Note de syntèse - Le rôle du capital humain dans le ralentissement de la prod...France Stratégie
Les économies avancées ont connu plusieurs phases de ralentissement des gains de productivité depuis les années 1970. Le taux de croissance de la productivité horaire du travail est ainsi passé de plus de 4 % pour les pays européens et 2,5 % pour les États-Unis, en 1971, à moins de 1 % en 2018 pour l’ensemble de ces pays.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/role-capital-humain-ralentissement-de-productivite-france
Note de syntèse - Le rôle du capital humain dans le ralentissement de la prod...France Stratégie
Les économies avancées ont connu plusieurs phases de ralentissement des gains de productivité depuis les années 1970. Le taux de croissance de la productivité horaire du travail est ainsi passé de plus de 4 % pour les pays européens et 2,5 % pour les États-Unis, en 1971, à moins de 1 % en 2018 pour l’ensemble de ces pays.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/role-capital-humain-ralentissement-de-productivite-france
The document discusses challenges facing organizations in a constrained economic environment, including maintaining existing systems with flat IT budgets. It outlines Oracle's response to help customers innovate more easily and quickly by providing cloud computing options. Oracle's cloud strategy includes continuing to support on-premises applications, developing new SaaS applications, and programs to help customers adopt cloud technologies with less risk.
Guide des startups hightech en france - Olivier Ezratty - mars2015Sébastien Marchipont
Ce guide, rédigé par Olivier Ezratty, journaliste et bloggeur indépendant, est destiné aux entrepreneurs en herbe qui souhaitent se lancer dans la création d’une entreprise dans le numérique ou bien à ceux qui l’auraient déjà fait et ont besoin de se mettre au parfum des bonnes pratiques et moyens de se faire aider.
Le guide, actualisé chaque année par son auteur, aborde l’entrepreneuriat dans le numérique avec une perspective à 360° en traitant notamment des questions suivantes :
• Quels sont les grands thèmes à aborder lors de la création et de la croissance d’une startup dans le numérique ? Dans toutes les dimensions : humaines, organisationnelles, financières, juridiques, technologiques, communication et surtout business. Le guide couvre la grande diversité des grilles de lecture et des modes de création de business plan et de pitches de startups.
• Comment se faire aider pour créer sa startup en France ? Quelles sont les structures privées et publiques auxquelles on peut faire appel pour se faire accompagner et financer ? Quel est le rôle, l’impact et quelles sont les limites des diverses aides et services publics et comment en tirer le meilleur parti ? A quoi sert la Frenchtech ?
• Quelle est la place pour un accompagnement plus structuré des startups, aussi bien pour définir votre stratégie que pour les aspects opérationnels, dans le marketing, la communication, la levée de fonds, les services juridiques et autres ? Quel est leur business model ? Qui sont les principaux acteurs de ce marché ?
• Comment s’y retrouver dans le jargon du financement des startups : levées, term sheets, valorisation, TRI, exit strategy, relution, ratchet et tout le toutim ? Le guide comprend un glossaire pour vous aider à décrypter la lingua entrepreneuriale.
• Quelles sont les meilleures ressources sur Internet pour compléter tout cela ? Guides, blogs, médias, ouvrages de référence, sources de données chiffrées pour préparer son business plan, etc.
En 2008, la LME lui a donné une existence institutionnelle. Une ETI, c'est à la fois une petite et une grande entreprise mais surtout une grande agilité et un ADN composé d'innovation et d'entrepreneuriat.
C'est surtout près de 4 000 acteurs qui dynamisent l'économie française et se portent à la conquête des marchés étrangers en dosant soigneusement le niveau d'exposition au risque.
Dans le cadre d'une étude réalisée entre 2014 et 2015, BPI France nous en propose une belle mise en perspective à horizon 2020 avec une segmentation intéressante en 5 catégories :
- Les "hexagonales optimistes" (fort développement local)
- Les "Résistantes en sursaut" (évolution du business model pour faire face à l'adversité)
- Les "Leaders mondialisés" (champions à l'international)
- Les "Serial innovantes" (porte-drapeau de l'innovation "nationale" - biotech, fintech et autres...)
- Les "Routinières à l'heure du choix" (acteurs solides sur leurs actifs)
Que de bonnes raisons d'être optimistes et d'investir dans ces champions de demain !
Published every year since 2006, this report is a condensed view of the year’s innovations in the consumer technologies space using the Las Vegas CES as a milestone.
It covers all consumer tech-nologies product categories: Internet of things, wearables, home automation, greentechs, robotics, 3D printing, mobility, audio and video, photography, personal computing and gaming. It also goes in depth in the components side of these offerings: chipsets, storage, sensors, networks and connec-tivity, displays and user interactions.
It can be viewed as a complementary tool to blogs and media covering the CES which are usually providing a product-by-product coverage. In this document, you get a global view of the whole con-sumer technlogy world.
Content comes from various sources: the CES show visit itself, pictures taken on the show floor and in press events, vendors press kits, blogs and news sites and meetings with industry vendors.
The report covers not only the wealth of stuff presented at CES, but also some specific offerings from the French market and other European markets like UK and Germany.
It also highlights the French Tech presence at the CES, how to get there and what can be learned from trying to reach the US and worldwide markets from the CES.
The author also keeps an eye on the way CE companies market their products, trying to decipher marketing messages and communication styles, identifying the good, the bad and the ugly of marketing practices.
This year’s edition is particularly focused on Internet of things and the way its value chain is being built-up.
The author of this report is Olivier Ezratty, a freelance consultant working with digital media and Internet of things companies and startups. He is particularly focused on the way companies can de-velop their third party product ecosystems, from the technology as well as from the marketing and business standpoints.
This short document contains a greeting from Jacob Ewing along with a reminder to enjoy the summer. Ewing shares that he has taken some photos but provides no further details on the subject or content of the photos. The message closes by wishing the recipient to enjoy their summer.
S&P Study: Capital investment paralysis is the main BREXIT risk for European ...Sébastien Marchipont
economical impacts of Brexit assessed by S&P:
- Short-term financial risks that would immediately follow a U.K. decision to leave the EU include currency devaluation, a higher cost of debt capital, and reduced access of U.K. companies to international capital markets.
- Long term, our key concern is the possibility of a curtailment in corporate investment. But U.K. corporates and EU-based companies operating in the U.K. would also face risks in adapting to new trade agreements and tariff regimes, navigating changing immigration rules to maintain adequate supply and flexibility in the labor force, and complying with regulatory regime changes--including the environment for mergers and acquisitions.
Powerpoint classroom environment-candy pitkin and lori dean - eced 4032.03(54...deanl0761
The document describes a second grade classroom decorated with a nautical lighthouse theme, including a door decoration with a lighthouse and student names on beams of light. It provides detailed plans and rationales for how the classroom will be arranged and equipped to incorporate different learning centers, technology, and hands-on materials to spark students' interests in various subjects.
David avec Goliath - Etude Bain & Company et Raise - Mars 2016Sébastien Marchipont
La French Tech, avec sa kyrielle de Start-Ups, bouscule le marché et dynamise l’économie française.
D’ailleurs, le MEDEF ne s’y est pas trompé en donnant une large place aux Fintechs aux côtés de ses adhérents traditionnels lors de sa récente « Université du Numérique » - 16 et 17 mars 2017.
Ces jeunes entreprises dynamiques et innovantes suscitent l’appétit des grandes entreprises. Ce récent intérêt se traduit par différentes stratégies :
Investissement capitalistique et participations
Partenariat au travers d’accords commerciaux par exemple
Parrainage avec la mise à disposition de moyens ou bien la participation événementielle
Quelle que soit la posture adoptée, c’est un fait : les grandes entreprises s’intéressent de plus en plus à ces concentrés d’innovation, à ces champions agiles et résilients.
La France accuse néanmoins un certain retard par rapport à d’autres acteurs de l’économie mondiale.
Raise Fonds de dotation et Bain & Company livre une étude bien construite, « David avec Goliath », sur les alliances entre grandes entreprises et petites entreprises.
A partir du constat de la situation, l’étude propose un diagnostic circonstancié et identifie les leviers et bonnes pratiques permettant d’accélérer cette collaboration entre grandes et petites entreprises, sans oublier d’adresser quelques recommandations aux pouvoirs publics.
Consultez l’étude complète sur le site de Raise France.
Etude réalisée sur un panel de 3058 ETI nationales suivant 4 grands axes:
Innovation =>
Plus de la moitié pousse l'innovation au travers des Investissements en R&D, via le dépôt de brevets et le lancement de nouveaux produits.
Emploi =>
Plus de la moité emploient moins de 500 salariés et seulement 1/4 plus de 800 salariés.
Activité à l'international =>
Seulement 2 sur 5 sont présentes à l'international et elles réalisent 1/4 de leur activité à l'exportation.
Croissance externe =>
1/4 créée une filiale à l'étranger et 35% prennent des participations.
Financement de l'activité et des investissements =>
autofinancement dans 53% des cas mais la volonté de recourir davantage aux concours bancaires.
Mazars - IFRS 15 - 10 points clés pour les industriels du contrat long termeSébastien Marchipont
Il ressort ainsi que les 10 points ci-après constituent des enjeux majeurs pour les industriels des contrats long terme :
- La reconnaissance du chiffre d’affaires à l’avancement n’est plus automatique pour un contrat long terme
- Un choix limité de méthodes de mesure du chiffre d’affaires à l’avancement
- La fin du lissage de marge
- Un découpage potentiellement différent des contrats avec une marge individualisée au niveau de chaque bien ou service distinct
- Un cadre précis pour estimer les montants variables prévus dans le contrat
- L’ajustement du chiffre d’affaires à la hausse ou à la baisse en cas de composante de financement significative
- Une approche juridique des contrats et des modifications de contrats
- La fin du due to / due from
- La publication en notes annexes du carnet de commandes désormais défini comptablement
- Une approche restrictive des frais d’offres activables.
Rapport Annuel sur evolution des PME en 2015 - BPI et Observatoire des PMESébastien Marchipont
Cette 11ème édition du Rapport annuel sur l’évolution des PME révèle des tendances économiques et financières encourageantes en 2014 chez les PME.
Alors que la conjoncture atone se prolongeait, la dynamique d’innovation et d’exportation était et demeure plus que jamais le sésame choisi par les PME, notamment par les plus petites, pour sortir de la crise par le haut.
Cependant, l’activité des PME est encore très contrastée, et progresse trop faiblement pour parler de reprise. Les microentreprises, tournées essentiellement vers des marchés locaux, peinent encore.
La croissance française enregistrée en 2015 pourrait renforcer les évolutions positives de 2014 et contribuer au redémarrage des TPE et des PME qui n’ont pas encore franchi le cap de la crise.
Le futur numérique des industries culturelles en France - Etude de Booz&co - ...Mediamaispasque
Impact économique de la transition numérique et d'Internet sur le secteur des industries culturelles en France et en Europe
Parmi les secteurs les plus impactés par la transition numérique, on compte le secteur des industries culturelles, l'édition de livres, la presse, le cinéma et la télévision, la musique et les jeux. L'objectif de ce rapport vise à fournir une vue complète de l'impact que la transition numérique a eu sur le secteur des industries culturelles, avec une analyse des impacts sur les consommateurs, les auteurs, les distributeurs et les éditeurs.
The document discusses challenges facing organizations in a constrained economic environment, including maintaining existing systems with flat IT budgets. It outlines Oracle's response to help customers innovate more easily and quickly by providing cloud computing options. Oracle's cloud strategy includes continuing to support on-premises applications, developing new SaaS applications, and programs to help customers adopt cloud technologies with less risk.
Guide des startups hightech en france - Olivier Ezratty - mars2015Sébastien Marchipont
Ce guide, rédigé par Olivier Ezratty, journaliste et bloggeur indépendant, est destiné aux entrepreneurs en herbe qui souhaitent se lancer dans la création d’une entreprise dans le numérique ou bien à ceux qui l’auraient déjà fait et ont besoin de se mettre au parfum des bonnes pratiques et moyens de se faire aider.
Le guide, actualisé chaque année par son auteur, aborde l’entrepreneuriat dans le numérique avec une perspective à 360° en traitant notamment des questions suivantes :
• Quels sont les grands thèmes à aborder lors de la création et de la croissance d’une startup dans le numérique ? Dans toutes les dimensions : humaines, organisationnelles, financières, juridiques, technologiques, communication et surtout business. Le guide couvre la grande diversité des grilles de lecture et des modes de création de business plan et de pitches de startups.
• Comment se faire aider pour créer sa startup en France ? Quelles sont les structures privées et publiques auxquelles on peut faire appel pour se faire accompagner et financer ? Quel est le rôle, l’impact et quelles sont les limites des diverses aides et services publics et comment en tirer le meilleur parti ? A quoi sert la Frenchtech ?
• Quelle est la place pour un accompagnement plus structuré des startups, aussi bien pour définir votre stratégie que pour les aspects opérationnels, dans le marketing, la communication, la levée de fonds, les services juridiques et autres ? Quel est leur business model ? Qui sont les principaux acteurs de ce marché ?
• Comment s’y retrouver dans le jargon du financement des startups : levées, term sheets, valorisation, TRI, exit strategy, relution, ratchet et tout le toutim ? Le guide comprend un glossaire pour vous aider à décrypter la lingua entrepreneuriale.
• Quelles sont les meilleures ressources sur Internet pour compléter tout cela ? Guides, blogs, médias, ouvrages de référence, sources de données chiffrées pour préparer son business plan, etc.
En 2008, la LME lui a donné une existence institutionnelle. Une ETI, c'est à la fois une petite et une grande entreprise mais surtout une grande agilité et un ADN composé d'innovation et d'entrepreneuriat.
C'est surtout près de 4 000 acteurs qui dynamisent l'économie française et se portent à la conquête des marchés étrangers en dosant soigneusement le niveau d'exposition au risque.
Dans le cadre d'une étude réalisée entre 2014 et 2015, BPI France nous en propose une belle mise en perspective à horizon 2020 avec une segmentation intéressante en 5 catégories :
- Les "hexagonales optimistes" (fort développement local)
- Les "Résistantes en sursaut" (évolution du business model pour faire face à l'adversité)
- Les "Leaders mondialisés" (champions à l'international)
- Les "Serial innovantes" (porte-drapeau de l'innovation "nationale" - biotech, fintech et autres...)
- Les "Routinières à l'heure du choix" (acteurs solides sur leurs actifs)
Que de bonnes raisons d'être optimistes et d'investir dans ces champions de demain !
Published every year since 2006, this report is a condensed view of the year’s innovations in the consumer technologies space using the Las Vegas CES as a milestone.
It covers all consumer tech-nologies product categories: Internet of things, wearables, home automation, greentechs, robotics, 3D printing, mobility, audio and video, photography, personal computing and gaming. It also goes in depth in the components side of these offerings: chipsets, storage, sensors, networks and connec-tivity, displays and user interactions.
It can be viewed as a complementary tool to blogs and media covering the CES which are usually providing a product-by-product coverage. In this document, you get a global view of the whole con-sumer technlogy world.
Content comes from various sources: the CES show visit itself, pictures taken on the show floor and in press events, vendors press kits, blogs and news sites and meetings with industry vendors.
The report covers not only the wealth of stuff presented at CES, but also some specific offerings from the French market and other European markets like UK and Germany.
It also highlights the French Tech presence at the CES, how to get there and what can be learned from trying to reach the US and worldwide markets from the CES.
The author also keeps an eye on the way CE companies market their products, trying to decipher marketing messages and communication styles, identifying the good, the bad and the ugly of marketing practices.
This year’s edition is particularly focused on Internet of things and the way its value chain is being built-up.
The author of this report is Olivier Ezratty, a freelance consultant working with digital media and Internet of things companies and startups. He is particularly focused on the way companies can de-velop their third party product ecosystems, from the technology as well as from the marketing and business standpoints.
This short document contains a greeting from Jacob Ewing along with a reminder to enjoy the summer. Ewing shares that he has taken some photos but provides no further details on the subject or content of the photos. The message closes by wishing the recipient to enjoy their summer.
S&P Study: Capital investment paralysis is the main BREXIT risk for European ...Sébastien Marchipont
economical impacts of Brexit assessed by S&P:
- Short-term financial risks that would immediately follow a U.K. decision to leave the EU include currency devaluation, a higher cost of debt capital, and reduced access of U.K. companies to international capital markets.
- Long term, our key concern is the possibility of a curtailment in corporate investment. But U.K. corporates and EU-based companies operating in the U.K. would also face risks in adapting to new trade agreements and tariff regimes, navigating changing immigration rules to maintain adequate supply and flexibility in the labor force, and complying with regulatory regime changes--including the environment for mergers and acquisitions.
Powerpoint classroom environment-candy pitkin and lori dean - eced 4032.03(54...deanl0761
The document describes a second grade classroom decorated with a nautical lighthouse theme, including a door decoration with a lighthouse and student names on beams of light. It provides detailed plans and rationales for how the classroom will be arranged and equipped to incorporate different learning centers, technology, and hands-on materials to spark students' interests in various subjects.
David avec Goliath - Etude Bain & Company et Raise - Mars 2016Sébastien Marchipont
La French Tech, avec sa kyrielle de Start-Ups, bouscule le marché et dynamise l’économie française.
D’ailleurs, le MEDEF ne s’y est pas trompé en donnant une large place aux Fintechs aux côtés de ses adhérents traditionnels lors de sa récente « Université du Numérique » - 16 et 17 mars 2017.
Ces jeunes entreprises dynamiques et innovantes suscitent l’appétit des grandes entreprises. Ce récent intérêt se traduit par différentes stratégies :
Investissement capitalistique et participations
Partenariat au travers d’accords commerciaux par exemple
Parrainage avec la mise à disposition de moyens ou bien la participation événementielle
Quelle que soit la posture adoptée, c’est un fait : les grandes entreprises s’intéressent de plus en plus à ces concentrés d’innovation, à ces champions agiles et résilients.
La France accuse néanmoins un certain retard par rapport à d’autres acteurs de l’économie mondiale.
Raise Fonds de dotation et Bain & Company livre une étude bien construite, « David avec Goliath », sur les alliances entre grandes entreprises et petites entreprises.
A partir du constat de la situation, l’étude propose un diagnostic circonstancié et identifie les leviers et bonnes pratiques permettant d’accélérer cette collaboration entre grandes et petites entreprises, sans oublier d’adresser quelques recommandations aux pouvoirs publics.
Consultez l’étude complète sur le site de Raise France.
Etude réalisée sur un panel de 3058 ETI nationales suivant 4 grands axes:
Innovation =>
Plus de la moitié pousse l'innovation au travers des Investissements en R&D, via le dépôt de brevets et le lancement de nouveaux produits.
Emploi =>
Plus de la moité emploient moins de 500 salariés et seulement 1/4 plus de 800 salariés.
Activité à l'international =>
Seulement 2 sur 5 sont présentes à l'international et elles réalisent 1/4 de leur activité à l'exportation.
Croissance externe =>
1/4 créée une filiale à l'étranger et 35% prennent des participations.
Financement de l'activité et des investissements =>
autofinancement dans 53% des cas mais la volonté de recourir davantage aux concours bancaires.
Mazars - IFRS 15 - 10 points clés pour les industriels du contrat long termeSébastien Marchipont
Il ressort ainsi que les 10 points ci-après constituent des enjeux majeurs pour les industriels des contrats long terme :
- La reconnaissance du chiffre d’affaires à l’avancement n’est plus automatique pour un contrat long terme
- Un choix limité de méthodes de mesure du chiffre d’affaires à l’avancement
- La fin du lissage de marge
- Un découpage potentiellement différent des contrats avec une marge individualisée au niveau de chaque bien ou service distinct
- Un cadre précis pour estimer les montants variables prévus dans le contrat
- L’ajustement du chiffre d’affaires à la hausse ou à la baisse en cas de composante de financement significative
- Une approche juridique des contrats et des modifications de contrats
- La fin du due to / due from
- La publication en notes annexes du carnet de commandes désormais défini comptablement
- Une approche restrictive des frais d’offres activables.
Rapport Annuel sur evolution des PME en 2015 - BPI et Observatoire des PMESébastien Marchipont
Cette 11ème édition du Rapport annuel sur l’évolution des PME révèle des tendances économiques et financières encourageantes en 2014 chez les PME.
Alors que la conjoncture atone se prolongeait, la dynamique d’innovation et d’exportation était et demeure plus que jamais le sésame choisi par les PME, notamment par les plus petites, pour sortir de la crise par le haut.
Cependant, l’activité des PME est encore très contrastée, et progresse trop faiblement pour parler de reprise. Les microentreprises, tournées essentiellement vers des marchés locaux, peinent encore.
La croissance française enregistrée en 2015 pourrait renforcer les évolutions positives de 2014 et contribuer au redémarrage des TPE et des PME qui n’ont pas encore franchi le cap de la crise.
Le futur numérique des industries culturelles en France - Etude de Booz&co - ...Mediamaispasque
Impact économique de la transition numérique et d'Internet sur le secteur des industries culturelles en France et en Europe
Parmi les secteurs les plus impactés par la transition numérique, on compte le secteur des industries culturelles, l'édition de livres, la presse, le cinéma et la télévision, la musique et les jeux. L'objectif de ce rapport vise à fournir une vue complète de l'impact que la transition numérique a eu sur le secteur des industries culturelles, avec une analyse des impacts sur les consommateurs, les auteurs, les distributeurs et les éditeurs.
Économie et Statistique - 438-440 - juin 2011
ASPECTS DE LA CRISE
http://www.insee.fr/fr/publications-et-services/sommaire.asp?codesage=ECO438&nivgeo=0
Aspects de la crise
Insee, Économie et statistique n° 438-440, juin 2011.
http://www.insee.fr/fr/publications-et-services/sommaire.asp?codesage=ECO438&nivgeo=0
Document de travail - Évolution tendancielle de la productivité du travail en...France Stratégie
Les économies avancées ont connu plusieurs phases de ralentissement des gains de productivité depuis les années 1970. Le taux de croissance de la productivité horaire du travail est ainsi passé de plus de 4 % pour les pays européens et 2,5 % pour les États-Unis, en 1971, à moins de 1 % en 2018 pour l’ensemble de ces pays.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/role-capital-humain-ralentissement-de-productivite-france
La Fédération Française des Télécoms rend publique aujourd’hui l’édition 2014 de l’étude sur l’économie du secteur des télécoms en France commandée au cabinet Arthur D. Little. Cette nouvelle édition montre de manière très factuelle les transformations en cours dans la chaine de valeur du numérique.
Ce travail a été réalisé en amont du lancement de l’expédition FinG DigiWork pendant l’été 2012. Il a ensuite alimenté les réflexions sur « le travail et l’entreprise » de l’étude prospective la dynamique d’internet, prospective 2030, publiée par le Commissariat général à la stratégie et à la prospective en juin 2013. Nous faisons le choix de publier ce “ document de travail “ tel que produit initialement pour fournir aux membres de la communauté ouverte Digiwork les éléments de lecture ayant servi à la réflexion. Pour toute remarque, question, écrivez-nous sur le réseau social FING http://www.reseaufing.org/pg/blog/group:98977/new/
Il s'agit d'un mini mémoire réalisé au premier semestre de première année de licence information et communication à l'Isic (Institut des sciences de l'information et de la communication) de l'université Bordeaux Montaigne.
Similaire à Rue de la Banque - Avril 2016 - Contribution des technologies de l’information et de la communication (TIC) à la croissance (20)
Oracle's Cloud Financial Management Suite provides a comprehensive set of financial applications including ERP, BI, and EPM. Gartner recognizes Oracle Cloud as offering the most complete Financial Management Suite. The suite spans operational transaction systems, decision support through business intelligence, and strategic planning via enterprise performance management.
Here's a recap of the IPO's in 2016 regarding IT market.
They all match criteria that convinced the market of the fair value to invest in.
Without drawing to conclusions, it might help you to build up a conviction on who could be the chosen few in 2017.
Nouveaux challenges et enjeux critiques liés à la gestion de vos flux logistiques que vos outils informatiques peinent à adresser.
Nous avons certainement une réponse à vous proposer.
Comment réindustrialiser la France et « sauver l’humanité » grâce à un club c...Nicolas Meilhan
Huit ans après la COP21, la transition énergétique est en panne sèche. Malgré les bonnes volontés, des normes de plus en plus sévères et des investissements pharaoniques dans les énergies renouvelables, nous échouons à décarboner l’économie mondiale. Huit ans après Le Bourget, l’Humanité persiste dans sa schizophrénie climatique. Alors que le réchauffement s’accélère en rythmant notre quotidien, la consommation mondiale de combustibles fossiles bat des records d’année en année.
Et le ciel continue de s’assombrir. Tandis que les pays émergents, Chine et Inde en tête, continuent de privilégier légitimement leur développement en augmentant significativement leur consommation de fossiles, une « bulle verte » est en train d’exploser en Europe. Eoliennes, panneaux solaires, hydrogène, voitures électriques et même Pompes à Chaleur tous les indicateurs sont dans le rouge vif. La faute notamment au prix des matières premières et aux taux d’intérêts qui ont érodé un peu plus la rentabilité déjà faible de projets verts.
Les politiques publiques aujourd’hui engagées nous dirigent vers le scénario SSP4 du GIEC correspondant à un réchauffement de 2,7° à l’horizon 2100. Un scénario principalement dans les mains des pays émergents. Comptant aujourd’hui pour 82% de la population mondiale, ils représenteront 90% des émissions à l’horizon 2050.
Face à cette situation il est impératif de changer de logiciel s’attaquant en priorité à l’électricité charbonnière (27% des émissions mondiales) concentrée à 93% dans un « club » de 14 pays produisant plus de 100 TWh/an. Parallèlement il faudrait constituer un « fonds climat » permettant d’aider les pays les plus pauvres à s’adapter aux conséquences du réchauffement dont 90% des victimes se situent dans les pays émergents.
Pour conjuguer les deux objectifs, nous proposons d’instaurer une taxe à l’importation égale à un quart du pourcentage électrique charbonnier sur les biens en provenance du « club des 14 ». Collectés par un organisme international, les fonds seraient ensuite redistribués aux pays les plus pauvres pour qu’ils puissent à la fois assurer leur transition et surtout s’adapter au réchauffement.
La méthode est triplement vertueuse. Renchérissant le prix des produits exportés, elle encouragerait le « Club 14 » à déplacer rapidement son électricité charbonnière vers des sources décarbonées, elle inciterait le consommateur à réorienter ses achats vers
des produits à empreinte carbone plus faible, elle permettrait aux pays les plus pauvres de financer massivement leurs projets d’atténuation et surtout d’adaptation indispensables à leur survie face au réchauffement climatique. Elle ne pourrait toutefois s’appliquer qu’avec un assentiment mondial voté au niveau de la Conférence des Parties.
Les données de Vicinity Jobs englobent plus de trois millions d'offres d'emploi en ligne pour 2023 ainsi que des milliers de compétences. La plupart des compétences apparaissent dans moins de 0,02 % des offres d'emploi, de sorte que la plupart des offres reposent sur un petit sous-ensemble de termes couramment utilisés, comme le travail en équipe.
Laura Adkins-Hackett, économiste, CIMT, et Sukriti Trehan, scientifique de données, CIMT, ont présenté leurs recherches sur les tendances relatives aux compétences répertoriées dans les offres d’emploi en ligne afin de mieux comprendre les compétences les plus en demande. Ce projet de recherche utilise l'information mutuelle spécifique et d'autres méthodes pour extraire davantage d'informations sur les compétences communes à partir des relations entre les compétences, les professions et les régions.
Dans un marché du travail tendu, les demandeurs d'emploi acquièrent un pouvoir de négociation qui leur permet d'améliorer la qualité de leurs emplois — c'est du moins ce que l'on croit généralement.
Michael Willcox, économiste, CIMT, a présenté des résultats qui révèlent un affaiblissement de la relation entre le resserrement du marché du travail et les indicateurs de qualité de l'emploi à la suite de la pandémie. Le resserrement du marché du travail a coïncidé avec la croissance des salaires réels pour une partie seulement des travailleurs : ceux qui occupent des emplois peu rémunérés nécessitant peu d'éducation. Plusieurs facteurs — notamment la composition du marché du travail, le comportement des travailleurs et des employeurs, et les pratiques du marché du travail — ont contribué à l'absence d'avantages pour les travailleurs. Ces facteurs feront l'objet d'une étude plus approfondie dans le cadre de travaux futurs.
Les données d’offres d’emplois en ligne d'entreprises telles que Vicinity Jobs servent de plus en plus de complément aux sources traditionnelles de données sur la demande de main-d'œuvre, telles que les enquêtes sur les postes vacants et les salaires (EPVS). Ibrahim Abuallail, candidat au Ph. D., Université d’Ottawa, a présenté la recherche relative aux biais dans les offres d’emploi en ligne et une approche proposée pour rajuster efficacement les données de ces offres d’emploi afin de compléter les données officielles existantes (telles que celles des EPVS) et d'améliorer la mesure de la demande de main-d'œuvre.
Les offres d’emploi en ligne deviennent une ressource essentielle pour les décideurs et les chercheurs qui étudient le marché du travail. Le CIMT continue de travailler avec les données de Vicinity Jobs tirées des offres d’emploi en ligne, qui peuvent être analysées dans notre
tableau de bord des tendances de l'emploi au Canada. Notre analyse des données provenant des offres d’emploi en ligne a permis d'obtenir des informations précieuses, notamment le
récent rapport
de Suzanne Spiteri sur l'amélioration de la qualité et de l'accessibilité des offres d'emploi afin de réduire les obstacles à l'emploi pour les personnes neurodivergentes.
Rue de la Banque - Avril 2016 - Contribution des technologies de l’information et de la communication (TIC) à la croissance
1. 1 www.banque-france.fr
N° 22 ■ Avril 2016
Rue de la Banque
La contribution des technologies de l’information et de la
communication (TIC) à la croissance s’essouffle depuis le début
de la décennie 2000 dans les pays industrialisés. La zone euro
en a jusqu’ici moins bénéficié que les États‑Unis. Des politiques
appropriées permettraient à la zone euro de combler son retard.
Ce Rue de la Banque compare les évolutions de la contribution des TIC
à la croissance aux États-Unis,dans la zone euro et au Royaume-Uni sur
la période 1970‑2013.Après une longue période de croissance continue,
la diffusion desTIC comme facteur de production s’est stabilisée au début
des années 2000,à des niveaux largement supérieurs aux États-Unis que
dans la zone euro,le Royaume-Uni connaissant une position intermédiaire.
Gilbert Cette
Banque de France
Direction générale des Études
et des Relations internationales
Christian Clerc et Lea Bresson
Université d’Aix-Marseille (AMSE)
Cette lettre présente le résultat de travaux
de recherche menés à la Banque de France.
Les idées exposées dans ce document
reflètent l’opinion personnelle de leurs auteurs
et n’expriment pas nécessairement la position
de la Banque de France. Les éventuelles erreurs
ou omissions sont de la responsabilité
des auteurs.
Contribution des technologies de l’information
et de la communication (TIC) à la croissance
Une très large littérature empirique s’est consacrée
à l’analyse de la diffusion et de la contribution des
technologies de l’information et de la communication
(TIC) à la croissance économique (cf. Cette et al., 2015).
L’un des enseignements de cette littérature est que la
diffusion et la contribution des TIC à la croissance aurait
continûment augmenté jusqu’au milieu des années 2000,
et qu’elles seraient plus élevées aux États‑Unis que dans
les autres pays industrialisés. Cette et Lopez (2012)
montrent par ailleurs que la diffusion des TIC comme
facteur de production se serait stabilisée au début de la
décennie 2000danstouslespaysindustrialisés,avecdes
écartsentrepaysquineseréduisentpas,etquitraduisent
en particulier une forte avance des États‑Unis. Byrne et al.
(2013) montrent qu’aux États‑Unis, la contribution des
TIC à la croissance diminue fortement depuis le milieu
des années 2000, avant le début de la crise actuelle.
La contribution des TIC à la croissance peut prendre
essentiellement trois canaux : i) la mobilisation des
TIC comme facteur de production, ces technologies
se caractérisant à la fois par un usage croissant et
par des gains de performance forts et continus ; ii) la
production même de TIC,dont l’importance a augmenté
sur les dernières décennies et dans laquelle les gains
de productivité sont très élevés ; iii) les externalités.
La présente analyse ne considère que le premier
de ces canaux.
La méthodologie adoptée pour évaluer la contribution du
capital TIC à la croissance de la productivité du travail
est celle utilisée dans les approches comptables de la
croissance. Elle est résumée dans l’annexe et détaillée
dans Cette et al. (2015).
La diffusion des TIC
Le coefficient de capital en TIC, qui rapporte le capital
TIC au PIB,est l’indicateur utilisé ici pour caractériser la
diffusion des TIC. Il peut être construit en valeur ou en
NB : Nous tenons à remercier Dirk Pilat, Belen Zinni et Anita Woelf de l’OCDE pour avoir mis à notre disposition les données d’investissement en TIC.
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Rue de la Banque
N° 22 ■ Avril 2016
volume,l’écart entre ces deux mesures étant lié au prix
des TIC relativement à celui du PIB.
En sentier de croissance équilibrée, une fois la
diffusion des TIC parvenue à maturité, on s’attend
à une stabilité du coefficient de capital en valeur,
pour les TIC comme pour les autres produits composant
le capital. Cette stabilité en valeur peut être associée
à une évolution prolongée voire permanente en
volume si le prix des TIC relativement à celui du PIB
n’est pas constant. Sur les décennies passées,
le prix relatif des TIC baisse continûment et contribue
fortement à la baisse du prix relatif de la totalité de
l’investissement. La baisse du prix relatif des TIC
connait un fort ralentissement à partir du milieu de
la décennie 2000,avant le début de la crise actuelle.
Ce ralentissement, qui a suscité un important débat
encore non conclusif dans la littérature économique,
peut recevoir diverses interprétations (cf. Cette, 2014,
pour une synthèse). Comme cela a été développé par
Gordon (2012, 2013),il peut résulter d’un épuisement
progressif de la loi de Moore qui traduit la progression
des performances productives des puces électroniques
par leur enrichissement continu en transistors, mais
aussi en tout ou partie des difficultés de mesure, par
les comptables nationaux,de ces gains de performance
(voir sur cette dernière interprétation Byrne etal., 2013).
Après une relative stabilité sur la décennie 1970,
le coefficient de capital TIC en valeur augmente sur
les deux décennies suivantes aux États‑Unis, dans
la zone euro et au Royaume‑Uni (cf. graphique 1).
Cette augmentation traduit une diffusion croissante des
TIC liée à l’élargissement de l’utilisation productive de
ces technologies. Un maximum est atteint au début des
années 2000 et le coefficient de capital TIC en valeur
connait ensuite une stabilisation dans la zone euro
ou une baisse,légère aux États‑Unis et plus prononcée
au Royaume‑Uni. Le pic du début des années 2000
peut traduire un effort d’investissement dynamisé
sur les années antérieures par les craintes associées
au « bug » de l’année 2000.
La stabilisation du coefficient de capital TIC en valeur se
fait à des niveaux très différents avec une diffusion des
TIC plus importante aux États‑Unis que dans la zone euro,
le Royaume‑Uni connaissant une situation intermédiaire.
Les écarts de diffusion des TIC semblent importants :
en fin de période, le coefficient de capital TIC en valeur
aux États‑Unis est supérieur de plus de 30 % à celui
observé dans la zone euro. Cette hiérarchie dans la
diffusion des TIC, et en particulier la plus forte diffusion
de ces technologies aux États‑Unis,a déjà été soulignée
dans la littérature économique,par exemple par van Ark
et al., (2008), Timmer et al. (2011).
De nombreuses études ont apporté des éléments
d’explication de ces écarts de diffusion des TIC.
Divers facteurs y sont évoqués, parmi lesquels le
niveau d’éducation moyen de la population en âge de
travailler et les rigidités sur les marchés des biens et
du travail. Une utilisation performante des TIC appelle
une qualification moyenne supérieure à celle d’autres
technologies, mais aussi des réorganisations qui
peuvent être contraintes par de trop fortes régulations
sur le marché du travail. Par ailleurs, une moindre
pression compétitive induite par certaines régulations
sur le marché des biens peut réduire l’incitation à
mobiliser les technologies les plus performantes.
De nombreuses analyses empiriques comme celles
de Aghion et al. (2009), Guerrieri, Luciani et Meliciani
(2011) ou Cette et Lopez (2012) sur des panels de
pays, ou de Cette, Lopez and Mairesse (2013) sur un
panel pays‑secteurs, confirment par une approche
économétrique l’importance de ces facteurs explicatifs.
Ainsi,les TIC se diffusent plus largement aux États‑Unis
qu’en zone euro ou au Royaume‑Uni en raison d’un
niveau d’éducation moyen de la population en âge de
travailler comparativement plus élevé et de moindres
rigidités de marché.
Le coefficient de capital TIC en volume connait une hausse
presque continue sur toute la période aux États‑Unis,
dans la zone euro ou au Royaume‑Uni (cf. graphique 2).
Cet indicateur signale la même hiérarchie de diffusion des
TIC que le précédent indicateur de coefficient de capital
G1 Coefficient de capital TIC en valeur
(ratio du capital TIC en valeur divisé par le PIB
en valeur – ensemble de l’économie)
(en %)
0
1970 1980 1990 2000 2010 2013
2
4
6
8
10
12
14
États-Unis Zone euro Royaume-Uni
Source : Calculs des auteurs.
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Rue de la Banque
N° 22 ■ Avril 2016
TIC en valeur ; en fin de période, cette diffusion est la
plus forte aux États‑Unis,la plus faible dans la zone euro,
le Royaume‑Uni occupant une position intermédiaire.
La contribution du capital TIC à la croissance
de la productivité du travail
On ne considère ici que le canal correspondant à la
mobilisation des TIC comme facteur de production.
Cette évaluation de la contribution des TIC à la croissance
de la productivité horaire du travail via un accroissement
de l’intensité capitalistique est proposée sur chacune
des trois sous‑périodes de l’après‑premier choc
pétrolier : 1975‑1995, 1995‑2004 et 2004‑2013.
Elle distingue les contributions des trois produits TIC :
les matériels informatiques,les logiciels et les matériels
de communication.
La période 1995‑2004 se caractérise par la contribution
des TIC à la croissance de la productivité horaire du travail
laplusélevée(cf. graphique 3).La forteaugmentationdela
contribution des TIC à partir de 1995 a déjà été soulignée
dans la littérature économique (voir par exemple, pour
les États‑Unis,Jorgenson, 2001,Jorgenson et al., 2006,
Byrne et al., 2013,ou,pour différents pays industrialisés,
Cette, Kocoglu et Mairesse, 2009, van Ark et al., 2008,
Timmer et al., 2011). Elle est liée à l’accélération du
capital TIC en volume,elle‑même liée à celle du capital en
valeur et à celle du prix relatif du PIB par rapport aux TIC.
À partir de 2004, la baisse de la contribution des TIC
s’observeauxÉtats‑Unis(cf. parexempleByrneet al. 2013)
mais aussi dans la zone euro et au Royaume‑Uni, où
la contribution des TIC devient même inférieure à celle
observée au cours des années 1975‑1995. Cette forte
baisse s’explique par un ralentissement du capital TIC
en volume, lui‑même lié à celui, déjà évoqué plus haut,
du capital en valeur et à celui du prix relatif du PIB par
rapport aux TIC. Cette forte baisse de la contribution
des TIC peut provenir d’un épuisement progressif
des gains de performance des TIC. Une telle lecture,
développée notamment par Gordon (2012, 2013),
n’est cependant pas consensuelle. On peut enfin noter
qu’au cours des trois sous‑périodes, la contribution de
la composante « matériels de communication » est très
nettement plus faible que celle de chacune des deux
autres composantes TIC : les « matériels informatiques »
et les « logiciels ». Une telle hiérarchie est conforme
à celle relevée dans la littérature (cf. les références
précédemment mentionnées).
Remarques conclusives
Ces résultats suscitent deux interrogations.
La première est relative à l’épuisement des gains
de performance des TIC, qui risque de tarir l’une des
sources des gains de productivité sur les dernières
décennies et, en conséquence, de se traduire par
une baisse des perspectives de croissance à moyen
et long terme pour les principaux pays industrialisés.
La seconde interrogation est relative au retard de
diffusion des TIC comme facteur de production dont
pâtissent la zone euro et le Royaume‑Uni en comparaison
avec les États‑Unis. La littérature économique existante
G2 Coefficient de capital TIC en volume
(ratio du capital TIC en volume divisé par le PIB
en volume – ensemble de l’économie)
(en %)
1970 1980 1990 2000 2010 2013
États-Unis Zone euro Royaume-Uni
0
2
4
6
8
10
12
14
16
Source : Calculs des auteurs.
G3 Contribution de l’intensité capitalistique en TIC
à la croissance de la productivité horaire du travail
(en points par an)
0,0
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
États-Unis
Zone euro
Royaume-Uni
États-Unis
Zone euro
Royaume-Uni
États-Unis
Zone euro
Royaume-Uni
1974-1995 1995-2004 2004-2013
Logiciels Matériels de communication Matériels informatiques
Source : Calculs des auteurs.
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montre que ce retard peut être expliqué, en particulier
pour la zone euro,par une moindre éducation moyenne
de la population en âge de travailler, mais surtout par
des régulations anticompétitives et des rigidités sur les
marchés des biens et du travail. Cela signifie que des
réformes structurelles ambitieuses sont susceptibles
de contribuer à réduire ce retard, permettant ainsi à la
zone euro de bénéficier de forts gains de productivité
induits par une plus forte diffusion des TIC. Dans la
période actuelle caractérisée par une croissance atone
de la zone euro, un tel constat plaide fortement pour
l’engagement de telles réformes ambitieuses.
Bibliographie
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et Dromel (N.) (2009)
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Letters, n° 102 (1), janvier, p. 62‑65.
Byrne (D.), Oliner (S.) et Sichel (D.) (2013)
« Is the information technology revolution over? »,
International Productivity Monitor,n° 25 (Spring),p. 20‑36.
Cette (G.) (2014)
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Banque de France,document de travail n° 476,à paraître
dans la Revue d’économie politique.
Cette (G.), Clerc (C.) et Bresson (L.) (2015)
« Diffusion et contribution à la croissance des TIC
aux États‑Unis, dans la zone euro et au Royaume‑Uni »,
Bulletin de la Banque de France, n° 200, 2e
trimestre,
p. 83‑90.
Télécharger le document
Cette (G.), Kocoglu (Y.) et Mairesse (J.) (2009)
« Productivity growth and levels in France, Japan,
the United Kingdom and the United States in
the twentieth Century », NBER, Working Paper,
n° 15577, décembre.
Cette (G.) et Lopez (J.) (2012)
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Economics of Innovation and New Technology, Taylor
and Francis Journals, vol. 21 (4), juin, p. 397‑410.
Cette (G.), Lopez (J.) et Mairesse (J.) (2013)
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confronts the six headwinds », NBER, Working Paper,
n° 18 315, août.
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« US productivity growth: the slowdown has returned
after a temporary revival », Centre for the Study of Living
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Guerrieri (P.), Luciani (M.) et Meliciani (V.) (2011)
« The determinants of investment in information
and communication technologies »,Economics of Innovation
and New Technology, vol. 20 (4), avril, p. 387‑403.
Jorgenson (D.) (2001)
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The American Economic Review,vol. 91 (1),mars,p. 1‑32.
Jorgenson (D.), Ho (M.) et Stiroh (K.) (2006)
« Potential growth of the US Economy: will the productivity
resurgence continue? », Business Economy, vol. 41 (1),
janvier, p. 7‑16.
Shreyer (P.) (2000)
« The contribution of information and communication
technology to output growth: a study on the G7 countries »,
OECD, STI Working Paper, n° 2000/02, mars.
Timmer (M.), Inklaar (R.), O’Mahony (M.) et Van Ark (B.)
(2011)
« Productivity and economic growth in europe:
a comparative industry perspective »,Centre for the Study
of Living Standards, International Productivity Monitor,
vol. 21 (Spring), p. 3‑23.
Van Ark (B.), O’Mahoney (M.) et Timmer (M.) (2008)
« The productivity gap between Europe and the
United States: trends and causes », American Economic
Association,Journal of Economic Perspectives,vol. 22 (1)
(Winter), p. 25‑44.
5. 5
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N° 22 ■ Avril 2016
Annexe
Données et méthodologie
Les évaluations proposées ici portent sur l’ensemble
des économies considérées et non sur le seul secteur
marchand. Les données d’investissement en TIC en
valeur nous ont été communiquées par l’OCDE pour
chacun des trois produits usuellement distingués dans
la littérature (les matériels informatiques, les logiciels
et les matériels de communication), et pour six pays du
G7 (États‑Unis, Allemagne, France, Royaume‑Uni, Italie
et Canada) et quatre autres pays européens (Espagne,
Pays‑Bas,Belgique et Finlande). L’agrégation des données
de l’Allemagne,la France,l’Italie,l’Espagne,les Pays‑Bas,
la Belgique et la Finlande,qui représentent environ 84 %
du PIB de la zone euro en 2012,a permis de reconstituer,
après corrections et rétropolations,des séries pour cette
zone sur la période allant de 1950 à 2013.
Le stock de capital en volume et en valeur est construit
pour chacun des trois produits TIC selon la méthode
de l’inventaire permanent 1
, en supposant un taux de
déclassement annuel constant de 30 % pour les matériels
informatiques et les logiciels et de 15 % pour les matériels
de communication. Le stock de capital TIC total est
reconstitué,en valeur et en volume,en sommant le stock
de capital des trois produits TIC considérés.
Le PIB en valeur et son déflateur proviennent
essentiellement d’Eurostat et de l’OCDE. Les indices
de prix de l’investissement sont reconstitués, pour
chaque pays et chacun des trois produits TIC, à partir
des données de la comptabilité nationale des États‑Unis
(source BEA), où de tels indices intègrent de la façon la
plus approfondie les effets de gains de performance
en TIC, en particulier via le recours à des méthodes
hédoniques. Pour les autres pays, le prix relatif de
l’investissement de chacun des trois produits TIC par
rapport au déflateur du PIB est supposé identique à celui
observé aux États‑Unis. Cette méthodologie est celle
proposée par Schreyer (2000).
1 Pour chacun des trois produit TIC ici indicé par j, le stock
de capital (en valeur ou en volume) à la fin de l’année t, Kj,t
,
est ainsi construit à partir de la relation : Kj,t
= Ij,t
+ (1‑δj
) Kj,t‑1
où Ij,t
correspond à l’investissement en produit j durant l’année
t et δj
au taux de déclassement annuel constant spécifique
au produit j.
Éditeur
Banque de France
Directeur de la publication
Marc-Olivier STRAUSS-KAHN
Directeur de la rédaction
Françoise DRUMETZ
Réalisation
Direction de la Communication
Avril 2016
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