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PortEcho n°39
3
Directeur de publication
AVELLIN Christian Eddy
Directeur de Rédaction
Zoëline RAKOTONIRINA-MINIMINY
Comité de Rédaction
ZANDRY Séraphin Fred Aimé
Zoëline RAKOTONIRINA-MINIMINY
Mamy RAZAKALIMANANANDRO
Liliane MELQUIOND-ZAFINIRINA
Aléxina TIANA
Natacha TSILANGOY
Monica RAHARIMALALA
Jhonson RAKOTONIRINA
Vololona RANIVOMBOAHANGY
Fanjanirina RAELIARISOA
Alfred SOLOARIMALALA
Infographie
Mamy RAZAKALIMANANANDRO
Johany Marino HARINDRATSIMBA
photographie
Johany Marino HARINDRATSIMBA
Edition:
ECOPRIM
Tél: 020 22 320 89
Fax: 020 22 690 87
e-mail: commercial@sitram-ecoprim.com
Zone Industrielle Nord des hydrocarbures
Ankorondrano
D.L N°
Nombre de tirage:
400 exemplaires
04. EDITORIAL
06. ECONOMIE ▼
■ 10. CROISSANCE ET ECONOMIE BLEUES :
le Gouvernement japonais vient à la rescousse
■ 11. VIème CONFERENCE INTERNATIONALE
SUR LA LOGISTIQUE ET LES TRANSpORTS,
Shijiazhuang, Chine, 16-19 octobre 2019
■ 12. SITLM : « Madagascar sur la route de l’Emergence »
avec le transport, un secteur pilier de l’économie nationale
■ 16. pENTA DAIHO-JOINT VENTURE (pDJV) :
Persévère dans la lutte contre le VIH/SIDA
■ 17. A.p.I.O.I., association solidaire
■ 18. LUTTE CONTRE LA CORRUpTION,
Discipline et respect des normes en vigueur
■ 20. « Du côté des quais… »
LANCEMENT DE L’e-VISA AU pORT DE TOAMASINA
■ 22. ACTUS SMMC
■ INO MARô ASANô Ê ?
■ MOUVEMENT DU pERSONNEL 4ème
TRIMESTRE 2019
■ 36. Votre sourire aussi est un Capital (suite et fin)
■ 37. LA SOLIDARITE, UNE ARME DE GUERRE FACE AU
COVID 19
26. 27.TRAFIC MARITIME
28. MOUVEMENTS DES NAVIRES
29. ANNUAIRE DES MAREES
34. AKON’NY MPIASA
36. SANTE, «La santé est un Capital».
■ 30. RECOUVRIR MADAGASCAR DE FORÊTS :
cérémonie de lancement, 19 janvier 2020
■ 32. JOURNEE MONDIALE DE LA FEMME, édition 2020
30. EVENEMENT
■ UNE NOUVELLE VISION DU SpORT D’ENTREpRISE,
pour redorer le blason du port de Toamasina
35. SPORT
38. ACTUS EN PHOTOS
39. LOISIRS
■ 06. TRAFIC DES MARCHANDISES CONVENTIONNELLES :
une nette évolution des ppn
SOMMAIRE
PortEcho n°39
4
EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITO
EDITORIAL
A travers les défis,
de grandes opportunités à l’horizon !
Nous ne sommes pas en droit de ne pas en parler, c’est un appel à conscience, mais aussi, un encouragement.
Si la croissance économique mondiale pour l’année 2020 s’annonce faible, elle se stabilise par contre.
Néanmoins, dans ce contexte, le coronavirus et la vague quasi mondiale de la pandémie COVID-19 marquent
le monde entier, tellement que, partout, les perspectives d’avenir entrent dans un flou total. Oui, partout dans le
monde, et même dans les pays qui ne sont pas contaminés par le virus, sinon contaminés à moindre
échelle, le mode de fonctionnement intégral se modifie forcément. Pire, dans tous les secteurs économiques,
il faut s’attendre à ce que les conséquences de cette pandémie inédite soient fortement ressenties.
Madagascar, comme la plupart des pays du globe, n’y a pas échappé. Certes, les mesures barrières y ont été
prises suffisamment tôt. Néanmoins, l’étendue des dommages reste vaste. Pour l’heure, La Grande Ile s’en
trouve affectée dans tous les domaines, et plus particulièrement, dans le secteur des Produits de Première
Nécessité ou PPN. Comme il fallait s’y attendre, dès la toute première annonce de l’introduction du coronavirus
dans le territoire national, dans l’angoisse et l’inquiétude, la population (tant de la capitale que des provinces)
s’est d’emblée ruée dans les commerces de PPN. Aujourd’hui, le rythme effréné des premiers jours a baissé,
d’autant plus que le gouvernement a, non seulement souligné que le stock des PPN (et ce, même sans
approvisionnement supplémentaire) est de loin suffisant pour les six prochains mois, mais aussi, a publié les
mesures prises pour garantir un approvisionnement stable et constant. A travers cet engagement, le Port de
Toamasina se doit de continuer à assurer entièrement ses responsabilités de portail économique. Tangiblement
en hausse tout au long de l’année 2019 et, eu égard à la cadence de la consommation nationale, le trafic des
PPN suivra probablement son ascension au cours de cette année 2020.
Certes, l’engagement sous-entend des défis majeurs, et pour l’Etat, et pour la S.P.A.T, Autorité Portuaire qui le
représente au Port de Toamasina. Toutefois, dans toute sa grandeur, défis ne signifient-ils pas aussi opportunités ?
La réalité est que le bouleversement économique du moment est tributaire de la psychose née de la pandémie,
et ainsi, ne sera que temporaire. Mais qu’en sera-t-il de l’après Covid-19 ?
Dès lors, c’est bien dans tous les rayons d’activités que nous devons réfléchir et saisir les possibilités de foulées
d’avance, eu égard à cette crise sanitaire, mais aussi économique. Et, aussitôt que la situation le permet, nous
pouvons d’emblée nous engager dans de grandes ouvertures d’opportunités. Eh oui, comme le cite Antoine
Bernheim, dirigeant d’entreprise et banquier français (1924-2012), « le génie, c’est de savoir saisir les
opportunités » !
Monica RAHARIMALALA
PortEcho n°39
5
ORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL
Today challenges,
great opportunities ahead!
It would not be right not to speak about it, for it is a call to conscience, but also, an encouragement. While,
on the one hand, global economic growth for 2020 is estimated to be weak, on the other hand, it is stabilizing.
However, in this context, the COVID-19 pandemic is affecting the whole world and all future prospects are getting
into a total blur. Yes, everywhere in the world, and even in countries which are not infected by the virus, if not
contaminated on a smaller scale, the entire operating mode is necessarily changing. Worse, it is to be expected
in all economic sectors that the consequences of this unprecedented pandemic will be strongly felt.
Like most of the countries in the world, Madagascar could not escape it. The barrier measures were certainly
taken early enough. However, the country will be extensively damaged. For the time being, the Grande Ile
is affected in all areas, and more particularly, in the sector of First Necessity Products or FNP. As expected, from
the very first announcement about coronavirus entrance through the national borders, anxiety and fear immediately
push the population (both in the main town and in the provinces) to make a rush for FNP. Today, the frantic pace
of the first days has dropped, especially since the government has not only stressed that FNP stock (even without
additional supplies) is far enough for the next six months, but also published the measures which have been
taken to guarantee a stable and constant supply. Through this commitment, Toamasina Port has to go on fully
assume its economic gate responsibilities. If FNP traffic tangibly increased throughout 2019, due to national
demand, it will probably go on rising all along this year 2020.
Such commitment certainly involves major challenges, both for the Malagasy State, and for S.P.A.T as Port
Authority and state representative in Toamasina Port. However, don’t challenges in all its magnitude also mean
opportunities? The fact is that the present-day economic upheaval is resulting from the psychosis born from the
pandemic, and thus, will only be temporary. But what about after Covid-19 period?
Therefore, it is in all areas of activity that we must reflect on and grasp the opportunities of beforehand strides,
given this health and economic crisis. And, as soon as the situation allows it, we can right away get involved in
great opportunities. Yes, as Antoine Bernheim, a French businessman and banker (1924-2012) quotes, “Genius
is to know how to seize opportunities”!
Monica RAHARIMALALA
PortEcho n°39
6
ECONOMIE
A Madagascar, 75 à 80% des échanges
maritimes transitent par le Port de Toamasina,
ce qui en fait la première porte maritime de
la Grande Ile. Du fait des particularités
géographique et géopolitique de cette
quatrième plus grande île du monde (idéa-
lement située sur la nouvelle Route de la
Soie entre l’Afrique de l’Est et Australe, à
l’Ouest, et les autres iles de l’Océan Indien
à l’Est : la Réunion, l’Ile Maurice…),
elle occupe, sans conteste, une place
en premièreligneparrapportauxévènements
commerciaux à l’échelle régionale. Or, malgré
les étendues de terres arables dont le pays
dispose, 80% de ses approvisionnements
dépendent encore de l’extérieur. C’est ce
qui, dans le cadre du Plan d’Emergence de
Madagascar, a incité le Gouvernement
actuel d’inscrire, parmi ses priorités,
l’objectif d’auto suffisance alimentaire.
En attendant la concrétisation d’un vaste
programme y relatif lancé depuis 2019.
Un volume important des besoins nationaux
en PPN (Produits de Première Nécessité)
doit être importé. Et c’est aussi ce qui
explique que les importations alimentaires
pèsent encore très lourd dans le volume
annuel du trafic maritime du Port de
Toamasina.
APPROVISIONNEMENT EN PPN :
UNE DES PRIORITES DU GOUVERNEMENT MALAGASY
TRAFIC DES MARCHANDISES
CONVENTIONNELLES :
UNE NETTE ÉVOLUTION
DES PPN
PortEcho n°39
7
ECONOMIE
LE SUIVI DE LA TRAÇABILITE EST DE MISE
Environ une quinzaine d’opérateurs agréés
se partagent la plus grande part du marché
importé de PPN, notamment le riz (aliment
de base des malagasy), précise Lantosoa
RAKOTOMALALA, Ministre de l’Industrie,
du Commerce et de l’Artisanat (MICA).
Depuis le second semestre 2019 et
jusqu’au premier trimestre de cette année
2020, le volume importé de riz n’a cessé
d’augmenter. Les sources chiffrées
enregistrées auprès de la SMMC (Société
deManutentiondesMarchandisesConvention-
nelles) sont éloquents.
1er TRIMESTRE 2020
RUBRIQUE JANVIER FEVRIER MARS
Riz blanc en sacs 20 404 Tonnes 19 575 Tonnes 39 979 Tonnes
TOTAL 20 404 Tonnes 19 575 Tonnes 39 979 Tonnes
TRAFIC DES pRODUITS DE pREMIERE NECESSITE (au 07 avril 2020)
Source Responsable Statistique SMMC
Dans ses efforts de garantir un approvi-
sionnement constant à travers toute l’île,
le Gouvernement a entrepris de suivre
rigoureusement le circuit de distribution
(prix, volume du stock disponible…),
depuis les importateurs jusqu’aux détaillants.
Certes, ce circuit s’avère difficilement
maîtrisable. Toutefois, l’effort est soutenu,
notamment au niveau de la traçabilité des
marchandises. A vrai dire, le secteur tout
entier nécessite d’être cerné et entièrement
réorganisé. Car il n’est pas rare que les
consommateurs achètent chez les
grossistes, les détaillants chez les impor-
tateurs, et cela, alors qu’au milieu de la
chaîne, s’introduisent également des
opérateurs informels. Dans ce contexte
guère ordonné, les vérificateurs doivent
exiger les factures d’achat, ce, pour
s’assurer que le niveau de prix homologué
est respecté, d’une part et, qu’il soit possible
de retracer chaque lot de marchandises,
d’autre part. C’est une des raisons d’être
des réunions hebdomadaires, organisées
par le MICA, respectivement avec les
importateurs et les grossistes de PPN.
Et même si la tâche s’annonce de longue
haleine, le même ministère envisage de
pousser le suivi de la traçabilité jusqu’aux
détaillants.
Oui, s’assurer du respect du circuit de
distribution est aujourd’hui au centre des
missions du MICA. A ce titre, le lundi 16
mars dernier, la Ministre s’est elle-même
rendue à Toamasina. « Nous avons
rencontré les importateurs, car c’est là où
commence la distribution… Une série de
sensibilisations a débuté en 2019, afin de
nous assurer que les lois et les textes
soient compris et respectés par les opérateurs.
Aujourd’hui, nous appliquons ce que prévoient
ces textes pour réguler le marché, et cela,
face à toute forme de pratiques commer-
ciales contraires à la réglementation…
Les consommateurs occupent une place
importante dans le secteur du commerce.
Ils doivent être au cœur de toutes les
opérations économiques », a-t-elle alors
souligné.
En fait, le ministère essaie de gérer au
Séance de travail sur la situation des PPN au port de Toamasina entre: Madame, Lantosoa
RAKOTOMALALA, Ministre de l’Industrie,du Commerce et de l’Artisanat et le Directeur Général
de la SPAT, Monsieur AVELLIN Christian Eddy
PortEcho n°39
8
ECONOMIE
mieux l’inflation des PPN en général, et du
riz en particulier. Dans cette perspective,
un organe de régulation du marché a été
créé, et dont le principe repose sur le State
Procurement of Madagascar ou SPM,
lequel n’importera du riz, que dans le cas
où les opérateurs agréés ne sont pas en
mesure de suivre le rythme de la consom-
mation nationale. Ainsi, même si le risque
de pénurie se présente, la population n’a
rien à craindre, puisque le pays a encore
le moyen d’importer à travers le SPM.
En d’autres termes, le SPM se présente
comme une alternative face aux abus
éventuels de position dominante de
certains opérateurs, sinon en cas de
défaillance de leur part.
Habituellement, les prix des PPN ont
tendance à flamber à chaque période de
soudure. Dès lors que la pandémie COVID
19 a touché Madagascar et que l’état
d’urgence sanitaire a été décrété sur tout
le territoire, une flambée des prix est à
craindre. Au Port de Toamasina, à cause
de la pandémie, « la mise en quarantaine
systématique des navires a fait bondir les
coûts d’escale.», s’exprime Jean Noël
MASINDIA, Directeur Commercial et du
Marketing de la SMMC. Pour sa part, le
MICA veille, plus que jamais, à la stabilité
des prix. Dans cet effort, la Ministre en
personne effectue fréquemment des
descentes sur terrain.
CHACUN
A SA PART
DE RESPONSABILITE
Certes, nombreux sont les efforts. Néan-
moins, ceux-ci n’empêchent pas la hausse
du prix du riz sur le marché de détail. En
quelques jours seulement, l’augmentation
est estimée à 5 000 MGA par sac de 50 kg,
et cela, quand bien même le stock couvre
suffisamment les quatre mois à venir. Le
prix suit la loi de l’offre et de la demande,
c’est tout ce qu’il y a de plus normal.
Cependant, la hausse de prix s’explique
surtout par l’anticipation d’une éventuelle
crise de l’après COVID 19. En effet, par
spéculation et espérant y gagner le maximum
en cas de pénurie, certains commerçants
camouflent leur stock. Force est donc pour
la Ministre Lantosoa RAKOTOMALALA
de déclarer publiquement ce qui suit :
« Nous avons visité le port, visualisé et
vérifié le stock actuel. Et nous pouvons
affirmer que l’approvisionnement est
assuré pour quatre mois ».
En revanche, dans le cadre de son opération
« Tsinjo » (en français prévention), et afin
de corriger certaines mauvaises pratiques
chez les commerçants, le ministère a
entrepris de surveiller de plus près les prix
sur le marché. La sensibilisation est
surtout axée sur l’application du même prix
pour les mêmes stocks. Il faut cependant
reconnaître que l’approvisionnement en riz
local est souvent confronté à des problèmes
liés au mauvais état des infrastructures
routières, problèmes qui font que les paysans
ont du mal à écouler leur production. Lors
d’une descente dans différentes régions,
Fanomezantsoa GILCHRIST, Directeur du
Commerce Intérieur, a affirmé que « les
importateurs disposent encore de 63 000
tonnes de riz en stock ». C’est une quantité
suffisante pour faire face à la période à venir.
Ayant elle aussi constaté un net accroisse-
ment des stocks de PPN importés (riz, sucre,
farine, huile alimentaire), l’administration
douanière a également rassuré qu’au-
cune pénurie n’est à craindre.
Dans sa mission de gestion du commerce
intérieur, le MICA renforcera sa place de
coordinateur auprès, non seulement, des
importateurs et des opérateurs, mais aussi des
consommateurs. A la suite de nombreuses
actions entamées en 2019 (descente sur
les marchés, séances de travail avec les
importateurs et les grossistes), de nouvelles
orientations seront prises. Ainsi, dans l’objectif
de réguler le marché intérieur ainsi que de
maîtriser le circuit de distribution, le contrôle
du commerce se substituera au contrôle
économique. Dans ce sens, le contrôle du
commerce assurera la structuration des
prix d’approvisionnement du marché local
en PPN. Et à travers cet effort, le renforce-
ment dans l’utilisation des cartes rouges
(carte de commerçant) par les détaillants
a été mentionné comme une des priorités.
En outre, pour éviter les écarts de conduite
de certains revendeurs, le MICA continuera
de mettre les prix de référence des PPN à la
connaissance des consommateurs.
Quant à Zafivanona
Ernest LAINKANA,
Directeur Général
d e s D o u a n e s ,
lors d’une visite à
Toamasina le 19
mars dernier, il a tenu
à souligner le bilan
des importations des
PPN : « Face à des
risques de manipula-
tions malintentionnées
de la situation, visant
à augmenter les prix
desPPNsurlemarché,
nous réitérons que, suivant les statistiques
disponibles,Madagascardisposesuffisam-
mentdestocks.Enseréférantàl’historique
des importations, les chiffres montrent en
effet un net accroissement des stocks.
Pour le riz par exemple, pour l’année
dernière, les stocks ont respectivement
atteint 24 900 tonnes au mois de janvier
et 32 700 tonnes en février 2019, contre
79 200 tonnes et 43 100 tonnes pour les
mêmes mois de cette année. Il en va de
même pour le sucre, la farine et l’huile
alimentaire ».
Débarquement de riz importé au Port de Toamasina
PortEcho n°39
9
ECONOMIE
ANTICIPER
LA RELANCE
DE L’ECONOMIE
Nul besoin de démonter que, généralement,
les importations se font en vue d’une vente
sur une période relativement longue. Par
conséquent, même si l’on doit décider la
fermeture complète des frontières (effet à
ne pas exclure dans le cadre de la lutte
contre la COVID 19), Madagascar ne
devrait pas connaître de pénurie.
«La pandémie étant en mouvement,
nous ne risquerons pas d’arriver à une
situation aussi extrême. Et si certains
pays prolongent la période de
confinement, d’autres en revanche
entreront progressivement dans le
déconfinement … Quoiqu’il en soit,
toutes les mesures nécessaires se
mettent en place, afin d’anticiper et de
gérer la situation au mieux »,
déclare le Directeur Général des Douanes.
« Le contexte actuel est
un fait. Néanmoins, il y a
une nécessité impérieuse
de condamner tout abus
éventuel, de prise de
responsabilité à l’échelle,
tant individuelle que collec-
tive. En d’autres termes,
tous les concernés gagnent
à se donner la main, pour
éviter de pénaliser le
consommateur, ce, en exer-
çantun contrôle strict des
prix sur le marché »,
structure économique pour Ma-
dagascar, un plan de mitigation
pour tous les secteurs d’activités
sera élaboré. Et au Ministre
d’ajouter : « L’état a pour devoir
d’assister le secteur privé. Si Ma-
dagascar n’a pas la puissance des
Etats-Unis, de l’Europe ou des
pays asiatiques, il a, par contre, la
confiance de la communauté in-
ternationale. Cette confiance per-
mettra de soulever les fonds
nécessaires à la sauvegarde de
la relance de l’économie malagasy,
suivant le Plan de Mitigation. Ce
plan sera finalisé à fin avril 2020 ».
A savoir que la mise en place d’un
plandesauvegardeetderelanceest
une pratique courante dans d’autres
pays.Al’heure actuelle, Madagascar
est le deuxième pays qui a lancé le
sien, après le Sénégal.
martèle Richard RANDRIAMANDRATO,
Ministre de l’Economie et des Finances
(MEF). De toute façon, pour ne pas léser
le secteur de l’importation, d’un côté et, de
sorte à éviter que les compagnies maritimes
ne désertent les ports malagasy (avec les
impacts socio-économiques qu’une telle
situation engendrerait), le principe de la
mise en quarantaine systématique des
navires doit être rapidement révisé. Par
ailleurs, afin d’instaurer une nouvelle
COVID 19, une épreuve planétaire inédite, une
crise sanitaire assortie d’une tragédie hu-
maine. La crise économique qui va sans
doute suivre cette pandémie se ressen-
tira sur le monde économique, impac-
tera de manière extrême, non
seulement sur l’ensemble du tissu écono-
mique, mais aussi sur les petites entre-
prises informelles, ainsi que sur les
ménages plus ou moins pauvres.Les entre-
prises privées ou publiques risquent de se
retrouver aussi parmi les plus vulnéra-
bles. Le Plan pour l’Emergence de
Madagascar en sera forcément bouleversé.
Pour amortir le choc, il va falloir anticiper,
et suffisamment tôt, sur l’adoption
d’une nouvelle attitude, d’une pers-
pective économique. Le slogan « Reposi-
tionnons ensemble l’économie de
Madagascar », choisi dans le cadre du
Plan de mitigation (initiéparleMICA,leMEF
et la Présidence de la République, pour la
sauvegarde et la relance de l’économie
malagasy), prend alors tout son sens !
Recueilli par
Liliane MELQUIOND-ZAFINIRINA
Opération de distribution de pack de PPN lancé par l'Etat Malagasy pendant la période de l'etat
d'urgence sanitaire
PortEcho n°39
10
ECONOMIE
En septembre 2019, l’accord de projet (qui devra permettre à Madagascar de bénéficier d’un nouvel
accord sur l’initiative de la croissance bleue) a été conjointement signé par la FAO (Organisation des
Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture) et le Gouvernement japonais. Suite à cet accord,
un fonds de 4 400 000 dollars a été octroyé à Madagascar, lequel, dès lors et avec l’appui de la FAO,
bénéficie du renforcement de la résilience des communautés des pêcheurs en récifs coralliens.
L’économie maritime a toujours occupé une place prépon-
dérante à l’échelle mondiale. Disposant d’un potentiel
gigantesque, l’Afrique est particulièrement bien placée pour
bénéficier des retombées positives de cette économie
bleue. Lors du Salon de la Mer en 2019, son Administrateur,
Andrianirina Ralison, a rappelé que 70% de la surface du globe étant
recouverte d’eau, les mers, les océans et les cours d’eau se présentent
comme une source de richesses essentielles, procurant aux riverains
des milliers de milliards de dollars de biens et de services, ce, en
assurant les moyens de survie de millions de personnes. Dans ce
contexte, quatrième plus grande île du monde, Madagascar jouit du
potentiel de ce concept encore peu connu.
Croissance et économie bleues, qu’est-ce à dire ? Ce concept désigne
l’ensemble des activités économiques générées par les milieux marins
ainsi que les eaux douces. Elle comprend les océans et les mers, les
rivages, les berges, les lacs, les cours d’eau et les nappes souter-
raines. L’initiative « croissance bleue » a pour objectif de maximiser
les avantages économiques et sociaux, tout en réduisant au minimum
la dégradation de l’environnement dans ces secteurs. Le souci est que
les écosystèmes océaniques et d’eau douce, non seulement,
continuent à fournir des services essentiels et garants de la biodiversité
aux communautés riveraines, mais aussi et surtout, assurent l’alimen-
tation de même que les moyens d’existence de millions de personnes.
Ilvadesoique,euégardàcetteenvergure,lapollution,lasurexploitation,
la pêche illicite non déclarée et non réglementée, et enfin, les change-
ments climatiques font peser une grave menace sur les écosystèmes
aquatiques.
Ainsi, la croissance bleue consiste à mieux tirer parti du potentiel des
océans, des mers et des côtes, cela, afin de favoriser les mesures
adaptées et favorables à :
■ la coopération entre les pays ;
■ l’élaboration de politiques de l’investissement ainsi que de l’innova-
tion en faveur de la sécurité alimentaire, de la réduction de la pauvreté
et de la gestion durable des ressources aquatiques.
Quant à l’économie bleue, elle se définit alors comme un concept qui
englobe une multitude de secteurs d’activités, allant de l’exploitation
des ressources halieutiques au transport maritime, en passant par
l’aquaculture (mariculture et pisciculture), le tourisme balnéaire,
l’exploitation des énergies de la mer, etc. Ceci étant, de façon à
contribuer au développement durable de l’Afrique, les entreprises, qui
y opèrent, sont appelées à prendre conscience du pouvoir écono-
mique, social et environnemental de l’économie bleue. Plus particu-
lièrement, celles basées dans les pays côtiers africains ainsi que les
îles voisines gagnent à, d’une part, reconnaitre les avantages d’une
économie bleue, laquelle couvre un large éventail de secteurs produc-
tifs essentiels au développement durable du continent (notamment la
pêche, l’aquaculture, les transports, les énergies renouvelables, le
commerce, le tourisme ou encore les industries extractives) et, d’autre
part, saisir pleinement les opportunités économiques et sociales qui
en découlent.
Dans cette perspective, la réunion, qui se tiendra à Tunis les 25 et 26
juin prochains, portera sur « les opportunités et les innovations dans
les secteurs émergents et frontaliers de l’économie bleue », ainsi que
sur comment elles peuvent contribuer à accélérer la transformation de
l’Afrique, y créer des emplois, y assurer la sécurité alimentaire et
proposer des mesures efficaces contre le changement climatique à
faible coût.
Recueilli par
Liliane MELQUIOND-ZAFINIRINA
CROISSANCE
ET ECONOMIE BLEUES :
le Gouvernement japonais vient à la rescousse
PortEcho n°39
11
ECONOMIE
Une synergie vers un hub logistique. Dans le cadre de la
célébration du 70ème anniversaire de la République de Chine,
la VIème Conférence Internationale sur la Logistique et les
Transports a été organisée à Shijiazhuang, Chine, du 16 au
19 octobre 2019. L’évènement, qui a coïncidé avec la célébration
du 100ème anniversaire de CILT ou Chartered International in
Logistics and Transport, a vu la participation de 51 pays,
dont, pour la toute première fois, Madagascar, au sein de
l’association de l’aile féminine de CILT/ WILAT for Women In
Logistics And Transport. Sur invitation de ladite association
et, grâce au parrainage de Nazeema SEELARBOKUS, Global
Vice Chairperson of the Indian Ocean Islands (présidente de
l’association à l’Ile Maurice), ZAFINIRINA paule Liliane y a
représenté la S.p.A.T. Grosso modo, le but de la rencontre a
été de créer une synergie vers un hub logistique, sinon un
réseau pour le développement de l’économie, via tous les
types de transport.
Les nouvelles technologies pour le changement.
La conférence a permis aux participants de connaitre les avancées en
logistique ainsi que le développement des transports sous ses
différents modes. A l’occasion, plusieurs points ont été abordés, entre
autres :
● l’ajustement des transports en considération des risques de pollution ;
● les avancées technologiques ;
● la qualité de la logistique ;
● la standardisation en termes de développement de la sûreté
et de la sécurité ;
● le transport et la logistique sans risque ;
● la modernisation des transports ;
● le transport intelligent.
Trois jours durant, grâce à des échanges particulièrement enrichis-
sants, les participants ont pu apprécier le rôle clé du secteur transport
vis-à-vis du développement. Une évidence qui les incitera à prendre
des initiatives vers la mise en œuvre des innovations technologiques,
ainsi que la mise à profit du tremplin du network, cela, en tenant
constamment compte du souci de la quantité et de la qualité, de
l’investissement en infrastructure, et enfin, de la diminution ou de
l’augmentation du volume en transport dans le futur.
Le choix de Shijiazhuang pour être la ville hôte de la conférence n’est
pas fortuit. En fait, première province modèle en termes de protection
intellectuelle, elle abrite une zone économique de développement
industriel axé sur le high-tech.Adire vrai, elle a su utiliser les nouvelles
avancées technologiques, à la fois pour promouvoir et pour aller de
l’avant vers le changement. Dans cette ville symbolique en termes de
technologie, l’évènement s’est avéré une véritable plateforme de
démonstration des différents modes de transport ainsi que de leur
efficacité. D’ailleurs, dans un cadre plus global et, de sorte à saisir les
opportunités offertes par les nouvelles technologies pour lutter contre
la pollution, la Chine est actuellement en train de procéder à l’ajuste-
ment des transports, l’amélioration de la qualité de la logistique ainsi
que la standardisation en matière de développement de la sécurité et
de la sûreté. Bref, vers un objectif de « transport et logistique sans
risque », comme l’a prôné Wang Xinchun, Directeur du Service
Développement du Transport auprès du Ministère chinois des
Transports de la Population.
« We must move to make change ». En marge de la rencontre, les
femmes membres de WILAT se sont réunies, afin de joindre leurs
efforts pour le changement. A l’occasion, il a été mis en exergue que
les femmes professionnelles ne doivent jamais dormir sur leurs
lauriers. Il leur a d’ailleurs a été recommandé de créer une plateforme,
par le biais de laquelle elles pourront énumérer leurs besoins respec-
tifs et, par la suite, chercher des bailleurs afin de satisfaire ceux-
ci. Asouligner qu’elles s’organisent et se réunissent annuellement, ce,
pour programmer leur formation autour des quatre points forts de
WILAT, à savoir, le mentorship, l’empowerment, le leadership et
l’entreprenariat.
Quant à la logistique des transports, elle s’apparente à une chaîne
économique à l’image de la chaîne humaine, qui unit toutes les
femmes au sein de l’association. Le but est de pouvoir mettre sur pied
la logistique hub, ce, a priori, à partir de la fondation sur la logistique,
VIème CONFERENCE INTERNATIONALE
SUR LA LOGISTIQUE ET LES TRANSPORTS,
S hijiaz huang, Chi ne, 16-19 octobr e 2019
laquelle leur permettra d’inciter à une production maximale, où tout le
monde pourra tirer profit. En résumé, la conférence s’est avérée
une opportunité de se familiariser avec les réalités des transports,
d’acquérir de l’expérience et de s’imprégner des perspectives d’avenir
de la Chine. La création d’une plateforme, où tout le monde pourra
trouver son compte, est donc, non seulement nécessaire, mais aussi
urgente.
Recueilli par
Liliane MELQUIOND -ZAFINIRINA
PortEcho n°39
12
ECONOMIE
«Madagascarsurlaroutedel’Emergence»
avecletransport,unsecteurpilierdel’économienationale
SITLM
« Le secteur transport s’avère l’un des piliers de l’économie de Madagascar. Afin de satisfaire les usagers,
il est donc primordial de réunir toutes les parties prenantes et de débattre sur l’avenir du secteur ainsi
que de son développement », dixit Joël RANDRIAMANDRATO, Ministre des Transports, du Tourisme
et de la Météorologie (MTTM). Effectivement, qu’il soit aérien, ferroviaire, maritime ou routier, le secteur
transport figure parmi l’un des piliers du développement économique du pays. Du 14 au 17 novembre
2019, au parc des Expositions Forello - Antananarivo, avide de concourir audit développement,
le MTTM, en collaboration avec l’Agence première Ligne, a choisi d’organiser le Salon International
des Transports, de la Logistique et de la Manutention (SITLM).
p
lacé sous le haut patronage du
MTTM, le SITLM a réussi à
rassembler pratiquement
toutes les parties prenantes
du secteur transport. Objectif :
débattre ensemble du développement et
des perspectives du domaine, ce, afin de
satisfaire les usagers, d’un côté et, de
participer activement à l’émergence du
pays (tel que mis en avant dans le
programme de SEM le Président de la
République lui-même), de l’autre.
En termes de qualité, de sécurité et de
sûreté, force est de reconnaître qu’un long
chemin reste encore à parcourir pour les
opérateurs du secteur. A ce titre, intégrer
une vision convergente et mettre toutes les
parties prenantes sur la même longueur
d’onde figurent parmi les raisons d’être du
SITLM. D’une simple analyse, le transport
va de pair avec les infrastructures. Et l’état
des lieux manifeste que la plupart de
celles-ci requiert d’importants travaux de
réhabilitation. C’est d’ailleurs ce qui justifie
PortEcho n°39
13
l’énumération des projets du MTTM y relatifs,
lors du discours d’ouverture prononcé par
Monsieur le Ministre.
Côté participation au Salon, il faut saluer la
présence de toutes les activités liées à la
chaîne opératoire de chaque filière avec
les métiers connexes. Parmi les exposants,
l’on a remarqué le Ravinala Airport, l’APMF,
le Bolloré Logistics, l’ENEM, la BOA,
la BFV, le Port d’Ehoala,...Toutefois, ceux-
ci ne représentent qu’une frange de la
centaine d’exposants présents lors du
Salon. Et leur participation active, durant
ces quatre journées consécutives, démontre
la volonté des adeptes du secteur à le
développer. Cette volonté a été indubitable-
ment ressentie à travers les conférences
débats (sur des thèmes pertinents, biens
définis et répondant aux attentes de
l’assistance). Il faut reconnaître que ces
conférences ont offert aux participants une
opportunité d’échanges particulièrement
constructifs entre exposants et assistants.
S.p.A.T. et SMMC, deux acteurs actifs au SITLM
Côte à côte, elles ont représentées le Port
de Toamasina au SITLM. Elles, ce sont
respectivement la Société du port à
Gestion Autonome de Toamasina (S.P.A.T.)
etlaSociétédeManutentiondesMarchandises
Conventionnelles (SMMC). Leur objectif
commun : tout au long de l’exposition,
présenter une visibilité de marque vis-à-vis
des usagers et des visiteurs. Mieux, en
marge des missions et des valeurs respec-
tives des deux sociétés, les deux Directeurs
Généraux, en l’occurrence, AVELLIN Christian
Eddy (DG de la S.P.A.T.) et TSIRENGE Niriko
Rosalien (DG de la SMMC), ont chacun
offert aux visiteurs le privilège de mieux
connaître le Port de Toamasina, ce, en
exposant, tour à tour, l’«Extension du Port
de Toamasina : Enjeux et Opportunités sur
l’économie malgache », (pour la S.P.A.T.)
et « La Manutention face à la mondialisation »,
pour la SMMC. A travers ces deux thèmes
a priori distincts, une seule et unique
volonté : faire du port de Toamasina, un
port de référence dans l’Océan Indien, une
filiale répondant aux normes internationales,
ce, pour devenir plus performant que
les autres grands ports de la région. Les
débats, qui ont suivi les deux exposés, ont
été à la hauteur de l’intérêt de l’assistance
sur les questions. Certains ont même
sollicité une interview au Directeur Général
de la S.P.A.T. au sujet du projet phare (qui
est l’Extension du Port de Toamasina).
A l’occasion, AVELLIN Christian Eddy a
volontiers exposé la situation d’avancement
dudit projet :
● la phase 1 du Projet suit son cours et
s’achèvera probablement en mars 2020 ;
● parallèlement, la deuxième phase débutera
en février 2020. L’on escompte que le port
rénové sera opérationnel en 2025. A partir
de cette année là, le premier port de
Madagascar aura la capacité d’accueillir
les méga porteurs. A savoir que ce port fait
partie des infrastructures étatiques de
développement économique. Il va de soi
que, dès 2023, dans la perspective d’un
Port de Toamasina rénové, tous les mala-
gasy aspirent à une économie plus que
florissante.
Pour sa part, de par les perspectives qu’il
a développées à travers son exposé, le
Directeur Général de la SMMC a choisi de
mettre en avant un projet judicieux et
englobant des perspectives, tant écono-
miques (avec l’augmentation du trafic face
au projet d’extension du port, l’amélioration,
en termes de logistique, de sécurité et
d’informatique au niveau de chaque instance
de la société, est de mise) que sociales,
notamment par le choix de donner aux
employés l’accès à la propriété immobilière.
Figure futuriste d’un des stands au SITLM
Stand de la SPAT: visite des officiels, guidée par le Directeur Général de la SPAT
PortEcho n°39
14
ECONOMIE
MTTM : Vision et réalisation
Le discours prononcé par Monsieur le
Ministre a offert à l’assistance le privilège
de partager la vision et les réalisations du
Ministère. Il est convaincu que l’Etat Malagasy
gagne à se mettre au même diapason que
les innovations technologiques en date, et
cela, que ce soit dans le domaine aérien,
terrestre, maritime ou fluvial. Faire preuve
de professionnalisme, tout en offrant des
moyens de transports sécurisés et répondant
aux attentes des usagers, tel est l’objectif
sur lequel il a tenu à sensibiliser les
opérateurs.
Pour vous permettre d’apprécier l’évolution
ainsi que l’avancement des efforts déployés
au sein du MTTM, PortEcho vous livre ci-après
quelques-unes des perspectives évoquées
dans le discours de Monsieur le Ministre.
▌Dans le transport aérien, en collaboration
avec ADEMA, 08 (huit) aéroports ont été
mis sur le marché des investissements, ce,
dans l’objectif d’aboutir à un partenariat
axé vers le développement de l’accessibilité
et de la connectivité aérienne internationale.
D’ici mars 2020, les noms des partenaires
seront publiés. Et d’ici quatre ans, en sus
des ouvertures respectives des aéroports
d’Antananarivo et de Nosy-Be, d’autres
aéroports malagasy seront hissés pour être en
mesure d’accueillir des vols internationaux.
Par ailleurs, Bekopaka et Ranohira s’ajouteront
aux 44 aérodromes secondaires, lesquels
desservent déjà des réseaux domestiques.
Enfin, de sorte à garantir une meilleure
connectivité du réseau international et,
pour compléter celui d’Antananarivo, le
projet du MTTM consiste à créer deux
hubs, respectivement à Antsiranana et à
Toliara.
▌Dans les transports maritime et fluvial
:
Dans un premier temps, 04 (quatre) routes
maritimes ont été identifiées. Il s’agit
respectivement de :
● la route de la vanille, d’Antsiranana à
Vohémar ;
● la route des baleines à bosse, reliant
Maroantsetra à Toamasina, ce, en passant
par Mananara-Nord, Soanierana-Ivongo
Sainte- Marie et Foulpointe ;
● la route des épices, reliant Toamasina à
Mananjary ;
● la route des baobabs, qui reliera Mahajanga,
Soalala, Besalampy, Tambohorano
et Maintirano.
Il va sans dire que la création desdites
routes maritimes impliquera le développement
des infrastructures portuaires. Dans cette
optique, le Canal des Pangalanes sera
aménagé pour être navigable de Toamasina à
Mananjary (dès janvier 2020), et jusqu’à
Farafangana (au cours du deuxième
semestre de l’année 2020).
Coupure du rruban inaugural par le MTTM.
PortEcho n°39
15
▌Dans le transport ferroviaire :
Dans le souci de soulager la RN2, la RN7
et la RN47, notamment par rapport au volume
d’exportation et d’importation de marchan-
dises et, en partenariat avec MADARAIL,
la réhabilitation des infrastructures ferro-
viaires a été inscrite parmi les priorités
du MTTM. En attendant, les deux lignes
ferroviaires (Toamasina-Ambatondrazaka-
Antananarivo et Antananarivo-Antsirabe)
seront opérationnelles dans les quatre
années à venir. Rétablir une fréquence
quotidienne entre Manakara et Fianarantsoa
fait également partie du programme. C’est
ce qui justifie que la FCE (Fianarantsoa -
Côte Est) a fait trois acquisitions de loco-
motives. Celles-ci seront opérationnelles
dès février 2020.
▌ Dans le transport en commun :
Depuis l’année 2019, soucieux de la sécurité
des usagers, le Ministère a entrepris de
mettre en place un système de contrôle
des lignes suburbaines et nationales, ceci,
via la technologie de géo localisation GPS.
De plus, afin de réduire les taux d’acci-
dents routiers, des infrastructures seront
mises à la disposition des transporteurs
et des voyageurs. Dans cette rubrique,
figurent les projets d’aires de repos et de
stationnement, ainsi que la réhabilitation
des balises.
Globalement, le SITLM s’est avéré une
véritable opportunité économique pour les
opérateurs. D’après le débriefing présenté
par l’organisateur, ceux-ci ont d’ailleurs été
unanimes pour affirmer que les rencontres
générées par le Salon, ainsi que les
actions de promotion, de sensibilisation et
d’échanges B to B, ont été enrichissantes,
intéressantes et mutuellement fructueuses.
Il faut juste espérer que les autres secteurs
économiques emboîtent le pas du MTTM
et se lancent dans l’organisation de mani-
festations de la même envergure. Cette
perspective donnera un véritable coup de
pouce aux opérateurs, tant nationaux
qu’internationaux et, par effet induit,
contribuera à l’émergence de Madagascar !
Recueilli par
Natacha TSILANGOY
SILTM: LA SpAT EN pHOTOS
PortEcho n°39
16
ECONOMIE
PENTA DAIHO-Joint Venture (PDJV)
PERSÉVÈRE DANS LA LUTTE CONTRE LE VIH/SIDA
« Chaque 4h de temps, un malgache est contaminé par le VIH/SIDA », tel peut être lu sur une affiche
à l’entrée du bureau de pDJV, apposée par le SE/CNLS (Secrétaire Exécutif du Comité National de
Lutte contre le SIDA). Un chiffre qui fait froid dans le dos, bien évidemment. Et pDJV compte bien
démontrer sa responsabilité sociétale, ce, en persévérant dans la lutte contre le VIH/SIDA. Ainsi, le 18
décembre 2019, pour marquer la Journée mondiale dédiée à cette lutte, elle a choisi d’organiser une
réunion dans ses bureaux (enceinte portuaire), cela, dans l’objectif de partager ses parcours et plans,
hier, aujourd’hui et demain.
point de répit pour la sensibilisation des employés de PDJV
sur la lutte contre le VIH/SIDA. Pour les dirigeants, avoir
des ressources humaines en bonne santé équivaut
déjà à un premier bénéfice. Accompagnant le Projet
d’extension du Port de Toamasina, le programme de lutte cible
employés, ouvriers et main d’œuvre de la société. En outre, avec
un objectif général de réduire la transmission du VIH/SIDA (entre
et parmi les employés) et, afin de préserver leurs familles ainsi que
la communauté locale, ledit programme s’étend aux employés
respectifs de la S.P.A.T., ECOH Co., les contractants, etc.
La direction de PDJV est convaincue que, en mobilisant les
acteurs concernés, la propagation du virus du SIDA peut
être maîtrisée. C’est donc avec cette conviction et, dans le but
d’éveiller toutes les entités qui serviront à leur tour d’ambassadeur
dans l’enceinte portuaire ainsi que dans la ville de Toamasina,
qu’elle s’évertue à partager ses expériences en la matière ainsi
que sa situation face au combat. De ce fait, la réunion du
18 décembre 2019 a rassemblé, autour d’une table, la
DRSP (Direction Régionale de la Santé Publique), le PSI
(Population Services International), International SOS, et enfin, la
S.P.A.T.
Dans son discours, Keichi SAKAI, Project Manager de
PDJV, n’a pas manqué d’exprimer, d’abord, sa joie de rencontrer
les nombreux assistants, et ensuite, sa volonté de redoubler
d’efforts aux côtés de son équipe, ceci, pour faire face à la lutte,
qui n’est pas seulement la leur. A l’occasion, il a tenu à présenter
les nouvelles stratégies adoptées pour l’année 2020. Le
bilan révèle encore des trajets à parcourir, si l’on se réfère aux
quelques chiffres suivants : sur 26 000 préservatifs prévus pour
être distribués entre septembre 2018 et novembre 2019, 16 140
l’ont été (ce qui laisse encore 9 900 à distribuer jusqu’en décembre
2020). Au passage, lesdits préservatifs sont conformes aux
exigences de la norme ISO 4074. Enfin, concernant le dépistage,
il requiert un sérieux encouragement à l’intention des employés :
seulement 239 sur 400 travailleurs ont effectué un dépistage
volontaire, ce qui ne représente que 50% de la population cible.
Il est clair que les nouvelles dispositions, à adopter dans le cadre
de la lutte contre le virus, renvoient au renforcement de la
sensibilisation, à l’implication des différents responsables de PDJV,
OCG et S.P.A.T., au développement du partenariat avec les
structures décentralisées du Ministère de la Santé Publique, ainsi
qu’avec les ONGs, notamment pour les séances de dépistage
mobile et la fourniture de préservatifs.
Enfin, il a été convenu, avec les assistants à la réunion, que la
sensibilisation sera vulgarisée jusque dans les bureaux. De plus,
elle s’étendra au-delà des travailleurs, de la main d’œuvre et
employés dans l’enceinte du port.
Recueilli par
Natacha TSILANGOY
PortEcho n°39
17
ECONOMIE
Le 28 janvier dernier, au Grand port Maritime de la Réunion, en sa qualité de membre fondateur,
la S.p.A.T a assisté aux réunions respectives du Conseil d’Administration, de l’Assemblée Générale
et du Comité de l’Etude Croisière de l’ApIOI (Association des ports des Iles de l’Océan Indien).
A
ujourd’hui, l’APIOI regroupe, en son sein, Mayotte,
La Réunion, l’Ile Maurice, les Seychelles, les Comores
et Madagascar. Cette association entend « coopérer
aujourd’hui, pour mieux préparer demain ». Pour rappel,
elle a pour vocation d’instaurer une dynamique de coopération
entre les ports de la région, afin, d’un côté, de mieux défendre leurs
intérêts communs et, de l’autre, de réfléchir conjointement aux
défis et opportunités qui se présentent à eux.
Le Conseil d’Administration et l’Assemblée Générale ont, l’un
et l’autre, convenu de renforcer la coopération ainsi que la collaboration
entre les différents ports membres de la région. D’ailleurs, le bilan
de l’année 2019 s’est avéré positif, avec la concrétisation des
projets principaux en cours et comprenant :
● le plan de formation mutualisé, un pôle réunissant les ports
membres de l’A.P.I.O.I, dans l’objectif de développer la compétence
du personnel, ce, tout en améliorant l’image et la performance de
chaque entité ;
● l’aile féminine, un projet initié par Maistry RAMALINGUM,
Président de l’association, ceci, afin d’encourager et de renforcer
le personnel féminin dans le secteur maritime et portuaire ;
● la croisière. Ce projet, quant à lui, se base sur le développement
du secteur (aujourd’hui en plein essor dans l’Océan Indien),
notamment concernant l’homogénéisation des conditions d’ac-
cueil des navires et l’amélioration des infrastructures. Dans ce
cadre, une étude de sept mois a été initiée à travers l’entreprise
Inchcape Shipping Services Mauritius Ltd. Ladite étude (qui
touche tous les ports membres ainsi que trois ports supplémen-
taires malagasy, à savoir, Antsiranana, Nosy Be et Toliara) visera,
non seulement à atteindre les deux objectifs cités en amont (plan
de formation et projet de l’aile féminine), mais aussi à développer
une stratégie marketing globale, de même que l’amélioration des
conditions de coordination de la sécurité de la navigation dans le
bassin sud-ouest de l’Océan Indien.
A souligner enfin que la période 2020-2021 sera essentiellement
consacrée à ces projets principaux ainsi qu’à d’autres inscrits
dans la perspective de consolidation de l’unité des ports membres
de l’A.P.I.O.I.
Recueilli par
Monica RAHARIMALALA
ASSOCIATION SOLIDAIRE
A.P.I.O.I.,
PortEcho n°39
18
ECONOMIE
L
es entreprises privées étant
les partenaires incontourna-
bles de l’administration en
termes de marchés publics,
les deux premières journées
de la formation ont été
consacrées à la familiarisation des partici-
pants aux nouveaux codes, textes et contrats
cadres de marché. Le principe de la
neutralité leur a alors été inculqué, de
même que certaines questions fondamen-
tales, entre autres :
● les lois régissant la passation des marchés ;
● le mode de passation des marchés publics ;
● le processus et le cycle de vie du marché
● les procédures de qualification du candidat
ayant présenté des offres conformes ;
● les procédures d’attribution de marché ;
● les procédures d’exécution de marché,
ce, jusqu’à la réception et aux recours
éventuels.
Quant à la troisième journée, elle a été
axée sur la bonne gouvernance.
L’expression sous-entend un certain
nombre de principes, notamment la trans-
parence, la primauté de droit, l’efficience,
l’efficacité, la redevabilité, et enfin, la
prospectivité (le fait d’anticiper les
problèmes posés). La gouvernance étant
un moyen de garantir la continuité,
la clarté, la synergie et la cohérence des
actions publiques, la bonne gouvernance
se définit comme la capacité d’anticiper.
Elle est donc l’effet conjugué de trois
principes : la morale, l’éthique et la
déontologie. Le contraire, c’est-à-dire, la
mauvaise gouvernance se caractérise,
quant à elle, par l’impunité, la faiblesse
des décisions des responsables, la
méconnaissance de la notion de bien
commun, la persistance de la corruption
(qui traduit la non efficacité en la matière
etc).
Pour ce qui est de l’intégrité au sein d’une
entreprise, elle figure parmi un des points
forts abordés au cours de la formation. Le
concept inclut :
● le respect des normes ainsi que les
exigences en termes de sûreté et de
sécurité sur le lieu de travail ;
● l’intégrité des pratiques ;
● l’intégrité sociétale.
Il faut souligner que, désormais, afin
d’intégrer les attitudes préventives dans
la lutte contre la corruption, les cellules
anti-corruption à Madagascar seront
Lutte contre
LA CORRUpTION EST pOINTéE DU
DOIGT COMME UN DES MAUx QUI
HANDICApENT LE DéVELOppEMENT
DE MADAGASCAR. ET pLUS D’UN
AFFIRMENT QUE LE pAyS EST
ARRIVé à UN pOINT Où CE FLéAU,
QUI LE RONGE, EST EN TRAIN
DE SE MUER EN UN MAL INCURABLE
DANS pRATIQUEMENT TOUS LES
DOMAINES. EN EFFET, DEpUIS LEUR
CRéATION, LORS DU RECRUTEMENT
DE LEUR pERSONNEL, AU NIVEAU
DE LA FISCALITé, DE L’AppROVISION-
NEMENT, JUSQU’à L’ATTRIBUTION
DES MARCHéS, LES ENTREpRISES
EN SONT DE pLUS EN pLUS VULNéRA-
BLES. MAIS, à TOUTE GUERRE, LES
MOyENS pOUR LA GAGNER ! ET
C’EST LA RAISON pOUR LAQUELLE
LA LUTTE CONTRE LA CORRUpTION
FIGURE pARMI LES ENGAGEMENTS
MAJEURS DU pOUVOIR ACTUEL.
FAISANT SIEN LEDIT ENGAGEMENT,
LA S.p.A.T. A ENTREpRIS DE CRéER
SA CELLULE ANTI CORRUpTION
(CAC/SpAT). DU 11 AU 14 FéVRIER
DERNIERS, AU MOTEL ANOSy,
ANTANANARIVO, 17 MEMBRES DE
LADITE CELLULE ONT SUIVI UN
RENFORCEMENT DE CApACITéS
EN MATIèRE DE GOUVERNANCE,
DE LUTTE CONTRE LA CORRUpTION
ET DE MARCHé pUBLIC.
Discipline et respect des
Les Partenaires Techniques et Financiers de la SPAT qui ont permis à la réalisation de la séance de formation
PortEcho n°39
19
opérationnelles au niveau de toutes les
institutions publiques. L’idée est de faire
approprier la lutte, dans la mesure où, en
imposant des règles, on aboutit à faire
régner la discipline et le respect des
normes en vigueur.
En outre, afin de rassurer les contribua-
bles, et surtout, pour le bien de son image
ainsi que de sa visibilité, le Comité pour
la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI) propose
la notion de LABEL INTEGRITE aux
entreprises et administrations publiques.
La démarche de labellisation se doit d’être
volontaire et engagée. Et, de fait, les
exigences de la bonne gouvernance sont :
● la lutte contre la corruption ;
● l’élaboration d’un code d’éthique et de
bonne conduite, suivie de l’adhésion à
celui-ci.
A savoir que les acteurs clés du LABEL
INTEGRITE, dirigés par un cabinet d’audit
de conformité et d’expertise, sont les
suivants :
LA CORRUPTION
normes en vigueur
● le CSI
● le BIANCO
● la Société Civile
● le Secteur Privé.
Pour parfaire la formation, la quatrième
et dernière journée a été consacrée au
« plaidoyer, veille et interpellation » par le
BIANCO. Ledit plaidoyer a été suivi par
des travaux de groupes. Cette dernière
étape de la formation visait à apprécier à
quel point la CAC/SPAT est capable
d’élaborer le plan d’action sur le « plaidoyer,
veille informationnelle et interpellation en
matière de lutte contre la corruption ».
Certes, pour éviter tout abus éventuel,
ainsi que pour refuser toute forme de
corruption, s’informer sur les lois
existantes s’avère primordial. Dès lors,
adopter un dispositif de lutte contre la
corruption au sein de l’entreprise devient
une nécessité. A ce titre, la CAC/SPAT
devra être en mesure :
● d’exiger auprès des tierces personnes
(clients et fournisseurs) l’implémentation
d’une politique de lutte contre la corruption ;
● d’amener les employés à respecter un
comportement éthique ;
● de dresser une cartographie des risques
de corruption ;
● de prendre des mesures de mitigation.
La cérémonie de clôture a été marquée
par la remise d’attestions aux 17 partici-
pants issus de la CAC/SPAT, cela, par un
comité composé de :
● M. UMEMOTO Shinji, Représentant
Résident de la JICA à Madagascar
● M. Laza ANDRIANIRINA, Directeur
Général du BIANCO
● M. Brice LEJAMBLE, Secrétaire Exécutif
du CSI
● M. Harison RAZAFy, Directeur Général
de l’ARMP.
Receuilli par
Liliane MELQUIOND-ZAFINIRINA
Photo souvenir après la remise d'attestations aux participants SPAT
PortEcho n°39
20
ECONOMIE
p
our rappel, durant les cinq
dernières années, les services
de l’Administration malagasy
s’acheminent vers la digitalisation,
notamment au niveau des formalités liées
aux visas. Techniquement, cette dernière
génère une traçabilité des dossiers traités
et enregistrés. En outre, en cas de transfert
de dossiers d’une administration à une
autre, elle permet une meilleure gestion de
temps. Et par-dessus tout, elle réduit la
possibilité de corruption à toutes les
étapes prévues pour les formalités de visa.
Pour sa part et, grâce au Décret n° 2017-
1021 du 07 novembre 2017, le Ministère
de la Sécurité Publique a instauré à
Madagascar le visa électronique et biomé-
trique. En plus de faciliter les demandes
de visa formulées par les touristes, ce
système offre les mêmes droits que le visa
ordinaire. Et dorénavant, deux genres de
demande d’e-visa s’appliquent simultané-
ment dans la Grande Ile. Il s’agit, premiè-
rement, de l’enrôlement en ligne (via le site
du Ministère en charge, lequel est fonctionnel
24 heures sur 24) et, deuxièmement, de la
demande formulée à l’arrivée et aux gui-
chets e-visa. L’autre avantage est qu’avec
l’e-visa, les contrôles auprès des guichets
de la Police de l’air et celle des frontières
se réalisent en beaucoup moins de temps.
L’e-visa est déjà opérationnel dans plu-
sieurs aéroports malagasy. Ce 09 janvier
2020, en partenariat avec le Ministère de
la Sécurité Publique et la Société MADA OZI
(laquelle prend en charge l’installation,
la maintenance et l’accompagnement
de l’utilisation des appareils exigés par le
système), celui-ci est lancé, pour la toute
première fois, au Port de Toamasina. Pour-
quoi faire bénéficier le Port de Toamasina
de ce nouveau système ? Tout simplement
parce que, étant le premier port de Mada-
gascar, il est, de fait, la vitrine économique
du pays. Plus particulièrement, les atouts
de l’e-visa y présentent l’intégration dans
la norme internationale, la rapidité des
traitements des passagers aux frontières,
sans oublier le plus important, qui est et
reste la sécurisation des frontières.
Au cours de la cérémonie de lancement,
les techniciens de MADA OZI, avec
le Commissaire de Police RANOHATRA
Heritsiory Harijaona,Chef de Service du
Commissariat Spécial de Police du Port de
Toamasina, ont gratifié une assistance très
intéressée d’unedémonstrationpratique.Une
occasion mise à profit pour expliquer les
contenus exigés par l’e-visa, notamment,
pourtoutcroisiéristeoupassager(horsmembre
d’équipage d’un bateau commercial
accostant au port), les informations sur le
passeport, le type de visa souhaité, les
dates de séjour, le port d’arrivée…
A l’issue de la démonstration, le Commissaire
Spécial de Police du Port de Toamasina a
tenu à exprimer sa profonde gratitude à
l’endroit de la S.P.A.T. et de son Directeur
Général, ce, pour avoir accepté de mettre
à la disposition du Commissariat Spécial
de Police une nouvelle infrastructure
contribuant à un meilleur accomplissement
de sa mission dans l’enceinte portuaire.
Recueilli par
Natacha TSILANGOy
Dans le souci de s’adapter à la tendance de la digitalisation, le Ministère de la Sécurité publique a mis
en place le système de visa électronique. Le lancement officiel dudit système au port de Toamasina,
qui a eu lieu le 09 janvier dernier, a été honoré par la présence de Mme Antonia Beby parola TALBOT,
Directeur des Renseignements et du Contrôle de l’Immigration et de l’Emigration, ainsi que d’une dé-
légation du Ministère de la Sécurité publique.
Lancement de l’
au Port de Toamasina
e-VISA
« Du côté des quais… »
Lancement officiel du premier système de E-VISA au port de Toamasina
PortEcho n°39
22
ECONOMIE
UN REACH STACKER KONECRANES
EST OpERATIONNEL A TAMATAVE
TAMATAVE EN FÊTE !
La SMMC poursuit sa démarche en quête
de satisfaction pour sa clientèle. Elle vient
de faire l’acquisition d’un nouveau matériel
pour davantage améliorer les services
offerts.
En effet, cette société de manutention
vient de se doter d’un REACH STACKER
KONECRANES, de marque TEREx.
Un engin de haute qualité, performant et
Tous les ans, l'Organisation maritime interna-
tionale, ses 164 États Membres et ses trois
Membres associés, célèbrent la Journée mon-
diale de la mer, le 26 septembre. Madagascar
étant membre actif de cette organisation
n’était pas en reste.
Mieux encore, la célébration de la Journée
des Gens de Mer a été couplée avec la
Journée Mondiale de la Mer à Toamasina où
deux jours durant, diverses manifestations
ont été organisées.
Pour marquer cette célébration, une messe
œcuménique a été tenue à la cathédrale
Anglicane SANTA JAKOBA suivie d’une
conférence débat portant sur les thèmes de
la célébration, dont respectivement :
« Egalité des sexes : je suis du voyage »
pour la JGM et « l’autonomisation des
femmes dans la communauté maritime »
pour la JMM qui s’est tenue à la salle de
conférence du Faritany.
Dans l’après-midi, une opération de nettoyage
des alentours de la Stèle des péris en mer a
eu lieu.
ergonomique disposant d’une capacité
de levage de 45 tonnes, d’une capacité
de gerbage de 5 hauteurs, un moteur
CUMMINS et d’un système de freinage
hydraulique.
La cérémonie de remise officielle de ce
REACH STACKER KONECRANES s’est
déroulée le samedi 14 septembre 2019.
Cérémonie qui a été honorée par la
présence du Président de la République
de Madagascar, son Excellence Monsieur
Andry Nirina RAJOELINA.
D’après le Directeur Général de la SMMC,
Niriko Rosalien TSIRENGE, « cette acquisi-
tion figure parmi les 13 défis ou « velirano »
du PRM.»
En effet, le Président de la République
s’est fixé comme objectif de disposer de
bons matériels afin d’améliorer la qualité
du travail. Cette démarche s’inscrit également
dans le cadre de l’exécution de l’engagement
de l’actuel pouvoir de mener Madagascar
au développement rapide et durable.
« L’acquisition d'un tel équipement contribuera
certainement à l’optimisation du traitement
des expéditions des conteneurs et/ou leur
manutention », dixit le ministre des Trans-
ports, du Tourisme et de la Météorologie,
Joël RANDRIAMANDRANTO.
Avec ce nouveau matériel, l’opération de
manutention au sein de la SMMC gagnera
en efficacité et en rapidité.
D’après toujours Niriko RosalienTSIRENGE,
« cette acquisition n’est qu’une étape et
non un objectif, une étape qui conduira à
la progression de la société voire celle du
pays ».
Parallèlement à toutes ces activités, un
tournoi de basketball a aussi été organisé,
à l’occasion, au Foyer social de la SPAT.
Un événement qui a réuni les amateurs de
basketball de la région Atsinanana. Tournoi
dont la SMMC a remporté la victoire.
Un salon-exposition s’est déroulé devant le
bureau de la région Atsinanana et la journée
mondiale de la mer fut clôturée par une
soirée dansante.
Notons que ces festivités ont été honorées
par la présence de quelques membres
du Conseil d’Administration et des cadres
dirigeants de la SMMC.
Remise officielle au DG de la SMMC de la clé du Reach Stacker Konecranes par le PRM
Vernissage des stands par le MINTRANS durant la JMM et JGM
ACTUS SMMC
SMMC
JOURNEE DES GENS DE MER – JOURNEE MONDIALE DE LAMER
PortEcho n°39
23
La Première Edition 2019 d’un nouvel évène-
ment dénommé « SALON INTERNATIONAL
DES TRANSpORTS, DE LA LOGISTIQUE,
ET DE LA MANUTENTION » s’est déroulée
du 14 au 17 novembre 2019, au parc des
expositions Forello industrielle Tanjombato.
Ce salon international s’étant adressé aux
particuliers comme aux amateurs, des
acteurs et des professionnels du secteur s’y
sont retrouvés pour quatre jours de rencontre
et d’échange sur les innovations et les oppor-
tunités économiques. Des présentations
autour des destinations et des offres les plus
intéressantes ont été partagées.
Durant le salon, le Directeur Général de la
SMMC, en la personne de Monsieur Niriko
Rosalien TSIRENGE, a tenu une Conférence
intitulée « LA MANUTENTION FACE à LA
MONDIALISATION. » Séance au cours de
laquelle il a présenté la SMMC et ses
perspectives d’avenir.
D’après ce dernier, « la nouvelle vision
de la SMMC est d’instaurer une gestion
modernisée des divers départements pour
plus d’efficience au niveau des prestations
rendues. Cela va se traduire par l’informati-
sation du terminal correspondant à une
dématérialisation et l’utilisation de tablettes
pour le paiement par TPE des factures de la
SMMC, l’installation d’un logiciel accessible à
distance pour le suivi des mouvements des
véhicules, la cotation en ligne ou estimation
des coûts des prestations, ainsi que la mise
en place des codes-barres pour la traçabilité
logistique des marchandises ».
« La réorganisation des organes de contrôle
et de sécurité au sein des sites de la SMMC,
ajouté au renforcement des vidéos surveil-
lances HD déjà existantes ainsi que des
caméras dans les magasins seront parmi les
actions prioritaires de la SMMC », selon
toujours son Directeur Général.
Le 26 février 2020, la SMMC a tenu sa
deuxième table ronde des partenaires, dans
la salle de conférence de la SMMC, sis à l’ex-
BMO autour du thème : « AMELIORATION
DES CONDITIONS DE TRAVAIL ». L’objectif
de cette rencontre étant d’établir plus de
contact et d’écoute entre les parties
prenantes au sein du Port de Toamasina.
Une rencontre qui a vu la présence du Secré-
taire Général du Ministère des Transports,
du Tourisme et de la Météorologie, Jean Luc
RAKOTOVAHINY.
Durant son intervention, ce dernier a souligné
que « de telles initiatives, auront toujours
l’appui du ministère ». Il espère aussi qu’à
l’issue de cette table ronde, « une nette opti-
misation des conditions de travail de tous les
acteurs et partenaires de la SMMC verra le
jour ».
Tous ceux qui ont été présents à cette table
ronde ont été unanimes à saluer les efforts
déployés par la SMMC ces deux dernières
années.
Toutefois, quelques doléances ont été
émises par les transitaires. Les problèmes
évoqués furent débattus et des suggestions
ont été pour améliorer la situation ont été
proposées par les dirigeants de la société.
Niriko Rosalien TSIRENGE, DG de la SMMC
a souligné lors de cette table ronde qu’
« à part les activités professionnelles, la
Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE)
est désormais de mise au sein de la SMMC.
Cela est marqué par la consolidation des
actions communautaires et patriotiques ».
Et lui de souligner « la contribution de
la SMMC aux actions menées en vue du
développement durable ».
Séance photo après la conférence du DG
Allocution d'ouverture du SG du MINTRANS lors de la table ronde
TABLE RONDE
SUR L’AMELIORATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL
« LA MANUTENTION FACE à LA MONDIALISATION : pERSpECTIVES »
SMMC
SMMC
PortEcho n°39
24
pOUR LE RENFORCEMENT DE LA COHESION
Allocution d'ouverture du DG lors de la table ronde
Face à la recrudescence des maladies
respiratoires, dans la ville de Toamasina et
conscient de la difficulté des patients pour
se soigner, un acte citoyen et solidaire a
été entrepris par la SMMC.
Des nébuliseurs et un concentrateur
d’oxygène, des matériels respiratoires ont
été ainsi remis au Service pédiatrie du
CHU Analankininina et au CHU Morafeno,
le 26 octobre 2019. Notons que cette cé-
rémonie de remise de dons a été honorée
par la présence du président du conseil
d’administration de la SMMC, Herilaza
IMBIKI.
Les responsables des deux hôpitaux
bénéficiaires ont assuré à l’occasion qu’ils
prendront bien soin de ces matériels et ont
salué l’acte patriotique de la SMMC. Don de matériels médicaux au CHU Ananlankininina
AUx CHU ANALAKINININA ET MORAFENO
DONS DE MATERIELS MEDICAUx pAR LA SMMC
En vue de renforcer davantage la cohésion
entre les membres de son personnel,
une série de team building a été organisée
par la SMMC. Tous les cadres moyens et
assimilés, les cadres supérieurs ainsi que
les cadres dirigeants de la Société ont
participé à ces rencontres les 23 et 30
novembre et le 1er décembre 2019, dans
l’enceinte de « Datsara village ».
Diverses activités furent organisées
à l’occasion. Activités basées sur les
principes des « 7E » : Energie, Empathie,
Efficience, Engagement, Ethique,
Evaluation et Evolution.
Des méthodes pour vaincre la procrastination,
des concepts tels que « Getting Things
Done » ou GTD, « Mieux organiser pour
mieux réussir », ainsi que les « 5 doigts
de la main » ont été aussi proposés pour
rappeler la fierté d’appartenir à la Société
et de grandir dans la Société.
Une initiative grandement saluée par les
participants qui ont émis leur souhait de
pérenniser une telle démarche.
Lors de ces teams building, les participants ont
ététrèscommunicatifs.LeDirecteurGénéralde
la SMMC, étant aussi présent, a fait part
à l’assistance de sa volonté d’améliorer
davantage les conditions de travail du
personnel de la SMMC.
ACTUS SMMC ACTUS SMMC ACTUS SMMC ACTUS SMMC ACTUS SMMC ACTUS SMMC ACTUS SMMC ACTUS SMMC ACTUS SMMC ACTUS SMMC ACTUS SMMC A
CELEBRATION DES FETES DE FIN D’ANNEE
PortEcho n°39
25
Afin de montrer sa gratitude et permettre
aux membres de son personnel de célébrer
dignement les fêtes de fin d’année, Niriko
Rosalien TSIRENGE, Directeur Général de
la SMMC, a offert des présents à ces
derniers. Ainsi, le 24 décembre 2019, des
jouets ont été distribués aux enfants des
employés de moins de 10 ans.
Des récompenses ont été également offertes
aux enfants qui ont réussi aux examens
officiels de l’Etat. L’objectif étant de les
encourager dans leurs études.
La SMMC n’a pas manqué d’adresser sa
reconnaissance à ses employés, qui sont
partis en retraite tout au long de l’année
2019.
Notons que cette fête a été honorée par la
présence de Herilaza IMBIKI, Président du
Conseil d’Administration de la Société. Ce
dernier a tenu à adresser ses meilleurs
vœux à tous les employés, à leurs familles
et ainsi qu’à leurs enfants respectifs.
Pour marquer sa volonté de reverdir la
Grande Ile, l’Etat malagasy conduite par le
Président de la République, Andry Nirina
RAJOELINA a procédé à une journée
de reboisement sur plusieurs territoires
Malagasy avec le thème : « MADAGASI-
KARA RAKOTRAALA NO TANJONA », le
19 janvier 2020. L’Etat prévoit de planter
60 millions d’arbres pour marquer la
60ème année d’indépendance.
La SMMC se rallie à cet objectif louable,
car consciente des effets néfastes de la
dégradation de l’environnement induisant
inéluctablement le réchauffement clima-
tique.
La société a donc procédé au déploiement
de ses employés pour participer à cette
journée de lancement officiel du reboisement
à Madagascar aussi bien à Antananarivo
qu’à Toamasina. 220 employés se sont
déplacés vers Antetezana Foulpointe
District de Toamasina II avec la participation
de la Région Atsinanana, des membres de
la société civile, des membres des forces
armées malagasy, des membres du secteur
privé, et des forces vives de Toamasina ;
de plus, 36 employés ont étoffé l’équipe du
Ministère des Transports, du Tourisme et
de la Météorologie à Ampefy, et une
délégation à Ankazobe.
Le Directeur Général de la SMMC a donc
réaffirmé sa volonté et son engagement
à la protection de l’environnement par un
reboisement annuel.
Animation des enfants durant la distribution de jouets
Représentants de la SMMC à Ampefy lors du reboisement national
LE pERSONNEL DE LA SMMC EN LIESSE
REFORESTATION DE MADAGASCAR
LA SMMC AFFIRME SON ENGAGEMENT
ACTUS SMMC ACTUS SMMC ACTUS SMMC ACTUS SMMC ACTUS SMMC ACTUS SMMC ACTUS SMMC ACTUS SMMC ACTUS SMMC ACTUS SMMC ACTUS SMMC
PortEcho n°39
26
TRAFIC MARITIME
2018 2019
Evolution %
2018/2019
TOUCHEES DES NAVIRES (Nombre)
Lignes commerciales
Long cours 336 393
Caboteurs 41 50
Pétroliers 54 73
Divers 2
Lignes non commerciales
Bornage et Pêche 1 497 1 885
Total 1 928 2 403 24,63
TRAFIC DE CONTENEURS (EVp)
Conteneurs pleins 128 076 143 427
Conteneurs vides 77 320 84 031
Total 205 396 227 458 10,74
Poids des marchandises
conteneurisées (en tonne)
2 176 245 2 448 382 12,50
Rendement opérationnel
(boîte/heure)
36 49,95
TRAFIC DES MARCHANDISES CONVENTIONNELLES (Tonnes)
Trafic long cours
Débarquement 470 609 551 656
Embarquement 20 734 22 095
Total 491 343 573 751 16,77
Trafic cabotage
Débarquement 10 843 10 469
Embarquement 15 029 68 802
Total 25 872 79 271
Total 517 215 653 022 26,26
Trafic bornage
Trafic bornage (en tonnes) 138 523 213 181 53,89
TRAFIC DES HyDROCARBURES (Tonnes)
Débarquement 636 777 937 801
Embarquement 193 596 239 505
Total 830 373 1 177 306 41,78
TRAFIC VRACS DES pERMISSIONNAIRES (Tonnes)
Total 1 536 183 2 498 986 62,67
TRAFIC MARITIME GLOBAL 5 192 549 6 990 877 34,63
Statistique sur le trafic maritime
du port de Toamasina
Années 2018/2019
source: Contrôle de Gestion de la SPAT
PortEcho n°39
27
TRAFIC MARITIME
TOUCHéES DES NAVIRES TRAFIC DES HyDROCARBURES
TRAFIC DES MARCHANDISES CONTENEURISéES TRAFIC DES MARCHANDISES CONVENTIONNELLES
TRAFIC VRACS DES pERMISSIONNAIRES pART DE TONNAGE
pORT DE TOUCHEES
ARMEMENT: PACIFIC INTERNATIONAL LINES (PIL)
NOM DU NAVIRE N° DU VOyAGE
pLU REU TMM MpM
ARR DEp ARR DEp ARR DEp ARR DEp
KOTA NAZIM 0144E 21/06 21/06 22/06 22/06 24/06 24/06 29/06 30/06
KOTA NASRAT 0123E 04/07 05/07 06/07 06/07 08/07 08/07 13/07 14/07
KOTA NAGA 0004E 11/07 12/07 - - 13/07 14/07 18/07 20/07
KOTA NANHAI 0043E 17/07 18/07 19/07 19/07 20/07 21/07 05/07 27/07
KOTA NABIL 0173E 26/07 27/07 27/07 28/07 29/07 30/07 03/08 05/08
KOTA NAZIM 0145E 30/07 31/07 31/07 01/08 02/08 03/08 07/08 09/08
KOTA NAZAR 0144E 01/08 02/08 03/08 03/08 05/08 05/08 10/08 11/08
NOM DU NAVIRE N° DU VOyAGE
TMM REU pLU
ARR ARR ARR
HÖEGH TROVE 144 27/06 29/06 30/06
HÖEGH TRIDENT 185 08/08 10/08 11/08
HÖEGH JACKSONVILLE 40 12/09 14/09 15/09
NOM DU NAVIRE N° DU VOyAGE
pLU REU TMM SEy
ARR DEp ARR DEp ARR DEp ARR DEp
MERATUS JAyAWIJAyA 023S/024N 11/06 12/06 - - 17/06 19/06 24/06 26/06
CMA CGM KAILAS 026W/027E 17/06 18/06 18/06 19/06 20/06 21/06 - -
HAppy HELENA 024S/025N 18/06 19/06 - - 24/06 26/06 01/07 03/07
CMA CGM KAILAS 028W/029E 22/06 23/06 23/06 24/06 25/06 26/06 - -
CMA CGM KAILAS 030W/031E 27/06 28/06 29/06 30/06 30/06 01/07 - -
CAp CARMEL 025S/026N 25/06 26/06 - - 01/07 03/07 08/07 10/07
CMA CGM KAILAS 032W/033E 02/07 03/07 04/07 05/07 05/07 06/07 - -
NORDATLANTIK 026S/027N 02/07 03/07 - - 08/07 10/07 15/07 17/07
CMA CGM KAILAS 034W/035E 08/07 09/07 09/07 10/07 11/07 12/07 - -
MERATUS JAyAWIJAyA 027S/028N 09/07 10/07 - - 15/07 17/07 22/07 24/07
CMA CGM KAILAS 036W/037E 14/07 15/07 16/07 17/07 18/07 19/07 - -
HAppy HELENA 028S/027N 16/07 17/07 - - 22/07 24/07
CMA CGM KAILAS 038W/039E 21/07 22/07 23/07 24/07 25/07 26/07 - -
pORT DE TOUCHEES
ARMEMENT: MAERSK LINE
ARMEMENT: HÖEGH AUTOLINERS
pORT DE TOUCHEES
Les dates d'arrivée, de départ et les délais sont donnés en date et heure locales et sont estimés. Ils sont donnés sans garantie et sont sujets à modifications sans préavis.
Pour d'autres délais, veuillez contacter votre bureau local.
Les dates d'arrivée, de départ et les délais sont donnés en date et heure locales et sont estimés. Ils sont donnés sans garantie et sont sujets à modifications sans préavis.
Pour d'autres délais, veuillez contacter votre bureau local.
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MOUVEMENT DES NAVIRES
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ANNUAIRE DES MAREES
1
Me
2
J
3
V
4
S
5
D
6
L
7
M
8
Me
9
J
10
V
11
S
12
D
13
L
14
M
15
Me
01h43 0.65
06h49 0.75
13h54 0.55
21h46 0.85
03h41 0.60
09h58 0.75
15h41 0.55
22h58 0.90
05h13 0.55
11h04 0.80
17h06 0.45
23h49 0.95
06h04 0.50
11h53 0.90
18h05 0.40
00h32 1.00
06h46 0.45
12h37 1.00
18h54 0.30
01h12 1.05
07h24 0.35
13h20 1.05
19h40 0.25
01h51 1.10
08h02 0.35
14h02 1.10
20h24 0.25
02h29 1.05
08h40 0.30
14h44 1.10
21h07 0.30
03h06 1.05
09h18 0.30
15h27 1.10
21h52 0.35
03h44 0.95
09h58 0.35
16h13 1.05
22h38 0.40
04h22 0.90
10h39 0.35
17h05 1.00
23h27 0.50
05h04 0.85
11h26 0.45
18h13 0.90
00h25 0.55
06h04 0.75
12h23 0.50
20h01 0.85
01h49 0.60
08h19 0.70
13h45 0.55
21h45 0.85
04h44 0.60
10h03 0.75
15h57 0.55
22h58 0.85
16
J
17
V
18
S
19
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20
L
21
M
22
Me
23
J
24
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25
S
26
D
27
L
28
M
29
Me
30
J
05h49 0.55
11h06 0.80
17h27 0.50
23h48 0.90
06h21 0.55
11h51 0.85
18h13 0.45
00h26 0.90
06h45 0.50
12h26 0.90
18h47 0.45
00h55 0.90
07h07 0.45
12h56 0.90
19h16 0.40
01h20 0.95
07h28 0.45
13h24 0.95
19h43 0.40
01h42 0.95
07h49 0.40
13h49 0.95
20h08 0.40
02h03 0.90
08h12 0.40
14h14 0.95
20h34 0.40
02h22 0.90
08h35 0.40
14h38 0.95
21h01 0.40
02h42 0.90
08h59 0.40
15h02 0.95
21h28 0.45
03h03 0.90
09h25 0.40
15h28 0.95
21h58 0.45
03h26 0.85
09h55 0.40
15h58 0.90
22h33 0.50
03h52 0.85
10h30 0.45
16h36 0.90
23h16 0.55
04h26 0.80
11h16 0.45
17h30 0.85
00h13 0.55
05h13 0.75
12h18 0.50
19h13 0.80
01h31 0.60
06h59 0.70
13h40 0.50
21h15 0.85
1
V
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S
3
D
4
L
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M
6
Me
7
J
8
V
9
S
10
D
11
L
12
M
13
Me
14
J
15
V
03h07 0.60
09h25 0.75
15h13 0.45
22h26 0.90
04h30 0.55
10h36 0.80
16h36 0.40
23h19 0.95
05h28 0.45
11h29 0.90
17h40 0.35
00h04 0.95
06h14 0.40
12h17 0.95
18h33 0.30
00h45 1.00
06h55 0.35
13h02 1.05
19h22 0.30
01h25 1.00
07h36 0.30
13h46 1.05
20h08 0.30
02h04 1.00
08h16 0.30
14h30 1.05
20h54 0.30
02h43 0.95
08h56 0.30
15h15 1.05
21h39 0.35
03h21 0.90
09h38 0.30
16h02 1.00
22h25 0.40
04h01 0.85
10h22 0.35
16h55 0.95
23h14 0.50
04h44 0.80
11h10 0.40
18h03 0.85
00h09 0.55
05h45 0.75
12h07 0.45
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MAIAVRIL JUIN
H e u r e s e t H a u t e u r s d e s p l e i n e s e t b a s s e s m e r s - To a m a s i n a ( M A D A G A S C A R )
Latitude: 18°09’S / Longitude: 49°26’E
source: http://marine.meteoconsult.fr/meteo-marine/horaires-maree-tamatave-821-1.php
Heure haut.
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Heure haut.
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PortEcho n°39
30
déforestation y a épondu. Pour sa part,
le Président de la République a effectué son
devoir de citoyen à Tampoketsa –Ankazobe.
Et à l’occasion, des techniciens ont sensibilisé
les participants sur le fait que, afin de régénérer
le sol, il faut favoriser l’apport en matières
organiques, puisqu’en l’absence de ces
dernières, les latérites s’appauvrissent. Par
ailleurs, il faut savoir que toute forme de
végétation favorise la fréquence des précipi-
tations atmosphériques, et ainsi, atténue les
rigueurs de la saison sèche. Bref, il va de soi
que reboiser vise l’intérêt général. Par consé-
quent, tout ce qui peut compromettre la
bonne préservation des forêts (utilisation à
outrance des bois de chauffage, tavy ou
culture sur brûlis, etc), se présentent comme
des habitudes suicidaires, et ainsi, sont à
bannir complètement.
Pour marquer l’ouverture de la campagne de
reforestation dans la région Atsinanana, le
choix des organisateurs s’est porté sur 400
ha dans la zone d’Antetezana, située à 37 km
de Toamasina sur la route de Foulpointe.
Si l’objectif ultime pour 2020 est de planter
plus d’un million d’arbres sur 778 ha (parcs
nationaux compris), ce 19 janvier 2020, les
quelques 5 000 participants ont eu le devoir
de mettre en terre 600 000 jeunes plants
(acacias, eucalyptus, des espèces d’arbres
spécifiques, ainsi que des arbres endémiques,
notamment les espèces arbustives acclima-
tées). A mémoire d’homme, jamais une
activité de reboisement n’a autant mobilisé
des citoyens. Pour leur faciliter la tâche, la
Direction Régionale de l’Environnement
« RECOUVRIR MADAGASCAR
DE FORETS »:
CÉRÉMONIE DE LANCEMENT,
19 JANVIER 2020
’’
’’
pendant très longtemps, il était inutile de
reboiser Madagascar, cette Grande Ile étant
couverte d’inépuisables forêts (c’est
d’ailleurs ce qui lui a valu l’appellation
de « l’Ile verte»). Mais aujourd’hui,le
réchauffementclimatique,avecleshabitudes
destructrices vis-à-vis de la nature, ont eu
raison de cette richesse naturelle. Et il ne
reste plus que onze (11) hectares de
surface verte continue dans toute l’Ile.
Dès lors, reboiser à travers toute l’île,
ainsi que mettre en valeur les contrées
incultes, s’avèrent une nécessité vitale.
S
ous l’impulsion de son Excellence
Monsieur Andry RAJOELINA,
Président de la République de
Madagascar, avec le mot d’ordre
« Andao ho rakofana ala i Madagasikara ! »,
en français « Allons reverdir Madagascar !»,
la population s’est littéralement mue en une
ferveur populaire, en un élan patriotique, pour
se consacrer au reboisement. Rien que pour
la journée du 19 janvier 2020, choisie pour
marquer la cérémonie de lancement de
l’opération de reboisement au titre de l’année
2020, le défi s’annonce ambitieux : 60
(soixante) millions de jeunes plants. Un défi,
non seulement économique et social, mais
aussi écologique, dans ce sens que la
reforestation se présente comme un des
meilleurs moyens, non seulement, de lutte
contre le réchauffement climatique, mais
aussi, de préservation de l’environnement.
Un enjeu vis-à-vis duquel de nombreux
malagasy ont encore besoin d’être
conscientisés. Ainsi que, ce jour du lance-
ment de l’opération, l’appel des citoyens au
devoir et à l’engagement sacré pour la
patrie (à savoir, planter des arbres dans
l’intérêt de la génération future) semble
avoir été massivement entendu, puisqu’une
mobilisation générale pour la lutte contre la
EVENEMENT
AVELLIN Christian Eddy, à pied d’oeuvre
PortEcho n°39
31
a pris soin de mettre à leur disposition des
pépinières, à partir desquelles les citoyens
peuvent se procurer gratuitement les plants,
ce, pour les planter dans des trous préparés
à l’avance. A noter qu’il est recommandé de
planter en début de la saison des pluies,
sinon lorsque celle-ci est parfaitement établie.
Il est également important de nettoyer ainsi
que de labourer toute la surface ciblée.
Armando Lionel Tezena, Directeur
Régional de l’Environnement et du Dévelop-
pementAtsinanana, explique que cette zone
a auparavant abrité une des forêts les plus
denses de la région. Or, celle-ci a été rasée
du fait d’actes malveillants. Et si auparavant,
les opérations de reboisement n’intéressait
que le Service des Chemins de Fer (lequel
service compte sur le bois de chauffage pour
le fonctionnement des locomotives), la
sonnette d’alarme est aujourd’hui tirée à
l’attention de tous, afin que la destruction et
le gaspillage des forêts disparaissent à
jamais des us et coutumes.
Sous la conduite de leur Directeur Général,
AVELLIN Christian Eddy, les employés de
la S.P.A.T. ont, eux aussi, massivement
répondu présents à l’appel à ce devoir citoyen :
plus de 222 employés pour 600 jeunes plants
(soit 30 plants par employé). Les actions de
reboisement devant continuer toute l’année,
le prochain rendez-vous a été fixé pour le 1er
mai prochain, Fête du Travail. Enfin, il est
prévu qu’après Antetezana, l’opération de
reboisement se poursuivra à Vatomandry,
Mahanoro et Brickaville.
Recueilli par
Liliane MELQUIOND-ZAFINIRINA
►Pourquoi
Antetezana ?
L’opération de nettoyage a pour avantage de
détruire la végétation spontanée ainsi que
d’enrichir notablement les latérites. La vie des
jeunes plants s’en trouve favorisée au cours
de la première année.
0uverture officiel du reboisement dans la région
Atsinanana
Participation massive des employés de la SPAT
PortEcho n°39
32
EVENEMENT
Sous le haut patronage de
SEM Le président de la
République et de Madame
Mialy RAJOELINA, la célébration
nationale de la Journée Mondiale
de la Femme s’est tenue à Toliara.
Du 1er au 11 mars derniers, en
guise de participation à ladite
célébration, 18 membres de
l’Association du personnel
Féminin de la S.p.A.T. (ApF) y
ont participé. Au programme,
des manifestations culturelles,
des défilés, des ventes-
expositions, …
L
e programme surchargé n’a nulle-
ment empêché l’APF de concocter
un emploi du temps propre à elle.
En effet, dès le lendemain de son
arrivée sur place, en accord avec le thème
du jour qui est le « dialogue avec les
autorités locales sur la participation des
femmes dans les instances de décisions »,
elle a entrepris, d’abord de visiter le Port
de Toliara, et ensuite, de rencontrer les
employés féminins de l’APMF – Toliara
(Agence Portuaire Maritime et Fluviale).
Dans la convivialité, les échanges ont été
particulièrement enrichissants entre l’APF
et ses 11 interlocutrices issues respective-
ment du Port de Toliara et de l’APMF.
Ces dernières ont été unanimes sur l’intérêt
des femmes portuaires et maritimes à se
regrouper en association (telle l’APF), ainsi
que sur leur volonté de constituer, sans
tarder, leurs associations respectives.
La journée du 05 mars ayant été dédiée à
la sensibilisation ainsi qu’à l’information sur
la santé maternelle, l’APF a choisi de
visiter le village d’Ifaty, puis d’Ampototse.
Dans ces localités, sous le thème « levons-
nous pour les droits d’accès à la santé,
à la nutrition et à la planification familiale »,
Dr Elda BOTOMORAa conduit la délégation,
tout d’abord à Ifaty, chez REEF Doctor, pour
un suivi de la sensibilisation en planning
familial ainsi que pour une visite au chevet
d’une mère et de son nouveau-né, et ensuite,
pour distribuer du pain et des friandises
(sur financement propre de l’association)
aux enfants du village d’Ampototse (à 50
km de Toliara). Bien que très studieuse, la
journée n’a rien perdu de son ambiance
festive, conviviale et chargée d’émotion.
Mieux, elle a éveillé en chacun des membres
de l’APF l’importance sociale du partage,
de mieux s’organiser afin de pouvoir donner
plus. Eh oui, la joie prend sa source dans le
partage !
Les deux journées suivantes ont été
bloquées pour des séries de formation,
JOURNEE MONDIALE
DE LA FEMME
Edition 2020
PortEcho n°39
33
conférences-débats et autres rencontres,
et cela, en respect des sous-thèmes
suivants, qui se passent de commentaires :
■ Appui aux activités génératrices de
revenus des femmes ;
■ Levons-nous pour une vie sans
violence ;
■ Rôles et responsabilités de l’homme
et de la femme dans le ménage et dans
la communauté.
Ces programmes ont été immédiatement
suivis de la mise en place ainsi que de
l’ouverture du « Tanan’ampela miaraky
miavotse », le Salon du savoir-faire des
femmes issues des 22 régions malagasy.
Quant à la journée du 08 mars, elle a été
ouverte par un carnaval de sensibilisation,
auquel ont participé toutes les représen-
tantes régionales. A l’issue du carnaval,
une série de discours, parmi lesquels, celui
très attendu de la Première Dame, et à tra-
vers lequel elle a fait passer un vibrant
message focalisé sur les cinq points sui-
vants :
1● A toutes les femmes qui ne demandent
qu’à s’émanciper, « nous avons la force,
le courage et la foi » ;
2● Aux huit ministres femmes, « mettre
tout en œuvre, afin de faire bouger les
choses, pour que les femmes malagasy
puissent s’accomplir pleinement » ;
3● le rôle de la femme par rapport à
l’homme puisqu’ «elle forme une nation » ;
4● « l’autonomisation et la protection des
femmes » ;
5● « si vous voulez qu’il y ait changement,
il faut le commencer par vous-même »,
un message fort, emprunté d’Indira Gandhi,
pour terminer l’allocution.
Mesdames, merci de noter dans votre
agenda qu’Antsiranana sera le haut lieu de
l’édition 2021 de la célébration nationale de
la Journée Mondiale de la Femme.
Recueilli par
Liliane MELQUIOND-ZAFINIRINA
Journée Mondiale de la Femme année 2020 à Toliary, sous le haut patronage
de SEM Le Président de la République
et de Madame Mialy RAJOELINA
Participation de l'APF auprès des villageoises
Miandraikitra sy misahana ny fifandraisana ara-barotra
mivantana amin’ny mpanjifa ; sy ny fanaovana ireo
faktiora misy ny sandan’ireo asa hatao na vitan’ny orinasa
SMMC. Andriamatoa TODIZARA Hyacinthe Dieu-Donné no
nosafidin’ny portEcho nohadihadiana mikasika ny asany.
34
AKON’MpIASA
p.E :Afaka ambaranao fohifohy aminay ve ny
asanao ?
T.H: Raha tena alalinina dia maro tokoa ny asa
sahanina amin’izany andraikitra sahaniko izany,
izay afaka fintinina amintsika mpamaky toy izao
manaraka izao :
● Mandray anjara amin’ny famaritana ny
politika ara-barotry ny Orinasa SMMC araky ny
paikady izay apetraky ny fitantanana ankapo-
beny.
● Mitarika,manohana sy manoro ireo ekipa
ao amin’ny sampan-draharaha izay sahaniko.
● Manara-maso ny fanaovana sy fanontana
ireo faktiora: manangona, mandrindra ary
manamarina ny angona mifandraika amin’ny
kaontin’ny mpanjifa.
● Mampiditra sy manavao hatrany ny tahirin-
kevitra ara-barotra fototra, anisan’izany ohatra
ny fanangonana ny endrika ara-barotry ny
mpanjifa tsirairay, ny karazan’asa izay ataony,
ny karazan’entana tonga na alefa, ny fotoana
anaovana azy, ary ny karazan-tsambo tonga.
● Miantoka ny fanavaozana ny angona ao anaty
angon-drakitra momba ny fanovana ny saran’ny
asa, miaraka amin’ny fanampian’ireo mpikirakira
solosaina.
● Mikarakara izay fitarainana rehetra ataon’ny
mpanjifa; ary miantoka ny hisian’ny fifandrai-
sana ara-barotra tsara tantana hatrany.
● Mandray anjara amin’ny fandalinana ny
saran’asa, miaraka amin’ireo tompon’andraikitra
tsirairay avy ,mba ho fanatsarana ny tolotra
omena ny mpanjifa.
● Mamoaka tatitra ara-barotra isan-karazany:
vola voaray mandritry ny fivezivezen’ny
sambo, vola tokony arotsaka any amin’ny fa-
ritra sy ny kaominina, ny volan’ny seranana,
sns.
● Mamoaka ny tatitra ara-bola tokony hiditra
isam-bolana ao amin’ny orinasa.
● Manomana ny tatitra momba ny lavanty ho
an’ny daholobe izay karakarain’ny fadin-
tseranana momba ireo entana nokirakirain’ny
orinasa.
● Mijery sy mihaino tsara ny fandrosoana sy
ny fivoaran’ny tsena ara-barotra sy ny fifani-
nanana misy, ahafahana mampifanaraka tsy
tapaka ny tolotra omen’ny SMMC.
p.E: Iza avy ireo mpiara-miasa sy mpiara-
miombon’antoka aminareo?
T.H: Misy karazany telo ireo orinasa mpiara-
miombonantoka sy mpiara-miasa akaiky aminay
dia:
● Ireo orinasa mpandray ny sambo mpitondra
entana (Consignataires).
● Ireo orinasa mpandray ny entana tonga
(Réceptionnaires) sy ireo mpandefa ny
entana(Chargeurs).
● Ary ireo orinasa mpandraharaha amin’ny
fandefasana entana any ivelany sy famoahana
entana ao anaty seranantsambo (Transitaires).
Tsara ho marihina fa ny entana tena sahaninay sy
kirakirainay ato amin’ny orinasa SMMC dia ireo
entana tsy ao anaty kaontonera toy : ny
vary,ny simenitra ,ny fiara ,sns...
p.E : Ahoana ny lamin’asanareo
amin’izany ?
T.H: Alohan’ny hatongavan’ny sambo,dia
misy ny taratasy fifanarahana eo amin’ny
mpandray entana (Réceptionnaire) sy ny
olona nandefasana ny entana (Consignataires)
izay antsoina hoe”lettre FIOS”, izay omen’ny
“Consignataire” manambara ny mombamomba
ny sambo rehetra: ny daty ahatongavany sy ny
entana hoentiny ary ny anaran’ireo rehetra izay
handray ny entana.
● Alohan’ny hanamboarana ny faktioran’ny
mpanjifa dia tsy maintsy amarinina tsara
daholo aloha ireo antontan-taratasy rehetra izay
entin’ny mpandraharaha na ny tompon’entana
mangataka tolotra,raha azo raisina izany na tsia
(mety misy diso, tsy ampy…). Amarinina ihany
koa ny fahafenoan’ireo antontan-taratasy
rehetra takiana etsy ambony, na mifanaraka
amin’ny asa tadiavina mba hanaovana ny
faktiora na tsia. Ny fitomboka sy ny anaran’ny
orinasa mpitondra entana sy ny mpikarakara ny
famoahana entana izay nahazo alàlana.
Ary farany, ny mombamomba ilay olona
mpikarakara ny famoahana entana; izay tonga
mitondra antontan-taratasy ao amin’ny orinasa.
● Manonta ny Faktiora sy ny taratasy fakana
entana (Bon d’enlèvement) mba ahafahana
maka ilay entana any amin’ny trano fitahiriza-
nan’ny orinasa na any amin’ny toerana
malalaka voatokana ho an’ny fiara.
p.E: Misy teny tianao hampitaina
amin’ny mpamaky ve?
T.H: Eto am-pamaranana dia fisaorana no
atolotro ny ekipan’ny ‘PortEcho” amin’izao
nisafidianany ny hanadihady ny mikasika ny
andraikitra sahaniko ato anatin’ny orinasa
SMMC izao satria; efa torolalana sahady ho
antsika mpamaky ireo voalaza ireo ,indrindra ho
an’ireo izay misahana ny tontolon’ny fifandraha-
rahana amin’ny fanondranana sy ny fanafarana
entana ato amin’ny seranan-tsambon’i
Toamasina.
Nangonin’i
Alexina TIANA
INO M’ARÔ
ASANÔ Ê ?
MOUVEMENT DU PERSONNEL
Nom et Prénoms Matricule Fonction Date de départ en retraite
TOTO Theodore 1985022 Chef de chantier Route et Ruvrages 17/10/19
Jean Louis 1992022 Matelot 12/11/19
RAKOTOARISOA Justin 1989049 Patron Vedette Portuaire 17/11/19
RAJONISON Jean Claude 1989193 Pompier 22/11/19
RASOAZANANY Voahangy Lalao 1980248 Responsable du Secrétariat et du Documentation 06/12/19
RANDRIAMIANTA Anselme 1979257 Chef d’Atelier phares et balises 21/12/19
MONIQUE Henriette 1981191 Chef Service réalisation 01/01/20
... A SUIVRE
PortEcho n°39
35
SpORT
Une nouvelle vision
du sport d’entreprise,
pour redorer le blason
du Port de Toamasina
pour la deuxième fois, la société SMMC (Société de Manutention des Marchandises Conventionnelles)
a pris l’initiative d’organiser un tournoi de basket-ball. Objectif : rassembler les sportifs en général,
et les amoureux du basket-ball de Toamasina en particulier. portEcho a voulu en savoir plus auprès
du responsable organisateur, en la personne de RAHOLINIAINA Louis Aubert Dieu Donné, Directeur
des Ressources Humaines de la SMMC. Non moins joueur et ancien Responsable Sportif du Foyer
Social Cité Canada, il nous a livré sa vision du véritable sport d’entreprise.
pE : Vous avez associé au tournoi tous les
sportifs représentant les concessionnaires
au port de Toamasina. Ce rassemblement
cache-t-il un objectif précis ?
RLADD : Rappelons que, cette année, nous
sommes à la deuxième édition du TAMAGA
CUP. Le 28 février dernier à Vatomandry,
dans l’objectif, d’une part, de rassembler les
joueurs (hommes et femmes) de basket-ball
derrière l’emblème « Port de Toamasina »
et, d’autre part, de faire revivre l’image
de l’AS Port d’antan (Association Sportive
du Port de Toamasina), la SMMC a organisé
un tournoi. En fait, le déplacement sur place
a été un prélude au Tamaga Cup (quelques
jours après à Toamasina), prélude auquel la
participationaétéétendueàplusieursparticipants.
L’idée force est de reprendre comme point de
départ les éléments du Port de Toamasina, y
associer le maximum de participants animés
d’un seul et même objectif. Il faut comprendre
que le Port de Toamasina est un vaste
ensemble de concessionnaires, permission-
naires et autres partenaires. Graduellement,
la SMMC a commencé à toucher la S.P.A.T.
ainsi que la MICTSL. A terme, en réussissant
à rassembler tous les représentants des
acteurs et opérateurs portuaires autour
de cette discipline, la SMMC est convaincue
de booster la performance au sein de la place
portuaire de Toamasina. De quelle façon ?
Eh bien, tout simplement en favorisant les
échanges entre sportifs, et donc, humains.
A souligner que, dans un deuxième temps, le
groupe sera élargi en dehors des limites du
domaine public portuaire de Toamasina, par
le biais de rencontres inter entreprises, et
pourquoi pas jusqu’aux ministères, dans la
capitale !
pE : Serait-ce un ASIEF (1) version SMMC ?
Sinon, que pensez-vous de l’actuelle
version de l’ASIEF ?
RLADD : Il ne faut surtout pas dénaturer le
sport. Voyons l’exemple du basket-ball : quel
intérêt y a-t-il de composer une équipe mixte,
quand on sait pertinemment que, au lieu
d’avantager l’équipe, cela joue en sa défaveur.
En effet, les joueuses sont défavorisées sur
terrain, voire blessées, à cause de l’inégalité
de force par rapport aux hommes. A mon
avis, certaines personnes ont trop tendance
à tout commercialiser, y compris le sport.
C’est cette volonté délibérée de voir du
commerce en tout qui poussent certains
organisateurs de l’ASIEF à modifier le
calendrier, voire le règlement des rencontres.
A plus forte raison, l’idée de déplacement
ne devrait pas primer non plus. Dans cette
volonté de commercialisation à outrance, l’on
est amené à faire peu cas de combien les
entreprises ainsi que leurs équipes sportives
se sont investies pour les rencontres. Résultat :
les incohérences sont dernièrement de plus
en plus fréquentes à l’occasion de l’ASIEF.
Pour ne citer qu’un exemple, la participation
au championnat national du classé dernier
au tournoi à l’échelle régionale, alors qu’un
championnat régional s’est tenu. En revanche,
on devrait tout d’abord se demander où se
situe le niveau de l’esprit d’équipe, la frater-
nité du groupe, et surtout, la cohésion au sein
même de l’entreprise. Je suis convaincu que
les sportifs sont ceux qui devront servir
d’exemple. Moralité : il faut être meilleur, pas
seulement au sport en soi, mais aussi, en
termes de comportement, d’efficacité et de
productivité !
Recueilli par
Liliane MELQUIOND-ZAFINIRINA
(1) Association Sportive Interministérielle pour l’Entretien des Fonctionnaires
Photo archive
PortEcho n°39
36
SANTE
Certains enfants présentent des dysfonctions, telles qu’une
déglutition atypique (type succion ou déglutition infantile).
Cela peut avoir d’importantes conséquences. Parmi elles, une
dysharmonie dento-maxillaire peut apparaître, notamment à cause
de la répétition de l’action dans la journée. En fait, si la déglutition
infantile (appelée également déglutition type succion) est normale
chez le nourrisson et le très jeune enfant, il devient pathologique
au-delà de ce stade. D’autres para-fonctions, telles que la succion
du pouce, des doigts, d’objets, sinon le mordillement lingual,
modifient la pression musculaire exercée sur les structures
alvéolaires et peuvent entraîner le déplacement dentaire.
Une ou plusieurs dents surnuméraires peuvent apparaitre chez les
enfants et s’ajouter au nombre normal des dents. L’augmentation
de la formule dentaire peut entraîner une dysharmonie dento-
maxillaire, liée à l’insuffisance d’espace sur l’arcade, ce, pour
permettre l’alignement harmonieux de toutes les dents.
Généralement, il existe une corrélation entre l’âge de l’éruption
de la première dent temporaire et celui de la première dent
permanente, d’où l’intérêt de noter, sur le carnet de santé, l’âge de
l’enfant lors de la première poussée dentaire.
Recueilli par Monique HENRIETTE
Sur proposition de
Dr ANDRIAMANANTENASOA Zakoly Vonjy Arilala
Une dysharmonie dento-maxillaire peut transitoirement apparaître
au moment de l’établissement de la denture adolescente,
généralement entre 8 et 10 ans. A ce stade, les dents présentes
en bouche sont les dents temporaires et permanentes (les plus
grandes et les plus larges). Les incisives permanentes ont alors
remplacé les incisives temporaires, avec la persistance des
molaires temporaires, plus larges que les prémolaires qui vont les
remplacer.
Les problèmes fonctionnels:
dysfonctions et para-fonctions
La transition entre la denture mixte
et la denture adolescente
Ainsi, cette configuration dentaire peut, chez certains enfants, être
le signe de dysharmonie dento-maxillaire, du fait d’encombre-
ments transitoires.
Les dents surnuméraires
et les anomalies dentaires
LA DYSHARMONIE
DENTO-MAXILLAIRE
DDM (suite et fin)
VOTRE SOURIRE
AUSSI EST
UN CAPITAL
« La santé est un capital »
PortEcho Bulletin trimestriel d'information du Port de Toamasina N°39
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  • 1.
  • 2.
  • 3. PortEcho n°39 3 Directeur de publication AVELLIN Christian Eddy Directeur de Rédaction Zoëline RAKOTONIRINA-MINIMINY Comité de Rédaction ZANDRY Séraphin Fred Aimé Zoëline RAKOTONIRINA-MINIMINY Mamy RAZAKALIMANANANDRO Liliane MELQUIOND-ZAFINIRINA Aléxina TIANA Natacha TSILANGOY Monica RAHARIMALALA Jhonson RAKOTONIRINA Vololona RANIVOMBOAHANGY Fanjanirina RAELIARISOA Alfred SOLOARIMALALA Infographie Mamy RAZAKALIMANANANDRO Johany Marino HARINDRATSIMBA photographie Johany Marino HARINDRATSIMBA Edition: ECOPRIM Tél: 020 22 320 89 Fax: 020 22 690 87 e-mail: commercial@sitram-ecoprim.com Zone Industrielle Nord des hydrocarbures Ankorondrano D.L N° Nombre de tirage: 400 exemplaires 04. EDITORIAL 06. ECONOMIE ▼ ■ 10. CROISSANCE ET ECONOMIE BLEUES : le Gouvernement japonais vient à la rescousse ■ 11. VIème CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LA LOGISTIQUE ET LES TRANSpORTS, Shijiazhuang, Chine, 16-19 octobre 2019 ■ 12. SITLM : « Madagascar sur la route de l’Emergence » avec le transport, un secteur pilier de l’économie nationale ■ 16. pENTA DAIHO-JOINT VENTURE (pDJV) : Persévère dans la lutte contre le VIH/SIDA ■ 17. A.p.I.O.I., association solidaire ■ 18. LUTTE CONTRE LA CORRUpTION, Discipline et respect des normes en vigueur ■ 20. « Du côté des quais… » LANCEMENT DE L’e-VISA AU pORT DE TOAMASINA ■ 22. ACTUS SMMC ■ INO MARô ASANô Ê ? ■ MOUVEMENT DU pERSONNEL 4ème TRIMESTRE 2019 ■ 36. Votre sourire aussi est un Capital (suite et fin) ■ 37. LA SOLIDARITE, UNE ARME DE GUERRE FACE AU COVID 19 26. 27.TRAFIC MARITIME 28. MOUVEMENTS DES NAVIRES 29. ANNUAIRE DES MAREES 34. AKON’NY MPIASA 36. SANTE, «La santé est un Capital». ■ 30. RECOUVRIR MADAGASCAR DE FORÊTS : cérémonie de lancement, 19 janvier 2020 ■ 32. JOURNEE MONDIALE DE LA FEMME, édition 2020 30. EVENEMENT ■ UNE NOUVELLE VISION DU SpORT D’ENTREpRISE, pour redorer le blason du port de Toamasina 35. SPORT 38. ACTUS EN PHOTOS 39. LOISIRS ■ 06. TRAFIC DES MARCHANDISES CONVENTIONNELLES : une nette évolution des ppn SOMMAIRE
  • 4. PortEcho n°39 4 EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITO EDITORIAL A travers les défis, de grandes opportunités à l’horizon ! Nous ne sommes pas en droit de ne pas en parler, c’est un appel à conscience, mais aussi, un encouragement. Si la croissance économique mondiale pour l’année 2020 s’annonce faible, elle se stabilise par contre. Néanmoins, dans ce contexte, le coronavirus et la vague quasi mondiale de la pandémie COVID-19 marquent le monde entier, tellement que, partout, les perspectives d’avenir entrent dans un flou total. Oui, partout dans le monde, et même dans les pays qui ne sont pas contaminés par le virus, sinon contaminés à moindre échelle, le mode de fonctionnement intégral se modifie forcément. Pire, dans tous les secteurs économiques, il faut s’attendre à ce que les conséquences de cette pandémie inédite soient fortement ressenties. Madagascar, comme la plupart des pays du globe, n’y a pas échappé. Certes, les mesures barrières y ont été prises suffisamment tôt. Néanmoins, l’étendue des dommages reste vaste. Pour l’heure, La Grande Ile s’en trouve affectée dans tous les domaines, et plus particulièrement, dans le secteur des Produits de Première Nécessité ou PPN. Comme il fallait s’y attendre, dès la toute première annonce de l’introduction du coronavirus dans le territoire national, dans l’angoisse et l’inquiétude, la population (tant de la capitale que des provinces) s’est d’emblée ruée dans les commerces de PPN. Aujourd’hui, le rythme effréné des premiers jours a baissé, d’autant plus que le gouvernement a, non seulement souligné que le stock des PPN (et ce, même sans approvisionnement supplémentaire) est de loin suffisant pour les six prochains mois, mais aussi, a publié les mesures prises pour garantir un approvisionnement stable et constant. A travers cet engagement, le Port de Toamasina se doit de continuer à assurer entièrement ses responsabilités de portail économique. Tangiblement en hausse tout au long de l’année 2019 et, eu égard à la cadence de la consommation nationale, le trafic des PPN suivra probablement son ascension au cours de cette année 2020. Certes, l’engagement sous-entend des défis majeurs, et pour l’Etat, et pour la S.P.A.T, Autorité Portuaire qui le représente au Port de Toamasina. Toutefois, dans toute sa grandeur, défis ne signifient-ils pas aussi opportunités ? La réalité est que le bouleversement économique du moment est tributaire de la psychose née de la pandémie, et ainsi, ne sera que temporaire. Mais qu’en sera-t-il de l’après Covid-19 ? Dès lors, c’est bien dans tous les rayons d’activités que nous devons réfléchir et saisir les possibilités de foulées d’avance, eu égard à cette crise sanitaire, mais aussi économique. Et, aussitôt que la situation le permet, nous pouvons d’emblée nous engager dans de grandes ouvertures d’opportunités. Eh oui, comme le cite Antoine Bernheim, dirigeant d’entreprise et banquier français (1924-2012), « le génie, c’est de savoir saisir les opportunités » ! Monica RAHARIMALALA
  • 5. PortEcho n°39 5 ORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL Today challenges, great opportunities ahead! It would not be right not to speak about it, for it is a call to conscience, but also, an encouragement. While, on the one hand, global economic growth for 2020 is estimated to be weak, on the other hand, it is stabilizing. However, in this context, the COVID-19 pandemic is affecting the whole world and all future prospects are getting into a total blur. Yes, everywhere in the world, and even in countries which are not infected by the virus, if not contaminated on a smaller scale, the entire operating mode is necessarily changing. Worse, it is to be expected in all economic sectors that the consequences of this unprecedented pandemic will be strongly felt. Like most of the countries in the world, Madagascar could not escape it. The barrier measures were certainly taken early enough. However, the country will be extensively damaged. For the time being, the Grande Ile is affected in all areas, and more particularly, in the sector of First Necessity Products or FNP. As expected, from the very first announcement about coronavirus entrance through the national borders, anxiety and fear immediately push the population (both in the main town and in the provinces) to make a rush for FNP. Today, the frantic pace of the first days has dropped, especially since the government has not only stressed that FNP stock (even without additional supplies) is far enough for the next six months, but also published the measures which have been taken to guarantee a stable and constant supply. Through this commitment, Toamasina Port has to go on fully assume its economic gate responsibilities. If FNP traffic tangibly increased throughout 2019, due to national demand, it will probably go on rising all along this year 2020. Such commitment certainly involves major challenges, both for the Malagasy State, and for S.P.A.T as Port Authority and state representative in Toamasina Port. However, don’t challenges in all its magnitude also mean opportunities? The fact is that the present-day economic upheaval is resulting from the psychosis born from the pandemic, and thus, will only be temporary. But what about after Covid-19 period? Therefore, it is in all areas of activity that we must reflect on and grasp the opportunities of beforehand strides, given this health and economic crisis. And, as soon as the situation allows it, we can right away get involved in great opportunities. Yes, as Antoine Bernheim, a French businessman and banker (1924-2012) quotes, “Genius is to know how to seize opportunities”! Monica RAHARIMALALA
  • 6. PortEcho n°39 6 ECONOMIE A Madagascar, 75 à 80% des échanges maritimes transitent par le Port de Toamasina, ce qui en fait la première porte maritime de la Grande Ile. Du fait des particularités géographique et géopolitique de cette quatrième plus grande île du monde (idéa- lement située sur la nouvelle Route de la Soie entre l’Afrique de l’Est et Australe, à l’Ouest, et les autres iles de l’Océan Indien à l’Est : la Réunion, l’Ile Maurice…), elle occupe, sans conteste, une place en premièreligneparrapportauxévènements commerciaux à l’échelle régionale. Or, malgré les étendues de terres arables dont le pays dispose, 80% de ses approvisionnements dépendent encore de l’extérieur. C’est ce qui, dans le cadre du Plan d’Emergence de Madagascar, a incité le Gouvernement actuel d’inscrire, parmi ses priorités, l’objectif d’auto suffisance alimentaire. En attendant la concrétisation d’un vaste programme y relatif lancé depuis 2019. Un volume important des besoins nationaux en PPN (Produits de Première Nécessité) doit être importé. Et c’est aussi ce qui explique que les importations alimentaires pèsent encore très lourd dans le volume annuel du trafic maritime du Port de Toamasina. APPROVISIONNEMENT EN PPN : UNE DES PRIORITES DU GOUVERNEMENT MALAGASY TRAFIC DES MARCHANDISES CONVENTIONNELLES : UNE NETTE ÉVOLUTION DES PPN
  • 7. PortEcho n°39 7 ECONOMIE LE SUIVI DE LA TRAÇABILITE EST DE MISE Environ une quinzaine d’opérateurs agréés se partagent la plus grande part du marché importé de PPN, notamment le riz (aliment de base des malagasy), précise Lantosoa RAKOTOMALALA, Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA). Depuis le second semestre 2019 et jusqu’au premier trimestre de cette année 2020, le volume importé de riz n’a cessé d’augmenter. Les sources chiffrées enregistrées auprès de la SMMC (Société deManutentiondesMarchandisesConvention- nelles) sont éloquents. 1er TRIMESTRE 2020 RUBRIQUE JANVIER FEVRIER MARS Riz blanc en sacs 20 404 Tonnes 19 575 Tonnes 39 979 Tonnes TOTAL 20 404 Tonnes 19 575 Tonnes 39 979 Tonnes TRAFIC DES pRODUITS DE pREMIERE NECESSITE (au 07 avril 2020) Source Responsable Statistique SMMC Dans ses efforts de garantir un approvi- sionnement constant à travers toute l’île, le Gouvernement a entrepris de suivre rigoureusement le circuit de distribution (prix, volume du stock disponible…), depuis les importateurs jusqu’aux détaillants. Certes, ce circuit s’avère difficilement maîtrisable. Toutefois, l’effort est soutenu, notamment au niveau de la traçabilité des marchandises. A vrai dire, le secteur tout entier nécessite d’être cerné et entièrement réorganisé. Car il n’est pas rare que les consommateurs achètent chez les grossistes, les détaillants chez les impor- tateurs, et cela, alors qu’au milieu de la chaîne, s’introduisent également des opérateurs informels. Dans ce contexte guère ordonné, les vérificateurs doivent exiger les factures d’achat, ce, pour s’assurer que le niveau de prix homologué est respecté, d’une part et, qu’il soit possible de retracer chaque lot de marchandises, d’autre part. C’est une des raisons d’être des réunions hebdomadaires, organisées par le MICA, respectivement avec les importateurs et les grossistes de PPN. Et même si la tâche s’annonce de longue haleine, le même ministère envisage de pousser le suivi de la traçabilité jusqu’aux détaillants. Oui, s’assurer du respect du circuit de distribution est aujourd’hui au centre des missions du MICA. A ce titre, le lundi 16 mars dernier, la Ministre s’est elle-même rendue à Toamasina. « Nous avons rencontré les importateurs, car c’est là où commence la distribution… Une série de sensibilisations a débuté en 2019, afin de nous assurer que les lois et les textes soient compris et respectés par les opérateurs. Aujourd’hui, nous appliquons ce que prévoient ces textes pour réguler le marché, et cela, face à toute forme de pratiques commer- ciales contraires à la réglementation… Les consommateurs occupent une place importante dans le secteur du commerce. Ils doivent être au cœur de toutes les opérations économiques », a-t-elle alors souligné. En fait, le ministère essaie de gérer au Séance de travail sur la situation des PPN au port de Toamasina entre: Madame, Lantosoa RAKOTOMALALA, Ministre de l’Industrie,du Commerce et de l’Artisanat et le Directeur Général de la SPAT, Monsieur AVELLIN Christian Eddy
  • 8. PortEcho n°39 8 ECONOMIE mieux l’inflation des PPN en général, et du riz en particulier. Dans cette perspective, un organe de régulation du marché a été créé, et dont le principe repose sur le State Procurement of Madagascar ou SPM, lequel n’importera du riz, que dans le cas où les opérateurs agréés ne sont pas en mesure de suivre le rythme de la consom- mation nationale. Ainsi, même si le risque de pénurie se présente, la population n’a rien à craindre, puisque le pays a encore le moyen d’importer à travers le SPM. En d’autres termes, le SPM se présente comme une alternative face aux abus éventuels de position dominante de certains opérateurs, sinon en cas de défaillance de leur part. Habituellement, les prix des PPN ont tendance à flamber à chaque période de soudure. Dès lors que la pandémie COVID 19 a touché Madagascar et que l’état d’urgence sanitaire a été décrété sur tout le territoire, une flambée des prix est à craindre. Au Port de Toamasina, à cause de la pandémie, « la mise en quarantaine systématique des navires a fait bondir les coûts d’escale.», s’exprime Jean Noël MASINDIA, Directeur Commercial et du Marketing de la SMMC. Pour sa part, le MICA veille, plus que jamais, à la stabilité des prix. Dans cet effort, la Ministre en personne effectue fréquemment des descentes sur terrain. CHACUN A SA PART DE RESPONSABILITE Certes, nombreux sont les efforts. Néan- moins, ceux-ci n’empêchent pas la hausse du prix du riz sur le marché de détail. En quelques jours seulement, l’augmentation est estimée à 5 000 MGA par sac de 50 kg, et cela, quand bien même le stock couvre suffisamment les quatre mois à venir. Le prix suit la loi de l’offre et de la demande, c’est tout ce qu’il y a de plus normal. Cependant, la hausse de prix s’explique surtout par l’anticipation d’une éventuelle crise de l’après COVID 19. En effet, par spéculation et espérant y gagner le maximum en cas de pénurie, certains commerçants camouflent leur stock. Force est donc pour la Ministre Lantosoa RAKOTOMALALA de déclarer publiquement ce qui suit : « Nous avons visité le port, visualisé et vérifié le stock actuel. Et nous pouvons affirmer que l’approvisionnement est assuré pour quatre mois ». En revanche, dans le cadre de son opération « Tsinjo » (en français prévention), et afin de corriger certaines mauvaises pratiques chez les commerçants, le ministère a entrepris de surveiller de plus près les prix sur le marché. La sensibilisation est surtout axée sur l’application du même prix pour les mêmes stocks. Il faut cependant reconnaître que l’approvisionnement en riz local est souvent confronté à des problèmes liés au mauvais état des infrastructures routières, problèmes qui font que les paysans ont du mal à écouler leur production. Lors d’une descente dans différentes régions, Fanomezantsoa GILCHRIST, Directeur du Commerce Intérieur, a affirmé que « les importateurs disposent encore de 63 000 tonnes de riz en stock ». C’est une quantité suffisante pour faire face à la période à venir. Ayant elle aussi constaté un net accroisse- ment des stocks de PPN importés (riz, sucre, farine, huile alimentaire), l’administration douanière a également rassuré qu’au- cune pénurie n’est à craindre. Dans sa mission de gestion du commerce intérieur, le MICA renforcera sa place de coordinateur auprès, non seulement, des importateurs et des opérateurs, mais aussi des consommateurs. A la suite de nombreuses actions entamées en 2019 (descente sur les marchés, séances de travail avec les importateurs et les grossistes), de nouvelles orientations seront prises. Ainsi, dans l’objectif de réguler le marché intérieur ainsi que de maîtriser le circuit de distribution, le contrôle du commerce se substituera au contrôle économique. Dans ce sens, le contrôle du commerce assurera la structuration des prix d’approvisionnement du marché local en PPN. Et à travers cet effort, le renforce- ment dans l’utilisation des cartes rouges (carte de commerçant) par les détaillants a été mentionné comme une des priorités. En outre, pour éviter les écarts de conduite de certains revendeurs, le MICA continuera de mettre les prix de référence des PPN à la connaissance des consommateurs. Quant à Zafivanona Ernest LAINKANA, Directeur Général d e s D o u a n e s , lors d’une visite à Toamasina le 19 mars dernier, il a tenu à souligner le bilan des importations des PPN : « Face à des risques de manipula- tions malintentionnées de la situation, visant à augmenter les prix desPPNsurlemarché, nous réitérons que, suivant les statistiques disponibles,Madagascardisposesuffisam- mentdestocks.Enseréférantàl’historique des importations, les chiffres montrent en effet un net accroissement des stocks. Pour le riz par exemple, pour l’année dernière, les stocks ont respectivement atteint 24 900 tonnes au mois de janvier et 32 700 tonnes en février 2019, contre 79 200 tonnes et 43 100 tonnes pour les mêmes mois de cette année. Il en va de même pour le sucre, la farine et l’huile alimentaire ». Débarquement de riz importé au Port de Toamasina
  • 9. PortEcho n°39 9 ECONOMIE ANTICIPER LA RELANCE DE L’ECONOMIE Nul besoin de démonter que, généralement, les importations se font en vue d’une vente sur une période relativement longue. Par conséquent, même si l’on doit décider la fermeture complète des frontières (effet à ne pas exclure dans le cadre de la lutte contre la COVID 19), Madagascar ne devrait pas connaître de pénurie. «La pandémie étant en mouvement, nous ne risquerons pas d’arriver à une situation aussi extrême. Et si certains pays prolongent la période de confinement, d’autres en revanche entreront progressivement dans le déconfinement … Quoiqu’il en soit, toutes les mesures nécessaires se mettent en place, afin d’anticiper et de gérer la situation au mieux », déclare le Directeur Général des Douanes. « Le contexte actuel est un fait. Néanmoins, il y a une nécessité impérieuse de condamner tout abus éventuel, de prise de responsabilité à l’échelle, tant individuelle que collec- tive. En d’autres termes, tous les concernés gagnent à se donner la main, pour éviter de pénaliser le consommateur, ce, en exer- çantun contrôle strict des prix sur le marché », structure économique pour Ma- dagascar, un plan de mitigation pour tous les secteurs d’activités sera élaboré. Et au Ministre d’ajouter : « L’état a pour devoir d’assister le secteur privé. Si Ma- dagascar n’a pas la puissance des Etats-Unis, de l’Europe ou des pays asiatiques, il a, par contre, la confiance de la communauté in- ternationale. Cette confiance per- mettra de soulever les fonds nécessaires à la sauvegarde de la relance de l’économie malagasy, suivant le Plan de Mitigation. Ce plan sera finalisé à fin avril 2020 ». A savoir que la mise en place d’un plandesauvegardeetderelanceest une pratique courante dans d’autres pays.Al’heure actuelle, Madagascar est le deuxième pays qui a lancé le sien, après le Sénégal. martèle Richard RANDRIAMANDRATO, Ministre de l’Economie et des Finances (MEF). De toute façon, pour ne pas léser le secteur de l’importation, d’un côté et, de sorte à éviter que les compagnies maritimes ne désertent les ports malagasy (avec les impacts socio-économiques qu’une telle situation engendrerait), le principe de la mise en quarantaine systématique des navires doit être rapidement révisé. Par ailleurs, afin d’instaurer une nouvelle COVID 19, une épreuve planétaire inédite, une crise sanitaire assortie d’une tragédie hu- maine. La crise économique qui va sans doute suivre cette pandémie se ressen- tira sur le monde économique, impac- tera de manière extrême, non seulement sur l’ensemble du tissu écono- mique, mais aussi sur les petites entre- prises informelles, ainsi que sur les ménages plus ou moins pauvres.Les entre- prises privées ou publiques risquent de se retrouver aussi parmi les plus vulnéra- bles. Le Plan pour l’Emergence de Madagascar en sera forcément bouleversé. Pour amortir le choc, il va falloir anticiper, et suffisamment tôt, sur l’adoption d’une nouvelle attitude, d’une pers- pective économique. Le slogan « Reposi- tionnons ensemble l’économie de Madagascar », choisi dans le cadre du Plan de mitigation (initiéparleMICA,leMEF et la Présidence de la République, pour la sauvegarde et la relance de l’économie malagasy), prend alors tout son sens ! Recueilli par Liliane MELQUIOND-ZAFINIRINA Opération de distribution de pack de PPN lancé par l'Etat Malagasy pendant la période de l'etat d'urgence sanitaire
  • 10. PortEcho n°39 10 ECONOMIE En septembre 2019, l’accord de projet (qui devra permettre à Madagascar de bénéficier d’un nouvel accord sur l’initiative de la croissance bleue) a été conjointement signé par la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture) et le Gouvernement japonais. Suite à cet accord, un fonds de 4 400 000 dollars a été octroyé à Madagascar, lequel, dès lors et avec l’appui de la FAO, bénéficie du renforcement de la résilience des communautés des pêcheurs en récifs coralliens. L’économie maritime a toujours occupé une place prépon- dérante à l’échelle mondiale. Disposant d’un potentiel gigantesque, l’Afrique est particulièrement bien placée pour bénéficier des retombées positives de cette économie bleue. Lors du Salon de la Mer en 2019, son Administrateur, Andrianirina Ralison, a rappelé que 70% de la surface du globe étant recouverte d’eau, les mers, les océans et les cours d’eau se présentent comme une source de richesses essentielles, procurant aux riverains des milliers de milliards de dollars de biens et de services, ce, en assurant les moyens de survie de millions de personnes. Dans ce contexte, quatrième plus grande île du monde, Madagascar jouit du potentiel de ce concept encore peu connu. Croissance et économie bleues, qu’est-ce à dire ? Ce concept désigne l’ensemble des activités économiques générées par les milieux marins ainsi que les eaux douces. Elle comprend les océans et les mers, les rivages, les berges, les lacs, les cours d’eau et les nappes souter- raines. L’initiative « croissance bleue » a pour objectif de maximiser les avantages économiques et sociaux, tout en réduisant au minimum la dégradation de l’environnement dans ces secteurs. Le souci est que les écosystèmes océaniques et d’eau douce, non seulement, continuent à fournir des services essentiels et garants de la biodiversité aux communautés riveraines, mais aussi et surtout, assurent l’alimen- tation de même que les moyens d’existence de millions de personnes. Ilvadesoique,euégardàcetteenvergure,lapollution,lasurexploitation, la pêche illicite non déclarée et non réglementée, et enfin, les change- ments climatiques font peser une grave menace sur les écosystèmes aquatiques. Ainsi, la croissance bleue consiste à mieux tirer parti du potentiel des océans, des mers et des côtes, cela, afin de favoriser les mesures adaptées et favorables à : ■ la coopération entre les pays ; ■ l’élaboration de politiques de l’investissement ainsi que de l’innova- tion en faveur de la sécurité alimentaire, de la réduction de la pauvreté et de la gestion durable des ressources aquatiques. Quant à l’économie bleue, elle se définit alors comme un concept qui englobe une multitude de secteurs d’activités, allant de l’exploitation des ressources halieutiques au transport maritime, en passant par l’aquaculture (mariculture et pisciculture), le tourisme balnéaire, l’exploitation des énergies de la mer, etc. Ceci étant, de façon à contribuer au développement durable de l’Afrique, les entreprises, qui y opèrent, sont appelées à prendre conscience du pouvoir écono- mique, social et environnemental de l’économie bleue. Plus particu- lièrement, celles basées dans les pays côtiers africains ainsi que les îles voisines gagnent à, d’une part, reconnaitre les avantages d’une économie bleue, laquelle couvre un large éventail de secteurs produc- tifs essentiels au développement durable du continent (notamment la pêche, l’aquaculture, les transports, les énergies renouvelables, le commerce, le tourisme ou encore les industries extractives) et, d’autre part, saisir pleinement les opportunités économiques et sociales qui en découlent. Dans cette perspective, la réunion, qui se tiendra à Tunis les 25 et 26 juin prochains, portera sur « les opportunités et les innovations dans les secteurs émergents et frontaliers de l’économie bleue », ainsi que sur comment elles peuvent contribuer à accélérer la transformation de l’Afrique, y créer des emplois, y assurer la sécurité alimentaire et proposer des mesures efficaces contre le changement climatique à faible coût. Recueilli par Liliane MELQUIOND-ZAFINIRINA CROISSANCE ET ECONOMIE BLEUES : le Gouvernement japonais vient à la rescousse
  • 11. PortEcho n°39 11 ECONOMIE Une synergie vers un hub logistique. Dans le cadre de la célébration du 70ème anniversaire de la République de Chine, la VIème Conférence Internationale sur la Logistique et les Transports a été organisée à Shijiazhuang, Chine, du 16 au 19 octobre 2019. L’évènement, qui a coïncidé avec la célébration du 100ème anniversaire de CILT ou Chartered International in Logistics and Transport, a vu la participation de 51 pays, dont, pour la toute première fois, Madagascar, au sein de l’association de l’aile féminine de CILT/ WILAT for Women In Logistics And Transport. Sur invitation de ladite association et, grâce au parrainage de Nazeema SEELARBOKUS, Global Vice Chairperson of the Indian Ocean Islands (présidente de l’association à l’Ile Maurice), ZAFINIRINA paule Liliane y a représenté la S.p.A.T. Grosso modo, le but de la rencontre a été de créer une synergie vers un hub logistique, sinon un réseau pour le développement de l’économie, via tous les types de transport. Les nouvelles technologies pour le changement. La conférence a permis aux participants de connaitre les avancées en logistique ainsi que le développement des transports sous ses différents modes. A l’occasion, plusieurs points ont été abordés, entre autres : ● l’ajustement des transports en considération des risques de pollution ; ● les avancées technologiques ; ● la qualité de la logistique ; ● la standardisation en termes de développement de la sûreté et de la sécurité ; ● le transport et la logistique sans risque ; ● la modernisation des transports ; ● le transport intelligent. Trois jours durant, grâce à des échanges particulièrement enrichis- sants, les participants ont pu apprécier le rôle clé du secteur transport vis-à-vis du développement. Une évidence qui les incitera à prendre des initiatives vers la mise en œuvre des innovations technologiques, ainsi que la mise à profit du tremplin du network, cela, en tenant constamment compte du souci de la quantité et de la qualité, de l’investissement en infrastructure, et enfin, de la diminution ou de l’augmentation du volume en transport dans le futur. Le choix de Shijiazhuang pour être la ville hôte de la conférence n’est pas fortuit. En fait, première province modèle en termes de protection intellectuelle, elle abrite une zone économique de développement industriel axé sur le high-tech.Adire vrai, elle a su utiliser les nouvelles avancées technologiques, à la fois pour promouvoir et pour aller de l’avant vers le changement. Dans cette ville symbolique en termes de technologie, l’évènement s’est avéré une véritable plateforme de démonstration des différents modes de transport ainsi que de leur efficacité. D’ailleurs, dans un cadre plus global et, de sorte à saisir les opportunités offertes par les nouvelles technologies pour lutter contre la pollution, la Chine est actuellement en train de procéder à l’ajuste- ment des transports, l’amélioration de la qualité de la logistique ainsi que la standardisation en matière de développement de la sécurité et de la sûreté. Bref, vers un objectif de « transport et logistique sans risque », comme l’a prôné Wang Xinchun, Directeur du Service Développement du Transport auprès du Ministère chinois des Transports de la Population. « We must move to make change ». En marge de la rencontre, les femmes membres de WILAT se sont réunies, afin de joindre leurs efforts pour le changement. A l’occasion, il a été mis en exergue que les femmes professionnelles ne doivent jamais dormir sur leurs lauriers. Il leur a d’ailleurs a été recommandé de créer une plateforme, par le biais de laquelle elles pourront énumérer leurs besoins respec- tifs et, par la suite, chercher des bailleurs afin de satisfaire ceux- ci. Asouligner qu’elles s’organisent et se réunissent annuellement, ce, pour programmer leur formation autour des quatre points forts de WILAT, à savoir, le mentorship, l’empowerment, le leadership et l’entreprenariat. Quant à la logistique des transports, elle s’apparente à une chaîne économique à l’image de la chaîne humaine, qui unit toutes les femmes au sein de l’association. Le but est de pouvoir mettre sur pied la logistique hub, ce, a priori, à partir de la fondation sur la logistique, VIème CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LA LOGISTIQUE ET LES TRANSPORTS, S hijiaz huang, Chi ne, 16-19 octobr e 2019 laquelle leur permettra d’inciter à une production maximale, où tout le monde pourra tirer profit. En résumé, la conférence s’est avérée une opportunité de se familiariser avec les réalités des transports, d’acquérir de l’expérience et de s’imprégner des perspectives d’avenir de la Chine. La création d’une plateforme, où tout le monde pourra trouver son compte, est donc, non seulement nécessaire, mais aussi urgente. Recueilli par Liliane MELQUIOND -ZAFINIRINA
  • 12. PortEcho n°39 12 ECONOMIE «Madagascarsurlaroutedel’Emergence» avecletransport,unsecteurpilierdel’économienationale SITLM « Le secteur transport s’avère l’un des piliers de l’économie de Madagascar. Afin de satisfaire les usagers, il est donc primordial de réunir toutes les parties prenantes et de débattre sur l’avenir du secteur ainsi que de son développement », dixit Joël RANDRIAMANDRATO, Ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie (MTTM). Effectivement, qu’il soit aérien, ferroviaire, maritime ou routier, le secteur transport figure parmi l’un des piliers du développement économique du pays. Du 14 au 17 novembre 2019, au parc des Expositions Forello - Antananarivo, avide de concourir audit développement, le MTTM, en collaboration avec l’Agence première Ligne, a choisi d’organiser le Salon International des Transports, de la Logistique et de la Manutention (SITLM). p lacé sous le haut patronage du MTTM, le SITLM a réussi à rassembler pratiquement toutes les parties prenantes du secteur transport. Objectif : débattre ensemble du développement et des perspectives du domaine, ce, afin de satisfaire les usagers, d’un côté et, de participer activement à l’émergence du pays (tel que mis en avant dans le programme de SEM le Président de la République lui-même), de l’autre. En termes de qualité, de sécurité et de sûreté, force est de reconnaître qu’un long chemin reste encore à parcourir pour les opérateurs du secteur. A ce titre, intégrer une vision convergente et mettre toutes les parties prenantes sur la même longueur d’onde figurent parmi les raisons d’être du SITLM. D’une simple analyse, le transport va de pair avec les infrastructures. Et l’état des lieux manifeste que la plupart de celles-ci requiert d’importants travaux de réhabilitation. C’est d’ailleurs ce qui justifie
  • 13. PortEcho n°39 13 l’énumération des projets du MTTM y relatifs, lors du discours d’ouverture prononcé par Monsieur le Ministre. Côté participation au Salon, il faut saluer la présence de toutes les activités liées à la chaîne opératoire de chaque filière avec les métiers connexes. Parmi les exposants, l’on a remarqué le Ravinala Airport, l’APMF, le Bolloré Logistics, l’ENEM, la BOA, la BFV, le Port d’Ehoala,...Toutefois, ceux- ci ne représentent qu’une frange de la centaine d’exposants présents lors du Salon. Et leur participation active, durant ces quatre journées consécutives, démontre la volonté des adeptes du secteur à le développer. Cette volonté a été indubitable- ment ressentie à travers les conférences débats (sur des thèmes pertinents, biens définis et répondant aux attentes de l’assistance). Il faut reconnaître que ces conférences ont offert aux participants une opportunité d’échanges particulièrement constructifs entre exposants et assistants. S.p.A.T. et SMMC, deux acteurs actifs au SITLM Côte à côte, elles ont représentées le Port de Toamasina au SITLM. Elles, ce sont respectivement la Société du port à Gestion Autonome de Toamasina (S.P.A.T.) etlaSociétédeManutentiondesMarchandises Conventionnelles (SMMC). Leur objectif commun : tout au long de l’exposition, présenter une visibilité de marque vis-à-vis des usagers et des visiteurs. Mieux, en marge des missions et des valeurs respec- tives des deux sociétés, les deux Directeurs Généraux, en l’occurrence, AVELLIN Christian Eddy (DG de la S.P.A.T.) et TSIRENGE Niriko Rosalien (DG de la SMMC), ont chacun offert aux visiteurs le privilège de mieux connaître le Port de Toamasina, ce, en exposant, tour à tour, l’«Extension du Port de Toamasina : Enjeux et Opportunités sur l’économie malgache », (pour la S.P.A.T.) et « La Manutention face à la mondialisation », pour la SMMC. A travers ces deux thèmes a priori distincts, une seule et unique volonté : faire du port de Toamasina, un port de référence dans l’Océan Indien, une filiale répondant aux normes internationales, ce, pour devenir plus performant que les autres grands ports de la région. Les débats, qui ont suivi les deux exposés, ont été à la hauteur de l’intérêt de l’assistance sur les questions. Certains ont même sollicité une interview au Directeur Général de la S.P.A.T. au sujet du projet phare (qui est l’Extension du Port de Toamasina). A l’occasion, AVELLIN Christian Eddy a volontiers exposé la situation d’avancement dudit projet : ● la phase 1 du Projet suit son cours et s’achèvera probablement en mars 2020 ; ● parallèlement, la deuxième phase débutera en février 2020. L’on escompte que le port rénové sera opérationnel en 2025. A partir de cette année là, le premier port de Madagascar aura la capacité d’accueillir les méga porteurs. A savoir que ce port fait partie des infrastructures étatiques de développement économique. Il va de soi que, dès 2023, dans la perspective d’un Port de Toamasina rénové, tous les mala- gasy aspirent à une économie plus que florissante. Pour sa part, de par les perspectives qu’il a développées à travers son exposé, le Directeur Général de la SMMC a choisi de mettre en avant un projet judicieux et englobant des perspectives, tant écono- miques (avec l’augmentation du trafic face au projet d’extension du port, l’amélioration, en termes de logistique, de sécurité et d’informatique au niveau de chaque instance de la société, est de mise) que sociales, notamment par le choix de donner aux employés l’accès à la propriété immobilière. Figure futuriste d’un des stands au SITLM Stand de la SPAT: visite des officiels, guidée par le Directeur Général de la SPAT
  • 14. PortEcho n°39 14 ECONOMIE MTTM : Vision et réalisation Le discours prononcé par Monsieur le Ministre a offert à l’assistance le privilège de partager la vision et les réalisations du Ministère. Il est convaincu que l’Etat Malagasy gagne à se mettre au même diapason que les innovations technologiques en date, et cela, que ce soit dans le domaine aérien, terrestre, maritime ou fluvial. Faire preuve de professionnalisme, tout en offrant des moyens de transports sécurisés et répondant aux attentes des usagers, tel est l’objectif sur lequel il a tenu à sensibiliser les opérateurs. Pour vous permettre d’apprécier l’évolution ainsi que l’avancement des efforts déployés au sein du MTTM, PortEcho vous livre ci-après quelques-unes des perspectives évoquées dans le discours de Monsieur le Ministre. ▌Dans le transport aérien, en collaboration avec ADEMA, 08 (huit) aéroports ont été mis sur le marché des investissements, ce, dans l’objectif d’aboutir à un partenariat axé vers le développement de l’accessibilité et de la connectivité aérienne internationale. D’ici mars 2020, les noms des partenaires seront publiés. Et d’ici quatre ans, en sus des ouvertures respectives des aéroports d’Antananarivo et de Nosy-Be, d’autres aéroports malagasy seront hissés pour être en mesure d’accueillir des vols internationaux. Par ailleurs, Bekopaka et Ranohira s’ajouteront aux 44 aérodromes secondaires, lesquels desservent déjà des réseaux domestiques. Enfin, de sorte à garantir une meilleure connectivité du réseau international et, pour compléter celui d’Antananarivo, le projet du MTTM consiste à créer deux hubs, respectivement à Antsiranana et à Toliara. ▌Dans les transports maritime et fluvial : Dans un premier temps, 04 (quatre) routes maritimes ont été identifiées. Il s’agit respectivement de : ● la route de la vanille, d’Antsiranana à Vohémar ; ● la route des baleines à bosse, reliant Maroantsetra à Toamasina, ce, en passant par Mananara-Nord, Soanierana-Ivongo Sainte- Marie et Foulpointe ; ● la route des épices, reliant Toamasina à Mananjary ; ● la route des baobabs, qui reliera Mahajanga, Soalala, Besalampy, Tambohorano et Maintirano. Il va sans dire que la création desdites routes maritimes impliquera le développement des infrastructures portuaires. Dans cette optique, le Canal des Pangalanes sera aménagé pour être navigable de Toamasina à Mananjary (dès janvier 2020), et jusqu’à Farafangana (au cours du deuxième semestre de l’année 2020). Coupure du rruban inaugural par le MTTM.
  • 15. PortEcho n°39 15 ▌Dans le transport ferroviaire : Dans le souci de soulager la RN2, la RN7 et la RN47, notamment par rapport au volume d’exportation et d’importation de marchan- dises et, en partenariat avec MADARAIL, la réhabilitation des infrastructures ferro- viaires a été inscrite parmi les priorités du MTTM. En attendant, les deux lignes ferroviaires (Toamasina-Ambatondrazaka- Antananarivo et Antananarivo-Antsirabe) seront opérationnelles dans les quatre années à venir. Rétablir une fréquence quotidienne entre Manakara et Fianarantsoa fait également partie du programme. C’est ce qui justifie que la FCE (Fianarantsoa - Côte Est) a fait trois acquisitions de loco- motives. Celles-ci seront opérationnelles dès février 2020. ▌ Dans le transport en commun : Depuis l’année 2019, soucieux de la sécurité des usagers, le Ministère a entrepris de mettre en place un système de contrôle des lignes suburbaines et nationales, ceci, via la technologie de géo localisation GPS. De plus, afin de réduire les taux d’acci- dents routiers, des infrastructures seront mises à la disposition des transporteurs et des voyageurs. Dans cette rubrique, figurent les projets d’aires de repos et de stationnement, ainsi que la réhabilitation des balises. Globalement, le SITLM s’est avéré une véritable opportunité économique pour les opérateurs. D’après le débriefing présenté par l’organisateur, ceux-ci ont d’ailleurs été unanimes pour affirmer que les rencontres générées par le Salon, ainsi que les actions de promotion, de sensibilisation et d’échanges B to B, ont été enrichissantes, intéressantes et mutuellement fructueuses. Il faut juste espérer que les autres secteurs économiques emboîtent le pas du MTTM et se lancent dans l’organisation de mani- festations de la même envergure. Cette perspective donnera un véritable coup de pouce aux opérateurs, tant nationaux qu’internationaux et, par effet induit, contribuera à l’émergence de Madagascar ! Recueilli par Natacha TSILANGOY SILTM: LA SpAT EN pHOTOS
  • 16. PortEcho n°39 16 ECONOMIE PENTA DAIHO-Joint Venture (PDJV) PERSÉVÈRE DANS LA LUTTE CONTRE LE VIH/SIDA « Chaque 4h de temps, un malgache est contaminé par le VIH/SIDA », tel peut être lu sur une affiche à l’entrée du bureau de pDJV, apposée par le SE/CNLS (Secrétaire Exécutif du Comité National de Lutte contre le SIDA). Un chiffre qui fait froid dans le dos, bien évidemment. Et pDJV compte bien démontrer sa responsabilité sociétale, ce, en persévérant dans la lutte contre le VIH/SIDA. Ainsi, le 18 décembre 2019, pour marquer la Journée mondiale dédiée à cette lutte, elle a choisi d’organiser une réunion dans ses bureaux (enceinte portuaire), cela, dans l’objectif de partager ses parcours et plans, hier, aujourd’hui et demain. point de répit pour la sensibilisation des employés de PDJV sur la lutte contre le VIH/SIDA. Pour les dirigeants, avoir des ressources humaines en bonne santé équivaut déjà à un premier bénéfice. Accompagnant le Projet d’extension du Port de Toamasina, le programme de lutte cible employés, ouvriers et main d’œuvre de la société. En outre, avec un objectif général de réduire la transmission du VIH/SIDA (entre et parmi les employés) et, afin de préserver leurs familles ainsi que la communauté locale, ledit programme s’étend aux employés respectifs de la S.P.A.T., ECOH Co., les contractants, etc. La direction de PDJV est convaincue que, en mobilisant les acteurs concernés, la propagation du virus du SIDA peut être maîtrisée. C’est donc avec cette conviction et, dans le but d’éveiller toutes les entités qui serviront à leur tour d’ambassadeur dans l’enceinte portuaire ainsi que dans la ville de Toamasina, qu’elle s’évertue à partager ses expériences en la matière ainsi que sa situation face au combat. De ce fait, la réunion du 18 décembre 2019 a rassemblé, autour d’une table, la DRSP (Direction Régionale de la Santé Publique), le PSI (Population Services International), International SOS, et enfin, la S.P.A.T. Dans son discours, Keichi SAKAI, Project Manager de PDJV, n’a pas manqué d’exprimer, d’abord, sa joie de rencontrer les nombreux assistants, et ensuite, sa volonté de redoubler d’efforts aux côtés de son équipe, ceci, pour faire face à la lutte, qui n’est pas seulement la leur. A l’occasion, il a tenu à présenter les nouvelles stratégies adoptées pour l’année 2020. Le bilan révèle encore des trajets à parcourir, si l’on se réfère aux quelques chiffres suivants : sur 26 000 préservatifs prévus pour être distribués entre septembre 2018 et novembre 2019, 16 140 l’ont été (ce qui laisse encore 9 900 à distribuer jusqu’en décembre 2020). Au passage, lesdits préservatifs sont conformes aux exigences de la norme ISO 4074. Enfin, concernant le dépistage, il requiert un sérieux encouragement à l’intention des employés : seulement 239 sur 400 travailleurs ont effectué un dépistage volontaire, ce qui ne représente que 50% de la population cible. Il est clair que les nouvelles dispositions, à adopter dans le cadre de la lutte contre le virus, renvoient au renforcement de la sensibilisation, à l’implication des différents responsables de PDJV, OCG et S.P.A.T., au développement du partenariat avec les structures décentralisées du Ministère de la Santé Publique, ainsi qu’avec les ONGs, notamment pour les séances de dépistage mobile et la fourniture de préservatifs. Enfin, il a été convenu, avec les assistants à la réunion, que la sensibilisation sera vulgarisée jusque dans les bureaux. De plus, elle s’étendra au-delà des travailleurs, de la main d’œuvre et employés dans l’enceinte du port. Recueilli par Natacha TSILANGOY
  • 17. PortEcho n°39 17 ECONOMIE Le 28 janvier dernier, au Grand port Maritime de la Réunion, en sa qualité de membre fondateur, la S.p.A.T a assisté aux réunions respectives du Conseil d’Administration, de l’Assemblée Générale et du Comité de l’Etude Croisière de l’ApIOI (Association des ports des Iles de l’Océan Indien). A ujourd’hui, l’APIOI regroupe, en son sein, Mayotte, La Réunion, l’Ile Maurice, les Seychelles, les Comores et Madagascar. Cette association entend « coopérer aujourd’hui, pour mieux préparer demain ». Pour rappel, elle a pour vocation d’instaurer une dynamique de coopération entre les ports de la région, afin, d’un côté, de mieux défendre leurs intérêts communs et, de l’autre, de réfléchir conjointement aux défis et opportunités qui se présentent à eux. Le Conseil d’Administration et l’Assemblée Générale ont, l’un et l’autre, convenu de renforcer la coopération ainsi que la collaboration entre les différents ports membres de la région. D’ailleurs, le bilan de l’année 2019 s’est avéré positif, avec la concrétisation des projets principaux en cours et comprenant : ● le plan de formation mutualisé, un pôle réunissant les ports membres de l’A.P.I.O.I, dans l’objectif de développer la compétence du personnel, ce, tout en améliorant l’image et la performance de chaque entité ; ● l’aile féminine, un projet initié par Maistry RAMALINGUM, Président de l’association, ceci, afin d’encourager et de renforcer le personnel féminin dans le secteur maritime et portuaire ; ● la croisière. Ce projet, quant à lui, se base sur le développement du secteur (aujourd’hui en plein essor dans l’Océan Indien), notamment concernant l’homogénéisation des conditions d’ac- cueil des navires et l’amélioration des infrastructures. Dans ce cadre, une étude de sept mois a été initiée à travers l’entreprise Inchcape Shipping Services Mauritius Ltd. Ladite étude (qui touche tous les ports membres ainsi que trois ports supplémen- taires malagasy, à savoir, Antsiranana, Nosy Be et Toliara) visera, non seulement à atteindre les deux objectifs cités en amont (plan de formation et projet de l’aile féminine), mais aussi à développer une stratégie marketing globale, de même que l’amélioration des conditions de coordination de la sécurité de la navigation dans le bassin sud-ouest de l’Océan Indien. A souligner enfin que la période 2020-2021 sera essentiellement consacrée à ces projets principaux ainsi qu’à d’autres inscrits dans la perspective de consolidation de l’unité des ports membres de l’A.P.I.O.I. Recueilli par Monica RAHARIMALALA ASSOCIATION SOLIDAIRE A.P.I.O.I.,
  • 18. PortEcho n°39 18 ECONOMIE L es entreprises privées étant les partenaires incontourna- bles de l’administration en termes de marchés publics, les deux premières journées de la formation ont été consacrées à la familiarisation des partici- pants aux nouveaux codes, textes et contrats cadres de marché. Le principe de la neutralité leur a alors été inculqué, de même que certaines questions fondamen- tales, entre autres : ● les lois régissant la passation des marchés ; ● le mode de passation des marchés publics ; ● le processus et le cycle de vie du marché ● les procédures de qualification du candidat ayant présenté des offres conformes ; ● les procédures d’attribution de marché ; ● les procédures d’exécution de marché, ce, jusqu’à la réception et aux recours éventuels. Quant à la troisième journée, elle a été axée sur la bonne gouvernance. L’expression sous-entend un certain nombre de principes, notamment la trans- parence, la primauté de droit, l’efficience, l’efficacité, la redevabilité, et enfin, la prospectivité (le fait d’anticiper les problèmes posés). La gouvernance étant un moyen de garantir la continuité, la clarté, la synergie et la cohérence des actions publiques, la bonne gouvernance se définit comme la capacité d’anticiper. Elle est donc l’effet conjugué de trois principes : la morale, l’éthique et la déontologie. Le contraire, c’est-à-dire, la mauvaise gouvernance se caractérise, quant à elle, par l’impunité, la faiblesse des décisions des responsables, la méconnaissance de la notion de bien commun, la persistance de la corruption (qui traduit la non efficacité en la matière etc). Pour ce qui est de l’intégrité au sein d’une entreprise, elle figure parmi un des points forts abordés au cours de la formation. Le concept inclut : ● le respect des normes ainsi que les exigences en termes de sûreté et de sécurité sur le lieu de travail ; ● l’intégrité des pratiques ; ● l’intégrité sociétale. Il faut souligner que, désormais, afin d’intégrer les attitudes préventives dans la lutte contre la corruption, les cellules anti-corruption à Madagascar seront Lutte contre LA CORRUpTION EST pOINTéE DU DOIGT COMME UN DES MAUx QUI HANDICApENT LE DéVELOppEMENT DE MADAGASCAR. ET pLUS D’UN AFFIRMENT QUE LE pAyS EST ARRIVé à UN pOINT Où CE FLéAU, QUI LE RONGE, EST EN TRAIN DE SE MUER EN UN MAL INCURABLE DANS pRATIQUEMENT TOUS LES DOMAINES. EN EFFET, DEpUIS LEUR CRéATION, LORS DU RECRUTEMENT DE LEUR pERSONNEL, AU NIVEAU DE LA FISCALITé, DE L’AppROVISION- NEMENT, JUSQU’à L’ATTRIBUTION DES MARCHéS, LES ENTREpRISES EN SONT DE pLUS EN pLUS VULNéRA- BLES. MAIS, à TOUTE GUERRE, LES MOyENS pOUR LA GAGNER ! ET C’EST LA RAISON pOUR LAQUELLE LA LUTTE CONTRE LA CORRUpTION FIGURE pARMI LES ENGAGEMENTS MAJEURS DU pOUVOIR ACTUEL. FAISANT SIEN LEDIT ENGAGEMENT, LA S.p.A.T. A ENTREpRIS DE CRéER SA CELLULE ANTI CORRUpTION (CAC/SpAT). DU 11 AU 14 FéVRIER DERNIERS, AU MOTEL ANOSy, ANTANANARIVO, 17 MEMBRES DE LADITE CELLULE ONT SUIVI UN RENFORCEMENT DE CApACITéS EN MATIèRE DE GOUVERNANCE, DE LUTTE CONTRE LA CORRUpTION ET DE MARCHé pUBLIC. Discipline et respect des Les Partenaires Techniques et Financiers de la SPAT qui ont permis à la réalisation de la séance de formation
  • 19. PortEcho n°39 19 opérationnelles au niveau de toutes les institutions publiques. L’idée est de faire approprier la lutte, dans la mesure où, en imposant des règles, on aboutit à faire régner la discipline et le respect des normes en vigueur. En outre, afin de rassurer les contribua- bles, et surtout, pour le bien de son image ainsi que de sa visibilité, le Comité pour la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI) propose la notion de LABEL INTEGRITE aux entreprises et administrations publiques. La démarche de labellisation se doit d’être volontaire et engagée. Et, de fait, les exigences de la bonne gouvernance sont : ● la lutte contre la corruption ; ● l’élaboration d’un code d’éthique et de bonne conduite, suivie de l’adhésion à celui-ci. A savoir que les acteurs clés du LABEL INTEGRITE, dirigés par un cabinet d’audit de conformité et d’expertise, sont les suivants : LA CORRUPTION normes en vigueur ● le CSI ● le BIANCO ● la Société Civile ● le Secteur Privé. Pour parfaire la formation, la quatrième et dernière journée a été consacrée au « plaidoyer, veille et interpellation » par le BIANCO. Ledit plaidoyer a été suivi par des travaux de groupes. Cette dernière étape de la formation visait à apprécier à quel point la CAC/SPAT est capable d’élaborer le plan d’action sur le « plaidoyer, veille informationnelle et interpellation en matière de lutte contre la corruption ». Certes, pour éviter tout abus éventuel, ainsi que pour refuser toute forme de corruption, s’informer sur les lois existantes s’avère primordial. Dès lors, adopter un dispositif de lutte contre la corruption au sein de l’entreprise devient une nécessité. A ce titre, la CAC/SPAT devra être en mesure : ● d’exiger auprès des tierces personnes (clients et fournisseurs) l’implémentation d’une politique de lutte contre la corruption ; ● d’amener les employés à respecter un comportement éthique ; ● de dresser une cartographie des risques de corruption ; ● de prendre des mesures de mitigation. La cérémonie de clôture a été marquée par la remise d’attestions aux 17 partici- pants issus de la CAC/SPAT, cela, par un comité composé de : ● M. UMEMOTO Shinji, Représentant Résident de la JICA à Madagascar ● M. Laza ANDRIANIRINA, Directeur Général du BIANCO ● M. Brice LEJAMBLE, Secrétaire Exécutif du CSI ● M. Harison RAZAFy, Directeur Général de l’ARMP. Receuilli par Liliane MELQUIOND-ZAFINIRINA Photo souvenir après la remise d'attestations aux participants SPAT
  • 20. PortEcho n°39 20 ECONOMIE p our rappel, durant les cinq dernières années, les services de l’Administration malagasy s’acheminent vers la digitalisation, notamment au niveau des formalités liées aux visas. Techniquement, cette dernière génère une traçabilité des dossiers traités et enregistrés. En outre, en cas de transfert de dossiers d’une administration à une autre, elle permet une meilleure gestion de temps. Et par-dessus tout, elle réduit la possibilité de corruption à toutes les étapes prévues pour les formalités de visa. Pour sa part et, grâce au Décret n° 2017- 1021 du 07 novembre 2017, le Ministère de la Sécurité Publique a instauré à Madagascar le visa électronique et biomé- trique. En plus de faciliter les demandes de visa formulées par les touristes, ce système offre les mêmes droits que le visa ordinaire. Et dorénavant, deux genres de demande d’e-visa s’appliquent simultané- ment dans la Grande Ile. Il s’agit, premiè- rement, de l’enrôlement en ligne (via le site du Ministère en charge, lequel est fonctionnel 24 heures sur 24) et, deuxièmement, de la demande formulée à l’arrivée et aux gui- chets e-visa. L’autre avantage est qu’avec l’e-visa, les contrôles auprès des guichets de la Police de l’air et celle des frontières se réalisent en beaucoup moins de temps. L’e-visa est déjà opérationnel dans plu- sieurs aéroports malagasy. Ce 09 janvier 2020, en partenariat avec le Ministère de la Sécurité Publique et la Société MADA OZI (laquelle prend en charge l’installation, la maintenance et l’accompagnement de l’utilisation des appareils exigés par le système), celui-ci est lancé, pour la toute première fois, au Port de Toamasina. Pour- quoi faire bénéficier le Port de Toamasina de ce nouveau système ? Tout simplement parce que, étant le premier port de Mada- gascar, il est, de fait, la vitrine économique du pays. Plus particulièrement, les atouts de l’e-visa y présentent l’intégration dans la norme internationale, la rapidité des traitements des passagers aux frontières, sans oublier le plus important, qui est et reste la sécurisation des frontières. Au cours de la cérémonie de lancement, les techniciens de MADA OZI, avec le Commissaire de Police RANOHATRA Heritsiory Harijaona,Chef de Service du Commissariat Spécial de Police du Port de Toamasina, ont gratifié une assistance très intéressée d’unedémonstrationpratique.Une occasion mise à profit pour expliquer les contenus exigés par l’e-visa, notamment, pourtoutcroisiéristeoupassager(horsmembre d’équipage d’un bateau commercial accostant au port), les informations sur le passeport, le type de visa souhaité, les dates de séjour, le port d’arrivée… A l’issue de la démonstration, le Commissaire Spécial de Police du Port de Toamasina a tenu à exprimer sa profonde gratitude à l’endroit de la S.P.A.T. et de son Directeur Général, ce, pour avoir accepté de mettre à la disposition du Commissariat Spécial de Police une nouvelle infrastructure contribuant à un meilleur accomplissement de sa mission dans l’enceinte portuaire. Recueilli par Natacha TSILANGOy Dans le souci de s’adapter à la tendance de la digitalisation, le Ministère de la Sécurité publique a mis en place le système de visa électronique. Le lancement officiel dudit système au port de Toamasina, qui a eu lieu le 09 janvier dernier, a été honoré par la présence de Mme Antonia Beby parola TALBOT, Directeur des Renseignements et du Contrôle de l’Immigration et de l’Emigration, ainsi que d’une dé- légation du Ministère de la Sécurité publique. Lancement de l’ au Port de Toamasina e-VISA « Du côté des quais… » Lancement officiel du premier système de E-VISA au port de Toamasina
  • 21.
  • 22. PortEcho n°39 22 ECONOMIE UN REACH STACKER KONECRANES EST OpERATIONNEL A TAMATAVE TAMATAVE EN FÊTE ! La SMMC poursuit sa démarche en quête de satisfaction pour sa clientèle. Elle vient de faire l’acquisition d’un nouveau matériel pour davantage améliorer les services offerts. En effet, cette société de manutention vient de se doter d’un REACH STACKER KONECRANES, de marque TEREx. Un engin de haute qualité, performant et Tous les ans, l'Organisation maritime interna- tionale, ses 164 États Membres et ses trois Membres associés, célèbrent la Journée mon- diale de la mer, le 26 septembre. Madagascar étant membre actif de cette organisation n’était pas en reste. Mieux encore, la célébration de la Journée des Gens de Mer a été couplée avec la Journée Mondiale de la Mer à Toamasina où deux jours durant, diverses manifestations ont été organisées. Pour marquer cette célébration, une messe œcuménique a été tenue à la cathédrale Anglicane SANTA JAKOBA suivie d’une conférence débat portant sur les thèmes de la célébration, dont respectivement : « Egalité des sexes : je suis du voyage » pour la JGM et « l’autonomisation des femmes dans la communauté maritime » pour la JMM qui s’est tenue à la salle de conférence du Faritany. Dans l’après-midi, une opération de nettoyage des alentours de la Stèle des péris en mer a eu lieu. ergonomique disposant d’une capacité de levage de 45 tonnes, d’une capacité de gerbage de 5 hauteurs, un moteur CUMMINS et d’un système de freinage hydraulique. La cérémonie de remise officielle de ce REACH STACKER KONECRANES s’est déroulée le samedi 14 septembre 2019. Cérémonie qui a été honorée par la présence du Président de la République de Madagascar, son Excellence Monsieur Andry Nirina RAJOELINA. D’après le Directeur Général de la SMMC, Niriko Rosalien TSIRENGE, « cette acquisi- tion figure parmi les 13 défis ou « velirano » du PRM.» En effet, le Président de la République s’est fixé comme objectif de disposer de bons matériels afin d’améliorer la qualité du travail. Cette démarche s’inscrit également dans le cadre de l’exécution de l’engagement de l’actuel pouvoir de mener Madagascar au développement rapide et durable. « L’acquisition d'un tel équipement contribuera certainement à l’optimisation du traitement des expéditions des conteneurs et/ou leur manutention », dixit le ministre des Trans- ports, du Tourisme et de la Météorologie, Joël RANDRIAMANDRANTO. Avec ce nouveau matériel, l’opération de manutention au sein de la SMMC gagnera en efficacité et en rapidité. D’après toujours Niriko RosalienTSIRENGE, « cette acquisition n’est qu’une étape et non un objectif, une étape qui conduira à la progression de la société voire celle du pays ». Parallèlement à toutes ces activités, un tournoi de basketball a aussi été organisé, à l’occasion, au Foyer social de la SPAT. Un événement qui a réuni les amateurs de basketball de la région Atsinanana. Tournoi dont la SMMC a remporté la victoire. Un salon-exposition s’est déroulé devant le bureau de la région Atsinanana et la journée mondiale de la mer fut clôturée par une soirée dansante. Notons que ces festivités ont été honorées par la présence de quelques membres du Conseil d’Administration et des cadres dirigeants de la SMMC. Remise officielle au DG de la SMMC de la clé du Reach Stacker Konecranes par le PRM Vernissage des stands par le MINTRANS durant la JMM et JGM ACTUS SMMC SMMC JOURNEE DES GENS DE MER – JOURNEE MONDIALE DE LAMER
  • 23. PortEcho n°39 23 La Première Edition 2019 d’un nouvel évène- ment dénommé « SALON INTERNATIONAL DES TRANSpORTS, DE LA LOGISTIQUE, ET DE LA MANUTENTION » s’est déroulée du 14 au 17 novembre 2019, au parc des expositions Forello industrielle Tanjombato. Ce salon international s’étant adressé aux particuliers comme aux amateurs, des acteurs et des professionnels du secteur s’y sont retrouvés pour quatre jours de rencontre et d’échange sur les innovations et les oppor- tunités économiques. Des présentations autour des destinations et des offres les plus intéressantes ont été partagées. Durant le salon, le Directeur Général de la SMMC, en la personne de Monsieur Niriko Rosalien TSIRENGE, a tenu une Conférence intitulée « LA MANUTENTION FACE à LA MONDIALISATION. » Séance au cours de laquelle il a présenté la SMMC et ses perspectives d’avenir. D’après ce dernier, « la nouvelle vision de la SMMC est d’instaurer une gestion modernisée des divers départements pour plus d’efficience au niveau des prestations rendues. Cela va se traduire par l’informati- sation du terminal correspondant à une dématérialisation et l’utilisation de tablettes pour le paiement par TPE des factures de la SMMC, l’installation d’un logiciel accessible à distance pour le suivi des mouvements des véhicules, la cotation en ligne ou estimation des coûts des prestations, ainsi que la mise en place des codes-barres pour la traçabilité logistique des marchandises ». « La réorganisation des organes de contrôle et de sécurité au sein des sites de la SMMC, ajouté au renforcement des vidéos surveil- lances HD déjà existantes ainsi que des caméras dans les magasins seront parmi les actions prioritaires de la SMMC », selon toujours son Directeur Général. Le 26 février 2020, la SMMC a tenu sa deuxième table ronde des partenaires, dans la salle de conférence de la SMMC, sis à l’ex- BMO autour du thème : « AMELIORATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL ». L’objectif de cette rencontre étant d’établir plus de contact et d’écoute entre les parties prenantes au sein du Port de Toamasina. Une rencontre qui a vu la présence du Secré- taire Général du Ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, Jean Luc RAKOTOVAHINY. Durant son intervention, ce dernier a souligné que « de telles initiatives, auront toujours l’appui du ministère ». Il espère aussi qu’à l’issue de cette table ronde, « une nette opti- misation des conditions de travail de tous les acteurs et partenaires de la SMMC verra le jour ». Tous ceux qui ont été présents à cette table ronde ont été unanimes à saluer les efforts déployés par la SMMC ces deux dernières années. Toutefois, quelques doléances ont été émises par les transitaires. Les problèmes évoqués furent débattus et des suggestions ont été pour améliorer la situation ont été proposées par les dirigeants de la société. Niriko Rosalien TSIRENGE, DG de la SMMC a souligné lors de cette table ronde qu’ « à part les activités professionnelles, la Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE) est désormais de mise au sein de la SMMC. Cela est marqué par la consolidation des actions communautaires et patriotiques ». Et lui de souligner « la contribution de la SMMC aux actions menées en vue du développement durable ». Séance photo après la conférence du DG Allocution d'ouverture du SG du MINTRANS lors de la table ronde TABLE RONDE SUR L’AMELIORATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL « LA MANUTENTION FACE à LA MONDIALISATION : pERSpECTIVES » SMMC
  • 24. SMMC PortEcho n°39 24 pOUR LE RENFORCEMENT DE LA COHESION Allocution d'ouverture du DG lors de la table ronde Face à la recrudescence des maladies respiratoires, dans la ville de Toamasina et conscient de la difficulté des patients pour se soigner, un acte citoyen et solidaire a été entrepris par la SMMC. Des nébuliseurs et un concentrateur d’oxygène, des matériels respiratoires ont été ainsi remis au Service pédiatrie du CHU Analankininina et au CHU Morafeno, le 26 octobre 2019. Notons que cette cé- rémonie de remise de dons a été honorée par la présence du président du conseil d’administration de la SMMC, Herilaza IMBIKI. Les responsables des deux hôpitaux bénéficiaires ont assuré à l’occasion qu’ils prendront bien soin de ces matériels et ont salué l’acte patriotique de la SMMC. Don de matériels médicaux au CHU Ananlankininina AUx CHU ANALAKINININA ET MORAFENO DONS DE MATERIELS MEDICAUx pAR LA SMMC En vue de renforcer davantage la cohésion entre les membres de son personnel, une série de team building a été organisée par la SMMC. Tous les cadres moyens et assimilés, les cadres supérieurs ainsi que les cadres dirigeants de la Société ont participé à ces rencontres les 23 et 30 novembre et le 1er décembre 2019, dans l’enceinte de « Datsara village ». Diverses activités furent organisées à l’occasion. Activités basées sur les principes des « 7E » : Energie, Empathie, Efficience, Engagement, Ethique, Evaluation et Evolution. Des méthodes pour vaincre la procrastination, des concepts tels que « Getting Things Done » ou GTD, « Mieux organiser pour mieux réussir », ainsi que les « 5 doigts de la main » ont été aussi proposés pour rappeler la fierté d’appartenir à la Société et de grandir dans la Société. Une initiative grandement saluée par les participants qui ont émis leur souhait de pérenniser une telle démarche. Lors de ces teams building, les participants ont ététrèscommunicatifs.LeDirecteurGénéralde la SMMC, étant aussi présent, a fait part à l’assistance de sa volonté d’améliorer davantage les conditions de travail du personnel de la SMMC. ACTUS SMMC ACTUS SMMC ACTUS SMMC ACTUS SMMC ACTUS SMMC ACTUS SMMC ACTUS SMMC ACTUS SMMC ACTUS SMMC ACTUS SMMC ACTUS SMMC A
  • 25. CELEBRATION DES FETES DE FIN D’ANNEE PortEcho n°39 25 Afin de montrer sa gratitude et permettre aux membres de son personnel de célébrer dignement les fêtes de fin d’année, Niriko Rosalien TSIRENGE, Directeur Général de la SMMC, a offert des présents à ces derniers. Ainsi, le 24 décembre 2019, des jouets ont été distribués aux enfants des employés de moins de 10 ans. Des récompenses ont été également offertes aux enfants qui ont réussi aux examens officiels de l’Etat. L’objectif étant de les encourager dans leurs études. La SMMC n’a pas manqué d’adresser sa reconnaissance à ses employés, qui sont partis en retraite tout au long de l’année 2019. Notons que cette fête a été honorée par la présence de Herilaza IMBIKI, Président du Conseil d’Administration de la Société. Ce dernier a tenu à adresser ses meilleurs vœux à tous les employés, à leurs familles et ainsi qu’à leurs enfants respectifs. Pour marquer sa volonté de reverdir la Grande Ile, l’Etat malagasy conduite par le Président de la République, Andry Nirina RAJOELINA a procédé à une journée de reboisement sur plusieurs territoires Malagasy avec le thème : « MADAGASI- KARA RAKOTRAALA NO TANJONA », le 19 janvier 2020. L’Etat prévoit de planter 60 millions d’arbres pour marquer la 60ème année d’indépendance. La SMMC se rallie à cet objectif louable, car consciente des effets néfastes de la dégradation de l’environnement induisant inéluctablement le réchauffement clima- tique. La société a donc procédé au déploiement de ses employés pour participer à cette journée de lancement officiel du reboisement à Madagascar aussi bien à Antananarivo qu’à Toamasina. 220 employés se sont déplacés vers Antetezana Foulpointe District de Toamasina II avec la participation de la Région Atsinanana, des membres de la société civile, des membres des forces armées malagasy, des membres du secteur privé, et des forces vives de Toamasina ; de plus, 36 employés ont étoffé l’équipe du Ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie à Ampefy, et une délégation à Ankazobe. Le Directeur Général de la SMMC a donc réaffirmé sa volonté et son engagement à la protection de l’environnement par un reboisement annuel. Animation des enfants durant la distribution de jouets Représentants de la SMMC à Ampefy lors du reboisement national LE pERSONNEL DE LA SMMC EN LIESSE REFORESTATION DE MADAGASCAR LA SMMC AFFIRME SON ENGAGEMENT ACTUS SMMC ACTUS SMMC ACTUS SMMC ACTUS SMMC ACTUS SMMC ACTUS SMMC ACTUS SMMC ACTUS SMMC ACTUS SMMC ACTUS SMMC ACTUS SMMC
  • 26. PortEcho n°39 26 TRAFIC MARITIME 2018 2019 Evolution % 2018/2019 TOUCHEES DES NAVIRES (Nombre) Lignes commerciales Long cours 336 393 Caboteurs 41 50 Pétroliers 54 73 Divers 2 Lignes non commerciales Bornage et Pêche 1 497 1 885 Total 1 928 2 403 24,63 TRAFIC DE CONTENEURS (EVp) Conteneurs pleins 128 076 143 427 Conteneurs vides 77 320 84 031 Total 205 396 227 458 10,74 Poids des marchandises conteneurisées (en tonne) 2 176 245 2 448 382 12,50 Rendement opérationnel (boîte/heure) 36 49,95 TRAFIC DES MARCHANDISES CONVENTIONNELLES (Tonnes) Trafic long cours Débarquement 470 609 551 656 Embarquement 20 734 22 095 Total 491 343 573 751 16,77 Trafic cabotage Débarquement 10 843 10 469 Embarquement 15 029 68 802 Total 25 872 79 271 Total 517 215 653 022 26,26 Trafic bornage Trafic bornage (en tonnes) 138 523 213 181 53,89 TRAFIC DES HyDROCARBURES (Tonnes) Débarquement 636 777 937 801 Embarquement 193 596 239 505 Total 830 373 1 177 306 41,78 TRAFIC VRACS DES pERMISSIONNAIRES (Tonnes) Total 1 536 183 2 498 986 62,67 TRAFIC MARITIME GLOBAL 5 192 549 6 990 877 34,63 Statistique sur le trafic maritime du port de Toamasina Années 2018/2019 source: Contrôle de Gestion de la SPAT
  • 27. PortEcho n°39 27 TRAFIC MARITIME TOUCHéES DES NAVIRES TRAFIC DES HyDROCARBURES TRAFIC DES MARCHANDISES CONTENEURISéES TRAFIC DES MARCHANDISES CONVENTIONNELLES TRAFIC VRACS DES pERMISSIONNAIRES pART DE TONNAGE
  • 28. pORT DE TOUCHEES ARMEMENT: PACIFIC INTERNATIONAL LINES (PIL) NOM DU NAVIRE N° DU VOyAGE pLU REU TMM MpM ARR DEp ARR DEp ARR DEp ARR DEp KOTA NAZIM 0144E 21/06 21/06 22/06 22/06 24/06 24/06 29/06 30/06 KOTA NASRAT 0123E 04/07 05/07 06/07 06/07 08/07 08/07 13/07 14/07 KOTA NAGA 0004E 11/07 12/07 - - 13/07 14/07 18/07 20/07 KOTA NANHAI 0043E 17/07 18/07 19/07 19/07 20/07 21/07 05/07 27/07 KOTA NABIL 0173E 26/07 27/07 27/07 28/07 29/07 30/07 03/08 05/08 KOTA NAZIM 0145E 30/07 31/07 31/07 01/08 02/08 03/08 07/08 09/08 KOTA NAZAR 0144E 01/08 02/08 03/08 03/08 05/08 05/08 10/08 11/08 NOM DU NAVIRE N° DU VOyAGE TMM REU pLU ARR ARR ARR HÖEGH TROVE 144 27/06 29/06 30/06 HÖEGH TRIDENT 185 08/08 10/08 11/08 HÖEGH JACKSONVILLE 40 12/09 14/09 15/09 NOM DU NAVIRE N° DU VOyAGE pLU REU TMM SEy ARR DEp ARR DEp ARR DEp ARR DEp MERATUS JAyAWIJAyA 023S/024N 11/06 12/06 - - 17/06 19/06 24/06 26/06 CMA CGM KAILAS 026W/027E 17/06 18/06 18/06 19/06 20/06 21/06 - - HAppy HELENA 024S/025N 18/06 19/06 - - 24/06 26/06 01/07 03/07 CMA CGM KAILAS 028W/029E 22/06 23/06 23/06 24/06 25/06 26/06 - - CMA CGM KAILAS 030W/031E 27/06 28/06 29/06 30/06 30/06 01/07 - - CAp CARMEL 025S/026N 25/06 26/06 - - 01/07 03/07 08/07 10/07 CMA CGM KAILAS 032W/033E 02/07 03/07 04/07 05/07 05/07 06/07 - - NORDATLANTIK 026S/027N 02/07 03/07 - - 08/07 10/07 15/07 17/07 CMA CGM KAILAS 034W/035E 08/07 09/07 09/07 10/07 11/07 12/07 - - MERATUS JAyAWIJAyA 027S/028N 09/07 10/07 - - 15/07 17/07 22/07 24/07 CMA CGM KAILAS 036W/037E 14/07 15/07 16/07 17/07 18/07 19/07 - - HAppy HELENA 028S/027N 16/07 17/07 - - 22/07 24/07 CMA CGM KAILAS 038W/039E 21/07 22/07 23/07 24/07 25/07 26/07 - - pORT DE TOUCHEES ARMEMENT: MAERSK LINE ARMEMENT: HÖEGH AUTOLINERS pORT DE TOUCHEES Les dates d'arrivée, de départ et les délais sont donnés en date et heure locales et sont estimés. Ils sont donnés sans garantie et sont sujets à modifications sans préavis. Pour d'autres délais, veuillez contacter votre bureau local. Les dates d'arrivée, de départ et les délais sont donnés en date et heure locales et sont estimés. Ils sont donnés sans garantie et sont sujets à modifications sans préavis. Pour d'autres délais, veuillez contacter votre bureau local. Les dates d'arrivée, de départ et les délais sont donnés en date et heure locales et sont estimés. Ils sont donnés sans garantie et sont sujets à modifications sans préavis. Pour d'autres délais, veuillez contacter votre bureau local. PortEcho n°39 28 MOUVEMENT DES NAVIRES
  • 29. 29 ANNUAIRE DES MAREES 1 Me 2 J 3 V 4 S 5 D 6 L 7 M 8 Me 9 J 10 V 11 S 12 D 13 L 14 M 15 Me 01h43 0.65 06h49 0.75 13h54 0.55 21h46 0.85 03h41 0.60 09h58 0.75 15h41 0.55 22h58 0.90 05h13 0.55 11h04 0.80 17h06 0.45 23h49 0.95 06h04 0.50 11h53 0.90 18h05 0.40 00h32 1.00 06h46 0.45 12h37 1.00 18h54 0.30 01h12 1.05 07h24 0.35 13h20 1.05 19h40 0.25 01h51 1.10 08h02 0.35 14h02 1.10 20h24 0.25 02h29 1.05 08h40 0.30 14h44 1.10 21h07 0.30 03h06 1.05 09h18 0.30 15h27 1.10 21h52 0.35 03h44 0.95 09h58 0.35 16h13 1.05 22h38 0.40 04h22 0.90 10h39 0.35 17h05 1.00 23h27 0.50 05h04 0.85 11h26 0.45 18h13 0.90 00h25 0.55 06h04 0.75 12h23 0.50 20h01 0.85 01h49 0.60 08h19 0.70 13h45 0.55 21h45 0.85 04h44 0.60 10h03 0.75 15h57 0.55 22h58 0.85 16 J 17 V 18 S 19 D 20 L 21 M 22 Me 23 J 24 V 25 S 26 D 27 L 28 M 29 Me 30 J 05h49 0.55 11h06 0.80 17h27 0.50 23h48 0.90 06h21 0.55 11h51 0.85 18h13 0.45 00h26 0.90 06h45 0.50 12h26 0.90 18h47 0.45 00h55 0.90 07h07 0.45 12h56 0.90 19h16 0.40 01h20 0.95 07h28 0.45 13h24 0.95 19h43 0.40 01h42 0.95 07h49 0.40 13h49 0.95 20h08 0.40 02h03 0.90 08h12 0.40 14h14 0.95 20h34 0.40 02h22 0.90 08h35 0.40 14h38 0.95 21h01 0.40 02h42 0.90 08h59 0.40 15h02 0.95 21h28 0.45 03h03 0.90 09h25 0.40 15h28 0.95 21h58 0.45 03h26 0.85 09h55 0.40 15h58 0.90 22h33 0.50 03h52 0.85 10h30 0.45 16h36 0.90 23h16 0.55 04h26 0.80 11h16 0.45 17h30 0.85 00h13 0.55 05h13 0.75 12h18 0.50 19h13 0.80 01h31 0.60 06h59 0.70 13h40 0.50 21h15 0.85 1 V 2 S 3 D 4 L 5 M 6 Me 7 J 8 V 9 S 10 D 11 L 12 M 13 Me 14 J 15 V 03h07 0.60 09h25 0.75 15h13 0.45 22h26 0.90 04h30 0.55 10h36 0.80 16h36 0.40 23h19 0.95 05h28 0.45 11h29 0.90 17h40 0.35 00h04 0.95 06h14 0.40 12h17 0.95 18h33 0.30 00h45 1.00 06h55 0.35 13h02 1.05 19h22 0.30 01h25 1.00 07h36 0.30 13h46 1.05 20h08 0.30 02h04 1.00 08h16 0.30 14h30 1.05 20h54 0.30 02h43 0.95 08h56 0.30 15h15 1.05 21h39 0.35 03h21 0.90 09h38 0.30 16h02 1.00 22h25 0.40 04h01 0.85 10h22 0.35 16h55 0.95 23h14 0.50 04h44 0.80 11h10 0.40 18h03 0.85 00h09 0.55 05h45 0.75 12h07 0.45 19h37 0.80 01h18 0.60 07h39 0.70 13h19 0.50 21h07 0.80 02h59 0.60 09h17 0.70 14h55 0.50 22h14 0.80 04h39 0.55 10h21 0.75 16h29 0.50 23h03 0.85 16 S 17 D 18 L 19 M 20 Me 21 J 22 V 23 S 24 D 25 L 26 M 27 Me 28 J 29 V 30 S 31 D 05h24 0.55 11h09 0.80 17h28 0.45 23h41 0.85 05h55 0.50 11h48 0.85 18h08 0.45 00h12 0.85 06h21 0.45 12h22 0.90 18h41 0.45 00h39 0.85 06h46 0.45 12h52 0.90 19h11 0.40 01h04 0.85 07h12 0.40 13h21 0.95 19h41 0.40 01h28 0.85 07h38 0.40 13h49 0.95 20h10 0.40 01h52 0.85 08h06 0.35 14h17 0.95 20h40 0.40 02h17 0.85 08h36 0.35 14h46 0.95 21h12 0.45 02h43 0.85 09h08 0.35 15h18 0.90 21h47 0.45 03h12 0.85 09h43 0.35 15h55 0.90 22h27 0.45 03h46 0.80 10h25 0.40 16h40 0.90 23h13 0.50 04h28 0.80 11h15 0.40 17h41 0.85 00h10 0.50 05h26 0.75 12h15 0.40 19h08 0.85 01h16 0.55 07h04 0.75 13h27 0.45 20h40 0.85 02h31 0.50 08h53 0.75 14h47 0.45 21h50 0.85 03h45 0.50 10h08 0.80 16h07 0.40 22h46 0.90 1 L 2 M 3 Me 4 J 5 V 6 S 7 D 8 L 9 M 10 Me 11 J 12 V 13 S 14 D 15 L 04h49 0.45 11h07 0.90 17h17 0.40 23h36 0.90 05h42 0.35 11h59 0.95 18h17 0.35 00h21 0.90 06h30 0.35 12h48 1.00 19h10 0.35 01h04 0.90 07h15 0.30 13h35 1.00 19h59 0.35 01h45 0.90 07h58 0.30 14h21 1.00 20h45 0.35 02h26 0.85 08h42 0.30 15h07 1.00 21h29 0.40 03h06 0.85 09h26 0.30 15h55 0.95 22h13 0.40 03h47 0.80 10h10 0.35 16h46 0.90 22h58 0.45 04h30 0.80 10h57 0.35 17h44 0.85 23h44 0.50 05h22 0.75 11h47 0.40 18h53 0.80 00h35 0.55 06h36 0.70 12h42 0.45 20h06 0.80 01h33 0.55 08h07 0.70 13h47 0.50 21h11 0.75 02h39 0.55 09h20 0.75 15h01 0.50 22h04 0.75 03h46 0.55 10h18 0.75 16h17 0.50 22h47 0.75 04h41 0.50 11h05 0.80 17h17 0.50 23h24 0.80 16 M 17 Me 18 J 19 V 20 S 21 D 22 L 23 M 24 Me 25 J 26 V 27 S 28 D 29 L 30 M 05h23 0.45 11h45 0.85 18h02 0.45 23h57 0.80 06h00 0.45 12h21 0.85 18h41 0.45 00h28 0.80 06h35 0.40 12h55 0.90 19h16 0.45 00h58 0.80 07h10 0.35 13h28 0.90 19h50 0.40 01h29 0.80 07h44 0.35 14h02 0.90 20h25 0.40 02h00 0.85 08h20 0.35 14h37 0.90 21h01 0.40 02h33 0.85 08h58 0.30 15h14 0.90 21h39 0.40 03h08 0.85 09h38 0.30 15h56 0.90 22h21 0.45 03h47 0.80 10h22 0.30 16h43 0.90 23h06 0.45 04h33 0.80 11h11 0.35 17h38 0.85 23h56 0.45 05h31 0.80 12h06 0.35 18h45 0.85 00h52 0.45 06h51 0.75 13h09 0.40 20h00 0.80 01h55 0.45 08h23 0.80 14h22 0.40 21h13 0.80 03h03 0.45 09h44 0.80 15h43 0.40 22h17 0.80 04h13 0.40 10h51 0.85 17h04 0.40 23h14 0.80 Heure haut. en m Heure haut. en m MAIAVRIL JUIN H e u r e s e t H a u t e u r s d e s p l e i n e s e t b a s s e s m e r s - To a m a s i n a ( M A D A G A S C A R ) Latitude: 18°09’S / Longitude: 49°26’E source: http://marine.meteoconsult.fr/meteo-marine/horaires-maree-tamatave-821-1.php Heure haut. en m Heure haut. en m
  • 30. PortEcho n°39 30 déforestation y a épondu. Pour sa part, le Président de la République a effectué son devoir de citoyen à Tampoketsa –Ankazobe. Et à l’occasion, des techniciens ont sensibilisé les participants sur le fait que, afin de régénérer le sol, il faut favoriser l’apport en matières organiques, puisqu’en l’absence de ces dernières, les latérites s’appauvrissent. Par ailleurs, il faut savoir que toute forme de végétation favorise la fréquence des précipi- tations atmosphériques, et ainsi, atténue les rigueurs de la saison sèche. Bref, il va de soi que reboiser vise l’intérêt général. Par consé- quent, tout ce qui peut compromettre la bonne préservation des forêts (utilisation à outrance des bois de chauffage, tavy ou culture sur brûlis, etc), se présentent comme des habitudes suicidaires, et ainsi, sont à bannir complètement. Pour marquer l’ouverture de la campagne de reforestation dans la région Atsinanana, le choix des organisateurs s’est porté sur 400 ha dans la zone d’Antetezana, située à 37 km de Toamasina sur la route de Foulpointe. Si l’objectif ultime pour 2020 est de planter plus d’un million d’arbres sur 778 ha (parcs nationaux compris), ce 19 janvier 2020, les quelques 5 000 participants ont eu le devoir de mettre en terre 600 000 jeunes plants (acacias, eucalyptus, des espèces d’arbres spécifiques, ainsi que des arbres endémiques, notamment les espèces arbustives acclima- tées). A mémoire d’homme, jamais une activité de reboisement n’a autant mobilisé des citoyens. Pour leur faciliter la tâche, la Direction Régionale de l’Environnement « RECOUVRIR MADAGASCAR DE FORETS »: CÉRÉMONIE DE LANCEMENT, 19 JANVIER 2020 ’’ ’’ pendant très longtemps, il était inutile de reboiser Madagascar, cette Grande Ile étant couverte d’inépuisables forêts (c’est d’ailleurs ce qui lui a valu l’appellation de « l’Ile verte»). Mais aujourd’hui,le réchauffementclimatique,avecleshabitudes destructrices vis-à-vis de la nature, ont eu raison de cette richesse naturelle. Et il ne reste plus que onze (11) hectares de surface verte continue dans toute l’Ile. Dès lors, reboiser à travers toute l’île, ainsi que mettre en valeur les contrées incultes, s’avèrent une nécessité vitale. S ous l’impulsion de son Excellence Monsieur Andry RAJOELINA, Président de la République de Madagascar, avec le mot d’ordre « Andao ho rakofana ala i Madagasikara ! », en français « Allons reverdir Madagascar !», la population s’est littéralement mue en une ferveur populaire, en un élan patriotique, pour se consacrer au reboisement. Rien que pour la journée du 19 janvier 2020, choisie pour marquer la cérémonie de lancement de l’opération de reboisement au titre de l’année 2020, le défi s’annonce ambitieux : 60 (soixante) millions de jeunes plants. Un défi, non seulement économique et social, mais aussi écologique, dans ce sens que la reforestation se présente comme un des meilleurs moyens, non seulement, de lutte contre le réchauffement climatique, mais aussi, de préservation de l’environnement. Un enjeu vis-à-vis duquel de nombreux malagasy ont encore besoin d’être conscientisés. Ainsi que, ce jour du lance- ment de l’opération, l’appel des citoyens au devoir et à l’engagement sacré pour la patrie (à savoir, planter des arbres dans l’intérêt de la génération future) semble avoir été massivement entendu, puisqu’une mobilisation générale pour la lutte contre la EVENEMENT AVELLIN Christian Eddy, à pied d’oeuvre
  • 31. PortEcho n°39 31 a pris soin de mettre à leur disposition des pépinières, à partir desquelles les citoyens peuvent se procurer gratuitement les plants, ce, pour les planter dans des trous préparés à l’avance. A noter qu’il est recommandé de planter en début de la saison des pluies, sinon lorsque celle-ci est parfaitement établie. Il est également important de nettoyer ainsi que de labourer toute la surface ciblée. Armando Lionel Tezena, Directeur Régional de l’Environnement et du Dévelop- pementAtsinanana, explique que cette zone a auparavant abrité une des forêts les plus denses de la région. Or, celle-ci a été rasée du fait d’actes malveillants. Et si auparavant, les opérations de reboisement n’intéressait que le Service des Chemins de Fer (lequel service compte sur le bois de chauffage pour le fonctionnement des locomotives), la sonnette d’alarme est aujourd’hui tirée à l’attention de tous, afin que la destruction et le gaspillage des forêts disparaissent à jamais des us et coutumes. Sous la conduite de leur Directeur Général, AVELLIN Christian Eddy, les employés de la S.P.A.T. ont, eux aussi, massivement répondu présents à l’appel à ce devoir citoyen : plus de 222 employés pour 600 jeunes plants (soit 30 plants par employé). Les actions de reboisement devant continuer toute l’année, le prochain rendez-vous a été fixé pour le 1er mai prochain, Fête du Travail. Enfin, il est prévu qu’après Antetezana, l’opération de reboisement se poursuivra à Vatomandry, Mahanoro et Brickaville. Recueilli par Liliane MELQUIOND-ZAFINIRINA ►Pourquoi Antetezana ? L’opération de nettoyage a pour avantage de détruire la végétation spontanée ainsi que d’enrichir notablement les latérites. La vie des jeunes plants s’en trouve favorisée au cours de la première année. 0uverture officiel du reboisement dans la région Atsinanana Participation massive des employés de la SPAT
  • 32. PortEcho n°39 32 EVENEMENT Sous le haut patronage de SEM Le président de la République et de Madame Mialy RAJOELINA, la célébration nationale de la Journée Mondiale de la Femme s’est tenue à Toliara. Du 1er au 11 mars derniers, en guise de participation à ladite célébration, 18 membres de l’Association du personnel Féminin de la S.p.A.T. (ApF) y ont participé. Au programme, des manifestations culturelles, des défilés, des ventes- expositions, … L e programme surchargé n’a nulle- ment empêché l’APF de concocter un emploi du temps propre à elle. En effet, dès le lendemain de son arrivée sur place, en accord avec le thème du jour qui est le « dialogue avec les autorités locales sur la participation des femmes dans les instances de décisions », elle a entrepris, d’abord de visiter le Port de Toliara, et ensuite, de rencontrer les employés féminins de l’APMF – Toliara (Agence Portuaire Maritime et Fluviale). Dans la convivialité, les échanges ont été particulièrement enrichissants entre l’APF et ses 11 interlocutrices issues respective- ment du Port de Toliara et de l’APMF. Ces dernières ont été unanimes sur l’intérêt des femmes portuaires et maritimes à se regrouper en association (telle l’APF), ainsi que sur leur volonté de constituer, sans tarder, leurs associations respectives. La journée du 05 mars ayant été dédiée à la sensibilisation ainsi qu’à l’information sur la santé maternelle, l’APF a choisi de visiter le village d’Ifaty, puis d’Ampototse. Dans ces localités, sous le thème « levons- nous pour les droits d’accès à la santé, à la nutrition et à la planification familiale », Dr Elda BOTOMORAa conduit la délégation, tout d’abord à Ifaty, chez REEF Doctor, pour un suivi de la sensibilisation en planning familial ainsi que pour une visite au chevet d’une mère et de son nouveau-né, et ensuite, pour distribuer du pain et des friandises (sur financement propre de l’association) aux enfants du village d’Ampototse (à 50 km de Toliara). Bien que très studieuse, la journée n’a rien perdu de son ambiance festive, conviviale et chargée d’émotion. Mieux, elle a éveillé en chacun des membres de l’APF l’importance sociale du partage, de mieux s’organiser afin de pouvoir donner plus. Eh oui, la joie prend sa source dans le partage ! Les deux journées suivantes ont été bloquées pour des séries de formation, JOURNEE MONDIALE DE LA FEMME Edition 2020
  • 33. PortEcho n°39 33 conférences-débats et autres rencontres, et cela, en respect des sous-thèmes suivants, qui se passent de commentaires : ■ Appui aux activités génératrices de revenus des femmes ; ■ Levons-nous pour une vie sans violence ; ■ Rôles et responsabilités de l’homme et de la femme dans le ménage et dans la communauté. Ces programmes ont été immédiatement suivis de la mise en place ainsi que de l’ouverture du « Tanan’ampela miaraky miavotse », le Salon du savoir-faire des femmes issues des 22 régions malagasy. Quant à la journée du 08 mars, elle a été ouverte par un carnaval de sensibilisation, auquel ont participé toutes les représen- tantes régionales. A l’issue du carnaval, une série de discours, parmi lesquels, celui très attendu de la Première Dame, et à tra- vers lequel elle a fait passer un vibrant message focalisé sur les cinq points sui- vants : 1● A toutes les femmes qui ne demandent qu’à s’émanciper, « nous avons la force, le courage et la foi » ; 2● Aux huit ministres femmes, « mettre tout en œuvre, afin de faire bouger les choses, pour que les femmes malagasy puissent s’accomplir pleinement » ; 3● le rôle de la femme par rapport à l’homme puisqu’ «elle forme une nation » ; 4● « l’autonomisation et la protection des femmes » ; 5● « si vous voulez qu’il y ait changement, il faut le commencer par vous-même », un message fort, emprunté d’Indira Gandhi, pour terminer l’allocution. Mesdames, merci de noter dans votre agenda qu’Antsiranana sera le haut lieu de l’édition 2021 de la célébration nationale de la Journée Mondiale de la Femme. Recueilli par Liliane MELQUIOND-ZAFINIRINA Journée Mondiale de la Femme année 2020 à Toliary, sous le haut patronage de SEM Le Président de la République et de Madame Mialy RAJOELINA Participation de l'APF auprès des villageoises
  • 34. Miandraikitra sy misahana ny fifandraisana ara-barotra mivantana amin’ny mpanjifa ; sy ny fanaovana ireo faktiora misy ny sandan’ireo asa hatao na vitan’ny orinasa SMMC. Andriamatoa TODIZARA Hyacinthe Dieu-Donné no nosafidin’ny portEcho nohadihadiana mikasika ny asany. 34 AKON’MpIASA p.E :Afaka ambaranao fohifohy aminay ve ny asanao ? T.H: Raha tena alalinina dia maro tokoa ny asa sahanina amin’izany andraikitra sahaniko izany, izay afaka fintinina amintsika mpamaky toy izao manaraka izao : ● Mandray anjara amin’ny famaritana ny politika ara-barotry ny Orinasa SMMC araky ny paikady izay apetraky ny fitantanana ankapo- beny. ● Mitarika,manohana sy manoro ireo ekipa ao amin’ny sampan-draharaha izay sahaniko. ● Manara-maso ny fanaovana sy fanontana ireo faktiora: manangona, mandrindra ary manamarina ny angona mifandraika amin’ny kaontin’ny mpanjifa. ● Mampiditra sy manavao hatrany ny tahirin- kevitra ara-barotra fototra, anisan’izany ohatra ny fanangonana ny endrika ara-barotry ny mpanjifa tsirairay, ny karazan’asa izay ataony, ny karazan’entana tonga na alefa, ny fotoana anaovana azy, ary ny karazan-tsambo tonga. ● Miantoka ny fanavaozana ny angona ao anaty angon-drakitra momba ny fanovana ny saran’ny asa, miaraka amin’ny fanampian’ireo mpikirakira solosaina. ● Mikarakara izay fitarainana rehetra ataon’ny mpanjifa; ary miantoka ny hisian’ny fifandrai- sana ara-barotra tsara tantana hatrany. ● Mandray anjara amin’ny fandalinana ny saran’asa, miaraka amin’ireo tompon’andraikitra tsirairay avy ,mba ho fanatsarana ny tolotra omena ny mpanjifa. ● Mamoaka tatitra ara-barotra isan-karazany: vola voaray mandritry ny fivezivezen’ny sambo, vola tokony arotsaka any amin’ny fa- ritra sy ny kaominina, ny volan’ny seranana, sns. ● Mamoaka ny tatitra ara-bola tokony hiditra isam-bolana ao amin’ny orinasa. ● Manomana ny tatitra momba ny lavanty ho an’ny daholobe izay karakarain’ny fadin- tseranana momba ireo entana nokirakirain’ny orinasa. ● Mijery sy mihaino tsara ny fandrosoana sy ny fivoaran’ny tsena ara-barotra sy ny fifani- nanana misy, ahafahana mampifanaraka tsy tapaka ny tolotra omen’ny SMMC. p.E: Iza avy ireo mpiara-miasa sy mpiara- miombon’antoka aminareo? T.H: Misy karazany telo ireo orinasa mpiara- miombonantoka sy mpiara-miasa akaiky aminay dia: ● Ireo orinasa mpandray ny sambo mpitondra entana (Consignataires). ● Ireo orinasa mpandray ny entana tonga (Réceptionnaires) sy ireo mpandefa ny entana(Chargeurs). ● Ary ireo orinasa mpandraharaha amin’ny fandefasana entana any ivelany sy famoahana entana ao anaty seranantsambo (Transitaires). Tsara ho marihina fa ny entana tena sahaninay sy kirakirainay ato amin’ny orinasa SMMC dia ireo entana tsy ao anaty kaontonera toy : ny vary,ny simenitra ,ny fiara ,sns... p.E : Ahoana ny lamin’asanareo amin’izany ? T.H: Alohan’ny hatongavan’ny sambo,dia misy ny taratasy fifanarahana eo amin’ny mpandray entana (Réceptionnaire) sy ny olona nandefasana ny entana (Consignataires) izay antsoina hoe”lettre FIOS”, izay omen’ny “Consignataire” manambara ny mombamomba ny sambo rehetra: ny daty ahatongavany sy ny entana hoentiny ary ny anaran’ireo rehetra izay handray ny entana. ● Alohan’ny hanamboarana ny faktioran’ny mpanjifa dia tsy maintsy amarinina tsara daholo aloha ireo antontan-taratasy rehetra izay entin’ny mpandraharaha na ny tompon’entana mangataka tolotra,raha azo raisina izany na tsia (mety misy diso, tsy ampy…). Amarinina ihany koa ny fahafenoan’ireo antontan-taratasy rehetra takiana etsy ambony, na mifanaraka amin’ny asa tadiavina mba hanaovana ny faktiora na tsia. Ny fitomboka sy ny anaran’ny orinasa mpitondra entana sy ny mpikarakara ny famoahana entana izay nahazo alàlana. Ary farany, ny mombamomba ilay olona mpikarakara ny famoahana entana; izay tonga mitondra antontan-taratasy ao amin’ny orinasa. ● Manonta ny Faktiora sy ny taratasy fakana entana (Bon d’enlèvement) mba ahafahana maka ilay entana any amin’ny trano fitahiriza- nan’ny orinasa na any amin’ny toerana malalaka voatokana ho an’ny fiara. p.E: Misy teny tianao hampitaina amin’ny mpamaky ve? T.H: Eto am-pamaranana dia fisaorana no atolotro ny ekipan’ny ‘PortEcho” amin’izao nisafidianany ny hanadihady ny mikasika ny andraikitra sahaniko ato anatin’ny orinasa SMMC izao satria; efa torolalana sahady ho antsika mpamaky ireo voalaza ireo ,indrindra ho an’ireo izay misahana ny tontolon’ny fifandraha- rahana amin’ny fanondranana sy ny fanafarana entana ato amin’ny seranan-tsambon’i Toamasina. Nangonin’i Alexina TIANA INO M’ARÔ ASANÔ Ê ? MOUVEMENT DU PERSONNEL Nom et Prénoms Matricule Fonction Date de départ en retraite TOTO Theodore 1985022 Chef de chantier Route et Ruvrages 17/10/19 Jean Louis 1992022 Matelot 12/11/19 RAKOTOARISOA Justin 1989049 Patron Vedette Portuaire 17/11/19 RAJONISON Jean Claude 1989193 Pompier 22/11/19 RASOAZANANY Voahangy Lalao 1980248 Responsable du Secrétariat et du Documentation 06/12/19 RANDRIAMIANTA Anselme 1979257 Chef d’Atelier phares et balises 21/12/19 MONIQUE Henriette 1981191 Chef Service réalisation 01/01/20 ... A SUIVRE
  • 35. PortEcho n°39 35 SpORT Une nouvelle vision du sport d’entreprise, pour redorer le blason du Port de Toamasina pour la deuxième fois, la société SMMC (Société de Manutention des Marchandises Conventionnelles) a pris l’initiative d’organiser un tournoi de basket-ball. Objectif : rassembler les sportifs en général, et les amoureux du basket-ball de Toamasina en particulier. portEcho a voulu en savoir plus auprès du responsable organisateur, en la personne de RAHOLINIAINA Louis Aubert Dieu Donné, Directeur des Ressources Humaines de la SMMC. Non moins joueur et ancien Responsable Sportif du Foyer Social Cité Canada, il nous a livré sa vision du véritable sport d’entreprise. pE : Vous avez associé au tournoi tous les sportifs représentant les concessionnaires au port de Toamasina. Ce rassemblement cache-t-il un objectif précis ? RLADD : Rappelons que, cette année, nous sommes à la deuxième édition du TAMAGA CUP. Le 28 février dernier à Vatomandry, dans l’objectif, d’une part, de rassembler les joueurs (hommes et femmes) de basket-ball derrière l’emblème « Port de Toamasina » et, d’autre part, de faire revivre l’image de l’AS Port d’antan (Association Sportive du Port de Toamasina), la SMMC a organisé un tournoi. En fait, le déplacement sur place a été un prélude au Tamaga Cup (quelques jours après à Toamasina), prélude auquel la participationaétéétendueàplusieursparticipants. L’idée force est de reprendre comme point de départ les éléments du Port de Toamasina, y associer le maximum de participants animés d’un seul et même objectif. Il faut comprendre que le Port de Toamasina est un vaste ensemble de concessionnaires, permission- naires et autres partenaires. Graduellement, la SMMC a commencé à toucher la S.P.A.T. ainsi que la MICTSL. A terme, en réussissant à rassembler tous les représentants des acteurs et opérateurs portuaires autour de cette discipline, la SMMC est convaincue de booster la performance au sein de la place portuaire de Toamasina. De quelle façon ? Eh bien, tout simplement en favorisant les échanges entre sportifs, et donc, humains. A souligner que, dans un deuxième temps, le groupe sera élargi en dehors des limites du domaine public portuaire de Toamasina, par le biais de rencontres inter entreprises, et pourquoi pas jusqu’aux ministères, dans la capitale ! pE : Serait-ce un ASIEF (1) version SMMC ? Sinon, que pensez-vous de l’actuelle version de l’ASIEF ? RLADD : Il ne faut surtout pas dénaturer le sport. Voyons l’exemple du basket-ball : quel intérêt y a-t-il de composer une équipe mixte, quand on sait pertinemment que, au lieu d’avantager l’équipe, cela joue en sa défaveur. En effet, les joueuses sont défavorisées sur terrain, voire blessées, à cause de l’inégalité de force par rapport aux hommes. A mon avis, certaines personnes ont trop tendance à tout commercialiser, y compris le sport. C’est cette volonté délibérée de voir du commerce en tout qui poussent certains organisateurs de l’ASIEF à modifier le calendrier, voire le règlement des rencontres. A plus forte raison, l’idée de déplacement ne devrait pas primer non plus. Dans cette volonté de commercialisation à outrance, l’on est amené à faire peu cas de combien les entreprises ainsi que leurs équipes sportives se sont investies pour les rencontres. Résultat : les incohérences sont dernièrement de plus en plus fréquentes à l’occasion de l’ASIEF. Pour ne citer qu’un exemple, la participation au championnat national du classé dernier au tournoi à l’échelle régionale, alors qu’un championnat régional s’est tenu. En revanche, on devrait tout d’abord se demander où se situe le niveau de l’esprit d’équipe, la frater- nité du groupe, et surtout, la cohésion au sein même de l’entreprise. Je suis convaincu que les sportifs sont ceux qui devront servir d’exemple. Moralité : il faut être meilleur, pas seulement au sport en soi, mais aussi, en termes de comportement, d’efficacité et de productivité ! Recueilli par Liliane MELQUIOND-ZAFINIRINA (1) Association Sportive Interministérielle pour l’Entretien des Fonctionnaires Photo archive
  • 36. PortEcho n°39 36 SANTE Certains enfants présentent des dysfonctions, telles qu’une déglutition atypique (type succion ou déglutition infantile). Cela peut avoir d’importantes conséquences. Parmi elles, une dysharmonie dento-maxillaire peut apparaître, notamment à cause de la répétition de l’action dans la journée. En fait, si la déglutition infantile (appelée également déglutition type succion) est normale chez le nourrisson et le très jeune enfant, il devient pathologique au-delà de ce stade. D’autres para-fonctions, telles que la succion du pouce, des doigts, d’objets, sinon le mordillement lingual, modifient la pression musculaire exercée sur les structures alvéolaires et peuvent entraîner le déplacement dentaire. Une ou plusieurs dents surnuméraires peuvent apparaitre chez les enfants et s’ajouter au nombre normal des dents. L’augmentation de la formule dentaire peut entraîner une dysharmonie dento- maxillaire, liée à l’insuffisance d’espace sur l’arcade, ce, pour permettre l’alignement harmonieux de toutes les dents. Généralement, il existe une corrélation entre l’âge de l’éruption de la première dent temporaire et celui de la première dent permanente, d’où l’intérêt de noter, sur le carnet de santé, l’âge de l’enfant lors de la première poussée dentaire. Recueilli par Monique HENRIETTE Sur proposition de Dr ANDRIAMANANTENASOA Zakoly Vonjy Arilala Une dysharmonie dento-maxillaire peut transitoirement apparaître au moment de l’établissement de la denture adolescente, généralement entre 8 et 10 ans. A ce stade, les dents présentes en bouche sont les dents temporaires et permanentes (les plus grandes et les plus larges). Les incisives permanentes ont alors remplacé les incisives temporaires, avec la persistance des molaires temporaires, plus larges que les prémolaires qui vont les remplacer. Les problèmes fonctionnels: dysfonctions et para-fonctions La transition entre la denture mixte et la denture adolescente Ainsi, cette configuration dentaire peut, chez certains enfants, être le signe de dysharmonie dento-maxillaire, du fait d’encombre- ments transitoires. Les dents surnuméraires et les anomalies dentaires LA DYSHARMONIE DENTO-MAXILLAIRE DDM (suite et fin) VOTRE SOURIRE AUSSI EST UN CAPITAL « La santé est un capital »