4. Le constat
Une identité d’entreprise sous tension:
Du service public vers la performance
De la culture de la grève à “Reste Assis T’es Payé”
Une remise en cause d’activité: le STIF revendiquant l’innovation
autour du transport
Un questionnement identitaire
Des tensions dans le projet
5.
6. La marque
Une nouvelle plateforme de marque “Aimer la ville”
Permet de mieux exister face au STIF et aux collectivités d’Ile de France
Permet de justifier la stratégie de conquête et de développer sa légitimité
vis à vis des collectivités hors Ile de France
Permet de réenchanter l’expérience du transport
7.
8.
9. La marque
Les moins:
Un manque de compréhension en interne
Pas de liaison avec la logique RSE: manque d’intégration de
l’architecture de marque
Un manque de différenciation par rapport aux identités des autres
groupes de transports (visibles dans les films publicitaires)
10. Réalités autour de la marque
Les preuves
Animation des espaces: plus de vie dans les espaces
Travail de design
Informations culturelles
“Service” de proximité
Les déficits:
Pas assez de proximité Aimer la ville est difficile
Un cadre pas assez agréable
“Notre force est notre faiblesse”: la taille, un problème délicat à régler
14. Les problèmes
Une offre de transport insuffisante qui rend l’expérience plus
difficile, qui conduit à un sentiment de manque de proximité
Des tensions sociales extérieures qui conduisent à des tensions dans
les transports
Des salariés dépassés et incompris autour des incivilités
Un discours “noble” mais perçu comme trop extérieur à la réalité
quotidienne
15.
16. Revoir l’architecture de marque
pour intégrer la RSE
Rôle social de la Rôle de tuteur
marque vis à vis sociétal
de ses usagers
Rôle pédagogique
Rôle philosophique
17. Les nécessités en terme d’architecture
Donner un ancrage sociétal plus fort, d’autant plus important que la
RATP possède une identité “sociale” dans son AND de marque
S’inscrire dans un Leadership Sociétal des Entreprises plutot
qu’essayer de coller à une norme de secteur (écologie, pratiques
sociales autour de la diversité…)
19. Les nécessités
Fournir de quoi réappréhender la ville, sa géographie, ses codes,
rendre plus lisible ses territoires
Donner à voir l’intérêt des sociétés urbaines et de leur densité:
synergie permettant des services diversifiés, richesse de la vie
sociale, vie artistique et culturelle intense, dynamique des projets
Eclairer la richesse de l’autre pour catalyser l’envie de connaitre,
de partager
21. Vers une relation éducative
L’espace public est le premier endroit où l’on renvoie son mal être,
son incapacité à se construire, à se relier.
L’espace de la RATP est donc tributaire de ces attitudes, et elle
apparaît indirectement responsable de ces comportements au
titre de la gestion de son espace.
Créer la préférence, c’est donner envie de préserver ces espaces.
Il s’agit donc de valoriser ces interfaces pour créer un champ
relationnel à part.
22. Construire une attitude éducative
C’est permettre aux usagers de réexplorer leur territoire RATP
non plus sur la base fonctionnelle d’une expérience de transport mais
sur l’appropriation d’un territoire et d’une population
C’est créer la surprise et la stimulation. C’est réinventer et
enrichir l’expérience du quotidien. C’est donner un sens au mot
ville et l’existence urbaine.
C’est permettre de motiver les salariés dans un projet intelligent
quelque soit leur poste, dans la cohérence de leur engagement social.
23. La ville ?
La richesse des individus et des projets, la possibilité de l’anonymat pour
mieux choisir ses rencontres, ses itinéraires, ses échanges.
l’expérimentation, la découverte de savoirs et de possibilités de savoirs,
la possibilité et la connexion à des projets.
Un lieu de synergie et d’opportunités, où la somme des trajectoires
permet de créer des occasions de projets.
la richesse culturelle, l’enrichissement de l’espace et de l’expression, du
miroir humain, de la réflexion
Une école du respect, où la coexistence n’est possible que dans un art du
vivre ensemble permanent
24. Les axes de la relation éducative
Former les usagers :
à la richesse culturelle
à la potentialité des expériences
aux possibilités de savoirs
aux perspectives de développement personnel
à l’apport d’un espace et d’un projet commun partagé
« Guider un individu hors de lui-même, pour qu’il comprenne qu’il
est plus que lui-même, le faire exister dans le regard de l’autre »
A.Jacquard
29. Pourquoi la relation éducative?
Pour les usagers
La difficulté pour les individus à appréhender les choses (stress qui freine les capacités
d’appréhension du réel).
La difficulté à relier les informations reçues (zapping, surcharge d’informations, update
traitement parcellaire de l’information qui réduit le sens produit).
Le « bain culturel » insuffisant pour nourrir les individus sur ce qui est susceptible de les
relier : sens de l’action commune, de l’espace commun, valeurs démocratiques,
dynamiques partagées.
Le besoin de sens est un des grands enjeux des marques aujourd’hui. Il est d’autant plus
nécessaire qu’il peut être au niveau individuel et personnalisé, un catalyseur de devenir,
en facilitant la compréhension, l’action, le progrès personnel.
30. Pourquoi la relation éducative?
Pour la RATP
Il existe un capital important autour des programmes d’apprentissage à la
citoyenneté.
Il s’agit d’une nécessité urbaine : le « vivre ensemble » est d’autant plus important
dans un cadre de mégalopole.
C’est un impératif pour l’entreprise qui voit ses salariés en première ligne des
victimes des actions d’incivilité.
31. Pourquoi la relation éducative?
Pour la RATP
Les salariés ont souvent une conception très forte du lien social, de leur utilité à la
ville, à la vie de la Cité.
La RATP gère un espace, elle est indirectement (dans l’esprit du voyageur) rendue
responsable du climat qui y règne.
Son aspect organisateur du transport, lui confère une notion de « guide »
fonctionnel de l’espace urbain. Pour équilibrer le contrat de marque, il s’agit de
développer un équivalent sur le côté relationnel
32. Revoir l’architecture de marque
pour intégrer la RSE
Inves7ssement
Connaissance du
social des
territoire salariés
Implica7on éduca7ve
Qualité de lien social autour de la civiité
33. Enrichir le schéma narratif:
Les péripéties
L’environnement
Les questionnements
La relation aux autres parties prenantes
34. Le schéma narratif
Objet: Permettre aux individus de se relier (transport,expérience,
connaissance, progrès)
Adjuvants:
l’expérience
le lien social et éducatif
la découverte
Opposants:
la haine de l’autre comme réponse à ses propres frustrations
le repli sur soi comme solution aux habitudes (être indifférent c’est aussi
s’empêcher de vivre le meilleur).
la violence comme moyen de purger ses contraintes
35. Schéma narratif
En interne
Usagers, Collec7vités
Des7nateur: territoriales, Régions
Volonté d’aider,
d’améliorer l’ambiance, la
qualité du territoire
Objet: Aider à
faire aimer la
ville, à la
Salariés comprendre
Opposants:
Adjuvants: La priorité financière, le
manque de considéra7on
36. Schéma narratif
En externe
Ville, citoyens
Des7nateur:
Volonté d’enrichir son tranposrt, de mieux
comprendre, de découvrir, de rencontrer
Objet: découvrir
la richesse de la
ville,ses
Usagers condi7ons
Opposants:
Adjuvants:
Le stress, un cadre pas
Des oeuvres ar7s7ques, des
accueillant, la foule, les
ou7ls pédagogiques
retards, l’indifférence
37. Schéma narratif
Clients - Partenaires
Ville, citoyens
Des7nateur:
Responsabilité d’organisateur de la vie en
ville, des infrastuctures
Objet: mieux
organiser le
territoire, avoir
Collec7vités un climat posi7f
Adjuvants:
Opposants:
Des conseils d’organisa7on,
La mauvaise ges7on, les
d’urbanisme, démarche
violences et les
d’anima7on sociale, culturelle
dégradata7ons
et éduca7ve
38. Donner des éclairages historiques pour expliquer les constructions des cités et nourrir
le présent des leçons du passé
39. Eclairer les richesses et la structure de la ville pour faire comprendre
sur quoi repose sa construction et sa valeur
40. Montrer l’énergie des individus pour redynamiser
les usagers dans leurs trajectoires.
41. Eclairer la beauté humaine pour restimuler
l’envie de rencontre et de partage
42. Montrer la richesse possible des rencontres et des projets
pour donner des pistes de catalyse.
43. Permettre de mieux appréhender les contours de la ville,
ses repères, les façons de s’y déplacer
45. Organiser un miroir inspirant
de la ville… et de l’autre
Animer les espaces autour d’expositions culturelles pérennes et éphémères
Occuper une partie des espaces publicitaires dans les rames pour diffuser
des expositions.
Réorganiser l’espace visuel des stations et des rames pour mieux organiser la
lisibilité du regard.
Redéfinir les expositions publicitaires pour renforcer la cohérence des
espaces avec la plateforme de marque: délimiter leur espace de diffusion
et definir un cahier des charges pour favoriser leur articulation avec la
marque
46. Construire une interface avec la ville
Construire des formations pédagogiques et philosophiques pour les
salariés afin de favoriser l’ouverture à la Cité et la transmission d’un
art d’appréhender la ville.
Nourrir une attitude d’échange humain et d’ouverture dans les
contacts, s’appuyer sur le lien social cher aux salariés
Construire les réseaux urbains comme des interfaces d’informations
et de connaissance avec la ville, en s’appuyant sur les nouvelles
technologies, sur les plateformes d’interconnexions (grandes gares et
stations)
47. Nourrir une communauté
Construire un enrichissement du rapport à la ville par les salariés, à
travers des concours, des boites à idées, des challenges autour de
l’innovation relationnelle, afin d’enrichir le rapport entre usagers et
l’environnement, à travers leur degré d’ouverture et de connaissance.
Permettre aux individus de venir expériencer et alimenter le rapport
à la ville à travers des propositions, des expressions culturelles autour
de l’ode à la ville et au vivre ensemble