L application de la physique classique dans le golf.pptx
Les temps du récit
1. Les temps du récit
Dans un récit écrit au passé, on utilise les temps suivants :
I. Le passé simple.
Le passé simple est un temps du passé, c'est-à-dire qu’il présente des actions qui ont
eu lieu avant le moment où l’on raconte. Aujourd’hui, il s’emploie surtout à l’écrit.
a) Le passé simple est le temps du récit.
On raconte une histoire à l’aide du passé simple.
Exemple : Yvain prit son épée.
b) Le passé simple présente des actions achevées.
On peut presque placer des bornes autour des actions présentées par le passé simple. Les actions qu’il présente
sont terminées au moment auquel on parle. L’action présentée au passé simple n’a souvent lieu qu’une seule
fois. On l’utilise souvent avec des indications de temps précises : Ce matin-là, hier, le 24 juin, ce jour-là…
Exemple : Le 15 juin 2014, il marcha de 10 h à 11 heures. (Ici, l’action présentée est bien terminée, il a arrêté de marcher).
c) Le passé simple exprime une suite d’actions importantes.
On utilise le passé simple pour présenter une suite d’actions importantes et courtes.
Exemple : Il frappa à la porte puis entra et se présenta.
II. L’imparfait
a) L’imparfait de description
Dans un récit au passé, les actions sont présentées au passé simple, et les descriptions sont à l’imparfait.
L’imparfait sert donc à planter le décor des actions. Souvent, le début d’un récit est à l’imparfait (Situation
Initiale) car on y présente les personnages.
Exemple : Le K était un énorme squale.
b) L’imparfait présente une action non achevée.
Contrairement au passé simple, on ne peut pas borner les actions présentées par l’imparfait. Celles-ci
s’inscrivent plutôt dans la durée. On peut utiliser les indicateurs de temps longtemps, depuis des heures, pendant des
heures… avec l’imparfait.
Exemple : Depuis plusieurs années, il cherchait à retrouver Stefano.
c) L’imparfait d’habitude
L’imparfait peut désigner une habitude dans le passé.
Exemple : Tous les jours, il nageait derrière son bateau.
III. Le plus-que-parfait et passé antérieur.
2. On emploie le plus-que parfait ou le passé antérieur pour présenter une action qui s’est déroulée avant
(antérieure) une action passée.
Exemples : La veille, il avait préparé ses affaires, ce qui explique que ce matin, il était prêt très tôt.
Une fois qu’il eut appris sa leçon, il fit ses exercices.
IV. Le conditionnel présent.
Dans le récit, on utilise le conditionnel présent pour présenter une action qui se déroulera dans le futur par
rapport au passé.
Exemple : Il ne savait pas que deux ans plus tard, il serait ce grand champion que la France attendait alors.