Pour des territoires ruraux résilients et bio-inspirésAlain Renaudin
Comment s'inspirer des écosystèmes naturels pour réfléchir aux zones rurales résilientes et innovantes de demain ?
Présentation par Alain Renaudin, président NewCorp Conseil et fondateur de Biomim'expo, lors du groupe de travail du projet européen "Rubizmo", co-piloté et animé par Greenflex. À Paris, le 11 décembre 2018.
L'accès à l'eau - enjeux éthiques, économiques et géopolitiquesWaterLex
Cette présentation introductive aux enjeux de la gouvernance de l'eau a pour objectif de permettre au lecteur de mieux comprendre les défis actuels du secteur ainsi que la contribution possible de chacun pour y répondre.
La présentation couvre les trois volets: économiques, géopolitiques et éthiques, pour mieux présenter les enjeux globaux de la gouvernance de l'eau ainsi que les voies de réponse.
Cette présentation a été développée pour une conférence donnée le samedi 5 novembre 2011, à St Maurice (Suisse).
Ateliers d'été de l'agriculture urbaine 2015, synthèse par Anaëlle Tanquerey-...Nantes ville comestible
Organisés par Natureparif, Mardi 30 juin et Mercredi 1er juillet 2015 à Paris, ces ateliers d'été avaient lieu dans un contexte particulier : l'ouverture de l'observatoire de l'agriculture urbaine et de la biodiversité d'Ile de France, mais aussi la COP 21.
Anaëlle Tanquerey-Cado, ingénieure agronome, a assisté à l'événement et nous a transmis ses notes. Merci à elle !
Pour des territoires ruraux résilients et bio-inspirésAlain Renaudin
Comment s'inspirer des écosystèmes naturels pour réfléchir aux zones rurales résilientes et innovantes de demain ?
Présentation par Alain Renaudin, président NewCorp Conseil et fondateur de Biomim'expo, lors du groupe de travail du projet européen "Rubizmo", co-piloté et animé par Greenflex. À Paris, le 11 décembre 2018.
L'accès à l'eau - enjeux éthiques, économiques et géopolitiquesWaterLex
Cette présentation introductive aux enjeux de la gouvernance de l'eau a pour objectif de permettre au lecteur de mieux comprendre les défis actuels du secteur ainsi que la contribution possible de chacun pour y répondre.
La présentation couvre les trois volets: économiques, géopolitiques et éthiques, pour mieux présenter les enjeux globaux de la gouvernance de l'eau ainsi que les voies de réponse.
Cette présentation a été développée pour une conférence donnée le samedi 5 novembre 2011, à St Maurice (Suisse).
Ateliers d'été de l'agriculture urbaine 2015, synthèse par Anaëlle Tanquerey-...Nantes ville comestible
Organisés par Natureparif, Mardi 30 juin et Mercredi 1er juillet 2015 à Paris, ces ateliers d'été avaient lieu dans un contexte particulier : l'ouverture de l'observatoire de l'agriculture urbaine et de la biodiversité d'Ile de France, mais aussi la COP 21.
Anaëlle Tanquerey-Cado, ingénieure agronome, a assisté à l'événement et nous a transmis ses notes. Merci à elle !
La biodiversité joue un rôle prépondérant dans le bien-être humain, notamment à travers son impact sur la santé et la fourniture de matières premières.
Or, les activités humaines entraînent bien souvent des pertes irréversibles en termes de diversité de vie sur Terre, pertes qui ont été plus rapides au cours de ces 50 dernières années qu’à n’importe quelle autre période de l’histoire humaine.
Quels sont les facteurs responsables de cette perte rapide de biodiversité? Comment ralentir cette tendance?
Bien commun essentiel à la vie de l’Homme et de toutes les espèces animales et végétales, l’eau est en interaction étroite avec la terre. Elle doit donc être gérée et utilisée de manière optimale par l’agriculture française pour que celle-ci puisse durablement relever les nombreux défis auxquels elle est confrontée : renforcer notre autonomie alimentaire, fournir une eau potable de qualité, préserver les milieux et les équilibres naturels, permettre les autres usages (industriels, domestiques..) et s’adapter au changement climatique. Pour le CESE, l’ampleur et la complexité de ces enjeux de société appellent la mise en œuvre de solutions globales et pérennes au niveau des territoires.
Support de présentation de l'avis "la gestion et l'usage de l'eau en agriculture?" présenté au CESE le 23 avril 2013
Gentrification and Food in Montreal / Gentrification et Offre alimentaire à M...Lucie LÉ
Study on gentrification and food in Saint-Henri and NDG, two changing neighborhoods in Montreal.
Researchers : Lucie LÉ and Aaron VANSINTJAN
Étude sur la gentrification et l'offre alimentaire à Saint-Henri et NDG, deux quartiers en mutation à Montréal.
Chercheurs : Lucie LÉ et Aaron VANSINTJAN
La valorisation des eaux usées: Pratiques et représentations relatives à l'eau, à l'eau usée et aux combustibles de cuisine dans le village sahélien de Ndem
hrpfeifer.blogspot.ch/p/conferences.html
Qu'est-ce que les biens et services écologiques?, par Judith Kirby, Ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs. Présentation réalisée dans le cadre du 4e Forum des partenaires de la Commission régionale sur les ressources naturelles et le territoire (CRRNT)
Le Briefing de Bruxelles sur le développement n. 56 sur « Les interactions terres-eau-énergie et la durabilité du système alimentaire » organisé par le CTA, la Commission européenne / EuropeAid, le secrétariat ACP et Concord s’est tenu le 3 juillet 2019, de 9h00 à 13h00 au Secrétariat ACP, 451 Avenue Georges Henri, 1200 Bruxelles, Salle C.
Observatoire des villes vertes / Des jardins pour le Climatmcarcreff
2ème vague de l'Observatoire des villes vertes de l'Unep. Découvrez la place du végétal dans les politiques "développement durable" des villes de France. En bonus, focus sur la végétalisation éphémère.
La biodiversité joue un rôle prépondérant dans le bien-être humain, notamment à travers son impact sur la santé et la fourniture de matières premières.
Or, les activités humaines entraînent bien souvent des pertes irréversibles en termes de diversité de vie sur Terre, pertes qui ont été plus rapides au cours de ces 50 dernières années qu’à n’importe quelle autre période de l’histoire humaine.
Quels sont les facteurs responsables de cette perte rapide de biodiversité? Comment ralentir cette tendance?
Bien commun essentiel à la vie de l’Homme et de toutes les espèces animales et végétales, l’eau est en interaction étroite avec la terre. Elle doit donc être gérée et utilisée de manière optimale par l’agriculture française pour que celle-ci puisse durablement relever les nombreux défis auxquels elle est confrontée : renforcer notre autonomie alimentaire, fournir une eau potable de qualité, préserver les milieux et les équilibres naturels, permettre les autres usages (industriels, domestiques..) et s’adapter au changement climatique. Pour le CESE, l’ampleur et la complexité de ces enjeux de société appellent la mise en œuvre de solutions globales et pérennes au niveau des territoires.
Support de présentation de l'avis "la gestion et l'usage de l'eau en agriculture?" présenté au CESE le 23 avril 2013
Gentrification and Food in Montreal / Gentrification et Offre alimentaire à M...Lucie LÉ
Study on gentrification and food in Saint-Henri and NDG, two changing neighborhoods in Montreal.
Researchers : Lucie LÉ and Aaron VANSINTJAN
Étude sur la gentrification et l'offre alimentaire à Saint-Henri et NDG, deux quartiers en mutation à Montréal.
Chercheurs : Lucie LÉ et Aaron VANSINTJAN
La valorisation des eaux usées: Pratiques et représentations relatives à l'eau, à l'eau usée et aux combustibles de cuisine dans le village sahélien de Ndem
hrpfeifer.blogspot.ch/p/conferences.html
Qu'est-ce que les biens et services écologiques?, par Judith Kirby, Ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs. Présentation réalisée dans le cadre du 4e Forum des partenaires de la Commission régionale sur les ressources naturelles et le territoire (CRRNT)
Le Briefing de Bruxelles sur le développement n. 56 sur « Les interactions terres-eau-énergie et la durabilité du système alimentaire » organisé par le CTA, la Commission européenne / EuropeAid, le secrétariat ACP et Concord s’est tenu le 3 juillet 2019, de 9h00 à 13h00 au Secrétariat ACP, 451 Avenue Georges Henri, 1200 Bruxelles, Salle C.
Observatoire des villes vertes / Des jardins pour le Climatmcarcreff
2ème vague de l'Observatoire des villes vertes de l'Unep. Découvrez la place du végétal dans les politiques "développement durable" des villes de France. En bonus, focus sur la végétalisation éphémère.
200 agents du Département mobilisés pour nettoyer les routes et protéger la petite faune.
Pour la 7e édition de l’opération « Moi aussi j’agis pour l’environnement », le Département se mobilise autour de la biodiversité. Tout au long du mois de mars, la « nature ordinaire » révèle une biodiversité remarquable et une richesse patrimoniale exceptionnelle à travers 40 actions soutenues par le Département et menées par des associations et des scolaires dans 28 communes de Loire-Atlantique. Les agents du Département sont eux aussi mobilisés eux aussi lors de deux journées spéciales de ramassage des déchets sur le bord des routes. Plus de 200 d’entre eux vont nettoyer plus de 450 km de fossés. A l’issue de la première journée, ils ont déjà ramassé 5,3 tonnes de déchets. Ce jeudi 6 mars, ils combinent un ramassage des déchets et une opération de réfection d’un passage à petite faune sur le bord de la RD 723, entre Saint-Jean-de-Boiseau et Nantes.
Petit-déjeuner / débat
Jardins partagés,des jardins multiples.
Le mardi 14 mai, 9h-11h , à l’Hôtel de Région, Toulouse
Toutes les infos sur la matinée : http://petitsdejeuners.arpe-mip.com/jardins-partages/
Socially Constructed Negotiations between Actors and Informal Appropriation o...AI Publications
In the African city, once placed under the control of the colonizer and then a regulatory state in the aftermath of independence, public green spaces (parks and public gardens) are now under the governance of decentralized communities, in favor of the policy of decentralization. The will of the rulers (state, decentralized collectivities etc.) aims at setting up frame-works, structures, instruments and strategies, capable of establishing authority, control and space control "stumbles" on the social practices and behaviors of other actors. This will “stumbles” on the social practices and behaviors of the non-institutional actors involved. These clashes of practices between actors in their intention to use public green spaces rationally undermine the management of those who govern. Then the development of the conflicts of use around the urban public space deserves to be intelligibly analyzed through the social sciences of the organizations in order to restore to the parks and public gardens their social functions. As data collection tools, documentation, interview guides, direct observation and photographic collection were used. Also seventy-four (74) actors made up of agents of town halls, agents of the district of Abidjan, NGOs, associations, local residents, farmers etc. In terms of results, it emerges that between the actors in a situation of co-presence, eviction operations, police seizures, verbal and physical violence and illegal activities constitute forms of conflicts of use around space, public green.
Observatoire Unep-Hortis des villes vertes - Janvier 2015 mcarcreff
L’Unep – les entreprises du paysage – et Hortis, organisation rassemblant les responsables d’espaces nature en ville, ont décidé de s’associer pour créer l’Observatoire des villes vertes. A l’heure de la « ville sensible », nouveau paradigme urbain au sein duquel le végétal est appelé à jouer un rôle croissant, l’Unep – les entreprises du paysage – et Hortis souhaitent, avec cet Observatoire, développer la réflexion sur les perspectives de la ville verte en France et promouvoir le foisonnement d’initiatives végétales en milieu urbain. Ainsi, un panel d’experts, composé d’une vingtaine de cadres territoriaux, a été mis en place pour nourrir la réflexion sur ces sujets-clés.
Comment mieux appréhender les enjeux de la ville verte en France ? A quelles problématiques actuelles les villes Françaises sont-elles confrontées en matière de gestion des espaces verts ? Quels sont les projets-phares en cours et à venir ? Quelles sont les tendances en matière d’aménagements paysagers ? Y a-t-il des expérimentations ou innovations prometteuses ? Quelles sont les initiatives végétales emblématiques en milieu urbain ?
Le principale conflit entre la route et la faune vient du fait que le déplacement des uns(les usagers de la routes) entrave le déplacement des autres (les animaux) et réciproquement.
Bien que la circulation routière soit menacée par les collisions animales – véhicules, Les routes représentent une menace conséquente pour de nombreuses espèces animales et peuvent également avoir un impact en agissant comme une barrière totale ou partielle pour certaines espèces ou encore en coupant les corridors écologiques.
Publications de l'Unité de Recherche INRA Agroécologie de Dijon. Communiqués de presse, poster, liste des publications. Cellule d'ingénierie des connaissances et d'assistance à la publication scientifique (CICAP).
Dossier thématique Agropolis : Biodiversité, sciences pour les humains et la ...Agropolis International
Coordinateurs : Serge Morand (UM 2) et Chantal Dorthe (INRA)
Le terme " biodiversité" est défini comme étant la diversité du vivant à toutes ses échelles d’organisation des gènes, des populations et communautés, des écosystèmes, et en y incluant les humains du fait de leurs interactions avec toutes les composantes de la biodiversité.
Présentation "Jardins Jardin" - Vendredi des ProsBrand Wagenaar
Présentation tendances Jardins urbains et Speed Dating offres des acteurs de la filière. Vendredi 27 mai 2011 lors de la 8ème édition "Jardins Jardin" aux Tuileries à Paris
1. RECHERCHE-ACTION
Favoriser la nature en ville
avec des rues végétales
Sébastien Bonthoux, Lolita Voisin, Ianis Balat, Nicolas Legay,
Sabine Bouché-Pillon et Simon Chollet
enseignants-chercheurs à l’Ecole de la Nature et du Paysage de Blois - INSA Centre Val de Loire
UMR CNRS 7324 CITERES et à l’Université Rennes I, UMR CNRS 6553 Ecobio
promouvoir
la nature en ville
Actuellement, les surfaces urbaines
s’étendent sur plus de 20% du territoire
français et cela au détriment des espaces
agricoles et semi-naturels ainsi que de
la biodiversité associée. L’intensification
agricole depuis les années 1960 a
également conduit à une réduction
drastique de la biodiversité dans les
milieux agricoles laissant apparaitre les
villes comme des refuges potentiels
pour les espèces animales et végétales.
Par ailleurs, plus des 3/4 de la population
française vit en milieu urbain, réduisant
l’expérience quotidienne de contact
avec la nature. Pourtant, il est reconnu
que ces interactions sont nécessaires
pour la santé et le bien-être, mais
également afin de développer la volonté
de conservation de la biodiversité.
Il devient donc urgent de trouver
des approches d’aménagement
urbain qui favorisent des fonctions
écologiques mais également
amplifient les relations homme-
nature.
Les résultats de ces études montrent que les
rues peuvent devenir des espaces favorables à
la biodiversité et appréciés par les habitants. La
pression de désherbage des collectivités pourrait
être plus différenciée, importante dans les zones
‘vitrines’ (par exemple cœur de ville) et réduites
où la végétation spontanée ne pose pas de
problèmes (par exemple dans les zones industrielles
et commerciales). Par ailleurs, dans certaines rues
existantes ou pour les aménagements futures, les
professionnels de l’aménagement devront innover
pour concevoir des rues permettant d’intégrer de la
végétation, nécessaire pour favoriser les fonctions
écologiques et pour permettre aux habitants de
retrouver contact avec la nature spontanée.
Pour nous contacter :
sebastien.bonthoux@insa-cvl.fr
lolita.voisin@insa-cvl.fr
simon.chollet@univ-rennes1.fr
Pour nous contacter :
sebastien.bonthoux@insa-cvl.fr
blois
LES RUES,
une opportunité
pour la nature en ville ?
Les rues sont des espaces omniprésents dans nos villes
qui sont perçues comme des voies de circulation, pour
les piétons et les véhicules. Pourtant, en favorisant la
présence de végétation spontanée, les rues pourraient
devenir des espaces importants pour développer les
fonctionnements écologiques et faciliter les interactions
quotidiennes entre les citoyens et la nature.
Jusqu’à peu, de nombreuses collectivités utilisaient des
désherbants chimiques pour limiter le développement
de la végétation spontanée dans les rues. Depuis le
1er janvier 2017, la Loi Labbé interdit aux collectivités
d’utiliser ces pesticides dans les espaces publics (et
donc sur les rues et les voiries). Même si certaines
communes avaient déjà entamé une transition vers
le zéro pesticide, cette loi interroge l’évolution des
pratiques d’aménagement et de gestion des espaces
urbains, et plus largement le regard que nous portons
sur la végétation spontanée en ville.
Dans ce contexte, nous avons mené deux études
complémentaires sur le potentiel des rues comme
espace de nature en ville. Nous avons d’abord
évalué la capacité des trottoirs à accueillir de
la végétation spontanée. Ensuite, nous avons
comparé les perceptions et les préférences des
habitants pour des pratiques d’aménagement et
de gestion des trottoirs à l’origine de différents
types de végétation herbacée.
Nous vous présentons ici nos résultats.
Poa annua - Pâturin annuel Sagina apetala - Sagine apétale Senecio vulgaris - Sénéçon commun
Les 3 espèces les plus fréquentes et leurs stratégies pour survivre sur les trottoirs :
Pâturin annuel (Poa annua) Cette espèce annuelle fleurit et produit des graines presque toute l’année.
Sagine (Sagina sp.) Les sagines sont des espèces minuscules, parfois confondues avec les mousses, au port aplati et
fortement résistantes au piétinement et au désherbage.
Séneçon commun (Senecio vulgaris) Cette espèce, de la même famille que les pissenlits et les marguerites, est une
plante pionnière annuelle qui produit de nombreuses graines favorables à sa dispersion.
conclusion
Nous remercions Agglopolys (Communauté
d’agglomération de Blois) pour son soutien financier
ainsi que les Services Propreté et Parcs et Jardins de
la ville de Blois pour leurs conseils. Nous remercions
également tous les participants à l’enquête.
Références scientifiques :
Bonthoux S., Voisin L., Bouché-Pillon S. & Chollet S.
More than weeds: spontaneous vegetation in streets as
a neglected element of urban biodiversity. Landscape
and Urban Planning. (in revision)
Bonthoux S., Chollet S., Balat I., Legay N. & Voisin
L. Improving nature experience in cities: what are
people’s preferences for vegetated streets ? Journal of
Environmental Management. (in revision)
2. Lieux de résidence des 3609 répondants à l’enquête
Pour compléter cette première étude, nous avons mené
en 2017 des enquêtes pour évaluer les préférences
des gens pour des aménagements et des gestions de
trottoirs engendrant des faciès de végétation variés.
Sur la base de photomontages, des enquêtes ont été
faites de visu dans l’agglomération de Blois et à une
échelle nationale par internet. La combinaison des deux
approches d’enquête a permis d’obtenir un nombre
élevé de réponses (3609 réponses au total dont environ
10% à Blois). L’échantillon regroupe une large diversité
de types de personne en terme d’âge (de 12 à 92 ans),
de types de métiers, de lieux de résidence (très ruraux à
fortement urbain) et de fréquence de loisirs à l’extérieur.
Quelles préférences de la population
pour différents types de végétation ?
Répartition des
notes attribuées aux
photomontages.
Ceux-ci
représentaient
différents types
d’aménagement
et de gestion de
trottoirs et de
végétation associée.
Contrairement aux attentes, les trottoirs gérés de
manière extensive avec de la végétation spontanée
ne sont, en moyenne, pas moins appréciés que
les trottoirs en asphalte très gérés sans végétation
(trois photos de gauche). Ces derniers étaient
jugés plus "entretenus" mais moins "beaux" et plus
"ennuyeux" que ceux avec la végétation spontanée.
Ce résultat peut permettre de justifier l’adoption
de nouvelles méthodes de gestion plus
extensives. Néanmoins, on observe des différences
d’appréciation entre personnes, celles qui côtoient
fréquemment la nature par exemple (métier en lien
avec l’environnement, pratique du jardinage) étant
les plus favorables à la végétation spontanée.
Les personnes enquêtées ont préféré les trottoirs
contenant de la végétation intégrée dans de
petites actions aménagements (semis de fleur
en pied de mur, création d’une bande prairiale).
Ce résultat semble globalement consensuel. Il a
déjà été montré dans des études antérieures que
les gens sont plus enclins à apprécier la végétation
dès lors que des signes d’actions humaines, même
petits, sont visibles. Ce résultat laisse présager des
perspectives intéressantes d’aménagement. Par
exemple, des bandes prairiales pourraient être
prévues dans l’aménagement des rues de grandes
largeurs. Semées d’espèces indigènes fleuries et
gérées de manière extensive, ces bandes peuvent
être intéressantes esthétiquement et assurer
des fonctions écologiques comme l’apport de
ressources aux insectes.
Finalement, les trottoirs
peuvent accueillir une
vaste diversité de plantes
spontanées, dès lors qu’un
peu de sol est présent pour
permettre leur développement.
Cette végétation n’est pas
toujours appréciée, cependant
les alternatives au désherbage
chimique sont très peu efficaces
et sont souvent pénibles pour les
agents d’entretien.
Il est donc nécessaire de
trouver de nouveaux types
d’aménagement écologiques
favorables à la végétation
et nécessitant une gestion
faible. Il faut faire évoluer
notre regard sur la végétation
spontanée en ville et mieux
connaître les perceptions
de cette végétation par la
population.
Quelle flore spontanée pousse sur les trottoirs ?
En 2015, nous avons parcouru les rues de
Blois (commune de 50 000 habitants du
Loir-et-Cher n’utilisant plus de pesticide
depuis 2012). Nous avons recensé toutes
les espèces végétales présentes sur les
trottoirs. Sur les 48 km de trottoirs que
nous avons inventoriés, nous avons
trouvé 307 espèces se développant
spontanément, ce qui représente presque
un cinquième du nombre d’espèce
total de la région Centre Val de Loire.
Nombre d’espèces moyen recensé sur chaque type de trottoir
En comparant différents types de revêtement de trottoirs qui reflètent différentes quantités de sol disponible
(ressources en eau et minéraux et ancrage racinaire), nous avons montré que les trottoirs en sable stabilisé
accueillent deux fois plus d’espèces que les trottoirs récents en asphalte. De plus, certaines espèces que
l’on rencontre généralement dans les pelouses et prairies (par exemple la porcelle , les véroniques, la
pâquerette, ou encore le lotier) ne se trouvent que sur ces trottoirs en sable stabilisé.
De façon surprenante, nous avons observé que le fort investissement humain et financier par les services
techniques de Blois pour contrôler manuellement le développement des plantes (binette, désherbage
thermique), produit un effet extrêmement limité par rapport au type de revêtement. Ainsi, une gestion
même très importante des trottoirs stabilisés, ne permettra pas de réduire le développement des plantes.
Ce résultat interroge donc les objectifs et les pratiques du désherbage des trottoirs.