1. Living the Dream
Vivez votre rêve
Legson Didimu Kayira was born in the 1940s to a
life of total poverty in the Tumbuka tribe, Malawi,
but he dreamed of studying in the United States.
When he was 16, he decided to make his way on
foot to Egypt and find work on a ship sailing to
the U.S. He left home with only a small ax, a
blanket, a map of Africa, a map of the world, and
two books—a Bible and a copy of The Pilgrim's
Progress.
Legson Didimu Kayira est né dans les années 40,
dans une famille très pauvre de la tribu des
Tumbuka au Malawi, et il rêvait de partir aux
États-Unis pour y faire des études. À l’âge de 16
ans, il décida de se rendre à pied en Égypte pour y
trouver du travail et s’embarquer sur un bateau
en partance pour les États-Unis. Il quitta son
village avec pour tout bagage, un petite hache,
une couverture, une carte de l’Afrique, une carte
du monde, et deux livres : une Bible et un
exemplaire du Voyage du pèlerin, de John
Bunyan.
2. Fifteen months later, Legson arrived in Kampala, Uganda, where he came across a directory of American
colleges. He wrote to Skagit Valley College in Mount Vernon explaining his situation and asking for a
scholarship. The dean was so impressed he granted him both admission and a scholarship, while the
student body collected $650 to cover his fare. In December 1960, Legson finally arrived at Skagit Valley
College, still carrying nothing but what he'd left home with two years before.
Quinze mois plus tard, Legson arrivait à Kampala, en Ouganda, où il tomba sur un annuaire des
universités américaines. Il écrivit au Skagit Valley College de Mount Vernon pour expliquer sa situation et
solliciter une bourse d’études. Sa lettre fit une telle impression sur le doyen de l’université qu’il l’admit à
l’université et lui accorda une bourse ; les étudiants de l’université se cotisèrent et récoltèrent 650 dollars
pour lui payer son voyage en bateau ! En décembre 1960, Legson arriva finalement au Skagit Valley
College, avec pour seul bagage ce qu’il avait emporté de chez lui, deux ans auparavant.
3. Later, Legson became a professor
at Cambridge University and
authored six novels and the prize-
winning autobiography, I Will Try.
Par la suite, Legson devint
professeur à l’université de
Cambridge et il écrivit six romans et
une autobiographie récompensée
par un prix littéraire, I Will Try
(J’essaierai).
4. Here's another: In 1938, Soichiro
Honda began developing a new
piston ring, which he dreamed of
selling to the Toyota Corporation,
but it was rejected.
Voici une autre histoire : En 1938,
Soichiro Honda inventa un
nouveau segment de piston qu’il
rêvait de vendre à la société
Toyota, mais que celle-ci rejeta.
5. He went back to the drawing table, and
two years later he had a new piston ring.
This time, he won the contract with
Toyota, but he had no factory, and
concrete was rationed due to WW2.
Undaunted, Mr. Honda invented a new
formula for making concrete and got his
factory built. Unfortunately, it was
bombed—twice—and finally leveled by
an earthquake.
Il se remit à l’ouvrage et, deux ans plus tard, il inventait
un nouveau segment de piston. Cette fois, il obtint un
contrat avec Toyota, mais il n’avait pas d’usine pour
commencer la production, et le ciment était rationné
pendant la 2ème Guerre Mondiale. Mais Monsieur
Honda refusa de se décourager ; il inventa un nouveau
procédé de fabrication du ciment et construisit son
usine. Hélas, elle fut bombardée à deux reprises et
pour finir, un tremblement de terre la détruisit
entièrement.
6. After the war, Japan suffered a gasoline
shortage. Mr. Honda couldn't afford to drive
his car, so he attached a small engine to his
bicycle. His neighbors were soon asking him to
make "motorized bikes" for them too and
encouraging him to build a plant to
manufacture his engines.
Après la guerre, le Japon subit une pénurie
d’essence. Comme Monsieur Honda ne pouvait
plus se permettre de rouler en voiture, il décida de
fixer un petit moteur sur son vélo. Très vite, ses
voisins lui demandèrent de leur fabriquer des
vélomoteurs et ils l’encouragèrent à construire une
usine pour y fabriquer ses moteurs.
7. Because he had no capital, he wrote all 18,000 bike shop owners in Japan a personal letter, explaining
his vision and asking for financial contributions. Five thousand of them agreed to advance him capital
for his invention ... and the rest, as they say, is history.
Comme il ne disposait d’aucun capital, il écrivit une lettre personnelle aux 18 000 propriétaires de
magasins de vélos du Japon, pour leur expliquer sa vision et leur demander de contribuer
financièrement à son projet. Cinq mille d’entre eux acceptèrent de lui avancer le capital dont il avait
besoin pour exploiter son invention … et on connait la suite.
8. What these men, and
others like them, have in
common is that they
refused to let the
limitations of their
circumstances limit their
dreams.
Ce que ces hommes, et
beaucoup d’autres comme
eux, avaient en commun,
c’est qu’ils refusèrent que
leurs rêves soient limités
par les circonstances.