Vincent Polveche (GIP Pulvés) présente les verrous et les freins, les pistes d'innovations dans le cadre de la problématique de la pulvérisation en arboriculture
Etude des expositions aux fibres d'amiante (Ville de Paris)CRAMIF
La Cramif a organisé le 17 septembre 2019 un colloque consacré à la nouvelle obligation de repérage amiante avant travaux qui concerne désormais plusieurs secteurs d’activités. La direction générale du travail présentera le cadre réglementaire de l’obligation de repérage.
Ce 6ième webinaire InnOvin traite de la luzerne, du semis à son utilisation par les brebis. Des conseils utiles pour bénéficier des atouts de cette plante qui a toutefois ses exigences !
Nous avons commencé notre activité au Maroc en 2015, suivi par lancement de filiale en 2017. Notre produit, "Porous Alpha" peut économiser de l'eau et l'engrais par 50%. Ça vous dit que 1m3 de Porous Alpha économise de l'eau de 16667m3 pour palmier dattier.
La réduction de l’empreinte hydrique des entreprises | LIEGE CREATIVE, 08.03....LIEGE CREATIVE
Après l’empreinte carbone, l’empreinte eau (water footprint) devient petit à petit un indicateur du caractère durable d’un produit.
La plupart des gens se méprennent sur cette notion d’empreinte eau : sur la façon dont elle est calculée et sur les conclusions que l’on en tire. Après avoir expliqué cette notion, les différents niveaux d’action possible pour réduire la consommation d’eau lors de la production d’un produit seront évoqués. Diverses questions seront également soulevées, comme celles de l’intérêt environnemental et économique de réduire son empreinte eau au minimum.
Enfin, les technologies les plus utilisées pour le recyclage de l’eau usée seront mentionnées par Jean-François Gérard avant de passer à une illustration concrète d’une telle démarche avec le cas de la Brasserie de Jupille.
La Brasserie participe en effet à diminuer son empreinte hydrique via plusieurs axes (diminution de la consommation d’eau via l’optimisation des processus, récupération des eaux au cours du process de fabrication, potabilisation des effluents de la station d’épuration, surveillance du niveau de la nappe phréatique où l’eau est puisée).
Grâce à ces initiatives, le volume d’eau nécessaire pour produire un litre de bière a baissé d’environ 40% en une quinzaine d’années. Frederic Lecler partagera ces résultats ainsi que les défis à venir pour aller encore un pas plus loin.
Présentation de Ralph OTTERPOHL, Institute of wastewater management and water protection, Allemagne, dans le cadre des 6èmes Assises Nationales de l'assainissement non collectif
COVERGARDEN, une offre inédite 100% GAZON. Demandez nous tout en matière de gazon ! Des solutions plurielles : Gazon en rouleaux, gazon synthétique, semences gazon et toute une gamme complémentaire autour du gazon, bordures, grille de protection, substrat...
La table ronde animé par Anne Lichtenberger de Transferts LR avec pour participants : Jean François Malet (Chambre agriculture de l'Hérault), Denis Tardit (Syngenta), Claude Hugonnet (IDECO/ADETEM), Etienne Montaigne (IAMM) et Patrice Montagné (ICV). Cette problématique a été discutée sur 4 points : L'inn ovation : grandes caractéristiques et les contraintes que cela engendre en terme de diffusion, un des facteurs clés de succès pour la diffusion : l'expérimentation et l'intégration de tous les acteurs lors des phases conception et développement; autre facteur : la formation et l'accompagnement de la diffusion et de manière plus générale : n'existe-t-il pas des marchés plus propices à la diffusion que d'autres.
Gérard Bernadac et Laure Ledouce de la Mutualité Sociale Agricole (MSA) interviennent lors d'une conférence/débat grand public aux sujet de la problématiques des risques phytosanitaires pour les agriculteurs
Anne Chevillard (UMR IATE) présente un exemple de projet de recherche intitulé : " Granulés biodégradables pour la libération contrôlée de composés actifs"
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Michel Lecoq (Cirad) présente la gestion du risque dans le cas d'une invasion par un bioagresseur comme le criquet. En évoquant les stratégies mise en place, les différents outils utilisé et un exemple de projet.
Laurent Scheyer présente un exemple de projet : TICSAD, qui a pour objectif d'améliorer les pratiques d'application des produits phytosanitaires en encourageant les agriculteurs et les prestataires à utiliser de nouvelles technologies
Sébastien Codis (IFV) et Bernadette Ruelle (Cemagref/UMR ITAP) présentent l'état des lieux, les besoins et les pistes d'innovation de l'optimisation de la pulvérisation en viticulture
Charles Duby du domaine d'Arjolle présente les résultats de l'essai du pulvérisateur "Arcobaleno" de Bertoni qui est doté s'un système de récupération.
Alain Palloix (INRA) et Françoise Dosba (Montpellier SupAgro-INRA/Cirad) présentent repsectivement la problématique de l'amélioration génétiques au niveau des espèce maraichères et des espèces fruitières.
Laurent Audeguin (IFV), Patrice This (INRA) et Loïc Le Cunff (IFV) présentents la problématique de l'amélioration génétique au niveau de la viticulture.
Sonia Hallier de Bretagne Biotechnologies Végétales (BBV), Présente la définition, la diversité et le mode d'action des SDN, ensuite elle présente des exemples pratiques et les perspectives pour ce type de produits: leurs avantages et leurs freins à leur développement.
Michel Larguier, chef du service Régional de l'Alimentation, Direction Régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt Languedoc-Rousillon. Il présente le contexte de l'innovation dans une logique de protection des cultures afin d'introduire l'appel à manifestation d'intérêt lancé par le pôle de compétitivité Q@LI-MEDiterranée ce 6 novembre 2009
Jean-Charles Bocquet est Directeur Général de l'Union Industrielle pour la Protection des Plantes. Il présente dans cette session réglementaire comment la réglementation concernant les produits phytosanitaires peut elle être un frein, ou comment peut elle provoquer de l'innovation.
Le Comptoir OCTO - Qu’apporte l’analyse de cycle de vie lors d’un audit d’éco...OCTO Technology
Par Nicolas Bordier (Consultant numérique responsable @OCTO Technology) et Alaric Rougnon-Glasson (Sustainable Tech Consultant @OCTO Technology)
Sur un exemple très concret d’audit d’éco-conception de l’outil de bilan carbone C’Bilan développé par ICDC (Caisse des dépôts et consignations) nous allons expliquer en quoi l’ACV (analyse de cycle de vie) a été déterminante pour identifier les pistes d’actions pour réduire jusqu'à 82% de l’empreinte environnementale du service.
Vidéo Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=7R8oL2P_DkU
Compte-rendu :
L'IA connaît une croissance rapide et son intégration dans le domaine éducatif soulève de nombreuses questions. Aujourd'hui, nous explorerons comment les étudiants utilisent l'IA, les perceptions des enseignants à ce sujet, et les mesures possibles pour encadrer ces usages.
Constat Actuel
L'IA est de plus en plus présente dans notre quotidien, y compris dans l'éducation. Certaines universités, comme Science Po en janvier 2023, ont interdit l'utilisation de l'IA, tandis que d'autres, comme l'Université de Prague, la considèrent comme du plagiat. Cette diversité de positions souligne la nécessité urgente d'une réponse institutionnelle pour encadrer ces usages et prévenir les risques de triche et de plagiat.
Enquête Nationale
Pour mieux comprendre ces dynamiques, une enquête nationale intitulée "L'IA dans l'enseignement" a été réalisée. Les auteurs de cette enquête sont Le Sphynx (sondage) et Compilatio (fraude académique). Elle a été diffusée dans les universités de Lyon et d'Aix-Marseille entre le 21 juin et le 15 août 2023, touchant 1242 enseignants et 4443 étudiants. Les questionnaires, conçus pour étudier les usages de l'IA et les représentations de ces usages, abordaient des thèmes comme les craintes, les opportunités et l'acceptabilité.
Résultats de l'Enquête
Les résultats montrent que 55 % des étudiants utilisent l'IA de manière occasionnelle ou fréquente, contre 34 % des enseignants. Cependant, 88 % des enseignants pensent que leurs étudiants utilisent l'IA, ce qui pourrait indiquer une surestimation des usages. Les usages identifiés incluent la recherche d'informations et la rédaction de textes, bien que ces réponses ne puissent pas être cumulées dans les choix proposés.
Analyse Critique
Une analyse plus approfondie révèle que les enseignants peinent à percevoir les bénéfices de l'IA pour l'apprentissage, contrairement aux étudiants. La question de savoir si l'IA améliore les notes sans développer les compétences reste débattue. Est-ce un dopage académique ou une opportunité pour un apprentissage plus efficace ?
Acceptabilité et Éthique
L'enquête révèle que beaucoup d'étudiants jugent acceptable d'utiliser l'IA pour rédiger leurs devoirs, et même un quart des enseignants partagent cet avis. Cela pose des questions éthiques cruciales : copier-coller est-il tricher ? Utiliser l'IA sous supervision ou pour des traductions est-il acceptable ? La réponse n'est pas simple et nécessite un débat ouvert.
Propositions et Solutions
Pour encadrer ces usages, plusieurs solutions sont proposées. Plutôt que d'interdire l'IA, il est suggéré de fixer des règles pour une utilisation responsable. Des innovations pédagogiques peuvent également être explorées, comme la création de situations de concurrence professionnelle ou l'utilisation de détecteurs d'IA.
Conclusion
En conclusion, bien que l'étude présente des limites, elle souligne un besoin urgent de régulation. Une charte institutionnelle pourrait fournir un cadre pour une utilisation éthique.
OCTO TALKS : 4 Tech Trends du Software Engineering.pdfOCTO Technology
En cette année 2024 qui s’annonce sous le signe de la complexité, avec :
- L’explosion de la Gen AI
-Un contexte socio-économique sous tensions
- De forts enjeux sur le Sustainable et la régulation IT
- Une archipélisation des lieux de travail post-Covid
Découvrez les Tech trends incontournables pour délivrer vos produits stratégiques.
Le Comptoir OCTO - Équipes infra et prod, ne ratez pas l'embarquement pour l'...OCTO Technology
par Claude Camus (Coach agile d'organisation @OCTO Technology) et Gilles Masy (Organizational Coach @OCTO Technology)
Les équipes infrastructure, sécurité, production, ou cloud, doivent consacrer du temps à la modernisation de leurs outils (automatisation, cloud, etc) et de leurs pratiques (DevOps, SRE, etc). Dans le même temps, elles doivent répondre à une avalanche croissante de demandes, tout en maintenant un niveau de qualité de service optimal.
Habitué des environnements développeurs, les transformations agiles négligent les particularités des équipes OPS. Lors de ce comptoir, nous vous partagerons notre proposition de valeur de l'agilité@OPS, qui embarquera vos équipes OPS en Classe Business (Agility), et leur fera dire : "nous ne reviendrons pas en arrière".
Ouvrez la porte ou prenez un mur (Agile Tour Genève 2024)Laurent Speyser
(Conférence dessinée)
Vous êtes certainement à l’origine, ou impliqué, dans un changement au sein de votre organisation. Et peut être que cela ne se passe pas aussi bien qu’attendu…
Depuis plusieurs années, je fais régulièrement le constat de l’échec de l’adoption de l’Agilité, et plus globalement de grands changements, dans les organisations. Je vais tenter de vous expliquer pourquoi ils suscitent peu d'adhésion, peu d’engagement, et ils ne tiennent pas dans le temps.
Heureusement, il existe un autre chemin. Pour l'emprunter il s'agira de cultiver l'invitation, l'intelligence collective , la mécanique des jeux, les rites de passages, .... afin que l'agilité prenne racine.
Vous repartirez de cette conférence en ayant pris du recul sur le changement tel qu‘il est généralement opéré aujourd’hui, et en ayant découvert (ou redécouvert) le seul guide valable à suivre, à mon sens, pour un changement authentique, durable, et respectueux des individus! Et en bonus, 2 ou 3 trucs pratiques!
Ouvrez la porte ou prenez un mur (Agile Tour Genève 2024)
Traitement phyto en arboriculture fruitière
1. Traitements phyto en
arboriculture fruitière
Gérard Chapuis (BayerCropScience) – Xavier
Crété (CEHM)
Présentation: Vincent POLVECHE (GIP Pulvés)
2. Le parc matériel (1)
Une très grande majorité d’appareils à
jet porté (> 85% du parc):
La bouillie sort de l’appareil par des buses, le plus souvent par un jet
conique, à une pression de 10 à 15 bars et est pulsée dans la
végétation par un ventilateur qui brasse l’air à moins de 150 km/h.
3. Le parc matériel (2)
Quelques appareils pneumatiques:
La bouillie est amenée, à basse pression jusqu’à diffuseurs ou un
vent de plus de 300 km/h génère de très fines gouttelettes. Les
gouttes généralement plus fines qu’en « jet porté » permettent
théoriquement des volumes plus bas.
4. Les pratiques (1)
Volume par hectare
En général adapté au parcellaire et à la capacité
des cuves pour simplifier le travail, des tendances
géographiques sont néanmoins sensibles
(habitudes locales et arguments des vendeurs de
matériel…)
Val de Loire : 300 à 500 litres
Sud-ouest : 200 à 1000 litres
Sud-est : 500 à 1200 litres
5. Les pratiques (2)
Réglages
Bonne maîtrise du respect des volumes
désirés et une vitesse moyenne de l’ordre
de 6 km/h dans presque tous les cas.
- Les « contrôles volontaires » réalisés
dans le cadre des organisations de
producteurs depuis près de 10 ans ont
souvent optimisé les réglages
6. Les contraintes liées à la culture
Le mode de conduite :Grandes variations du
mode de conduite des arbres en fonction des
espèces et des habitudes…
Beaucoup d’arbres à pépins conduits en haie
fruitière
Les pommiers des Alpes mesurent parfois 5 à 6
mètres de haut, dans d’autres régions ils sont 2 fois
moins hauts…
Les noyers sont des arbres énormes et la bouillie
doit monter à 12 mètres de haut;
Les abricotiers sont conduits en gobelet, la
végétation forme une voute sous le tracteur.
8. Les contraintes liées à la culture
Le volume de végétation varie beaucoup
Grandes variations du volume de végétation en fonction de
l’âge du verger et de l’époque de l’année (présence de
feuilles ou pas…).
Les parties à « protéger » sont constituées par les feuilles et
les fruits, mais la surface développée à traiter n’est pas la
même à chaque application.
9. Les problèmes rencontrés
La dérive de pulvérisation
Des buses à turbulence « classiques » équipent la quasi-
totalité des appareils à jet porté. Ces buses sont disposées
selon une couronne et produisent de très fines gouttelettes. Il
y a donc inévitablement des gouttes avec une trajectoire
verticale et des embruns susceptibles de sortir de la parcelle
en cas de vent latéral..
10. Les problèmes rencontrés
La dérive de pulvérisation
Un arrêté publié en septembre 2006 règlemente l’emploi des
produits en fonction des risques environnementaux, en
particulier pour protéger les cours d’eau. Une zone tampon
« non traitée » doit être respectée variable en fonction du
degré de toxicité du produit.
Pour lutter contre certains insectes, il n’existe pas de produits
de substitution et le respect de « zones non traitées » parfois
étendues (50m) est impératif. Pour la limiter à 5m
l’arboriculteur doit mettre en œuvre un moyen réduisant la
dérive par un facteur 3 (mais aucun moyen n’est à ce jour
homologué)
11. Des pistes de solutions ?
Des buses à limitation de dérive
Des buses à turbulence à injection d’air sont en cours de développement.
Leur usage se généralise en grandes cultures. En arboriculture, elles ne sont
pratiquement pas utilisées, mais il a été prouvé qu’elles réduisaient la dérive
en dehors de la parcelle par un facteur 2 à 2,5. Cela constitue déjà un
progrès notable pour l’environnement. D’autre part, certains travaux du CTIFL
tendent à indiquer qu’elles augmentent les quantités déposées sur la
végétation (ce qui ne tomberait plus au sol ou sortirait de la parcelle arriverait
sur la cible…)
12. Des pistes de solutions ?
Des architectures de matériel adaptées
Au lieu de travailler avec des buses éloignées de plusieurs mètres
de la végétation à traiter, avec un ventilateur qui génère un flux d’air
à grande vitesse, et génére un brouillard qui se disperse, il est
possible de construire une sorte de rampe qui les rapproche de leur
cible et canaliser un flux d’air important à faible vitesse. Des
appareils ainsi conçus existent déjà. Leur usage est plus adapté aux
vergers en haie fruitière qu’aux gobelets. Evolution des modes de
conduite à prévoir ??? …
13. Des pistes de solutions ?
Des aménagements parcellaires
Les filets paragrêle semblent limiter la diffusion des gouttelettes en
dehors de la parcelle. Des mesures précises de cet effet sont en
cours. On peut espérer qu’un filet halt-carpo fonctionne de la même
façon, en piégeant ainsi la bouillie dans la parcelle on peut espérer
optimiser la dose utile et diminuer d’autant les embruns de dérive.
Ce type de filet ne constitue pas un moyen efficace à 100% sur les
insectes, mais associé à une lutte chimique mesurée il permet de
combiner intelligemment des moyens « alternatifs », si en plus on
optimise l’application on gagne sur les 2 tableaux…
14. Des pistes de solutions ?
Des matériels hi-tech ?
Une expérimentation réalisée en Espagne avec un prototype
capable de moduler les doses et la trajectoire de la bouillie en
fonction du volume de végétation (détecté par des capteurs
laser et à ultrason) a permis de démontrer qu’on pouvait
réduire les doses /ha de 50 % tout en continuant d’appliquer
la même dose /cm² sur chaque feuille. On est donc tenté de
conclure que 50 % du produit appliqué dans une parcelle
arrive finalement au sol, sur les branches, le tronc ou sort de
la parcelle…
Cela montre la marge de progrès qu’on est en droit d’espérer à
travers les techniques d’application pour réduire les doses
appliquées à l’ha tout en conservant une bonne efficacité biologique
15. Des questions subsistent
Les filets sont-ils réellement efficaces ?
Il existe encore des zones d’ombre à préciser :
la quantification de l’effet anti dérive d’un filet paragrêle
est soumis à des tests complémentaires fastidieux (en
cours)…
Les effets du filet alt’carpo sur l’application d’un fongicide
n’ont pas encore été mesurés…
16. Des questions subsistent
Le coût des investissements ?
Le prix qu’un arboriculteur est prêt à
consacrer à un pulvérisateur « intelligent »
ou à des aménagements est une inconnue
lourde de conséquence pour qu’un
constructeur de machines agricoles passe
du stade « recherche » au
« développement. En pleine crise de la
filière avec des pommes à 0,14 € /kg, la
question mérite d’être évoquée…
17. Des questions subsistent
Les buses anti-dérive restent-elles
efficaces ?
Les arboriculteurs ne passent que très difficilement aux buses à
injection d’air. Ils craignent un baisse d’efficacité des traitements et
reprochent à ces buses de devoir travailler « en aveugle » (plus
d’embruns, on ne voit plus si une buse se bouche…)
C’est en définissant clairement les limites d’emploi des buses à injection d’air
(probablement lié au volume/ha et au produit concerné…) qu’on rassurera les
arboriculteurs pour généraliser leur emploi
18. Des débuts de réponse
Essai d’efficacité des buse à réduction de dérive
sur la tavelure du pommier réalisé au CEHM en
2008
2 types de buses x 2 solutions chimiques x 2 modes d’application
ATR orange TVI jaunes ATR orange ATR orange
10 bars 9 bars 12 bars 12 bars
Modalités 1 seule 1 seule
face traitée face traitée X2
540 l/ha 540 l/ha 290 l/ha 580 l/ha
captane T1 T3 T5 T7
captane +
T2 T4 T6 T8
trifloxystrobine
19. Des débuts de réponse
Des techniques différentes en
situation réelle
20. Des débuts de réponse
Fruits tavelés par arbre au 05 juin 08
Les résultats 150
Fréquence sur feuilles au 20 mai 2008
Nombre de fruits tachés par arbre
120
15%
87 84
Nb feuilles avec tache / Nb feuilles total
90
10%
60
9,0%
38 39
7,5%
30
5%
3,8% 3,7% 0
captane capt+strobi captane capt+strobi
ATR TVI
0%
captane capt+strobi captane capt+strobi
ATR TVI
Pas de différences !!!
21. Conclusions
Concilier les exigences environnementales, la
protection sanitaire du verger et les impératifs
économiques peut sembler parfois une
gageure…
Mais des solutions réalistes semblent
apparaître, et des validations sont encore à
produire
Il convient dans tous les cas de prendre en
compte les spécificités de chaque système
cultural car la « solution universelle » n’existe
pas !