Un des objectifs que s’est donné l’observatoire des Territoires d’industrie est de documenter les conditions locales qui mènent certains territoires français à se distinguer des autres en matière d’emploi industriel. Ces conditions ne pouvant être appréhendées uniquement à partir de données chiffrées, une analyse qualitative s’impose. Toutefois, une telle analyse suppose d’être en mesure d’identifier les territoires sur lesquels ces effets sont à l’œuvre.
Ce document de travail met en évidence les territoires qui représentent les terrains d’étude à analyser en priorité. Ce sont 14 zones d’emplois qui ont une spécificité industrielle forte, une croissance de l’emploi qui s’écarte de la moyenne et la présence d’effets locaux historiques et récents. Elles correspondent à 10 Territoires d’industrie qui ont déjà signé leur protocole d’accord en avril 2020.
Etude Apec - Les effectifs cadres en France fin 2015Apec
Évolution des effectifs cadres dans chaque fonction entre
2005, 2010 et 2015.
L’effectif cadre du secteur privé s’est accru de façon continue durant ces dernières années à l’inverse de l’effectif salarié. Fin 2015, près d’un salarié sur cinq était cadre. Et, près de deux cadres sur trois étaient en poste dans des activités de
services. Les trois premières fonctions recruteuses de cadres - commercial-marketing, informatique et études-R&D - employaient aussi 45 % des cadres.
En dix ans, les fonctions informatique et études-R&D ont vu augmenter fortement leurs effectifs cadres, sous l’effet du
développement des activités informatiques et de celles de l’ingénierie-R&D. Aussi, la nouvelle carte territoriale a contribué à homogénéiser le poids des régions, à l’exception de l’Île-de-France qui représentait 38 % des effectifs cadres fin
2015.
Un des objectifs que s’est donné l’observatoire des Territoires d’industrie est de documenter les conditions locales qui mènent certains territoires français à se distinguer des autres en matière d’emploi industriel. Ces conditions ne pouvant être appréhendées uniquement à partir de données chiffrées, une analyse qualitative s’impose. Toutefois, une telle analyse suppose d’être en mesure d’identifier les territoires sur lesquels ces effets sont à l’œuvre.
Ce document de travail met en évidence les territoires qui représentent les terrains d’étude à analyser en priorité. Ce sont 14 zones d’emplois qui ont une spécificité industrielle forte, une croissance de l’emploi qui s’écarte de la moyenne et la présence d’effets locaux historiques et récents. Elles correspondent à 10 Territoires d’industrie qui ont déjà signé leur protocole d’accord en avril 2020.
Etude Apec - Les effectifs cadres en France fin 2015Apec
Évolution des effectifs cadres dans chaque fonction entre
2005, 2010 et 2015.
L’effectif cadre du secteur privé s’est accru de façon continue durant ces dernières années à l’inverse de l’effectif salarié. Fin 2015, près d’un salarié sur cinq était cadre. Et, près de deux cadres sur trois étaient en poste dans des activités de
services. Les trois premières fonctions recruteuses de cadres - commercial-marketing, informatique et études-R&D - employaient aussi 45 % des cadres.
En dix ans, les fonctions informatique et études-R&D ont vu augmenter fortement leurs effectifs cadres, sous l’effet du
développement des activités informatiques et de celles de l’ingénierie-R&D. Aussi, la nouvelle carte territoriale a contribué à homogénéiser le poids des régions, à l’exception de l’Île-de-France qui représentait 38 % des effectifs cadres fin
2015.
Etude Apec - Le marché de l'emploi cadre dans les activités informatiques - d...Apec
Le marché de l’emploi cadre est particulièrement bien orienté dans les activités informatiques. Les intentions de recrutement de cadres pour le dernier trimestre de l’année se maintiennent à un haut niveau. De plus, les entreprises qui ont recruté au troisième trimestre déclarent majoritairement des volumes d’embauches en augmentation par rapport à l’année dernière.
Dans ce contexte, les difficultés pour recruter des cadres persistent. Les recruteurs adaptent leurs pratiques pour faciliter les embauches : ils multiplient les moyens de sourcing et mobilisent largement les canaux de recrutement qui permettent une approche directe des candidats.
Compte-rendu de la séance du mardi 19 mai 2020 du séminaire de l’observatoire des Territoires d’industrie.
Intervenants : Olivier Bouba-Olga, enseignant-chercheur à l’Université de Poitiers et Grégory Richa, associé d’OPEO
La crise sanitaire actuelle a mis sur le devant de la scène les questions de la réorganisation des chaînes de valeur industrielles et de la relocalisation des activités stratégiques. Celle-ci n’est pas envisageable à court terme pour tous les secteurs d’activité, à la fois pour des raisons de compétitivité, de ressources et de recrutement. La crise va en revanche conduire à une recomposition du tissu industriel et les plans de relance pourraient être l’occasion de redonner un projet plus ambitieux de développement industriel. Dans cette perspective, les territoires ont un rôle majeur à jouer, que ce soit pour identifier les acteurs et leurs besoins en étant au plus proche du terrain, aider les entreprises à se connecter et les accompagner pour faciliter les recrutements, décliner les plans de relance au niveau infra-régional, favoriser la prise en compte des aspects environnementaux ou encore améliorer l’image de l’industrie auprès des jeunes.
La récession économique mondiale a entraîné une hausse importante du chômage dans le monde, particulièrement en Amérique du Nord et en Europe. Cependant, les indices suggèrent une dégradation de la situation en termes de pénuries de compétences.
Afin d’analyser cette problématique, nous avons conçu, en collaboration avec Oxford Economics, un Index qui dresse un état des lieux des marchés du travail qualifié de 27 pays présents sur les cinq continents.
Etude Apec - Note de conjoncture du 2e trismestre 2019Apec
Un marché de l’emploi cadre toujours bien positionné
Près de 6 entreprises sur 10 envisagent de recruter au moins un cadre au deuxième trimestre 2019, un des plus hauts niveaux mesurés depuis la création du baromètre. Même si des signaux faibles de léger ralentissement sont observés dans l’industrie et la construction, voire le conseil et les services aux entreprises, les moteurs de la dynamique du marché de l’emploi cadre sont bien présents, les entreprises rencontrant des difficultés pour recruter dans certains secteurs et certains métiers. » affirme Bertrand Hébert, directeur général de l’Apec.
La crise liée à la pandémie Covid-19 a mis notre économie à rude épreuve et a souligné le rôle clé du tissu industriel. Le plan de relance consacre 35 milliards d’euros pour rebâtir l’industrie française en soutenant le développement d’une offre compétitive et innovante.
Produire les biens stratégiques pour répondre aux besoins de la population est nécessaire au maintien d’une certaine indépendance économique vis-à-vis de nos partenaires extérieurs. De ce point de vue, la relocalisation constitue un moyen de sécuriser l’accès à certains biens et services essentiels.
Les débats en cours évoquent également les relocalisations industrielles comme remède à la désindustrialisation. Les chiffres sont pourtant clairs : la relocalisation d’emplois industriels a du sens mais ne suffira pas à recréer massivement des emplois. Le défi de la réindustrialisation offre, lui, des perspectives plus prometteuses.
Coût des consommations intermédiaires : l’industrie française reprend pied fa...La Fabrique de l'industrie
Le coût des consommations intermédiaires en France, en particulier celui des services, a été pointé à juste titre comme une explication importante de la dégradation de la compétitivité de l’industrie vis-à-vis de l’Allemagne dans les années 2000. L’amélioration de cette compétitivité depuis 2012 nous invite à reconsidérer nos certitudes en la matière.
Les consommations intermédiaires en services représentent une part toujours plus importante de la valeur ajoutée de la production manufacturière française. Toutefois, l’évolution récente des coûts du travail dans les services, en particulier dans les services abrités, a joué en faveur de la France : durant les années 2010, ils ont connu une augmentation plus rapide en Allemagne, réduisant ainsi l’écart observé durant la décennie précédente.
L’industrie française a donc rétabli une part de sa compétitivité-coût vis-à-vis de l’Allemagne, sans que l’on n’observe une variation de ses niveaux de prix à l’export, ce qui est cohérent avec le rétablissement de ses marges entre 2010 et 2015. De quoi faciliter le renforcement de l’offre et la montée en gamme de l’industrie française, si cette tendance se poursuit et qu’elle n’est pas freinée par la crise liée à la pandémie de Covid-19.
Etude Apec - Perspectives de l'emploi cadre 2017 - synthèseApec
Pour 2017, le marché de l’emploi cadre s’annonce porteur : les entreprises du secteur privé prévoient de recruter entre 208 000 et 225 000 cadres, soit une évolution entre +2 % et +10 %. Ce haut niveau illustre la dynamique à l’œuvre sur ce marché depuis 2016. La grande majorité des secteurs d’activité, des fonctions et des régions seraient concernées par cet allant.
Cette étude s’appuie sur l’enquête annuelle de conjoncture sur l’emploi des cadres dans les entreprises du secteur privé. L’enquête est menée auprès d’un échantillon permanent de 11 000 entreprises représentatif de la répartition par région, par taille et secteur d’activité des salariés du secteur privé et représentant 1 163 600 salariés dont 228 500 cadres.
L’interrogation téléphonique a été confiée à GN Research France et s’est déroulée du 24 octobre au 2 décembre 2016.
Etude Apec - Prévisions 2017 - 2019 des recrutements de cadres en FranceApec
En 2016, pour la troisième année consécutive, les espoirs d’une croissance économique soutenue ne se sont pas concrétisés. Les aléas conjoncturels défavorables (conflits sociaux, intempéries, attentats) mais également les difficultés chroniques de l’économie française à améliorer son positionnement à l’international expliquent les faibles performances. Pour autant, l’histoire se répète en ce début d’année 2017 avec toutefois des signaux qui incitent à l’optimisme. Le bon positionnement de l’investissement des entreprises, dans un contexte de transformation numérique et énergétique, associé à des dépenses de consommation des ménages de nouveau bien orientées, pourrait permettre au train de la croissance économique d’être sur les bons rails avec une progression du PIB de +1,3 % en 2017. Avec la reprise qui se fait jour dans le secteur de la construction, un climat des affaires et des perspectives d’activités bien orientées, une croissance pérenne, à défaut d’être tonique, se mettrait en place. Puis, la progression du PIB pourrait osciller entre 1,3 % et 1,8 % en 2018 et 2019.
Selon ce scénario privilégié par l’Apec, un peu plus de 212 000 cadres seraient recrutés en 2017 dans le secteur privé en France métropolitaine et près de 233 000 en 2019, horizon de la prévision.
Ces prévisions restent toutefois tributaires d’aléas d’ordre politique. Les changements intervenus sur la scène internationale (Brexit, dernière élection américaine, référendum italien) et ceux à venir en France (élection présidentielle) pourraient rebattre les cartes.
Comprendre la performance et le déclin.
Si l’industrie française a globalement perdu des emplois au cours de la dernière décennie, certains territoires ont connu un développement industriel florissant. Partout en France l’on trouve des territoires qui déjouent les conjonctures régionales et créent nettement plus d’emplois – ou en perdent davantage – que leurs voisins. Comment expliquer cette diversité ?
Cette Note examine de manière empirique les ressorts de la performance de nos territoires, en particulier des plus industriels d’entre eux, sur la période d’après-crise allant de 2009 à 2015.
Elle montre qu’il n’y a pas de fatalité sectorielle et que les conditions locales ont une influence prépondérante sur l’évolution de l’emploi.
Cet ouvrage s’adresse aux décideurs publics, dirigeants d’entreprises, chercheurs et étudiants, désireux de comprendre les déterminants de la performance économique des territoires.
Les réformes des marchés du travail en Europe, Synthèse PDF - Pole mobilité emploi
Le Conseil d'orientation pour l'emploi (COE)
vient d'adopter un rapport consacré aux
réformes des marchés du travail en Europe
Ce rapport constitue à ce jour le seul document analysant de façon globale le mouvement de réformes qui s'est accéléré avec la crise dans les pays européens.
Il se fonde notamment sur une analyse approfondie des réformes conduites dans dix pays : Allemagne, Autriche, Danemark, Espagne, Irlande, Italie, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni et Suède.
Le rapport identifie les orientations communes des réformes mises en oeuvre en Europe ces dernières années :
• assouplissement du droit du contrat de travail, marqué pour les emplois permanents, moins net pour les emplois temporaires ou atypiques ;
• décentralisation de la négociation collective et assouplissement des mécanismes de flexibilité interne ;
• recherche de modération salariale et de baisse du coût du travail, mise en place ou refonte récentes du salaire minimum national dans certains pays ;
• réforme des règles des régimes d'assurance chômage et d'assistance pour les rendre plus incitatifs au retour à l'emploi et souvent accessibles à un plus grand nombre ;
• accent mis sur les gains d'efficacité au sein des services publics de l'emploi et la dynamisation des politiques actives du marché du travail.
Le rapport effectue également une première analyse des effets des réformes sur l'emploi et le chômage ainsi que sur la compétitivité. Il pointe aussi d'autres effets potentiels des réformes sur la productivité, sur les inégalités et sur la pauvreté.
Il comprend un premier tome, consacré à l'analyse globale des réformes, et un second rassemblant dix monographies consacrées aux pays étudiés.
Compte-rendu de la séance du mercredi 7 octobre 2020 du séminaire de l’observatoire des Territoires d’industrie.
Intervenants : Guillaume Basset, Territoires d’industrie / Fabrice Bonnifet, Bouygues et C3D / François Bost, université de Reims Champagne-Ardenne / Elizabeth Ducottet, Thuasne / Gioacchino Garofoli, université de l’Insubrie.
Le onzième séminaire de l’observatoire des Territoires d’industrie sur “le renouveau productif des territoires” a été organisé en partenariat avec la Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale, dans le cadre du cycle intitulé “Renaissance industrielle”.
Cette table ronde nous invite à la redécouverte des systèmes productifs territoriaux. Des districts industriels italiens aux Territoires d’industrie, elle met en évidence les changements observés en matière d’emploi et de gouvernance locale, etc. vise à chercher les nouvelles modalités d’action des territoires.
On entend parfois dire que la France est dépourvue de start-up à vocation industrielle ou autrement dit que la French Tech florissante ne constitue pas un atout décisif pour le secteur manufacturier français.
Statistiquement parlant, il est certes indubitable que ces jeunes entreprises relèvent essentiellement du secteur tertiaire. Toutefois, en conclure qu’elles n’apportent aucun avantage compétitif à notre base industrielle serait inexact, ne serait-ce que du fait de l’absence de définition précise du terme « start-up ».
Premièrement, en raisonnant sur une base élargie, on observe des firmes à forte croissance dans de nombreux secteurs, y compris dans l’industrie. Deuxièmement, si l’on resserre la focale aux start-up « proprement dites », la proportion de ces entreprises qui s’intéressent à l’industrie n’est pas moindre en France qu’aux États-Unis. Certes, le financement par le capital-investissement français est insuffisant pour favoriser la croissance des firmes au point de faire naître de nouveaux champions, mais ce résultat vaut malheureusement pour tous les secteurs d’activité.
En réalité, les succès tricolores dans les fintechs sont même encourageants pour l’industrie, si l’on se fie aux analogies entre les régimes d’innovation des deux secteurs. Il n’y a donc pas de raison formelle de douter que les start-up puissent aider les entreprises industrielles à monter en gamme dans les secteurs dits « traditionnels ».
Etude Apec - Marché de l'emploi cadre : enjeux et perspectives pour 2017Apec
La période 2016-2017 devrait être marquée par une franche amélioration du marché de l’emploi cadre. Cette tendance s’inscrit dans un environnement de plus en plus complexe (mondialisation, métropolisation, mutations et évolutions technologiques, nouvelles réglementations, nouvelles formes de travail...). Elle pourrait accentuer les disparités du marché de l’emploi cadre entre territoires, types d’entreprises et
profils recherchés.
Les impacts qui en découlent sont multiples, tout particulièrement concernant les métiers cadres qui
continueront à se transformer, avec davantage de compétences requises pour accompagner à tout niveau les
innovations et développements de demain.
Dans ce contexte, les enjeux d’attractivité, de fidélisation et de
développement des compétences demeurent très prégnants, et ce dans quasiment tous les secteurs d’activités et les territoires.
Etude Apec - Perspectives de l'emploi cadre 2018 - synthéseApec
2018 se présente comme un millésime particulièrement bien orienté pour le marché de l’emploi cadre. Les entreprises prévoient ainsi de recruter entre 248 000 et 271 000 cadres en France métropolitaine, soit une progression oscillant entre +3 % et +13 %.
Si l’ensemble des secteurs d’activité tire profit de cette embellie, les recrutements de cadres seraient particulièrement élevés dans les services, notamment dans les activités
informatiques et télécommunication, l’ingénierie-R&D ou encore les activités juridiques, comptables et de conseil. Pour autant l’industrie ne serait pas en reste, avec des prévisions d’embauches cadres élevées dans la mécanique-métallurgie ou encore dans les équipements électriques et électroniques.
Dans ce contexte porteur, les entreprises continueraient à privilégier les recrutements de cadres expérimentés notamment ceux bénéficiant de 1 à 10 ans d’expérience. Les cadres informaticiens, ceux de la fonction études-R&D et les cadres commerciaux constitueraient les profils les plus recherchés.
Enfin l’ensemble des régions serait concerné par cette dynamique avec des progressions notables de recrutements de cadres en Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse, en Pays de la Loire, en Auvergne-Rhône-Alpes et en Bretagne.
L'économie de l'innovation dans le pays de Lorient. Communication AudéLor n° ...AudéLor
L'objectif de cette communication est de décrire l'économie de l'innovation dans le pays de Lorient : les spécificités du tissu économique local et le poids des secteurs "innovants", le niveau de formation de la population, la qualification des emplois, les instituts de recherche et centres d'innovation, les entreprises innovantes.
Il s'agit d'un travail mené en partenariat avec Lorient Technopole Innovations et l'Université de Bretagne-sud dans le cadre du programme européen "Know cities".
Etude Apec/ANDRH - Recrutements et pratiques de sourcing des cadres RHApec
Quelles transformations peut-on constater dans le recrutement des cadres RH depuis la reprise de la croissance ?
Les pratiques de sourcing ont-elles pour autant évoluer ?
Quelles sont les perspectives de recrutement des cadres RH en 2018 ? Voici les trois points clefs de cette nouvelle étude Apec réalisée en partenariat avec l’ANDRH.
• Un marché transparent, inégalement réparti dans les territoires, fortement marqué par le développement du secteur tertiaire, et l’émergence d’une demande plus forte dans les établissements de moins de 100 salariés.
• Une croissance significative de l’emploi des cadres qui a aussi bénéficié aux cadres RH en 2017, mais un horizon plus incertain pour les RH en 2018.
• Des pratiques de sourcing de cadres RH qui privilégient le recrutement par offre d’emploi ou réseau de relations, l’efficacité des présélections téléphoniques et le contrôle de références.
Etude Apec - Attractivité des entreprises et emplois cadres dans le Grand Est...Apec
En 2020, l’économie de la région Grand Est n’a pas été épargnée par la crise, mais en 2021, elle retrouve progressivement des couleurs
Les entreprises de la région sont confrontées à des difficultés de recrutement de différentes natures
Plusieurs pistes d’action gagneraient à être renforcées pour permettre aux entreprises de se rendre plus attractives
Etude Apec - Le marché de l'emploi cadre dans les activités informatiques - d...Apec
Le marché de l’emploi cadre est particulièrement bien orienté dans les activités informatiques. Les intentions de recrutement de cadres pour le dernier trimestre de l’année se maintiennent à un haut niveau. De plus, les entreprises qui ont recruté au troisième trimestre déclarent majoritairement des volumes d’embauches en augmentation par rapport à l’année dernière.
Dans ce contexte, les difficultés pour recruter des cadres persistent. Les recruteurs adaptent leurs pratiques pour faciliter les embauches : ils multiplient les moyens de sourcing et mobilisent largement les canaux de recrutement qui permettent une approche directe des candidats.
Compte-rendu de la séance du mardi 19 mai 2020 du séminaire de l’observatoire des Territoires d’industrie.
Intervenants : Olivier Bouba-Olga, enseignant-chercheur à l’Université de Poitiers et Grégory Richa, associé d’OPEO
La crise sanitaire actuelle a mis sur le devant de la scène les questions de la réorganisation des chaînes de valeur industrielles et de la relocalisation des activités stratégiques. Celle-ci n’est pas envisageable à court terme pour tous les secteurs d’activité, à la fois pour des raisons de compétitivité, de ressources et de recrutement. La crise va en revanche conduire à une recomposition du tissu industriel et les plans de relance pourraient être l’occasion de redonner un projet plus ambitieux de développement industriel. Dans cette perspective, les territoires ont un rôle majeur à jouer, que ce soit pour identifier les acteurs et leurs besoins en étant au plus proche du terrain, aider les entreprises à se connecter et les accompagner pour faciliter les recrutements, décliner les plans de relance au niveau infra-régional, favoriser la prise en compte des aspects environnementaux ou encore améliorer l’image de l’industrie auprès des jeunes.
La récession économique mondiale a entraîné une hausse importante du chômage dans le monde, particulièrement en Amérique du Nord et en Europe. Cependant, les indices suggèrent une dégradation de la situation en termes de pénuries de compétences.
Afin d’analyser cette problématique, nous avons conçu, en collaboration avec Oxford Economics, un Index qui dresse un état des lieux des marchés du travail qualifié de 27 pays présents sur les cinq continents.
Etude Apec - Note de conjoncture du 2e trismestre 2019Apec
Un marché de l’emploi cadre toujours bien positionné
Près de 6 entreprises sur 10 envisagent de recruter au moins un cadre au deuxième trimestre 2019, un des plus hauts niveaux mesurés depuis la création du baromètre. Même si des signaux faibles de léger ralentissement sont observés dans l’industrie et la construction, voire le conseil et les services aux entreprises, les moteurs de la dynamique du marché de l’emploi cadre sont bien présents, les entreprises rencontrant des difficultés pour recruter dans certains secteurs et certains métiers. » affirme Bertrand Hébert, directeur général de l’Apec.
La crise liée à la pandémie Covid-19 a mis notre économie à rude épreuve et a souligné le rôle clé du tissu industriel. Le plan de relance consacre 35 milliards d’euros pour rebâtir l’industrie française en soutenant le développement d’une offre compétitive et innovante.
Produire les biens stratégiques pour répondre aux besoins de la population est nécessaire au maintien d’une certaine indépendance économique vis-à-vis de nos partenaires extérieurs. De ce point de vue, la relocalisation constitue un moyen de sécuriser l’accès à certains biens et services essentiels.
Les débats en cours évoquent également les relocalisations industrielles comme remède à la désindustrialisation. Les chiffres sont pourtant clairs : la relocalisation d’emplois industriels a du sens mais ne suffira pas à recréer massivement des emplois. Le défi de la réindustrialisation offre, lui, des perspectives plus prometteuses.
Coût des consommations intermédiaires : l’industrie française reprend pied fa...La Fabrique de l'industrie
Le coût des consommations intermédiaires en France, en particulier celui des services, a été pointé à juste titre comme une explication importante de la dégradation de la compétitivité de l’industrie vis-à-vis de l’Allemagne dans les années 2000. L’amélioration de cette compétitivité depuis 2012 nous invite à reconsidérer nos certitudes en la matière.
Les consommations intermédiaires en services représentent une part toujours plus importante de la valeur ajoutée de la production manufacturière française. Toutefois, l’évolution récente des coûts du travail dans les services, en particulier dans les services abrités, a joué en faveur de la France : durant les années 2010, ils ont connu une augmentation plus rapide en Allemagne, réduisant ainsi l’écart observé durant la décennie précédente.
L’industrie française a donc rétabli une part de sa compétitivité-coût vis-à-vis de l’Allemagne, sans que l’on n’observe une variation de ses niveaux de prix à l’export, ce qui est cohérent avec le rétablissement de ses marges entre 2010 et 2015. De quoi faciliter le renforcement de l’offre et la montée en gamme de l’industrie française, si cette tendance se poursuit et qu’elle n’est pas freinée par la crise liée à la pandémie de Covid-19.
Etude Apec - Perspectives de l'emploi cadre 2017 - synthèseApec
Pour 2017, le marché de l’emploi cadre s’annonce porteur : les entreprises du secteur privé prévoient de recruter entre 208 000 et 225 000 cadres, soit une évolution entre +2 % et +10 %. Ce haut niveau illustre la dynamique à l’œuvre sur ce marché depuis 2016. La grande majorité des secteurs d’activité, des fonctions et des régions seraient concernées par cet allant.
Cette étude s’appuie sur l’enquête annuelle de conjoncture sur l’emploi des cadres dans les entreprises du secteur privé. L’enquête est menée auprès d’un échantillon permanent de 11 000 entreprises représentatif de la répartition par région, par taille et secteur d’activité des salariés du secteur privé et représentant 1 163 600 salariés dont 228 500 cadres.
L’interrogation téléphonique a été confiée à GN Research France et s’est déroulée du 24 octobre au 2 décembre 2016.
Etude Apec - Prévisions 2017 - 2019 des recrutements de cadres en FranceApec
En 2016, pour la troisième année consécutive, les espoirs d’une croissance économique soutenue ne se sont pas concrétisés. Les aléas conjoncturels défavorables (conflits sociaux, intempéries, attentats) mais également les difficultés chroniques de l’économie française à améliorer son positionnement à l’international expliquent les faibles performances. Pour autant, l’histoire se répète en ce début d’année 2017 avec toutefois des signaux qui incitent à l’optimisme. Le bon positionnement de l’investissement des entreprises, dans un contexte de transformation numérique et énergétique, associé à des dépenses de consommation des ménages de nouveau bien orientées, pourrait permettre au train de la croissance économique d’être sur les bons rails avec une progression du PIB de +1,3 % en 2017. Avec la reprise qui se fait jour dans le secteur de la construction, un climat des affaires et des perspectives d’activités bien orientées, une croissance pérenne, à défaut d’être tonique, se mettrait en place. Puis, la progression du PIB pourrait osciller entre 1,3 % et 1,8 % en 2018 et 2019.
Selon ce scénario privilégié par l’Apec, un peu plus de 212 000 cadres seraient recrutés en 2017 dans le secteur privé en France métropolitaine et près de 233 000 en 2019, horizon de la prévision.
Ces prévisions restent toutefois tributaires d’aléas d’ordre politique. Les changements intervenus sur la scène internationale (Brexit, dernière élection américaine, référendum italien) et ceux à venir en France (élection présidentielle) pourraient rebattre les cartes.
Comprendre la performance et le déclin.
Si l’industrie française a globalement perdu des emplois au cours de la dernière décennie, certains territoires ont connu un développement industriel florissant. Partout en France l’on trouve des territoires qui déjouent les conjonctures régionales et créent nettement plus d’emplois – ou en perdent davantage – que leurs voisins. Comment expliquer cette diversité ?
Cette Note examine de manière empirique les ressorts de la performance de nos territoires, en particulier des plus industriels d’entre eux, sur la période d’après-crise allant de 2009 à 2015.
Elle montre qu’il n’y a pas de fatalité sectorielle et que les conditions locales ont une influence prépondérante sur l’évolution de l’emploi.
Cet ouvrage s’adresse aux décideurs publics, dirigeants d’entreprises, chercheurs et étudiants, désireux de comprendre les déterminants de la performance économique des territoires.
Les réformes des marchés du travail en Europe, Synthèse PDF - Pole mobilité emploi
Le Conseil d'orientation pour l'emploi (COE)
vient d'adopter un rapport consacré aux
réformes des marchés du travail en Europe
Ce rapport constitue à ce jour le seul document analysant de façon globale le mouvement de réformes qui s'est accéléré avec la crise dans les pays européens.
Il se fonde notamment sur une analyse approfondie des réformes conduites dans dix pays : Allemagne, Autriche, Danemark, Espagne, Irlande, Italie, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni et Suède.
Le rapport identifie les orientations communes des réformes mises en oeuvre en Europe ces dernières années :
• assouplissement du droit du contrat de travail, marqué pour les emplois permanents, moins net pour les emplois temporaires ou atypiques ;
• décentralisation de la négociation collective et assouplissement des mécanismes de flexibilité interne ;
• recherche de modération salariale et de baisse du coût du travail, mise en place ou refonte récentes du salaire minimum national dans certains pays ;
• réforme des règles des régimes d'assurance chômage et d'assistance pour les rendre plus incitatifs au retour à l'emploi et souvent accessibles à un plus grand nombre ;
• accent mis sur les gains d'efficacité au sein des services publics de l'emploi et la dynamisation des politiques actives du marché du travail.
Le rapport effectue également une première analyse des effets des réformes sur l'emploi et le chômage ainsi que sur la compétitivité. Il pointe aussi d'autres effets potentiels des réformes sur la productivité, sur les inégalités et sur la pauvreté.
Il comprend un premier tome, consacré à l'analyse globale des réformes, et un second rassemblant dix monographies consacrées aux pays étudiés.
Compte-rendu de la séance du mercredi 7 octobre 2020 du séminaire de l’observatoire des Territoires d’industrie.
Intervenants : Guillaume Basset, Territoires d’industrie / Fabrice Bonnifet, Bouygues et C3D / François Bost, université de Reims Champagne-Ardenne / Elizabeth Ducottet, Thuasne / Gioacchino Garofoli, université de l’Insubrie.
Le onzième séminaire de l’observatoire des Territoires d’industrie sur “le renouveau productif des territoires” a été organisé en partenariat avec la Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale, dans le cadre du cycle intitulé “Renaissance industrielle”.
Cette table ronde nous invite à la redécouverte des systèmes productifs territoriaux. Des districts industriels italiens aux Territoires d’industrie, elle met en évidence les changements observés en matière d’emploi et de gouvernance locale, etc. vise à chercher les nouvelles modalités d’action des territoires.
On entend parfois dire que la France est dépourvue de start-up à vocation industrielle ou autrement dit que la French Tech florissante ne constitue pas un atout décisif pour le secteur manufacturier français.
Statistiquement parlant, il est certes indubitable que ces jeunes entreprises relèvent essentiellement du secteur tertiaire. Toutefois, en conclure qu’elles n’apportent aucun avantage compétitif à notre base industrielle serait inexact, ne serait-ce que du fait de l’absence de définition précise du terme « start-up ».
Premièrement, en raisonnant sur une base élargie, on observe des firmes à forte croissance dans de nombreux secteurs, y compris dans l’industrie. Deuxièmement, si l’on resserre la focale aux start-up « proprement dites », la proportion de ces entreprises qui s’intéressent à l’industrie n’est pas moindre en France qu’aux États-Unis. Certes, le financement par le capital-investissement français est insuffisant pour favoriser la croissance des firmes au point de faire naître de nouveaux champions, mais ce résultat vaut malheureusement pour tous les secteurs d’activité.
En réalité, les succès tricolores dans les fintechs sont même encourageants pour l’industrie, si l’on se fie aux analogies entre les régimes d’innovation des deux secteurs. Il n’y a donc pas de raison formelle de douter que les start-up puissent aider les entreprises industrielles à monter en gamme dans les secteurs dits « traditionnels ».
Etude Apec - Marché de l'emploi cadre : enjeux et perspectives pour 2017Apec
La période 2016-2017 devrait être marquée par une franche amélioration du marché de l’emploi cadre. Cette tendance s’inscrit dans un environnement de plus en plus complexe (mondialisation, métropolisation, mutations et évolutions technologiques, nouvelles réglementations, nouvelles formes de travail...). Elle pourrait accentuer les disparités du marché de l’emploi cadre entre territoires, types d’entreprises et
profils recherchés.
Les impacts qui en découlent sont multiples, tout particulièrement concernant les métiers cadres qui
continueront à se transformer, avec davantage de compétences requises pour accompagner à tout niveau les
innovations et développements de demain.
Dans ce contexte, les enjeux d’attractivité, de fidélisation et de
développement des compétences demeurent très prégnants, et ce dans quasiment tous les secteurs d’activités et les territoires.
Etude Apec - Perspectives de l'emploi cadre 2018 - synthéseApec
2018 se présente comme un millésime particulièrement bien orienté pour le marché de l’emploi cadre. Les entreprises prévoient ainsi de recruter entre 248 000 et 271 000 cadres en France métropolitaine, soit une progression oscillant entre +3 % et +13 %.
Si l’ensemble des secteurs d’activité tire profit de cette embellie, les recrutements de cadres seraient particulièrement élevés dans les services, notamment dans les activités
informatiques et télécommunication, l’ingénierie-R&D ou encore les activités juridiques, comptables et de conseil. Pour autant l’industrie ne serait pas en reste, avec des prévisions d’embauches cadres élevées dans la mécanique-métallurgie ou encore dans les équipements électriques et électroniques.
Dans ce contexte porteur, les entreprises continueraient à privilégier les recrutements de cadres expérimentés notamment ceux bénéficiant de 1 à 10 ans d’expérience. Les cadres informaticiens, ceux de la fonction études-R&D et les cadres commerciaux constitueraient les profils les plus recherchés.
Enfin l’ensemble des régions serait concerné par cette dynamique avec des progressions notables de recrutements de cadres en Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse, en Pays de la Loire, en Auvergne-Rhône-Alpes et en Bretagne.
L'économie de l'innovation dans le pays de Lorient. Communication AudéLor n° ...AudéLor
L'objectif de cette communication est de décrire l'économie de l'innovation dans le pays de Lorient : les spécificités du tissu économique local et le poids des secteurs "innovants", le niveau de formation de la population, la qualification des emplois, les instituts de recherche et centres d'innovation, les entreprises innovantes.
Il s'agit d'un travail mené en partenariat avec Lorient Technopole Innovations et l'Université de Bretagne-sud dans le cadre du programme européen "Know cities".
Etude Apec/ANDRH - Recrutements et pratiques de sourcing des cadres RHApec
Quelles transformations peut-on constater dans le recrutement des cadres RH depuis la reprise de la croissance ?
Les pratiques de sourcing ont-elles pour autant évoluer ?
Quelles sont les perspectives de recrutement des cadres RH en 2018 ? Voici les trois points clefs de cette nouvelle étude Apec réalisée en partenariat avec l’ANDRH.
• Un marché transparent, inégalement réparti dans les territoires, fortement marqué par le développement du secteur tertiaire, et l’émergence d’une demande plus forte dans les établissements de moins de 100 salariés.
• Une croissance significative de l’emploi des cadres qui a aussi bénéficié aux cadres RH en 2017, mais un horizon plus incertain pour les RH en 2018.
• Des pratiques de sourcing de cadres RH qui privilégient le recrutement par offre d’emploi ou réseau de relations, l’efficacité des présélections téléphoniques et le contrôle de références.
Etude Apec - Attractivité des entreprises et emplois cadres dans le Grand Est...Apec
En 2020, l’économie de la région Grand Est n’a pas été épargnée par la crise, mais en 2021, elle retrouve progressivement des couleurs
Les entreprises de la région sont confrontées à des difficultés de recrutement de différentes natures
Plusieurs pistes d’action gagneraient à être renforcées pour permettre aux entreprises de se rendre plus attractives
Ce travail a été réalisé en amont du lancement de l’expédition FinG DigiWork pendant l’été 2012. Il a ensuite alimenté les réflexions sur « le travail et l’entreprise » de l’étude prospective la dynamique d’internet, prospective 2030, publiée par le Commissariat général à la stratégie et à la prospective en juin 2013. Nous faisons le choix de publier ce “ document de travail “ tel que produit initialement pour fournir aux membres de la communauté ouverte Digiwork les éléments de lecture ayant servi à la réflexion. Pour toute remarque, question, écrivez-nous sur le réseau social FING http://www.reseaufing.org/pg/blog/group:98977/new/
La Fabrique de l’industrie propose une synthèse pour accéder aux enseignements que nous pouvons tirer de l’industrie 4.0 en Italie. Ce document complète la publication de la traduction de l’ouvrage italien Industria 4.0, réalisé en 2015-2016 par des chercheurs du think thank Torino Nord Ovest basé à Turin.
Baromètre EY du capital risque en France - Bilan annuel 2016EY
Le Baromètre EY du capital risque en France recense les opérations de financement en fonds propres des entreprises en phase de création ou durant les premières années d’existence, en date d’opération du 1er janvier au 31 décembre 2016, publiées avant le 20 janvier 2017.
Créativité et innovation dans les territoires : résumé du rapport de Michel Godet, Philippe Durance et Marc Mousli, Mai 2010 - Conseil d'Analyse Economique
1. Question de synthèse étayée par un travail préparatoire
Correction du professeur
Travail préparatoire
1. Donnez la signification précise des nombres entourés. (document 1) (2 points)
Entre 1993 et 2003, en Espagne, le "facteur Travail" (évolution du nombre d'actifs occupés et
de leur productivité) est responsable d'environ 40% de la croissance annuel moyenne du PIB - à savoir
: 1,1 point sur les 2,8% de croissance.
En France, durant la même période, l'accumulation de capital (actifs immobiliers des
entreprises, machines, outils etc) due à l'investissement a engendré 0,6 point des 1,9% de croissance
annuelle moyenne du PIB, soit presque un tiers.
Le PIB finlandais s'est, quant à lui, accru de 2,5% par an en moyenne, dont l'essentiel (2,3
points) n'est imputable ni au Travail, ni au Capital, mais à ce que l'approche comptable de la
croissance nomme "facteur résiduel", ou "productivité globale des facteurs".
2. À quoi correspond le facteur résiduel ? (document 1) (1 point)
Le "facteur résiduel" est une surprise statistique pour les économistes. A priori, selon les
hypothèses néoclassiques, toute augmentation de la production devrait provenir d'une augmentation
de la quantité et de l'efficacité respective des facteurs de production (travail et capital). Or, une fois
pris en compte l'évolution de l'emploi, de la productivité du travail et de l'investissement, entre un
sixième (Espagne) et 90% (Finlande) de la croissance reste inexpliquée. A la suite des travaux de
Robert Solow, Maddison ou Carré, Dubois et Malinvaud, les économistes ont attribué au "progrès
technique" ce résidu, parfois nommé "productivité globale des facteurs". Les théoriciens modernes de
la croissance endogène (Romer, Barro, Lucas) attribuent aux investissements en capital humain,
technologiques et publics un rôle de premier plan dans ce progrès technique.
3. Comparez la contribution à la croissance économique des trois facteurs pour le Royaume-Uni et
l’Espagne. (document 1) (2 points)
La croissance espagnole entre 1993 et 2003 s'appuie, à 85%, sur l'apport des facteurs de
production, l'augmentation des actifs occupés et de leur productivité ayant sensiblement le même
poids (1,1 point sur 2,7% de croissance annuelle moyenne) que l'investissement en capital fixe (1,2
point).
En revanche, la croissance britannique ne s'explique qu'à hauteur de 40% par la contribution
des facteurs de production, principalement le capital d'ailleurs ; la "productivité glonale des facteurs"
est donc responsable de 60% de la croissance annuelle moyenne du PIB.
On peut en conclure que l'Espagne a assis sa croissance sur un modèle traditionnel
(augmentation de la population active, via sa féminisation et l'immigration, programmes
d'investissement massifs dans de nombreux secteurs économiques...), tandis que le Royaume-Uni a
privilégié une croissance par les innovations, les investissements immatériels , les nouvelles
technologies.
4. Caractérisez les principales sources de la croissance chinoise. (document 2) (2 points)
Depuis vingt ans, la croissance chinoise est très forte (9,5% par an en moyenne). Les causes
structurelles de ce développement économique sont de deux ordres :
• depuis les réformes initiées par Deng Xiaoping à la fin des années 1970 - les "Quatre
Modernisations" instaurant le "socialisme de marché" -, la Chine a progressivement adopté le
2. système de production capitaliste et s'est largement ouverte aux échanges de biens, de
services, de capitaux et de technologies. Les "zones économiques spéciales" du Sud côtier
telles que Shenzhen ont montré la voie et fait du pays "l'atelier du monde", l'intégration de la
Chine à l'Organisation Mondiale du Commerce couronnant, en 2001, ce processus d'ouverture.
• les entreprises et les pouvoirs publics chinois - souvent étroitement liés - ont produit un effort
d'investissement immense dans les "équipements productifs" (doc.3) des secteurs du jouet, du
textile, de l'électronique pour assoir la compétitivité et la capacité de production du pays ;
mais ils ont également massivement investi dans les infrastructures (transports, réseaux,
énergie...) et l'éducation à tous les niveaux, pour répondre à l'urbanisation rapide et aux
besoins de qualification de la main d'oeuvre.
5. En quoi l’évolution des dépenses de recherche et de développement en Chine peut-elle modifier les
conditions de sa croissance économique ? (document 2, document 3 + connaissances
personnelles) (3 points)
En 1998, la Chine ne consacrait que 0,6% de son PIB aux dépenses de Recherche-
Développement (R&D, investissements immatériels dédiés aux innovations de produits et de
procédés), soit respectivement six et cinq fois moins que le Japon et les Etats, champions des brevets.
Six ans plus tard, la part de la R&D dans le PIB chinois a plus que doublé et se rapproche du niveau
européen.
Cette évolution indique que la Chine ne veut plus se contenter d'être "l'atelier du monde" - et
principalement des Etats-Unis : elle compte désormais, à l'instar de la Corée du Sud ou de Taïwan,
"remonter les filières" pour monter en gamme vers des produits de haute technologie (automobile,
électronique, aérospatiale...). Pour cela, elle doit développer son capital technologique et innover, ce
qui passe par un investissement massif dans la R&D.
Question de synthèse
Après avoir présenté la contribution du travail et du capital à la croissance économique, vous
montrerez que ces deux facteurs ne suffisent pas à l’expliquer.
I - Travail et Capital contribuent à la croissance économique...
Prologue : on explique brièvement l'approche comptable de la croissance, selon laquelle, à long terme
et du point de vue de la production, tout accroissement du PIB provient d'un recours aux facteurs de
production. Exemple : Espagne (q3).
A) L'évolution de la population active et de la productivité du travail
Idée-force : on explique que la production, c'est avant tout du travail humain.
Arguments : pour produire plus, soit on travaille plus (durée hebdomadaire ou annuelle du travail,
allongement de la vie active), soit on est plus nombreux à travailler (allongement de la vie active,
féminisation, immigration, accroissement naturel...), soit on produit mieux (hausse de la productivité
du travail grâce à des innovations de procédés, organisationnelles ou tout autre dispositif). Si un pays
augmente principalement la quantité de travail utilisé, on parle de croissance extensive ; si le recours
au facteur travail s'appuie surtout sur des gains de productivité du travail, on parle de croissance
intensive.
Illustrations statistiques : la croissance espagnole entre 1993 et 2003 s'appuie à hauteur de 40% sur
le facteur travail (doc. 1, q3) ; à l'inverse, le Travail a contribué négativement à la croissance en
France, ce qui signifie que le nombre d'heures travaillées a dû beaucoup baisser (RTT, chômage).
Transition : la "combinaison productive" associe deux facteurs : Travail et... Capital.
3. B) L'accumulation de capital, à travers l'investissement
Idée-force : pour produire plus et mieux, il faut également des actifs immobiliers, des machines, des
outils, des véhicules... bref, du capital fixe.
Arguments : l'investissement en capital fixe (FBCF) permet de renouveler et/ou d'augmenter le stock
de capital productif. Les entreprises peuvent ainsi produire davantage (investissement de capacité, par
exemple l'extension de la surface d'exploitation logistique de la SCA Normande à Lisieux), ou produire
mieux et plus vite (investissement de productivité, par exemple l'installation d'une nouvelle ligne de
production dans une industrie, ou d'une stabulation dans un élevage laitier).
Illustrations statistiques : lplus de la moitié de la croissance danoise (1,1 point sur 2,1% de croissance
annuelle moyenne) est imputable à l'investissement en capital fixe (doc.1) ; à l'inverse, cette part est
faible en Finlande (doc.1).
Transition vers le II : mais en Finlande, la part du résidu est très importante (q1). D'autres causes
structurelles à la croissance sont en jeu.
II - .... mais une large part de la croissance reste à expliquer
Prologue : l'approche comptable de la croissance a des limites, notamment dues à la montée des
investissements immatériels - non pris en compte dans la FBCF.
A) Le rôle crucial du progrès technique
Idée-force : le "facteur résiduel" mesure, en fait, les effets du progrès technique, entendu comme
l'ensemble des innovations permettant d'améliorer la productivité, la compétitivité et les conditions de
vie.
Arguments/faits/illustrations : le développement économique chinois, indien, taïwanais ou sud-coréen
indique que le moteur à long terme de la croissance n'est pas seulement l'augmentation des facteurs
de production, mais plutôt l'accumulation de capital humain et technologique. A ce titre, les
investissements immatériels dans la R&D et l'enseignement supérieur sont cruciaux pour la capacité
d'innovation et d'adaptation du pays au marché mondial (q5). Prolongeant les travaux de Robert
Solow, les théoriciens de la croissance endogène ont intégré ce facteur à leurs modèles (q2) et
justifient la croissance par le progrès technique.
Transition : toute politique d'investissement et d'innovation s'inscrit aujourd'hui dans un
environnement économique mondialisé.
B) Ouverture et intégration à l'économie mondiale
Idée-force : à long terme, dans un environnement mondialisé, la croissance économique s'appuie sur
une ouverture économique maîtrisée, qui accompagne les politiques de compétitivité et d'innovation.
Arguments/faits/illustrations : encore une fois, le cas chinois est exemplaire. Pour bénéficier
pleinement des fruits de ses investissements, la Chine a progressivement intégré l'économie mondiale
("zones économiques spéciales" ouvertes aux investisseurs étrangers et tournées vers les
exportations, puis adhésion à l'OMC en 2001, q5), pour trouver des débouchés à ses exportations,
accélérer les transferts de technologie, former ses ingénieurs et managers à l'étranger (avant de
disposer d'universités aujourd'hui très performantes). L'Inde assoit également sa croissance sur des
villes (Bangalore, par exemple) et des secteurs (informatique, laboratoires pharmaceutiques etc)
innovants et orientés vers les échanges extérieurs (biens et services, investissements, technologie).
4. Question de synthèse étayée par un travail préparatoire
Consignes : rédigez une réponse complète au travail préparatoire, puis rendez un plan
détaillé de la synthèse (non rédigée !).
Le barème du TP offre 10 points en tout (comme dans tout sujet de bac), mais sera ramené
sur 15 points (donc, 5 points pour le plan détaillé de la synthèse).
Travail préparatoire
Vous répondrez à chacune des questions en une dizaine de lignes maximum.
1. Donnez la signification précise des nombres entourés. (document 1) (2 points)
2. À quoi correspond le facteur résiduel ? (document 1) (1 point)
3. Comparez la contribution à la croissance économique des trois facteurs pour le Royaume-
Uni et l’Espagne. (document 1) (2 points)
4. Caractérisez les principales sources de la croissance chinoise. (document 2) (2 points)
5. En quoi l’évolution des dépenses de recherche et de développement en Chine peut-elle
modifier les conditions de sa croissance économique ? (document 2, document 3 +
connaissances personnelles) (3 points)
Question de synthèse
Après avoir présenté la contribution du travail et du capital à la croissance
économique, vous montrerez que ces deux facteurs ne suffisent pas à l’expliquer.
DOCUMENT 1
Comparaison internationale des contributions des facteurs de production à la
croissance économique 1993-2003 1
Taux de Contribution à la croissance en points de %
croissance
PAYS Facteur Facteur Facteur
annuel moyen
du PIB en % Travail Capital Résiduel
Danemark 2,1 0,4 1,1 0,7
Espagne 2,8 1,1 1,2 0,5
Etats-Unis 3,1 0,9 0,9 1,3
Finlande 2,5 0,0 0,2 2,3
France 1,9 - 0,1 0,6 1,4
Italie 1,4 0,0 0,8 0,6
Japon 0,9 - 0,7 1,0 0,7
Pays-Bas 2,3 0,9 0,7 0,7
Royaume-Uni 2,7 0,1 0,9 1,7
Suède 2,0 - 0,2 0,8 1,4
Note : Les résultats sont arrondis. Il se peut donc que les montants totaux s’écartent légèrement de la
somme des différentes valeurs qui les composent.
Source : d’après Office Fédérale de la Statistique Suisse, Actualités OFS, octobre 2006
(1) 1991-2002 pour le Japon
5. DOCUMENT 2
La mutation économique de la Chine a été extrêmement rapide depuis le lancement
des premières réformes il y a à peine plus de 25 ans. Au cours des deux dernières
décennies, la croissance économique s’est établie en moyenne à 9,5% et devrait continuer
sur sa lancée pour quelques temps encore. […] Cette extraordinaire performance est à
mettre à l’actif des réformes économiques mises en œuvre par les autorités, qui ouvrent
progressivement l’économie aux mécanismes du marché. […] Ces réformes ont amélioré les
conditions propres à la mobilisation des ressources générées par un taux d’épargne parmi
les plus élevés du monde […]. Par ailleurs, l’investissement a contribué à relever le niveau
d’équipement par travailleur dans le secteur des entreprises, ce qui a porté l’accroissement
annuel de la productivité du travail à 8,5% en 2003. L’investissement a également été un
vecteur d’urbanisation de la société, phénomène qui est allé de pair avec un afflux de
travailleurs ruraux vers les secteurs manufacturiers et de services. Etant donné la faible
productivité des travailleurs du secteur agricole, ce phénomène a considérablement dopé la
croissance. Concomitamment à cet accroissement des actifs physiques, les autorités se sont
appliquées à améliorer le niveau de qualification des jeunes.
Source : OCDE, « Etude économique de la Chine, 2005 », Synthèses, septembre 2005
DOCUMENT 3
Dépenses de recherche et de développement (R&D en % du PIB)
3,5
3
2,5 Japon
2 Etats-Unis
1,5 UE-25
1 Chine
0,5
0
96
98
02
04
94
00
19
19
19
20
20
20
Source : d’après Eurostat/Statistiques de la R&D, OCDE, MSTI 2006/1
septembre 1998