1. MARTYROLOGE ARWÉI^SÏP^Mp
TABLEAU OFFICIEL
; MASSACRES D'ARMÉNIE
PAR LES SIX AMBASSADES DE CONSTANTINOPLE
OT ... .
STATISTIQUE DRESSÉE PAR DES TEMOINS OCULAIRES
I.HMiOltlEV»KT l'KOTPST.IXTS
dos profanations d'églises, assassinats d'ecclésiastiques»
apostasies forcées,
enlèvements de femmes et jeunes vierges
AVEC CARTE EIÂ AÉGIO.I
D DESMASSACRES
le P, F* CIIAR1IETAXT
i>ini;cTBi« oftNKRAi;>E t'oBuvitE i»*oriic:»r
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'^SeXvétW profit de la swcrifition poio' les Âr'riéiîiçnt
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PARIS
AU BUREAU DES OEUVRES D'ORÏENT
î lll'E OUIIKGARD,
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2.
3.
4.
5. MARTYROLOGE ARMÉNIEN
TABLEAU OFFICIEL
DES
MASSACRES D'ARMÉNIE
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PAR LES SIX AMBASSADES DE CONSTANTINOPLE
ET
STATISTIQUE DRESSÉE PAR DES TÉMOINS OCULAIRES
GnÉGOltlE.NST l'KOTEST-IXTS
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des profanations d'églises, assassinats d'ecclésiastiques,
apostasies forcées,'
. enlèvements de femmes et jeunes vierges
C D OES
AVEC ARTE ELAREGION MASSACRES
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le P. F* CIIARMETAXT
DIRECTEUR Ê.NMIAI.
G f»EI,'flKl'VREl>'OltlF.NT
Se vend au profit de la souscriptionpour lut Arméniens
PARIS
AU BUREAU DES OEUVRES D'ORIENT
} Jtl.'BW REGARD,
20
6. SOMMAIRE
Un documentofficiel,,,.,,....,,,....., ,,,....,.,,. (
Un mot sur ce document,.....t.,,.,.,,.,,.,,..,,,.,.,.,..,.. ?
TAULE OFFICIEL MASSACRES ONZE
AL' DES PANS VILAVETS, ,,,...,...... 10
Les massacreset l'Europe,, •, .,.,..,,.,,,.•,.... « il
Une statistique. — Appela l'Union , ,,,,,...*..*,,. 44
STATISTIQI'K profanations, massacres de prôtres, apostasies for»
des
cées, enlèvements, etc.,, , 40
Carte de la région des massacres 48
La situation actuelleen Arménie , , 71
Capitulationde Kuïtoun. , ,., 80
Quelquesépisodesdes massacres ',, ,* 82
I^Q de la France et de la Hussie en 0.
rôle , 03
—
Cow.i.csiox. A nos frères d'Arménie et d'Europe î , 05
7. MASSACRES D'ARMÉNIE
UN DOCUMENT OFFICIEL
C'est pour remplir un devoir de charité et de religion que nous
avons fait paraître, il y a deux mois, notre appel en faveur des
victimes du fanatisme musulman en Arménie.
Nous nous décidons aujourd'hui à accomplir un devoir d'huma-
nilé cl de patriotisme en publiant un document officiel qui révélera
au public, avec plus d'autorité que nos précédents rapports,
l'épouvantable situation qui est faite à nos frères d'Arménie sous
les yeux de l'Europe impassible, et en dénonçant la coupable at-
titude de la France qui, en de si graves circonstances, a failli
honteusement à son rôle séculaire et si glorieux de protectrice
des chrétiens du Levant.
Les journaux catholiques, presque seuls, ont consenti à repro-
duire notre premier appel et à recommander la souscription que
nous avons ouverte en faveur des victimes ; mais la presse pari-
sienne, en grande majorité, a continué à garder sur ces massacres
un silence que nous savons être largement payé. J'ai même sous
les yeux certains journaux racontant sérieusement que ce sont les
Arméniens qui massacrent les Turcs!...
Aujourd'hui, ce ne sont tplus seulement des correspondances
privées*que nous avons a publier, c'est un document officiel
absolument nullicnf Iquo que nous allons reproduire et qui
va faire connaître, sans exagérations et sans phrases, avec la
brutalité des chiffres et des faits, la vérité sur ces massacres
d'Arménie qui dépassent de beaucoup, en nombre et en détails
horribles, ce que nos premiers renseignements nous avaient révélé.
Aussi avons-nous la confiance que la presse tout entière n'hési-
tera plus, après avoir pris connaissance de ce document, à nous
aider dans l'oeuvre humanitaire que nous avons entreprise et à re-
8. commander la souscription ouverte dans nos bureaux, rue du lie*
yard) 20, « Paris, en faveur des malheureuses victimes.
Déjà près de cent <iuntre«vittgt mille francs ont été re-
cueillis et expédiés, a ce jour, car notre comité fait parvenir d'ur*
gence a ces populations si éprouvées, an fur et à mesure qu'on nous
les envoie, tous les secours en argent, vêtements, etc, qu'on veut
bien nous adresser, isoooo francs réunis ainsi, en quelques se*
'malnes, malgré le silence systématique d'une notable partie de la
presse, cela montre bien avec quel élan généreux la France tout
entière eût souscrit, si beaucoup de journaux n'eussent vendu leur
silence en échange d'un or taché du sang do nos frères î
Le document officiel que nous mettons aujourd'hui sous les
yeux do nos lecteurs est le Tableau dressé de concert par les six
ambassades de Constanlinople et communiqué à leurs gouverne-
ments respectifs, pour les informer des événements qui ont ensan-
glanté onze provinces ou vilayels de l'Asie Mineure, pendant les
trois derniers mois de 1895.
Ce TaWcau officiel «le* massacre», bien que très incom-
plet, est un vrai martyrologe!
Il établit, par des chiffres authentiques, et, pour ainsi dire,
jour par jour et province par province, que le nombre «le»
victimes, relevé dnus les nrlncinalcs localités seule-
ment, s'élève à près de trente mille chrétiens mas-
sacres, sans compter lo nombre beaucoup plus considérable de
ceux qui ont été égorgés loin des yeux des consuls, dans des
milliers de villages chrétiens aujourd'hui détruits.
Ce grave document, pourquoi le gouvernement français s'obs-
tine-t-il à le garder secret? Pourquoi aucune communication,
môme partielle, n'en a-telle.été faite à la presse?
Ksl-ce encore pour complaire a la Russie dont la diplomatie
étroite et égoïste, au lieu de sauver les Arméniens massacrés en
face de ses frontières par le fanatisme musulman, a jugé plus
profitable de prendre la Turquie sous sa protection, en empochant
l'Europe d'intervenir et en obligeant la France, devenue sa com-
plaisante satellite, à assister d'un oeil impassible à l'extermination
de la race arménienne, à la destruction d'un peuple de frères?
Ksl-ce en vue de continuer ce rôle peu honorable de vassale atli-
9. ~,5 -*
trée de la politique russe dans le Levant, que la France, jadis si
fïère cl si omnipotente, en serait réduite aujourd'hui à supprimer
les documents qui lui rappellent sa mission civilisatrice .t hï re-
prochent sa forfaiture d'abdiquer ainsi, en Orient, son rôle sécu-
laire au profit des Russes, et en vertu d'une sorte de compromis-
sion tacite qui sciait une véritable désertion nationale?
Ou bien a-t-on craint la poussée d'opinion qui, dans notre Franco
toujours chevaleresque, forcerait nos gouvernants à agir, à prendre
en mains la causo des persécutés, comme en tSGO Napoléon III
avait pris celle des victimes du Liban?
Et cependant, qu'étaient ces massacres, qui avaient dévasté
une dizaine do localités, dans un seul district, auprès de ceux qui
viennent de décimer un peuple tout entier, de ravager onze grandes
provinces, de détruire des milliers de villages chrétiens, et do
couvrir de sang et de ruines un territoire plus vaste quo la
France?
En 1860, la première pensée des Maronites persécutés, comme
aujourd'hui des Arméniens, fut de tourner leurs regards vers la
France, d'où ils attendaient le salut dans le présent et une protec-
tion efficace pour l'avenir.
Un vieillard libanais, frappé dès le premier jour par le fer des
Druscs, appela son fils, le célèbre patriote Joseph Karam, cl lui dit,
se sentant mourir ; « Youssef, j'exige do toi un scrmenl ! Quand les
chrétiens do France viendront au secours de leurs frères du Liban,
tu courras au cimetière. Là, lu t'agenouilleras sur ma tombe, et,
tout bas, tu me murmureras à l'oreille la bonne nouvelle, pour
quo moi aussi, sous la terre, je tressaille de la joio du paysî «>
* Les cent mille
Arméniens tombés en haine du nom chrétien
sous le cimeterre musulman ont eu au coeur, eux aussi, un der-
nier et fortifiant espoir : les chrétiens de France viendront au se-
cours de leurs frères d'Arménie!
Ils attendent toujours, là-bas, aux sources de l'Euphrale, dans
cet immense cimetière qui s'étend des cimes du Taurus aux plateaux
del'Ararat, que leurs veuves et leurs orphelins viennent enfin leur
apprendre la bonne nouvelle qui fera tressaillir, dans leurs tombes
encore fraîches, tout un peuple de martyrs : les Frangis arrivent!
Mais viendront-ils?
10. — 6 —
Les » chrétiens de Franco » iront-ils au secours des cinq
cent mille Arméniens qui sont actuellement sans pain, «ans abri,
sans vêlements et qui sont en péril imminent ou d'aposlasicr ou
de mourir de faim?
Puisque la France gouvernementale semble vouloir oublier sa
mission séculaire et s'obstine à ne point agir, il appartient à la
France chrétienne de ne pas laisser périmer ses droits en Orient,
et de maintenir quand même, sur les chrétiens du Levant, le
protectorat qu'elle a toujours exercé et que lui reconnaissent,
d'ailleurs, les conventions internationales.
Si donc, par suite du malheur des temps, ce n'est plus comme jadis
par les armes, ce sera par la charité, par les aumônes, par les of-
frandes, que tous les Français, unis dans un seul et généreux élan,
voudront aller aujourd'hui au secours de leurs frères malheureux!
a C'est bien le moins, m'écrivait tout récemment un vénérable
chef de famille qui, après avoir lu mon premier appel, réunit ses
enfants et petits-enfants, pour demander à chacun son offrande :
c'est bien le moins vraiment, en face d'une si exceptionnelle dé-
tresse, que chacun, quelle que soit sa fortune ou sa misère, s'im-
pose de donner, pour la défense de sa foi et selon ses moyens, un
peu d'argent ou un peu d'or à ces généreux chrétiens d'Arménie
qui, eux, ont donné leur sang! »
Qu'on lise les pages qui vont suivre, cl la cause de nos pauvres
frères d'Arménie est sûrement gagnée.
F1 ClIARMETANT.
Directeur
général d'Orient.
del'OKuvre
Pans, le 10 mars. Fête des Quarante Martyrs ArméniensdeSêbaste.
11. UN MOT ,SUl CE DOCUMENT
Le tableau que nous publions ici a été communiqué officiel-
lement par les six ambassades de Constantinople, vers la fin de
janvier, h leurs gouvernements respectifs. Chacune des six grandes
puissances a reçu deux exemplaires de ce tableau. Il est imprimé
en français et a la même disposition typographique que nous
avons fait reproduire.
Chaque ambassadeur a pris soin de Taire remarquer h son gou-
vernement que ce tableau, dressé cl rédigé par un comité de délé-
gués des six ambassades, avait été fait A'après les rapports offi-
ciels d:' leurs consuls, tous témoins des événements qui y sont
consignés; cl si, pour quelques détails particuliers, on a admis
le témoignage oculaire des missionnaires européens — catho-
liques ou protestants, — c'est seulement lorsque les événements
s'étaient passés sous leurs yeux. On a, par contre, soigneusement
écarté tous les renseignements qu'auraient pu fournir les indi-
gènes cl le clergé. Aucun témoignage arménien n'a été admis.
Quant au nombre des victimes de chaque localité, le comité de
rédaction de ce document n'a fixé un chiffre que dans les seuls
cas où les données en sa possession étaient de nature h pouvoir
établir une évaluation exacte. Dans tous lc3 autres cas, ils se sont
abstenus. Les enquêteurs eux-mêmes font remarquer que, dans
toutes les régions où le chiffre des massacrés, quelque considérable
qu'il soit, n'a pu être établi d'une façon absolument indéniable,
ils n'en ont inscrit aucun dans le tableau! C'est le cas, en par-
ticulier, pour les nombreux villages que le rapport indique comme
complètement ravagés, el spécialement pour tous les districts de
la région de Van, Kharpout cl Diarbékir. Là, en dehors des prin-
cipales localités, aucune mention de morts n'a été faite; et cepen-
dant c'est dans ces districts précisément que les massacres ont été
les plus épouvantables el que le sang chrétien a coulé avec plus
d'abondance.
Or, le nombre des victimes portées sur ce tableau, dans des
12. — 8 —
conditions aussi restreintes, s'élève à vingt-cinq ou trente mille !
chiffre qui représente à peine le quart du nombre total des massa-
crés cl permet de porter sans exagération à plus de cent mille le
nombre des victimes.
voici, d'ailleurs, la traduction exacte et presque mot à mot de la
lettre adressée au gouvernement anglais par Sir Philippe Currie,
l'un des ambassadeurs qui ont coopéré a la rédaction de ce do-
cument.
Péra, 30 janvier 1806.
MyLord. J'ai l'honneur de transmettre à Votre Seigneurie, sous ce pli,
deux copies d'un tableau des faits qui ont connexion avec les présents
troublesen Asie Mineure,préparé par un Comitéde déléguésdes six am-
bassades.
L'objetde la composition de ce tableau est de donner un compte suc-
cinct des événementsqui précédèrent les massacres ou lcâ troubles dans
chaque ville, dans laquelle ils ont eu lieu, de la perte de vie et «lespro-
priétés, autant que lesdétails étaient connus, et de l'attitude des autorités
locales.
Il est principalement basé sur la collation des rapports consulaires
adressés aux diiférentesambassades. Pourtant quelques-uns des détails
concernant les vilayels de Sivas. Kbarputb, Adana, Diarbékir et Alep
sont fournis par des prêtres catholiques, ou par des missionnairesprotes-
tants, non natifs du pays; mais leur évidence était admise seulement
lorsqu'ils décrivaient les événementsdont ils ont été témoins oculaires
et qui étaient en conformitéavec la teneur générale de3 rapports officiels.
Le nombre des victimes a été admis dans les seuls cas où tes données
étaient de nature à établir une appréciation exacte. Il a été souvent im-
possible,particulièrementdans le cas des villages, sur le sort desquels on
n'a pu connaître rien, sinon que la région, dans laquelle ils se trouvaient,
a été dévastée. Ainsiil n'y a aucune mention de la perte de vies dans les
districts des villagesde Va.,, Kharpulli, ou Diarbékir,La perte totale sur
laquelle on pouvait obtenir une information exacte, monte environ à
25,000 personnes, et, si nous y ajoutons les massacressur lesquels il n'y
a pas de détails, l'estimation peut monter à un chiffrefort supérieur.
Je suis, etc.,
Philippe CcRitte.
(Le Timesda. 18février I89G, page 10, colonne 5.)
Sir Philip tJurrie to the MarquisofSaUsbury, îliïceitcd February 3. -
Pera, January 30,189G.
My Lord, Y hâve te houour lo transmit to your îordâhlp herewith two
copies of a tabular statement of faites cotinectd with the, présent dislur-
ktnees in Asia Minor prepâred by a comitee of delegates from the six
cmbassie3. *
The object of tins statement is to give a succinct accouni of the events'
vyhichpreeeded the massacres or disturbancos in each town where they
13. — 9 —
occurred, of the lossof life and properly as fur as the détails areknown,
and also of the attitude of the local authoritics.
It is mainly based on a comparison of the Consular reports adrcssed to
the varions Embassics. Some of the détails, howevcr, respecting the vi-
layets of Sivas, Kliarput, Adana, Diarbékir, and Alcppo arc dcrived
from calholic tiriesls and protestant missiounarics, not natives of this
country, but their évidence was adniittcd only whcn thcy desciibcd cvents
of which thcy wherc eyc-wilncss, and wlien it was in harmouy with the
gênerai teneur of the officiaireports.
The number of victims bas bceu entercd only in those cases wherc
there exist data for forming an accurate estîmate. This was often found
to bc impossible parlicularly, in the case of villages respecting whose
fate nothing was knownexcept that the région in which thcy wcre situated
had been devastalcd. l'or instance, there is no record of the loss of life in
the country districts of Van, Klmrput, or Diarbékir. The total loss, respec-
ting which accurate informationwas obtaiuable, amounts to aboul 25,000
persons, and if wc add to this the massacres respecting which there arc
no détails, the eslimate may be increased to amuch higher figure.
I bave, etc.,
Philip Connu;.
(The Times, tuesday, l'ebruary 18, 1800.)
Quelques jours après la communication officielle de ce tableau
des massacres aux six grandes puissances, les ambassadeurs
adressèrent le môme document au gouvernement turc avec une
n >te ainsi conçue :
« COMMUNICATION
COLLECTIVE A LASUBLIME
FAITE PORTE.
» Les représentants des grandes puissances ont jugé nécessaire
de faire un tableau résumant leurs informations sur les événe-
ments d'Ànalolic.
» Ces informations, vérifiées dans la mesure du possible, pro-
viennent de sources européennes ou sont tirées des rapports con-
sulaires. Elles se limitent aux localités où les ambassades ont pu
se procurer des renseignements dignes de foi et t'émanent pas de
sources intéressées.
i>Les représentants des grandes puissances croient devoir mettre
un exemplaire de ce travail à la disposition de la Sublime Porte.
» Péra, te 4 février 1896*»
Suivent tes signatures des ambassadeurs
des six grandes puissances.
14. de Trébizonde
Vilayet
ATTITUDE AUTORITÉS
IDES
LOCALITÉS MORTS
DATES — leurs MUSCS
RécitdesévélieUlOlltS. ETm u roruuTios
2 oct.
TREBIZONDE Bahri acha, x-vali e Van,et HamdiPacha, énéral
P e d g
commandantlasubdivision sont blessés
militaire, légèrement
dodeuxCOUDSdefeuattribués dusArméniens.
à
I
4 oct. vive
Une agitation estcauséearmiesMusulmans la L'attitude
p l par duvalia étésatisfai-c
5 oct. nouvelle troubles
des survenusConstantinople30 sep- sante;celledesautoritésmilitaires,
à le
tembre. la soirée
Dans du 4, trois mille llu*ulinan* tardivethésitante.
e
en armoM»venusen partiedes villages oisins, é- Lefaitindiquéarlesautorités
v p p
nètrcnt dan» la ville et attaquent le» quartier* <ômme desincidents
origine paraît
chrétien*. D'après vali,le pointde départ
le desinci- inexact. querelleeulieu
La a entre
dentsestnuequerelle privée entreArméniens etTurcs,mais Musulmans seuls,
le fait qu'unepartiedesmanifestants musulmans étaient
venus evillages,
d situés plusieurs eures edistance e
à h d d
Trébizonde, prouve une préméditation évidente
de leur part. Dureste, CM1 MuNulman»delà ville
avaient fait dan» la Journée de* achat* consi-
dérable» d'arme» au Bazar et niaientégalement
tenté s'emparer dépôt 'armes.
de d'un d
Lesconsulsontimmédiatement démarche uprès
f une a
du vali,revenun villede la campagne, coursdo la
e au
{ manifestation.
* •
X_.,.'..; -.,-**-. ' . : ^ ^-U-N_._ ; L~,j..i _ V ~*..±.•"* :
S
' w' ' l " ' * '* •".5* , •
S oct.' 600 Vers unepaniquee produit anstoutela villeet Au «Igntu donné, lesMah<h
midi s d
]
environdescoups feu retentissent
de detoutes arts.L'enquête nadjiz, zesduport,ont couru
h à
p
dont de» conduit»démontre qu'aucune provocation leurs mbarcations ychercher
e pour
20Mu-we»t venue de» Arménien». La ville étaitdans leurs rmes. nmaintsendroits,
le a E
sul- calme lorsque, un Mignaldonné par un coup de» soldat» ont été «ur-
«ur
mans. de trompette, l'émeute commença.Ellecessa également, pris a»»l»tant le» a«»a»-
vm troisheures, un?;<mlanalogue. les Armé-»ins et le» pillard». Des
sur Tous
mens,surprisdanslesrues,sontmassacrés. Lesassassins fficier* «upérleur» ontété-
o
pénètrentausside forcedanslesboutiques, lesmar- vusfaisant harger objets
tuent c des pillés
et
ehands pillentles marchandises. Seules, ar nulle surdesvoitures faisantrans-
p crles t
d un mot d'ordre évident, leshabitations desétran- porter hez
c eux.Le pillage a
gerssontépargnées. cinquante
Cent personnes sontréfu- été toléré par l'autorité
se
giéesanconsulat eRussie. ouslesautres
d T consulats Juwqu'au »oir. Le 10 seule-
ont
aussidonné asileauxfugitifs oursuivis les assassins, ent, entcinquanteommes
p par m c h de
Létablissement desFrères dela Doctrinechrétienne a troupe,
en promis ar levalidepuis
p
recueilli dedeux
plus mille jusqu'au13octobre. le 5, arrivent
deRizé.
I
nl , .
PlusdesoixanteArméniens réfugiésbord pa- Huit ntétécondamné?
sesont à du o a mort * ""
quebot^russeet ont pu avec peine aux
échapper poursuites et vingt-cinq plusieursnnées
a a
acharnées bateliers cherchaient
des qui à lestuer avant u'ils de prison.
q I
arrivés bord.
fussent à
24 nov. Unemenace nouveaux
de troubles étédissipée
a assez La cour maritale, insti-
rapidement. tuéepourrechercher auteurs
les
descrimes octobre, bor-
duS s'est
Plusdoquinzeents rméniens, lemois a suivi n^e« donner conseils
c A dans qui des aux
lestroubles,
sesontembarqués la Russie.
pour Musulmans.
..,.,,. aux
Quanta Arméniens, ont
ils
us pertesmatérielles, parlesArméniens
subies decette étéarrêtésnmasse, prétexte
e sous
ville,sontévaluées. 200000Ltq,(environ
a 5000000 îfclessoustraireux entreprises
de a
1 Urancsj. [ desMusulmans.
15. Vilayet de Trébizonde
ATTITUDE ES
D AUTORITÉS
LOCALITÉS MORTS
DATES —
Récitdes événements Leurs
causes ETDE POPULATION
U
TREBIZONDE Depuis,a confiance pu renaître. a ville est
l n'a L
ruinée au point de vue économique et les chré-
tiensdemeurentjustetitretrès inquiets.
à LesGrecs e la
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campagneémigrentenombre.
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2-1
nov. 107 Parmilesvillages illés e la région Trébizonde,
p d de on
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c de: —
morts, Bujuk-Sa-
morouk-Sou,dix-huit —
morts, Kutchuk-Samorouk-
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Sou, huitmorts, Barian, dix-huit morts, t Zefanos,
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treize orts.
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"* ÙCt' ,0° , Les^^ulmansontmassacré lesArméniens laloca-
dans
fil'MlïdH- Armé-litéet lesvillages
environnants. deprocéder mas-
Avant au
Ulïlt
HAÎL niens sacre,les Musulmans, réunis la placepublique,
sur ont
et séparéesArméniens
l desautreschrétiens ont fait ranger
et
quel- ceux-cideleurc»té,afinde nepaslesconfondre leurs
avec
ques victimes, d'avance.
désignées - •. „
Grecs
, . 26oct. Les villages région Hassova — Armoudan—
dela :
Zommara — Pingian — Agovannes — Iban —
Toretz — Sarindick —. àzbeder — Agrokouz —
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16. Vilavet d'Erzeroum
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ficierst dessoldats massacre
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8 Poulk : quatre-vingts maisons pillées, habitants
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sont l>a*Ie,éconsul*.
Lestroubles n'ont été arrêtés
OA ^. .. . . . ...... , qu'unefoislesboutiques
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Piry pi é }ùmùn{ saccaiïéeset^ habitrtnts
sontobliges eseconvertir l islamisme.
d a -massacrés: /esmeurtres t le pil-
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lageontcontinué la nuitdu
toute
Lesseulsvillages arméniens épargnés caza, turqua- 30 au 31 octobret la nuit sui-
du f e
1 rante. sontKarakoulak, Maugh, Hoghegh. vantedamlesquartierssolés.
i
30oct. 400 Lemassacre ArméniensErzeroum
des à à
commencemidi. Cen'estguère qu'aprèsesfaits
c
12 le pillage desmaisonst des boutiques jusqu'au soir, que lesautoritésesontoccupées
e dure s
Turcs — De nombreux illagesaux environsde la villesont du soindes blessés des
v et gens
saccagés. sansressources,etdelarecherche
En dehors esquatrecents
d constatées les con- <*es
victimes par
la
obJets 8' DiînS -nUU?'
S*1* et lazes
suis,un prand nombre d'autre» Arménien» ont deux. Çents^Tuww pillards
disparu. Denombreuxlessésonttransportés l'ambu- onteUi ">'lf?. 1autopl,lc
b s à a afhr!lie
lance établie lesFrères la Doctrine
chez de chrétienne. enavotrfaitfusillerplusdecent(?).
Quinze ents
c boutiques quelquesentaines maisons
et c de
ontétépillées. ., . , chef kurde, „
1 Maisle , c , , Hussein
3 nov. Nouveaux —
troubles. Quelques ictimes
v arméniennes. acha Haiderenli, andépour
P m
2a nov. Unepaniqueeproduit u cours laquelle
s a de unArménien^ cst co,mpf **#T^)
w
esttuéetdixblessés. " lm tr?*Mt le
deca[lt ï0imU
de guerre,bien que les charges
. . ,
10 dec. Nouvellepanique, aissanseffusion sang.
m de lesplusgraves èsent surlui.
p
PASSEN -" ll0v« Le monastère Hassankalé est pillé et incendié,
de
2$nov. 140 l'évequc et leshabitants assacrés
m saufun.
rti„w-..«*
«.,...A...'ii« i
' ^ * . l -if r •,. Quantaux rédifs. convoqués
m dansla suite,ils sontanimésdu
ép^îonT *
i °
plusmauvais etilsdéclarent
esprit
Delibaia, quia résisté ; que,s'ilsdoivent artirpourobéir
p
Kamasor, quia payéunerançon 20 somarsde blé fx ordres Sultan, 7/c«r a*
du * f
* de dra auparavantnettoyer lepays
et 10Ltq.•
detous Chrétiens.
les
Dodoveran, quia payéunerançon 16somars eblé:
de d
Ichgon, quia payéunerançon de30 Ltq.
Parmilesvillages danscecazaonpeutciter:
pillés
Youzveren— Ekebad — Cbibou — Krtabaz —
i Yagaa — Keupru Keui — Tordan — Ertew.
17. Vilayet d Erzeroum
* UM.I.« - M NM.lTI^ri —-
1..1 1i III.J1—II.
UNI .1 — --^--..H
—. —,.—. ,..-—., LL m..,,,L.-- -
^1 ,.„„—, i— „,—_ .,.-_«,
— ATTITUDE AUTORITÉS
DES
LOCALITÉS
DATES ORTS
M Récit esévénements. Leurs
d causes. CTDK POPULATION
U
AVI 27 nov. Lesvillages uivants e cecaza été pillés incendiés:
s d ont et
28nov. 2 Tcbipek, complètement saccagé.
Arzati. » »
Dinarikom, » '»
2 Umudum, » » a
L'église été incen-
diée; le prêtreet un autreArménienntété tués.
o
Kegàakhor, complètement |
saccagé.
Gberitchk » » c
Gberdjengoz,. » »
Tevnik, » » J
L'église pillée; le
prêtreet troisArméniens tués.
3 Ozni, complètement saccagé l'église
; pillée, e prêtre
l et
troisArméniens tués.
Badisben, complètementsaccagé.
Pelour, » »
Dedja, lesmaisonsesArméniens ontétésaccagées.
d riches
Abelbendi, complètement
saccagé.
3 Salazzor, » »
2 Tarkouni, » »
i Komk, » »
tué.
L'églisepilléeet le
prêtre
Sengaxig, » »
Gueuz, » »
Rabat, » »
;( . Ukdazor, » »
1 i
V Katchga-Vank,complètement L'archimandrite
saccagé.
blessé un Arménien
et tué. |
Sengoutli » »
Soouk Tcbermak a évité le pillageen payant une
rançon 120Ltq.(2S00fr.).
de . . . . la
ERZiSDJIAN
21oct. plu- Des troublest desmassacres
e d'Arméniens oui cclate ,
a
—
sieurs suite—dit l'autorité du meurtre clun mollahpar les
—
cen- Arméniens. D'aprèsles sourcesofficielles, owante-
s
I taines quinze rméniens
A auraient té tués. Les consulsévaluent .
é .
le nombre des victimes plusieurs
à centaines ont sept|
d
BAIBÛURT oct. CoO MUUnêTande de Musulmans cheval,commandée
W 27 armée à
parun déserteur, Tchaldaroglou, ^.ftttl^^I^^2^
venant e Surmené(caza émeutiers t leur responsa-
d e
.—^; x' 700 du sandjak Trébizonde), defond
de ravage encomblees vil- nllite est gravement en-
l
, r laresdesenvirons Baïbourt. de six.cent cinquantegagée.
de Plus
v ._ Arméniens péri dansla ville; dau» les villages
ont Ona constateue beaucoup de
q
/miffJ toute la population mâle a été massacrée. Musulmans
vw"»lt possédaient armes l
des
i_ ;T; piusdece|1| Soixante-cinq villages ontétédévastes,empruntées troupedessoldats -
à la j
. / COnnU) CeuxdeNarzaban et de Loussoukli ont été particu- ont participé massacre t au
au e
<-Li^ lièrement pillage.
éprouvés.
M.Bergeron, consul e France Erzeroum, retour-
d à qui,
nanten France a congé, parcouru pays,a trouvéla
e a le
région Baibourt
entre etGumuch-hané deTrébizonde)
(vilayet
complètement dévastée. passant rès de Xarzahan. a vu
En p il
(d°) enfouir unefosse necentaine cadavres
dans u de d'Annéniens.
Lesroutes taient
é sillonnées et
debandes efemmes d'enfants
d
errantsansasile,ni nourriture, i vêtements.
n Plusieurs
villages ont dû embrasser l'islamisme pour
échapper à la destruction.
«* Neufvillages pillés lecaza.
KIGIIl 14oct. sont dans
16 oct. près LavilleestassiégéearlesKurdes.
p
RAÏAZID oct. de 300 Unmassacre
->â d'Arménienslieudanslaville.
a i
18. Vilayet de Bitlis
LOCALITÉS
DATES ORTS!
M -
Récit esévénenients. Leurs
d causes.
[ AT™DE*f^tZfTÉS
BIÏXIS 23 oct. près Ausortirdela mosquée, Turcs
de !>00$ansprovocation les les
attaquent Arméniens
aucune e la part de ceux-ci.,e mas-
d
sacre a commencé et a cessé au t
clairon. signal du
j
D'aprèses consuls, nombreesinortss'élève prèsde
l le d à
huitcents. I
les
D'après autoritésottomanes ne serait de cent
il
soixante-neuf, trente-neuf
dont que
Musulmans. Le
blesséserait ecentcinquante, centtrentenombre
s d dont
des
Musulmans.
-' •
Onsignale ansla ville dansles
d et un
deconversions villages grandnombre
à l'islamisme.
SASSOUX0nov.(Chiffre Uncertain
1 nombree villagesrméniens la région
d a
> de sont
et . in- Pill&« °» peut notamment le
citer villagede « Ichken-
TIIADI
i.ILuni connu) tzor », quia été complètement et dontleshabitant*
saccagé
j ontM massacrés.
i -^»i i... »i-
_
MArru io aov. * Une
J"vlLa vingtaine 'Arméniens
d sontmassacrés lesMusul-, Laresponsabilité menaces
par des
mans.Lestroublesontrapidement
s réprimés ar le mutes- demassacres destroubles
p et sur-
sarifde Mouch,
Feham Pacha. venusretomberait le cadi de
sur
Mouch. Cen'estqueparl'énergie
et lezèledumutessarifdumufti
et
" la
des.environs Seert stattaque pilleparles que villea étésauvée
Unvillage d'undé-
SEERT 10nov. de e et sastre
Musulmans. complet.
A Cbabakebour, tous lesArméniens survivants au L'autoritésedetouslesmoyens
u
(d°) massacre sont vus obligés de devenir musul- pourforceresArménienssigner
se l à
mans. unedéclaration
constatant ce
que
sont eux qui ont provoquées
l
<^c*
Les Musulmans M»
massacrent nombre considérable troubles.
de
s chrétiens
chaldéensarméniens.
et demaisons abi-
h
Beaucoup
téespar desSyriens t desJacobites pillées. ngrand
e sont U .
(d°) nombre e villages es alentours,
d d habitéspar des Syriens,
des Chaldéens desJacobites, détruits. n peut citer
et sont O
ceuxde : Mar-Yacoub — Berkè — Tel- g
notamment - *
meebar — Beïncof. '
l
19. de Van
Vilayet
DESAïffTÛRXTjfeS
ÂTTITODS
DATES ORTS
M d —
Récit esévénements. Leurs
^uses. ETm M mwAtm
LOCALITÉS
VAN (Chiffre Adeldjavas. — Dix-huit villages pillés les Kurdes
par
souslecommandement
in- Haideranli, d'iîminetTamîrPachas.
connu) — Au villaged'Arrin, neuf personnes «onttuées.—
A Ardjiet, le monastère e Mczopé pillepar Hassan
d est
A'gba,pèred'EminPacha.A Pani, deuxhommes t une e
femme sonttuéset dixvillages esenvirons illés.
d p
Cent soixante villages situés autourdulacde Van
au
,.0. dans les vilayets Van et de Bitlissontpillésdu J<,r
de
* ' 20novembre. nombre esvictimes
Le d parait voirétémoins
a
considérable danslesvilayets
que voisins.
2uoct. d M dan*
Serai, chef-lieuucaza-de ahmoudié, le sandjak
notamment, été pilléle 12novembre les
de Hekkiari, a par
Kurdes, ousle commandement Houssein
s de lleyTukomi,
kaïmakam desHnmidiés.
(Chiffre Bacbkalé, Gargan, Sparghird, Shattak, Sho- L'autorité'est pas intervenue
n
in- sbab, Bergeri, ELbak, ont été pillés.— Oix mille malgré prOsence troupes.
la des
connu)personnes sont dans un 'état de dominent A
complet.
Khigan, quelques Arméniens seulement ontpu
e l'islamisme. auraient été eon-
$xsauver nacceptant Us
_ >a ^ ^ _^^ ^ s*
1 traints de tuer leurs parent» «ni refusaient
de devenir musulmans.
10 nov. Bogaz-Keesenet Hazira ontété pillés ar desKurdes,
p
ainsique Derxnen, où l'attaquea été conduitepar les
Hamidiésousle commandement
s d'Aclimed han,de la
K
Dedim.
tribude Chemsiki
10nov. Haigatsor est pillé. Le chef notablearménien
d'Az-
vazoshen été tué.Lamazguird a étéattaqué
a quatreibis
parlesKurdes.
ont
AMikhnir, sixArméniens péri.
AMarmied, unejeunefille ayantétéenlevée,inArmé-
.
niensV*thasardéù fairedes remontrancesce sujet; il
à
a ététué.
Arsbag est attaquépar les Kurdes sont repousses
qui
Kurdesonttués.
parles soldats; uelques
q s
21. de Maamouret-ul-Aziz
Vilayet
ATTITUDE AUTORITÉS
DES
. , . mmmt MORTS
.tSktkm *..... .
DATES
LOCALITES RcClt desvVCiieilK'UlS.
--L« CflOSeS. ETDEU HMWLATJON
(Chiffre Leshabitants etoutes eslocalitésnt été en partie
d c o
in- massacrés Ceux uiontpuéchapper dû se convertir
q ont
connu)<il'islamisme.
29oct. Unepretr ;j alertese produit t lesArméniens
e seréfu-
HALATIA
gientchezeux.Lesnouvelle*esmassacres la région
d dans
contribuententretenir trouble
à le pendant jourssuivants.
les
4, S,6, 3000 LesKurdest lesTurcs jettentsurlesChrétiens peu- J^S^u^S^SSZ' muicssurar
e se et
"} S, 9 dontsixjourslesmassacres lepillageontinuent.
et c LesArmé- i**." c *® „
nov. niens réfugient ansles églisespour fuir le pillageet ^„**
se d "-1"^'
Les
l'incendie. capucins cathotiques maltraités
sont et frappés. *,,?*: au •".?„'* * ij /„•„
ifct
Leurmaison,eurécole t leuréglisesont
l e brûlées.D'abord .. *f» 1 toir seulement,
a «Veque
transportes, le lendemain avecunefouled'Arméniens *
soir, f.iVÙ « ** awnensen.catho; *
dansunegrandecaserne,ls y demeurent
i 4™
catholiques, jf **^,5^
*** J,fc
trois Jours et trois nuits dansunccliambre. sans 7?hse4*.uîfl Vm^
nourriture. Leurs ortes 'élèvent vingt ille
*
p s àcent m francs. ^f^J^J^J^T^ consent £
nest quaprès quil a les
. .
Le nombre mortsest estimé trois mille au faire6vacucl. ,a ^mm.
des a su,
•moins, dontbeaucoup femmes dejeunes ens.
de et g Lnnom- u (. JJfaitdeînô}ne lroig pm,
ae
breassezconsidérable /orcé <fr convertir l'islamisme. Arméniens-Grégoriens,
w à mijîe réfu-
Toutcs les malsons arméniennes *o;ii bru- gjésà l'église la communauté. de
lées. Le 1»novembreeulement,l
s i
Les maisonst l'égliseorthodoxe village Cumuch-fau passer
e du de lesPèresdansîa snai-
' sond'unmusulman.
Meidan ntété saccagées.
o
-
Dans village
le de Matncha, trente maisonsntétépiltôei.
o
..,*... ......... , , - , '*
k
Vilayet de Diarbékir
Iernov.
DIARBEKIR ^ Kurde*eh campagne
d entrent ansh ville matin ] Anlz Vatfta,vali intérimaire
d te et.
| te marché,
u,usauxMusulmans,pillent l'incendient, m**- affiche hostilité
puis me ouverteontre
c
sacrent les Chrétiens de tous rites. Les sol- les Chrétiens. onfirmé ans le C d
dais, les zaptle* «stles Kurdes s*uulssent pour poste vali,au commencement
de
Ilrcr*urIO,iClir*ll*tt»- d'octobre80S,U débutepar1er
î
IM4« irriteret semerla discordentre
e
•S. te*ap»as« dure trois Jours.
«»
10*Arà.. LesTurcsaffirment les Chrétiens nt provoquée Cehu'Ci «l.k «*<*#'. forant,
que o l 3of îef a
^
catholiquesmassacre t»pénétrant ansles mosquées en tuant des
e d et *l3mrm télégramme
Musulmans. affirmationst absolument
Cette e k $ult<tii '«' «w
«*«
150Syr.- erronée.le ri"fm.mit
«fol 30 octobre, consul e France
le d signalait lueietii»
p réunions*#«'«««»'«<<*#« b poste de
mht
«»««nain et
Djémil-Pachaauxquelles assistaient
alEi F*?"./?? /edan et sonfils
,e
14Cbild. c"<^dc (déjàcompromis dansle«mas- D<* troublessérieuxfaillirent
3 Cre» sacre ^assoun). projets plussinistmeontre
do Les les lesChrè-éclater u seindes communautés
a
11 Pnltsl. Vmab»t &édiscutés. placardsvaient téannosés«*l«gfcuscs,
tim Des a é quireprochaient atnê- !
sur lesmursdes mosquées. Musulmans, informée
tes mal wmentà leurschefseniritnek ' la
surla teneurdes réformes écidées ar S. M. le Sultan, faiblesse
d p dont jfc avaient fait
1701 avaient
tnii- envoyéu Sultanun télégramme protestation l»«*ttvc facedu vali.
a de et en
ion»pilléesannonçaient leur Intention de se venser d*« * J, l'mm ...îui
» „,«,..*dô r»
^
tent.*"mm%'*m*-mum
2448 Chrétiens le vendredi « novcn^JT*,?!* /« • Au,*ôa!,uî
*
»WWWUII novembre, <mco«o(/ >mutai radiation înmii/.»..»»,»
a
piiitn r<î|>ûM>e m »«$satisfaisante. nrémédi«<k«iA« /*, w . dolwuoa mquietante
„;n;»t*i
el «e *«vnV La
S^ ra«^onee;vlde».ede^ enoutre, epuis
tiens On !
iSlei : justifiée. remarquait, d quelqueemps
t i qu' 1,é 2 de?ordre
200ÛÔÛÛ une«^nation insolite
parmiks Musulmans, faisaient
qui de* *u mmè **u
! ,
deLtq. achats considérablesd'armes etde munitions. le
«wsisacw, «in-
., "«^«IJ?«|«i se t^giérent au consulat .t^^£X^£
de
W Cb^ns voulurent
rrance.Cmqfoisles Kurdes attaquerla maison garde pourmtoȔ OE
!consulaire, maissanssuccès. J3es^pucins.
22. de Diarbékir
Vilayet
ATTITUDE DESAUTORITÉS
DATES ORTS
LOCALITÉS M —
Ma desévéliemeuls. kurs causes. I:Ti»; U vovcurm
2$nov. De nouveaux éclatentpendantla nuit et sont Pour rét.iblir l'ordre*
troubles
assez réprimés. outela régiondesalentours étédé- il fait désarmer les Curé-
vite T a
vastée les Kurdes; n estime à trente mille le tiens, mais, ar contre,
par o p laisse
ks
nombrenombre de ceux qui ont vu leurs familles dé- Musulmans armés.
inconnuclmées et leurs villages détruits, lindehors des ... v „,
mortsdont les cadavres nt été retrouvé.*,
o d'Ar- v *«W«M« ™ communauté
beaucoup
menions péridanslesflammes nu grand nombre ]fnemenne, qui a quatre mit*
ont et
' de corps ont été Jetés dans l'incendie, par .faites « mumr, les gigues
ordre de l'autorité. Mille Chrétiense la villeet ***«'*accordés le gouverna
d par
millevillageois travaillaient villeontdisparu.
qui en "**"»i^ '/f «vm1m ^''5
û
designer ntélégramme
u reconnais'
Cent dix-neuf villages du saudjack pilléset mit /a culpabilité Amutiiens.
sont des,
incendiés.
31 dée. . L'agitationecommence lesKurdest unefortena- MàM vû
r parmi e ^uxmnke
- nUÏUeSt'P 1>arn" S ^ miîi-
uton.v 7 nov. impérial, lecommandant
et
NARDIn La villeestengrand Toute ïaircfontrentreresKurdes ans
danger, aisévitelemassacre.
m l d
la région dévastée. grandvillage
est Le arméno^atholiqucl'ordre.
de
Telarmen estcomplètement saccagé. habitants eréfa-
Ses s
à
gient Mardin.
Le village grec-orthodoxe Pakoz. contenant ent
de c
famillesvecle prêtre,se voitoblicéde se convertir l'is-
a h
lamisme.
* - •
' -;'-":/'" y' --;—.— ;- ,... , -_ l
de Sivas
Vilayet
§|y^§ | j La question desréformes dministratives
a à introduire n ] Levali rassemble ille rédtfs
e m
Asie Mineure particulièrement le vilayet e Sivas,où et cent zaptiésauxiliaires,
a agité d mais
arménien important riclie.
l'élément est * et ne peut obtenirde ta Porte les
*
. autorisationsui permettantde
l
Dés de
lecommencement novembre, desnomades urdes prendreesmesures
k l efficaces.
du vilayet e Trébizonde
d envahissent vilayet eSivas t,
le d e
unisaux Musulmans, pillentet brûlentdesvillages rmé-
a
niens. nsignale
O dèscetteépoque uncertainnombre e vic-
d
times Kara-Hissar —- ara —Divregbi—Derendé
a Z
— Soucberi.
12nov.environ A midi,unevivefusillade ommence
c dansîa ville.Jus- Lessoldats egarde, nvoyés
d e un
ISOO qu'àtroisheures lesmashacresetpillage urent. 'émeute,peu tardivement vice-consulat
le d L au |
un peucalméee 13,reprend 14.Lenombre esvictime de France,
l le d mumuraientltautemem t&
se monteenviron i 500.Toutesesboutiquesppartenant
a l -*
a j d'êtreaimiempôcliésparticiper,
de
aux Arméniens pillées, le petitcommerce dé-1commeeurs coreligionnaires, j
sont et qu'ils l au
tiennent nentierestruiné.
e massacre pillage.
etau
Lesoirdu massacre^ muezzins, hautdesminants, . LevaitserendauBazart nar-
les du e
la bénédiction
appelaient d'Allah le carnage. a remar- vientà calmerl'effervescence
sur On de*
queque lesdervichesxcitaient
e lesMusul-Musulmans,
particulièrement
mansau massacre.
nombre Beaucoup demeurtressolés t clandestins
i e ontétécommis
in- lesjourssuivants anslaville.La plupart victimesnt
d des o
connu étéfrappées coups efiaches tdebarresde fer.
a d e
3 oct. Unenouvellelerte produit.
a se