologies ou de nouveaux produits.
• Fusionner le bénéfice du CIR avec le statut de Jeune Entreprise Innovante en harmonisant
les critères d’éligibilité par le haut.
➜ En lien avec la mission Colin – Collin.
➜ En lien avec le Plan coordonné en faveur de l’innovation de Fleur Pellerin, Ministre déléguée en
charge des PME, de l’Innovation et de l’Economie numérique (attendu pour mi-juillet 2013).
Mettre en œuvre l’abattement annoncé de 50 à 85% du taux d’imposition des plus-
values de cession pour les Jeunes Entreprises Innovantes favorisant les rapprochements
capitalistiques qui sont un des moteurs de croissance du secteur.
➜ En lien avec l’annonce du Président de la République lors des Assises de l’entrepreneuriat
(avril 2013).
REDUIRE DRASTIQUEMENT L’OPTIMISATION FISCALE et controler
les abus de position dominante
Redéfinir la notion d’« établissement stable » en « établissement virtuel stable » dans le
nouveau format de conventions fiscales multilatérales de l’OCDE et appliquer la notion de
cycle commercial complet (comme pour RMC et RTL) aux opérations réalisées en France
par les grands groupes mondiaux.
➜ En lien avec le rapport de l’OCDE.
Accélérer, en avance sur le calendrier prévu du 1er
janvier 2019, la mise en application
du nouveau système de perception effective de la TVA sur le territoire de résidence du
consommateur et non d’immatriculation de l’offreur de services en ligne.
Renforcer les moyens de la Commission européenne et des autorités de la concurrence
pour lutter contre les abus de position dominante.
Ainsi, en matière de e-commerce, la France
est passée de +24% de croissance en 2010, à
+19% en 2012 et à +17% estimés en 2014.
3. Des raisons fiscales et budgEtaires clairement identifiEes
•Les champions nationaux du secteur numérique français subissent une pression fiscale
grandissante en France. Entre 2009 et 2012, le taux d’imposition sur les bénéfices a gagné 2 points,
passant de 34 à 36%. De surcroît, le remplacement de la taxe professionnelle par la Cotisation sur
la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE) n’a pas généré le choc de compétitivité escompté sur les
entreprises numériques caractérisées par des valeurs ajoutées élevées.
➜ A titre d’illustration, la taxe professionnelle acquittée par Solocal Group en 2008 et 2009 a
representé 1,7% de la valeur ajoutée du groupe, de même que la CVAE payée en 2012.
• Les mécanismes désincitatifs mis en place sur le travail comme le durcissement du forfait social
de 8 à 20% en 2012 et l’explosion de la fiscalité sur les stock-options ou sur les actions à dividende
prioritaire sont venus dégrader encore la compétitivité de l’écosystème numérique français.
Enfin, la réduction à 85% dès 2013, puis à 75% prévue en 2014, de la part déductible des intérêts
d’emprunt, a encore accru la fiscalité d’entreprises qui se financent beaucoup plus largement par
la dette que le reste de l’économie.
➜ A titre d’exemple, et en tenant compte de la déductibilité réduite des intérêts d’emprunts
à partir de 2012, estimée à 3% du résultat courant avant impôts, le poids de l’impôt sur les
sociétés acquité par Solocal Group est de fait passé de 34 à 39% de ce résultat entre 2009 et
2012.
•Cette envolée a été concomitante à une baisse de près du quart des taux d’IS nominaux dans
les pays de l’OCDE de 32 à 25% entre 2000 et 2012. Ainsi, dans les principales économies ouest
européennes concurrentes en matière de numérique, l’Allemagne (20% du marché) et le Royaume-
Uni (1/3 du marché), les entreprises sont respectivement imposées sur leurs bénéfices à hauteur de
30 et de 24% (et bientôt de 20% dans ce dernier pays).
•C’est dans ce contexte qu’intervient l’optimisation fiscale agressive des géants mondiaux du Net.
Pour Solocal Group, sa localisation à 95% en France fait que le Groupe s’acquitte du 23e
montant
d’IS le plus élevé en France, soit plus de 3 fois les sommes versées en France par les 5 géants
mondiaux du Net ensemble.
Cette situation génère une distorsion de concurrence difficilement supportable pour les entreprises
françaises du numérique qui ne peuvent se permettre les pratiques conquérantes des géants
mondiaux du Net à l’égard des TPE, des PME et des pouvoirs publics.
Cette dégradation est malheureusement loin d’être compensée par des dispositifs publics de soutien
largement inadaptés au numérique.
•Le Crédit Impôt Recherche (CIR) est l’une des principales sources de financement public des
dépenses de RD des entreprises en France. Or, les travaux d’innovation, emblématiques de
l’économie numérique n’entrent pas dans le cadre du CIR, qui couvre uniquement les travaux de
recherche et de développement.
Ainsi, les industries manufacturières (11% du PIB) ont bénéficié de près de 69% des sommes allouées
au titre du CIR en 2010, contre 1,2% pour le secteur des télécommunications et des nouvelles
technologies de l’information (Source : Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
– Rapport sur le CIR 2010). Parmi elles, les grands groupes, tous secteurs confondus (17% du PIB),
se sont partagés 66% de l’enveloppe. A l’inverse, seul un tiers en moyenne des dépenses de RD
du secteur du numérique se sont révélées éligibles au CIR sous sa forme actuelle.
A titre d’illustration, Waze, pépite israélienne de la cartographie numérique et dernièrement
rachetée par Google pour 1,15 milliard d’euros, n’aurait pas pu être financée par le CIR français.
➜ Chez Solocal Group, les dépenses en innovation et RD ont atteint près de 39 millions
d’euros en 2012. La même année, le Groupe a perçu 1,5 million d’euros de CIR. Seuls
5 millions d’euros de ses dépenses, soit à peine 13%, ont donc été considérés comme
éligibles au dispositif.
•L’adoption du Crédit Impôt Innovation (CII) à l’occasion du projet de loi de finances pour 2013 (PLF
2013) n’est pas suffisante. Son enveloppe de 300 millions d’euros est trop restreinte. De surcroît,
ce dispositif ne s’adresse qu’aux entreprises de moins de 250 salariés et reste plafonné à
400 000 euros de dépenses par an, ouvrant droit à un CII de 20%. Enfin, ses modalités techniques
tardent à être connues.
•Le Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi (CICE) équivaut à une baisse de cotisations de 4% de la
masse salariale en 2013 et de 6% en 2014, pour les salaires allant jusqu’à 2,5 fois le SMIC. Le
numérique, 1er
créateur d’emplois à forte valeur ajoutée et bien rémunérés, est de fait exclu du
dispositif.
➜ Avec 2 M€ attendus, ce dispositif représenterait moins de 2% de l’IS payé par Solocal
Group, alors qu’au niveau national il est prévu qu’il atteigne 40% de l’IS payé par
l’ensemble des entreprises (20 milliards d’euros de CICE par rapport à 50 milliards d’IS
collectés).
D’ici 2015, la « Grand Coalition for Digital Jobs » lancée en mars 2013 par la Commission européenne
prévoit que l’Union Européenne réduise de près d’un million son nombre de chômeurs (26 millions)
par la création d’emplois dans la filière numérique. La France doit y prendre toute sa part.
De nombreuses propositions aujourd’hui disponibles exigent des
pouvoirs publics qu’ils sortent de l’ambiguItE et de l’attentisme
•L’Atelier de la compétitivité numérique d’abord, organisé le 23 mai et et le 13 juin 2012 par
PagesJaunes Groupe, et ses réflexions ultérieures, ont permis d’articuler 3 propositions fiscales
concrètes et la refonte d’un dispositif public de soutien existant.
•Le rapport de la mission Colin - Collin ensuite, remis le 18 janvier 2013 aux trois ministres
commanditaires a insisté à son tour sur 10 recommandations dont 3 communes à celles déjà
formulées par Solocal Group.
•Le rapport de l’OCDE enfin, publié le 15 février 2013, a détaillé 5 modes opératoires nouveaux
visant à lutter contre l’évasion fiscale tous secteurs confondus mais avec une mention particulière
pour l’économie numérique.
•Pour autant, les pouvoirs publics français peinent à sortir d’une position ambiguë sur la fiscalité du
numérique et à s’engager politiquement à utiliser cet instrument pour renforcer la compétitivité
de la France. Ainsi :
• s’ils reconnaissent que la fiscalité pesant sur les acteurs français rentables de l’écosystème
numérique est très lourde, le PLF 2013 n’a fait qu’amplifier le phénomène ;
• s’ils s’indignent d’une optimisation fiscale des géants mondiaux du Net qui n’est plus
supportable par les finances publiques, les contrôles fiscaux en cours n’ont pas encore
abouti à ce jour en France (et ont été jugés décevants, dans le cas de Starbucks, au
Royaume-Uni) ;
• s’ils admettent en privé que le CIR est inadapté aux besoins de l’économie numérique,
l’annonce du CII n’a pas fait bouger les lignes ;
• s’ils parlent de l’urgence d’agir, après plus d’un an aux affaires, le gouvernement n’a pas
encore mis en place de dispositifs fiscaux ou budgétaires appropriés, ni même entamé la
première étape concrète conduisant à leur future mise en œuvre. Son action était d’abord
suspendue aux recommandations de la mission Colin - Collin, puis dépendante des résultats
de l’expertise qu’en aurait faite le Conseil National du Numérique, lui-même contraint par la
publication du rapport Lescure, ainsi que par une autre réflexion que le Conseil conduit sur
la neutralité du Net et enfin par l’examen en cours du projet de règlement européen sur la
protection des données personnelles.
Le gouvernement doit donc maintenant véritablement prendre conscience de l’urgence et de
l’importance d’une politique fiscale claire pour les entreprises numériques nationales et sans
ambiguïté à l’égard des géants mondiaux du Net et imaginer des dispositifs accélérateurs du
développement de l’économie numérique et de ses emplois à forte valeur ajoutée. Le gouvernement
ne doit pas perdre de vue que le statu quo pérennise une distorsion de concurrence néfaste en faveur
d’acteurs qui représentent en France à peine quelques milliers de salariés mais au détriment d’une
filière qui emploie près d’un million de personnes et qui pourrait, si les mesures proposées étaient
mises en œuvre, créer encore beaucoup plus d’emplois à forte valeur ajoutée dont le redressement
productif de notre pays a besoin.
Renforcer la compétitivité numérique de la France Renforcer la compétitivité numérique de la France Renforcer la compétitivité numérique de la France
17%
13%
14%
16%
15%
12%
5%
13%
Etats-Unis
2010-2011
Royaume-Uni Allemagne France
2011-2012
De même, la croissance de la publicité
numérique en France est passée de 13%
entre 2010 et 2011 à seulement 5% entre
2011 et 2012. Sur cette dernière période, le
Royaume-Uni avec +14%, l’Allemagne avec
+15% ou les Etats-Unis avec +17%, semblent
plus que jamais hors de portée.
Mettre en place une fiscalité numérique pour développer
les emplois à forte valeur ajoutée de demain, marqueur du
dynamisme retrouvé de l’économie française.
Taux effectifs d’IS mondiaux consolidés en 2011
Source : Etude comparative internationale sur la fiscalité des opérateurs télécoms et les
schémas d’optimisation fiscale des acteurs « Over-the-Top », Greenwich Consulting, 2013.
0%
20%
40%
60%
80%
100%
140%
120%
Solocal
Group
CA estimé
réalisé
en France
en 2011
126
5,5 6,7
0,5 3,3
22
Google Apple Inc Facebook Amazon Microsoft
IS versés en France
en 2011 (M�)
% du CA 2011
1,1Mds�
12
1,4Mds�
0,39
3,2Mds�
0,2
140m�
0,35
890m�
0,37
2,5Mds�
0,88
L’optimisation fiscale des géants du Net
en 2011
Avec plus de 8 milliards d’euros de revenus
estimés en France, Google, Amazon,
Facebook, Apple et Microsoft acquitteraient
au total moins de 40 millions d’euros d’IS en
France soit 22 fois moins que les sommes
théoriquement dues (822 millions d’euros)
avant optimisation. (Source : Greenwich
Consulting). Leurs taux effectifs d’IS mondiaux
consolidés sont compris entre 5 et 10%.
FOCUSCroissance de la publicité numérique 2010-2012
Source : SRI Capgemini, Observatoire de l’e-Pub Zénith Optimedia Advertising
Expenditure Forecasts.
4. Des raisons fiscales et budgEtaires clairement identifiEes
•Les champions nationaux du secteur numérique français subissent une pression fiscale
grandissante en France. Entre 2009 et 2012, le taux d’imposition sur les bénéfices a gagné 2 points,
passant de 34 à 36%. De surcroît, le remplacement de la taxe professionnelle par la Cotisation sur
la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE) n’a pas généré le choc de compétitivité escompté sur les
entreprises numériques caractérisées par des valeurs ajoutées élevées.
➜ A titre d’illustration, la taxe professionnelle acquittée par Solocal Group en 2008 et 2009 a
representé 1,7% de la valeur ajoutée du groupe, de même que la CVAE payée en 2012.
• Les mécanismes désincitatifs mis en place sur le travail comme le durcissement du forfait social
de 8 à 20% en 2012 et l’explosion de la fiscalité sur les stock-options ou sur les actions à dividende
prioritaire sont venus dégrader encore la compétitivité de l’écosystème numérique français.
Enfin, la réduction à 85% dès 2013, puis à 75% prévue en 2014, de la part déductible des intérêts
d’emprunt, a encore accru la fiscalité d’entreprises qui se financent beaucoup plus largement par
la dette que le reste de l’économie.
➜ A titre d’exemple, et en tenant compte de la déductibilité réduite des intérêts d’emprunts
à partir de 2012, estimée à 3% du résultat courant avant impôts, le poids de l’impôt sur les
sociétés acquité par Solocal Group est de fait passé de 34 à 39% de ce résultat entre 2009 et
2012.
•Cette envolée a été concomitante à une baisse de près du quart des taux d’IS nominaux dans
les pays de l’OCDE de 32 à 25% entre 2000 et 2012. Ainsi, dans les principales économies ouest
européennes concurrentes en matière de numérique, l’Allemagne (20% du marché) et le Royaume-
Uni (1/3 du marché), les entreprises sont respectivement imposées sur leurs bénéfices à hauteur de
30 et de 24% (et bientôt de 20% dans ce dernier pays).
•C’est dans ce contexte qu’intervient l’optimisation fiscale agressive des géants mondiaux du Net.
Pour Solocal Group, sa localisation à 95% en France fait que le Groupe s’acquitte du 23e
montant
d’IS le plus élevé en France, soit plus de 3 fois les sommes versées en France par les 5 géants
mondiaux du Net ensemble.
Cette situation génère une distorsion de concurrence difficilement supportable pour les entreprises
françaises du numérique qui ne peuvent se permettre les pratiques conquérantes des géants
mondiaux du Net à l’égard des TPE, des PME et des pouvoirs publics.
Cette dégradation est malheureusement loin d’être compensée par des dispositifs publics de soutien
largement inadaptés au numérique.
•Le Crédit Impôt Recherche (CIR) est l’une des principales sources de financement public des
dépenses de RD des entreprises en France. Or, les travaux d’innovation, emblématiques de
l’économie numérique n’entrent pas dans le cadre du CIR, qui couvre uniquement les travaux de
recherche et de développement.
Ainsi, les industries manufacturières (11% du PIB) ont bénéficié de près de 69% des sommes allouées
au titre du CIR en 2010, contre 1,2% pour le secteur des télécommunications et des nouvelles
technologies de l’information (Source : Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
– Rapport sur le CIR 2010). Parmi elles, les grands groupes, tous secteurs confondus (17% du PIB),
se sont partagés 66% de l’enveloppe. A l’inverse, seul un tiers en moyenne des dépenses de RD
du secteur du numérique se sont révélées éligibles au CIR sous sa forme actuelle.
A titre d’illustration, Waze, pépite israélienne de la cartographie numérique et dernièrement
rachetée par Google pour 1,15 milliard d’euros, n’aurait pas pu être financée par le CIR français.
➜ Chez Solocal Group, les dépenses en innovation et RD ont atteint près de 39 millions
d’euros en 2012. La même année, le Groupe a perçu 1,5 million d’euros de CIR. Seuls
5 millions d’euros de ses dépenses, soit à peine 13%, ont donc été considérés comme
éligibles au dispositif.
•L’adoption du Crédit Impôt Innovation (CII) à l’occasion du projet de loi de finances pour 2013 (PLF
2013) n’est pas suffisante. Son enveloppe de 300 millions d’euros est trop restreinte. De surcroît,
ce dispositif ne s’adresse qu’aux entreprises de moins de 250 salariés et reste plafonné à
400 000 euros de dépenses par an, ouvrant droit à un CII de 20%. Enfin, ses modalités techniques
tardent à être connues.
•Le Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi (CICE) équivaut à une baisse de cotisations de 4% de la
masse salariale en 2013 et de 6% en 2014, pour les salaires allant jusqu’à 2,5 fois le SMIC. Le
numérique, 1er
créateur d’emplois à forte valeur ajoutée et bien rémunérés, est de fait exclu du
dispositif.
➜ Avec 2 M€ attendus, ce dispositif représenterait moins de 2% de l’IS payé par Solocal
Group, alors qu’au niveau national il est prévu qu’il atteigne 40% de l’IS payé par
l’ensemble des entreprises (20 milliards d’euros de CICE par rapport à 50 milliards d’IS
collectés).
D’ici 2015, la « Grand Coalition for Digital Jobs » lancée en mars 2013 par la Commission européenne
prévoit que l’Union Européenne réduise de près d’un million son nombre de chômeurs (26 millions)
par la création d’emplois dans la filière numérique. La France doit y prendre toute sa part.
De nombreuses propositions aujourd’hui disponibles exigent des
pouvoirs publics qu’ils sortent de l’ambiguItE et de l’attentisme
•L’Atelier de la compétitivité numérique d’abord, organisé le 23 mai et et le 13 juin 2012 par
PagesJaunes Groupe, et ses réflexions ultérieures, ont permis d’articuler 3 propositions fiscales
concrètes et la refonte d’un dispositif public de soutien existant.
•Le rapport de la mission Colin - Collin ensuite, remis le 18 janvier 2013 aux trois ministres
commanditaires a insisté à son tour sur 10 recommandations dont 3 communes à celles déjà
formulées par Solocal Group.
•Le rapport de l’OCDE enfin, publié le 15 février 2013, a détaillé 5 modes opératoires nouveaux
visant à lutter contre l’évasion fiscale tous secteurs confondus mais avec une mention particulière
pour l’économie numérique.
•Pour autant, les pouvoirs publics français peinent à sortir d’une position ambiguë sur la fiscalité du
numérique et à s’engager politiquement à utiliser cet instrument pour renforcer la compétitivité
de la France. Ainsi :
• s’ils reconnaissent que la fiscalité pesant sur les acteurs français rentables de l’écosystème
numérique est très lourde, le PLF 2013 n’a fait qu’amplifier le phénomène ;
• s’ils s’indignent d’une optimisation fiscale des géants mondiaux du Net qui n’est plus
supportable par les finances publiques, les contrôles fiscaux en cours n’ont pas encore
abouti à ce jour en France (et ont été jugés décevants, dans le cas de Starbucks, au
Royaume-Uni) ;
• s’ils admettent en privé que le CIR est inadapté aux besoins de l’économie numérique,
l’annonce du CII n’a pas fait bouger les lignes ;
• s’ils parlent de l’urgence d’agir, après plus d’un an aux affaires, le gouvernement n’a pas
encore mis en place de dispositifs fiscaux ou budgétaires appropriés, ni même entamé la
première étape concrète conduisant à leur future mise en œuvre. Son action était d’abord
suspendue aux recommandations de la mission Colin - Collin, puis dépendante des résultats
de l’expertise qu’en aurait faite le Conseil National du Numérique, lui-même contraint par la
publication du rapport Lescure, ainsi que par une autre réflexion que le Conseil conduit sur
la neutralité du Net et enfin par l’examen en cours du projet de règlement européen sur la
protection des données personnelles.
Le gouvernement doit donc maintenant véritablement prendre conscience de l’urgence et de
l’importance d’une politique fiscale claire pour les entreprises numériques nationales et sans
ambiguïté à l’égard des géants mondiaux du Net et imaginer des dispositifs accélérateurs du
développement de l’économie numérique et de ses emplois à forte valeur ajoutée. Le gouvernement
ne doit pas perdre de vue que le statu quo pérennise une distorsion de concurrence néfaste en faveur
d’acteurs qui représentent en France à peine quelques milliers de salariés mais au détriment d’une
filière qui emploie près d’un million de personnes et qui pourrait, si les mesures proposées étaient
mises en œuvre, créer encore beaucoup plus d’emplois à forte valeur ajoutée dont le redressement
productif de notre pays a besoin.
Renforcer la compétitivité numérique de la France Renforcer la compétitivité numérique de la France Renforcer la compétitivité numérique de la France
17%
13%
14%
16%
15%
12%
5%
13%
Etats-Unis
2010-2011
Royaume-Uni Allemagne France
2011-2012
De même, la croissance de la publicité
numérique en France est passée de 13%
entre 2010 et 2011 à seulement 5% entre
2011 et 2012. Sur cette dernière période, le
Royaume-Uni avec +14%, l’Allemagne avec
+15% ou les Etats-Unis avec +17%, semblent
plus que jamais hors de portée.
Mettre en place une fiscalité numérique pour développer
les emplois à forte valeur ajoutée de demain, marqueur du
dynamisme retrouvé de l’économie française.
Taux effectifs d’IS mondiaux consolidés en 2011
Source : Etude comparative internationale sur la fiscalité des opérateurs télécoms et les
schémas d’optimisation fiscale des acteurs « Over-the-Top », Greenwich Consulting, 2013.
0%
20%
40%
60%
80%
100%
140%
120%
Solocal
Group
CA estimé
réalisé
en France
en 2011
126
5,5 6,7
0,5 3,3
22
Google Apple Inc Facebook Amazon Microsoft
IS versés en France
en 2011 (M�)
% du CA 2011
1,1Mds�
12
1,4Mds�
0,39
3,2Mds�
0,2
140m�
0,35
890m�
0,37
2,5Mds�
0,88
L’optimisation fiscale des géants du Net
en 2011
Avec plus de 8 milliards d’euros de revenus
estimés en France, Google, Amazon,
Facebook, Apple et Microsoft acquitteraient
au total moins de 40 millions d’euros d’IS en
France soit 22 fois moins que les sommes
théoriquement dues (822 millions d’euros)
avant optimisation. (Source : Greenwich
Consulting). Leurs taux effectifs d’IS mondiaux
consolidés sont compris entre 5 et 10%.
FOCUSCroissance de la publicité numérique 2010-2012
Source : SRI Capgemini, Observatoire de l’e-Pub Zénith Optimedia Advertising
Expenditure Forecasts.
5. Des raisons fiscales et budgEtaires clairement identifiEes
•Les champions nationaux du secteur numérique français subissent une pression fiscale
grandissante en France. Entre 2009 et 2012, le taux d’imposition sur les bénéfices a gagné 2 points,
passant de 34 à 36%. De surcroît, le remplacement de la taxe professionnelle par la Cotisation sur
la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE) n’a pas généré le choc de compétitivité escompté sur les
entreprises numériques caractérisées par des valeurs ajoutées élevées.
➜ A titre d’illustration, la taxe professionnelle acquittée par Solocal Group en 2008 et 2009 a
representé 1,7% de la valeur ajoutée du groupe, de même que la CVAE payée en 2012.
• Les mécanismes désincitatifs mis en place sur le travail comme le durcissement du forfait social
de 8 à 20% en 2012 et l’explosion de la fiscalité sur les stock-options ou sur les actions à dividende
prioritaire sont venus dégrader encore la compétitivité de l’écosystème numérique français.
Enfin, la réduction à 85% dès 2013, puis à 75% prévue en 2014, de la part déductible des intérêts
d’emprunt, a encore accru la fiscalité d’entreprises qui se financent beaucoup plus largement par
la dette que le reste de l’économie.
➜ A titre d’exemple, et en tenant compte de la déductibilité réduite des intérêts d’emprunts
à partir de 2012, estimée à 3% du résultat courant avant impôts, le poids de l’impôt sur les
sociétés acquité par Solocal Group est de fait passé de 34 à 39% de ce résultat entre 2009 et
2012.
•Cette envolée a été concomitante à une baisse de près du quart des taux d’IS nominaux dans
les pays de l’OCDE de 32 à 25% entre 2000 et 2012. Ainsi, dans les principales économies ouest
européennes concurrentes en matière de numérique, l’Allemagne (20% du marché) et le Royaume-
Uni (1/3 du marché), les entreprises sont respectivement imposées sur leurs bénéfices à hauteur de
30 et de 24% (et bientôt de 20% dans ce dernier pays).
•C’est dans ce contexte qu’intervient l’optimisation fiscale agressive des géants mondiaux du Net.
Pour Solocal Group, sa localisation à 95% en France fait que le Groupe s’acquitte du 23e
montant
d’IS le plus élevé en France, soit plus de 3 fois les sommes versées en France par les 5 géants
mondiaux du Net ensemble.
Cette situation génère une distorsion de concurrence difficilement supportable pour les entreprises
françaises du numérique qui ne peuvent se permettre les pratiques conquérantes des géants
mondiaux du Net à l’égard des TPE, des PME et des pouvoirs publics.
Cette dégradation est malheureusement loin d’être compensée par des dispositifs publics de soutien
largement inadaptés au numérique.
•Le Crédit Impôt Recherche (CIR) est l’une des principales sources de financement public des
dépenses de RD des entreprises en France. Or, les travaux d’innovation, emblématiques de
l’économie numérique n’entrent pas dans le cadre du CIR, qui couvre uniquement les travaux de
recherche et de développement.
Ainsi, les industries manufacturières (11% du PIB) ont bénéficié de près de 69% des sommes allouées
au titre du CIR en 2010, contre 1,2% pour le secteur des télécommunications et des nouvelles
technologies de l’information (Source : Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
– Rapport sur le CIR 2010). Parmi elles, les grands groupes, tous secteurs confondus (17% du PIB),
se sont partagés 66% de l’enveloppe. A l’inverse, seul un tiers en moyenne des dépenses de RD
du secteur du numérique se sont révélées éligibles au CIR sous sa forme actuelle.
A titre d’illustration, Waze, pépite israélienne de la cartographie numérique et dernièrement
rachetée par Google pour 1,15 milliard d’euros, n’aurait pas pu être financée par le CIR français.
➜ Chez Solocal Group, les dépenses en innovation et RD ont atteint près de 39 millions
d’euros en 2012. La même année, le Groupe a perçu 1,5 million d’euros de CIR. Seuls
5 millions d’euros de ses dépenses, soit à peine 13%, ont donc été considérés comme
éligibles au dispositif.
•L’adoption du Crédit Impôt Innovation (CII) à l’occasion du projet de loi de finances pour 2013 (PLF
2013) n’est pas suffisante. Son enveloppe de 300 millions d’euros est trop restreinte. De surcroît,
ce dispositif ne s’adresse qu’aux entreprises de moins de 250 salariés et reste plafonné à
400 000 euros de dépenses par an, ouvrant droit à un CII de 20%. Enfin, ses modalités techniques
tardent à être connues.
•Le Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi (CICE) équivaut à une baisse de cotisations de 4% de la
masse salariale en 2013 et de 6% en 2014, pour les salaires allant jusqu’à 2,5 fois le SMIC. Le
numérique, 1er
créateur d’emplois à forte valeur ajoutée et bien rémunérés, est de fait exclu du
dispositif.
➜ Avec 2 M€ attendus, ce dispositif représenterait moins de 2% de l’IS payé par Solocal
Group, alors qu’au niveau national il est prévu qu’il atteigne 40% de l’IS payé par
l’ensemble des entreprises (20 milliards d’euros de CICE par rapport à 50 milliards d’IS
collectés).
D’ici 2015, la « Grand Coalition for Digital Jobs » lancée en mars 2013 par la Commission européenne
prévoit que l’Union Européenne réduise de près d’un million son nombre de chômeurs (26 millions)
par la création d’emplois dans la filière numérique. La France doit y prendre toute sa part.
De nombreuses propositions aujourd’hui disponibles exigent des
pouvoirs publics qu’ils sortent de l’ambiguItE et de l’attentisme
•L’Atelier de la compétitivité numérique d’abord, organisé le 23 mai et et le 13 juin 2012 par
PagesJaunes Groupe, et ses réflexions ultérieures, ont permis d’articuler 3 propositions fiscales
concrètes et la refonte d’un dispositif public de soutien existant.
•Le rapport de la mission Colin - Collin ensuite, remis le 18 janvier 2013 aux trois ministres
commanditaires a insisté à son tour sur 10 recommandations dont 3 communes à celles déjà
formulées par Solocal Group.
•Le rapport de l’OCDE enfin, publié le 15 février 2013, a détaillé 5 modes opératoires nouveaux
visant à lutter contre l’évasion fiscale tous secteurs confondus mais avec une mention particulière
pour l’économie numérique.
•Pour autant, les pouvoirs publics français peinent à sortir d’une position ambiguë sur la fiscalité du
numérique et à s’engager politiquement à utiliser cet instrument pour renforcer la compétitivité
de la France. Ainsi :
• s’ils reconnaissent que la fiscalité pesant sur les acteurs français rentables de l’écosystème
numérique est très lourde, le PLF 2013 n’a fait qu’amplifier le phénomène ;
• s’ils s’indignent d’une optimisation fiscale des géants mondiaux du Net qui n’est plus
supportable par les finances publiques, les contrôles fiscaux en cours n’ont pas encore
abouti à ce jour en France (et ont été jugés décevants, dans le cas de Starbucks, au
Royaume-Uni) ;
• s’ils admettent en privé que le CIR est inadapté aux besoins de l’économie numérique,
l’annonce du CII n’a pas fait bouger les lignes ;
• s’ils parlent de l’urgence d’agir, après plus d’un an aux affaires, le gouvernement n’a pas
encore mis en place de dispositifs fiscaux ou budgétaires appropriés, ni même entamé la
première étape concrète conduisant à leur future mise en œuvre. Son action était d’abord
suspendue aux recommandations de la mission Colin - Collin, puis dépendante des résultats
de l’expertise qu’en aurait faite le Conseil National du Numérique, lui-même contraint par la
publication du rapport Lescure, ainsi que par une autre réflexion que le Conseil conduit sur
la neutralité du Net et enfin par l’examen en cours du projet de règlement européen sur la
protection des données personnelles.
Le gouvernement doit donc maintenant véritablement prendre conscience de l’urgence et de
l’importance d’une politique fiscale claire pour les entreprises numériques nationales et sans
ambiguïté à l’égard des géants mondiaux du Net et imaginer des dispositifs accélérateurs du
développement de l’économie numérique et de ses emplois à forte valeur ajoutée. Le gouvernement
ne doit pas perdre de vue que le statu quo pérennise une distorsion de concurrence néfaste en faveur
d’acteurs qui représentent en France à peine quelques milliers de salariés mais au détriment d’une
filière qui emploie près d’un million de personnes et qui pourrait, si les mesures proposées étaient
mises en œuvre, créer encore beaucoup plus d’emplois à forte valeur ajoutée dont le redressement
productif de notre pays a besoin.
Renforcer la compétitivité numérique de la France Renforcer la compétitivité numérique de la France Renforcer la compétitivité numérique de la France
17%
13%
14%
16%
15%
12%
5%
13%
Etats-Unis
2010-2011
Royaume-Uni Allemagne France
2011-2012
De même, la croissance de la publicité
numérique en France est passée de 13%
entre 2010 et 2011 à seulement 5% entre
2011 et 2012. Sur cette dernière période, le
Royaume-Uni avec +14%, l’Allemagne avec
+15% ou les Etats-Unis avec +17%, semblent
plus que jamais hors de portée.
Mettre en place une fiscalité numérique pour développer
les emplois à forte valeur ajoutée de demain, marqueur du
dynamisme retrouvé de l’économie française.
Taux effectifs d’IS mondiaux consolidés en 2011
Source : Etude comparative internationale sur la fiscalité des opérateurs télécoms et les
schémas d’optimisation fiscale des acteurs « Over-the-Top », Greenwich Consulting, 2013.
0%
20%
40%
60%
80%
100%
140%
120%
Solocal
Group
CA estimé
réalisé
en France
en 2011
126
5,5 6,7
0,5 3,3
22
Google Apple Inc Facebook Amazon Microsoft
IS versés en France
en 2011 (M�)
% du CA 2011
1,1Mds�
12
1,4Mds�
0,39
3,2Mds�
0,2
140m�
0,35
890m�
0,37
2,5Mds�
0,88
L’optimisation fiscale des géants du Net
en 2011
Avec plus de 8 milliards d’euros de revenus
estimés en France, Google, Amazon,
Facebook, Apple et Microsoft acquitteraient
au total moins de 40 millions d’euros d’IS en
France soit 22 fois moins que les sommes
théoriquement dues (822 millions d’euros)
avant optimisation. (Source : Greenwich
Consulting). Leurs taux effectifs d’IS mondiaux
consolidés sont compris entre 5 et 10%.
FOCUSCroissance de la publicité numérique 2010-2012
Source : SRI Capgemini, Observatoire de l’e-Pub Zénith Optimedia Advertising
Expenditure Forecasts.
6. Renforcer la compétitivité
numérique de la France
Le numérique français décroche, largement du fait d’une fiscalité
qui pénalise sa compétitivité aujourd’hui et sa croissance
demain.
Des constats alarmants
•Le secteur du numérique est le secteur le plus attractif de l’économie française avec plus de
700 000 créations nettes d’emplois en 15 ans et 25% de contribution à la croissance du PIB français
sur les 3 dernières années. Les cabinets de conseil en stratégie, McKinsey et Boston Consulting
Group, prévoient même que cette contribution puisse atteindre 35% en moyenne par an dans les
3 prochaines années.
Solocal Group, leader français de l’Internet local avec 5 000 collaborateurs dont 95% sur
l’ensemble du territoire français et plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires, illustre bien
cette dynamique. Au-delà de son changement de nom en février 2013, PagesJaunes Groupe,
devenu Solocal Group, poursuit la transformation de son modèle économique. Le digital
représentera ainsi 65% de son chiffre d’affaires cette année avec un objectif de plus de 75% en
2015. Le Groupe est déjà, et de loin, le plus avancé sur ce chemin, comparé à ses homologues
des économies similaires.
•Notre expérience de digitalisation réussie renforce notre conviction d’une nécessaire amélioration
de la compétitivité du numérique français car la France, 5e
économie mondiale en termes de PIB,
ne se place qu’au 23e
rang mondial en termes d’investissements numériques et de créations de
sites Internet pour les TPE et les PME. Par conséquent, l’emploi dans le numérique représente à
peine plus de 3% de la population active française contre plus de 7% au Royaume-Uni et 10% aux
Etats-Unis.
•Deplus,laFranceestl’undesrarespaysàconnaîtreunralentissementsignificatifdudéveloppement
de l’économie numérique, alors que les principales économies concurrentes continuent de croître
à un rythme très soutenu.
Ralentissement de la croissance de l’e-commerce en France
(Source : Fevad - Fédération e-commerce et vente à distance.)
Renforcer la compétitivité numérique de la France Renforcer la compétitivité numérique de la France
Pour muscler le numérique, Solocal Group propose d’agir sur les
4 axes prioritaires suivants :
1
3
8
9
10
11
12
4
5
6
7
2
Proposition
Proposition
Proposition
Proposition
Proposition
Proposition
Proposition
Proposition
Proposition
Proposition
Proposition
Proposition
Christophe LE BLANC, Directeur des Relations Institutionnelles et Extérieures et du Secteur Public
T : 01 46 23 46 15 - cleblanc@solocal.com
Contact :
b
C
A
d
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
24
19
17
2010 2012 2014
ACCROITRE L’ATTRACTIVITE DE LA FRANCE
Baisser les taux de l’IS à 15% pour les TPE/PME, à 30% pour les ETI et à 35% pour les grands
groupes
➜ 3e
promesse de campagne de François Hollande en 2012.
➜ En lien avec la mission Attractivité France (Say « oui » to France, Say « oui » to Innovation)
confiée par le Premier ministre à Fleur Pellerin, Ministre déléguée en charge des PME, de
l’Innovation et de l’Economie numérique.
➜ A comparer au taux unique de 36,15% actuellement en vigueur.
Recibler le Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi (CICE) sur les emplois à forte valeur ajoutée
en portant l’assiette actuelle (de 0 à 2,5 fois le SMIC) à 1,5 à 3,5 fois le SMIC pour contribuer à
créer des milliers d’emplois numériques nouveaux à forte valeur ajoutée, dans les industries
les plus exposées à la compétition internationale.
FAVORISER UN DEVELOPPEMENT RESPONSABLE DES USAGES
DU NUMERIQUE EN FRANCE
Combler le fort retard des TPE/PME françaises en termes de taux d’équipement en sites
Internet, en recentrant par exemple le Fonds d’Intervention pour les Services, l’Artisanat et
le Commerce (FISAC), mais aussi en fléchant une partie des Investissements d’avenir ou
du Plan très haut débit sur les investissements de numérisation des TPE/PME.
➜ En lien avec le projet de loi en préparation sur l’Artisanat et le commerce de proximité
attendu à la rentrée 2013 et tel qu’annoncé par Sylvia Pinel, Ministre de l’Artisanat, du
Commerce et du Tourisme, lors d’un colloque sur le commerce de proximité en centre-
ville organisé par la Semaest le 30 mai 2013.
➜ En lien avec le Plan numérique annoncé par Fleur Pellerin à l’issue du séminaire
gouvernemental du 28 février 2013.
Encadrer l’usage et le stockage des données privées à des fins publicitaires/commerciales et
créer une fiscalité incitative sur un mode pollueur-payeur, liée à l’exploitation des données
issues du suivi régulier et systématique des internautes afin d’inciter les entreprises à adopter
des pratiques responsables en matière d’utilisation des données personnelles.
➜ Inspirée de la fiscalité écologique.
➜ En lien avec les propositions de la mission Colin - Collin.
Etablir un droit voisin (aux droits d’auteur) au profit des créateurs de contenus, plus large,
plus juste et plus équilibré qu’une contribution à un fonds de soutien à la numérisation de la
presse.
➜ En s’inspirant de la loi votée par le Bundestag allemand en septembre 2012.
RENFORCER LA COMPETITIVITE ET l’INNOVATION DES ENTREPRISES
NUMERIQUES
Orienter la commande publique vers les acteurs du numérique européen.
Instaurer une régulation de l’accès aux plateformes des réseaux enfaisantpayerlesdifférents
acteursduWeben fonction du volume d’octets de bande passante consomméssurleterritoire
par leurs utilisateurs.
➜ Inspiré des accords de peering existants par exemple entre France Telecom et l’opérateur
américain Cogent mais avec une gouvernance publique.
A propos du CIR :
A. Supprimer le CIR et restituer par exemple les sommes économisées sous forme de baisse
d’IS pour honorer la 3e
promesse de campagne de François Hollande et en s’inspirant de
l’exemple allemand d’« un monde sans CIR ».
Ou alors :
B. Repenser le CIR dans sa globalité :
• Rendre les dépenses d’innovation systématiquement éligibles au CIR en plus des seules
dépenses de RD.
• Instaurer, pour ne pas accroitre l’enveloppe et compromettre les équilibres budgétaires
et dans un souci d’équité, un barème à trois taux, inversement proportionnel à la taille des
entreprises : 20% pour les grands groupes, 30% pour les ETI et 40% pour les TPE/PME.
• Envisager la possibilité de taux plus faibles (par rapport aux taux standards) voire le passage
à un mode assurantiel, fonction du degré de digitalisation de l’entreprise, et des taux effectifs
d’IS payés par elle en France.
Ou encore :
C. Revoir l’éligibilité au CIR des industries numériques
• Reécrire la définition de la RD dans les industries du numérique et de l’informatique pour
y inclure les dépenses liées aux travaux réalisés dans le développement de nouvelles
technologies ou de nouveaux produits.
• Fusionner le bénéfice du CIR avec le statut de Jeune Entreprise Innovante en harmonisant
les critères d’éligibilité par le haut.
➜ En lien avec la mission Colin – Collin.
➜ En lien avec le Plan coordonné en faveur de l’innovation de Fleur Pellerin, Ministre déléguée en
charge des PME, de l’Innovation et de l’Economie numérique (attendu pour mi-juillet 2013).
Mettre en œuvre l’abattement annoncé de 50 à 85% du taux d’imposition des plus-
values de cession pour les Jeunes Entreprises Innovantes favorisant les rapprochements
capitalistiques qui sont un des moteurs de croissance du secteur.
➜ En lien avec l’annonce du Président de la République lors des Assises de l’entrepreneuriat
(avril 2013).
REDUIRE DRASTIQUEMENT L’OPTIMISATION FISCALE et controler
les abus de position dominante
Redéfinir la notion d’« établissement stable » en « établissement virtuel stable » dans le
nouveau format de conventions fiscales multilatérales de l’OCDE et appliquer la notion de
cycle commercial complet (comme pour RMC et RTL) aux opérations réalisées en France
par les grands groupes mondiaux.
➜ En lien avec le rapport de l’OCDE.
Accélérer, en avance sur le calendrier prévu du 1er
janvier 2019, la mise en application
du nouveau système de perception effective de la TVA sur le territoire de résidence du
consommateur et non d’immatriculation de l’offreur de services en ligne.
Renforcer les moyens de la Commission européenne et des autorités de la concurrence
pour lutter contre les abus de position dominante.
Ainsi, en matière de e-commerce, la France
est passée de +24% de croissance en 2010, à
+19% en 2012 et à +17% estimés en 2014.
7. Renforcer la compétitivité
numérique de la France
Le numérique français décroche, largement du fait d’une fiscalité
qui pénalise sa compétitivité aujourd’hui et sa croissance
demain.
Des constats alarmants
•Le secteur du numérique est le secteur le plus attractif de l’économie française avec plus de
700 000 créations nettes d’emplois en 15 ans et 25% de contribution à la croissance du PIB français
sur les 3 dernières années. Les cabinets de conseil en stratégie, McKinsey et Boston Consulting
Group, prévoient même que cette contribution puisse atteindre 35% en moyenne par an dans les
3 prochaines années.
Solocal Group, leader français de l’Internet local avec 5 000 collaborateurs dont 95% sur
l’ensemble du territoire français et plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires, illustre bien
cette dynamique. Au-delà de son changement de nom en février 2013, PagesJaunes Groupe,
devenu Solocal Group, poursuit la transformation de son modèle économique. Le digital
représentera ainsi 65% de son chiffre d’affaires cette année avec un objectif de plus de 75% en
2015. Le Groupe est déjà, et de loin, le plus avancé sur ce chemin, comparé à ses homologues
des économies similaires.
•Notre expérience de digitalisation réussie renforce notre conviction d’une nécessaire amélioration
de la compétitivité du numérique français car la France, 5e
économie mondiale en termes de PIB,
ne se place qu’au 23e
rang mondial en termes d’investissements numériques et de créations de
sites Internet pour les TPE et les PME. Par conséquent, l’emploi dans le numérique représente à
peine plus de 3% de la population active française contre plus de 7% au Royaume-Uni et 10% aux
Etats-Unis.
•Deplus,laFranceestl’undesrarespaysàconnaîtreunralentissementsignificatifdudéveloppement
de l’économie numérique, alors que les principales économies concurrentes continuent de croître
à un rythme très soutenu.
Ralentissement de la croissance de l’e-commerce en France
(Source : Fevad - Fédération e-commerce et vente à distance.)
Renforcer la compétitivité numérique de la France Renforcer la compétitivité numérique de la France
Pour muscler le numérique, Solocal Group propose d’agir sur les
4 axes prioritaires suivants :
1
3
8
9
10
11
12
4
5
6
7
2
Proposition
Proposition
Proposition
Proposition
Proposition
Proposition
Proposition
Proposition
Proposition
Proposition
Proposition
Proposition
Christophe LE BLANC, Directeur des Relations Institutionnelles et Extérieures et du Secteur Public
T : 01 46 23 46 15 - cleblanc@solocal.com
Contact :
b
C
A
d
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
24
19
17
2010 2012 2014
ACCROITRE L’ATTRACTIVITE DE LA FRANCE
Baisser les taux de l’IS à 15% pour les TPE/PME, à 30% pour les ETI et à 35% pour les grands
groupes
➜ 3e
promesse de campagne de François Hollande en 2012.
➜ En lien avec la mission Attractivité France (Say « oui » to France, Say « oui » to Innovation)
confiée par le Premier ministre à Fleur Pellerin, Ministre déléguée en charge des PME, de
l’Innovation et de l’Economie numérique.
➜ A comparer au taux unique de 36,15% actuellement en vigueur.
Recibler le Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi (CICE) sur les emplois à forte valeur ajoutée
en portant l’assiette actuelle (de 0 à 2,5 fois le SMIC) à 1,5 à 3,5 fois le SMIC pour contribuer à
créer des milliers d’emplois numériques nouveaux à forte valeur ajoutée, dans les industries
les plus exposées à la compétition internationale.
FAVORISER UN DEVELOPPEMENT RESPONSABLE DES USAGES
DU NUMERIQUE EN FRANCE
Combler le fort retard des TPE/PME françaises en termes de taux d’équipement en sites
Internet, en recentrant par exemple le Fonds d’Intervention pour les Services, l’Artisanat et
le Commerce (FISAC), mais aussi en fléchant une partie des Investissements d’avenir ou
du Plan très haut débit sur les investissements de numérisation des TPE/PME.
➜ En lien avec le projet de loi en préparation sur l’Artisanat et le commerce de proximité
attendu à la rentrée 2013 et tel qu’annoncé par Sylvia Pinel, Ministre de l’Artisanat, du
Commerce et du Tourisme, lors d’un colloque sur le commerce de proximité en centre-
ville organisé par la Semaest le 30 mai 2013.
➜ En lien avec le Plan numérique annoncé par Fleur Pellerin à l’issue du séminaire
gouvernemental du 28 février 2013.
Encadrer l’usage et le stockage des données privées à des fins publicitaires/commerciales et
créer une fiscalité incitative sur un mode pollueur-payeur, liée à l’exploitation des données
issues du suivi régulier et systématique des internautes afin d’inciter les entreprises à adopter
des pratiques responsables en matière d’utilisation des données personnelles.
➜ Inspirée de la fiscalité écologique.
➜ En lien avec les propositions de la mission Colin - Collin.
Etablir un droit voisin (aux droits d’auteur) au profit des créateurs de contenus, plus large,
plus juste et plus équilibré qu’une contribution à un fonds de soutien à la numérisation de la
presse.
➜ En s’inspirant de la loi votée par le Bundestag allemand en septembre 2012.
RENFORCER LA COMPETITIVITE ET l’INNOVATION DES ENTREPRISES
NUMERIQUES
Orienter la commande publique vers les acteurs du numérique européen.
Instaurer une régulation de l’accès aux plateformes des réseaux enfaisantpayerlesdifférents
acteursduWeben fonction du volume d’octets de bande passante consomméssurleterritoire
par leurs utilisateurs.
➜ Inspiré des accords de peering existants par exemple entre France Telecom et l’opérateur
américain Cogent mais avec une gouvernance publique.
A propos du CIR :
A. Supprimer le CIR et restituer par exemple les sommes économisées sous forme de baisse
d’IS pour honorer la 3e
promesse de campagne de François Hollande et en s’inspirant de
l’exemple allemand d’« un monde sans CIR ».
Ou alors :
B. Repenser le CIR dans sa globalité :
• Rendre les dépenses d’innovation systématiquement éligibles au CIR en plus des seules
dépenses de RD.
• Instaurer, pour ne pas accroitre l’enveloppe et compromettre les équilibres budgétaires
et dans un souci d’équité, un barème à trois taux, inversement proportionnel à la taille des
entreprises : 20% pour les grands groupes, 30% pour les ETI et 40% pour les TPE/PME.
• Envisager la possibilité de taux plus faibles (par rapport aux taux standards) voire le passage
à un mode assurantiel, fonction du degré de digitalisation de l’entreprise, et des taux effectifs
d’IS payés par elle en France.
Ou encore :
C. Revoir l’éligibilité au CIR des industries numériques
• Reécrire la définition de la RD dans les industries du numérique et de l’informatique pour
y inclure les dépenses liées aux travaux réalisés dans le développement de nouvelles
technologies ou de nouveaux produits.
• Fusionner le bénéfice du CIR avec le statut de Jeune Entreprise Innovante en harmonisant
les critères d’éligibilité par le haut.
➜ En lien avec la mission Colin – Collin.
➜ En lien avec le Plan coordonné en faveur de l’innovation de Fleur Pellerin, Ministre déléguée en
charge des PME, de l’Innovation et de l’Economie numérique (attendu pour mi-juillet 2013).
Mettre en œuvre l’abattement annoncé de 50 à 85% du taux d’imposition des plus-
values de cession pour les Jeunes Entreprises Innovantes favorisant les rapprochements
capitalistiques qui sont un des moteurs de croissance du secteur.
➜ En lien avec l’annonce du Président de la République lors des Assises de l’entrepreneuriat
(avril 2013).
REDUIRE DRASTIQUEMENT L’OPTIMISATION FISCALE et controler
les abus de position dominante
Redéfinir la notion d’« établissement stable » en « établissement virtuel stable » dans le
nouveau format de conventions fiscales multilatérales de l’OCDE et appliquer la notion de
cycle commercial complet (comme pour RMC et RTL) aux opérations réalisées en France
par les grands groupes mondiaux.
➜ En lien avec le rapport de l’OCDE.
Accélérer, en avance sur le calendrier prévu du 1er
janvier 2019, la mise en application
du nouveau système de perception effective de la TVA sur le territoire de résidence du
consommateur et non d’immatriculation de l’offreur de services en ligne.
Renforcer les moyens de la Commission européenne et des autorités de la concurrence
pour lutter contre les abus de position dominante.
Ainsi, en matière de e-commerce, la France
est passée de +24% de croissance en 2010, à
+19% en 2012 et à +17% estimés en 2014.