Internet comme plateforme de services : L'exemple du secteur Telecom pour la ...
2012 Cours Social Banking & Prêt participatif
1. Social Banking & Finance participative
Université Paris Dauphine
Masters Finance 104 et 224
Janvier 2012
Nicolas GUILLAUME
FriendsClear
nicolas.guillaume@friendsclear.com
www.friendsclear.com
Blog FriendsClear : http://blog.friendsclear.com/
Twitter : http://twitter.com/#!/friendsclear
nicolas.max.guillaume@gmail.com
Blog : http://nicolasguillaume.fr/
Twitter : http://twitter.com/NicolasMax
Skype : nicolasmaxime
Linkedin : http://www.linkedin.com/in/nicolasmaxguillaume
1
2. Planning
Lundi 16 janvier 2012 13h45-15h15 (1H30) E612
Lundi 23 janvier 13H45-17h00 (3H00) E612
Lundi 30 jancier 13H45-17h00 (3H00) E612
Cas (1H30) : Le prêt sans taux d’intérêt avec effet
de levier
2
3. Plan
Introduction
Modèles du Social Banking et du Financement
Participatif
Modèles pré-existants
Finance «pré-bancaire »
Mutualisme et les Crédit-Union
Micro-finance
Finance Solidaire
Finance et Prêt Participatif (P2P Lending)
Cas : Le prêt sans taux d’intérêt avec effet de
levier
3
4. Introduction : l’innovation en banque de détail
40 ans, 40 ans !! (publicité CIC Epargne Evolutive)
http://www.youtube.com/watch?v=pE5WT3lTzpQ
Livret A (généralisation à toutes les banques)
Le plus gros investissements pour une sortie de produit
des dix derniers années
« Le minitel chez Darty pour faire du crédit sur le lieu
de vente »
(un banquier - AG Finance Innovation Paris Europlace)
Quelles innovations ? : cf « Le futur de la banque »
http://nicolasguillaume.typepad.fr/nicolas_guillaume/2011/03/le
-futur-de-la-banque.html
4
5. Innovation et « Breakthrough » en Finance
&+
Carte bancaire Paiement sur mobile Extinction du cash
Banque sur Internet Nouveaux acteurs du paiement Extinction des chèques
Bancassurance Financement et Prêt Participatif Monnaies virtuelles
Courtage financier Personal Finance Management Open Banking Data
Category Killer Banking Bank As A Service
http://finthru.wordpress.com/
5
6. Exemples de percées en Finance
Montant total Activité Date de 3-5 ans 2010
des lancement avant
transactions
Paypal Transactions 2000 19 Md$ (2004) 92 Md$
électroniques
M-Pesa Transactions sur 2007 57 M$ en 8 > 76 Md$
mobile mois (2007)
Square Paiements sur 2009 - 2 Md$ (1ere
mobiles et année)
tablettes
Verbatim d’un banquier « si on avait fait Paypal il y a 3 ans… »
Sources :
https://www.paypal-media.com/about
http://www.businessweek.com/magazine/content/05_21/b3934111_mz063.htm
http://www.strathmore.edu/pdf/innov-gsma-omwansa.pdf
http://insiden.blogspot.com/2011/10/m-pesa-now-processes-more-transactions.html
http://www.imf.org/external/pubs/ft/reo/2011/afr/eng/sreo1011.pdf
http://phx.corporate-ir.net/External.File?item=UGFyZW50SUQ9ODgyMzl8Q2hpbGRJRD0tMXxUeXBlPTM=&t=1
http://www.sfgate.com/cgi-bin/article.cgi?f=/c/a/2011/10/12/BU011LES92.DTL
6
7. Innovation en Finance
Sélection 2011 du blog C'est pas mon idée ! (+compléments)
http://cestpasmonidee.blogspot.com/2011/12/retrospective-2011-en-7-annonces.html
Banque 2.0
https://www.simple.com/ http://movenbank.com/ https://www.fidor.de/
http://www.tookam.com/
Assurance 2.0 Banque Mobile Financement Participatif
Kontsurnou.fr
(Générali – fermé)
friendsurance
Impulse Saver
https://www.friendsurance.de/ http://www.bbvaff.es/
http://www.westpac.co.nz/impulsesaver
http://www.smartypig.com/
Paiement Mobile
http://www.finovate.com/europe2012/
Square http://www.finovate.com/europe2012/presenters.html/
https://squareup.com/
7
16. Questions
Va-t-on faire de la finance en dehors des banques ?
Qu'est-ce qui différencie ces services et qu'ont-ils en
commun ?
Quelle est la forme de l’investissement, capital,
participation ou prêt ?
En quoi est-ce différent des actions ou de prêts
titrisés par une banque ?
Quelles sont les caractéristiques de cet actif
financier par rapport à d’autres ?
16
18. Comparaison du modèle bancaire et du
modèle « communautaire »
Intermédiation Massification
Gestion actif-passif Règles prudentielles
Epargne Financement
Avantages Inconvénients
-Transformation (risque, rendement, - Manque transparence, traçabilité
échéance) - Absence de contrôle de l’affectation
- Liquidité - Coût d’intermédiation
- Mutualisation du risque - Standardisation
- Evaluation risque
Modèle d’échange au sein
de « communautés »
Epargne Financement
Modèles de mise en relation directe sur des segments
Banque mutualiste / « Credit Union » 18
19. Social Banking selon Gartner
defines social banking as an emerging approach to retail banking
that makes depositing, lending and the connections between depositors,
borrowers and financial institutions transparent.
It has its roots in social/consumer trends, including social responsibility and
social-network participation, and financial and banking trends, such as
financial social networks, microfinance and personal finance
management.
«les services financiers communautaires détiendront 10% du marché 19
mondial de la distribution des prêts et du conseil financier aux particuliers »
(fev 2008)
20. « Crowd Sourcing »
Principes
Mobilisation contributive d’un grand nombre de personnes
Généralement via internet
« Intelligence collective »
Exemple : Digg, Wikipedia, Prediction market, Amazon
(recommandation)
Thèmes liés
Implication utilisateur
Self-service
« Empowerment » utilisateur
Communauté : échange d’information et interactions
Financement participatif = Crowd Funding +
« intelligence collective » de sélection
20
21. Désintermédiation bancaire : courtage
Part de marché du courtage internet France Comparaison internationale
Part de marché du courtage
25,00%
immobilier
GB : 64%
(Source : Mortgage Finance Gazette)
20,00%
USA : 68%
(Source : Wholesale Access)
15,00%
Immobilier
Bourse
10,00%
5,00%
0,00%
2000 2004 2007 2010
Sources : MeilleurTaux, ACSEL
Développements actuels du courtage :
- Crédits Pro
- Assurances
-…
21
22. Modèles désintermédiés du prêt participatif
choix direct (BA, Love Money)
Portefeuille (containeur) Low cost (classe d’actifs)
Finance
Epargne
mt
Finance
Epargne
mt
Communauté
Avantages
- Transparence
- Contrôle de l’affectation
- Réduction du coût d’intermédiation
Inconvénients
- Manque « fongibilité »
- Liquidité limitée -> marché secondaire
22
23. Comment faire mieux que les banques ?
Les 3 boulets des banques :
Ratios prudentiels (Bales III)
Pilotage centralisé des risques
Approche plus conservatrice des risques (exclusion sectorielle
et des segments les plus risqués)
Conformité
Know Your Customer (3e Directive - anti-blanchiment)
Caractérisation juridique
Méthodes d’évaluation (scoring)
Approche historique, antériorité et régularité des revenus
Possession d'actif, apport de garantie ou de caution (exclusion
des biens d’occasion)
Historique de remboursement (rémanence FICP)
Corrélations statistiques
23
24. Pourquoi les individus font mieux que les
banques ?
Meilleure compréhension et évaluation des projets
Pas assujetti aux règles bancaires
Intelligence collective des prêteurs (apport et confrontation
d’un plus grand nombre d’expertises et de décisions)
Possibilité d’échange avec le porteur de projet et implication
amont dans la construction du projet
Basé sur la pertinence du projet
Elément de réassurance sociale
Faible risque d’incivilité
Communauté, lien social
Implication supérieure des prêteurs dans la résolution des
contentieux
24
25. Quel est l’apport d’internet ?
Mise à disposition de beaucoup plus d’information
Possibilité accrue de mise à disposition d’information par les
emprunteurs (User Generated Content, Profils sur les réseaux
sociaux,…)
Visibilité des échanges entre prêteurs et emprunteurs
Visibilité de l’historique de financement des autres prêteurs
Facilité de contribution (question, commentaire)
Réactivité et interactivité plus forte (questions /
réponses)
Mobilisation d’un plus grand nombre de personnes sur
chaque dossier (« intelligence collective »)
Implication plus faible / Contribution unitaire plus
« superficielle » par rapport à un échange physique
=> Avantages et Limites d’internet
25
26. 2 caractéristiques clés du prêt participatif
Détention de l’actif en direct
Pas de marge d'intermédiation
Possibilité de déterminer les caractéristiques
financières de l’actif (choix classe de risque /
rendement)
Possibilité de choix total de l'actif
Contrôle de l’allocation
Multiples caractéristiques disponibles pour les
décisions d’allocation
26
27. 2 modèles d’investissements
Caractéristique Détention de l’actif en Choix total de l'actif
recherchée direct
Nature d’actif Actif normé (classe de Actif non normé
risque / rendement)
Modèle de choix Investissement Choix de chaque projet
automatique (règles
d’affectation)
Nature de - Quantitative - Quantitative
l’information - Score de crédit - Qualitative (UGC, réseaux
- Score synthétique sociaux,…)
- Score qualitatif
- Score de crédit
- Score synthétique
Critères de Risque / Rendement - Activité / Projet (ISR, Solidaire, Dev
choix Durable,…)
- Proximité
- Profil
- Autres
27
28. Construire un actif normé : ex « Junk Bonds »
Crée à la fin des années 70 par Mikael
Milken
Marché obligataire réservé aux grandes
entreprises notées avec faible risque /
faible rendement
Fermé aux PME non notées (actif non
normé)
« High Yield Bond » (Obligation à haut
rendement) : regrouper des financements
de PME dans des pools de risque /
rendement (actifs normés) distribuable sur
le marché obligataire avec des rendements
élevés (jusqu’à 20%)
Utilisés et popularisés dans les LBO par
Mikael Milken chez Drexel Burnham
Lambert
28
29. Pourquoi y a-t-il des critères non financiers
dans les choix d’actifs ?
Risque / rendement modélisation de la réalité
Externalités
Rationnelles
Facteurs non évaluables ou non calculables dans la modélisation
financière mais pris en compte dans les processus de décision
humain qui intègre des facteurs dits « qualitatif »
Se matérialisent par la satisfaction de certaines
« contributions »(éthique, morale, écologique, sociale, etc…)
Besoin de sens (progression vers besoins de plus haut niveau - Maslow)
(The Giving Pledge)
Démarches de « rationalisation »
Labellisation (Finansol,..)
Notation (Triodos, Novethic,…)
Bilan carbone
…
29
30. Nature de l’actif financier
Capital Prêt Participation (Producteur)
• Long Terme • Court Terme • Court / Moyen Terme
• Capital bloqué dans l’entreprise • Différé possible mais généralement
le remboursement démarre
immédiatement
• Risque fort • Risque faible • Risque très fort (concentré sur une production
unique et une intervalle de temps réduite)
• Projets de périmètre étendu et • Projets opérationnels, de périmètre
complexes réduit, compréhensible, facile à
mettre en place et à gérer
• Montant très importants (*100K€) • Montants faibles (environ 10K€) • Montant importants (*10K€-100K€)
• Tickets importants • Ticket faibles • Ticket faibles
• Logique d’abondement
• Coûts gestion importants : • Coûts gestion faibles (contrats • Coûts gestion faibles (contrats standards)
incorporation du capital + pacte standards)
actionnaire (conditions de sortie)
+ gouvernance
• Sortie en capital (plus value) • Sortie en capital + intérêt • Sortie en rémunération Contrat de participation, très
• Stratégie de revente prédéfinie normé, définissant l'affectation des fonds et les
niveaux de redistribution
• Fonds gérés par la société • Fonds géré par l’entrepreneur • Fonds gérés par le producteur
• Le producteur est au centre, il n'y a pas
véritablement de logique entrepreneuriale. Il
centralise les fonds, décide de leur affectation, gère
les opérations et redistribue les rémunérations
• Relutif • Non relutif • Centré sur le producteur
30
31. Composition de l'actif financier
Primaire :
Détention en direct
Secondaire :
Refinancement
Tertiaire :
Portefeuille
31
32. Caractéristiques du prêt participatif
Emprunteurs Investisseurs
Avantages - Taux inférieur (taux - Accès à des sous-jacents à haut
d’intermédiation) rendement
- Règles d’attribution plus - Contrôle du sous-jacent (risque,
souple rendement)
Contreparties - Exposition d’information, - Sélection des actifs (portefeuille,
participatif (story-telling, listing)
interaction internet) - Exercice du contrôle de
- Recommandation, prêts traçabilité
structurés - Recommandation, suivi
communauté des investisseurs
- Manque de liquidité
- Contrôle du risque
32
33. La question de la spécificité (segmentation)
Est-ce que l’on adresse des segments spécifiques ?
Modèle de la Micro-Finance pour les pauvres au
Banglagesh avec la Grameen Bank
Nouveau segment
Segment rentable
Modèle étendu par la suite (y compris USA)
Détention actif en direct => nécessite de normer des
actifs donc de se spécialiser sur des segments
Choix total de l’actif => segments mal exploités ou
non différenciés par les banques
=> Logique de segmentation (« Category Marketing »)
33
34. Illustration de segments
Prime (Lending Club, Zopa)
Consolidation de dette (Prosper, Lending Club)
Business Loan (Funding Circle)
Etudiants (Finanz)
Communauté : non résident, gens du voyage,…
Free-lances, Intérimaires, Intermittents
Entrepreneur individuel et micro-entrepreneur
….
34
35. Pourquoi y a t-il une banque dans le dispositif?
Emprunteur / Investisseur
Know Your Customer - Anti-blanchiment
Emprunteur
Information et conseil emprunteur (Loi Lagarde)
Anti-surendettement / contrôle emprunteur
Reporting et contrôle institutionnel des prêts émis
Investisseur
Information et conseil investisseur (MIFID)
35
36. La problématique réglementaire prudentielle
Contrôle de la politique de prêt par l’autorité de
tutelle
Pas d’effet de levier
Exposition au risque non standard
Par rapport au segment de produit
• Capital vs Prêt
Par rapport au segment client
• Investisseur qualifié vs Investisseur non qualifié
36
37. Problématique d’évolution du contexte
réglementaire
Contraintes allégées de collecte
Identification
Anti-blanchiment
Qualification investisseur
Contraintes d'information et prospectus
Support de placement syndiqué
Multiples contributions individuelles limitées, Montant global de projet
limité => syndiquer ces contributions dans un « container » juridique
« industrialisable » et « scalable »
Conditions d’exercice des « plateformes »
Adaptation des contraintes aux spécificités : pas d’effet de
levier, traçabilité et transparente complète,…
Charte : http://www.p2pfinanceassociation.org.uk/rules-and-
operating-principles
37
38. Point clé : Taux de l’usure
En France :
Multiplicités des catégories
Amplitude par catégorie
Pas de cohérence économique
des catégories (pas de classe
de risque : catégories
administratives)
APR : Annual Percentage Rate 38
39. Point clé : Fichier Positif
Définition
Fichier qui recense l'ensemble des crédits souscrits par les
particuliers et l'historique de leurs paiements
Souvent associé à un credit scoring
N’existe pas en France
Fichiers négatifs : FICP (2,5 M pers. En 2009), FCC, fichiers internes des
banques
Création refusée par le parlement à l’issue du Comité de préfiguration
prévue dans la Loi Lagarde
3 composantes
Surendettement (focus du débat en France)
750.000 pers (2010)
Accès au crédit (information de credit scoring)
Exclusion du crédit
– 15% Encours (environ 20% population) (Etude Mercer Oliver Wyman 2003)
– 40% population (Laser, Crésus)
– 70% à 90% refus des demandes de crédits
Amélioration des conditions de crédit (concurrence)
39
40. Typologie du financement participatif
• Repose sur les comportements utilisateurs
• Totalement indépendant des catégories réglementaires
Non profit Activiste Portefeuille Fonds
My Major Company My Major Company
(« sponsor ») (« financier ») Prosper, Zopa
FriendsClear (ancienne Lending Club, prêt d’union
Kiva, Babyloan formule), FriendsClear
Ulule, Babeldoor Funding Circle (nouvelle formule)
Wiseed Zopa (1)
Implication utilisateur
Non profit Activiste Portefeuille Fonds
Implication financière faible forte forte forte
Implication projet forte forte moyenne faible
Montant du ticket 1€ Ulule 100€ FriendsClear, 200$ Lending Club 10£ Zopa
5€ Babeldoor 100€ Wiseed
minimum 10€ MMC
25€ Kiva
Montant du ticket X 10€ X 1000€ X 1000€ X 1000€
moyen
Note (1) : Zopa a renoncé au choix direct de projets (listing) 40
http://www.wiseclerk.com/group-news/countries/uk-zopa-removes-listings-concentrates-on-markets/
42. Les modèles pré-existants
Finance «pré-bancaire »
Prêt de gré à gré (« Family & Friends »)
Prêt sur gage
ROSCA
Tontine
Mutualisme et les Crédit-Union
Micro-Finance
Finance Solidaire
42
43. Prêt de gré à gré (« Family & Friends »)
2 Milliards €/an environ en France
Informel vs acte notarié, dépôt au fisc
Service tiers : Lendfriend
43
44. Prêt sur gage, Payday loan
France
Prêt fait sur le dépôt d'un bien en garantie
(monétisation d’actif)
Monopole Caisses de Crédit municipal
Montant de 50% à 70% de la valeur
estimée du bien
Minimum de 30 € et un maximum de 1M€
Taux : 9 à 15%
Encours du Crédit Municipal de Paris : 65
M€ (+35% depuis 5 ans - 2008)
USA
Payday Loan
Taux usure : 15%-30% par demi-mois
44
45. Rotating Savings and Credit Association
Définition
Groupe (fermé) d’individus
Qui a intervalles réguliers contribuent à un « fonds commun »
Redistribué successivement à l’une des personnes du groupe
Epargne + Crédit
Variations
Adhésion : Communauté / Solidarité, Groupe fermé / ouvert
Montant, Fréquence
Choix d’attribution (tirage, vote,…)
Réunion, Suivi
Multiples formes
susus (West Africa and the Caribbean), tontines (Cambodia), wichin
gye (Korea), arisan (Indonesia), xitique (Mozambique) and djanggis
(Cameroon)
45
46. Rotating Savings and Credit Association
Avantages
Simplicité d’organisation et de fonctionnement
Transparence, Egalité
Epargne mécanique protégée des aléas (vol, pression sociale)
Gestion de flux, pas de stock : pas de « banque »
Risque limité : pression sociale / solidarité
Inconvénients
Limité en durée et montant
Calendrier de disponibilité des fonds aléatoire
Organisation initiale
46
47. Tontine chinoise
Intermédiaire : organisateur, rémunéré par gain
supérieur
Rémunération du temps : similaire à un taux
d’intérêt
Modalités complexes
Tirage au sort (recalcul des apports)
Enchères (déduites des versements / rajoutées aux
remboursements)
47
51. Organisation tontiniere
Groupe restreint => Organisation
“L’Effort fait le succès” Tontine des chauffeurs de taxi
de Lima (crée en 2001)
2500 membres
Tirage au sort
Montant attribué : 5000$
Variation selon le temps :
les 1er remboursent 7000$,
les derniers 3500$
Echéances :
20$ / semaine (location du véhicule)
70$/semaine (acquisition du véhicule)
51
53. Histoire du mutualisme en France
Emergence de nouvelles formes de solidarité avec Révolution
Industrielle => organisations professionnelles, Société Coopérative
Echec des 1ere coopératives de crédit : Banque du peuple (1849),
Société de crédit au travail (1863), Caisse d’escompte des associations
populaires (1865)
Création des établissements actuels : Crédit agricole (1885) à Poligny
fondée par Louis Milcent, le Crédit mutuel (1882) Wantzenau, en Alsace
sur le modèle de Raiffeisen et la Banque Populaire (1878) à Angers
Développement soutenu par la garantie de l’Etat : loi sur les caisses
locales (1894), escompte et avance Banque de France (1897), garanties,
ressources de financement, programme de reconstruction après 1918
Regroupement impulsé par l’Etat : Office national de Crédit agricole
(1920), Union des caisses rurales et ouvrières de France (Crédit Mutuel -
1893), Caisse centrale des Banques populaires (1921)
53
54. Crédits Unions US
Restés beaucoup plus proche du modèle mutualiste originel
Centré communauté :
Collecte de l’épargne et octroi de crédit (ou autres services financiers)
réservés aux membres de la communauté
Contribution au bénéfice de la communauté
Lien religieux, géographique ou professionnel
Histoire :
St. Mary's Bank Credit Union of Manchester, New Hampshire (1908)
First Legislation Massachusetts in 1909, Federal Credit Union Act (1934)
Nombre important
8,101 not-for-profit cooperative US credit unions with $560 billion in deposits
(87 millions of members)
8,560 Traditional Banks with more than $4 trillion in deposits
Taille réduite
$93 million in assets for the average U.S. credit union
$1.53 billion in assets for the average
U.S. bank has, as of 2007
54
55. Exemples de Credit Unions
IBM Southeast Employees' Federal Credit Union
Georgetown University Alumni & Student Federal Credit Union
Navy Federal Credit Union
Pentagon Federal Credit Union
San Francisco Fire Credit Union
http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_credit_unions_in_the_United_States
55
56. Jak – Banque sans taux d’intérêt
Banque Coopérative Suède (Reconnue par les autorités bancaires en 1997)
Activités
35000 épargnants
12,4 millions d'euros de prêt en 2009 (23,3 millions d'euros de prêt 2008)
2,45 millions d'euros de Frais opérationnels
Recettes : 20% par les cotisations annuelles des membres (18 ou 23 euros
par membre), 70% par les frais de dossiers des crédits, 10% seulement sont
venus des intérêts générés par le placement de 15% des dépôts dans des
obligations d'Etat suédoises
Basé sur un système de points
Dépôt : acquisition d’un point épargne
Prêt : perte d’un point épargne
Crédit sans assez de point épargne = remboursement du crédit + versement
d’une épargne pour reconstituer ses points épargne
Versement de 6% du montant du prêt en participation dans la banque (dépôt
d’équité), reversé à la fin du remboursement
56
57. Jak – Banque sans taux d’intérêt
Un exemple de crédit
Crédit moyen chez Jak (14 000 euros à rembourser sur une période de onze ans) et
lorsque le membre n'a pas épargné un seul centime au préalable (0 point d'épargne
cumulé).
Dépôt d'équité du prêt. 6 % de 14 000 € = 840 €
Frais du prêt. 14 000 € x 131 mois (onze ans) x 0,015 (facteur fixe) = 2 310 € (17,5 € par
mois)
Remboursement mensuel. 14 000 € / 131 mois = 106 €
Epargne compensatoire mensuelle. 14 000 € / 131 mois = 106 €
Montant total versé par mois. 17,5 € + 106 € + 106 € = 229,5 €
En onze ans, le crédit est remboursé, le membre a épargné 14 000 euros sur son compte
(qu'il pourra retirer trois mois après) et se voit reverser les 840 euros du dépôt d'équité. Si
le membre a déjà de l'épargne lorsqu'il demande un prêt, son épargne obligatoire
mensuelle sera d'un montant inférieur
Autres avantages
les associations, à qui leurs adhérents peuvent offrir les points qu'ils ont cumulés
les collectivités, qui peuvent offrir leurs points aux entreprises souhaitant accéder à des
prêts à faible coût
57
59. Micro-crédit
Définition Commission Européenne
Crédit inférieur à 25.000€ qui s’adresse :
Aux micro-entreprises définies comme employant -10
personnes
Aux personnes souhaitant démarrer une activité professionnelle
individuelle n’ayant pas accès aux services bancaires
traditionnels
Source : COM (2006) 349 – 29/06/2006 « Mettre en œuvre le programme communautaire de Lisbonne : Financer la croissance des PME –
promouvoir la valeur ajoutée européenne »
http://ec.europa.eu/prelex/detail_dossier_real.cfm?CL=en&DosId=194419
En France, il n’y a pas de définition standardisé du
micro-crédit
Historiquement, l’accent est mis sur :
Les personnes exclues du système bancaire
L’accompagnement qui devient une condition constitutive
59
60. Muhammad Yunus - Grameen Bank
Historique
Crée en 1976 au Bangladesh
Devenu une banque en 1983
Métriques
7.34 millions d'emprunteurs (2007)
97% sont des femmes
24703 employés, avec 2468 antennes couvrant 80257 villages (2007)
4.3 Milliards d'euros de prêts accordés depuis la création
98,4% taux de remboursement
Micro-crédit dans le monde
Prix Nobel de la Paix 2006
Modèle répliqué dans le monde entier
Forte croissance récente : 155 millions de clients 2008, contre
13 millions en 1997
60
61. Muhammad Yunus - Grameen
Bank
Principe de fonctionnement
Prêt à un groupe de femme au niveau d’un village (5 personnes)
Prêt renouvelable, financement « fond de roulement » pour des
opérations cycliques (agricole, artisanat, commerce,…)
Responsabilité solidaire du paiement du prêt (impossibilité d’obtenir
un nouveau prêt)
Réunion régulière (solidarité, soutien, entrainement)
Remboursement hebdomadaire
61
62. Microcrédit Nord-Nord
Echec de l’expérience Calmeadow Foundation (1990s) au
Canada
Problèmes identifiés :
Distribution, sureprésentation des profils client à risque, répugnance pour la
responsabilité solidaire, couts de gestion élevés
Repris par VanCity Credit Union
Re-orienté vers l’entrepreneuriat social
Grameen Bank started their operation in New York in April 2008
Cible clients “pauvres” (37 M- 12,6% aux USA)
ACCION USA, $117 million in microloans since 1991, with an over
90% repayment rate
Développement des microcredits : Israel, Russia, Ukraine
62
63. Apports et limites du Microcredit
« Fond de roulement » vs Investissement
Forte exposition sur les risques endogènes (catastrophe naturelle,
maladie, décès,…) => déficit d’assurance
Manque de couplage avec micro-épargne, micro-assurance
Faible productivité : représentant local, transaction manuelle,
formation, suivi
Question des taux d’intérêt : 30%-60% voire 100%
En comparaison en Inde les vendeurs de légumes qui empruntent à
la journée à des usuriers paient jusqu'à 5 % par jour, et dans les
villages, des taux de 20 % par mois ne sont pas rares
Décomposition du taux (27%)
Coût des fonds : 9%
Frais de distribution : 9%
Taxes : 3%
Provisions contentieux : 1,5%
Marge : 4,5%
(source SKS cité par les Echos)
63
64. Apports et limites du Microcrédit – Ester Duflo
Proportion élevée « d’entrepreneurs » : entre 47 % et 52 % en Inde, au
Pakistan, au Nicaragua (12 % dans les pays de l'OCDE) => situation
subie
Epargne difficile: désintérêt des banques pour les faibles sommes et
risque de conservation du liquide
Proportion d’endettement forte chez les ménages pauvres
93% au Pakistan, 2/3 au Rajasthan, 1/3 en Afrique du Sud
Microcrédit permet l’acquisition de bien durable
Microcrédit décourage la prise de risque sur des activités plus risquées et
plus rentables.
Mécanisme de responsabilité solidaire
Remboursement hebdomadaire
Abandon des principes : augmentation du taux d'échecs et donc de non-
remboursement (et de la rentabilité)
Le microcrédit, par ses règles actuelles, est plus adapté à financer des
activités familiales qui vivotent que de véritables entreprises créant des
emplois
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/01/11/microcredit-miracle-ou-desastre-par-esther-duflo_1290110_3232.html
64
65. Multiples modèles Micro-finance
Modèle « Familial » (Ester Duflo) :
Fonds de roulement, Court terme, Economie
familiale, Groupe de garantie, pas de prise de
risque
Modèle « Entrepreneur »
Equipement, Moyen terme, Activité économique,
Communauté / Environnement économique
(« écosystème »), prise de risque
Notion de couplage avec micro-épargne et micro-
assurance
65
66. Acteurs du Micro-crédit en France
Micro-crédit non bancaire : ADIE, Créasol, CSDL
ADIE (Association pour le développement de l’initiative économique)
Crée en 1989
Aide des personnes exclues du système bancaire traditionnel à créer leur propre entreprise, grâce
au microcrédit
12 824 crédits accordés (2008)
65 % des entreprises financées en vie deux ans après leur création
Structure de terrain : 19 directions régionales (460 permanents et 1 500 bénévoles), de 130
antennes et de 380 permanences
Possibilité d’appel direct à l’épargne (Loi 2010) : partenariat Babyloan
Prêt d’honneur avec financement structuré à la suite
France Initiative
Créé à la fin des années 1980
Distribue des prêts à taux zéro aux créateurs et repreneurs d'entreprise bancarisés.
104 millions de prêt accordés à 13 200 bénéficiaires (2009)
32 000 emplois créés ou consolidés
Garantie bancaire accordées à plus de 3 500 entrepreneurs pour un montant de 40 millions
d'euros
Micro-crédit bancaire adossé à un mécanisme de garantie
France Active
66
67. Volume du Micro-crédit pro en France
ADIE France Active France Réseau
Initiative Entreprendre
Mode Prêt Garantie Prêt d’honneur Prêt d’honneur
Nombre 12.518 1541 13.200 468
Montants 32 M€ 21 M€ 103 M€ 12 M€
accordés
Encours 39 M€
Adossement 0% crédits bancaires 100% crédits 90% crédits bancaires 100% crédits
adossés bancaires adossés adossés bancaires adossés
Créasol CSDL
Nombre 107 112
Montants accordés 1,6 M€ 0,8 M€
Encours 1,8 M€ 1,7 M€
Année 2008
Source : rapport Inspection Générale des Finances « Le Microcrédit » n°2009-M-085-03 - dec 2009
67
68. Financement de création des micro-entreprises
Sur 332.000 entreprises crées en France en 2008
Nombre d’employés Besoins de financement
• 96% des • 85% des entreprises se
96% 85%
entreprises se créent avec des besoins
87%
créent avec moins 67% financiers inférieurs à
de 3 salariés (2) 40K€ (3)
• 87% des • 67% des entreprises se
entreprises se créent avec des besoins
créent sans salarié financiers inférieurs à
en France (1) 16K€ (3)
26% des entreprises crées
avec un besoin inférieur à
16K€ ont obtenu un crédit
bancaire
(1) : INSEE Résultats n°1172 – janvier 2008 cité par le rapport
IGF 2009 Le Microcrédit
(2) analyse fichier SIRENE cité par le rapport IGF 2009 Le
Microcrédit
(3) INSEE Résultats n°1167 – Etude SINE 2006 -décembre 2007
cité par le rapport IGF 2009 Le Microcrédit
68
69. Marché du micro-crédit professionnel
Demande > Offre
Offre bancaire Demande « bancarisable »
• 26% des entreprises de moins de • 70% sont crées par des
3 salariés obtiennent un crédit entrepreneurs en condition
bancaire (52.000) d’accessibilité
• 11% des entreprise de moins de • 50% ont un besoin de moins de
3 salariés obtiennent un crédit 30K€ (110.000)
bancaire dans les 3 ans après le • 19% ont des besoins de
démarrage (40.000) financement dans les 3 ans après
le démarrage (95.000)
92.000 prêts 205.000 prêts
Offre extra bancaire Demande « non bancarisable »
• ADIE (13.000 prêts/an) • 30% sont crées par des
entrepreneurs qui ne sont pas en
condition d’accessibilité (94.000)
13.000 prêts 87.000 prêts
Source : rapport IGF 2009 Le Microcrédit
69
70. Micro-crédit personnel en France : volumes
très réduits
- Le microcrédit personnel cible ceux qui n’ont pas accès aux crédits
traditionnels
Estimation BIPE : 600.000 ménages
4% population ne disposant pas de compte bancaire
2,5 M personnes en interdiction bancaire (FICP)
750.000 personnes en surendettement
5 M personnes en situation d’exclusion bancaire (source Union nationale des
centres communaux d’action sociale - UNCCAS)
- Garantie accordées par le Fond de Cohésion Sociale aux
établissements agrées CDC
- ADIE
- Crédit Municipal (Campagne publicitaire : 2 300 appels, il y a eu 280 rendez-
vous et 63 microcrédits accordés)
- Secours Catholique
- Association spécialisées (Cresus, Habitat et Humanisme, « Parcours confiance »
une association de la Caisse d’Épargne : 1894 crédits accordés en 2008 )
- etc
Montant : 1.000 - 2.000€, Taux 3% à 5%, Taux de défaut de 1% à 4%
(2008)
70
72. Produits financiers de partage
Produits financiers traditionnels dont une fraction des revenus
sont affectés à des organisations solidaires (Livret, SICAV, FCP,
Assurance-vie)
379M€ encours générant 5,8M€ de don (2008)
63% collecte par le Crédit Coopératif
Exemples
Livret Agir (Crédit coopératif)
SICAV « Eurco Solidarité » (LCL)
FCP « Faim et développement trésorerie » (Crédit Coopératif)
FCP « Habitat et humanisme » (LCL)
Livret CODESOL (Crédit Coopératif)
72
73. Capital investissement solidaire
Souscription en capital (en direct ou via des fonds en
capital affecté à des opérations)
195 M€ en 2008
60% des placements La NEF (65M€) et Habitat et
Humanisme (logement) (55 M€) (2008)
Entreprises d’insertion (FinanCitées, Autonomie et
Solidarité), Entreprises liées à un territoire (Femu Gui,
Iés, Herrikoak), Entreprises économie sociale et
solidaire (Sifa, Sofinei, Garrigue), Agriculture durable
(Terre de Lien)
Logique de labellisation
Source : rapport Inspection Générale des Finances « Le Microcrédit » n°2009-M-085-03 - dec 2009
73
74. Produits de finance solidaire
Produits financiers classiques (Sicav, FCP, Livret) dont une
fraction est investie en investissements solidaires (2/3 du marché)
50% produits Epargne Salariale Solidaire
50% produits dédiés
Livret investissement solidaire
Fonds 90/10
Produits en investissement direct (1/3 du marché)
Encours : 1.057 M€ en 2008 dont 141 M€ disponibles pour les
investissements solidaires
60% collecte totale • Natixis Interépargne (épargne salariale solidaire)
+150M€ encours • Caisse Epargne, Crédit Coopératif (Livret solidaire,
fonds 90/10)
30% collecte totale Banque Populaires, BNP Paribas, La Nef, Inter
50 à 100M€ encours Expansion (épargne salariale), Habitat et Humanisme
-50 M€ encours Crédit Agricole, Société Générale, Banque Postale
(tous en épargne salariale)
Source : rapport Inspection Générale des Finances « Le Microcrédit » n°2009-M-085-03 - dec 2009
74
75. Circuits de l’Epargne Solidaire
Fonds Communs de Placement d’Entreprise
Solidaire (FCPES)
5%-10%
capital d’entreprises solidaire
Fonds solidaires
– 40% capital d’entreprises
solidaires
95-90% OPCVM classique
Entreprise solidaire :
Entreprise emplois au moins 30%
salariés
– Contrats aidés
– Contrat professionnalisation
– Personnes en réinsertion ou en
accompagnement
– Handicapé
Entrepreneur appartenant aux
catégories précédentes
Entreprise constituées en association,
coopérative, mutuelle ou fonctionnant
selon leurs règles
Organisme investit à 35% en capital
d’entreprises solidaires
75
76. SICAV Danone Communities
SICAV
90% dans des instruments de taux monétaires et/ou obligataires ISR
10% des parts du FCPR danone communities
FCPR : prendre des participations dans des structures locales
telles que Grameen Danone Foods (joint venture entre Danone et
Grameen Bank) ou des IMF
Géré par IDEAM, filiale de Crédit Agricole Asset Management
Group, qui en assure la commercialisation
5 compartiments (salariés, actionnaires, réseaux de distribution et
aux investisseurs institutionnels)
76
77. Marché de la Microfinance
En décembre 2008, JP Morgan estime qu’il existe 24 fonds
d’investissement en microfinance, avec 1,5 milliards gérés
Étude CGAP fin 2008 estimait qu’il existait près d’une centaine de
« véhicules d’investissement » de différentes sortes, réunissant au
total plus de 5 milliards de dollars
2 milliards de dollars d’investissements dans les fonds de
L’investissement institutionnel et individuel dans les
microfinance d’investisseurs privés (composés d’organisations non
fonds de microfinance devrait croître d’ici 2015
gouvernementales, de donateurs individuels, de fondations,
jusqu’à 20 milliards de dollars
d’investisseurs individuels et institutionnels)
Sources : SIA
http://finance.sia-conseil.com/20090811/fonds-de-microfinance-un-produit-voue-a-se-developper-2/
77
78. Obstacles réglementaires
Obstacles à la production :
A ce jour, seuls les OPCVM dilués peuvent être créés en France.
Aucun statut juridique d’Organisme de Placement Collectif n’est réellement
adapté à cette nouvelle classe d’actifs (fonds de dettes en microfinance) et à
sa promotion auprès du grand public (la plupart des fonds en Europe sont des
OPCVM luxembourgeois)
Lié à la nature des valeurs détenues par ces fonds (billets à ordre, actifs non
cotés).
Obstacles à la distribution :
Seuls des fonds dilués peuvent être distribués activement auprès du public.
Les fonds « purs » ne peuvent être distribués en France, alors que le simple
particulier peut souscrire de tels fonds aux Etats-Unis (y compris via Internet),
en Suisse et au Luxembourg.
En conséquence, le marché français a pris du retard et ne représente que 1% du
marché mondial des fonds de microfinance (part de la microfinance dans les
encours globaux, selon l’immatriculation du fonds), contre 25% pour l’Allemagne,
24% pour les Etats-Unis, 19% pour les Pays Bas, 14% pour le Luxembourg et 9%
pour la Suisse.
Sources : SIA
http://finance.sia-conseil.com/20090811/fonds-de-microfinance-un-produit-voue-a-se-developper-2
78
79. Investissement Socialement Responsable
Basé sur une notation en matière sociale et environnementale +
exclusions (armement, alcool, tabac)
Critère de sélection des actifs
Rentabilité similaire à des actifs non ISR
79
82. Fonctionnement Kiva (prêt microfinance)
Source : United States Government Accountability Office http://www.gao.gov/new.items/d11613.pdf
82
83. ADIE Connect
Limitations spécifiques
sur la distribution de
crédit en ligne par
rapport au réseau
physique
- 2000€ (1er prêt)
- 6000€ (prêts
suivants)
83
89. Marché du micro-crédit professionnel France
Demande > Offre
Offre bancaire Demande « bancarisable »
• 26% des entreprises de moins de • 70% sont crées par des
3 salariés obtiennent un crédit entrepreneurs en condition
bancaire au démarrage (52.000) d’accessibilité
• 11% des entreprise de moins de • 50% ont un besoin de moins de
3 salariés obtiennent un crédit 30K€ au démarrage (110.000)
bancaire dans les 3 ans après le • 19% ont des besoins de
démarrage (40.000) financement dans les 3 ans après
le démarrage (95.000)
92.000 prêts 205.000 prêts
Offre extra bancaire Demande « non bancarisable »
• ADIE (13.000 prêts/an) • 30% sont crées par des
entrepreneurs qui ne sont pas en
condition d’accessibilité (94.000)
13.000 prêts 87.000 prêts
Source : rapport Inspection Générale des Finances 2009 Le Microcrédit
89
92. Statistiques 2011 Lending Club
21,721 loans for $257,363,650 (+104% / 2010)
13,489 borrowers (62%) debts consolidation
1,680 borrowers (8%) home improvements
975 (4%) small business.
24,000 new investors for $160,000,000
46 investors for more $1,000,000
Total of $460,296,150 loan originated (since 2007)
$31,007,025 in 2,267 loans
$9,500,643 across 1,380 in loans
Sources : http://blog.lendingclub.com/2012/01/13/lending-club%E2%80%99s-year-in-review/
http://www.p2plendingnews.com/2012/01/prosper-and-lending-club-facilitated-40-million-in-loans-in-december 92
93. Métriques Lending Club
In December, the average loan size increased to
• Net Annualized Return 5.82% to 12.15% $13,677
depending on loan grades
• Total paid : $38,853,367
Sources : http://blog.lendingclub.com/2012/01/13/lending-club%E2%80%99s-year-in-review/ 93
http://www.p2plendingnews.com/2012/01/prosper-and-lending-club-facilitated-40-million-in-loans-in-december
http://www.lendingclub.com/public/steady-returns.action
94. Fonctionnement Prosper, Lending Club
Source : United States Government Accountability Office http://www.gao.gov/new.items/d11613.pdf
94
95. USA : Episode réglementaire
Activité régulé coté prêt (réglementation bancaire) et intermédiaire
de placement en gré à gré (réglementation financière)
Intervention proactive de la SEC (réglementation de marché)
Les « notes » représentatives des prêts ont été requalifiées comme
titres de marchés nécessitant une notice SEC pour être diffusées
« Quiet period » pour établir la notice SEC (commercialisation
stoppée)
Prosper (9 mois) : oct 2008 -jul 2009
Lending club (6 mois): avril 2008 - oct 2008
Lobbying pour une réglementation spécifique adaptée
Crowdfunding Law
Individual investment cap at $1000 or 5% of annual income.
Exempt CF securities from state notice filings and fees.
Don't require an intermediary (crowdfunding platform) for exclusively local or in-state offerings.
Exempt intermediaries from both federal and state broker-dealer licensing requirements.
Allow individuals and regulated entities besides corporations to use CF exemption (S.1791 currently allows only
corporations).
Guarantee SEC filing requirement for issuers to be just one page.
Organisation professionnelle (UK) : http://www.p2pfinanceassociation.org.uk/
http://crowdfundinglaw.posterous.com/selc-asbc-recommendations-on-crowdfunding-leg
http://www.sec.gov/info/smallbus/sbforum111711-materials-bradford.pdf 95
104. FriendsClear
1er acteur du prêt participatif en
France
Prêt pour des projets
professionnels
3.000-25.000€ sur 3 ans à taux
fixe (8,33%)
4% de taux de commission
Sélection et financement direct
par les investisseurs
Financement à partir de 100€
Taux de rémunération
investisseur 6,5%
Financement mis en place sous
la forme d’un prêt (support de
placement répliquant le prêt)
Prêts et opérations financières
gérées par le Crédit Agricole 104
106. FriendsClear nouvelle formule
Ancienne formule Nouvelle formule
Choix et investissement direct Choix direct des projets,
dans les projets investissement dans un
Périodicité au fil de l’eau (clos panier de projets
à 100% de financement) Périodicité mensuelle (1
Risque de défaut supporté panier par mois)
par les investisseurs Garantie en capital, risque sur
Non rémunération des le taux de rémunération
investissement avant Rémunération des
financement effectif des investissements avant
projets (dépôt, affectation, financement des projets
cycle de financement, mise
en place du prêt)
106
108. prêt d’union
Prêts à la consommation
3.000€ -19.500€ sur 3 ans (5,85%), 4 ans (6,79%), 5 ans(7,40%)
1,2% à 2% de taux de commission emprunteur
Modèle de fonds : sélection des dossiers « prime » par prêt
d’union
Investissement dans des obligations adossées aux prêts aux
différentes échéances de maturité
Taux rémunération investisseurs : 3 ans (5%), 4 ans (5,70%), 5
ans (6,5%)
Réservés à des investisseurs qualifiés
Portefeuille financier de +500.000€
Montant minimum d’opération sur des instruments financiers de 24.000€ / an
Avoir été dans un poste nécessitant des compétences sur les instruments
financiers au moins un an
Licence de banque acquise en propre par prêt d’union
http://www.amf-france.org/affiche.asp?id=7338
108
110. Cas : Prêt sans intérêt avec effet de levier
110
111. Cas : Prêt sans intérêt avec effet de levier
Quel est le meilleur dispositif de financement des
Entrepreneurs / TPE / PME ?
Caractéristiques du besoin en terme de :
• Risque : Effet de levier / Modalités de retour financier
• Rémunération : fixe / variable
• Permanence (relutif) : conditions de « résorption »
Quels sont les supports à disposition ?
Capital
Prêt
Supports Hybrides / Optionnels
111
112. Potentiel de marché
Quel est le marché ?
Quels sont les clients entrepreneurs ?
Quels sont les avantages par rapport aux produits
concurrents ?
Marché biface :
Qui sont les investisseurs ?
Quels sont les avantages du produit
d’investissement ?
112
113. Secteurs d’activité ciblés
Effet de levier
Profil de revenu de l’activité
Métrique de calcul de l’effet de levier
• Mesurable
• Attestable
• Quelles activités ?
• Fonds de roulement (stock)
• Collection (stock, marketing)
• Investissement fixe, cout variable faible (machine,
infrastructure)
113
114. Contexte réglementaire et « véhicule »
Supports
• Prêt ou pas prêt
• Support de placement
Production et Distribution
• Prêt : Banque
• Support de placement
• Production : FCP, OPCVM, Obligation, Compte dédié
• Distribution : PSI (Prestataire de Service d’Investissement)
• Organisation, processus
114
115. Marketing et Go to market
Mode de distribution
En direct vs Intermédiaire (plateformes, partenaires)
Internet vs Agence à distance vs Distribution
physique
Communication et marketing
Media, Evénement, Publicité, Marketing internet
Partenariats
Concept
Pitch
Cycle de lancement : « Early adopters », relais
d’adoption
115
116. Nicolas GUILLAUME
Fondateur et Directeur Général
Paternité-Pas d'Utilisation
FriendsClear Commerciale-Pas de
Modification 2.0 France
www.friendsclear.com http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0/fr/
nicolas@friendsclear.com
Blog : http://nicolasguillaume.typepad.fr/
Twitter : http://twitter.com/nicolasmax
Facebook : http://www.facebook.com/nicolas.max.guillaume
Linkedin : http://fr.linkedin.com/in/nicolasmaxguillaume
116
116