L’approche Living Lab préfigure ainsi une activité essentielle dans l’évolution du secteur culturel. Elle invite à de nouvelles collaborations et partenariats avec des secteurs d’activités, notamment économiques, qui découvrent de nouvelles opportunités dans l’action sociale et culturelle.
Conférence lors de la 7e journée de la proximité. Créativité, innovation, proximite organisée par Mosaic HEC et le Groupe Dynamiques de Proximité. www.proxi2012.org.
Faire de l’usager un « partenaire » de l’innovation n’est pas une idée nouvelle. technologies.
Qu’a t-on à gagner à innover avec et pour les usagers ? Comment peut-on s’y prendre ? Quel rôle peuvent jouer les designers et les chercheurs en sciences
humaines et sociales dans ces nouvelles approches de l’innovation ?
Dans un monde numérique où l’innovation se pense de plus en plus en « betapermanente », où les produits et services évoluent sans cesse, la prise en compte des usages devient un mode opératoire à part entière.
Dès lors, il peut être utile aux innovateurs de se munir d’une « boussole », qui les aiguille dans la mise en oeuvre
des différentes étapes complexes, mais passionnantes
qui jalonnent ces processus.
C’est là tout l’objet de ce guide illustré, qui propose quelques clefs aux porteurs de projet afin de les aider à adopter une nouvelle démarche
Présentation de la démarche Living Lab Inmediats sous l'angle du "Hacking créatif" dans le cadre des rencontres "Demain" du festival Maintenant 2015 à Rennes.
Living Lab Université de La Réunion - Convention CINORNoël Conruyt
Cette présentation du Living Lab en Teaching & Learning a été faite au conseil scientifique de l'Université de La Réunion en décembre 2012 puis validé par le conseil d'administration en février 2013 pour préfigurer un Living Lab réunionnais (RunLLab) sur TECHNOR avec l'appui de la CINOR.
Le métissage de l’anthropologie et du design au service de l’innovation pour ...Geoffrey Dorne
Revenons d’abord sur les différents usages de l’anthropologie depuis ses origines jusqu’à nos jours. En
réalité, l’anthropologie est une discipline qui s’est d’abord intéressée aux populations dites « exotiques » par
curiosité. Cela a donné naissance à des comptes rendus d’explorateurs pour des sociétés savantes qui ont
suscité des débats sur les races et la supposée supériorité des unes sur les autres, notamment en termes physiques.
Elle s’est ensuite développée avec la colonisation et les missionnaires. La compréhension des populations
locales devait ainsi faciliter le processus de colonisation et visait à justifier la conquête coloniale et la
recherche de la conversion des « païens », ce qui représente déjà un processus de diffusion des innovations.
Par la suite, elle a notamment été utilisée pour mieux comprendre les chances de réussite ou d’échec des
projets de développement.
Conférence lors de la 7e journée de la proximité. Créativité, innovation, proximite organisée par Mosaic HEC et le Groupe Dynamiques de Proximité. www.proxi2012.org.
Faire de l’usager un « partenaire » de l’innovation n’est pas une idée nouvelle. technologies.
Qu’a t-on à gagner à innover avec et pour les usagers ? Comment peut-on s’y prendre ? Quel rôle peuvent jouer les designers et les chercheurs en sciences
humaines et sociales dans ces nouvelles approches de l’innovation ?
Dans un monde numérique où l’innovation se pense de plus en plus en « betapermanente », où les produits et services évoluent sans cesse, la prise en compte des usages devient un mode opératoire à part entière.
Dès lors, il peut être utile aux innovateurs de se munir d’une « boussole », qui les aiguille dans la mise en oeuvre
des différentes étapes complexes, mais passionnantes
qui jalonnent ces processus.
C’est là tout l’objet de ce guide illustré, qui propose quelques clefs aux porteurs de projet afin de les aider à adopter une nouvelle démarche
Présentation de la démarche Living Lab Inmediats sous l'angle du "Hacking créatif" dans le cadre des rencontres "Demain" du festival Maintenant 2015 à Rennes.
Living Lab Université de La Réunion - Convention CINORNoël Conruyt
Cette présentation du Living Lab en Teaching & Learning a été faite au conseil scientifique de l'Université de La Réunion en décembre 2012 puis validé par le conseil d'administration en février 2013 pour préfigurer un Living Lab réunionnais (RunLLab) sur TECHNOR avec l'appui de la CINOR.
Le métissage de l’anthropologie et du design au service de l’innovation pour ...Geoffrey Dorne
Revenons d’abord sur les différents usages de l’anthropologie depuis ses origines jusqu’à nos jours. En
réalité, l’anthropologie est une discipline qui s’est d’abord intéressée aux populations dites « exotiques » par
curiosité. Cela a donné naissance à des comptes rendus d’explorateurs pour des sociétés savantes qui ont
suscité des débats sur les races et la supposée supériorité des unes sur les autres, notamment en termes physiques.
Elle s’est ensuite développée avec la colonisation et les missionnaires. La compréhension des populations
locales devait ainsi faciliter le processus de colonisation et visait à justifier la conquête coloniale et la
recherche de la conversion des « païens », ce qui représente déjà un processus de diffusion des innovations.
Par la suite, elle a notamment été utilisée pour mieux comprendre les chances de réussite ou d’échec des
projets de développement.
2015-F2L BiennaleDesign 3. Fekrane (Toulon) Réinventer le mobilier scolaire F2L-FranceLivingLabs
INNOV LAB – LA CANTINE LE LIVING LAB A TOULON
L’INNOVATION CENTREE USAGERS
Une semaine de co création avec les usagers pour réinventer le mobilier scolaire
Développer la créativité grâce au Living Lab Paris DescartesLucas Gauer
Présentation du Living Lab de la Faculté de Médecine Paris Descartes.
Objectif: former des étudiants transversaux en travaillant sur des projets concrets dans le domaine de la Santé.
Présentation sur les incubateurs, accélérateurs, espaces de travail partagés et les astuces et considérations pour démarrer un tel incubateur dans le milieu culturel.
Présenté le 20 juin 2017 dans une activité réunissant les acteurs culturels et numériques de Laval-Laurentide-Lanaudière nouveaux espaces numériques et à la mise en valeur de projets culturels innovants.
Proof Of Concept
Une preuve de concept ou POC (de l'anglais : proof of concept), ou encore démonstration de faisabilité, est une réalisation courte ou incomplète d'une certaine méthode ou idée pour démontrer sa faisabilité.
La preuve de concept est habituellement considérée comme une étape importante sur la voie d'un prototype pleinement fonctionnel.
Cette association a donc pour objet :
La pré-configuration juridique, technique et financière d’une Fondation reconnue d’utilité publique par l’union Européenne.
Plus d'infos : http://movilab.org/index.php?title=La_POC_Foundation
ecology by design METTRE L’INFORMATIQUE AU SERVICE DE LA TRANSFORMATION ÉCOLO...Geoffrey Dorne
La transition écologique est notre horizon, notre objectif, mais 30 ans
de déceptions
nous obligent à admettre qu’elle sait mieux décrire son but,
que son chemin.
La transition numérique est notre quotidien, notre levier..., mais c’est une force
sans but collectif, qui transforme tout ce qu’elle touche, sans trop savoir en quoi.
L’une a le but, l’autre le chemin : chacune des deux transitions a besoin de l’autre !
Et pourtant leurs acteurs communiquent trop peu et trop mal.
Transitions2 s’adresse à toutes celles et tous ceux qui ne se satisfont pas
de cette disjonction. À celles et ceux qui agissent, pensent, militent, inventent,
créent à l’intersection du numérique et de l’écologie.
Mettons la puissance transformatrice du numérique au service
de la transition écologique !
Rendons la transition écologique aussi attractive, excitante, dérangeante,
mobilisatrice et même addictive, que le numérique !
Quel design d’interaction pour le webdocumentaire ?Geoffrey Dorne
Quel design d’interaction pour le webdocumentaire ?
Sur la décennie 2005-2015, plusieurs centaines de web-documentaires
francophones et anglophones ont été publiés sur Internet. Une cartographie des
principaux acteurs de la production identifie deux logiques de conception
symétriquement opposées (cf. Gantier, 2012). D’une part, des outils d’aide à la
conception favorisent la publication de récits hypermédias sans qu’aucune expertise
en développement web ne soit nécessaire1
. D’autre part, des œuvres plus
ambitieuses et plus coûteuses sont régulièrement produites sous l’impulsion des
fonds étatiques et régionaux d’aide aux « nouveaux médias »2
. Dans ce contexte,
l’internaute doit s’acculturer à des « interface-films » (Di Crosta, 2009) qui
mélangent les codes filmiques du genre documentaire aux modes d’interaction
propres aux « médias informatisés » (Jeanneret, 2007). Cette nouvelle praxis
documentaire modifie en profondeur le travail de conception et de réception.
L’auteur doit désormais formaliser son intention éditoriale et artistique sous le
prisme du design d’interaction3 qui consiste à définir la place et le rôle attribué à un
utilisateur. Dès lors, selon quels critères peut-on classer l’hétérogénéité de ces
écritures documentaires interactives ? Quelles sont les possibilités d’action
octroyées à l’interacteur par le dispositif médiatique ? De quelle manière et sous
quelles conditions ces œuvres interactives proposent-elles de nouvelles formes
relationnelles de re-présentation du réel ?
En filiation avec les recherches menées dans le champ de l’audiovisuel interactif
(Perény et Amato, 2011), de la fiction interactive (Di Crosta, 2009), du Net art
(Fourmentraux, 2010) et de la littérature numérique (Bouchardon, 2009), l’axe de
pertinence retenu consiste à qualifier les opérations textuelles attendues de la part de
l’utilisateur. Dans la continuité des travaux de Bill Nichols (2010) sur le cinéma
documentaire4
, Sandra Gaudenzi (2013) propose une ébauche de catégorisation du
documentaire interactif basée sur des « modes d’interaction » 5
. Cet article propose
de reformuler cette approche afin d’établir une typologie du documentaire interactif
suivant six entrées : hypermédiatique, dialogique, contributif, participatif, ludique et
performatif. Ces modes ne sont pas exclusifs et certains web-documentaires
combinent différentes catégories entre elles. En d’autres termes, il s’agit d’interroger
la relation systémique qui articule trois entités : l’instance d’énonciation, le
dispositif médiatique et l’interacteur. L’ambition heuristique de cette typologie
interactionnelle est donc double : elle permet d’une part de discerner les spécificités
du travail de conception et d’autre part d’analyser la nature de l’expérience
Living Lab e-Inclusion - Rapport de pré-étudePatrick Genoud
Ce travail de pré-étude a pour objectif d’évaluer le concept Living Lab et de l’expliciter en cristallisant les réflexions sur le domaine spécifique de l’e-Inclusion.
Les tiers lieux, relais de proximité pour tous les citoyensAlexandra Ogus
Les tiers lieux offrent aux collectivités locales de nouvelles solutions pour attirer une économie présentielle. Elles vont devoir trouver auprès des financiers, les investissements nécessaires à l’organisation de ces tiers lieux. On sait que les financiers savent lever les investissements nécessaires à la création d’un programme portant sur une centaine de lieux d’animation. Ils sont souvent beaucoup plus prudents face aux développements de centaines de lieux dispersés. Peut on attendre des pouvoirs publics que les PTCE créent les indispensables véhicules de financement de ces tiers lieux ? La résolution de cette question réside dans la réponse attendue de petites collectivités locales dont le développement reste lié à l’attractivité qu’elles proposent à l’ESS.
Les nouveaux tiers lieux dédiés au faire (DIY), faire ensemble (DIWO) et à la transmission des savoir-faire.
Par : Sylvain Miermont, co-fondateur du Laboratoire Ouvert Grenoblois (logre.eu)
Présenté publiquement le 5 mars 2013 à la Bibliothèque Universitaires des Sciences de Grenoble
2015-F2L BiennaleDesign 3. Fekrane (Toulon) Réinventer le mobilier scolaire F2L-FranceLivingLabs
INNOV LAB – LA CANTINE LE LIVING LAB A TOULON
L’INNOVATION CENTREE USAGERS
Une semaine de co création avec les usagers pour réinventer le mobilier scolaire
Développer la créativité grâce au Living Lab Paris DescartesLucas Gauer
Présentation du Living Lab de la Faculté de Médecine Paris Descartes.
Objectif: former des étudiants transversaux en travaillant sur des projets concrets dans le domaine de la Santé.
Présentation sur les incubateurs, accélérateurs, espaces de travail partagés et les astuces et considérations pour démarrer un tel incubateur dans le milieu culturel.
Présenté le 20 juin 2017 dans une activité réunissant les acteurs culturels et numériques de Laval-Laurentide-Lanaudière nouveaux espaces numériques et à la mise en valeur de projets culturels innovants.
Proof Of Concept
Une preuve de concept ou POC (de l'anglais : proof of concept), ou encore démonstration de faisabilité, est une réalisation courte ou incomplète d'une certaine méthode ou idée pour démontrer sa faisabilité.
La preuve de concept est habituellement considérée comme une étape importante sur la voie d'un prototype pleinement fonctionnel.
Cette association a donc pour objet :
La pré-configuration juridique, technique et financière d’une Fondation reconnue d’utilité publique par l’union Européenne.
Plus d'infos : http://movilab.org/index.php?title=La_POC_Foundation
ecology by design METTRE L’INFORMATIQUE AU SERVICE DE LA TRANSFORMATION ÉCOLO...Geoffrey Dorne
La transition écologique est notre horizon, notre objectif, mais 30 ans
de déceptions
nous obligent à admettre qu’elle sait mieux décrire son but,
que son chemin.
La transition numérique est notre quotidien, notre levier..., mais c’est une force
sans but collectif, qui transforme tout ce qu’elle touche, sans trop savoir en quoi.
L’une a le but, l’autre le chemin : chacune des deux transitions a besoin de l’autre !
Et pourtant leurs acteurs communiquent trop peu et trop mal.
Transitions2 s’adresse à toutes celles et tous ceux qui ne se satisfont pas
de cette disjonction. À celles et ceux qui agissent, pensent, militent, inventent,
créent à l’intersection du numérique et de l’écologie.
Mettons la puissance transformatrice du numérique au service
de la transition écologique !
Rendons la transition écologique aussi attractive, excitante, dérangeante,
mobilisatrice et même addictive, que le numérique !
Quel design d’interaction pour le webdocumentaire ?Geoffrey Dorne
Quel design d’interaction pour le webdocumentaire ?
Sur la décennie 2005-2015, plusieurs centaines de web-documentaires
francophones et anglophones ont été publiés sur Internet. Une cartographie des
principaux acteurs de la production identifie deux logiques de conception
symétriquement opposées (cf. Gantier, 2012). D’une part, des outils d’aide à la
conception favorisent la publication de récits hypermédias sans qu’aucune expertise
en développement web ne soit nécessaire1
. D’autre part, des œuvres plus
ambitieuses et plus coûteuses sont régulièrement produites sous l’impulsion des
fonds étatiques et régionaux d’aide aux « nouveaux médias »2
. Dans ce contexte,
l’internaute doit s’acculturer à des « interface-films » (Di Crosta, 2009) qui
mélangent les codes filmiques du genre documentaire aux modes d’interaction
propres aux « médias informatisés » (Jeanneret, 2007). Cette nouvelle praxis
documentaire modifie en profondeur le travail de conception et de réception.
L’auteur doit désormais formaliser son intention éditoriale et artistique sous le
prisme du design d’interaction3 qui consiste à définir la place et le rôle attribué à un
utilisateur. Dès lors, selon quels critères peut-on classer l’hétérogénéité de ces
écritures documentaires interactives ? Quelles sont les possibilités d’action
octroyées à l’interacteur par le dispositif médiatique ? De quelle manière et sous
quelles conditions ces œuvres interactives proposent-elles de nouvelles formes
relationnelles de re-présentation du réel ?
En filiation avec les recherches menées dans le champ de l’audiovisuel interactif
(Perény et Amato, 2011), de la fiction interactive (Di Crosta, 2009), du Net art
(Fourmentraux, 2010) et de la littérature numérique (Bouchardon, 2009), l’axe de
pertinence retenu consiste à qualifier les opérations textuelles attendues de la part de
l’utilisateur. Dans la continuité des travaux de Bill Nichols (2010) sur le cinéma
documentaire4
, Sandra Gaudenzi (2013) propose une ébauche de catégorisation du
documentaire interactif basée sur des « modes d’interaction » 5
. Cet article propose
de reformuler cette approche afin d’établir une typologie du documentaire interactif
suivant six entrées : hypermédiatique, dialogique, contributif, participatif, ludique et
performatif. Ces modes ne sont pas exclusifs et certains web-documentaires
combinent différentes catégories entre elles. En d’autres termes, il s’agit d’interroger
la relation systémique qui articule trois entités : l’instance d’énonciation, le
dispositif médiatique et l’interacteur. L’ambition heuristique de cette typologie
interactionnelle est donc double : elle permet d’une part de discerner les spécificités
du travail de conception et d’autre part d’analyser la nature de l’expérience
Living Lab e-Inclusion - Rapport de pré-étudePatrick Genoud
Ce travail de pré-étude a pour objectif d’évaluer le concept Living Lab et de l’expliciter en cristallisant les réflexions sur le domaine spécifique de l’e-Inclusion.
Les tiers lieux, relais de proximité pour tous les citoyensAlexandra Ogus
Les tiers lieux offrent aux collectivités locales de nouvelles solutions pour attirer une économie présentielle. Elles vont devoir trouver auprès des financiers, les investissements nécessaires à l’organisation de ces tiers lieux. On sait que les financiers savent lever les investissements nécessaires à la création d’un programme portant sur une centaine de lieux d’animation. Ils sont souvent beaucoup plus prudents face aux développements de centaines de lieux dispersés. Peut on attendre des pouvoirs publics que les PTCE créent les indispensables véhicules de financement de ces tiers lieux ? La résolution de cette question réside dans la réponse attendue de petites collectivités locales dont le développement reste lié à l’attractivité qu’elles proposent à l’ESS.
Les nouveaux tiers lieux dédiés au faire (DIY), faire ensemble (DIWO) et à la transmission des savoir-faire.
Par : Sylvain Miermont, co-fondateur du Laboratoire Ouvert Grenoblois (logre.eu)
Présenté publiquement le 5 mars 2013 à la Bibliothèque Universitaires des Sciences de Grenoble
Un site immobilier est un ensemble de pages que nous pouvons accéder par Internet, dans le cas des sites immobiliers ces pages fournissent des informations sur les services immobiliers et leurs biens. Avec eGO Real Estate choisissez votre
site immobilier de dernière génération à partir des dizaines de modèles déjà créé et conçu pour le secteur immobilier et commencez à travailler votre présence en ligne.
3e période des cee : quelles opportunités pour les bailleurs sociaux ?Anne Lacuisse
Depuis le 1er janvier 2015, le dispositif des CEE est entré dans sa 3e période qui court jusqu’au 31 décembre 2017. Marquée par un durcissement des exigences techniques pour la délivrance des certificats, mais aussi par des opportunités liées à la loi de transition énergétique, cette nouvelle période induit des interrogations pour les acteurs éligibles :
Quelles conditions d’éligibilité pour les actions engagées après le 1er janvier 2015 ? Quid des opérations engagées avant le 1er janvier ? Quelles évolutions de fiches standardisées ? Comment maximiser son prix de vente dans un marché attentiste ? Comment bénéficier des certificats « précarité énergétique » ?
Observatoire citoyen de la donnée dans le quartier Marx Dormoy La Chapelle (P...Sylvia Fredriksson
Projet d’observatoire citoyen de la donnée mis en œuvre en 2015 dans le quartier Marx Dormoy La Chapelle à Paris , porté notamment par Remix the Commons et Open Knowledge France.
Présentation publique le 6 novembre 2015 dans le cadre de la journée de rencontres « Revendiquons l’expérimentation. Design et concertation » organisée par le collectif d’interactions informatives Tadaa à la MJC Jean Macé à Lyon.
Cette journée était dédiée à tisser des liens entre acteurs de la concertation et du design au travers l’exploration d’initiatives dans des secteurs aussi variés que les services, l’information, l’action publique ou la fabrique de la ville.
Plus d'informations : tadaa.fr/2015/12/retours-sur-la-journee-revendiquons-lexperimentation-1-lyon-6-novembre-2015/
Le Living Lab de La Casemate s’inscrit dans le cadre du programme Inmédiats (Innovation – Médiation - Territoires) porté par un partenariat de 6 centres de sciences régionaux: Cap Sciences (Bordeaux Aquitaine), l’Espace des Sciences (Rennes Bretagne), La Casemate (Grenoble Agglomération), Relais d’sciences (Caen Basse-Normandie), Science Animation (Toulouse Midi-Pyrénées) et Universcience (Paris Île-de-France). Ce programme a pour objectif de renforcer l’égalité des chances dans l’accès aux sciences et techniques, notamment pour les 15-25 ans. Il propose pour cela de développer et d’expérimenter de nouveaux outils de médiation scientifique et culturelle exploitant le potentiel des nouvelles technologies numériques.
Mandalab : le living lab comme nouveau modèle d’espace public et ouvertGeoffroi Garon-Épaule
Présentation lors du colloque sur les espaces émergents organisé par Espace Temps lors du congrès des milieux documentaires du Québec.
https://milieuxdoc.ca/2011/
Présentation de Révolution Sensible en quelques motsPRIMA TERRA
Présentation réalisée pour la première fois pour la conférence du vendredi 13 juin à midi dans le cadre des "48 heures au Solilab", Nantes (44) qui a largement évoluée depuis, au gré des idées et des rencontres.
Les laboratoires d'innovation numérique : l'expérience de la 27e RégionCap'Com
C’est l’une des tendances du moment : pour imaginer de nouvelles politiques publiques, les collectivités se dotent de laboratoires d’innovation. Ces incubateurs s’appuient sur l’expertise de start-ups, de chercheurs et sur l’expérience des citoyens pour co-construire des politiques publiques innovantes, adaptées aux usages et surtout aux besoins.
Deux retours d'expriences suivis d'un débat pour illustrer de manière concrète et réfléchir au rôle des communicants dans les démarches d'innovation collaborative.
Éric Legale, directeur général d'Issy Média reviendra sur le projet So Mobility
Magali Marlin et Lilas Ozanne, chefs de projets à la 27e Région
Séquence animée par Céline Colucci, déléguée générale du réseau des territoires innovants - Les interconnectés
Sensibilisation au Design de Services pour La Fabrique de l'Hospitalité du CH...User Studio
Présentation réalisée par Coirié & Defait Design et USER STUDIO pour les élèves du DSAA du Lycée Le Corbusier à Strasbourg dans le cadre d'un projet initié par la Fabrique de l'Hospiltalité, le labo d'innovation du CHU de Starsbourg. Projet encadré par Christelle Carrier et Barbabra Bay.
Nuancier de formation pour une action publique ingénieuseStéphane VINCENT
Ce nuancier est le fruit d'une réflexion collaborative menée par la 27e Région avec ses partenaires (dans le cadre du consortium Re-acteur Public) sur un éventail de modules de formations à une action publique plus ingénieuse, plus créative et plus efficace.
Qu’a t-on à gagner à innover avec et pour les usagers ? Comment peut-on s’y prendre ? Quel rôle peuvent jouer les designers et les chercheurs en sciences humaines et sociales dans ces nouvelles approches de l’innovation ?
Dans un monde numérique où l’innovation se pense de plus en plus en « Beta permanente », où les produits et services évoluent sans cesse, la prise en compte des usages devient un mode opératoire à part entière.
Dès lors, il peut être utile aux innovateurs de se munir d’une « boussole », qui les aiguille dans la mise en oeuvre des différentes étapes complexes, mais passionnantes qui jalonnent ces processus.
C’est là tout l’objet de ce guide illustré, qui propose quelques clefs aux porteurs de projet afin de les aider à adopter une nouvelle démarche : l’innovation centrée-usager.
Issu de plusieurs années d'observation de projets d'expérimentation par l'usage dans le cadre du programme "PACA Labs", ce guide (ou plutôt cette "Boussole") propose aux innovateurs quelques clefs de lecture pour innover aux contacts des usagers.
Espaces collaboratifs, labs : quels liens avec les bibliothèques?Coline Blanpain
Présentation diffusée lors de l'intervention à la rencontre Bibdoc "la bibliothèque augmentée : regards croisés sur la co-construction des savoirs" à Tours le 16 avril 2015 (#bibdoc37)
The European Network of Living Labs (ENoLL) is the international federation of benchmarked Living Labs in Europe and worldwide. Founded in November 2006 under the auspices of the Finnish European Presidency, the network has grown in ‘waves’ up to this day.
Bilan et récolte de l'atelier Fab Labs - congrès APDEQ 2013Helene Brown
Bilan et récolte des découvertes et apprentissages de l'Atelier de co-création sur : "Les Fab Labs, un modèle de co-développement économique?" lors du 54e Congrès de l’Association de professionnels en développement économique du Québec (APDEQ), le 3 octobre 2013, à Gatineau, Québec.
Workshop Silver Economie: les living labs, accélérateurs d'innovations au service de la santé et du lien social.
Intervention de Claudine Guidat:(ex-maire adjointe de Nancy, responsable de la chaire collaborative REVES à Université de Lorraine)
Titre: Permettre et encourager les innovations qui vont accompagner l'avancée en age, faire reculer la perte d'autonomie et maintenir le lien social
Innovation sociale et commons CNAM 2015David VALLAT
L’économie de la connaissance, dont le développement s’amplifie avec l’hyperconnexion de nos sociétés, se nourrit de pratiques collaboratives qui impliquent une culture du partage, de l’ouverture, de la solidarité, c’est-à-dire d’innovations sociales. L’organisation est un bien commun dont la pérennité repose sur une production collaborative de connaissance (knowledge management), pensée elle-aussi comme un bien commun.
La version papier est accessible ici : https://www.paypal.com/cgi-bin/webscr?cmd=_s-xclick&hosted_button_id=2GXKK3S7ZGHZY
Fabrication locale et décentralisée, plateformes de mises en relation, conceptions en open source: les modèles ouverts figurent parmi les solutions mises en avant pour résoudre les défis de la transition écologique. Tabby, Open Source Ecology, L’increvable, Fairphone et bien d’autres revendiquent de contribuer à limiter la consommation de ressource naturelles et de diminuer la production de gaz à effets de serre.
Toutefois, bien que réelles et observables sur des périmètres réduits, ces promesses tardent à se faire sentir sur des échelles plus larges. Egalement, des études récentes révèlent que dans certains cas, l’impact environnemental des modèles ouverts est négatif.
A quelles conditions les modèles ouverts contribuent-ils à la résolution des défis environnementaux ? Après Open models, les business models de l ’économie ouverte, c’est à cette question que répondent chercheurs, analystes et experts dans Open Models for sustainability.
Similaire à Living Lab : une nouvelle forme de rapport au public (20)
Quelques éléments de base sur la communication assertive et la communication non-violente. Cette présentation rapide a été réalisée pour répondre à un besoin ayant émergé lors d'une formation sur l'organisation personnelle au travail. En effet, suite aux discussions avec les participant·e·s il est apparu que l'une des raisons de leurs difficultés à s'organiser était due à des sollicitations permanentes auxquelles iels avaient tendance à répondre dans l'instant de façon systématique. Il m'a donc semblé important de leur donner quelques clefs de communication bienveillante pour apprendre à se ménager des temps de travail plus sereins, exempts de sollicitations.
Présentation réalisée pour une formation : "l'organisation personnelle au travail > mieux s'organiser pour travailler plus sereinement". Gérer ses mails, faire des to do lists efficaces, gérer son temps ...
Living Lab : a presentation with (almost) no textMalvina ARTHEAU
Presentation of what the LivingLab approach means that I did for polish teacher during the "Lay it - Let out" conference at the Copernicus Science Center in Warshaw. I used this presentation and did all the talking in french which is a langage no-one was speaking. It was a very interesting experience, and people did get the message. Sometimes there is no need to speak the same langage to understand each other ;-)
Présentation du concept de Recherche et d'Innovation Responsables (tels que détaillés dans le projet #RRITools) à destination des Points de Contacts Nationaux (PCN) en Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon.
La présentation utilisée dans la première partie d'une formation aux outils et méthodes de la collaboration à destination de doctorant·e·s de l'Université Fédérale de Toulouse
RRITools - questions pratiques pour améliorer la diversité et l'inclusionMalvina ARTHEAU
Dans le cadre de la définition et de la compilation de « bonnes » pratiques en matière de Recherche et d’Innovation Responsable (Workpackage n°1). L’institut Athena, VU Université d’Amsterdam a produit un ensemble de questions pour accompagner la mise en place de critères et/ou d’indicateurs d’auto-évaluation pour les structures qui souhaitent améliorer leurs pratiques de recherche et/ou d’innovation responsable.
Ces questions sont issues à la fois d’un travail bibliographique, des résultats de consultations et de l’analyse de pratiques existantes réalisés dans le cadre du projet ainsi que de l’apport de partenaires et experts.
Elles sont regroupées pour répondre aux quatre groupes de critères de définition de la recherche et l’innovation responsables dans leur mise en œuvre :
> La diversité et l’inclusion
> L’ouverture et la transparence
> L’anticipation et la réflexivité
> La réactivité et l’adaptation au changement
L’ensemble du document explicitant les objectifs de ces questions et la méthode de leur élaboration est disponible sur le site RRITools : Livrable n°1.3 – en anglais
Auteur : RRITools, Athena Institute, Malvina Artheau
CC: BY NC SA
RRITools - questions pratiques pour améliorer l'anticipation et la réflexivitéMalvina ARTHEAU
Dans le cadre de la définition et de la compilation de « bonnes » pratiques en matière de Recherche et d’Innovation Responsables (Workpackage n°1), l’institut Athena, VU Université d’Amsterdam a produit un ensemble de questions pour accompagner la mise en place de critères et/ou d’indicateurs d’auto-évaluation pour les structures qui souhaitent améliorer leurs pratiques de recherche et/ou d’innovation responsable.
Ces questions sont issues, à la fois d’un travail bibliographique, des résultats de consultations et de l’analyse de pratiques existantes réalisés dans le cadre du projet ainsi que de l’apport de partenaires et experts.
Elles sont regroupées pour répondre aux quatre groupes de critères de définition de la recherche et l’innovation responsables dans leur mise en œuvre :
> La diversité et l’inclusion
> L’ouverture et la transparence
> L’anticipation et la réflexivité
> La réactivité et l’adaptation au changement
L’ensemble du document explicitant les objectifs de ces questions et la méthode de leur élaboration est disponible sur le site RRITools : Livrable n°1.3 – en anglais
Auteur : RRITools, Athena Institute, Malvina Artheau
CC: BY NC SA
RRITools - questions pratiques pour améliorer sa réactivité et ses capacités ...Malvina ARTHEAU
Dans le cadre de la définition et de la compilation de « bonnes » pratiques en matière de Recherche et d’Innovation Responsables (Workpackage n°1), l’institut Athena, VU Université d’Amsterdam a produit un ensemble de questions pour accompagner la mise en place de critères et/ou d’indicateurs d’auto-évaluation pour les structures qui souhaitent améliorer leurs pratiques de recherche et/ou d’innovation responsable.
Ces questions sont issues, à la fois d’un travail bibliographique, des résultats de consultations et de l’analyse de pratiques existantes réalisés dans le cadre du projet ainsi que de l’apport de partenaires et experts.
Elles sont regroupées pour répondre aux quatre groupes de critères de définition de la recherche et l’innovation responsables dans leur mise en œuvre :
> La diversité et l’inclusion
> L’ouverture et la transparence
> L’anticipation et la réflexivité
> La réactivité et l’adaptation au changement
L’ensemble du document explicitant les objectifs de ces questions et la méthode de leur élaboration est disponible sur le site RRITools : Livrable n°1.3 – en anglais
Auteur : RRITools, Athena Insititute, Malvina Artheau
RRITools - questions pratiques pour améliorer l'ouverture et la transparenceMalvina ARTHEAU
Dans le cadre de la définition et de la compilation de « bonnes » pratiques en matière de Recherche et d’Innovation Responsables (Workpackage n°1), l’institut Athena, VU Université d’Amsterdam a produit un ensemble de questions pour accompagner la mise en place de critères et/ou d’indicateurs d’auto-évaluation pour les structures qui souhaitent améliorer leurs pratiques de recherche et/ou d’innovation responsable.
Ces questions sont issues, à la fois d’un travail bibliographique, des résultats de consultations et de l’analyse de pratiques existantes réalisés dans le cadre du projet ainsi que de l’apport de partenaires et experts.
Elles sont regroupées pour répondre aux quatre groupes de critères de définition de la recherche et l’innovation responsables dans leur mise en œuvre :
> La diversité et l’inclusion
> L’ouverture et la transparence
> L’anticipation et la réflexivité
> La réactivité et l’adaptation au changement
L’ensemble du document explicitant les objectifs de ces questions et la méthode de leur élaboration est disponible sur le site RRITools : Livrable n°1.3 – en anglais
Auteurs: RRITools, Athena Institute, Malvina Artheau
CC BY NC SA
RRI : Quel positionnement pour les centres de scienceMalvina ARTHEAU
RRI est un concept émergent qui recouvre de multiple dimension et est encore soumis à discussions et interprétation. Quelles sont les expertises que les centres de culture scientifique et technique peuvent mobiliser pour accompagner le développement d'une Recherche et une Innovation Responsables?
Présenté par Johan Langot, Directeur de Science Animation, lors du congrès de l'AMCSTI, juin 2015
The Inmédiats LivingLab team has been gathering their experience, inspiration and thoughts on a small handbook synthetizing their view of what a LivingLab within a Science Center could be.
CC BY NC SA
François Millet (Relais d'Sciences), Malvina Artheau & Richard Fuentes (Science Animation), Laurence Battais (Carrefour Numérique/Universcience), Ludovic Maggionni (La Casemate), Didier Laval (Cap Science).
Bruno Dosseur (Relais d'Sciences) & Thomas Amouroux (Inmédiats)
RRITools - French Hub presentation - 24th april 2015Malvina ARTHEAU
Responsible Research and Innovation in France : examples of 3 promissing practices for the RRITools project Hubs meeting of 24th April.
CC BY-NC-SA 3.0 FR (with the exeption of pictures under copyright, specified in the presentation)
2. 2
5
8
1
4
7
3
6
9
1110
Pourquoi ce livre blanc ? page
02
Qu’est-ce qu’un projet porté par l’usager ? page
03
Quelles sont les étapes d’un projet Living Lab ? page
05
Pourquoi une démarche Living Lab
dans un centre de sciences ? page
07
Qu’est-ce que participer à un projet Living Lab ? page
08
Quels leviers pour développer la participation des publics ? page
11
Quelles productions de valeur des Living Labs
dans un centre de sciences ? page
13
Faire appel aux Living Labs Inmédiats pour faire quoi ? page
14
Quelles sont les infrastructures physiques
des Living Labs Inmédiats ? page
15
Quelles sont les infrastructures techniques
des Living Labs Inmédiats ? page
16
Qui anime et pilote les Living Labs Inmédiats ? page
17
Quelle est l’offre de service des Living Labs Inmédiats ? page
19
Différents formats pour faire contribuer les participants page
20
Comment bénéficier des services Living Lab
des centres Inmédiats ? page
21
Quelles sont les règles de collaboration à adopter ? page
22
sommaire pages
Ce document est émis à disposition selon les termes de la licence Créative Commons
Attribution CC BY - NC - SA
Direction : Bruno Dosseur / Thomas Amourous - Membres du groupe Living Lab : François
Millet (Relais d’sciences) / Malvina Artheau (Science Animation) / Laurence Battais (Universcience) /
Richard Fuentes (Science Animation) / Didier Laval (Cap Sciences) / Ludovic Maggioni (La casemate)
Design graphique : www.e3agence.fr
3. 1
Union européenne, 2009
2
http://www.openlivinglabs.eu/
3
Qu’est-ce qu’un Living Lab ? - Coll, umvelt, Montréal in vivo - mars 2014
Pourquoi ce livre blanc ?
Phénomène initié à la fin des années 1990 au M.I.T. Media Lab, puis développé
en Europe, les Living Labs (ou laboratoires vivants) se définissent comme “des
environnements ouverts d’innovation en grandeur réelle, où les utilisateurs
participent à la création des nouveaux services, produits et infrastructures
sociétales” 1
. Il existe aujourd’hui plus de 320 Living Labs dans plus de
quarante pays à travers le monde 2
. Les présentes pages revendiquent
une filiation directe avec l’ouvrage publié par Montréal In vivo en mars 2014 3
.
De nombreuses références lui sont faites dans ce document. Sa lecture
est conseillée pour développer une compréhension plus fine et détaillée de
l’approche Living Lab.
En effet, une littérature pré-existe concernant les Living Labs. Le but de ce
document n’est donc pas de redéfinir ce que sont les Living Labs mais de
préciser quelles en sont les spécificités et les adaptations nécessaires pour en
faire des dispositifs de médiation culturelle ambitieux.
Trois années d’expérimentation de la démarche Living Lab en centres de
sciences, sous des formes variées et avec de nombreux types de participants,
ont permis de valider ce modèle comme porteur d’une nouvelle dynamique de
collaboration entre sciences, technique et société. Il met en évidence, dans
une société en crise, l’importance de la culture de l’innovation d’une part, et
permet, d’autre part, d’affirmer le renforcement des liens entre les citoyens et
le monde de la recherche.
L’approche Living Lab préfigure ainsi une activité essentielle dans l’évolution
des centres de science. Elle invite à de nouvelles collaborations et partenariats
avec des secteurs d’activités, notamment économiques, qui découvrent de
nouvelles opportunités dans l’action sociale et culturelle.
2Living Lab / INMEDIATS
2014
4. Les projets Living Labs Inmédiats se réclament d’un processus d’innovation
“porté par l’usager” soutenu par les différentes parties prenantes du projet tel
que décrites par Montréal In Vivo1
. L’usager participe comme co-concepteur à
la démarche de recherche ou d’innovation en influençant et en apportant une
valeur ajoutée au projet.
Le schéma initial s’enrichit de la participation de la “communauté créative et
artistique”. Si cette dernière demeure facultative, l’artiste possède “une vision
d’ensemble ou une perception susceptible de faire changer la nôtre”2
. Ainsi
complétée, l’approche Living Lab Inmédiats fait le pont avec les pratiques,
aujourd’hui largement répandues, de résidences et d’ateliers liant arts,
sciences et technologies et permet des points de jonction avec les chantiers
Studio et Fab Lab d’Inmédiats.
Les Living Labs Inmédiats confortent ces productions dans un écosystème
d’innovation ouverte. Ils favorisent les interrogations et l’appropriation des
évolutions scientifiques et techniques par la population. Par ailleurs, ils valorisent
la restitution des processus mis en œuvre comme autant de témoignages, de
prototypes ou de présentations susceptibles d’être exposés ou partagés avec
un nombre plus large d’usagers.
La relation forte entre ces regroupements de personnes et les institutions
impliquées dans une démarche Living Lab est propre aux activités de médiation
culturelle scientifique. Elle devient un atout majeur des centres de sciences :
là où d’autres Living Labs devraient construire cet écosystème, notamment le
lien à la recherche et aux publics, il pré-existe dans les centres de sciences
et ne demande qu’à être mobilisé.
1
Qu’est-ce qu’un Living Lab ? - Coll, umvelt, Montréal in vivo - mars 2014 - p.30
2
“Une trinité art, entreprise et réseau culturel” - Julien Taïb - in Magazine des cultures digitales #74 - p.23
Qu’est-ce qu’un projet porté
par l’usager ?
3INMEDIATS
2014 / Living Lab
5. Fig. 1 : Adaptation du schéma “Approche d’un projet porté par l’usager” de “Qu’est-ce qu’un Living Lab ?”
Approche d’un projet porté par l’usager
Par l’intermédiaire des Living Labs Inmédiats,
les acteurs de la recherche peuvent entrer
en dialogue avec les populations qui en
sont les bénéficiaires. Ils favorisent ainsi
l’émergence de nouvelles recherches
et la création de nouvelles
modalités de valorisation
de leurs résultats.
Les Living Labs Inmédiats soutiennent
l’influence des usagers dans
le développement de services et de projets
innovants. Ils favorisent les projets renforçant
leur curiosité, leurs connaissances,
leurs compétences et encouragent
une culture d’entrepreneuriat
et d’innovation.
Les Living Lab Inmédiats
soutiennent l’élaboration et
la validation grandeur nature
de nouvelles idées ainsi que
la mise à l’échelle rapide de
services et de produits locaux
vers d’autres marchés.
Les Living Lab Inmédiats
accompagnent le dialogue
des collectivités avec
les citoyens et l’incubation
des politiques publiques.
Ils participent à la structuration
des territoires, à la fois sur
le plan social et économique.
Les Living Labs Inmédiats ancrent
les pratiques de ces communautés
dans un écosystème d’innovation ouverte,
favorisent leurs appropriations et leurs
interrogations sur les évolutions
scientifiques et techniques.
CRÉATIVES ARTISTIQUESCOMMUNAUTÉS
ENTREPRISES
COLLECTIVITÉS
U
SAGERS RECHERCHE
projets
usagers
4Living Lab / INMEDIATS
2014
6. L’approche Living Lab est décrite dans la publication “Qu’est-ce qu’un Living
Lab ?”1
par une boucle d’activités (co-création, exploration, expérimentation,
évaluation) réitérées lors des différentes étapes d’un parcours d’innovation.
Chaque activité peut être réalisée à une ou plusieurs reprises dans une même
boucle. Chaque boucle peut s’effectuer à une ou plusieurs reprises lors d’une
même étape.
Ces étapes sont :
La conception ~ un grand nombre d’idées et de scénarios sont
avancés, mis en test au moyen de prototypes rudimentaires ou
conceptuels, dans des conditions reproduisant le réel.
Le prototypage ~ conforte les scénarios d’usages et engage la
réalisation d’un prototype pérenne testé dans des conditions réelles ou
proches du réel.
Le développement ~ engage plus fortement les acteurs économiques
et conforte le prototype, qui peut être testé dans des conditions réelles.
Des retours à des étapes précédentes peuvent avoir lieu pour explorer les
nouvelles pistes qui apparaissent. Ces allers-retours entre étapes imposent une
agilité du pilote et des participants. À chacune des étapes, l’effectif des publics
augmente et vient conforter le caractère innovant de l’usage mis en test.
Un temps de planification précède ce parcours. Il implique tout ou partie
des participants du projet et pose le socle sur lequel va reposer toute la
démarche. Il convient d’y aborder et d’y confirmer tous les aspects relatifs à
la compréhension du projet dont la finalité, les objectifs, les différentes étapes,
le rôle et les modes de gratifications de chacun 2
et les questions de propriété
intellectuelle.
Au terme de ce parcours, le dispositif peut faire l’objet d’un déploiement ou
d’une commercialisation.
Quelles sont les étapes
d’un projet Living Lab ?
1
Qu’est-ce qu’un Living Lab ? - Coll, umvelt, Montréal in vivo - mars 2014 - p.62 à 71
2
voir p.14 “Quels leviers pour assurer une expérience gratifiante pour les participants usagers ?”
5INMEDIATS
2014 / Living Lab
7. Fig. 2 : 1
Qu’est-ce qu’un Living Lab ? - Coll, umvelt - Montréal in vivo – mars 2014 – p.122
EXPLO
RATION
CO-CR
ÉATION
EXPÉRIM
ENTATION
ÉVALU
ATION
Les activités d’évaluation concernent davantage
les pilotes du projet. Elles restent nécessairement
soumises aux usagers avant validation. Leurs
résultats sont accessibles à l’ensemble des
participants et doivent faire l’objet de supports
d’information. Elles mettent en évidence des
erreurs d’appréciation du prototype, du
terrain d’expérimentation ainsi que les
détournements de l’usage prescrit.
Elles renseignent sur l’adaptation et
l’appropriation de l’innovation
par les usagers.
Les activités d’expérimentation mettent en test,
dans des conditions réelles - ou reproduisant
le réel - les prototypes imaginés ou réalisés.
Elles constituent la rencontre du projet avec
un public mobilisé en plus grand nombre.
Elles peuvent s’appuyer sur les pratiques
traditionnelles d’exposition, de festivals
ou de salons. Elles nécessitent le
déploiement d’outils - physiques ou
numériques - d’observations des
usagers et de recueil de leurs
témoignages.
Les activités de co-création
constituent les phases de
divergence créative du projet. Elles
font émerger des idées, des besoins
et posent un vocabulaire commun. Elles
s’effectuent principalement lors d’ateliers.
Selon les besoins, elles peuvent se répéter
avec des usagers - identiques ou différents - et
se nourrir de contributions de communautés ou
de publics physiques ou virtuels. Plusieurs pistes
d’usages et des prototypes conceptuels sont ainsi
imaginés.
Les activités d’exploration
constituent la phase de
convergence créative du projet.
Elles ordonnent les besoins et les
idées, les transforment en scénario
d’usages susceptibles d’être déployés
dans un contexte réel. Elles formalisent, le
cas échéant, des prototypes, plus ou moins
évolués en fonction de l’avancement dans le
parcours d’innovation. Elles peuvent s’effectuer
dans la même temporalité que les phases de
co-création.
Adaptation du schéma “activités clés”
de “Qu’est-ce qu’un Living Lab ?1
6Living Lab / INMEDIATS
2014
8. Les centres de sciences voient dans les Living Labs une manière de renouveler
les modes de médiation qu’ils mettent en place avec les publics. Cette approche
modernise et actualise les pratiques héritées de la pédagogie active et de la
citoyenneté participative. Fini le temps où le “sachant” délivrait un savoir à des
anonymes. L’heure est à l’échange et à la co-construction. Cette orientation,
partagée avec l’ensemble des chantiers Inmédiats, s’applique d’autant plus à
l’approche Living Lab qu’elle suppose de réunir public, collectivité, recherche
et entreprise autour d’un même projet.
Le simple fait de réunir différentes personnes autour d’un même projet ne suffit
pas pour générer le partage et la critique des informations et des enjeux.
Il convient d’anticiper la production de supports et de temps d’échanges et
d’informations entre les participants. Initialement, l’approche Living Lab n’est
pas conçue pour faire de la médiation culturelle, mais les objectifs et les
valeurs qu’elle véhicule en font un outil idéal pour y parvenir !
Du point de vue des publics
Le Living Lab permet de transformer le statut des visiteurs en expérimentateurs,
usagers, voire dans certains cas, co-constructeurs d’une théorie, d’une
technologie, d’un usage... Cette nouvelle forme d’implication participe à la prise
de conscience des enjeux de développement des sociétés contemporaines.
Du point de vue de la recherche et du monde de l’entreprise
Le Living Lab est une démarche dans laquelle il est possible de recueillir des
retours sur des travaux, des idées, des concepts en cours d’élaboration, de
créer de nouvelles formes de partage de savoirs et même de créer des savoirs !
D’un point de vue social
Les actions Living Lab permettent de décloisonner les communautés
constituées en favorisant leur rencontre dans un premier temps, puis en
leur permettant de partager leurs connaissances et d’imaginer des projets
ensemble.
Pourquoi une démarche Living Lab
dans un centre de sciences ?
7INMEDIATS
2014 / Living Lab
9. La notion de publics
Les publics touchés par les centres immédiats ne se réduisent plus à
l’appellation générique “grand public”. Ils englobent désormais, du fait de leur
implication, les chercheurs, les personnels des organismes publics et des
entreprises, les professionnels et bénévoles des associations, les usagers, etc.
Les dispositifs Livings Labs, à l’instar d’une place publique, sont ainsi au cœur
d’un maillage humain large qui participe d’un projet et donne tout son
sens à la notion de médiation culturelle.
Les conditions de la participation
L’approche Living Lab repose sur la participation des usagers sans laquelle la
démarche est tronquée. Mais elle reste conditionnée par les différentes parties
prenantes du projet - collectivité / entreprise / recherche - dont les objectifs et
les attendus sont parfois divergents, voir antagonistes. La déontologie impose
de clarifier les conditions de la participation, soit le contrat tacite ou factuel qui
lie les participants au projet.
Par ailleurs, s’il est difficile d’exiger que les résultats obtenus soient
obligatoirement pris en compte, la participation, pour être efficace, ne doit pas
rester symbolique. La démarche Living Lab dans un centre de science est
l’un des moyens d’accéder à une responsabilité partagée des résultats et des
processus de la recherche et de l’innovation.
Les temps de la participation
La participation n’est pas la même lors des différentes activités d’une boucle.
Lors des activités de co-création et d’exploration, elle relève de
la production d’idées ou de scénarios. Elle est exclusivement qualitative et
issue des interactions avec les parties prenantes du projet. Elle s’effectue
principalement lors de séances de travail encadré.
Lors des phases d’expérimentation, elle relève d’activités de test.
Les outils numériques peuvent être utilisés et remplacent en tout ou
partie la médiation humaine. Ils facilitent le recueil de contributions
quantitatives (questionnaire, relevé de comportement,…) autant que
qualitatives (expression, production de photos, vidéo,…).
Qu’est-ce que participer
à un projet Living Lab ?
8Living Lab / INMEDIATS
2014
10. Les niveaux de participation :
Les publics, ou participants, peuvent être définis selon leur niveau d’implication.
Cette classification des participants permet de les prendre en compte au sein
d’un processus continu (et non pas dans un temps ponctuel et borné) et de
proposer une gamme d’offres adaptées et cohérentes entre elles.
La participation des publics varie ainsi du “moins impliquant” au “plus impliquant”,
de la simple découverte à la co-création d’un dispositif voire d’un projet entier.
Tableau d’implication des participants
+ + +
Découverte
Découverte de dispositifs innovants, de
prototypes, de nouveaux usages ainsi
que de la démarche Living Lab.
Test
Tests afin de vérifier les usages, les
hypothèses, les fonctionnalités ou
l’évaluation de besoins.
Visiteurs, utilisateurs Évaluateurs, contributeurs
Niveaux
d’implication
Nombre
de participant(e)s
touchés
Niveau d’implication et
Consolidation des compétences
participant(e)
structure organisatrice
[ Communication, information ]
[ Ecoute, Prise en compte des retours, Récolte
Fig. 3 :Tableau d’implication des participants modifié et complété à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Participation
9INMEDIATS
2014 / Living Lab
11. + + + + + + + + + + + +
Génération d’idées
Imagination de nouveaux
dispositifs, nouveaux usages à
partir d’un prototype, de réponses
à apporter à un besoin identifié.
Co-construction
Développement, réalisation d’un
dispositif final, à partir des idées
générées ou d’un prototype.
Co-gouvernance
Co-construction d’un projet initié
dès le départ par l’ensemble des
partenaires.
Contributeurs Contributeurs, partenaires Partenaires
d’influence des participant(e)s
acquises par les participant(e)s
de données ]
[ Consultation ]
[ Engagement ]
[ Partenariat, co-construction, travail collaboratif ]
10Living Lab / INMEDIATS
2014
12. Au-delà d’une confiance nécessaire, qui repose en premier lieu sur une
transparence concernant la compréhension du projet (objectif, finalité et
déroulement) et les questions de propriétés intellectuelles, il existe des leviers
pour motiver la participation des publics.
Dans la figure suivante, ces leviers sont regroupés sous les appellations :
Apprentissage
Rémunération
Professionnel
Divertissement
Militant.
Les leviers antagonistes sont placés en opposition de part et d’autre du schéma.
C’est avant tout un guide pour bien concevoir le projet et déterminer la capacité
à mobiliser des publics selon des modalités de reconnaissance différentes.
Cela implique de faire un choix ou d’avoir une connaissance fine des pratiques
culturelles des communautés d’usagers impliqués. En ce sens, l’expertise du
chantier “Communautés” d’Inmédiats est un atout.
Il est nécessaire de positionner chaque communauté ou groupe de
participants sur ce schéma. Il est également nécessaire de créer des
temps, des supports édités, des espaces physiques ou virtuels assurant une
fonction d’information ou de vulgarisation sur les enjeux, les recherches ou les
technologies impliquées dans le projet.
Quels leviers pour développer
la participation des publics ?
11INMEDIATS
2014 / Living Lab
13. ➔ Exemple d’exploitation de cet outil :
La partie jaune représente une soirée étudiante mêlant cinéma et Fab Lab.
APPRENTISSAGE
Le projet est vecteur d’acquisition
de connaissances, de découverte
d’un sujet ou d’un secteur d’activité.
La participation favorise la veille sur
les différents domaines d’activités
liés au projet. Des temps ou des
supports de formations dédiées
peuvent renforcer ce levier.
REPRÉSENTATION
La personne qui participe accède à
un statut de “lead”, que ce soit au
travers de médias, de distinctions
ou de mise en avant auprès
d’une population ou au sein d’une
communauté. Cette reconnaissance
nécessite que la relation aux médias
et aux communautés soit structurée.
-1 +10
CONVICTIONS
La finalité et les objectifs du projet
rejoignent les convictions des
participants qui contribuent ainsi à une
dynamique bénéfique à la collectivité.
C’est notamment le cas de projets
proches de l’économie sociale et
solidaire, du développement durable,
de la santé ou de thématiques relevant
du débat public.
DIVERTISSEMENT
Le public participe dans une
démarche de loisirs, d’expérience
ludique ou esthétique. Ce sont
les émotions et les sens qui sont
sollicités. Un tel levier implique
la présentation de dispositifs à
caractère incongru ou exceptionnel,
voire spectaculaire.
PROFESSIONNALISATION
Le projet constitue un espace/
temps idéal pour présenter ou faire
la démonstration d’un savoir-faire.
Il permet d’enrichir son réseau
et d’intégrer un environnement
professionnel susceptible d’être
bénéfique à plus ou moins long
terme.
RÉMUNÉRATION
La personne qui participe est
rémunérée financièrement,
matériellement, sous forme de
services ou d’accès privilégiés et
gratuits à des outils ou infrastructures
normalement payantes. Cette
gratification nécessite des dotations
financières dédiées ou l’accès
préalablement structuré aux services
et infrastructures concernées.
Fig. 4 : Représentation des leviers de motivation des participants.
12Living Lab / INMEDIATS
2014
14. Un Living Lab au sein d’un centre de sciences se définit comme
générateur de valeur pour le partenariat public-privé-population. C’est
un repositionnement des centres de sciences. Leur rôle n’est plus restreint à
la redistribution de richesses scientifiques ou culturelles, mais il devient une
participation à la création de valeur pour l’ensemble de l’écosystème impliqué,
et potentiellement pour la société.
Cette valeur peut se modéliser par les connaissances [c] générées par
le projet, la valeur d’affaire [a] économique produite et la création ou le
renforcement du maillage social [s] dans l’écosystème. Les missions d’un
centre de sciences privilégient généralement les projets aux fortes retombées
en terme de connaissance ou de lien social. Cependant, les phénomènes
de crowd-sourcing, de sciences participatives ou d’innovation ouverte
ont démontré la capacité de création de valeur économique des groupes
étendus de citoyens. L’implication des visiteurs renforce la valeur marchande
de produits ou de services, leur acceptation et utilisation, ainsi que leur
adéquation aux souhaits éthiques, sociaux ou environnementaux.
Quellesproductionsdevaleurdes
LivingLabsdansuncentredesciences?
Fig 5 : Représentation C.S.A inspiré de KSB Framework (R. Santoro, A.Bifulco - PRO-VE – 2005)
Le Living Lab dans le centre de
sciences fait apparaître de nouveaux
liens entre utilisateurs et une relation
de confiance accrue entre innovateurs,
chercheurs et citoyens. Il est porteur
d’un modèle social de responsabilité
commune face aux problématiques de
recherche et d’innovation.
L’action Living Lab donne au centre de
sciences un rôle de facilitateur entre un
laboratoire de recherche ou d’innovation
et des citoyens générateurs de valeur.
Il est à même d’engager des utilisateurs
et d’organiser leurs contributions pour
maximiser l’impact économique
sur le système étudié.
Le Living Lab renverse le déficit
modèle de la communication
scientifique vers le grand public.
La connaissance d’un système est
générée par l’action conjointe des
citoyens, du secteur académique,
des acteurs de l’innovation
et du centre de sciences.
[c]
[a][s]
13INMEDIATS
2014 / Living Lab
15. 1
Cette activité n’est envisagée qu’à la marge, l’implication de l’usager étant trop limitée pour faire office de démarche Living Lab.
Les démarches Living Lab sont adaptées aux projets nécessitant l’adaptation à
de nouveaux marchés, par la création d’usages et l’expression des utilisateurs.
Elles favorisent également l’appropriation d’une innovation par les publics
bénéficiaires. Enfin, elles facilitent les recherches qui nécessitent d’impliquer
des usagers dans la définition de leurs orientations ou pour produire un nombre
important de données. Ces généralités sont valables pour Inmédiats.
En revanche, une définition seulement “thématique”, comme dans d’autres
Living Labs (éducation, muséographie, ESS, santé …), est trop restrictive.
L’identité des projets Living Lab Inmédiats relève finalement d’une évolution de
l’activité traditionnelle des centres de sciences - expositions, manips, ateliers,
conférences, formation, résidences - en 5 grandes typologies :
Mise en exposition 1
: démonstration et tests à grande échelle d’un
dispositif, …
Développement d’outils d’information : création et amélioration
de produits et services à vocation culturelle, éducative ou touristique,
adaptation de technologies numériques pour la médiation culturelle, …
Participation à une recherche : participation du public à un protocole
de recherche fondamentale ou appliquée, à des études prospectives, ...
Formation aux outils et pratiques : formations aux nouveaux outils
numériques, aux nouvelles pratiques, …
Démarches créatives art-sciences-numérique : atelier de projets
culturels numériques, résidences créatives impliquant les publics, …
Par ailleurs, un projet Living Lab Inmédiats suppose certains engagements :
La transparence, à l’inverse du secret industriel,
L’ouverture ou la capacité à intégrer réellement des points de vue différents,
La flexibilité qui permet d’intégrer ces points de vue dans un processus
itératif,
Une approche non technocentrée, mais en lien avec les usages
des participants.
Enfin, un intérêt particulier est porté aux actions mobilisant des publics de 15
à 25 ans, dans l’optique de leur donner de nouveaux moyens d’expression et
de les engager dans une culture de l’innovation.
Faire appel aux Living Labs Inmédiats
pour faire quoi ?
14Living Lab / INMEDIATS
2014
16. Les centres de sciences Inmédiats sont des lieux de vie ouverts aux publics de
longue date. Ils accueillent plusieurs centaines de milliers de personnes chaque
année. Ils proposent plus de 4000 m2
répartis dans 6 grandes agglomérations
françaises qui sont autant d’espaces physiques privilégiés pour déployer des
projets Living Lab. Ces espaces peuvent être temporaires, modulaires ou
permanents. Les publics des centres Inmédiats sont donc, pour partie, déjà
familiers de la démarche Living Lab.
Ces centres se déploient également sur leur territoire dans des temporalités
et des géographies variables : ateliers ponctuels ou récurrents, mobilisation
des usagers jusqu’à l’échelle régionale, déploiement des dispositifs dans des
structures ou lors de manifestations partenaires, particulièrement les festivals
mêlant art, technologie et cultures numériques.
Cette convergence de pratiques permet à Inmédiats :
de déployer un projet ou un dispositif d’une échelle locale à nationale,
de s’adresser à un public de niche ou de masse,
de proposer des dynamiques identiques ou complémentaires en
fonction des territoires sous une même identité. Enfin, l’intégration
de membres d’Inmédiats aux réseaux Ecsite - réseau européen des
centres et musées de science - et ENOLL - réseau européen des
Living Labs - ouvre des possibilités d’actions concertées à l’échelle
internationale.
Quelles sont les infrastructures
physiques des Living Labs Inmédiats ?
“LA TOURNÉE DES BACS À SABLE”
En 2014, le bac à sable à réalité augmentée, développé par des chercheurs de l’UC
Davis - l’Université de Californie et prototypé par Science Animation, a fait l’objet
d’un programme de détournement et d’enrichissement d’usages par 5 centres
Inmédiats. Cette expérience témoigne de la capacité à déployer une démarche Living
Lab sur l’ensemble du territoire national, dans les centres de sciences, les établissements
culturels et les festivals. Ce travail a mobilisé des professionnels de l’éducation, de la
recherche, de la muséographie, des artistes, des start-up numériques (parfois primées
pour leur travail) et des centaines de visiteurs impliqués lors des différentes étapes du
cycle d’activité Living Lab. Une synthèse de cette tournée est disponible sur le site
www.inmediats.fr.
15INMEDIATS
2014 / Living Lab
17. Si des spécialisations se dessinent dans certains centres, les démarches Living
Lab Inmédiats tendent à mutualiser leurs solutions techniques, technologiques
et de médiation.
Les centres Inmédiats disposent notamment d’un nombre important de
matériels numériques, interactifs, tactiles et immersifs, éprouvés ou encore à
l’état de prototype, qui facilitent les nouvelles expérimentations, la création de
scénarios d’usages et la mise en test avec les publics.
Les autres chantiers portés par Inmédiats complètent ces ressources.
Leur présence au sein des centres est un facteur d’accélération des projets :
Les Fab Labs Inmédiats facilitent le prototypage rapide lors des
étapes de co-création et d’exploration.
Les Studios Inmédiats aident à la documentation, la création de
supports d’information et la production d’éléments de restitution des
projets.
Quelles sont les infrastructures
techniques des Living Labs Inmédiats ?
“COCOTTE-MINUTE”
Imaginé par Science Animation, “La cocotte-minute” est un
pictogramme dont le niveau de coloration informe sur l’état
d’avancement d’un projet Living Lab. Dans un premier temps,
il permet d’identifier et de repérer les dispositifs qui font
l’objet d’une démarche Living Lab. Accompagnée de textes de
contextualisation, elle permet aux participants
d’appréhender le concept de Living Lab et
renseigne sur les expérimentations. Elle constitue
un “kit” de médiation qui peut être utilisé par
toutes les structures souhaitant informer sur ses
démarches Living Lab.
16Living Lab / INMEDIATS
2014
18. 1
Qu’est-ce qu’un Living Lab ? - Coll., umvelt, Montréal in vivo - mars 2014 - p.56
2
L’accompagnement : une posture professionnelle spécifique - Maela Paul - L’harmattan - 2004
Posture de médiation
La démarche Living Lab est renforcée par la diversité (professionnelle et
culturelle) des participants. Or cette même diversité peut, a contrario, freiner
des collaborations “naturelles” entre usagers, chercheurs, institutions publiques,
entreprises dont les langages, les objectifs et les valeurs peuvent être éloignés.
C’est précisément le rôle des personnels des Living Lab que de mettre en
œuvre et d’évaluer ces nouvelles collaborations. En ce sens, ils effectuent un
acte de médiation.
Comme le souligne Montréal in Vivo1
, les compétences nécessaires sont atypiques
et transdisciplinaires, afin d’intégrer des enjeux scientifiques, techniques,
économiques et sociétaux. Les centres de sciences disposent nativement de
cette expertise en médiation qui se caractérise par la capacité à :
Comprendre des contenus scientifiques, tant sur le plan des
sciences naturelles et humaines que sur le volet technologique.
Repérer et comprendre les singularités et les convergences des
participants.
Formaliser un langage et des représentations communes
compréhensibles par des participants de niveaux scientifiques ou
techniques très divers.
Concevoir une démarche d’engagement et de participation des
publics, un temps et lieu d’expression et de dialogue, une expérience
gratifiante pour les participants.
Analyser les contributions des participants.
Posture d’accompagnement
Les projets Inmédiats font évoluer les fonctions de l’animateur vers une posture
d’accompagnement de projet. Qualifiée de gestion servante, elle s’appuie sur
trois postures complémentaires 2
:
Conduire porte une idée d’influence, d’incitation et de régulation.
C’est une forme d’autorité qui s’exprime dans le fait de mener avec soi
et de désigner une orientation.
Guider porte l’idée d’une délibération afin d’éclairer la voie, l’orientation
et le chemin à choisir.
Escorter porte l’idée de protection et de préparation, la capacité à
anticiper les étapes suivantes d’un projet.
Qui anime et pilote
les Living Labs Inmédiats ?
17INMEDIATS
2014 / Living Lab
19. Ces postures de médiation et d’accompagnement sont nécessaires aux deux
fonctions principales des personnels impliqués. En fonction de la dimension
du projet, ces fonctions peuvent être assurées par la même personne ou des
personnes différentes.
La fonction de pilotage a pour charge :
de planifier les grandes phases du projet : les étapes du cycle d’activité,
les temps de restitution, de coordination et de bilan ainsi que leurs temporalités
respectives ...
de poser les bases tacites ou contractuelles qui réunissent les participants :
degré d’implication, questions de droits, engagements réciproques …
d’identifier les modes d’animation adaptés aux parties en présence :
quelles méthodes de créativité pour quels participants, qui impliquer et à quel
moment du projet …
de tenir informer les participants des évolutions du projet : rappel des
échéances, degrés d’avancement, réorientation…
d’adopter une pratique agile : équilibre entre adaptation et efficience,
adaptation des échéances, ouverture à de nouvelles initiatives et de nouveaux
participants en cours de projet…
La fonction d’animation a pour charge :
de transformer l’intention en action : choix et organisation des temps de
rencontre et d’intervention, gestion des matériels et des intervenants, ...
d’engager activement les publics : permettre l’interaction, faciliter
l’expression et l’écoute, alterner différents modes de contribution, s’assurer
que la gratification des participants soit effective, ...
d’assurer la qualité des contributions : gestion des phases de divergence
et de convergence, maîtrise des méthodes de créativité, ...
d’informer les participants : création et diffusion des supports de
vulgarisation, captation des échanges, création des supports de restitution, ...
d’accueillir les participants : scénographie, convivialité, mise en confiance, ...
Il n’est pas rare que les fonctions d’animation soient portées par plusieurs
personnes qui se répartiront les tâches. Enfin, toutes ces tâches ne sont pas
systématiques : animer une séance de créativité ou s’assurer des bonnes
conditions d’une expérimentation en test ne requiert pas la même mobilisation.
18Living Lab / INMEDIATS
2014
20. Mobiliser des partenaires :
Au départ de tout projet Living Lab, il y a un ensemble de participants porteurs d’un
même projet. Le premier service des Living Labs Inmédiats est donc de mobiliser ces
acteurs tels que :
Des chercheurs et équipes de recherche dans toutes les disciplines scientifiques
y compris les sciences humaines.
Des personnels et représentants d’entreprises, particulièrement les start-
up innovantes liées à la création d’usages numériques ou les professionnels de la
communication et des industries créatives.
Des collectivités ou représentants des politiques publiques pour ancrer les projets
Living Labs avec les programmes structurants de leurs territoires.
Des partenaires culturels et techniques pour opérer dans différents lieux, différentes
temporalités et offrir aux projets des espaces complémentaires d’expérimentations.
Rencontrer des publics spécifiques pour chaque projet :
Engagé dans une relation de confiance avec de nombreux publics, un autre service
Living Lab des centres Inmédiats est de mobiliser des usagers parmi :
Des communautés d’amateurs, historiquement en sciences et techniques, mais
dont la diversité s’est considérablement enrichie, notamment grâce aux activités des
Fab Labs Inmédiats.
Des scolaires, particulièrement collégiens et lycéens, de filières généralistes et
professionnelles, en groupes constitués et mobilisables par la demande de leurs
établissements à promouvoir le dialogue avec le monde de la recherche et de l’entreprise.
Des étudiants de toutes filières publiques ou privées, organisés en groupes scolaires,
en associations ou en participants libres sur de nombreuses manifestations.
Des doctorants, impliqués à différents niveaux dans les activités des centres
Inmédiats.
Des acteurs de la culture, notamment scientifique et technique, souvent premiers
usagers ou propulseurs d’innovations dans le domaine de l’interactivité avec d’autres publics.
Des professionnels de l’éducation et de la formation, sensibles aux enjeux et
leviers créatifs, d’apprentissage et professionnels exprimés dans les projets Living Lab.
Le “grand public”, aux contours flous, incontournable pour les expérimentations de
masse et qui demeure le socle des fréquentations des centres Inmédiats.
Desactivitésrégulièresdeformationetdesensibilisationauxméthodesparticipatives
facilitent cette mobilisation et complètent cette offre.
Quelle est l’offre de service
des Living Labs Inmédiats ?
19INMEDIATS
2014 / Living Lab
21. Inmédiats propose différents formats d’intervention adaptables
à chacune des activités Living Labs 1
.
Des espaces d’idéations - Plus ou moins scénarisés et encadrés, ils
permettent de recueillir des idées. Ces dispositifs vont du hashtag à l’espace
physique ou virtuel de contributions. Ils convoquent généralement l’écrit mais
aussi les formats vidéos, photos, dessins et sons.
Des ateliers en groupes - Nécessairement animés, ils réunissent un nombre
restreint de participants et font l’objet de restitutions. Un même projet peut faire
l’objet de plusieurs ateliers. Dans leurs formes les plus élaborées, ils constituent
des “Workshops” ou des “Hackathons”.
Des territoires et mise en scène d’expérimentation - Inmédiats dispose
de plus de 4000 m2
d’espaces modulaires pour les expérimentations, d’outils
de communication et d’accueil de publics de masse. Fort d’une expertise en
muséographie, un service complémentaire est la création d’installations, parfois
itinérantes, adaptées aux activités Living Lab2
.
Des outils de diagnostic et d’évaluation - Différents formats de
questionnaires numériques sont disponibles et accessibles, des interfaces
dédiées aux terminaux des usagers. Ils constituent des outils d’évaluation mais
aussi d’animation en simultanée de nombreux participants.
Des dispositifs de soutien pour renforcer chaque étape du projet : l’offre de
service Living Lab est complétée par celle des Fab Lab pour le prototypage et
des Studios pour la vulgarisation et la communication.
L’offre de services Inmédiats est donc spécifiquement adaptée pour :
Concevoir et accompagner les étapes de planification, conception et
prototypage d’un projet Living Lab.
Intervenir ponctuellement dans des projets qui trouvent dans cette offre des
éléments manquant à leur propre activité.
Cette offre initie de nouvelles collaborations avec des Living Labs qui
dépassent les limites du consortium Inmédiats. Par ailleurs, une partie de
cette offre peut être mise à profit de projets ne relevant pas d’une approche
Living Lab. En restant vigilant aux dérives, c’est une piste de complément
d’activité pour pérenniser le modèle économique.
Différents formats pour faire
contribuer les participants
1
Voir les “activités clés d’un cycle Living Lab” p.6
2
À titre d’exemple, l’exposition “Innovez” de Science Animation permet de déployer des activités
de co-création et d’exploration sur les sites où elle est installée. Autre exemple : l’exposition “Cervorama”
de Cap sciences qui intègre des activités Living Lab au sein même du parcours de visite.
20Living Lab / INMEDIATS
2014
22. A l’image de la diversité des ressources nécessaires au fonctionnement des
Living Labs Inmédiats, différentes contreparties existent pour bénéficier de leurs
services. Il est possible de les panacher en fonction du partenariat souhaité et
de l’ambition du projet.
Contribution aux biens communs :
La confiance accordée par les participants conditionne le fonctionnement Living Lab
des centres Inmédiats. Elle repose en partie sur leur mission d’intérêt général. Laisser
les fruits d’un projet à la disposition de tous, librement et sans contrepartie bénéficie à
l’attractivité du Living Lab et à son efficacité future. Il est possible de contribuer à cette
ressource sous la forme de :
Dispositifs : tout ou partie du code source, scénarios d’usage, plans de fabrication …
Services : enjeux, objectifs, méthodes, outils du service produit.
Idées : résultats des activités de créativité, d’exploration, d’expérimentation et d’évaluation.
Contrepartie de services :
Certains participants disposent d’expertises et d’outils qui peuvent soutenir la création
de valeur du projet, comme des services de :
Communication : mise à disposition d’espaces de communication, prise en charge
de la communication liée au dispositif et/ou aux partenaires impliqués ...
Prêt d’espace : pour accueillir un évènement du centre (ou de ses partenaires) ayant
accompagné la démarche, accueil dans un évènement organisé par le partenaire ...
Moyens humains et technologiques : mise à disposition pour un temps défini
d’outils et de personnels aux compétences complémentaires à celles du centre.
Transfert de compétences : formation, accompagnement sur d’autres aspects du
projet (ou sur d’autres projets)...
Contrepartie financière
Trois modes de participation financière existent :
L’achat de service : le centre fournit une prestation de service facturée. L’usage et
les droits associés du produit issus de la démarche sont les propriétés du client.
Le droit d’utilisation : les deux parties partagent les droits d’utilisation et/ou de
commercialisation des produits ou services issus de la démarche.
Le droit d’auteur : le centre ayant accompagné la démarche bénéficie d’un droit
d’auteur sur le produit ou service issu de la démarche.
Comment bénéficier des services
Living Lab des centres Inmédiats ?
21INMEDIATS
2014 / Living Lab
23. Quelles sont les règles
de collaboration à adopter ?
Les usages développés par les Living Labs sont souvent numériques,
secteur où les innovations se succèdent rapidement. Le réflexe de protection
des productions doit donc être adapté. L’approche Living Lab encourage ainsi
une posture de primauté plus que de monopole, l’accélération plus que la
protection. Cependant, cette ouverture n’est possible que dans un cadre clair
où l’initiative, le partage de savoirs, la mutualisation et la prise de risque sont
acceptés par les parties prenantes.
La mise en place de nouveaux modes de collaboration soulève des enjeux
organisationnels inédits. Il est indispensable de définir en amont et avec clarté
les liens et les responsabilités de tous les participants et de gérer les questions
de propriété intellectuelle. Pour cela, les Living Labs Inmédiats s’appuient sur
l’existant en se référant à :
La propriété intellectuelle : droits d’auteur, brevets industriels, ...
L’éthique : codes de déontologie appliqués dans la recherche, règles
et recommandations émises par des organismes d’état 1
,...
La mutualisation : licences ouvertes utilisées dans le mouvement des
logiciels libres (ex. Creative Commons 2
), conventions de partenariat,
chartes et règlements usités dans les Centres Inmédiats, pratiques des
autres chantiers Studio et Fab Lab d’Inmédiats ...
La démarche Living Lab repose sur la coopération et donc le décloisonnement.
Elle privilégie les pratiques de l’innovation dite ouverte. Cependant, des
formes hybrides d’organisation peuvent coexister, par exemple en mixant
“protection des données confidentielles” et “choix d’une licence ouverte”. Il
n’existe pas actuellement de modèle type au sein des Living Labs Inmédiats,
mais plutôt un ensemble d’expérimentations menées avec différents secteurs
d’activités publics et privés. Ces expériences dotent Inmédiats d’une capacité
de dialogue et de négociation entre les différentes parties prenantes d’un
projet.
Ces règles permettent d’accompagner des projets, en toute agilité
et transparence, dans un cadre serein et formalisé, nécessaire à une
confiance mutuelle. Elles constituent la pierre angulaire qui structure et
assure la qualité et la réussite des projets Living Labs accompagnés par
Inmédiats.
1
CNIL, Data.gouv.fr et autres exemples de gestion et de protection des données personnelles ou publiques.
2
http://creativecommons.fr/licences/les-6-licences/
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