2. Pour l’économiste et le sociologue que vous êtes,
que signifie la notion d’innovation ?
J’ai lu avec intérêt les expériences relatées dans cet ouvrage. Il faut remercier
France Télécom – et les associations d’élus ici réunies – d’avoir mis ces infor-
mations à la disposition du plus grand nombre. Au cœur de tout ce qui est dit
dans ce livre, comme son titre le souligne avec force, il y a la notion
d’innovation. Cette notion mérite d’être précisée. Nous dirons, pour faire vite,
que l’innovation est certes technique, – il s’agit alors de nouveaux “outils” pro-
posés au consommateur au sens large du terme – , mais qu’elle est égale-
ment sociale. On parlera alors d’innovation dans les modes d’organisation, à
l’origine de nouvelles façons de vivre et d’un nouvel “être ensemble”. De plus,
l’innovationn’adesensquedanslamesureoùelleconcourtàaméliorercequi
existe et, bien sûr, n’a de signification que si elle s’impose. Elle traduit donc le
nouveau… mais aussi l’efficace. Par ailleurs, et ce livre en est une bonne illus-
tration, l’innovation s’inscrit dans un contexte. Ce qui peut être innovant à un
endroitnel’estpasforcémentàunautre.Historiquement,Braudelnousabien
montré comment, à l’orée des temps modernes, l’innovation suivait le tracé
des routes, les voyages des marchands, des intellectuels… Innover, c’est
aussi reproduire ce qui a pu se faire ailleurs avec succès. L’innovation corres-
pond alors à une série de transferts, à des mutualisations. Il y a en elle une di-
mensiond’échange.Àtraverslesrécitsd’expériencesréunisdanscetouvrage,
on voit bien l’importance de la durée et la complexité de la diffusion, du trans-
fert et de l’appropriation d’une innovation. De fait, il y a véritablement transfert
d’innovation quand se met en place un processus d’appropriation, et quand
lesacteurssociauxentrentenjeu.C’estalorsqueseproduisentlesvraischan-
gements, ceux qui bouleversent des modes de vie jusqu’alors établis.
Vous avez consacré de nombreux travaux à la vie participative et à la
citoyenneté. Les TIC sont-elles susceptibles de renouveler nos modes
collectifs de décision ?
Qu’une collectivité crée un site web n’a rien, en 2006, d’exceptionnel ! En re-
vanche,chercheràaméliorerladémocratieélectiveendiffusantauprèsdesci-
toyens, en “temps réel”, des informations essentielles pour participer à la vie
de la cité, est plus innovant. Il s’agit alors de donner un rôle nouveau à chaque
acteur de la démocratie locale, dans la perspective d’un passage de la démo-
cratie élective à la démocratie participative. Mais peut-on réellement dire qu’il
y a une amélioration de la vie démocratique de la cité parce que les citoyens
sont invités à participer à un chat ? Il n’en ira ainsi que si leur avis a été intégré
à la décision publique. Se met alors en place une gouvernance nouvelle.
C’est là que réside l’innovation :dansl’instaurationdeprocessusquipermet-
tent aux citoyens d’avoir réellement voix au chapitre, d’intervenir dans la
délibération et dans la prise de décision qui va structurer l’espace collectif.
Dans la pratique, l’outil technique n’est véritablement innovant qu’à la condi-
tionqu’ilsoitfaciled’accès,simpled’utilisationetqu’ils’inscrivedansunmode
de décision clair et efficace. On voit bien, d’ailleurs, dans les nombreux exem-
ples retenus dans cet ouvrage, que les techniques offrent des potentialités
renouvelées, élargissent les espaces d’action, mais laissent entière liberté aux
acteurs dans leur manière de les utiliser et d’agir. Ce que montre bien cet ou-
vrage – et je suis convaincu qu’il était utile de le faire – c’est que les success
stories n’ont qu’un intérêt limité. Ce qui est vraiment intéressant c’est de voir,
de comprendre, comment on a pu réaliser quelque chose, comment on a pu
avancer, quelles sont les difficultés qu’on a rencontrées. En fait, je suis per-
suadé que ce livre va contribuer à de vrais transferts. L’exposé est clair et ces
retours d’expériences vont permettre un réel partage de bonnes pratiques.
Avec Pour une France innovante - paroles d’élus, le public des collectivités
territoriales, élus et fonctionnaires, dispose désormais d’un outil à la fois solide
et pédagogique, documenté et agréable à consulter.
Alain d’Iribarne,
économiste et sociologue,
directeur de recherche au CNRS,
administrateur de la Maison
des Sciences de l’Homme
“
Le temps de la connaissance, qui succède au temps
de l’information, est lié au développement des usages
Pour aller plus loin 153
Avec Pour une France innovante –
parole d’élus, le public des collectivités
territoriales, élus et fonctionnaires,
dispose désormais d’un outil à la fois
solide et pédagogique, documenté
et agréable à consulter.”
3. Comment voyez-vous l’évolution du rôle des collectivités ?
Là aussi, la lecture attentive de ce livre est pleine d’enseignements. On y voit
in vivo comment, de la commune – au niveau le plus décentralisé – jusqu’à
l’Union Européenne, à l’échelle supranationale, s’emboîtent les décisions de
toutessortes.Lerecentragedesfondsstructurelssurlasociétédelaconnais-
sancecorrespond,selonmoi,àunsautqualitatif.Ilvaprovoqueruneexigence
nouvelledansl’argumentationpourl’obtentiondecréditsdeplusenplusrares
et donc demandant une technicité de plus en plus grande. Les collectivités
vont ainsi devoir faire preuve d’une rigueur croissante à l’égard des concep-
teurs et des réalisateurs de projets.
Vous évoquez la société de la connaissance, en quoi est-elle différente
de la société de l’information ?
Ilmesemble quece qui, il yadixansenviron,semblait êtredel’ordredela rhé-
torique et du slogan est aujourd’hui une réalité. Ce recueil de cas concrets en
est une preuve flagrante. Il faut simplement revenir en quelques mots sur les
appellationsquevouspointez.Sansentrerdans lesdétails,onpeut direqu’on
est passé d’une société de l’information (ou du moins désignée comme telle
au cours des années 1990) à une société de la connaissance (au début des
années 2000), c'est-à-dire à une société où on ne met plus l’accent sur les ré-
seaux et les flux d’information, mais sur les usages, les contenus, les savoirs,
la créativité et les processus cognitifs qui leur sont associés. Ce qui me frappe
toujours, c’est la puissance de la rhétorique, le poids des mots. En
l’occurrence c’est du vocabulaire de l’Union Européenne (UE) dont il s’agit.
Dans un premier temps (avec le Livre Blanc de Jacques Delors en 1993 et le
rapport Bangmann de 1994) il s’agissait de développer une société de
l’information dont on pensait qu’elle était l’un des remèdes contre le chômage
demasse.ÀLisbonne,enmars2000,leschefsd'Étatetdegouvernementde
l'UE se sont fixés pour objectif de faire de l'Union « l'économie de la connais-
sance la plus compétitive et la plus dynamique au monde d'ici à 2010 ». Or, le
passagedel’informationàlaconnaissancetraduituneévolutionsubstantielle.
Le temps de l’information est lié au temps du développement des réseaux,
celui de la connaissance dans lequel nous sommes désormais entrés, est ce-
lui du développement des usages, appuyés sur des savoirs partagés.
Dans les débats en cours, quel est le rôle des chercheurs
en sciences de l’homme et de la société ?
Je pense que les chercheurs peuvent contribuer, en lien avec l’entreprise et
les acteurs publics, à éclairer un grand nombre de points, parce qu’ils sont
susceptiblesdemettreenperspective,àlafoisdansl’espaceetdansladurée,
un grand nombre de questions. Par exemple, à la lumière des travaux des his-
toriensetdesanthropologues,ilspeuventnousaideràappréhenderladimen-
sion de l’innovation : de l’innovation majeure qui bouleverse un système tech-
nique ou un système de représentations, à l’innovation au quotidien créatrice
de nouvelles pratiques, de nouveaux usages. Par ailleurs, pour les écono-
mistes, les sociologues, les politologues ou les philosophes, de nombreuses
questions restent posées. S’il y a dix ou douze ans, on s’interrogeait sur les
possibilités d’occurrence de cette société de l’information, aujourd’hui on
débat sur le contenu de cette société, par exemple sur les libertés publiques
enrelationaveclagéolocalisation,ledossiermédical,lesusagesdesdonnées
personnelles…, autant de chantiers qui ne peuvent être réglés de façon tech-
nocratique et où les sciences sociales apporteront leur nécessaire éclairage.
À juste titre, les élus sont vecteurs de l’intérêt général. Il est de leur responsa-
bilité historique de faire en sorte que se propagent des éléments nouveaux et
que ces éléments produisent de l’efficacité et de la performance. Il est
nécessaire cependant de prendre en compte les différences de temporalités.
Le temps de l’innovation technique n’est pas celui de la décision politique, qui
n’est pas non plus celui de l’appropriation sociale. Il est nécessaire de savoir
jongler entre ces tempos et, en cela, les chercheurs en sciences sociales –
qu’ilstravaillentdansl’entrepriseoupourlescollectivités–peuventêtredepré-
cieux auxiliaires. Ils aident les politiques, comme les entreprises, à ne pas
se laisser piéger par les effets de communication, par la rhétorique ou par les
effets d’annonce.
Or, ce livre prouve bien que le temps social est un temps long. Il décrit une tra-
jectoire, il montre comment les choses ont changé, comment depuis dix ans
on est passé du désir au réel. La question qui maintenant se pose, est celle de
ce que deviendront ces services et ces usages à l’horizon 2016…
“Ce livre prouve bien que le temps
social est un temps long.
Il décrit une trajectoire, il montre
comment les choses ont changé,
comment depuis dix ans on est passé
du désir au réel.”
Pour aller plus loin 155
4. Glossaire
Pour aller plus loin 157
ADSL (Asymmetric Digital Subscriber Line) : ligne d'abonné numérique
à débit asymétrique. La traduction officielle est : “raccordement numérique asymé-
trique” (RNA) ou “liaison numérique à débit asymétrique”. Le transport de données
utilise des fréquences supérieures à celles d'un signal voix. Les données et le signal
voix circulent simultanément sur la même ligne sans interférer (utilisation de fré-
quences différentes). Le principe est le même que pour le VDSL et le SDSL mais,
dans ce dernier cas, le débit montant est égal au débit descendant.
Carte 3G PCMCIA : le Personal Computer Memory Card International Associa-
tion(PCMCIA)estunconsortiumfondéen1989parplusde300entreprisesinforma-
tiques destiné à encourager le développement de standards et à étendre les capa-
cités d'accueil de périphériques des ordinateurs portables. Par extension, une carte
PCMCIA est un périphérique au format carte de crédit (54 mm x 85 mm) doté d'un
connecteurde68broches,quiaugmentelamémoiredel'ordinateur(cartesdetypeI),
permet de le connecter à un réseau (cartes de type II) ou a un disque dur (cartes
de type III). Aujourd'hui, PCMCIA n'étudie plus seulement les connexions de péri-
phériques aux ordinateurs portables, mais aussi aux appareils photo numériques,
caméras et PDAs. La carte 3G, celle de l’offre Business Everywhere d’Orange par
exemple, assure des liaisons haut débit en mobilité pour surfer depuis son PC por-
table sur Internet, consulter ses courriels, l’intranet, accéder à ses applications de
gestion commerciale ou de gestion des stocks, avec le confort du haut débit mobile.
Cluster : ensemble d’entreprises innovantes travaillant en coopération, dans un
même secteur économique et regroupées sur une même zone géographique (la
plus petite unité de stockage sur les disques informatiques).
CMS :les systèmes de gestion de contenu ou SGC (de l'anglais Content Manage-
ment System ou CMS) sont une famille de logiciels de conception et de mise à jour
dynamique de sites Web partageant les fonctionnalités suivantes : permettre à
plusieurs individus de travailler sur un même document ; fournir une chaîne de publi-
cation (workflow) offrant par exemple la possibilité de mettre en ligne le contenu des
documents ; séparer les opérations de gestion de la forme et du contenu ; structu-
rer le contenu (utilisation de FAQ, de documents, de blogs, forums de discussion,
etc.). Certains CMS incluent le contrôle de version.
CPL (courants porteurs en ligne) : technologie qui vise à faire passer de
l'information à bas débit ou haut débit sur les lignes électriques en utilisant des tech-
niques de modulation avancées.
Cybercentre : désigne un espace multimédia, un webcentre, etc.
Extranet : réseau utilisant le protocole Internet et permettant à des utilisateurs
externes, par exemple, des fournisseurs ou des clients, d’accéder à certaines
informations internes d’une entreprise ou d’une collectivité locale. Il est lié à un intra-
net et n’autorise aux utilisateurs extérieurs qu’un accès limité à certaines
informations.
Fibre optique : support acheminant les données numériques sous forme
d’impulsions lumineuses. Il se présente sous la forme de câbles composés de fils de
silice de diamètre inférieur à celui d’un cheveu qui permet le transport de signaux
analogiques ou numériques sur de longues distances.
GPRS (General Packet Radio Service) : génération de mobiles intermé-
diaire entre le GSM et l’UMTS de troisième génération.
Intranet : réseau interne fonctionnant sur les standards Internet, dontl’information
n’est à disposition que d’un ensemble de personnes restreint (intranet d’entreprises,
de collectivités).
Hotspot :
I. C'est le raccourci de Wireless Internet Hotspot dont l'équivalent en français est
borne Wi-Fi ou point Wi-Fi. Il s'agit alors d'un lieu public à forte affluence et claire-
ment délimité (par exemple : café, hôtel, gare...) donnant accès à un réseau sans
fil qui permet aux utilisateurs de terminaux mobiles de se connecter facilement à
Internet. Début 2006, il y aurait 100 000 hotspots dans le monde.
II. On appelle aussi hotspot une zone déterminée d'une page web, qui permet
d'activer un lien hypertexte. Ce terme est donc équivalent à "zone sensible"
ou "zone cliquable".
IPouadresseIP(InternetProtocol):numéroquiidentifiechaqueordinateur
sur Internet, et plus généralement, interface avec le réseau de tout matériel informa-
tique (routeur, imprimante) connecté à un réseau informatique utilisant le protocole
Internet (TCP/IP).
M-paiement :technologies liées à l'utilisation commerciale d'un appareil électro-
nique portable, téléphone mobile ou assistant personnel.
Exemple : acheter une place de cinéma sur allocine.com depuis son téléphone
portable UMTS.
NFC(NearFieldCommunication):technologiedecommunicationdeproxi-
mité (quelques centimètres), le Near Field Communication (communications en
champ proche) permet d'échanger des données entre un lecteur et n'importe quel
terminal mobile ou entre les terminaux eux-mêmes et ce, à un débit maximum de
424 Kbit/s. Les utilisations sont multiples : un téléphone portable peut se connecter
à un ordinateur pour télécharger un fichier, un appareil photo enverra des images à
un PDA, un téléviseur échangera des données avec un smartphone... Au-delà, le
contrôle d'accès, la billetterie ou les bornes interactives de tout type sont concernés
et, à plus long terme, les achats par simple approche d'un terminal pourront avoir
lieu (achat d'un produit vendu en distributeur en approchant son téléphone portable
de la vitre, par exemple...).
PDA : assistant personnel, ordinateur de poche, ou appareil numérique portable,
souvent appelé par son sigle anglais PDA pour Personal Digital Assistant.
Portail :en informatique, et plus particulièrement sur Internet, un portail web est un
type de site ouvrant sur d’autres sites Internet. Il peut être généraliste ou spécialisé
(santé, éducation).
SDSL (Symmetric Digital Suscriber Line) : technologie DSL symétrique
quipermetd'obtenirdeshautsdébitsmaximumde2,3Mbit/sdanslesdeuxsensde
communication. La distance maximale entre l'abonné et le central local ne doit pas
dépasser 5 kilomètres.
,
SIG (système d'information géographique) : permet de gérer des don-
nées alpha-numériques spatialement localisées, ainsi que les données graphiques
en vue d'afficher ou d'imprimer plans et cartes. Ses usages couvrent les activités
géomatiques de traitement et diffusion de l'information géographique.
TIC(ouNTIC):abréviationdetechnologiesdel’informationetdelacommunication.
UMTS (Universal Mobile Telecommunication System) : réseau de
transmission pour les téléphones mobiles de troisième génération. L’UMTS peut
atteindre des capacités de transmission de 2 Mbit/s (contre 9,6 Kbit/s pour le GSM).
Cette norme permet le développement de nouveaux services multimédia de très
haut débit et de nouveaux usages, notamment la transmission de vidéos, d’images
et de sons.
Voix sur IP(parfois appelée téléphonie IP ou téléphonie sur Internet
et souvent abrégée en « VoIP » Voice over IP) : technique qui permet de
communiquer par la voix via Internet ou tout autre réseau acceptant le protocole
TCP/IP.
Wap(WirelessAccessProtocol): protocolequipermetd’accéderàInternet
à partir de téléphones mobiles et via les assistants personnels PDA.
Webmaster (webmestre) : personne chargée de veiller au suivi d'un site Web
et à sa mise à jour. Selon que l'éditeur du site est une personne physique ou morale,
ou dans ce dernier cas, selon la taille et l'organisation de l'entité, le webmestre
peut être uniquement chargé de la mise en page des contenus ou bien cumuler
les fonctions de responsable du contenu du site et de technicien. Il a donc, en géné-
ral, une bonne connaissance des langages de publication sur le Web (HTML, lan-
gages de script, etc.) et une bonne maîtrise des utilitaires correspondants.
Wi-Fi (Wireless Fidelity) : la technologie Wi-Fi est le nom commercial de
protocoles qui permettent de constituer un réseau Ethernet sans fil (WLAN).
Le débit à partager varie, selon le type de protocole utilisé, de 11 à 54 Mbit/s,
sur une distance d’une dizaine de mètres à quelques kilomètres.
Wimax (Worldwide Interoperability for Microwave Access) : norme
technique basée sur le standard international de transmission radio IEEE 802.16.
Permet d'émettre et de recevoir des données dans les bandes de fréquences
de 2 à 11 GHz. Utilisée comme solution alternative à l'ADSL. Les licences Wimax
ont été attribuées par l'ARCEP (Autorité de régulation des communications électro-
niques et des postes), région par région, en juillet 2006.
WLAN (Wireless Local Area Network) : nom générique pour tout réseau
local n'utilisant pas de câbles pour la communication (par voie hertzienne par
exemple).
6. MARSEILLE
François Barou (directeur régional)
Tél. : 04 95 09 69 12
Pascal Chamassian
(DRCL Bouches-du-Rhône - 13)
Tél. : 04 95 09 69 13
pascal.chamassian@orange-ftgroup.com
134, avenue de Hambourg
BP 380 - 13278 Marseille cedex 03
MARTINIQUE
Alexandre Vincent (directeur régional)
Tél. : 05 90 60 26 00
Agence Guadeloupe - BP 570
97167 Pointe-à-Pitre cedex
MIDI-PYRÉNÉES
Mireille Garcia (directrice régionale)
Tél. : 05 62 15 86 50
Laurent Tantot
(DRCL Haute-Garonne - 31, Gers - 32,
Hautes-Pyrénées - 65)
Tél. : 05 62 15 87 03
laurent.tantot1@orange-ftgroup.com
Annie Algranti
(DRCL Ariège - 09, Aveyron - 12, Lot - 46,
Tarn-et-Garonne - 82, Tarn - 81)
Tél. : 05 62 15 87 04
annie.algranti@orange-ftgroup.com
BP 35121 - 31512 Toulouse cedex 5
NORD
Laurent Vitoux (directeur régional)
Tél. : 03 20 91 54 38
Patrice Lépine (DRCL 59 - 62/Sud-Est)
Tél. : 03 28 37 58 57
patrice.lepine@orange-ftgroup.com
Pascal Demouilliez
(DRCL 59 - 62/Centre)
Tél. : 03 20 91 54 71
pascal.demouilliez@orange-ftgroup.com
Philippe Beaujard (DRCL 59 - 62/Ouest)
Tél. : 03 21 33 16 30
philippe.beaujard@orange-ftgroup.com
BP 60229 - 59654 Villeneuve-d'Ascq
BASSE-NORMANDIE
Jean-Michel Ombrouck (directeur régional)
Tél. : 02 31 55 81 00
Sophie Le Bricquir (DRCL Calvados - 14)
Tél. : 02 31 55 81 03
sophie.lebricquir@orange-ftgroup.com
Patrick Bosquet (DRCL Manche - 50, Orne - 61)
Tél. : 02 33 06 24 63
patrick.bosquet@orange-ftgroup.com
6, rue du Recteur Daure
BP 26189 - 14065 Caen cedex
HAUTE-NORMANDIE
Nathalie Deshayes (directrice régionale)
Tél. : 02 35 35 70 00
Éric Despreux(DRCL Eure - 27, Seine-Maritime - 76)
Tél. : 02 35 35 63 54
eric.despreux@orange-ftgroup.com
95, avenue de Bretagne - 76035 Rouen cedex
PARIS
Jean-Pierre Dicostanzo (directeur régional)
Tél. : 01 55 56 28 92
Philippe Landry (DRCL Paris - 75)
Tél. : 01 55 56 29 22
philippe.landry@orange-ftgroup.com
11, rue d'Anjou - BP 445 - 75008 Paris
PAYS DE LA LOIRE
Nicolas Deschamps (directeur régional)
Tél. : 02 40 44 87 00
Dominique Aubrit (DRCL Loire-Atlantique - 44,
Vendée - 49, Mayenne - 53, Sarthe - 72)
Tél. : 02 40 44 87 02
dominique.aubrit@orange-ftgroup.com
Laurence Le Bott (DRCL Maine-et-Loire - 49)
Tél. : 02 40 44 87 00
laurence.lebott@orange-ftgroup.com
101, rue de la Gaudinière
BP 80211 - 44302 Nantes cedex 01
PICARDIE
René Bricau (directeur régional)
Tél. : 03 22 49 22 19
Gil Gréhan (DRCL Aisne - 02, Somme - 80/ Est)
Tél. : 03 22 49 22 74
gil.grehan@orange-ftgroup.com
Francisco Bernabé
(DRCL Oise - 60, Somme - 80/Ouest)
Tél. : 03 22 49 25 24
francisco.bernabe@orange-ftgroup.com
Bâtiment Jules Verne - 20, avenue Paul Claudel
80050 Amiens cedex 1
PROVENCE CÔTE-D'AZUR
Jean-Claude Burtin (directeur régional)
Tél. : 04 97 12 80 10
Jean-Luc Faraill (DRCL Alpes-Maritimes - 06)
Tél. : 04 97 12 80 12
jeanluc.faraill@orange-ftgroup.com
Jean-Michel Scotto (DRCL Var - 83)
Tél. : 04 94 16 12 09
jmichel.scotto@orange-ftgroup.com
44, avenue Cyrille-Besset - 06184 Nice cedex 02
RHÔNE ET DURANCE
Pascale Nicolas (directrice régionale)
Tél. : 04 95 09 69 07
Vincent Fernandez (DRCL Alpes-de-Haute-
Provence - 04, Hautes-Alpes - 05)
Tél. : 04 92 44 40 28
vincent.fernandez@orange-ftgroup.com
Bernard Deleuze(DRCL Ardèche - 07, Drôme - 26)
Tél. : 04 75 75 30 47
bernard.deleuze@orange-ftgroup.com
Jean-Yves Clech (DRCL Vaucluse - 84)
Tél. : 04 90 84 84 94
jeanyves.clech@orange-ftgroup.com
740, chemin de Meinajariès - 84913 Avignon cedex 9
Remerciements
L'AMF, l'APVF, la FMVM et France Télécom remercient les collectivités, villes petites et moyennes, structures intercommunales
et toutes les personnes ayant contribué à cet ouvrage.
Et aussi : Anne Gruel ; Dave Hylands ; Pawel Kaczmarski ; Lukasz Lupkowski ; Eileen O'Leary.
Crédits
Couverture : ville d'Annemasse - ville de Montluçon - ville d’Antibes Juan-les-Pins - service communication de Chambéry Métropole
Page 11 : Benoît Tessier / Reuters
Pages 16-17 : Brive / Agence Alexis / Luc Olivier / Véronique Daly
Pages 18-19 : communauté d’agglomération du Pays de Montbéliard
Pages 22-23 : Marc / OTSI Loches-Touraine Côté Sud et S. Larroque / Stela
Pages 26-27 : ville de Narbonne
Pages 29-30 : ville de Montluçon
Pages 34-35 : ville d’Antibes Juan-les-Pins
Pages 36-37 : Le Grand Chalon
Pages 40-41 : Gilles Garofolin / Caroline Moureaux - service communication de Chambéry Métropole
Pages 46-47 : Pascal Colé
Pages 54-55 : M. Rufet - service communication - ville de Vitré
Pages 58-59 : G. Ringuenoir - ville de Saint-Brieuc
Pages 64-65 : ville de Nancy /CHU de Nancy
Pages 70-71 : mairie de Rodez
Pages 76-77 : Willy Valem - service communication - La Plaine-des-Palmistes
Pages 82-83 : ville du Port
Pages 88-89 : ville d’Hénin-Beaumont
Pages 90-91 : ville de Boulogne-sur-Mer
Pages 92-93 : ville de Gap - C. Baile
Pages 94-95 : René Podoriezach
Pages 96-97 : ville d’Issoudun
Pages 98-99 : L’Alsace - droits réservés / Henri Kubler - ville de Kingersheim
Pages 100-101 : service communication / AB mairie de Croissy.
Pages 104-105 : ville d’Agen
Pages 110-111 : ville de Schiltigheim
Pages 116-117 : PPC - 4C - LLP et ville de Concarneau
Pages 122-123 : communauté d’agglomération Saumur Loire Développement
Pages 136-137 : Ph. Gillet - A. Boutillon
Pages 124-125 : ville de Saint-Dié-des-Vosges
Pages 132-133 : ville de La Garde
Pages 140-141 : photothèque de la ville de La Roche-sur-Yon
Pages 146-147 : ville de Cork
Pour aller plus loin 161
7. Index géographique des collectivités Index alphabétique des personnalités
Brive-la-Gaillarde-p.16
Mende-p.20
Loches Développement-p.22
Caen-p.24
Narbonne-p.26
Développement économique
Gestion interne de la collectivité
Montluçon-p.30
Gonfreville-l’Orcher-p.46
Villers-lès-Nancy-p.50
Pleurtuit-p.52
Vitré-p.54
Yutz-p.32
Schiltigheim-p.110Morlaix-p.112
Antibes-p.34
Grand Chalon-p.36
Chambéry Métropole-p.40
Tournon-sur-Rhône-p.38
Pays de Montbéliard-p.18
Saint-Brieuc et
Lannion-p.58
Saint-Affrique-p.60
Rodez-p.70
Agen-p.104
Gap-p.92
Cœur-de-Maurienne-p.94
Aix-sur-Vienne-p.86
Gueugnon-p.84
Kingersheim-p.98
Langres-p.128
La Roche-sur-Yon-p.140
Conseil général
de la Côte-d’Or-p.136
Mayenne-p.134
Conseil général
des Hautes-Pyrénées-p.130
La Garde-p.132
Issoudun-p.96
Chambly-p.80
Hénin-Beaumont-p.88
Boulogne-sur-Mer-p.90
Argenton-Château-p.72
Châtelaillon-Plage-p.74
Les Herbiers-p.102
Blanquefort-p.78
La Plaine-des-Palmistes-p.76
Hors Métropole
Et ailleurs
La Réunion
Le Port-p.82
Wrexham-p.144
Cork-p.146
Stoszowice-p.148
CHU de Nancy-p.64
Parthenay-p.62
Baud-p.114
Frontignan-La-Peyrade-p.118
Clisson-p.120
Saumur Loire Développement-p.122
Saint-Dié-des-Vosges-p.124
Pays des Portes
de Cornouaille-p.116
Albert Marcel, maire des Herbiers - p.102
Argenton Xavier, maire de Parthenay, président
de la communauté de communes de Parthenay - p. 62
Babonneau Jean, adjoint au maire de Clisson,
conseiller communautaire, président de l’office de tourisme
de la Vallée de Clisson - p. 120
Bailly Alain, maire de Gueugnon, conseiller général
de la Saône-et-Loire - p. 84
Bernard-Raymond Pierre, ancien ministre,
maire de Gap - p. 92
Bertho Jean-Paul, maire de Baud - p. 114
Bottino Hervé, adjoint au maire de Saint-Jean-de-
Maurienne, vice-président de la communauté de communes
Cœur-de-Maurienne - p. 94
Boulanger Alain-Bernard, maire de Villeneuve-la-Garenne -
p. 106
Bourg-Broc Bruno, maire de Châlons-en-Champagne,
député de la Marne, président de la Fédération des maires
des villes moyennes - p. 10
Boyer Marc-Luc, maire de La Plaine-des-Palmistes - p. 76
Buckley Ruth, chef du département des Systèmes
d’information de Cork (Irlande) - p. 146
Censi Marc, maire de Rodez , président de la communauté
d'agglomération du Grand Rodez, président de l'Assemblée
des communautés de France - p. 70
Cereijo Patricia, adjointe au maire de La Roche-sur-Yon,
en charge de la formation initiale, professionnelle et continue,
conseillère régionale des Pays de la Loire - p. 140
Cuvillier Frédéric, maire de Boulogne-sur-Mer, conseiller
général, vice-président de la communauté d’agglomération
du Boulonnais - p. 90
Dalongeville Gérard, maire d’Hénin-Beaumont - p. 88
Davin Jean Roger, maire de Croissy-sur-Seine - p. 100
De Villepin Dominique, Premier ministre - p. 6
Delmas Jean-Jacques, maire de Mende, conseiller général
de la Lozère - p. 20
Fauconnier Alain, maire de Saint-Affrique, conseiller
régional Midi-Pyrénées - p. 60
Feltesse Vincent, maire de Blanquefort - p. 78
Fortassin François, président du conseil général et sénateur
des Hautes-Pyrénées - p. 130
Françaix Michel, maire de Chambly, député de l’Oise - p. 80
Henry Patricia, adjointe au maire d’Agen, chargée des TIC -
p. 104
Hylands Dave, chef du département des systèmes
d’information de Wrexham (Pays-de-Galles) - p. 144
Jacquemin Pascal, maire de Villers-lès-Nancy - p. 50
Janet Bruno, conseiller spécial du président de France
Télécom, directeur des relations avec les collectivités locales, -
p. 12
Joncour Bruno, maire de Saint-Brieuc, président du conseil
d'administration du centre hospitalier de Saint-Brieuc - p. 58
Lagarde Jean-Christophe, maire de Drancy,
député de la Seine-Saint-Denis - p. 42
Laignel André, ancien ministre, maire d’Issoudun - p. 96
Langenier Jean-Yves, maire du Port, conseiller général
de La Réunion - p. 82
Launoy François, maire de Fontaine-Française,
conseiller général de la Côte-d’Or - p. 136
Le Brethon Brigitte, maire de Caen, député du Calvados -
p. 24
Le Goff Michel, maire de Morlaix, conseiller général
du Finistère - p. 112
Le Pensec Louis, ancien ministre, président du pays
des Portes de Cornouaille, sénateur du Finistère - p. 116
Leblanc Claude, maire de Mayenne - p. 134
Lecoq Jean-Paul, maire de Gonfreville-l’Orcher,
vice-président de la région Haute-Normandie - p. 46
Léonard Jean-Louis, maire de Châtelaillon-Plage,
député de Charente-Maritime - p. 74
Leonetti Jean, maire d’Antibes, député des
Alpes-Maritimes - p. 34
Leroy Daniel, adjoint au maire de Pleurtuit - p. 52
Lombard Didier, président-directeur général de France
Télécom - p. 11
Louault Pierre, président de la communauté de communes
Loches Développement - p. 22
Malvy Martin, ancien ministre, président du conseil régional
Midi-Pyrénées, président de l’Association des petites villes
de France - p. 9
Marchand Jean-Michel, président de la communauté
d’agglomération de Saumur Loire Développement,
maire de Saumur - p. 122
Martin Patricia, maire adjointe de Frontignan-La-Peyrade,
déléguée à l’économie - p. 118
Masdeu-Arus Jacques, maire de Poissy, député des
Yvelines - p. 48
Masson Jean-Louis, maire de La Garde, conseiller général
du Var, vice-président de la communauté d’agglomération
Toulon Provence Méditerranée - p. 132
Méhaignerie Pierre, ancien ministre, maire de Vitré,
député d’Ille-et-Vilaine - p. 54
Mentrier Marc, adjoint au maire de Narbonne, délégué
à l’urbanisme et aux nouvelles technologies - p. 26
Minsky Boris, maire de Lucé - p. 138
Morisset Jean-Marie, député, président du conseil général
des Deux-Sèvres - p. 72
Muller Alfred, maire de Schiltigheim - p. 110
Murat Bernard, président de la communauté
d'agglomération de Brive, maire de Brive, sénateur
de la Corrèze - p. 16
Nouaille Daniel, maire d’Aixe-sur-Vienne - p. 86
Ollier Patrick, maire de Rueil-Malmaison, député des
Hauts-de-Seine - p. 56
Parpillon Jean-Noël, vice-président de la communauté
d’agglomération Chambéry Métropole, chargé de
l'information et de la communication - p. 40
Pélissard Jacques, maire de Lons-le-Saunier, député du
Jura, président de l’Association des maires de France - p. 8
Péricard Benoît, directeur général du CHU de Nancy - p. 64
Pierret Christian, ancien ministre, maire de
Saint-Dié-des-Vosges - p. 124
Pontier Jean, maire de Tournon-sur-Rhône - p. 38
Renard Jean-Michel, adjoint au maire de Langres - p. 128
Renaud André, vice-président du Grand Chalon chargé
des TIC - p. 36
Rossinot André, ancien ministre, maire de Nancy, président
du conseil d’administration du CHU de Nancy - p .64
Santini André, ancien ministre, maire d’Issy-les-Moulineaux,
député des Hauts-de-Seine - p .66
Souvet Louis, président de la communauté d’agglomération
du Pays de Montbéliard, maire de Montbéliard, sénateur
du Doubs - p. 18
Spiegel Jo, maire de Kingersheim, président de la
communauté d’agglomération Mulhouse Sud Alsace - p. 98
Troubat Isabelle, conseillère municipale de Montluçon,
déléguée à la communication et aux NTIC - p. 30
Weiten Patrick, maire de Yutz, conseiller général
de la Moselle - p. 32
Wild Patryk, maire de Stoszowice (Pologne) - p. 148
Rueil-Malmaison-p.56
Villeneuve-la-Garenne-p.106
Croissy-sur-Seine-p.84
Lucé-p.138
Tourisme,culture et patrimoine
Éducation
Santé et social
Services au public
Poissy-p.48
Issy-les-Moulineaux-p.66
Drancy-p.42
Pour aller plus loin 163
8. Conception et réalisation : France Télécom et Les Éditions
30, rue des Épinettes - 75017 Paris - Tél. : 01 40 25 40 50 –
Achevé d’imprimer sur les presses de Gibert Clarey à Tours (37) en novembre 2006,
pour le compte de France Télécom, Direction des relations avec les collectivités locales
6, place d’Alleray - 75505 Paris Cedex 15.
Dépôt légal en novembre 2006