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#03 - Janvier 2011
My School est téléchargeable gratuitement sur www.myschoolmag.ning.com
School Life
Comment mieux
apprendre ses leçons?
Success Road
Chaque jour,
Un peu
Nouvelles Technologies
Réviser et rechercher
sur Internet
2 My School #03 — JANVIER 2011
...bientôt
My School #03 — JANVIER 2011 3
Éditorial
My School - Janvier 2011- #03
Édité par LA CLASSE DES PREMIERS — Directeur de Publication: Michel DJE Bi
Rédacteur en chef: Mikeylange D.- Révision: Alfred Vanié
Promotion: Fleur Miessan - Priscille Ouattara - Emmanuella Kadjo - Jean Cyrille Allou
Conception graphique : MS — Format: A5 — Pagination: 28 — Périodicité: Mensuel
Administrateur pages Facebook: Jean Rodrigue Kassi (Longueuil - Québec)
Site web: www.myschoolmag.ning.com / E-mail: myschool@live.fr
Dépôt légal: En cours
C’est fait. Nous sommes passés d’une année à une autre. Du coup,
nous avons pris un coup de vieux et le temps nous fait marcher iné-
vitablement vers de nouveaux horizons, avec ou sans notre accord.
2010 est parti et ne reviendra plus jamais. A nous 2011, qui s’offre
avec d’énormes possibilités, de l’espoir et la possibilité de repartir
sur de nouvelles bases. Nos vœux pour vous pourraient s’exprimer
en ces mots : paix, amour, succès dans toutes vos entreprises,
confiance et maîtrise de soi, excellence et discipline dans le travail. En termes de
bons « té », nous vous souhaitons la santé, la prospérité, la dignité, la sérénité et
l’humilité. Cette dernière qui, selon la Sainte Bible, conduit à la gloire.
Dans ce premier numéro de l’année 2011, vous trouverez sept règles qui vous per-
mettrons de prendre un nouveau départ et changer votre vie. Donnez-vous les
moyens de réaliser vos rêves malgré les épreuves à surmonter. Pour cela, il faut
osez se fixer des objectifs.
Notre objectif à nous est de vous fournir un contenu solide et utile chaque mois.
Ainsi, vous saurez désormais comment apprendre efficacement ses leçons, travail-
ler de manière régulière et progressive, bien utiliser Internet pour ses révisions...
Le tout ponctué par un cours - énergétique - d’histoire qui nous rappelle les dé-
buts du basket-ball, un certain 20 janvier…1892. Ça date quand même ! Et c’est
toujours bon à savoir…
« Cette année,
nous y arriverons »
#03 - Janvier 2011
MySchoolesttéléchargeablegratuitementsurwww.myschoolmag.ning.com
4 My School #03 — JANVIER 2011
www.myschoolmag.ning.com
My School #03 — JANVIER 2011 5
# 03
Développer la confiance en soi
Un peu, chaque jour
Apprendre efficacement ses
leçons
Osez le nouveau départ
sommaire
Réviser sur Internet
6 My School #03 — JANVIER 2011
Entassées à la périphérie des
villes dans des logements de misère, les
« Fourmis » sont des jeunes Chinois,
diplômés, qui luttent pour se faire une
place dans la société. Le nom fourmis
vient du fait que l'on rencontre une si-
militude entre ces étudiants déçus et
les fourmis du monde animal. Elles sont
intelligentes et laborieuses, elles sont
nombreuses et vivent en communauté
serrées les unes contre les autres. Enfin
elles sont petites et faibles et peuvent
être écrasées sous le pied. Si on n’y fait
pas attention, si on les laisse proliférer,
elles peuvent causer de grandes catas-
trophes. Une problématique qui n’est
pas purement chinoise…
Une lycéenne de 17 ans qui souhaitait
rejoindre son petit ami pour fuguer a
pris un malheureux raccourci en chu-
tant du sixième étage de l’immeuble
où elle vit avec ses parents. Habituée
des fugues, l’adolescente semblait en
conflit avec ses parents, qui lui repro-
chaient notamment ses fréquenta-
tions. La jeune fille avait préparé un
sac de vêtements qu’elle a jeté en
espérant rebondir dessus. Mais le mai-
gre baluchon ne parviendra pas à
amortir sa chute, pas plus que le buis-
son qu’elle avait visé, lorsqu’elle sau-
te par la fenêtre pour rejoindre son
petit ami. Evacuée d'urgence, elle a
été mise en coma artificiel.
Les « fourmis » inquiètent
les autorités chinoises pour rejoindre son copain,
elle saute du 6ème étage
AAACTUCTUCTU SSSCOLAIRECOLAIRECOLAIREinter
Un enseignant d'un lycée professionnel français a porté
plainte après avoir découvert à son domicile, une lettre de menaces de mort,
à son retour de vacances. Encore sous le choc et très inquiet, l'homme est en
arrêt maladie. Peu avant les vacances, son ordinateur portable avait été volé
dans l'enceinte de l'établissement avant d'être restitué après l'intervention
du proviseur. Y a sûrement quelqu’un n’est pas content de sa note.
Un prof menacé de mort
Brèves, insolites, utiles,
inutiles, tout ce qui se
passe dans les écoles
d’ailleurs
...
My School #03 — JANVIER 2011 7
À Grenoble, enseignants, élèves et parents d'élèves se sont opposés à la
décision du Conseil Régional, de fermer le Lycée Emmanuel Mounier, à la
rentrée 2010. Après un léger recul, l'autorité administrative a officialisé,
fin novembre, la "déconstruction du bâtiment" pour 2013, pour raison de
sécurité. Pourquoi cette destruction ? Les rumeurs avancent une entente
tacite entre la région et la municipalité de Grenoble pour libérer ce terrain
et laisser place à un projet immobilier. Le Lycée Mounier ne devrait plus
recevoir de nouveaux élèves à partir de cette année. Une course contre la
montre est donc engagée. Le sort des élèves est désormais en suspend.
Les temps sont durs et les sous
manquent. C'est ce qui a em-
mené le principal du collège de
Granville à faire la vaisselle
avec des élèves volontaires.
Pour le chef d’établissement, il
faut voir le bon côté des cho-
ses, à savoir la dimension péda-
gogique de l’exercice : « Pour
moi, solliciter les élèves répon-
dait aux objectifs d’éducation à
la solidarité ».
Le principal et ses élèves
font la plonge
L'UMP, le parti de Nicolas Sarkozy, organisait sa
convention sur l'éducation. Pour l'occasion, une
plaquette vantant le bilan du gouvernement
dans le milieu scolaire, depuis 2007, a été édi-
té. Cependant, une grossière erreur de calcul
s'est invitée à la fête: (6+2=7). Une erreur du
plus mauvais effet alors que le parti présidentiel
s’est fixé comme objectif d’arriver à 100 % des
élèves sachant lire, écrire et compter à la fin du
CE 1.
Ump: zéro en calcul
8 My School #03 — JANVIER 2011
Osez le nouveau départ
Pour les douze prochains mois et les cinquante-deux semaines à venir,
fixez-vous des objectifs clairs et précis. Repartir sur de nouvelles bases
est souvent essentiel pour gagner dans la vie.
SCHOOL LIFE
My School #03 — JANVIER 2011 9
NOUVEL AN,
NOUVEAUX OBJECTIFS
Une nouvelle année commence. C’est l’oc-
casion idéale pour prendre un nouveau dé-
part à plusieurs niveaux. Votre vie scolaire
doit bien évidemment être au centre de vos
choix. Prenez de bonnes résolutions après
un examen de conscience de votre par-
cours. Si vous êtes en classe d’examen,
sachez que les choses sérieuses ont déjà
commencé. Vous aurez à affronter dans peu
de temps les examens blancs, qui vous don-
neront déjà l’occasion de travailler dans
des conditions similaires aux épreuves de
fin de cycles que vous présenterez en fin
d’année scolaire.
Votre objectif numéro un doit être l’obten-
tion de bons résultats. Passer en classe su-
périeur est le vœu de tout élève. Cepen-
dant, vous pouvez choisir de vous distinguer
en vous classant parmi les meilleurs.
CHANGEZ DE COMPORTEMENT
Si l’on vous connaît comme le cancre de la
classe, le bavard inqualifiable, le rebelle ou
l’abonné absent, vous avez là une occasion
de surprendre vos camarades de classe,
professeurs et éducateurs. Changez de com-
portement dans le sens positive revêt beau-
coup d’avantages. Cela vous permettra de
révéler certains aspects de votre riche per-
sonnalité que les autres n’ont, peut-être,
jamais vu. Croyez-moi, votre rendement
connaîtra un regain d’énergie.
Ça vaut le coup d’essayer, n’est-ce pas?
7 RÈGLES D’OR
1- Soyez positif. Vos résolutions doivent exprimer de manière claire ce que vous voulez. Vous souhai-
tez « arrêter de tricher » . Pourquoi souhaitez-vous arrêter de tricher ? Pour découvrir ce que vous
valez réellement ? Dans ce cas, dites plutôt que vous voulez prendre votre destin en mains, que vous
désirez être utile à la société ou toute autre formulation positive de votre but.
2- Définissez une échéance réaliste. Soyez très précis sur la date où vous souhaitez atteindre un but,
mais restez réaliste. N’hésitez pas en revanche à être trop précis : écrivez par exemples que vous
voulez atteindre votre but le mardi 31 mai 2011 à 18h.
3- Formulez votre but comme si vous l’aviez déjà atteint. Enoncez-le comme si dans le futur vous
avez déjà accompli cet objectif. Ne dites pas « je vais avoir le BAC en juillet 2011 », dites « J’ai réussi
au BAC 2011 ».
4- Soyez aussi précis que possible. Mieux vous décrivez ce que vous voulez accomplir, mieux vous
pouvez concentrer votre attention sur la réalisation de votre but. « Etre capable d'obtenir 15/20 en
philosophie au prochain devoir commun » est un objectif détaillé.
5- Rendez votre objectif mesurable. Pourquoi ? Pour la simple raison qu’il vous faut un moyen de
vérifier si vous avez atteint votre but !
6- Soyez indépendant. Assurez-vous que vos objectifs ne dépendent que de vous. Ne comptez pas sur
quelqu’un d’autre ou sur un événement extérieur pour obtenir ce que vous voulez.
7- Soyez confiant. N’employez pas trop souvent des mots empreints de doute. Oubliez les « j’essaie »,
« j’espère », « je vise », etc. Ces mots impliquent tous que l’échec est une issue possible. Mieux vaut
les éviter quand vous énoncez un objectif.
10 My School #03 — JANVIER 2011
efficacement ses leçons?
SCHOOL LIFE
Apprendre ses leçons est un travail régulier indispensable à la réussite scolaire.
Il existe des méthodes simples pour mener plus facilement et surtout effacement
cette activité passionnante. My School vous en parle en quelques mots.
Comment apprendre
Comprendre pour apprendre
Pour bien apprendre, il faut bien com-
prendre. Et pour bien comprendre, il
faut bien suivre. C’est une succession
d’actions nécessaires qu’il vous faut
garder en habitude, et vous appliquer
à les exécuter dans les meilleures
conditions possibles. Pour réunir tou-
tes les chances de vos côtés, imposez-
vous une organisation et une discipline
de vie. Ces dispositions vous aiderons
à franchir plusieurs obstacles dans vo-
tre vie scolaire, et même en dehors de
l’école.
Attentif en classe : un préalable
Pour vous permettre d’apprendre effi-
cacement une leçon, il faut réfléchir
aux conditions dans lesquelles vous
avez reçu le cours. Votre état d’esprit,
pendant que le professeur donne son
explication, est important. Vous devez
être concentré sur ce qui est dit. Inu-
tile de bavarder avec les voisins. Pren-
dre des notes et poser des questions
quand cela est nécessaire. Copiez par-
faitement les leçons en portant une
attention particulière à l’orthographe
des mots nouveaux.
My School #03 — JANVIER 2011 11
Apprendre au jour le jour
Quand vous êtes sûr(e) d’avoir bien
assimilé le cours, signez un contrat de
fidélité avec vos cahiers. Car appren-
dre ses leçons est un travail régulier.
Il est préférable de réviser 5 fois 10
minutes qu’une fois 50 minutes. La
mémoire enregistre ainsi les connais-
sances plus facilement. Selon chaque
personne, la mémorisation est diffé-
rente. Certaines personnes ont une
mémoire visuelle. Elles retiennent
plus facilement ce qui est écrit dans le
cahier, les couleurs des titres ou enco-
re les mots soulignés. D’autres ont une
mémoire auditive et retiennent plus
facilement ce que le professeur a ex-
pliqué en classe ou lorsqu’ils relisent à
voix haute la leçon. D’autres ont une
mémoire kinesthésique, et retiennent
en écrivant les leçons, en créant des
schémas, en dessinant. Ces différents
types de mémoire existent chez cha-
cun d’entre nous. Il convient donc de
diversifier au maximum les méthodes
d’apprentissage. Le point commun
étant la régularité.
Le bilan de fin de journée
Chaque soir, faites l’effort de repren-
dre les leçons vues le jour même.
Cahier fermé, essayez de vous souve-
nir, de ce qui a été étudié. Prenez
ensuite le cahier et relisez le cours et
les documents étudiés, répondez, à
nouveau, oralement aux questions po-
sées et tentez de résumer les textes.
Pensez à corriger les éventuelles fau-
tes d’orthographe en utilisant le ma-
nuel ou un dictionnaire pour les mots
difficiles. Aussi, recopiez proprement
le cours s’il est difficilement lisible et
le relisez-le plusieurs fois.
Environnement favorable
L’environnement dans lequel vous ap-
prenez est important. Etudiez dans un
endroit calme favorisant la concentra-
tion, plutôt assis à une table. Ne pas
apprendre en écoutant la radio, en
regardant la télévision, ou en faisant
une autre activité sur un ordinateur.
Se changer les idées avant de travail-
ler et faire une petite pause toutes les
20 ou 30 minutes.
Une fois la leçon apprise, faire les
exercices demandés par le professeur
et faire deux ou trois exercices d’ap-
plication supplémentaires pour vérifier
que le cours a été bien compris.
12 My School #03 — JANVIER 2011
« Ne juge pas chaque jour à la récolte que
tu fais mais aux graines que tu sèmes . »
Robert Louis Stevenson
LE TEMPS, AMI OU ENNEMI?
Le temps peut être notre meilleur ami
comme il peut être notre pire ennemi.
Finalement, tout dépend de la maniè-
re dont nous l’utilisons. Tout le monde
se sent oppressé par le temps qui pas-
se et c’est bien normal. Savoir que
chaque minute qui passe ne reviendra
jamais n’incite pas toujours à la plus
grande gaieté … Pourtant, en respec-
tant quelques règles simples, le temps
peut devenir un allié précieux dans
l’atteinte de ces objectifs.
Laissez-moi vous faire part d’une de
mes expériences. L’année dernière,
j’ai couru mon premier marathon . A
l’école, j’étais plutôt dans les derniers
au niveau des cours d’EPS. Pour être
honnête, j’étais même carrément le
dernier. Pourtant, courir un marathon
faisait partie de mes Grands Objectifs.
C’était un rêve que je souhaitais réali-
ser depuis que j’avais 19 ans. Pour un
« non-sportif », le marathon est une
sorte d’Everest. Pour préparer ce ma-
rathon, j’ai commencé par lire pas
mal de revues sur le sujet avec les
plans d’entraînements, les conseils en
nutrition, les 10 conseils qui tuent
pour choisir ses chaussures, des
conseils pour éviter d´avoir une myco-
se des pieds. La transpiration et le
port des chaussures de sport sont des
facteurs de risques pour le développe-
ment de champignons. Maintenant,
vous aurez beau lire les meilleurs li-
vres sur le sujet, ça ne fait pas de
vous un marathonien. A un moment
donné, il faut mettre les chaussures et
y aller. Au début, vous courez 15 mi-
nutes, vous avez les poumons en feu,
les pieds qui vous disent « mais qu’est-
ce qui te prends de nous martyriser
comme ça » et vous vous dîtes : j’y
arriverais jamais. Vous arrêtez, c’est
trop dur. C’est ce que j’ai fais plu-
sieurs fois.
REGULIER ET PROGRESSIF
Après plusieurs arrêts-reprises, j’ai
enfin compris la règle d’or du coureur
de fond. Elle tient en deux mots : ré-
gularité et progressivité. Devenir ma-
rathonien, c’est modifier sa physiolo-
gie ,surtout au niveau cardio-
vasculaire. Et cette transformation ne
se fait pas en un jour. Il faut, jour
après jour, par petites touches succes-
sives, avancer vers l’objectif et laisser
le temps transformer les choses. Le
corps ne se transforme pas en ap-
puyant sur un bouton.
SUCCESS ROAD
Un peu,
chaque jour
My School #03 — JANVIER 2011 13
Voici une suggestion pour vous per-
mettre d’adopter de bonnes habitudes
(c’est à dire des habitudes qui vous
permettent de vous rapprocher de vos
objectifs). Faites le test des 30 jours.
Choisissez une habitude que vous
souhaiteriez mettre en place et es-
sayez de vous y tenir pendant 30
jours. N’essayez surtout pas d’en ins-
taller plusieurs en même temps. Fo-
calisez-vous sur une habitude et
voyez ce que ça donne. Générale-
ment au bout de 30 jours, le pli est
pris et l’habitude fait partie de votre
quotidien.
Ce sont les actions que vous faites et
l’assimilation que le corps en fait
(notamment lors des phases de repos)
qui peu à peu amélioreront vos quali-
tés physiques. Et si vous arrêtez pen-
dant plus d’une semaine votre entraî-
nement, vous commencez à régresser,
c’est physiologique. Mais en suivant
un entraînement régulier et progres-
sif, courir 1 heure devient au fil du
temps un simple échauffement alors
qu’avant c’était un enfer. Puis, vous
courez 1h30, 2h00 et ça passe. Le
corps s’est habitué.
Ce principe de « bonification » grâce à
la régularité et la progressivité ne se
limite bien entendu pas à la course à
pied. Prenons un autre exemple : l’é-
pargne. Une fois que vous installez le
versement automatique chaque mois
d’une somme d’argent vers votre
compte d’épargne, le temps joue pour
vous grâce à la magie des intérêts
composés.
QUELLE LEÇON EN TIRER ?
Quelque soit l’objectif que vous
poursuiviez, commencez mainte-
nant. La procrastination, cette ten-
dance qui vous pousse à remettre au
lendemain ce qui peut être fait au-
jourd’hui, est votre pire ennemi.
«Chaque jour, un peu. », suivez avec
assiduité cette courte phrase et
vous ne le regretterez pas. Pour re-
prendre une phrase Jim Rohn a dit
dans Stratégies de prospérité :
« la discipline pèse quelques gram-
mes mais les regrets pèsent une ton-
ne ».
14 My School #03 — JANVIER 2011
20 janvier 1892
Le basket-ball est inventé en 1891 par
James Naismith, un professeur d'éduca-
tion physique canadien du collège YMCA
de Springfield dans l'État du Massachu-
setts (États-Unis). A l'origine, il cher-
chait à occuper ses étudiants entre les
saisons de football et de base-ball,
pendant l’hiver, au cours duquel la pra-
tique du sport en extérieur était diffici-
le. Naismith souhaitait également leur
trouver une activité où les contacts
physiques seraient restreints, afin d'évi-
ter les risques de blessure.
Un jour, il reprend l'idée d'un ancien
jeu de balle maya - le pok ta pok - et
place deux caisses de pêches sur les
rampes du gymnase. Le but de ses étu-
diants est de mettre un ballon dans ces
caisses en bois pour marquer un but.
Les caisses étant en hauteur, ce jeu
nécessite autant d’adresse que de force
brute. Naismith établit rapidement 13
règles pour rendre ce jeu praticable.
Ce sport est baptisé basket-ball, ce qui
signifie littéralement en anglais : « bal-
lon panier ».
Des étudiants de Springfield
disputent le tout premier match
de basket-ball, sport crée par
leur professeur James Naismith.
Ce mois-ci, sera célébré le
119ème anniversaire de cette
rencontre historique.
Évènement du mois
My School #03 — JANVIER 2011 15
En 1891,
James Naismith affiche les 13 règles de base du basket-ball.
James Naismith
« Le basket-ball n'a pas été inventé par accident.
Il s'est développé pour répondre à un besoin. »
1.La balle peut êtrelancée d’une ou deuxmains, dans n’importequelle direction.
4.
La balle doit être
maintenue dans ou
entre les mains. On ne
peut utiliser les bras
ou le corps pour la
maintenir.
12.
La durée d’une partie
sera de 2 fois 15 minu-
tes, avec une mi-temps
de 5 minutes.
2.
La balle peut être
lancée en frappant
du plat de la main,
mais jamais avec le
poing.
10.
L’arbitre de touche
jugera les hommes,
comptera les fautes
et signalera à l’arbi-
tre les triples fau-
tes consécutives. Il
sera habilité à dis-
qualifier des
joueurs selon l’arti-
cle 5.
8.
On appelle panier une
balle envoyée dans le
panier depuis le sol, à
condition que la balle
reste dedans et que les
défenseurs ne touchent
pas la balle ni n’empê-
chent le panier si la
balle rebondit. Lorsque
la balle reste en équili-
bre sur le bord du pa-
nier et que les adversai-
res bougent le panier, le
panier est marqué.
11.
L’arbitre chef sera
seul juge de la balle et
devra décider si elle
est jouée hors limites,
à quelle équipe elle
appartient et garder
un œil sur la pendule.
c’est lui qui accorde
les paniers et qui les
compte, il assume
également les autres
responsabilités incom-
bant normalement à
tout arbitre.
9.
Lorsque la balle sort deslimites, elle devra être remi-se sur le terrain et jouée parle premier joueur qui la tou-che. En cas de litige, l’arbitrede touche relance la balledans le terrain. Le joueurchargé de la remise en jeudispose de 5 secondes ; s’ildépasse le délai imparti, laballe change de camp. Si lesdeux équipes jouent la mon-tre, l’arbitre de touche signa-le une faute pour les joueurscoupables.
6.
Frapper la balle
du poing constitue
une faute, confor-
mément aux arti-
cles 3 et 4, et tel
que cela est décrit
dans l’article 5.
3.Un joueur ne peut cou-rir en tenant la balle ; ildoit la relancer de l’en-droit où il la récupère,sauf s’il l’attrape alorsqu’il court à bonne vi-tesse.
7.
Si une équipe com-
met 3 fautes consé-
cutives (sans que
l’autre n’en commet-
te), un panier sera
compté pour les ad-
versaires.
13.L’équipe marquant le
plus de paniers sera
désignée comme ga-
gnante. En cas de
match nul, il peut y
avoir prolongation, sur
accord des capitaines,
jusqu’à ce qu’un panier
fasse la décision.
5.
Il est interdit de donner
des coups d’épaule, de
tenir, de pousser, de
faire tomber ou de frap-
per un adversaire. La
première violation de
cette règle entraîne un
lancer franc. La seconde
exclut le joueur du ter-
rain jusqu’au prochain
panier, voire même pour
le reste de la partie si
une blessure a été cau-
sée. Aucun remplace-
ment n’est alors admis.
16 My School #03 — JANVIER 2011
Le commentaire est un exercice structuré autour de centres d'intérêt, selon des idées di-
rectrices. C’est notamment votre capacité à produire un raisonnement construit qui sera
évaluée. Après avoir lu plusieurs fois le texte plusieurs fois, noter vos impressions : ce que
vous avez compris, ce que vous pensez du texte.
Ce travail préparatoire qui vous permettra d’en savoir plus sur le texte est capital. Les
« premières » impressions que vous en retenez sont très souvent pertinentes.
1. DÉGAGER LA CARTE D’IDENTITÉ DU TEXTE.
Dégagez l’identité du texte reviens à définir les éléments suivants :
- Le genre (poème, dialogue, etc.).
- Le type ou les types de discours : narratif, descriptif, argumentatif, explicatif.
- Le contexte d’énonciation : (qui s’exprime, à qui s’adresse-t-il ? Dans quelle condition). Et
plus généralement : Quoi ? Qui ? Où ? Quand ? Pourquoi ? Dans quel But ?
- Le paratexte et le contexte : l’auteur, la date, l’œuvre, le contexte historique et littérai-
re.
- Les thèmes abordés.
- Le ou les registres dominants : tragique, épique, fantastique, pathétique, comique, lyri-
que (et puis les nuances polémique, satirique, ironique, laudatif, élégiaque).
- La séquence à laquelle renvoie le texte, en mobilisant les connaissances issues de vos
cours.
- La structure du texte.
Ce travail doit vous offrir un certain nombre de pistes pour l’étude. Vous pouvez à déjà
réfléchir à la problématique et à ce que pourraient être les axes d’études et le plan. La
problématique va interroger la particularité du texte, elle sera l’idée générale qui va assu-
rer la cohérence de l’ensemble de votre commentaire.
Fiche de Méthode
Le commentaire composé est une forme
d'exercice qui suppose un double travail :
d'une part, l'étude détaillée d'un texte
littéraire sous le double aspect du sens et des formes
d'écriture, et d’autre part, la construction d'un exposé
écrit qui vise à restituer l'image essentielle que l'on peut
retenir de ce texte en l'ayant au préalable décomposée
en éléments plus simples.
My School #03 — JANVIER 2011 17
2. ETUDE PRÉCISE DU TEXTE.
Il s’agit de trouver tous les éléments qui vont venir étayer votre commentaire, les exem-
ples à analyser. Il vous faut les mettre en lien avec les idées déjà dégagées.
- L'énonciation: Qui parle ? Et de quelle façon ? Quel est le narrateur ? Sont liées à ces
questions les pronoms personnels qui sont des indices de cette présence narratoriale.
– La valeur des principaux temps.
– La focalisation : externe / interne / zéro.
– La modalisation (subjectivité).
- Le registre de la langue peut être courant, familier ou vulgaire, soutenu ou littéraire...
– Les champs lexicaux.
Les champs lexicaux s'organisent souvent autour des cinq sens, des quatre éléments et
de leurs dérivés (la mer, le ciel, etc.), de l'appréciation et du jugement, etc. Ils peuvent
être mélioratifs, péjoratifs…
– La construction et le rythme des phrases, la ponctuation.
(Avec des effets de répétition, d'accumulation, de gradation, d’anaphore. Voir aussi la
métrique pour la poésie, les répliques au théâtre…)
– Les figures de style.
Elles sont nombreuses. Il existe des figures d'opposition, d'identité (ou analogie, ou ima-
ge), des figures d'amplification : atténuation ou exagération, etc.
Maintenant que vous avez planté le décor, vous pouvez préciser les axes sur lesquels
vous orienterez votre réflexion.
1. LE PLAN DÉTAILLÉ
Le plan détaillé va permettre d’organiser la réflexion selon une logique démonstrative
destinée à convaincre votre lecteur. C’est là que vous allez élaborer votre stratégie ar-
gumentative, c'est-à-dire l’organisation de vos arguments.
Choisissez les grandes parties et leur enchaînement, celles-ci découlent de votre problé-
matique. La stratégie démonstrative impose que l'on termine par le plus important, le
plus intéressant. Vous pouvez donc enchaîner les axes d’étude selon un ordre de com-
plexité croissante. Pour bien fixer les esprits et garantir la cohérence de votre travail,
résumez en une phrase l’axe d’étude que vous allez présenter et démontrer.
Au brouillon, croisez, rangez les éléments qui conduisent à un même effet. Composez
alors les sous-parties qui feront autant de paragraphes. Chaque paragraphe est une ex-
plication justifiant un élément de l’axe d’étude. Un paragraphe est composé de 3 par-
ties :
- La thèse : ce que vous voulez démontrer.
- L’exemple : citation extraite du texte et analysée.
- Une argumentation : appuyée sur l’exemple, elle vient justifier la thèse.
Veillez constamment à ce que votre idée principale s’articule de manière pertinente
avec l’axe d’étude de la grande partie et avec la problématique générale de votre com-
mentaire.
La méthodologie du Commentaire Composé
18 My School #03 — JANVIER 2011
Si vous rencontrez des difficultés pour déterminer vos sous-parties, essayez de décompo-
ser la thèse de votre grande partie : les différents aspects, les différents thèmes à abor-
der, les rapports logiques (cause, conséquence etc.). Confrontez cela aux idées mises à
jour lors du travail préparatoire.
2. QUELQUES AXES D’ÉTUDE GÉNÉRAUX.
Evidemment, pour chaque texte, le thème diffère et il convient de le prendre en comp-
te. Ceci dit, il peut être intéressant de réfléchir à certaines problématiques générales.
Pensez que certaines directions d'étude se révèlent pertinentes pour de nombreux tex-
tes :
- La tonalité dominante (lyrique, épique, tragique ...).
- Le traitement original d'un thème connu.
- La transformation ou la transfiguration du réel ou du quotidien.
- Le caractère symbolique d'un élément essentiel.
Plus spécifiquement, s'il s'agit d'un récit :
- Le rythme et la progression du récit.
- Le mode de présentation des faits.
- Le rôle de la focalisation.
- Pour une description ou un portrait :
- Le mode de caractérisation des personnages.
- Les contrastes.
-Le caractère élogieux ou dépréciatif.
- La fonction de la description ou du portrait.
1. La poésie
- Le « je » lyrique : l’expression des sentiments.
- Le type de discours : descriptif, argumentatif, narratif.
- Le traitement du thème : réaliste-> symbolique. La force des images (métaphores, sym-
boles)
2. Le théâtre
- Le caractère des personnages à travers leurs paroles.
- Leur rôle dans l’extrait (adjuvant, opposant …).
- La visée d’un dialogue (émouvoir, convaincre, tromper etc.), d’un monologue etc.
- La place du spectateur à travers la double énonciation.
3. Le roman et ses personnages
- Objectif/subjectif : la modalisation. Le regard que porte un personnage.
- Le rapport entre le réel et la fiction.
4. Convaincre, persuader, délibérer
- La ou les thèses.
- Comment le texte sert l’argumentation (structure de l’argumentation, style).
- Déterminer s’il s’agit de Convaincre, Persuader ou bien Délibérer …
La méthodologie du Commentaire Composé
My School #03 — JANVIER 2011 19
La rédaction
1. L'INTRODUCTION.
L'introduction comporte trois étapes :
- La mise en contexte. On choisit un domaine qui se rattache au texte et sert d'amorce;
l'analyse globale du texte a préparé ce choix. Vous pouvez utiliser pour cela les connaissan-
ces issues de votre cours.
- La présentation du texte : Nom de l'auteur, titre de l'œuvre, date, thème du passage, sa
spécificité. D’où découle la problématique.
- L’annonce du plan.
2. LA CONCLUSION.
La conclusion comporte trois étapes :
- Résumer les principaux éléments que vous
avez mis à jour lors de l’étude. C’est le lieu
pour afficher une vision claire sur le texte.
Cette étape peut paraître scolaire mais n’ou-
bliez pas que vos conclusions sont fortes de
toutes vos analyses, vous pouvez donc les
énoncer sans qu’elles puissent être remises
en cause ou interrogées. C’est l’aboutisse-
ment de votre travail.
- Si nécessaire, répondre à la question posée
par la problématique.
- Elargir la perspective d’étude. Pour cela vous pouvez puiser dans vos connaissances
(les problématiques générales issues de votre cours) ou bien vous interroger sur l'intérêt du
texte par rapport à l'œuvre dont il a été tiré, d'autres textes qui traitent du même thème
ou encore ceux du même mouvement littéraire.
La méthodologie du Ccommentaire Composé
20 My School #03 — JANVIER 2011
ÉCOLE
Nom féminin
(latin schola, du grec skholê, loisir)
Établissement où l'on donne un enseignement collectif général.
My School #03 — JANVIER 2011 21
22 My School #03 — JANVIER 2011
La relation entre confiance et performance est
bien établie chez des élèves de tous âges, même
si elle reste d’amplitude modérée. Les recherches
montrent clairement que la réussite d’un élève ne
dépend pas seulement de ses compétences
« objectives », mais également de sa confiance en
ses capacités d’apprentissage.
DÉVELOPPERDÉVELOPPER LALA CONFIANCECONFIANCE
ENEN SOISOI
COACHING
My School #03 — JANVIER 2011 23
D
es élèves ayant des compé-
tences cognitives supérieu-
res à la moyenne peuvent
donc avoir peu confiance en
eux, avec toutes les conséquences
négatives qui y sont associées. A
l’inverse, des élèves ayant de faibles
acquis de départ mais qui croient en
leurs capacités à les utiliser effica-
cement peuvent développer large-
ment leurs compétences. Le psycho-
logue américain Albert Bandura sti-
pule que la confiance en ses capaci-
tés d’apprentissage provient de qua-
tre sources d’information : les per-
formances passées, l’observation des
performances d’autrui, les messages
de l’entourage et les états physiolo-
giques et émotionnels. Nous traite-
rons ici des trois premières.
I
l semble évident que nos succès
et échecs dans un domaine peu-
vent affecter notre confiance en
nous dans ce domaine. Ainsi, le
redoublement scolaire a souvent un
impact négatif durable, et peut faire
basculer l’élève dans un cercle vi-
cieux de faible confiance et d’é-
chec. Cependant, réussite et échec
n’ont pas d’effet mécanique. L’in-
terprétation que je tire de l’un ou
de l’autre va jouer un rôle impor-
tant. Si je considère par exemple
que ma réussite en sciences est due
au fait que l’examen était facile,
cette réussite ne renforcera pas ma
confiance en mes capacités d’ap-
prentissage. De même, si j’estime
que mon échec en histoire-géo est
imputable à un manque de travail,
ma confiance en moi ne sera pas
ébranlée.
M
ais comment redonner
confiance à des élèves en
échec ou en difficultés
d’apprentissage ? Le psy-
chologue Dale H. Schunk et ses col-
lègues ont conduit une série d’expé-
riences afin de tenter de répondre à
cette question. Par exemple, pour
répondre à des questions de compré-
hension en lecture, ils ont enseigné
aux élèves une stratégie consistant à
identifier les idées principales d’un
texte. Leurs résultats montrent que
les élèves prennent davantage
confiance en eux et développent
davantage leur compréhension en
lecture si on leur donne un objectif
formulé en termes de développe-
ment de compétence (apprendre à
identifier les idées principales) plu-
tôt qu’un objectif formulé en termes
de production à fournir (répondre
aux questions de compréhension) ou
que si on leur demande juste de bien
travailler. De plus, des objectifs pré-
cis et à brève échéance (par exem-
ple, savoir résoudre correctement
cinq additions simples pour le pro-
chain cours) aident mieux les élèves
à guider leurs apprentissages que
des objectifs généraux et éloignés
dans le temps (réussir le contrôle
avant le bulletin). Couplés à des
évaluations ou à des autoévaluations
régulières, ces objectifs permettent
des progrès graduels et ont pour ef-
fet de favoriser le développement de
la confiance en soi et d’accroître la
réussite des élèves.
24 My School #03 — JANVIER 2011
« Observer la réussite
ou l’échec d’autres
personnes peut
guider un élève dans
ses apprentissages et
jouer sur sa confiance
en lui »
P
ar ailleurs, observer la réussi-
te ou l’échec d’autres per-
sonnes peut guider un élève
dans ses apprentissages et
jouer sur sa confiance en lui. Par
exemple, savoir que d’autres ont ré-
ussi avec succès une tâche grâce aux
méthodes de travail que l’on a soi-
même apprises renforce la confiance.
Mais elle est également influencée
par la comparaison de ses propres
performances avec celles d’autrui.
Cette comparaison, cependant, peut
être problématique pour les élèves
qui ont de moins bonnes notes. Heu-
reusement, plusieurs études de ter-
rain montrent qu’il est possible d’évi-
ter les effets négatifs de la comparai-
son avec autrui en la rendant moins
visible et moins centrale, notamment
en diversifiant les types d’activités
qui donnent lieu à des évaluations,
en offrant une certaine autonomie
aux élèves concernant les objectifs
et les tâches sur lesquels ils seront
évalués, en ne regroupant pas tou-
jours les élèves de la même façon, en
évitant de rendre les résultats de
manière publique, et surtout en utili-
sant des évaluations fondées sur des
critères fixés à l’avance plutôt que
sur le classement des élèves les uns
par rapport aux autres. Dans les clas-
ses où les enseignants mettent en
œuvre de telles pratiques, la
confiance en soi des élèves diffère
peu et presque aucun ne se perçoit
c o m m e i n c o m p é t e n t .
Dans le même ordre d’idée, présen-
ter une activité comme une occasion
de développer ses compétences et de
s’améliorer, plutôt que comme un
test ou une compétition, peut aider
les élèves qui reconnaissent être
moins brillants que les autres à rester
motivés, voire à se montrer résilients
face à un échec.
Suite et fin dans le prochain numéro
My School #03 — JANVIER 2011 25
Source: Phosphore
Livres épais, piles de dossiers, lampe de
bureau pour les longues soirées de tra-
vail... Voilà à quoi peut ressembler le
bureau type d’un avocat ! On imagine
bien la robe de plaidoirie suspendue
dans un coin. Mais elle prend la poussiè-
re. 
En effet, la fonction première de l’avo-
cat (à savoir défendre) passe après son
activité de conseil. Il est celui qui
connaît le droit, maîtrise les lois et les
règlements. Et grâce à ses connaissan-
ces, il peut représenter et assister son
client.
Ainsi, chaque jour, il reçoit des clients,
libelle des courriers pour obtenir des
documents à ajouter à ses dossiers,
écrit des assignations, rédige des
conclusions, prépare ses plaidoiries... Il
peut travailler sur des affaires civiles ou
pénales. Pour ces dernières, il doit inté-
grer dans son emploi du temps des visi-
tes à la maison d’arrêt.
Une partie de sa journée est aussi
consacrée aux audiences : l’avocat y
passe d’ailleurs beaucoup de temps,
surtout les débutants.
L’ordre de passage au tribunal est éta-
bli en fonction de l’ancienneté : les plus
jeunes avocats passent donc les der-
niers !
Quand il fait du conseil juridique, l’avo-
cat travaille plutôt avec des entrepri-
ses. Il rédige des contrats, résout des
litiges... Dans tous les cas, pour s’en
sortir financièrement, il n’a d’autre
choix que la spécialisation : droit des
affaires, droit environnemental, com-
munautaire, de la propriété intellec-
tuelle, droit fiscal, etc.
Métier d’Avenir
Pour le règne
de la justice et de la vérité
Son travail se partage entre le suivi des dossiers des clients et les
plaidoiries. La spécialisation devient indispensable pour réussir.
Niveau d'études exigé
Bac + 4 et plus
QUALITÉS REQUISES
● Grande capacité de travail,
● Sens du contact,
● Esprit de synthèse,
● Aisance à l'oral,
● Rigueur
26 My School #03 — JANVIER 2011
Le web constitue une véritable mine
d’or que vous pouvez exploiter pour vos
recherches scolaires et vos révisions.
ADOPTEZ LES BONS REFLEXES
Croisez vos sources car sur Internet, vous
trouvez des milliers de documents extrê-
mement variés (cours, fiches, exerci-
ces...), mais de valeur inégale. Aussi, véri-
fiez toutes vos infos avec vos cours évi-
demment, mais aussi avec d'autres sites.
Attention à l'info qui n'apparaît que sur un
site. Songez à vérifiez les dates de la mise
en ligne des documents consultés. On les
trouve généralement tout en bas des docu-
ments ou des pages. Si elle est vieille de
deux ou trois, voire s'il n'y en a pas du
tout : abandonnez. Placez tout de suite les
sites intéressants dans vos favoris. Vous
pourrez ainsi les retrouver plus facilement.
DEVENEZ UN PRO DE GOOGLE
Google constitue un formidable moteur de
recherche. Il est important de savoir l'utili-
ser. Nous vous proposons quelques astuces
pour vous permettre d'effectuer vos re-
cherches en toute efficacité.
- Le terme « ou » entre les mots-clés per-
met d'indiquer au moteur que l'on recher-
che des informations sur plusieurs sujets
proches.
- Le terme « et » sert à indiquer la présen-
ce de plusieurs mots-clés.
- Le terme « sauf » sert à éliminer un mot-
clé qui se rapporte à la recherche.
- L'étoile (*) sert à remplacer un ou plu-
sieurs caractères.
- Les expressions et les phrases doivent
être mises entre guillemets.
- Le sujet principal doit être tapé en pre-
mier suivi des thèmes qui viennent le com-
pléter.
- Utilisez le signe (-) pour réduire la requê-
te et trouver des sites qui ont trait ou non
à ce second mot. Le signe (-) doit être
collé à ce second terme.
SACHEZ UTILISER WIKIPEDIA
Wikipédia est une encyclopédie en ligne
dont le contenu est fourni par les internau-
tes de manière bénévole.
- Gardez votre esprit critique en éveil car
Wikipédia ne garantit pas la fiabilité des
contenus mis en ligne. Il peut y avoir des
erreurs, des omissions, des infos obsolètes,
etc. Vérifiez toujours avec d'autres sour-
ces.
- Tenez compte des avertissements que
Wikipédia prend la peine de vous préciser
via un bandeau précédant les articles et
vous informant qu'il « ne cite pas suffisam-
ment ses sources ». Déduisez-en que vous
devez éviter d'utiliser ce contenu pour vos
révisions car son auteur l'a écrit à partir de
ses seules connaissances, sans citer de
références clairement identifiées et donc
vérifiables.
NOUVELLES TECHNOLOGIES
Révisez sur Internet
My School #03 — JANVIER 2011 27
Propositions?
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28 My School #03 — JANVIER 2011

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  • 2. 2 My School #03 — JANVIER 2011 ...bientôt
  • 3. My School #03 — JANVIER 2011 3 Éditorial My School - Janvier 2011- #03 Édité par LA CLASSE DES PREMIERS — Directeur de Publication: Michel DJE Bi Rédacteur en chef: Mikeylange D.- Révision: Alfred Vanié Promotion: Fleur Miessan - Priscille Ouattara - Emmanuella Kadjo - Jean Cyrille Allou Conception graphique : MS — Format: A5 — Pagination: 28 — Périodicité: Mensuel Administrateur pages Facebook: Jean Rodrigue Kassi (Longueuil - Québec) Site web: www.myschoolmag.ning.com / E-mail: myschool@live.fr Dépôt légal: En cours C’est fait. Nous sommes passés d’une année à une autre. Du coup, nous avons pris un coup de vieux et le temps nous fait marcher iné- vitablement vers de nouveaux horizons, avec ou sans notre accord. 2010 est parti et ne reviendra plus jamais. A nous 2011, qui s’offre avec d’énormes possibilités, de l’espoir et la possibilité de repartir sur de nouvelles bases. Nos vœux pour vous pourraient s’exprimer en ces mots : paix, amour, succès dans toutes vos entreprises, confiance et maîtrise de soi, excellence et discipline dans le travail. En termes de bons « té », nous vous souhaitons la santé, la prospérité, la dignité, la sérénité et l’humilité. Cette dernière qui, selon la Sainte Bible, conduit à la gloire. Dans ce premier numéro de l’année 2011, vous trouverez sept règles qui vous per- mettrons de prendre un nouveau départ et changer votre vie. Donnez-vous les moyens de réaliser vos rêves malgré les épreuves à surmonter. Pour cela, il faut osez se fixer des objectifs. Notre objectif à nous est de vous fournir un contenu solide et utile chaque mois. Ainsi, vous saurez désormais comment apprendre efficacement ses leçons, travail- ler de manière régulière et progressive, bien utiliser Internet pour ses révisions... Le tout ponctué par un cours - énergétique - d’histoire qui nous rappelle les dé- buts du basket-ball, un certain 20 janvier…1892. Ça date quand même ! Et c’est toujours bon à savoir… « Cette année, nous y arriverons » #03 - Janvier 2011 MySchoolesttéléchargeablegratuitementsurwww.myschoolmag.ning.com
  • 4. 4 My School #03 — JANVIER 2011 www.myschoolmag.ning.com
  • 5. My School #03 — JANVIER 2011 5 # 03 Développer la confiance en soi Un peu, chaque jour Apprendre efficacement ses leçons Osez le nouveau départ sommaire Réviser sur Internet
  • 6. 6 My School #03 — JANVIER 2011 Entassées à la périphérie des villes dans des logements de misère, les « Fourmis » sont des jeunes Chinois, diplômés, qui luttent pour se faire une place dans la société. Le nom fourmis vient du fait que l'on rencontre une si- militude entre ces étudiants déçus et les fourmis du monde animal. Elles sont intelligentes et laborieuses, elles sont nombreuses et vivent en communauté serrées les unes contre les autres. Enfin elles sont petites et faibles et peuvent être écrasées sous le pied. Si on n’y fait pas attention, si on les laisse proliférer, elles peuvent causer de grandes catas- trophes. Une problématique qui n’est pas purement chinoise… Une lycéenne de 17 ans qui souhaitait rejoindre son petit ami pour fuguer a pris un malheureux raccourci en chu- tant du sixième étage de l’immeuble où elle vit avec ses parents. Habituée des fugues, l’adolescente semblait en conflit avec ses parents, qui lui repro- chaient notamment ses fréquenta- tions. La jeune fille avait préparé un sac de vêtements qu’elle a jeté en espérant rebondir dessus. Mais le mai- gre baluchon ne parviendra pas à amortir sa chute, pas plus que le buis- son qu’elle avait visé, lorsqu’elle sau- te par la fenêtre pour rejoindre son petit ami. Evacuée d'urgence, elle a été mise en coma artificiel. Les « fourmis » inquiètent les autorités chinoises pour rejoindre son copain, elle saute du 6ème étage AAACTUCTUCTU SSSCOLAIRECOLAIRECOLAIREinter Un enseignant d'un lycée professionnel français a porté plainte après avoir découvert à son domicile, une lettre de menaces de mort, à son retour de vacances. Encore sous le choc et très inquiet, l'homme est en arrêt maladie. Peu avant les vacances, son ordinateur portable avait été volé dans l'enceinte de l'établissement avant d'être restitué après l'intervention du proviseur. Y a sûrement quelqu’un n’est pas content de sa note. Un prof menacé de mort Brèves, insolites, utiles, inutiles, tout ce qui se passe dans les écoles d’ailleurs ...
  • 7. My School #03 — JANVIER 2011 7 À Grenoble, enseignants, élèves et parents d'élèves se sont opposés à la décision du Conseil Régional, de fermer le Lycée Emmanuel Mounier, à la rentrée 2010. Après un léger recul, l'autorité administrative a officialisé, fin novembre, la "déconstruction du bâtiment" pour 2013, pour raison de sécurité. Pourquoi cette destruction ? Les rumeurs avancent une entente tacite entre la région et la municipalité de Grenoble pour libérer ce terrain et laisser place à un projet immobilier. Le Lycée Mounier ne devrait plus recevoir de nouveaux élèves à partir de cette année. Une course contre la montre est donc engagée. Le sort des élèves est désormais en suspend. Les temps sont durs et les sous manquent. C'est ce qui a em- mené le principal du collège de Granville à faire la vaisselle avec des élèves volontaires. Pour le chef d’établissement, il faut voir le bon côté des cho- ses, à savoir la dimension péda- gogique de l’exercice : « Pour moi, solliciter les élèves répon- dait aux objectifs d’éducation à la solidarité ». Le principal et ses élèves font la plonge L'UMP, le parti de Nicolas Sarkozy, organisait sa convention sur l'éducation. Pour l'occasion, une plaquette vantant le bilan du gouvernement dans le milieu scolaire, depuis 2007, a été édi- té. Cependant, une grossière erreur de calcul s'est invitée à la fête: (6+2=7). Une erreur du plus mauvais effet alors que le parti présidentiel s’est fixé comme objectif d’arriver à 100 % des élèves sachant lire, écrire et compter à la fin du CE 1. Ump: zéro en calcul
  • 8. 8 My School #03 — JANVIER 2011 Osez le nouveau départ Pour les douze prochains mois et les cinquante-deux semaines à venir, fixez-vous des objectifs clairs et précis. Repartir sur de nouvelles bases est souvent essentiel pour gagner dans la vie. SCHOOL LIFE
  • 9. My School #03 — JANVIER 2011 9 NOUVEL AN, NOUVEAUX OBJECTIFS Une nouvelle année commence. C’est l’oc- casion idéale pour prendre un nouveau dé- part à plusieurs niveaux. Votre vie scolaire doit bien évidemment être au centre de vos choix. Prenez de bonnes résolutions après un examen de conscience de votre par- cours. Si vous êtes en classe d’examen, sachez que les choses sérieuses ont déjà commencé. Vous aurez à affronter dans peu de temps les examens blancs, qui vous don- neront déjà l’occasion de travailler dans des conditions similaires aux épreuves de fin de cycles que vous présenterez en fin d’année scolaire. Votre objectif numéro un doit être l’obten- tion de bons résultats. Passer en classe su- périeur est le vœu de tout élève. Cepen- dant, vous pouvez choisir de vous distinguer en vous classant parmi les meilleurs. CHANGEZ DE COMPORTEMENT Si l’on vous connaît comme le cancre de la classe, le bavard inqualifiable, le rebelle ou l’abonné absent, vous avez là une occasion de surprendre vos camarades de classe, professeurs et éducateurs. Changez de com- portement dans le sens positive revêt beau- coup d’avantages. Cela vous permettra de révéler certains aspects de votre riche per- sonnalité que les autres n’ont, peut-être, jamais vu. Croyez-moi, votre rendement connaîtra un regain d’énergie. Ça vaut le coup d’essayer, n’est-ce pas? 7 RÈGLES D’OR 1- Soyez positif. Vos résolutions doivent exprimer de manière claire ce que vous voulez. Vous souhai- tez « arrêter de tricher » . Pourquoi souhaitez-vous arrêter de tricher ? Pour découvrir ce que vous valez réellement ? Dans ce cas, dites plutôt que vous voulez prendre votre destin en mains, que vous désirez être utile à la société ou toute autre formulation positive de votre but. 2- Définissez une échéance réaliste. Soyez très précis sur la date où vous souhaitez atteindre un but, mais restez réaliste. N’hésitez pas en revanche à être trop précis : écrivez par exemples que vous voulez atteindre votre but le mardi 31 mai 2011 à 18h. 3- Formulez votre but comme si vous l’aviez déjà atteint. Enoncez-le comme si dans le futur vous avez déjà accompli cet objectif. Ne dites pas « je vais avoir le BAC en juillet 2011 », dites « J’ai réussi au BAC 2011 ». 4- Soyez aussi précis que possible. Mieux vous décrivez ce que vous voulez accomplir, mieux vous pouvez concentrer votre attention sur la réalisation de votre but. « Etre capable d'obtenir 15/20 en philosophie au prochain devoir commun » est un objectif détaillé. 5- Rendez votre objectif mesurable. Pourquoi ? Pour la simple raison qu’il vous faut un moyen de vérifier si vous avez atteint votre but ! 6- Soyez indépendant. Assurez-vous que vos objectifs ne dépendent que de vous. Ne comptez pas sur quelqu’un d’autre ou sur un événement extérieur pour obtenir ce que vous voulez. 7- Soyez confiant. N’employez pas trop souvent des mots empreints de doute. Oubliez les « j’essaie », « j’espère », « je vise », etc. Ces mots impliquent tous que l’échec est une issue possible. Mieux vaut les éviter quand vous énoncez un objectif.
  • 10. 10 My School #03 — JANVIER 2011 efficacement ses leçons? SCHOOL LIFE Apprendre ses leçons est un travail régulier indispensable à la réussite scolaire. Il existe des méthodes simples pour mener plus facilement et surtout effacement cette activité passionnante. My School vous en parle en quelques mots. Comment apprendre Comprendre pour apprendre Pour bien apprendre, il faut bien com- prendre. Et pour bien comprendre, il faut bien suivre. C’est une succession d’actions nécessaires qu’il vous faut garder en habitude, et vous appliquer à les exécuter dans les meilleures conditions possibles. Pour réunir tou- tes les chances de vos côtés, imposez- vous une organisation et une discipline de vie. Ces dispositions vous aiderons à franchir plusieurs obstacles dans vo- tre vie scolaire, et même en dehors de l’école. Attentif en classe : un préalable Pour vous permettre d’apprendre effi- cacement une leçon, il faut réfléchir aux conditions dans lesquelles vous avez reçu le cours. Votre état d’esprit, pendant que le professeur donne son explication, est important. Vous devez être concentré sur ce qui est dit. Inu- tile de bavarder avec les voisins. Pren- dre des notes et poser des questions quand cela est nécessaire. Copiez par- faitement les leçons en portant une attention particulière à l’orthographe des mots nouveaux.
  • 11. My School #03 — JANVIER 2011 11 Apprendre au jour le jour Quand vous êtes sûr(e) d’avoir bien assimilé le cours, signez un contrat de fidélité avec vos cahiers. Car appren- dre ses leçons est un travail régulier. Il est préférable de réviser 5 fois 10 minutes qu’une fois 50 minutes. La mémoire enregistre ainsi les connais- sances plus facilement. Selon chaque personne, la mémorisation est diffé- rente. Certaines personnes ont une mémoire visuelle. Elles retiennent plus facilement ce qui est écrit dans le cahier, les couleurs des titres ou enco- re les mots soulignés. D’autres ont une mémoire auditive et retiennent plus facilement ce que le professeur a ex- pliqué en classe ou lorsqu’ils relisent à voix haute la leçon. D’autres ont une mémoire kinesthésique, et retiennent en écrivant les leçons, en créant des schémas, en dessinant. Ces différents types de mémoire existent chez cha- cun d’entre nous. Il convient donc de diversifier au maximum les méthodes d’apprentissage. Le point commun étant la régularité. Le bilan de fin de journée Chaque soir, faites l’effort de repren- dre les leçons vues le jour même. Cahier fermé, essayez de vous souve- nir, de ce qui a été étudié. Prenez ensuite le cahier et relisez le cours et les documents étudiés, répondez, à nouveau, oralement aux questions po- sées et tentez de résumer les textes. Pensez à corriger les éventuelles fau- tes d’orthographe en utilisant le ma- nuel ou un dictionnaire pour les mots difficiles. Aussi, recopiez proprement le cours s’il est difficilement lisible et le relisez-le plusieurs fois. Environnement favorable L’environnement dans lequel vous ap- prenez est important. Etudiez dans un endroit calme favorisant la concentra- tion, plutôt assis à une table. Ne pas apprendre en écoutant la radio, en regardant la télévision, ou en faisant une autre activité sur un ordinateur. Se changer les idées avant de travail- ler et faire une petite pause toutes les 20 ou 30 minutes. Une fois la leçon apprise, faire les exercices demandés par le professeur et faire deux ou trois exercices d’ap- plication supplémentaires pour vérifier que le cours a été bien compris.
  • 12. 12 My School #03 — JANVIER 2011 « Ne juge pas chaque jour à la récolte que tu fais mais aux graines que tu sèmes . » Robert Louis Stevenson LE TEMPS, AMI OU ENNEMI? Le temps peut être notre meilleur ami comme il peut être notre pire ennemi. Finalement, tout dépend de la maniè- re dont nous l’utilisons. Tout le monde se sent oppressé par le temps qui pas- se et c’est bien normal. Savoir que chaque minute qui passe ne reviendra jamais n’incite pas toujours à la plus grande gaieté … Pourtant, en respec- tant quelques règles simples, le temps peut devenir un allié précieux dans l’atteinte de ces objectifs. Laissez-moi vous faire part d’une de mes expériences. L’année dernière, j’ai couru mon premier marathon . A l’école, j’étais plutôt dans les derniers au niveau des cours d’EPS. Pour être honnête, j’étais même carrément le dernier. Pourtant, courir un marathon faisait partie de mes Grands Objectifs. C’était un rêve que je souhaitais réali- ser depuis que j’avais 19 ans. Pour un « non-sportif », le marathon est une sorte d’Everest. Pour préparer ce ma- rathon, j’ai commencé par lire pas mal de revues sur le sujet avec les plans d’entraînements, les conseils en nutrition, les 10 conseils qui tuent pour choisir ses chaussures, des conseils pour éviter d´avoir une myco- se des pieds. La transpiration et le port des chaussures de sport sont des facteurs de risques pour le développe- ment de champignons. Maintenant, vous aurez beau lire les meilleurs li- vres sur le sujet, ça ne fait pas de vous un marathonien. A un moment donné, il faut mettre les chaussures et y aller. Au début, vous courez 15 mi- nutes, vous avez les poumons en feu, les pieds qui vous disent « mais qu’est- ce qui te prends de nous martyriser comme ça » et vous vous dîtes : j’y arriverais jamais. Vous arrêtez, c’est trop dur. C’est ce que j’ai fais plu- sieurs fois. REGULIER ET PROGRESSIF Après plusieurs arrêts-reprises, j’ai enfin compris la règle d’or du coureur de fond. Elle tient en deux mots : ré- gularité et progressivité. Devenir ma- rathonien, c’est modifier sa physiolo- gie ,surtout au niveau cardio- vasculaire. Et cette transformation ne se fait pas en un jour. Il faut, jour après jour, par petites touches succes- sives, avancer vers l’objectif et laisser le temps transformer les choses. Le corps ne se transforme pas en ap- puyant sur un bouton. SUCCESS ROAD Un peu, chaque jour
  • 13. My School #03 — JANVIER 2011 13 Voici une suggestion pour vous per- mettre d’adopter de bonnes habitudes (c’est à dire des habitudes qui vous permettent de vous rapprocher de vos objectifs). Faites le test des 30 jours. Choisissez une habitude que vous souhaiteriez mettre en place et es- sayez de vous y tenir pendant 30 jours. N’essayez surtout pas d’en ins- taller plusieurs en même temps. Fo- calisez-vous sur une habitude et voyez ce que ça donne. Générale- ment au bout de 30 jours, le pli est pris et l’habitude fait partie de votre quotidien. Ce sont les actions que vous faites et l’assimilation que le corps en fait (notamment lors des phases de repos) qui peu à peu amélioreront vos quali- tés physiques. Et si vous arrêtez pen- dant plus d’une semaine votre entraî- nement, vous commencez à régresser, c’est physiologique. Mais en suivant un entraînement régulier et progres- sif, courir 1 heure devient au fil du temps un simple échauffement alors qu’avant c’était un enfer. Puis, vous courez 1h30, 2h00 et ça passe. Le corps s’est habitué. Ce principe de « bonification » grâce à la régularité et la progressivité ne se limite bien entendu pas à la course à pied. Prenons un autre exemple : l’é- pargne. Une fois que vous installez le versement automatique chaque mois d’une somme d’argent vers votre compte d’épargne, le temps joue pour vous grâce à la magie des intérêts composés. QUELLE LEÇON EN TIRER ? Quelque soit l’objectif que vous poursuiviez, commencez mainte- nant. La procrastination, cette ten- dance qui vous pousse à remettre au lendemain ce qui peut être fait au- jourd’hui, est votre pire ennemi. «Chaque jour, un peu. », suivez avec assiduité cette courte phrase et vous ne le regretterez pas. Pour re- prendre une phrase Jim Rohn a dit dans Stratégies de prospérité : « la discipline pèse quelques gram- mes mais les regrets pèsent une ton- ne ».
  • 14. 14 My School #03 — JANVIER 2011 20 janvier 1892 Le basket-ball est inventé en 1891 par James Naismith, un professeur d'éduca- tion physique canadien du collège YMCA de Springfield dans l'État du Massachu- setts (États-Unis). A l'origine, il cher- chait à occuper ses étudiants entre les saisons de football et de base-ball, pendant l’hiver, au cours duquel la pra- tique du sport en extérieur était diffici- le. Naismith souhaitait également leur trouver une activité où les contacts physiques seraient restreints, afin d'évi- ter les risques de blessure. Un jour, il reprend l'idée d'un ancien jeu de balle maya - le pok ta pok - et place deux caisses de pêches sur les rampes du gymnase. Le but de ses étu- diants est de mettre un ballon dans ces caisses en bois pour marquer un but. Les caisses étant en hauteur, ce jeu nécessite autant d’adresse que de force brute. Naismith établit rapidement 13 règles pour rendre ce jeu praticable. Ce sport est baptisé basket-ball, ce qui signifie littéralement en anglais : « bal- lon panier ». Des étudiants de Springfield disputent le tout premier match de basket-ball, sport crée par leur professeur James Naismith. Ce mois-ci, sera célébré le 119ème anniversaire de cette rencontre historique. Évènement du mois
  • 15. My School #03 — JANVIER 2011 15 En 1891, James Naismith affiche les 13 règles de base du basket-ball. James Naismith « Le basket-ball n'a pas été inventé par accident. Il s'est développé pour répondre à un besoin. » 1.La balle peut êtrelancée d’une ou deuxmains, dans n’importequelle direction. 4. La balle doit être maintenue dans ou entre les mains. On ne peut utiliser les bras ou le corps pour la maintenir. 12. La durée d’une partie sera de 2 fois 15 minu- tes, avec une mi-temps de 5 minutes. 2. La balle peut être lancée en frappant du plat de la main, mais jamais avec le poing. 10. L’arbitre de touche jugera les hommes, comptera les fautes et signalera à l’arbi- tre les triples fau- tes consécutives. Il sera habilité à dis- qualifier des joueurs selon l’arti- cle 5. 8. On appelle panier une balle envoyée dans le panier depuis le sol, à condition que la balle reste dedans et que les défenseurs ne touchent pas la balle ni n’empê- chent le panier si la balle rebondit. Lorsque la balle reste en équili- bre sur le bord du pa- nier et que les adversai- res bougent le panier, le panier est marqué. 11. L’arbitre chef sera seul juge de la balle et devra décider si elle est jouée hors limites, à quelle équipe elle appartient et garder un œil sur la pendule. c’est lui qui accorde les paniers et qui les compte, il assume également les autres responsabilités incom- bant normalement à tout arbitre. 9. Lorsque la balle sort deslimites, elle devra être remi-se sur le terrain et jouée parle premier joueur qui la tou-che. En cas de litige, l’arbitrede touche relance la balledans le terrain. Le joueurchargé de la remise en jeudispose de 5 secondes ; s’ildépasse le délai imparti, laballe change de camp. Si lesdeux équipes jouent la mon-tre, l’arbitre de touche signa-le une faute pour les joueurscoupables. 6. Frapper la balle du poing constitue une faute, confor- mément aux arti- cles 3 et 4, et tel que cela est décrit dans l’article 5. 3.Un joueur ne peut cou-rir en tenant la balle ; ildoit la relancer de l’en-droit où il la récupère,sauf s’il l’attrape alorsqu’il court à bonne vi-tesse. 7. Si une équipe com- met 3 fautes consé- cutives (sans que l’autre n’en commet- te), un panier sera compté pour les ad- versaires. 13.L’équipe marquant le plus de paniers sera désignée comme ga- gnante. En cas de match nul, il peut y avoir prolongation, sur accord des capitaines, jusqu’à ce qu’un panier fasse la décision. 5. Il est interdit de donner des coups d’épaule, de tenir, de pousser, de faire tomber ou de frap- per un adversaire. La première violation de cette règle entraîne un lancer franc. La seconde exclut le joueur du ter- rain jusqu’au prochain panier, voire même pour le reste de la partie si une blessure a été cau- sée. Aucun remplace- ment n’est alors admis.
  • 16. 16 My School #03 — JANVIER 2011 Le commentaire est un exercice structuré autour de centres d'intérêt, selon des idées di- rectrices. C’est notamment votre capacité à produire un raisonnement construit qui sera évaluée. Après avoir lu plusieurs fois le texte plusieurs fois, noter vos impressions : ce que vous avez compris, ce que vous pensez du texte. Ce travail préparatoire qui vous permettra d’en savoir plus sur le texte est capital. Les « premières » impressions que vous en retenez sont très souvent pertinentes. 1. DÉGAGER LA CARTE D’IDENTITÉ DU TEXTE. Dégagez l’identité du texte reviens à définir les éléments suivants : - Le genre (poème, dialogue, etc.). - Le type ou les types de discours : narratif, descriptif, argumentatif, explicatif. - Le contexte d’énonciation : (qui s’exprime, à qui s’adresse-t-il ? Dans quelle condition). Et plus généralement : Quoi ? Qui ? Où ? Quand ? Pourquoi ? Dans quel But ? - Le paratexte et le contexte : l’auteur, la date, l’œuvre, le contexte historique et littérai- re. - Les thèmes abordés. - Le ou les registres dominants : tragique, épique, fantastique, pathétique, comique, lyri- que (et puis les nuances polémique, satirique, ironique, laudatif, élégiaque). - La séquence à laquelle renvoie le texte, en mobilisant les connaissances issues de vos cours. - La structure du texte. Ce travail doit vous offrir un certain nombre de pistes pour l’étude. Vous pouvez à déjà réfléchir à la problématique et à ce que pourraient être les axes d’études et le plan. La problématique va interroger la particularité du texte, elle sera l’idée générale qui va assu- rer la cohérence de l’ensemble de votre commentaire. Fiche de Méthode Le commentaire composé est une forme d'exercice qui suppose un double travail : d'une part, l'étude détaillée d'un texte littéraire sous le double aspect du sens et des formes d'écriture, et d’autre part, la construction d'un exposé écrit qui vise à restituer l'image essentielle que l'on peut retenir de ce texte en l'ayant au préalable décomposée en éléments plus simples.
  • 17. My School #03 — JANVIER 2011 17 2. ETUDE PRÉCISE DU TEXTE. Il s’agit de trouver tous les éléments qui vont venir étayer votre commentaire, les exem- ples à analyser. Il vous faut les mettre en lien avec les idées déjà dégagées. - L'énonciation: Qui parle ? Et de quelle façon ? Quel est le narrateur ? Sont liées à ces questions les pronoms personnels qui sont des indices de cette présence narratoriale. – La valeur des principaux temps. – La focalisation : externe / interne / zéro. – La modalisation (subjectivité). - Le registre de la langue peut être courant, familier ou vulgaire, soutenu ou littéraire... – Les champs lexicaux. Les champs lexicaux s'organisent souvent autour des cinq sens, des quatre éléments et de leurs dérivés (la mer, le ciel, etc.), de l'appréciation et du jugement, etc. Ils peuvent être mélioratifs, péjoratifs… – La construction et le rythme des phrases, la ponctuation. (Avec des effets de répétition, d'accumulation, de gradation, d’anaphore. Voir aussi la métrique pour la poésie, les répliques au théâtre…) – Les figures de style. Elles sont nombreuses. Il existe des figures d'opposition, d'identité (ou analogie, ou ima- ge), des figures d'amplification : atténuation ou exagération, etc. Maintenant que vous avez planté le décor, vous pouvez préciser les axes sur lesquels vous orienterez votre réflexion. 1. LE PLAN DÉTAILLÉ Le plan détaillé va permettre d’organiser la réflexion selon une logique démonstrative destinée à convaincre votre lecteur. C’est là que vous allez élaborer votre stratégie ar- gumentative, c'est-à-dire l’organisation de vos arguments. Choisissez les grandes parties et leur enchaînement, celles-ci découlent de votre problé- matique. La stratégie démonstrative impose que l'on termine par le plus important, le plus intéressant. Vous pouvez donc enchaîner les axes d’étude selon un ordre de com- plexité croissante. Pour bien fixer les esprits et garantir la cohérence de votre travail, résumez en une phrase l’axe d’étude que vous allez présenter et démontrer. Au brouillon, croisez, rangez les éléments qui conduisent à un même effet. Composez alors les sous-parties qui feront autant de paragraphes. Chaque paragraphe est une ex- plication justifiant un élément de l’axe d’étude. Un paragraphe est composé de 3 par- ties : - La thèse : ce que vous voulez démontrer. - L’exemple : citation extraite du texte et analysée. - Une argumentation : appuyée sur l’exemple, elle vient justifier la thèse. Veillez constamment à ce que votre idée principale s’articule de manière pertinente avec l’axe d’étude de la grande partie et avec la problématique générale de votre com- mentaire. La méthodologie du Commentaire Composé
  • 18. 18 My School #03 — JANVIER 2011 Si vous rencontrez des difficultés pour déterminer vos sous-parties, essayez de décompo- ser la thèse de votre grande partie : les différents aspects, les différents thèmes à abor- der, les rapports logiques (cause, conséquence etc.). Confrontez cela aux idées mises à jour lors du travail préparatoire. 2. QUELQUES AXES D’ÉTUDE GÉNÉRAUX. Evidemment, pour chaque texte, le thème diffère et il convient de le prendre en comp- te. Ceci dit, il peut être intéressant de réfléchir à certaines problématiques générales. Pensez que certaines directions d'étude se révèlent pertinentes pour de nombreux tex- tes : - La tonalité dominante (lyrique, épique, tragique ...). - Le traitement original d'un thème connu. - La transformation ou la transfiguration du réel ou du quotidien. - Le caractère symbolique d'un élément essentiel. Plus spécifiquement, s'il s'agit d'un récit : - Le rythme et la progression du récit. - Le mode de présentation des faits. - Le rôle de la focalisation. - Pour une description ou un portrait : - Le mode de caractérisation des personnages. - Les contrastes. -Le caractère élogieux ou dépréciatif. - La fonction de la description ou du portrait. 1. La poésie - Le « je » lyrique : l’expression des sentiments. - Le type de discours : descriptif, argumentatif, narratif. - Le traitement du thème : réaliste-> symbolique. La force des images (métaphores, sym- boles) 2. Le théâtre - Le caractère des personnages à travers leurs paroles. - Leur rôle dans l’extrait (adjuvant, opposant …). - La visée d’un dialogue (émouvoir, convaincre, tromper etc.), d’un monologue etc. - La place du spectateur à travers la double énonciation. 3. Le roman et ses personnages - Objectif/subjectif : la modalisation. Le regard que porte un personnage. - Le rapport entre le réel et la fiction. 4. Convaincre, persuader, délibérer - La ou les thèses. - Comment le texte sert l’argumentation (structure de l’argumentation, style). - Déterminer s’il s’agit de Convaincre, Persuader ou bien Délibérer … La méthodologie du Commentaire Composé
  • 19. My School #03 — JANVIER 2011 19 La rédaction 1. L'INTRODUCTION. L'introduction comporte trois étapes : - La mise en contexte. On choisit un domaine qui se rattache au texte et sert d'amorce; l'analyse globale du texte a préparé ce choix. Vous pouvez utiliser pour cela les connaissan- ces issues de votre cours. - La présentation du texte : Nom de l'auteur, titre de l'œuvre, date, thème du passage, sa spécificité. D’où découle la problématique. - L’annonce du plan. 2. LA CONCLUSION. La conclusion comporte trois étapes : - Résumer les principaux éléments que vous avez mis à jour lors de l’étude. C’est le lieu pour afficher une vision claire sur le texte. Cette étape peut paraître scolaire mais n’ou- bliez pas que vos conclusions sont fortes de toutes vos analyses, vous pouvez donc les énoncer sans qu’elles puissent être remises en cause ou interrogées. C’est l’aboutisse- ment de votre travail. - Si nécessaire, répondre à la question posée par la problématique. - Elargir la perspective d’étude. Pour cela vous pouvez puiser dans vos connaissances (les problématiques générales issues de votre cours) ou bien vous interroger sur l'intérêt du texte par rapport à l'œuvre dont il a été tiré, d'autres textes qui traitent du même thème ou encore ceux du même mouvement littéraire. La méthodologie du Ccommentaire Composé
  • 20. 20 My School #03 — JANVIER 2011 ÉCOLE Nom féminin (latin schola, du grec skholê, loisir) Établissement où l'on donne un enseignement collectif général.
  • 21. My School #03 — JANVIER 2011 21
  • 22. 22 My School #03 — JANVIER 2011 La relation entre confiance et performance est bien établie chez des élèves de tous âges, même si elle reste d’amplitude modérée. Les recherches montrent clairement que la réussite d’un élève ne dépend pas seulement de ses compétences « objectives », mais également de sa confiance en ses capacités d’apprentissage. DÉVELOPPERDÉVELOPPER LALA CONFIANCECONFIANCE ENEN SOISOI COACHING
  • 23. My School #03 — JANVIER 2011 23 D es élèves ayant des compé- tences cognitives supérieu- res à la moyenne peuvent donc avoir peu confiance en eux, avec toutes les conséquences négatives qui y sont associées. A l’inverse, des élèves ayant de faibles acquis de départ mais qui croient en leurs capacités à les utiliser effica- cement peuvent développer large- ment leurs compétences. Le psycho- logue américain Albert Bandura sti- pule que la confiance en ses capaci- tés d’apprentissage provient de qua- tre sources d’information : les per- formances passées, l’observation des performances d’autrui, les messages de l’entourage et les états physiolo- giques et émotionnels. Nous traite- rons ici des trois premières. I l semble évident que nos succès et échecs dans un domaine peu- vent affecter notre confiance en nous dans ce domaine. Ainsi, le redoublement scolaire a souvent un impact négatif durable, et peut faire basculer l’élève dans un cercle vi- cieux de faible confiance et d’é- chec. Cependant, réussite et échec n’ont pas d’effet mécanique. L’in- terprétation que je tire de l’un ou de l’autre va jouer un rôle impor- tant. Si je considère par exemple que ma réussite en sciences est due au fait que l’examen était facile, cette réussite ne renforcera pas ma confiance en mes capacités d’ap- prentissage. De même, si j’estime que mon échec en histoire-géo est imputable à un manque de travail, ma confiance en moi ne sera pas ébranlée. M ais comment redonner confiance à des élèves en échec ou en difficultés d’apprentissage ? Le psy- chologue Dale H. Schunk et ses col- lègues ont conduit une série d’expé- riences afin de tenter de répondre à cette question. Par exemple, pour répondre à des questions de compré- hension en lecture, ils ont enseigné aux élèves une stratégie consistant à identifier les idées principales d’un texte. Leurs résultats montrent que les élèves prennent davantage confiance en eux et développent davantage leur compréhension en lecture si on leur donne un objectif formulé en termes de développe- ment de compétence (apprendre à identifier les idées principales) plu- tôt qu’un objectif formulé en termes de production à fournir (répondre aux questions de compréhension) ou que si on leur demande juste de bien travailler. De plus, des objectifs pré- cis et à brève échéance (par exem- ple, savoir résoudre correctement cinq additions simples pour le pro- chain cours) aident mieux les élèves à guider leurs apprentissages que des objectifs généraux et éloignés dans le temps (réussir le contrôle avant le bulletin). Couplés à des évaluations ou à des autoévaluations régulières, ces objectifs permettent des progrès graduels et ont pour ef- fet de favoriser le développement de la confiance en soi et d’accroître la réussite des élèves.
  • 24. 24 My School #03 — JANVIER 2011 « Observer la réussite ou l’échec d’autres personnes peut guider un élève dans ses apprentissages et jouer sur sa confiance en lui » P ar ailleurs, observer la réussi- te ou l’échec d’autres per- sonnes peut guider un élève dans ses apprentissages et jouer sur sa confiance en lui. Par exemple, savoir que d’autres ont ré- ussi avec succès une tâche grâce aux méthodes de travail que l’on a soi- même apprises renforce la confiance. Mais elle est également influencée par la comparaison de ses propres performances avec celles d’autrui. Cette comparaison, cependant, peut être problématique pour les élèves qui ont de moins bonnes notes. Heu- reusement, plusieurs études de ter- rain montrent qu’il est possible d’évi- ter les effets négatifs de la comparai- son avec autrui en la rendant moins visible et moins centrale, notamment en diversifiant les types d’activités qui donnent lieu à des évaluations, en offrant une certaine autonomie aux élèves concernant les objectifs et les tâches sur lesquels ils seront évalués, en ne regroupant pas tou- jours les élèves de la même façon, en évitant de rendre les résultats de manière publique, et surtout en utili- sant des évaluations fondées sur des critères fixés à l’avance plutôt que sur le classement des élèves les uns par rapport aux autres. Dans les clas- ses où les enseignants mettent en œuvre de telles pratiques, la confiance en soi des élèves diffère peu et presque aucun ne se perçoit c o m m e i n c o m p é t e n t . Dans le même ordre d’idée, présen- ter une activité comme une occasion de développer ses compétences et de s’améliorer, plutôt que comme un test ou une compétition, peut aider les élèves qui reconnaissent être moins brillants que les autres à rester motivés, voire à se montrer résilients face à un échec. Suite et fin dans le prochain numéro
  • 25. My School #03 — JANVIER 2011 25 Source: Phosphore Livres épais, piles de dossiers, lampe de bureau pour les longues soirées de tra- vail... Voilà à quoi peut ressembler le bureau type d’un avocat ! On imagine bien la robe de plaidoirie suspendue dans un coin. Mais elle prend la poussiè- re.  En effet, la fonction première de l’avo- cat (à savoir défendre) passe après son activité de conseil. Il est celui qui connaît le droit, maîtrise les lois et les règlements. Et grâce à ses connaissan- ces, il peut représenter et assister son client. Ainsi, chaque jour, il reçoit des clients, libelle des courriers pour obtenir des documents à ajouter à ses dossiers, écrit des assignations, rédige des conclusions, prépare ses plaidoiries... Il peut travailler sur des affaires civiles ou pénales. Pour ces dernières, il doit inté- grer dans son emploi du temps des visi- tes à la maison d’arrêt. Une partie de sa journée est aussi consacrée aux audiences : l’avocat y passe d’ailleurs beaucoup de temps, surtout les débutants. L’ordre de passage au tribunal est éta- bli en fonction de l’ancienneté : les plus jeunes avocats passent donc les der- niers ! Quand il fait du conseil juridique, l’avo- cat travaille plutôt avec des entrepri- ses. Il rédige des contrats, résout des litiges... Dans tous les cas, pour s’en sortir financièrement, il n’a d’autre choix que la spécialisation : droit des affaires, droit environnemental, com- munautaire, de la propriété intellec- tuelle, droit fiscal, etc. Métier d’Avenir Pour le règne de la justice et de la vérité Son travail se partage entre le suivi des dossiers des clients et les plaidoiries. La spécialisation devient indispensable pour réussir. Niveau d'études exigé Bac + 4 et plus QUALITÉS REQUISES ● Grande capacité de travail, ● Sens du contact, ● Esprit de synthèse, ● Aisance à l'oral, ● Rigueur
  • 26. 26 My School #03 — JANVIER 2011 Le web constitue une véritable mine d’or que vous pouvez exploiter pour vos recherches scolaires et vos révisions. ADOPTEZ LES BONS REFLEXES Croisez vos sources car sur Internet, vous trouvez des milliers de documents extrê- mement variés (cours, fiches, exerci- ces...), mais de valeur inégale. Aussi, véri- fiez toutes vos infos avec vos cours évi- demment, mais aussi avec d'autres sites. Attention à l'info qui n'apparaît que sur un site. Songez à vérifiez les dates de la mise en ligne des documents consultés. On les trouve généralement tout en bas des docu- ments ou des pages. Si elle est vieille de deux ou trois, voire s'il n'y en a pas du tout : abandonnez. Placez tout de suite les sites intéressants dans vos favoris. Vous pourrez ainsi les retrouver plus facilement. DEVENEZ UN PRO DE GOOGLE Google constitue un formidable moteur de recherche. Il est important de savoir l'utili- ser. Nous vous proposons quelques astuces pour vous permettre d'effectuer vos re- cherches en toute efficacité. - Le terme « ou » entre les mots-clés per- met d'indiquer au moteur que l'on recher- che des informations sur plusieurs sujets proches. - Le terme « et » sert à indiquer la présen- ce de plusieurs mots-clés. - Le terme « sauf » sert à éliminer un mot- clé qui se rapporte à la recherche. - L'étoile (*) sert à remplacer un ou plu- sieurs caractères. - Les expressions et les phrases doivent être mises entre guillemets. - Le sujet principal doit être tapé en pre- mier suivi des thèmes qui viennent le com- pléter. - Utilisez le signe (-) pour réduire la requê- te et trouver des sites qui ont trait ou non à ce second mot. Le signe (-) doit être collé à ce second terme. SACHEZ UTILISER WIKIPEDIA Wikipédia est une encyclopédie en ligne dont le contenu est fourni par les internau- tes de manière bénévole. - Gardez votre esprit critique en éveil car Wikipédia ne garantit pas la fiabilité des contenus mis en ligne. Il peut y avoir des erreurs, des omissions, des infos obsolètes, etc. Vérifiez toujours avec d'autres sour- ces. - Tenez compte des avertissements que Wikipédia prend la peine de vous préciser via un bandeau précédant les articles et vous informant qu'il « ne cite pas suffisam- ment ses sources ». Déduisez-en que vous devez éviter d'utiliser ce contenu pour vos révisions car son auteur l'a écrit à partir de ses seules connaissances, sans citer de références clairement identifiées et donc vérifiables. NOUVELLES TECHNOLOGIES Révisez sur Internet
  • 27. My School #03 — JANVIER 2011 27 Propositions? Contributions? Conseils et/ou remarques?
  • 28. 28 My School #03 — JANVIER 2011