La volonté de puissance de Napoléon va se heurter peu à peu à l'hostilité croissante des autres puissances européennes. Le stratège va commettre deux erreurs ; l'Espagne dont il croit pouvoir faire un état satellite de la France et la Russie dont l'hiver et les cosaques auront raison de la Grande Armée.
Après ces désastres, c'est l'hallali : l'Allemagne est perdue après la lourde défaite de Leipzig. La France est bientôt envahie et Napoléon contraint d'abdiquer.
Parti en exil sur l'île d'Elbe, Napoléon apprend les débuts difficiles de Louis XVIII le Bourbon revenu d'émigration. Il saisit sa chance et rentre en France.
Le retour sera bref, cent jours car déjà l'Europe se coalise à nouveau et le rêve impérial s'évanouit définitivement dans la morne plaine de Waterloo.
Il ne reste plus à Napoléon en exil à Sainte Hélène qu'à rédiger ses mémoires et forger sa légende avant de mourir en 1821.
28. Sur les 450 000 soldats entrés
en Russie, 200 000 meurent
au combat, de faim, de froid.
Plus de 150 000 sont faits
prisonniers.
30 000 seulement repassent le
Niémen.
