je met à votre disposition mon travail sur les différents types de revêtements (muraux ,de sol...) : descriptions,rôle, avantages, inconvénients, types et mise en œuvre
Nour :)
1. présenté par l’étudiante :
Mechri Nour El Houda
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE POPULAIRE
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHRECHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE CONSTANTINE 3
FACULTE D’ARCHITECTURE ET D’URBANISME
DEPARTEMENT D’ARCHITECTURE
Année universitaire 2015/2016
1ère année master option « Conception architecturale et environnement urbain »
Exposé sur:
Enseignant :
Mr. M.Bellil
2. Plan de travail :
I. Introduction
II. Définition
III.Historique
IV.Critères du choix de
revêtements en fonction du
local
V. Types de revêtements :
1. Revêtements de sol
2. Revêtements de mur
3. Revêtements de plafond
4. Revêtements de façade
VI. Développement :
1. Revêtement de sol :
a. Définition
b. Types de revêtements de sol :
Revêtements de sol synthétique :
Définition
Types de revêtements de sols synthétiques :
Revêtements de sol en plastique ( définition, avantages et inconvénients)
Revêtements textiles ( définition, avantages et inconvénients )
Revêtements de sol stratifiés ( définition, avantages et inconvénients )
Revêtements de sol d’origine naturel:
Linoléum ( définition, avantages, inconvénients )
Parquets ( définition, avantages, inconvénients)
Revêtements de sol en fibres végétaux(définition, avantage, inconvénients)
Revêtements de sol durs (minéraux) :
Céramiques (définition, avantages, inconvénients)
Revêtements de sol extérieurs(définition, avantages, inconvénients)
c. Tableau récapitulatif des caractéristiques des revêtements de sol
d. Mise en œuvre :
Comment poser un sol en PVC (deux cas)
Comment poser les parquets
Comment poser les carrelages
3. Plan de travail :
2. Revêtement muraux :
a. Définition
b. Enduits muraux:
Définition (rôle)
Différentes familles d’enduit :
Enduits pour reboucher et réparer
Enduits pour lisser en épaisseur
Enduits pour lisser en finition
Enduits de décoration
Enduits projetés
Enduits monocouche
Enduits spéciaux ( de bois…)
c.Revêtement en peinture (Définition, Rôle, Avantages,
inconvénients )
d.Papier peint mural (Définition, Rôle, Avantages,
inconvénients )
e.Tissus mural (Définition, Rôle, Avantages,
inconvénients )
f.Carrelage mural (Définition, Rôle, Avantages,
inconvénients )
g.Lambris mural(Définition, Rôle, Avantages,
inconvénients )
h.Liège mural(Définition, Rôle, Avantages,
inconvénients )
Mise en œuvre des différents types de revêtements
muraux cités avant
3.Revêtement de plafond:
a.Définition
b.Exemples de revêtements de plafond :
Les dalles de plafond :
Définition
Rôle, avantages et inconvénients
Mise en œuvre
Plaques de plâtre :
Définition
Rôle, avantages et inconvénients
Mise en œuvre
1ier cas : le plafond sur ossature bois
2ème cas : le plafond à ossature métallique
3.Revêtement de façade:
a.Définition
b.Exemples de revêtements de façade
Parement mural (Définition, Rôle,
Avantages, inconvénients, mise en œuvre )
Bardage mural
Couvre-mur
VII.Conclusion
VIII.Bibliographie
4. Introduction
L’homme est toujours à la recherche des
matériaux et des éléments qui servent à conserver
sa maison, ses outils, ses armes... et plus
récemment ses autres moyens de transport comme
la voiture, l’avion, la fusée…
Pour protéger ses biens contre les injures du
temps et de l’environnement, il lui a fallu
constamment choisir entre :
Utiliser un matériau généralement résistant et
souvent « noble » .
Recouvrir celui-ci par un revêtement ou un
matériau plus résistant
5. Revêtement
C’est l’ensemble des différentes
épaisseurs de matériaux qui
contribuent à habiller les matériaux
de gros œuvre .
Élément de nature diverse ( ciment, enduit,
marbre, plâtre, peinture, stuc, ardoise, brique,
carrelage, etc.) utilisé afin de recouvrir les sols ,
les murs ou les parois d'une construction à
l'extérieur ou à l'intérieur pour les consolider,
pour les protéger ou pour les orner.
Définition
6. Revêtement
La terre battue, le feuillage et le paillage sont parmi les plus anciens types de
revêtement de sols. Le tapis apparaît au Ve siècle av. J.-C.1. Les pavés ont été
utilisés comme revêtement des routes par les Romains et les Incas. Les sols
synthétiques suivent le développement de l'industrie chimique et les sols en
mortier, celui de la construction en béton.
Historique
7. Critères du choix de revêtements en fonction du local
Le choix du revêtement est lié aux critères suivants:
Tenue aux agents chimiques
Action mécanique
Comportement à l’eau
L’abrasion ou usure à la marche
Autrement dit que selon l’activité poursuite dans le local qu’on
choisit le revêtement qui convient pour un bon
fonctionnement et une bonne protection
8. Types de revêtement de sol
Revêtements de sol synthétique :
Revêtements de sol en plastique :
Définition :
Sont des revêtements fabriqués dans les usines, on trouve que les revêtements de sol en plastique
sont de plus en plus utilisés dans les salles de bain et les cuisines et sont composés de PVC souple
(polychlorure de vinyle) traité avec des additifs plastifiants (phtalates). Il existe différents types de
revêtements plastiques : le PVC vinyle expansé relief, PVC sur mousse, PVC sur liège, PVC
homogène compact, PVC homogène ou hétérogène compact, PVC semi flexible.
Avantages :
Les revêtements de sols sont résistants et faciles d’entretien
(eau savonneuse).
Coût faible par rapport aux autres revêtements de sols
DVT estimée à 20 ans
Les revêtements de sol en plastiques sont utilisés en pièces
humides car ils sont très résistants et imperméables à l’eau
inconvénients :
En cas d’incendie, les revêtements de sols en plastiques
émettent des fumées toxiques de chlorures d’hydrogène.
Affaiblissement phonique faible (de 2 à 5 dB(A)).
Les fumées émises lors d’un incendie irritent les
muqueuses et oculaires. Elles
peuvent provoquer l’apparition d’un œdème pulmonaire ou
la cécité.
Caoutchoucs synthétiques
On trouve :
1: dossier
2: une couche protectrice en fibre de verre
3,4: reliefs et motifs
5: une couche supérieure
vinyle
9. Types de revêtement de sol
Revêtements de sol synthétique :
Revêtements de sol en textile
Définition :
revêtements de sol souples, en lés ou en dalles, composés d’une couche supérieure en textile et d’une ou
plusieurs couches servant de support. Les fibres les plus couramment employées pour la réalisation de ses
revêtements sont essentiellement synthétiques : acrylique, polypropylène ou polyamide
Avantages :
Intéressant au niveau acoustique : Réduction des bruits d’impact
(absorption et diminution de la réflexion des bruits).
Apporte un contact chaud, confortable et limite les risques de chute
ou glissade.
De plus, en amortissant les pas, la moquette diminue la sollicitation
des articulations
inconvénients :
L’entretien des moquettes est difficile du fait de leur structure ; en
effet, la poussière s’incruste de plus en plus en profondeur
La moquette est un endroit facilement colonisable par les bactéries,
acariens
La moquette retient les molécules allergènes comme le pollen et les
pesticides.
On trouve :
Moquette tissée
Tapis brosse
Moquette tuftée
Moquette aiguilletée
10. Types de revêtement de sol
Revêtements de sol synthétique :
Revêtements de sol stratifiés
Définition :
Les revêtements de sol stratifiés sont une imitation du parquet contrecollé. Le centre qui est en bois ou
dérivés de bois (l’âme), est recouvert d’un papier imprimé et d’une épaisse couche thermodurcissable
donnant l’aspect « bois ». Le bois reçoit également une autre feuille imprimée et une couche de résine par-
dessous : c’est le contre-parement ou contre-balancement. Les différentes couches sont pressées à chaud.
Avantages :
Le revêtement de sol stratifié est facile d’entretien
Le parquet stratifié est constitué d’environ 86% de bois qui est une ressource
renouvelable
Les revêtements de sols stratifiés sont moyennement isolants au niveau
phonique : leur indice d’affaiblissement est de 18 dB(A).
Durée de Vie Typique : 10 à 50 ans en fonction de l’usage
Ce revêtement est résistant au poinçonnement, aux rayures et aux brûlures.
inconvénients :
Le revêtement de sol possède
une assez faible résistance
thermique R ≈0,07 pour une
épaisseur de 2 à 3 cm.
Exemple d’une lame stratifiée
Lames stratifiées (exemple d’un système d’emboitement)
11. Types de revêtement de sol
Revêtements de sol d’origine naturel :
Linoléum:
Définition :
revêtement de sol constitué d’une toile de jute ou de polyester recouverte d’un mélange de
farine de bois, d’huile de lin, de résines de pin et de pigments . Certains linoléums sont munis
d’une sous couche en liège.
Avantages :
Le linoléum est intéressant au niveau des ses
performances techniques : il est résistant à
l’huile, la graisse, aux acides faibles et solvants. Il
est également inaltérable à la lumière et presque
inusable.
Du fait de son élasticité, il est intéressant au
niveau acoustique en amortissant les bruits de
pas (affaiblissement de 5 à 7 dB(A).)
inconvénients :
En présence d’une atmosphère fortement humide, le
linoléum a tendance à gonfler et se déformer.
Les odeurs émises lors du début de l’utilisation du
linoléum (dues à la linoxine) peuvent irriter les muqueuses ;
une bonne aération de la pièce est nécessaire.
Le linoléum est plus cher que son homologue en PVC
12. Types de revêtement de sol
Revêtements de sol d’origine naturel :
Parquets :
Définition :
Il s’agit de lames en bois, surtout de chêne et châtaigner dont la couche d’usure est d’au moins 2,5 mm.
Avantages :
Utilisation de ressources renouvelables
Excellent isolant acoustique, il réduit les bruits aériens de 58 dB(A)
Durabilité excellente : entre 20 et 70 ans.
De plus, si l’une des lames est endommagée, on peut la remplacer sans
refaire à neuf tout le parquet.
inconvénients :
Peut nécessiter beaucoup d’entretien : l’encaustiquage, la vitrification,
l’imprégnation à l’huile dure…
Parquet en panneaux
contrecollés (détail
d’un éléments)
Parquet à
lames(détail d’un
éléments)
Parquet mosaïque
(exemples de
composition)
Parquet à l’anglaise
Différentes poses
13. Types de revêtement de sol
Revêtements de sol d’origine naturel :
Revêtements de sol en fibres végétaux :
Définition :
Les revêtements de sols en fibres végétales sont composés de fibres végétales tissées à plat et collées sur
une couche de latex, de feutre ou de coton. Les fibres végétales souvent utilisées sont les fibres de sisal
(agave), de coco ou de jonc de mer
Avantages :
Utilisation de ressources renouvelables (fibres
végétales ).
Ces revêtements réduisent les bruits de choc
ainsi que la réflexion des sons.
Les fibres de coco et de sisal sont les plus
résistantes à l’usure.
inconvénients :
Les revêtements en fibres végétales adsorbent les
polluants chimiques comme les COV ou la fumée de
cigarette. Advient alors une décontamination de l’air
intérieur par ces substances.
Accumulation des poussières et allergènes dans les
trames ; un nettoyage est donc assez difficile à réaliser.
14. Types de revêtement de sol
Revêtements de sol d’origine naturel :
Revêtements de sol durs (minéraux) :
Définition :
Revêtement de sol, intérieur ou extérieur, constitué de carreaux juxtaposés
Le carreau céramique : carreau fabriqué à partir de mélanges de terres naturelles cuites. Selon la
nature des terres utilisées et le mode de fabrication on distingue :carreau de grès cérame fin,
carreau de grès-cérame émaillé, carreau en grès rustique, carreau de terre cuite
Le carreau de ciment : carreau fabriqué à base de mortier (mélange de sable, de ciment et d’eau)
et d’additifs (notamment pour la coloration)
On trouve :
Tomettes
Opus incertum
Frise
Cabochon
Navette
Pavés
16. Mise en œuvreComment poser un sol en PVC ?
Matériel utilisé
1.Préparez le support
avant la pose :
Avant la pose de PVC
en rouleau, le sol doit
être préparé, que ce soit
du ciment, du carrelage,
du parquet ou du lino.
En effet, le sol doit être
propre, lisse, dur, et
surtout plan afin
d'assurer une bonne
tenue du PVC et un
rendu esthétique. Si le
support ne possède pas
ces qualités, un ragréage
s'impose.
2.Faites une pose à blanc :
Avant de coller le PVC au sol,
effectuez une pose à blanc en
déroulant le revêtement PVC
au sol. Faites-le remonter de
5 cm environ le long des
murs.
Les rouleaux de PVC ont une
largeur qui varie en général de
2 à 4 m, vous aurez donc
peut-être à poser plusieurs lés
dans votre pièce. Dans ce cas,
faites-les se chevaucher de 2
ou 3 cm.
3.Collez le PVC :
Le PVC est déroulé au sol, remonté contre les murs, vous allez procéder à sa
pose collée en deux temps :
Rabattez la moitié du PVC de manière à libérer environ la moitié de la
surface au sol.
Encollez régulièrement cette surface libre, en déposant la colle à l’aide
d’une spatule crantée.
Suivez scrupuleusement les instructions, patientez le temps annoncé
(environ 15 min), puis rabattez le PVC.
Lissez tout d’abord à la main.
Puis évacuez les bulles du centre vers l’extérieur en utilisant un rouleau à
pâtisserie que vous roulerez sur le revêtement.
Procédez de même avec la seconde moitié.
Pour finir :
Aérez longuement la pièce.
Attendez 48 h pour que le séchage soit complet, avant de réinstaller la
pièce.
Note : la pose libre se pratique
de la même manière mais sans
colle. Elle est cependant
déconseillée car entraîne des
ondulations du PVC, ce qui peut
représenter un danger, et limite
sa durée de vie.
1ier cas
17. Mise en œuvreComment poser un sol en PVC ?
Le même matériel utilisé dans la pose avec PVC, cette fois-ci on enlève la colle pour PVC et on utilise une « scotch double face »
1. 1ère phase :
Apposez du scotch en
pourtour de la pièce et par
quadrillage de 1 m² sur le reste
de la surface.
Posez le PVC au sol,
rabattez-le de manière à libérer
environ la moitié de la surface
au sol.
Retirez les protections du
scotch, appliquez le PVC sur
l’adhésif, appuyez fermement
en lissant avec les mains.
Procédez de la même
manière pour l’autre moitié.
2. 2ème phase :
En fonction du PVC choisi et de la taille de
votre pièce, vous serez peut-être amené à
poser le PVC en plusieurs lés. Pour raccorder
ces lés :
Superposez les 2 lés de 2 ou 3 cm.
Coupez les deux épaisseurs de PVC en
même temps à l'aide d'une grande règle et
d'un cutter.
Relevez ensuite les bords et pressez-les
fermement au sol à l’aide de la roulette à
maroufler.
Dans le cas d'une pose semi-libre, assurez-
vous au préalable que le scotch double face
soit bien positionné, sinon posez une nouvelle
bande pour tenir le joint.
3. 3ème phase :
Découpez le PVC dans les angles en coupe
droite à l'aide du ciseau à bouts ronds.
Marquez avec le ciseau la ligne de coupe du
PVC en bas des plinthes.
Réalisez les découpes le long des murs en
utilisant l’araseur.
Appuyez fermement l’outil dans l’angle et
faites-le glisser sur le PVC. Muni d’une lame à
crochet, l’araseur permet une coupe parfaite
et sans défaut entre le mur et le revêtement.
Vous aurez peut-être à faire des découpes
plus difficiles à effectuer pour contourner un
obstacle.
2ème cas
18. Mise en œuvreComment poser les parquets ?
La pose dépend de la longueur et l’épaisseur des parquets
La pose clouée :
C’est la technique la plus ancienne
de pose de parquet. Il s’agit de
clouer des lames d’au moins
21mm sur des lambourdes.
La pose collée :
Les lames sont collées sur leur
support (béton, bois, ciment) mais
pas entre elles.
La pose flottante :
Les lames sont collées entre elles mais
pas au support. Elles sont directement
posées sur une sous-couche de liège ou
de mousse.
Mode de pose des parquets
Pose longue Pose à damierPoint de HongriePose en échelle Pose à l’anglaiseBâton rompu
On obtiendra :
19. Mise en œuvreComment poser les carrelages ?
POSE COLLEE D'UN CARRELAGE SOL
1- Préparation :
Support : (Sol en
carrelage ou dalles
vinyles) :
Recoller les
carreaux ou les dalles
instables.
Oter cire et
silicone au
décapant.
Appliquer ensuite,
au rouleau, un
primaire
d'accrochage.
Laisser sécher.
Si nécessaire, ragréer
pour être de niveau
2- Traçage :
Si les murs sont d'équerre :
Tracer une droite à une distance de 40 à 60 cm du mur le plus long (1
à 3 carreaux selon les dimensions 20 x 20 cm, 30 x 30 cm ou 40 x 40 cm
et plus).
Positionner une rangée de carreaux sans colle pour répartir les coupes
de chaque côté de la pièce.
Poser contre la droite tracée une grande règle métallique et pour la
maintenir en place, poser un paquet de carrelage aux deux extrémités.
Si les murs ne sont pas d'équerre :
Tracer une droite A-B avec une équerre et une règle
perpendiculairement au seuil d'entrée, tracer ensuite la
perpendiculaire X-Y passant par le milieu de l'axe A-B. Puis comme
précédemment tracer une droite C-D de 40 à 60 cm du mur le plus long
et poser contre cette droite une grande règle métallique.
Positionner une rangée de carreaux sans colle le long de
l'axe visuel à partir du seuil d'entrée de la pièce pour répartir les
coupes de chaque côté, puis une deuxième rangée
perpendiculaire à la première en respectant la largeur des joints.
Décaler si nécessaire les deux premières rangées pour que
les coupes soient équilibrées.
3- Pose :
Pose d’équerre:
Etaler le mortier colle sur une surface de
0,5 m2.
Poser les carreaux en mettant un
croisillon entre chaque carreau (de 0,1
mm à 1 cm selon les carreaux : marbre, grès
cérame brut ou poli, grès pressé émaillé et
terre cuite…), en s'appuyant le long de la
règle métallique.
Pose hors équerre :
Coller les carreaux le long de l'axe CD en
s'appuyant le long de la règle métallique.
Tapoter légèrement chaque carreau avec
un maillet en caoutchouc afin d'écraser les
sillons de mortier colle et de faciliter
l'adhérence.
Vérifier la planéité de la pose à l'aide d'une
règle et d'un niveau à bulle.
Continuer l'opération en descendant vers
la porte.
20. Mise en œuvreComment poser les carrelages ?
POSE COLLEE D'UN CARRELAGE SOL
4- La coupe :
Coupe droite :
Placer avec précision le carreau à découper sur le carreau de
lisière.
Poser contre le mur, une cale de contreplaqué d'épaisseur égale à
la largeur du joint.
Placer un 3ème carreau (servant de guide) en butée contre le mur.
Veiller à ce que la superposition soit parfaite et tracer un trait de
coupe (sans oublier l'épaisseur du joint).
Utiliser de préférence un coupe carreaux manuel
Pour les dalles épaisses, ou fragiles (terres cuites, pâtes de verre)
ou pour
des coupes en diagonales précises, utiliser un coupe carreaux
électrique.
Coupe d’angle:
Tracer comme pour les coupes droites mais en même temps :
une première fois en largeur, et une seconde fois en longueur.
Rayer le carreau puis le grignoter à la pince à rogner (bec de
perroquet) ou au coupe carreaux électrique.
5- Les raccords-les joints:
Pour protéger les chants des carreaux, poser une barre de seuil ou
un profilé de transition.
Joints :
Effectuer les joints au minimum 24 heures après la pose du
carrelage.
Etaler le ciment-joint sur le sol à l'aide d'une raclette.
Effectuer des mouvements circulaires jusqu'au remplissage
complet des joints.
Laisser sécher 1 heure puis nettoyer les carreaux avec une
éponge pour enlever l'excédent de ciment et pour obtenir un joint
lisse.
Laisser sécher 1 heure puis passer un chiffon sec pour enlever les
dernières traces.
Après 3 ou 4 jours, nettoyer au décapant les laitances de ciment
laissées par le jointoiement.
Mouiller soigneusement le carrelage ; étaler le décapant, brosser
et rincer sans attendre à l'eau claire afin de neutraliser le produit.
Laisser sécher. Imperméabiliser les carreaux plus ou moins
poreux (terres cuites, grès, ardoises et pierres naturelles…).
21. Revêtements muraux
Définition :
Élément de nature diverse (ardoise, brique, carrelage, ciment, enduit, marbre,
plâtre, peinture, stuc, etc.) dont on recouvre les murs ou les parois d'une
construction à l'extérieur ou à l'intérieur.
Le revêtement mural protège vos murs et cloisons tout en étant décoratif. Il en
existe une multitude pour les murs, encore faut-il connaître celui qui
conviendra le mieux à votre projet, à vos goûtes et à votre budget.
22. Revêtements muraux
Enduits muraux:
Définition :
L'enduit mural a pour fonction :
Un rôle de protection du gros œuvre contre les intempéries
Un rôle d’imperméabilisation, tout en laissant ‘’respirer’’ le support.
Un rôle esthétique (aspect, couleur).
Les enduits de préparation corrigent les défauts des supports (trous, fissures, angles cassés, arrachements ou
petites imperfections) afin de leur redonner un aspect parfaitement plan et lisse avant de décorer (peindre ou
tapisser).
Différentes familles d’enduit
Enduits de décoration
Enduits pour LISSER en FINITION
Enduits spéciales
Enduits projetés
Enduit monocouche
Enduits pour LISSER en EPAISSEUR
Enduits pour REBOUCHER et REPARER
23. Revêtements de peinture:
Définition :
Revêtement classique et très esthétique, la peinture murale se divise en deux grandes catégories :
Les peintures « glycéro » ou en phase solvant, anciennement peinture à l’huile, le solvant est généralement le white-spirit
(essence de térébenthine ou autre).
Les peintures à l’eau ou en phase aqueuse (acryliques, vinyliques, solvant aqueux).
On trouve aussi de plus en plus de peintures mixtes : ces dernières, à base de résine, sont généralement à l’inverse de leur
solvant respectif. Par exemple : une peinture acrylique en phase solvant, une peinture glycérophtalique en phase aqueuse.
La peinture murale peut avoir trois types de lustres, mat, satiné ou brillant, qui lui confèrent son aspect final.
Revêtements muraux
Chaque type de peinture a ses avantages, ses inconvénients et son emplacement idéal que vous pouvez les découvrir à partir de ce tableau
Type Aspects Emplacement idéal
Mat Absorbe la lumière, mais cela ne l’empêche pas d’être
lumineux selon la couleur choisie
Peut être velouté
Autorise les petits défauts de surface
Très salissant : à utiliser de préférence dans le
salon et les chambres d’adultes
Éviter le couloir, les chambres d’enfants, etc.
Satin Bon compromis entre le mat et le brillant
Reflète légèrement la lumière, il peut être doux et velouté
d’aspect
Préparation du fonds nécessairement plus rigoureuse
Idéal pour les chambres
Brillant Reflète la lumière et laisse donc apparaître tous les défauts de
surface
Doit être appliqué sur un fonds parfaitement préparé
La laque faisant partie des peintures brillantes s’applique sur
un fonds, de préférence gras, avec une sous-couche adaptée pour
un fini parfaitement lisse
Entretien aisé
Idéal dans les lieux salissants
Se combine parfaitement avec les autres lustres
24. Papier peint mural :
Définition :
Comme son nom l’indique, C’est un papier de texture assai spéciale qui sert à couvrir la surface d’un mur
Types de papier peint:
Il existe un grand nombre de papiers peints parmi lesquels vous pouvez choisir selon vos goûts, ou encore selon le temps dont
vous disposez pour la pose. Les grandes familles sont représentées par :
Le papier prêt à poser, qu’il suffit d’encoller sur le mur .
Le papier à peindre, doté de reliefs et pouvant être peint de la couleur de votre choix .
Le papier peint adhésif, autocollant, qui regroupe principalement la frise et les stickers .
Le papier peint magnétique, qui peut être déplacé et/ou remplacé à volonté .
Le papier peint d’apprêt, qui assure une meilleure prise au papier décoratif ; il est donc posé préalablement et permet de
masquer les imperfections du support et d’améliorer le rendu fial d’un papier prêt à poser de qualité médiocre.
Revêtements muraux
Ces familles de papier peint se divisent en quatre grandes catégories distinctes: classique, intissé, vinyle et expansé, possédant chacune
leurs propres avantages, inconvénients, préparation, pose et dépose. Le tableau ci-dessous vous permettra de distinguer ces derniers
famille Avantages Inconvénients Préparation pose et dépose Emplacement idéal
classique Prix raisonnable Fragile
Entretien délicat
Demande un fond
parfait pour la pose
Se pose par encollage du
papier et se décolle par
mouillage
Pièces à faible
passage et non
humides
intissé Pose rapide, propre,
sans raccord
Entretien aisé
Prix parfois élevé Demande un fonds
bien préparé pour
la pose
Se pose par encollage du
mur et se décolle à sec
Toutes les pièces de la
maison
vinyle Pose simple
Entretien aisé
Peut être diffcile à
décoller
Demande un fonds
bien préparé pour
la pose
Se pose par encollage du
papier et se décolle à sec
Toutes les pièces de la
maison
expansé Pose simple
Entretien aisé
Peut être diffcile à
décoller
Peut se poser sur
quelques
imperfections
Se pose par encollage du
papier et se décolle à sec
Toutes les pièces de la
maison
25. Tissu mural :
Définition :
Le tissu mural se présente en lé, comme le papier peint, mais il reste un peu délicat à la pose et à l’entretien. Les tissus
contrecollés sur un support en mousse se présentent en grande largeur : de 260 cm à 300 cm.
En fonction du mode de pose, le tissu mural se divise en deux grandes catégories : le tissu mural tendu et le tissu collé.
Tendu :Tissu d’ameublement, en grande largeur, peut se poser sur un molleton, à l’aide d’un carton à angléser pour une belle
finition
Collé :Peut être contrecollé sur un papier ou sur une mousse
• Sur papier, il se pose comme un papier peint
• Sur mousse, il demande un peu de précision et reste spécifique à ce type de supports
Revêtements muraux
Bon à savoir :
Les murs de dimension standard mesurent environ 250 cm de haut :
un rouleau couvre donc la surface en hauteur. Pour les murs de
dimensions supérieures, il existe néanmoins des rouleaux allant
jusqu’à 300 cm.
Pour calculer le métrage de tissu à acheter, il est alors nécessaire de
mesurer la périphérie de la pièce, en prenant en compte toutes les
ouvertures, puis en ajoutant 100 cm.
En revanche, dans le cas d’une grande baie allant du sol au plafond
et dont la largeur est supérieure à 100 cm, les ouvertures n’auront pas
besoin d’être intégrées dans vos calculs.
En outre, la quantité de colle dépend de son rendement et de la
porosité de votre fonds, mais cela est indiqué sur les étiquetages des
produits.
Le calcul du rendement des colles est basé sur un travail
professionnel réalisé en laboratoire. Pour ne pas vous retrouver avec
quelques mètres carrés à finir sans colle, prévoyez une marge
conséquente.
26. Carrelage mural :
Définition :
Se sont des carreaux fabriqués à partir de mélanges de terres naturelles cuites tapissant les murs des pièces d’eau.
le carrelage mural assure une étanchéité et une facilité d’entretien inégalables. Dans la cuisine, il sait résister avec brio aux
contraintes environnantes, comme l’eau et la chaleur, et constitue la crédence au-dessus de l’évier et derrière les plaques de cuisson.
Esthétique, le carrelage mural sait, dans tous les cas et à votre guise, soit se fondre dans le décor en se coordonnant aux
matériaux existants, soit apporter sa touche et sa fantaisie pour souligner un style recherché.
Revêtements muraux
type Description Utilisation
Grès cérame pleine
masse
• Façonné d’un seul bloc : structure interne et surface
identique
• Cuisson : environ 1 300 °C
• Très résistant
Tous les usages, aussi bien en
intérieur qu’à l’extérieur, au sol et au
mur
Faïence Pâte cuite > 1 000 °C, puis recouverte d’émail Fragile, à réserver pour les murs et en
intérieur
Grès étiré • Pâte façonnée par étirement de la catégorie des grès cérames
• Aspect dimensionnel aléatoire
• Moins résistant que le grès cérame pleine masse
Utilisation en intérieur et en extérieur,
au sol et au mur
Grès émaillé • Grès cérame ou étiré recouvert d’une couche d’émail
• Cuisson : > 1 000 °C
• Le plus fragile des grès
• Qualité très variable
Utilisation, selon le modèle, en
intérieur et en extérieur, au sol
ou au mur
Grès cérame poli • Grès cérame dont la surface est polie, non brillante
• Certains demandent une protection de surface
Utilisation en intérieur, si besoin d’un
traitement
Dimensions:
Dans les salles de bain, les formats courants du carrelage mural sont de 20 cm
× 20 cm ou 30 cm × 30 cm. Il existe également des formats spéciaux :
20 cm × 40 cm, 5 cm × 5 cm pour la mosaïque.
Pour les cuisines, les formats les plus utilisés restent :
10 cm × 10 cm, 15 cm × 15 cm, 20 cm × 20 cm.
27. Lambris mural :
Définition :
Des lames en bois massif, décoratif ou revêtu, ou en PVC, le lambris mural se divise en trois grandes familles, qui offrent
chacune des dimensions standards, et d’autres plus spécifiques pour faire face à certaines configurations ou tout
simplement pour créer des décors originaux.
Considéré comme synonyme d’ambiance rustique, voire désuète, le lambris mural a longtemps été perçu comme un «
cache misère », car il permettait de remettre en état rapidement des murs dégradés.
Revêtements muraux
Catégories de lambris Dimensions standards Description
Lambris en bois,
bois indigène, bois
exotique
• 2 m : pour tous les types
d’utilisation
• 2,5 m à 2,70 m : pour une utilisation
murale et sans raccord en pose
verticale
• 4 m : pour une pose en
plafond ou à l’horizontale sans
raccord
Bois massif :
• classe A : bois sans nœuds
• classe B : bois avec petits nœuds
• classe C : bois noueux
• classe D : déclassé
Le pin maritime NF dispose d’une appellation
spécifique par l’ajout de lettres :
• SN : sans nœuds
• PN : petits nœuds
• NO : noueux
Lambris décoratif ou
revêtu
2,6m • Aggloméré
• Fibres de bois
• Revêtu d’un parement décoratif en papier vinyle
Lambris en PVC 2,6m • Polychlorure de vinyle
• Matière plastique
28. Liège mural :
Définition :
Le liège mural se présente sous forme de dalles, de rouleaux ou de panneaux selon sa composition. Il est isolant, résistant à
l’humidité et très esthétique.
Revêtements muraux
Types de liège Aspects Plus d’infos
Recomposé ou
aggloméré
En dalles ou en rouleaux • Peut être coupé en lamelles ou aggloméré,
puis collé sur un support
• Le support peut être coloré pour se laisser voir et
participer à l’aspect décoratif
Naturel, brut ou poncé Généralement, en dalles pour le liège naturel • Issu de l’écorce du chêne-liège, il offre des
couleurs naturelles : gris, brun, ocre, vert, bronze
• Aspect très rustique et isolation accrue
• Le liège poncé est plus fi d’aspect et plus doux
Expansé Généralement présenté en plaques ou panneaux • Composé de morceaux de liège passés en
presse et liés (sans liant ajouté)
• Utilisé comme isolant phonique et thermique,
d’un bon aspect décoratif
Avantage :
imputrescible, il n’est pas attaqué par les insectes ni les rongeurs. Il est de plus résistant au feu,
difficilement inflammable et ne dégage aucune fumée toxique. Résistant à l’usure, il supporte également
bien la friction et reste en bon état aux endroits de passage.
Par ses qualités isolantes, il réduit les vibrations en absorbant les bruits. Mais le liège offre également une
isolation thermique. Si l’on recherche en premier ces qualités, il faut toutefois acheter un liège aux
normes d’isolation en vigueur, d’épaisseur minimale de 3 mm.
Enfin, il est antistatique, c’est-à-dire que la poussière ne le pénètre pas et qu’il n’est pas conducteur.
29. Mise en œuvre
Comment appliquer les différents enduits?
1.Préparation des supports:
Sur les fonds enduits et poreux, appliquer au préalable une couche de fixateur.
Quel que soit le type d’enduit choisi, les supports (brique, parpaing, béton, etc.) doivent être propres et résistants.
Brosser le support à l’aide d’une brosse métallique.
Afin d’obtenir des arêtes parfaitement droites, placer des règles dans chaque angle et les maintenir en place à l’aide
de chevillettes enfoncées dans le mur. Les règles doivent dépasser du mur d’une distance égale à l’épaisseur de
l’enduit, soit15 à 20 mm environ.
Dans le cas de surfaces importantes à enduire, placer des règles d’appui tous les 2 m environ, à l’aide de chevillettes,
sauf pour l’enduit à la tyrolienne (murs lisses)
Humidifier le support avant l’application de l’enduit, afin d’améliorer l’accrochage du matériau. En revanche, ne pas
appliquer l’enduit sur un support ruisselant.
Enduit au mortier
Effectuer une couche d’accrochage ou
gobetis avec du mortier liquide.
Projeter le mortier à l’aide d’une truelle sur
quelques
millimètres d’épaisseur sur toute la surface.
Après séchage (3 jours environ), appliquer
une couche de mortier bâtard (ciment +
chaux + sable) sur 15 mm d’épaisseur
environ.
Après projection du mortier
bâtard sur le mur, «tirer» en
«sciant» le mortier avec une
règle droite de bas en haut.
Quand le mortier est prêt,
ôter les règles d’appui et
combler leur logement à la
truelle.
Egaliser à la taloche.
Laisser sécher 7 à 10 jours.
Appliquer l’enduit de finition sur quelques millimètres
d’épaisseur.
Après séchage de l’enduit (2 à 3 semaines), appliquer un
crépi décoratif ou un enduit à la machine à crépir.
Charger la taloche avec la truelle.
Etaler l’enduit d’un mouvement rapide et circulaire pour
compacter et enlever le surplus
30. Dans le cas de
grandes surfaces à
couvrir ne pouvant
être enduites
entièrement en une
seule fois, arrêter
l’application à la
truelle en effectuant
un biseau à 45° qui
évitera toute trace de
raccord.
Mise en œuvreComment appliquer les différents enduits?
L’application :
C’est un produit de finition à vous appliquer
en deux couches. La mise en œuvre est
identique à celle du mortier de ciment.
1ère couche : 5 à 6 mm d’épaisseur.
2ème couche : au mortier de chaux. A
appliquer sur 15 mm d’épaisseur, 15 jours
minimum après séchage de la 1ère couche.
Finition «en gratte» :
Après séchage de la 2ême
couche (4 à 24 h suivant les
conditions atmosphériques),
frotter la surface talochée lisse
avec une taloche à pointe ou
gratton. Effectuer de grands
mouvements circulaires.
L’application :
L’application de cet enduit prêt à l’emploi doit tenir compte des températures
extérieures : 6 à 8°C mini, 35 °C maxi.
Après gâchage du mortier (suivant la notice du fabricant), réaliser à la truelle des
plots d’enduit de l’épaisseur de l’enduit fini, en guise de repère d’alignement.
Utiliser un cordeau posé sur les règles d’appui pour aligner les plots.
Appliquer à la truelle entre les plots une première couche de faible épaisseur par
«jeté».
Réaliser la seconde couche de 15 mm d’épaisseur après 30 mn environ, puis dresser
à la règle en prenant appui sur les plots et les règles d’angles.
Terminer à la taloche.
Enduit à chaux
Enduit monocouche
Finition «en grotte»
Même principe que l’enduit à la chaux.
Finition «jetée» à la truelle
Effectuer cette finition brute et
irrégulière sur la couche de gobetis, en
projetant l’enduit avec la truelle
(épaisseur minimum 15 mm). Il existe
de l’enduit monocouche décoratif à la
chaux prêt à appliquer sur une sous-
couche d’enduit grossière (gobetis).
Epaisseur conseillée : 10 mm environ.
31. Mise en œuvre
Comment appliquer les différents enduits?
L’application :
Préparer l’enduit en le mélangeant (suivre les instructions du fabricant).
Effectuer l’application à la machine à crépir : 2 couches croisées, puis une
couche perpendiculaire.
La grosseur du grain souhaité dépend du réglage de la machine à projeter.
Laisser «tirer» (durcir sans sécher) le crépi entre chaque couche.
Pour obtenir un travail correct, les trois couches doivent être exécutées en
quelques heures.
On peut modifier l’aspect du grain en l’écrasant à l’aide d’une taloche en
inox de préférence.
Enduit à projeter
Enduit décoratif
L’application :
Contrairement aux crépis ou enduits cités précédemment, le crépi
décoratif doit être appliqué sur un support sec.
Appliquer le crépi au rouleau alvéolé.
Choisir le rouleau en fonction de l’aspect final souhaité, sachant
que ce dernier peut être modifié en écrasant le relief
avant la prise du produit : maximum 30 mn.
32. 2.Application :
On retiendra qu’il est toujours préférable
d’appliquer deux couches de peinture : la
superposition offre une couleur parfaitement
homogène et la tenue de la peinture est accrue.
Sur un fonds parfaitement préparé, en bon
état et avec une bonne qualité de produit, la
peinture monocouche est un bon choix.
Cependant, sur un fonds peu préparé et avec
une peinture de faible qualité, une application
bicouche sera nécessaire.
Comment peintre un mur ?
Mise en œuvre
on peut mélanger des peintures de lustres différents de même marque, même catégorie, pour obtenir des lustres intermédiaires.
1.Préparation du fond:
Avant d’enduire le mur et de le peindre, il est indispensable
de traiter les problèmes d’humidité, si besoin. Comme pour
l’application de toutes les finitions, le support doit être propre,
sain, sec et homogène.
Pour ce faire, nettoyez la surface à la lessive pour les fonds
gras et avec une solution savonneuse pour les phases aqueuses,
Puis refermez les trous et fissures avec de l’enduit de
rebouchage.
Ensuite, appliquez un enduit de lissage si nécessaire ainsi
qu’une sous-couche adaptée à la finition.
Étapes :
33. Comment poser un tissu mural ou papier peint ?
Mise en œuvre
La pose d’un tissu mural est un peu délicate et demande de la méthode et de la précision. Néanmoins, la grande largeur
des rouleaux autorise une pose en continu, sans raccord. Pour réussir son application, il est important de bien préparer
son chantier en visualisant les étapes à réaliser :
Si les angles des murs sont d’aplomb, la pose peut se faire en continu ; on déroule alors le tissu et on le pose sur la
périphérie de la pièce.
Si les angles des murs ne sont pas d’aplomb, il faut alors poser le tissu mur après mur.
La pose est identique dans les deux cas jusqu’à l’angle du premier mur. Il faut ensuite continuer la pose selon la
technique choisie.
Pose mur après mur :
Laisser une marge de 5 cm de tissu après l’angle et
araser le tissu.
Encoller l’extérieur de l’angle sur toute sa hauteur
et coller le tissu.
Maroufler de l’intérieur du mur vers l’angle.
Marquer l’angle, puis encoller l’extérieur de l’angle
du mur adjacent, coller le tissu et maroufler
soigneusement.
Utiliser le fil à plomb sur le mur adjacent pour
tracer une ligne sur le tissu et araser pour repartir sur
une ligne verticale parfaite.
En cas d’ouvertures, les réaliser avant de coller le
bas du mur.
Coller et araser le bas du mur, puis passer au mur
suivant.
Pose en continu :
Dans le cas d’une pose en continu, seul l’extérieur
de l’angle doit être collé sur 10 cm.
Pour ce faire, il est nécessaire de marquer l’angle à
la spatule sur toute sa hauteur, puis de coller
l’extérieur de l’angle du mur adjacent.
Ensuite, il convient de dérouler le tissu sur le mur
adjacent et de le coller en marouflant de l’extérieur
de l’angle vers l’intérieur et en marquant bien le coin.
La pose continue par l’encollage du haut du mur,
puis de l’angle suivant, en terminant par le bas du
mur.
Les ouvertures éventuelles doivent quant à elles
être réalisées avant de coller le bas du mur. Et il est
recommandé d’araser le bas des cloisons avant de
passer aux autres parois.
34. Comment poser un tissu mural ou papier peint ? Mise en œuvre
Toutes les étapes sont importantes, donc il ne faut pas négliger une étape pensant qu’elle n’est pas nécessaire, au risque d’avoir une finition peu
esthétique et une tenue médiocre.
2.Pose :
Par ailleurs, avant de commencer à
coller le tissu mural, il est important
de vérifier que ce dernier présente
un bord émargé, c’est généralement le cas : le
bord émargé permet une pose nette et sans
recoupe.
Pour couper votre rouleau, placez-le bien à
plat, puis reportez la
hauteur sol/plafond + 10 cm (côté opposé au
bord émargé).
Posez ensuite sur le tour du tissu un ruban à
masquer en respectant bien les dimensions, et
vérifiez tout le périmètre.
Coupez le tissu à l’aide d’un gros cutter
muni d’une lame neuve, retirez le tissu et
terminez en coupant le tube de carton avec
une scie à denture fine.
1.Préparation du support :
Fissures et trous:
Parfaitement reboucher et combler les trous et les fissures à
l’aide d’un enduit de rebouchage et/ou d’un enduit de lissage.
Anciennes peintures:
• Gratter tout ce qui ne tient pas, puis enduire pour retrouver
une surface parfaitement plane
• Poncer les surfaces brillantes ou appliquer un délaqueur.
Nettoyage:
• La surface doit être propre et non grasse : la poussière migre à
travers les murs, elle laisse des traces noires sur le tissu au fil du
temps
• Au besoin, lessiver, sauf la peinture acrylique, ou appliquer un
nettoyant sans rinçage
• Sur une peinture acrylique, une eau savonneuse suffi : rincer
soigneusement à l’eau claire.
Papier peint:
• Si le papier est en bon état, il suffi de supprimer les joints
• Arracher le papier sur la périphérie et aux jonctions des lés
• Poncer pour avoir une belle surface plane
• Nettoyer la surface et au besoin, appliquer une sous-couche
pour uniformiser le fonds et faciliter l’accroche de la colle
Surfaces brutes:
•Appliquer une sous-couche adaptée à la surface pour réduire la
porosité du fond.
35. 2.Pose :
Posez les carreaux en appuyant
dessus et en commençant du
haut vers le bas.
Comment poser le carrelage mural (cas : faïence )? Mise en œuvre
1.Préparation du fond:
Répartir la surface du
mur par tranche de 1 à
1,5m.
La faïence est de loin le matériau le plus utilisé pour les carrelages muraux. Il s’agit d’une céramique fie et donc très
fragile. Sensible à l’usure et très rapidement griffée, elle ne sera que très rarement posée au sol ou alors dans un endroit
avec très peu de passages. Elle est disponible dans une grande palette de coloris et de nuances : satinée, mate, polie,
brillante ou encore métallisée pour apporter à la matière toute son intensité et sa brillance.
3.Application du mortier :
Étaler le mortier en faisant
des « 8 » pour remplir les
joints.
4.Nettoyage :
Nettoyer à l’aide d’une
éponge humide puis avec
d’autre sèche.
Recommandations :
Sachez tout de même qu’il faut éviter de mettre au mur des carreaux plus grands que ceux au sol, sous peine de
rapetisser sa pièce. À éviter donc dans le cas des petites salles de bain et petits sanitaires !
Pour connaître le nombre de carreaux nécessaire, le calcul se résume à prendre les dimensions de la superficie de la
pièce, puis à ajouter 10 % pour une pose classique et 15 % pour une pose en pointe de diamant.
Étapes :
36. L’orientation du lambris peut être réalisée selon trois principes : une pose verticale, horizontale ou oblique (en chevron).
La pose verticale, la plus classique, permet de réaliser des murs sans coupe et d’un aspect uniforme ; elle allonge les parois et rétablit les
proportions d’une pièce, dans le cas d’un plafond assez bas, par exemple.
La pose horizontale, plus contemporaine, s’adapte quant à elle à toutes les configurations en particulier l’habillage des rampants et des
grandes pièces. Elle se pose aussi dans les petites pièces pour agrandir l’effet visuel.
La pose en chevron ou oblique, très contemporaine et à connotation moderne, est un peu plus délicate en raison des coupes en bout de
bois. Ne souffrant d’aucun décalage, elle est superbe dans les très grands espaces,
pour un style graphique affirmé et un volume redessiné.
Comment poser le lambris mural ? Mise en œuvre
1.Préparation du fond:
Si le mur est humide ou fortement dégradé, les problèmes continueront, mais vous
ne pourrez plus surveiller leur état. À
terme, vous risqueriez d’engager de gros travaux. Il est donc recommandé de
traiter les murs à la source et de les assainir avant la pose.
Entreposer à plat tous les lambris et tasseaux dans un lieu tempéré ou mieux, dans la
pièce de pose, quelques jours avant les travaux.
penser à laisser des joints de dilatation de quelques
millimètres à toutes les jonctions : murs/plafond, mur/mur, murs/huisseries,
murs/sol.
Les tasseaux et le lambris employés devront aussi être traités contre l’humidité : le
traitement s’effectue alors sur toutes les faces des lames.
3.Finition :
Il est envisageable d’utiliser
une lasure teintée afin de
donner un peu de couleur à
votre lambris.
appliquer une couche sur la
face interne du lambris pour
éviter les différences de
tension : vous pouvez très
bien appliquer un traitement
incolore, moins cher.
La pose clouée,clipsée sur des lattes de bois, est la technique
traditionnelle. Elle utilise des agrafes pour accrocher des clips dans lesquels
viendront se fier les lames. Cette pose est
idéale lorsque les murs sont légèrement abimés, mais en bon état général.
Elle permet de plus de poser un isolant en désolidarisant le lambris du mur,
en contre cloison ou cloison de doublage.
Étapes :
Pose clouée ou collée ?
La pose collée convient essentiellement aux murs
parfaitement sains, plans, secs, propres. Réservée
aux lames en médium ou en PVC, elle est
cependant à éviter pour le bois, qui est une matière
vivante avec des phases de dilatation et de
rétractation.
2.pose
37. 2.Application :
La première étape de pose du liège consiste à tracer les médianes du mur. Si vous constatez
qu’il n’y a qu’une petite bande de liège sur les extérieurs des murs, décalez la pose dans un sens
ou dans l’autre pour la supprimer.
3.Colle :
Puis, encollez le mur au rouleau à l’endroit des premières dalles, en utilisant
de préférence une colle acrylique qui permet de glisser les dalles légèrement afin de rectifier
l’alignement si besoin.
Placez ensuite la première dalle le long de vos lignes de référence, sans la presser, mais en
vérifiant son bon alignement.
Continuez avec la seconde, la troisième et la quatrième dalle
autour de votre axe et vérifiez leur alignement. Lorsque vos
dalles sont parfaitement disposées, passez un rouleau caoutchouc sur leur surface sans trop
appuyer, puis continuez la pose de la première rangée jusqu’au bout du mur.
Comment poser le liège mural ? Mise en œuvre
Le liège mural se présente sous forme de dalles, de rouleaux ou de panneaux selon sa composition..
1.Préparation du fond:
En rouleaux, en dalles ou en
panneaux, le liège mural se pose
assez facilement. Cela demande
cependant un peu de rigueur et de
soin : respect de l’alignement des
dalles, pas de trace de colle.
En outre, préparer le support est
très important pour un résultat
optimal. Les murs doivent donc être
propres, sains, secs et plans : le
moindre défaut se voit. Avant la
pose, mieux vaut aussi nettoyer
toutes les surfaces.
Selon le support en place, la
préparation diverge (veuillez voir le
tableau)
En outre, sachez que le liège doit
être entreposé dans la pièce dans
laquelle il sera encollé, au moins 24
h avant la pose.
De plus, étant une matière vivante,
il est nécessaire de le maintenir à une
température supérieure ou égale à 18
°C, afin d’éviter qu’il ne se casse et
ainsi faciliter la pose.
38. Revêtements de plafond
Définition :
Ce type de revêtement sert à couvrir les plafond pour faire cacher des câbles
électrique ou d’autres conduites et donner un aspect esthétique à la pièce
39. Détermination d’agencement :
Les dalles de plafond peuvent être
posées de différentes façons. Réalisez
différents agencements au sol et faites
votre choix.
Mélangez les dalles des différents
paquets pour masquer les éventuelles
différences de couleur.
Pour les dalles sans rainures et
languettes, on commence généralement
par le centre du plafond.
Déterminez le centre en traçant des
diagonales à l'aide d'un cordeau.
Divisez ensuite le plafond en 4
rectangles identiques en traçant les axes
d'équerre sur les murs. Si les murs ne sont
pas d'équerre, ou si vous préférez, vous
pouvez aussi commencer à poser les dalles
le long du mur.
Pour les dalles avec rainures et
languettes, vous devez en principe partir
d'un coin.
Évitez les chutes de moins d'une moitié
de dalle et adaptez le schéma de pose en
ce sens. Posez la rainure contre le mur de
départ.
Comment poser la dalle de plafond ? Mise en œuvre
Préparation :
Dégraissez le plafond
avec de l'ammoniaque
diluée dans de l'eau
chaude. Veillez à assurer
une ventilation adéquate.
Rincez à l'eau claire et
laissez le plafond sécher.
Enlevez la peinture
écaillée avec un couteau
de peintre. Poncez la
surface. Les plafonds
poreux ou friables
doivent être enduits au
préalable avec un fixateur.
Le papier peint doit
également être enlevé.
Enlevez-le avec un
couteau de peintre,
éventuellement à l'aide
d'une détapisseuse. Vous
pouvez également utiliser
un produit à détapisser.
Grattez les fissures et
trous, bouchez-les avec
de l'enduit et poncez.
Coller les dalles :
Les dalles de plafond en polystyrène doivent
être collées avec une colle spéciale pour
polystyrène.
Déposez des petits tas de colle aux quatre
coins et au milieu de la dalle.
Étalez éventuellement avec un peigne à
encoller. Veillez à ne pas enduire plus de cinq
dalles en même temps afin d'éviter que la colle
ne sèche.
Appuyez délicatement la dalle contre le
plafond à quelques centimètres de la dalle
précédente. Utilisez de préférence la paume de la
main afin d'éviter les empreintes de doigts.
Faites ensuite glisser la dalle contre la dalle
précédente et appuyez fortement avec un bloc
en bois de 50 cm2.
Essuyez immédiatement l'excédent et les
taches de colle avec une éponge et de l'eau.
Nettoyez immédiatement l'outil utilisé avec de
l'eau.
Les dalles de polystyrène avec rainure et
languette sont souvent plus épaisses. Vous
pouvez les agrafer dans la languette à l'aide
d'une agrafeuse pneumatique au lieu de les
coller.
Finition des bords
Il vaut mieux finir chaque fois un
quart de plafond, jusqu'au mur,
avant de continuer.
Pour couper les dalles à mesure
côté mur, posez une dalle sans colle
sur la dernière dalle encollée. Placez
une autre dalle contre le mur, au-
dessus de la dalle non collée, et
tracez au crayon la ligne de coupe.
Retirez la dalle et coupez-la sur
mesure avec un cutter tout en
appuyant fermement dessus.
Utilisez de préférence une règle en
métal.
Effectuez les découpes rondes,
pour un luminaire par exemple, à
l'aide d'un gabarit ou d'un autre
objet rond tel qu'un verre.
Vous pouvez maintenant terminer
les bords avec les profilés assortis.
Ces profilés sont également
disponibles en polystyrène ou
polyuréthane.
Utilisez la même colle que pour les
dalles. Coupez les angles à 45° à
l'aide d'une scie à dents fines et
d'une boîte à onglet.
Étapes :
40. Fixation des plaques:
Placez une première plaque dans un angle du plafond
Clouez-la ou vissez la sur l’ossature(clous ou vis de 35 mm, une fixation chaque
20cm).commencez à clouer par le milieu et progressez vers l’ extrémités
Terminez la rangée, les plaques bord à bord.
Démarrez la deuxième rangée avec une plaque recoupée afin que son extrémité se
place au milieu d’une latte.
Terminez pour que la dernière rangée s’accole parfaitement contre le mur
Comment poser les plaques de plâtre ? Mise en œuvre
On a deux cas :soit un plafond sur ossature bois ou plafond sur ossature métallique
Préparation :
Fixer sur le plafond des lattes de bois primaires (section de
22x55mm),espacées de 70 cm ,les points de fixation max, tous
les 75 cm.
vissez les lattes porteuses (section de min. 22x55mm)tous les
40cm perpendiculairement aux lattes déjà placées.
Si vous travaillez seul, supportez chaque plaque au moyen de
deux étais en T.
plafond sur ossature bois
41. Comment poser les plaques de plâtre ? Mise en œuvre
On a deux cas :soit un plafond sur ossature bois ou plafond sur ossature métallique
plafond à ossature métallique
Préparation :
Traçage et mise en place de l’ossature sur
le plancher en bois
Avant le montage, déterminez la hauteur du
plafond suspendu.
Tenez compte de l’épaisseur totale(plaque de
plâtre+profilé+supente).
Fixez les suspentes en respectant les
entraxes.
Découpe des profilés
Coupez à longueur le profilé à l’aide d’une
cisaille pour métaux ou d’une disqueuse
Montage du plafond
Fixez les suspentes en respectant
des entraxes de 40cm entre suspentes
sur la même poutre (40cm pour
plaque de 9,5mm,50cm pour une
plaque de 12,5mm).L’entraxe entre
suspentes sur deux poutre différentes
est de maximum 100cm.La langueur
max des suspentes est de 20cm donc
vous pouvez régler la hauteur de
plafond sur cette hauteur.
Accrochez les profilés aux suspentes
Tracez sur les murs la hauteur du nouveau
plafond moins l’épaisseur de la plaque.
Utilisez un niveau et un cordeau traceur.
Fixez le profilé à l’aide de chevilles et de vis.
Placez les profilés dans les profilés
périphériques avant de les accrocher aux
suspentes.
Vissez les vis de 25 mm tous les 17cm
(visseuse sur accu).
Facilitez vous la tache en utilisant un soutien
de plaques
Plafond de
grande
longueur
Allonger les
profilés avec
une éclisse
de raccord
qui reliera
les 2 profilés
42. Revêtements de façade
Définition :
Le revêtement de façade est sur les murs d'un immeuble ou
d'une maison, la partie extérieure qui habille les murs.
43. Parement mural :
Définition :
Le parement mural est un matériau utilisé pour couvrir les façades. Il existe principalement en pierre reconstituée, mais on
peut aussi trouver des pierres ou des briques de parement, ainsi que des parements en ciment, en ardoise, etc.
Les formes et les aspects de surface sont variés et à choisir en fonction de vos goûts et de votre environnement. Les
plaquettes à coller sur le béton, le ciment, le plâtre, le parpaing, l’aggloméré et les plaquettes d’angle pour certains modèles
assurent une belle finition.
Revêtements de façade
Finition :
Attendez le séchage
complet pour brosser la
surface, et ne mouillez
pas afin de ne pas avoir
de traces de laitance.
La finition est la
dernière étape dans la
pose de votre parement.
Cela consiste notamment
à appliquer un hydrofuge
de
surface, mais il est
également possible de
poser d’autres types de
revêtements de
finition : vernis, peinture
spéciale pour l’extérieur,
etc.
Préparation :
De plus, les produits utilisés doivent être
prévus pour l’extérieur. Quant au support, il
doit être propre et sain. S’il est poreux, mieux
vaut alors appliquer un primaire, et s’il est en
béton, pensez à l’ humidifier avant la pose.
Si vous optez pour des parements réguliers,
tracez des lignes horizontales de guidage sur le
support (trois rangs environ plus les joints).
Pour connaître les quantités nécessaires,
mesurez votre mur, la hauteur et la largeur, pour
avoir la surface en m². Si vous couvrez les
angles des murs, des fenêtres ou des portes,
prenez aussi leur mesure en mètre linéaire,
sachant qu’un mètre linéaire de mur correspond
à environ 0,30 m².
Les ouvertures ne doivent pas non plus être
oubliées : mesurez-les, puis ôtez ces dimensions
à la surface totale, plus vos angles s’ils sont
recouverts.
Pose :
S’agissant de la pose d’un parement mural, sachez qu’il est recommandé de
travailler par temps sec, tempéré et sans vent. Prévoyez également des bâches
pour protéger votre travail si le temps est pluvieux. Enfin, si vous disposez de
plusieurs lots, il est préférable de les panacher afin de varier les lots.
Une fois votre support prêt, vous pouvez passer aux étapes de la pose. Si
vous avez des angles sortants, il faut commencer par eux, en décalant les
joints un rang sur deux. Ensuite, la pose se poursuit de bas en haut, et du bord
droit ou gauche (selon votre main) vers le centre, avec un joint de
0,5 cm à 1 cm.
Les plaquettes sont quant à elles encollées sur l’envers et posées rang par
rang en décalant les joints.
Dans le cas d’un parement un peu lourd, le mur aussi doit être encollé, et les
clous disposés en dessous des parements durant le séchage.
Bon à savoir : les plaquettes sont coupées à la disqueuse.
Après avoir attendu le séchage des parements, entre 12 h et 24 h, vous
pourrez vous occuper des joints, en les remplissant de manière régulière. Ces
derniers demandent un temps de séchage d’environ trente minutes, puis
doivent être lissés au fer à joints.
Étapes :
44. Bardage :
Définition :
Le bardage enveloppe votre maison d’un nouveau revêtement extérieur : un parement mural recouvre une ossature en bois ou en métal,
elle même fiée sur la maçonnerie. , il existe de multiples options pour réaliser un bardage, les matériaux adaptés étant nombreux.
Revêtements de façade
Matériaux Description (avantages)
Bois massif De préférence dans un bois imputrescible qui ne demande pas ou peu d’entretien : red cedar, mélèze, pin douglas
L’utilisation de bois rétifié est une bonne alternative : ce procédé permet de traiter par haute température des essences locales, il rend alors
le bardage très résistant tout en lui assurant une grande stabilité.
Pose possible de lames traitées, teintées et vernies en usine, ou bien réalisation d’une finition après la pose, avec une lasure d’imprégnation
Bois composite Aspect totalement naturel
Tous les avantages du bois sans les inconvénients : imputrescible, résistant, stable, sans entretien, et la couleur ne ternit pas au soleil
Prix élevé justifié par une grande durabilité
Lamellé-collé Fournit du bois en grandes longueurs et largeurs
Finition et entretien nécessaires
Contreplaqué Aspect visuel très contemporain, car peu de joints
La qualité doit être irréprochable et correspondre aux normes pour un usage en extérieur
La pose demande un peu de rigueur pour limiter les pertes au niveau des coupes et pour l’esthétisme de la façade
Fibrociment Mélange de fibres et de ciment ayant l’aspect du bois
Le plus souvent déjà teinté, mais possibilité de peindre ce matériau
Très résistant, idéal pour les climats extrêmes
Existe en lames et en panneaux
Pierre Réservée aux petites hauteurs
Pierres clipsées ou accrochées sur une ossature spécifique qui facilite leur remplacement en cas de dégradation
Ardoise Naturelle ou fibrociment
Posée sur un lattis horizontal permettant le changement d’une ardoise en cas de casse
Terre cuite Naturellement fragile, sa pose peut se faire par panneaux d’aspect brique ou bien tuiles
Existe dans de nombreux aspects et teintes
45. Finition :
Terminez en
remplissant les joints de
mortier et lissez au fer à
joints. La prise du ciment
dans les joints étant faite,
brossez pour nettoyer.
Attention cependant à
ne pas mouiller le mur,
car cela ferait des traces
difficiles à supprimer.
Par ailleurs, selon les
dimensions, les formes,
les matériaux et les
revendeurs, les prix
varient de façon
importante.
Préparation :
Toutes les formes sont possibles sachant
que le couvre-mur, pour évacuer l’eau de
pluie, est légèrement incliné. La pose
quant à elle nécessite soit un mortier-colle
d’extérieur, soit un mastic-colle.
La surface du mur ou du muret doit
également être plane : si des trous sont
présents en surface, veillez à les reboucher
et à procéder à une arase (petite couche de
mortier) au mortier-ciment.
Pose :
Une fois le matériel réuni et le support préparé, vous pouvez
commencer par réaliser votre mortier-ciment, puis le
déposer sur une épaisseur d’environ 2 cm, en taillant la
surface à la truelle. Mettez ensuite en place le premier
couvre-mur en le centrant bien et en vérifiant le niveau.
Puis, déposez de nouveau du mortier, placez le deuxième
couvre-mur en laissant 1 cm de joint et vérifiez le niveau et
l’alignement avec le premier couvre-mur fié.
Continuez ainsi sur tout le mur. Une fois le mur sec, vous
pourrez vous occuper des joints, en ayant pris soin de
protéger leurs bords d’un calicot adhésif (à enlever avant le
séchage complet).
Couvre-mur :
Définition :
Également appelé chaperon, le couvre-mur est une sorte de chapeau que l’on pose sur le dessus des murs et murets extérieurs. Destiné à
protéger les murs de la pluie et de l’humidité, c’est aussi un élément décoratif. L’idéal est de choisir un modèle qui s’accorde avec le style du
mur déjà en place. On en trouve d’ailleurs dans de très nombreux matériaux : béton, pierre reconstituée, brique.
Revêtements de façade
Étapes :
46. Pour chaque lieu de vie, quelles que soient les contraintes associées, on trouve un
choix important de revêtements pour les murs.
S’agissant du papier peint, du tissu, du liège, du carrelage ou encore du lambris, les
méthodes de pose ont été simplifiées afin de laisser libre cours à
votre imagination, sans que cela ne nécessite pour autant un lourd chantier.
Pour l’extérieur, on met surtout en avant la protection des murs et l’isolation, mais
l’aspect esthétique n’est pas à négliger pour autant.
Conclusion
47. Bibliographie
Revues
PESCHKE B (2001), Le linoléum, un revêtement de sol méconnu, La maison écologique n°4, p28-30 PESCHKE B. (2003), Les revêtements de sols
végétaux, La maison écologique n°13, p37-39
Ouvrages
COUASNET Y. (2005). Mémento, propriétés et caractéristiques des matériaux de construction, 245p. DEOUX P., DEOUX S. (2004). Le
guide de l’habitat sain. MEDIECO Editions, 543p.
BERTONCELLO, Jean-François et Julien FOUIN. Les matériaux naturels: Décorer, restaurer et construire, Editions du Rouergue, 2006
STEEN, Bill and Athena STEEN. Earthen Floors,
VANDERLINDEN, H. et AL. CSTC, Les Revêtements de sol en pierre naturelle, Note d’Information Technique NIT 213, CSTC, 1999
Sites internet
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http://www.ibgebim.be/uploadedFiles/Contenu_du_site/Professionnels/Themes/L%C3%A9nergie/Le_logement_collectif/Les_outils_URE
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PERGO(2006), FDES Revêtement de sol stratifié Pergo Classe 32 (Usage Particulier) http://www.inies.fr/info_prod.asp?id_prod=79&mode=Fam
(juillet 2008)
Point P (2008), FDES sols majeurs http://www.pointp.fr/pages/catalogues_inter/pointp/2008/sols_majeurs_08/appli.htm (juillet 2008)
SFEC (2005), FDES linoléum http://www.inies.fr/documents/produits/Prod95_doc1.pdf (juin 2008)
SFEC (2005), FDES Revêtement de sol PVC homogène http://www.inies.fr/info_prod.asp?id_prod=12&mode=Fam (juillet 2008)
UFTM (2005), FDES Moquette touffetée en lé à velours 100% polyamide http://www.inies.fr/info_prod.asp?id_prod=69&mode=Fam (juillet 2008)
HomeCocooning - Les Revêtements de sol, en Belgique, disponible à l’adresse http://www.homecocooning.com/les-revetements-de-
sol/default.asp
Céramique naturelle - Fiche technique entretien de la terre cuite - Cet article est paru dans la revue La maison écologique n°34
août/septembre 2006, sous la plume de Philippe Guibert, avec la participation de Roland Studer
http://www.tiezbreiz.org/entretien_terre_cuite.htm
Dossier sur les revêtements de sol – Maison Nature http://maisonnature.free.fr/pages/sol/index.htm
ANAH - Fiches techniques revêtements de sol -disponible à l’adresse http://www.anah.fr/technique/tech-frameset.htm
TPSGC - Guide pour une construction et une rénovation respectueuses de l'environnement - Annexe A4 – disponible à l’adresse
http://www.tpsgc.gc.ca/realproperty/text/pubs_ercr/appendix_a4-f.html
CSTB, Classement UPEC des locaux, cahier 3509, novembre 2004, disponible à l’adresse :
http://www.cstb.fr/produits/upec/Docs/cahier_3509.pdf