Au milieu du Ier siècle avant J.C, Rome était dirigé par un Triumvirat composé de Crassus, Pompée et Jules César. Ce dernier cherchait le moyen d'évincer les deux autres. Il lui fallait pour cela acquérir des moyens militaires et financiers.
Proconsul de la Narbonnaise, province romaine du sud de la Gaule, il vit dans la migration des Helvètes une belle opportunité pour s'immiscer dans les affaires gauloises.
Les Helvètes furent repoussés et, à la demande des Gaulois, César se tourna ensuite contre les Germains d'Arioviste.
Désormais, il ne s'arrêta pas là et fit effectuer à son armée un vaste mouvement tournant dans toute la Gaule qui finit par trouver cet allié bien encombrant.
Les Gaulois finirent par se révolter sous la conduite d'un chef arverne, Vercingétorix.
Le Gaulois refusant l'affrontement par trop incertain devant les légions romaines réputées invincibles, préféra la guérilla, le harcèlement et la tactique de la terre brûlée. Il ne put cependant éviter la prise d'Avaricum (Bourges), la plus belle cité gauloise mais il infligea peu après un cuisant revers à Jules César à Gergovie, sa cité arverne.
Excès de confiance, les cavaliers gaulois croyant leur adversaire amoindri attaquèrent de façon téméraire. Battus, ils durent se réfugier dans l'oppidum d'Alésia dont César fit le siège avec méthode.
Malgré l'arrivée d'une armée de secours, Vercingétorix dut finalement se rendre et après plusieurs années d'enfermement fut finalement mis à mort après la cérémonie de triomphe du général romain.
La Gaule était vaincue, les pertes énormes mais elle allait bientôt devenir l'une des plus belles provinces de l'empire romain.
32. « Que chacun d’entre nous s’engage par le serment le plus sacré à ne point rentrer
chez lui et n’approcher ni ses enfants ni ses parents ni sa femme, qu’il n’ait passé
deux fois à travers l’armée ennemie »
Cavaliers gaulois