ETUDE DES MYTHES ET CROYANCES : INFLUANCANTS SUR LES PRATIQUES ALIMENTAIRES DE LA FEMME ENCEINTE / ALLAITANTE ET LES ENFANTS PENDANTS LES 1000 PREMIERS JOURS DE VIES.
1. 1
REPUBLIQUE DE DJIBOUTI
SECRETARIAT D’ETAT A LA SOLIDARITE NATIONALE
RAPPORT FINAL
Janvier 2013
Mme NIMA OMAR AWALEH
Consultant nationale
ETUDE DES MYTHES ET CROYANCES : INFLUANCANTS SUR
LES PRATIQUES ALIMENTAIRES DE LA FEMME ENCEINTE /
ALLAITANTE ET LES ENFANTS PENDANTS LES 1000
PREMIERS JOURS DE VIES.
2. 2
SOMMAIRE
I. Remerciement
II. Présentation du Contexte
III. Introduction
IV. SITUATION ACTUELLE DE LA NUTRITION A DJIBOUTI
V. (Rapport d’étude nationale sur la situation alimentaire 2010)
VI. DEROULEMENT DE L’ETUDE
VII. Résultats recueilli de l’interview réalisée auprès des femmes enceintes
Allaitantes des trois communautés de Djibouti ainsi que les autres groupes
(Jeunes filles, pères responsables et coutumiers).
VIII. ANALYSE DES RESULTATS DES FOCUS GROUPES
VII. Recommandations :
VIII. Messagesclés :
IX. Stratégie de communication suggérer
3. 3
I. REMERCIEMENT
Tout d’abord ; je remercie l’ensemble des femmes Djiboutiennes et mères pour leur contributions afin de
partager avec nous leur secrets et de d’apporter des éléments importants sur les pratiquesalimentaires.
Ensuite, mon remerciement va à l’encontre des responsablesde l’institution (Le Directeur générale, Directeur
du développement social et la Coordinatrice de la composante sur la nutrition) de l’Agence Djiboutienne de
Développement sociale qui m’ont aidé dans le cadre de la réalisation de cette étude. Egalement, toutes les
personnes qui m’ont aidéeà alimenter l’étude sur les pratiques alimentaires.
Et enfin, je remercie, la DISED, le ministère de la santé plus particulièrement le service d’information
sanitaire pour son soutien en me donnant des informations sur la situation nutritionnelle à Djibouti.
4. 4
II. PRÉSENTATION DU CONTEXTE
La situation nutritionnelle des enfants et des femmes à Djibouti est dramatique et alarmante. L’essentiel des
dommages irréversibles dus à la malnutrition interviennent pendant la grossesse et durant les 24 mois
suivant la naissance. Cette situation entraîne les familles Djiboutiennes dans le cercle vicieux de la
malnutrition et de la pauvreté. Non seulement une large proportion des décès infantiles sont imputables à la
sous-nutrition mais elle entraîne des coûts économiques et des pertes de productivité et de revenus. Il est
donc essentiel de développer des activités permettant aux familles de prévenir les dommages irréversibles
causés par la malnutrition durant cette période critique.
L’ADDS, en collaboration avec le Ministère de la Santé, a mis en place le programme pilote d’assistance
sociale centré sur l’emploi et les fondations du capital humain. Ce programme combine un volet d’emploi à
haute intensité de main d’œuvre et un volet de lutte contre la malnutrition maternelle et infantile. Les
objectifs sont de (i) créer des opportunités d’emploi temporaire pour les plus démunis et (ii) améliorer les
pratiques de nutrition et de soins aux enfants, femmes enceintes et allaitantes participant au programme.
Par ces objectifs, le programme contribuera à :
- Répondre directement aux besoins des plus démunis en constituant un instrument de filet de
sécurité sociale capable de les protéger contre les chocs liés aux manques de revenus et en réduisant
au strict minimum le risque de fragilisation de la formation du capital humain par la non scolarisation
des enfants, le recours insuffisant aux soins de santé et les régimes alimentaires déficients ;
- Réduire la vulnérabilité du capital humain, notamment celle des enfants, des femmes enceintes et
allaitantes des ménages bénéficiaires.
La composante 2 du projet se focalise sur l’Aide sociale axée sur le développement sain du jeune enfant et
de sa nutrition. Cette composante, en appui des expériences novatrices dans le domaine du développement
sain du jeune enfant et de la nutrition, vise à prévenir la malnutrition chez les enfants de moins de 24 mois
ainsi que les femmes enceintes et allaitantes. Elle inclut le renforcement des capacités communautaires sur
les aspects nutritionnels. Outre la promotion des soins préventifs, le programme appuiera : (i) la mise en
œuvre d’un programme de promotion de la croissance à base communautaire, (ii) la formation pour le
changement de comportement en nutrition des communautés et des familles (iii) la mise en place de
réseaux d’orientation vers les services de santé infantiles et maternels ou autres services pertinents, (iii)
l’utilisation adéquate de produits nutritionnels pour la prévention de la malnutrition chez les groupes cibles.
iii. INTRODUCTION
Dans le cadre de l’amélioration de condition de vie des Djiboutiens, l’ADDS lutte contre la malnutrition. En
effet, cette agence a été amenée à définir quelles sont les croyances et les mythes pouvant influencer sur
les pratiques alimentaires de la femme enceinte, allaitante ainsi que l’enfant dans les milles premiers jours
de vies en ciblant des secteurs et des populations vulnérables à la malnutrition afin de trouver des solutions
aux problèmes qui seront recueillis auprès de ces dernières. Cette ’étude concerne un nombre de personne
5. 5
auprès desquelles, ilfaudra recueillir les bonnes informations et de suggérer comme recommandation une
stratégie de communication qui aura un effet sur le changement de comportement face à ces problèmes
.pour cela, l’étude s’est déroulée comme prévue et les informations sont présentées dans ce document.
IV. SITUATION ACTUELLEDE LA NUTRITION A DJIBOUTI
La situation actuelle de la nutrition chez cette population cible (femme enceinte allaitante et les enfants de
0 à 2ans d’après l’étude réalisée en collaboration entre le ministère de la santé et le DINAS (direction de
l’étude du pays).le taux de malnutrition chronique est de 44% chez les enfants de moins de deux ans, la
mortalité infantile est malgré les efforts est très élevée, la morbidité est encore élevée, la mortalité
maternelle a une légère diminution mais reste alarmante .les causes de cette mortalité reste encore
l’anémie, la malnutritionaiguë , l’hypertension chez les femmes enceintes et allaitantes. Donc, nous sommes
amenés à combattre chacun de nous ces fléaux afin de secourir les femmes et les enfants des futurs
générations et celles qui souffrent aujourd’hui sous nos yeux.
V. DEROULEMENT DE L’ETUDE
Dans le cadre de l’identification de mythes et croyances , nous avions procédé à des différentes étapes
approuvées par le coordinateur de ce projet pour mener une étude identifiant les différents mythes et
croyances dans la communauté vivant dans ce pays par rapport à l’alimentation des femmes enceintes ,
allaitantes ainsi que les enfants dans les mille premiers jours de vie. Ces étapes sont de l’élaboration des
différents questionnaires destinés aux différents groupes ciblés par le projet, l’identification des groupes
ciblés, lerecrutement, formation, des personnes en mesure de réaliser cetteenquête. Actuellement, nous
sommes au résultat final des questionnaires dans les trois communautés.il a été ressorti des points forts et
des comportements demandant des patiences et de forces de tous pour qu’on puisse avoir des résultats
concretsfacilitant les interventions des acteurs de la communication afin d’améliorer leurs conditions
nutritionnelles.
6. 6
Un planning est pré- établi pour réaliser cette étude dans les communautés
l’entretien des groupes
DATE/HEURE SITES
15/10/2012 BALBALA Q5 A
16/10/2012 BALBALA Q5 B
18/10/2012 DAMERJOG
19/10/2012 HAYABLEH
28/10/12 MOUSTIQUAIRE1
29/10/12 MOUSTIQUAIRE2
30/10/12 MOUSTIQUAIRE (PERE CHEF DE FAMILLE)
31/10/12 ANTAR (LEADERS COMMUNAUTAIRES)
VI. METHODOLOGIE DE L’ETUDE
La consultante a d’abord regroupé les femmes, les leaders communautaires masculins, les jeunes filles
dans les écoles et dans les foyers des différentes secteurs et district de l’intérieur aussi bien dans les zones
ciblées du projet.Ensuite, il a été question de réaliserles interviews de ses groupes sous formes d’une
discussion dirigée avec un guide, et des questionnaires préparés ; lesrésultats ci-dessous ont été recueillis
auprès de ces femmes jeunes et moins jeunes, scolarisées ou non ainsi que les pères, les leaders
communautaires, religieux ou coutumiers dans le but d’identifier les mythes et croyances autour de
l’alimentation de la femme enceinte, allaitante, et les enfants de 0 à 2ans.les après-midi ont été choisi par la
communauté et les groupes interviewés étaient composés de femmes enceintes , femmes allaitantes , deux
grandes mères , les groupes des jeunes filles et les pères responsables et coutumiers ont également été
interviewés.
7. 7
VI. LES RESULTATS D’ANALYSE DES INTERWIESREALISEES AUPRES DES 100 FEMMES DES
COMMUNAUTES SUR LES MYTHES ET CROYANCES
BALBALA/DAMERJOG/ATAR/ADAILOU
LA COMMUNAUTE ARABE : PAR RAPPORT A l’ALIMENTATION DE LA FEMMEENCEINTE
La femme enceinte, ne doit pas manger des vitamines.la majorité des femmes ont répondu :
Croyance : Risque d’avoir un gros bébé entrainant la césarienne chez la femme.
La femme allaitante:
Ne doit pas beaucoup manger.
Ne doit pas beaucoup boire.
Ne peut pas allaiter plus longtemps.
Croyances :
- la femme risque de grossir et par conséquent va perdre son mari (changement de silhouette)
-la femme, si elle mange beaucoup et boire, son corps se relâche et par conséquent elle va perdre
sa forme.
-ne peut pas allaiter plus longtemps, risque de vieillir pour donner d’autres enfants.
ALLAITEMENT MATERNELLE PRECOCE : l’alimentation de nouveau né
La femme n’allaite pas dans les premières heures :
Doitdonner de l’eausucrée
Zam-Zam et du miel
Croyance :
Zam -zam : l’eau est bénie, l’enfant devient Saleh, un propre, religieux.
- l’eau sucrée, ou non protège contre la surdité,
-Bégayement, ‘
-miel : rapporte de l’énergie.
L’eau aide le développement de l’intelligence.
L’eau fait grossir l’enfant quand on associe avec la plante (houlbat, ).
Communauté Arabe après la délivrance donne à la femme :
Farine (Aziza) contenant farine, sucre beure.
8. 8
Croyance : rempli le ventre vide après l’accouchement. Et après durant l’allaitement la femme ne mangera
que :
Sauce au poisson blanc avec de la farine grillé (Zabayat)
Boire à petit gorgé de l’eau
Croyance :
Parce que tout est fragile (vagin, col, utérus) et l’eau va faire le relâchement des ligaments.
Elle ne bouge pas pendant les quarante jours du lit.
Croyance :
Elle ne bougera plus pendant l’allaitement jusqu’à quarante jours parce que l’utérus revient à sa place,
sinon elle n’aura pas des enfants car l’utérus devient retroverser.
Chez les Arabes, le père a beaucoup d’influence (la femme est soumise)
C’est lui qui apporte tout de l’extérieur mais influencé par sa mère qui conseil de surveillée sa femme
pendant la grossesse, l’allaitement et pour toujours.
L’enfant doit bien manger, lait en poudre, l’eau, le miel, et à partir de 20jours le mari peut faire le rapport
avec sa femme. Et l’enfant est mis au sein sans problème.
Croyances :
La femme est la servante du mari, elle doit être à demande et l’enfant ne doit pas empêcher de servir son
mari.
COMMUNAUTE SOMALIE
L’alimentation du nouveau né :
Le lait artificiel est rajouté en plus de l’allaitement maternel
Croyance :
- insuffisance de lait de sein, ou plus tard elle justifie qu’elle a ‘’ du lait rouge ‘’‘dans le sein et son
enfant ne va pas grossir ni grandir tandis que les enfants d’une mère possédant du lait, ‘’ killabi…’’… (Chien
en français,)…….Grandissent.
-Parce que le lait n’est pas arrivé dans le sein (la montée …laiteuse est retardée chez certaines)…..
NB : Les somaliennes même dans les zones rurales donnent comme premier gorgé à la naissance le lait de
chèvre et continu en rajoutant avec le lait du sein.
Croyances : peur d’insuffisance de lait dans les seins.
9. 9
ALIMENTATION DU NOUVEAU NE:
LA COMMUNAUTE SOMALIE :
L’enfant de la mère jeune est alimenté par la grande mère :
C’est elle qui, a de l’expérience et surtout si la belle mère est avec elle, à la quarantaine l’enfant est sevré.
CROYANCE :
Le spermatozoïde passe par le lait du sein et par conséquent l’enfant aura un retard psychomoteur, de
l’intelligence et tombera malade très souvent.cet enfant est appelé Djinabanoug. (Il ne ressemble pas aux
autres enfants).
L’enfant est mis au sein en rajoutant l’eau sucrée, le lait artificiel, les plantes avec l’eau.
A partir de trois mois, elle donne de jus de pomme, du jus d’orange, lebeure dans le lait.
La céréale dans le lait le soir au coucher.
Dés la naissance le soir, elle donne le beurre concentré d’origine animale appelé en somali (badhi)
Croyance : l’enfant va grandir très vite, les os se consolides plus vite, il ne tombe pas malade aussi souvent
qu’un autre enfant.
RESPONSABILITE DU PERE :
COMMUNAUTE SOMALIE :
Le père est responsable de la famille en se déchargeant la responsabilité sur la femme quand il s’agit de
l’alimentation de la famille.
Ils donnent les revenues et ce sont les femmes qui sont responsables de l’alimentation de
toute la famille. Le mariconsomme le bon plat.
Les femmes mangent les restes de la famille
Les femmes sont servies après les hommes
Les enfants et le mari forment la famille et elle c’est la femme de la famille.
CROYANCE:
-la femme ne mange guère avant son mari. . « Signe de femme ».coutume somali ancienne, la femme avait
l’habitude de manger ces parties de la viande (allol, mijo, tête du mouton,) et actuellement, ceci est devenu
cher, elle ne mange que ce qu’elle trouve. Elles ont beaucoup dit que les aliments qui se trouvent sur le
marché sont chers et la famille à revenu moyende 1000fdj /jour ne peut consommer que peut de chose
parce que du fait du manque de moyen, l’envie de ses femmes deviennent secondaire même dans la
période de grossesse.
10. 10
COMMUNAUTE AFAR :
Les pères font attention à leur alimentation car, j’ai appris que les hommes se regroupent par cinq pour
consommer un chameau dans les zones rurales
Actuellement dans les zones urbaines, j’ai entendu par tant de femme qu’ils font la même chose auprès de
l’oued d’ambouli.
Mais par contre les femmes allaitantes et les femmes enceintes consomment les mêmes plats.
Lait de vache
Farine (Gaambo) sec
Thé, café concentré
Secteurs de tadjourah, les enfants et les femmes consomment riz blanc, piments verts
mixées, poissons grillés et le lait caillé qui est le préférer de tous les habitants.
Les habitudes coutumières chez la communauté afar :
Alimentation chez la femme est toujours la même et ne peut être changé en
sensibilisant.
-L’enfant est mis au sein 3jours après la naissance, l’eau sucré est servi au premier gorgé, le miel, le zamzam
celle qui a chez elle en continu et en donne le sein avec l’eau mélangé à des plantes noir, houlba.,irta, weba ,
L’enfant très tard, à la fin de la première année accède au même repas de la famille jusqu’à 1an, il est mis au
sein avant cette période.
Croyance :
-Tant qu’il n’a pas de dents, il ne peut rien manger comme aliment solide.
-le lait est un aliment complet.
11. 11
VII. RESULTATS RECUEILLIS DE L’INTERVIEW REALISEE AUPRES DES FILLES ET PERES LEADERS
COMMUNAUTAIRES
Résultats d’analyse des 50 jeunes filles Universitaires
Questions Points de vue Observation
1) D’après vous les aliments
sont- ils importants ?
a) Si ouipourquoi ?
a) La majorité des
interviewées ont
affirmé que les
aliments sont
important.
b) Une frange importante
de ces filles affirment que
les aliments assurent le le
bien être de l’être humain
Elles connaissent l’importance des
aliments.
2) Quels sont les aliments que
doivent consommer une jeune
fille ?
c) La majorité citent les
Légumes et les Fruits
Toutes, sont convaincues de la
nécessité de manger ces aliments mais
ne différencient pas les valeurs.
d)La majorité affirme avoir
peur de tomber malade
(s’évanouir) sans ces
aliments
Les filles, si elles ne mangent pas ses
repas, elles deviennent malade,
s’évanouir dans les cours, dans les
foyers, en ville
3) Quels sont les aliments que
vous connaissez et qui sont
riche en fer et en vitamine ?
la quasi totalite des filles ne
connaissent pas les
aliments riches en fer et en
vitamines
Elles ne savent pas la différence entre
FER et VITAMINES
4) Quels sont les raisons
traditionnels pour les filles de
ne pas beaucoup manger et
boire
la majorité des jeunes filles
pensent qu’elles ne doivent
pas boire beaucoup surtout
du thé et ne doivent pas
manger beaucoup pour
éviter de perdre la forme en
grossissant La forme doit
être préservée jusqu’au
mariage
Afar : Grossir
Somalie : Grossir garder belle
Arabe : être mince, svelte, signe de
jeunes différenciant de la femme déjà
marié.
12. 12
Résultats d’analyse de 50 filles non scolarisé de même âge 17 -24ans
Questions Points de vue Observation
1) D’après vous les aliments
sont- ils importants ?
La majorité des filles ont
exprimé que l’être humain
doit manger
Pour satisfaire ses besoinsil faut
manger pour pouvoir vivre.
2) Quels sont les aliments que
doivent consommer une
jeune fille ?
Tous les aliments – riz,
pattes, sauces viande
poissons, poulets œufs.
Soupe, lentille noir, lait, l’eau
minérale
Elles sont plus informées parce
qu’elles utilisent les aliments pour
préparer a la famille.
3) Quels sont les risques si elles
ne mangent pas ? Les filles ont affirmé que si
l’on ne mange pas il ya risqué
de tmber malade de manqué
d’aliments (Malnutrition),
nafaqadari (somali)
Les filles, si elles ne mangent pas ses
repas, elles deviennent malades,
4) Quels sont les aliments que
vous connaissez et qui sont riche
en fer et en vitamines ?
Ces filles n’ont aucune
connaissance sur les
différents micronutriments
(fer et vitamines0
Méconnaissance des micronutriments
et leurs valeurs
5) Quels sont les raisons
traditionnels qui empêchent la fille
de manger beaucoup ?
La majorité des filles ont
affirmé que manger
beaucoup pour une fille c’est
le risque de grossir et perdre
la forme physique et une
taille petite.
Etre belle, souci de ne pas être marié
De ne pas trouver un mari
13. 13
Résultats d’analyse des interviews des 50 jeunes filles lycéennes
Questions Points de vue Observation
1) D’après vous les aliments
sont- ils importants ?
la quasi-totalité affirme que
les aliments sont importants
pour l’être humain
Scientifiquement, les jeunes sont
conscients de l’importance des
aliments car elles affirment les besoins
énergétiques et en protéines et
vitamines sont tires des aliments.
2) Quels sont les aliments que
doivent consommer une
jeune fille ?
La majorité affirme que Les
jeunes filles doivent
consommer des vitamines
pour mieux vivre
Les vitamines, représentent pour eux
les aliments à consommer.
3) Quels sont les risques si elles
ne mangent pas ? Toutes ces filles ont affirment
qu’elles ne peuvent pas vivre
mieux sans ces vitamines
Elles sont conscientes du problème de
santé qui peut survenir en
conséquence
4) Quels sont les aliments que
vous connaissez et qui sont riche
en fer et en vitamine ?
La majorité des filles a cité les
Fruits, laits, l’eau minérale
c’est tout
Encore, les aliments et leurs valeurs
nutritionnelles ne sont pas un acquis
même chez celles qui sont à l’école.
5) Quels sont les raisons
traditionnels qui empêchent la
fille de manger?
Elles affirment que si la fille
mange beaucoup elle ne peut
pas trouver de mari
Valeurs traditionnelles joue un très
grand rôle.
14. 14
Résultats d’analyse de 20 pères et leaders communautaires
Questions Points de vue Observation
1. Pourquoi une mère doit-
elle être consultée pendant
la grossesse ?
La majorité des hommes
interviewés ont répondu que
c’est pour suivre l’évolution
de la grossesse
Pour ces hommes le mari n’est pas
impliqué dans le suivi de la grossesse
2. Qu’attendez-vous des
différentes structures de
santé pendant que votre
femme et vos enfants sont
petits ?
Un frange importante a
affirmé que les attentes des
communautés par rapport
aux structures de sante c’est
la prise en charge effective
des enfants et femmes
malades ou pendant la
grossesse de celles faire la
suivi correct
Le mari a compris une chose qu’il
s’agit de la prise en charge des
enfants et des femmes enceintes et
non le suivi d’une personne saine (la
prévention),pour eux , la prévention
n’est pas utile.
3. Etes-vous satisfaits de la
consultation prénatale ?
4. sinon quels sont vos
suggestions ?
la majorité a affirmé non
satisfait de la consultation
prénatale des femmes
enceintes car les agents
surveillent les femmes car il
n’ya pas de médicaments
donnes gratuit et pas
d’autres soins gratuits Il faut
donner gratuitement les
médicaments aux femmes
enceintes et faire un suivi
correct
Les homes ne sont pas satisfaits de la
prestation des structures de sante
5. Qui est la personne qui
alimente la femme pendant
la grossesse ? Pourquoi ?
La majorité a affirmé que la
femme enceinte est
alimentée par sa mère ou
une voisine qui a de
l’expérience donne des
conseils par rapport à
l’alimentation.
C’est l’affaire de femme, et les autres
femmes conseillent et aident dans
l’alimentation de la femme et de
l’enfant.
6. Avez-vous entendu de la
malnutrition ? SI oui
comment éviter ?
La grande majorité affirme
avoir entendu de la
malnutrition mais ils disent
qu’ il n’ y a pas de solution
aux problèmes de cherté des
denrées alimentaires ; c’est
Dieu qui évite les maladies.
La malnutrition n’est pas évitable
pour eux, c’est une maladie qui vient
comme les autres.
15. 15
VIII. ANALYSE DES RESULTATS DES FOCUS GROUPES
Les attitudes, les croyances les mythes et les perceptions culturelles des personnes qui vulnérables en
nutrition et celles qui s’occupent des soins du nourrisson ainsi que certains facteurs liés à leur situation
socio-économique, gouvernent les décisions que ces personnes prennent dans la conduite des pratiques
relatives à l’alimentation et/ou aux soins de santé des enfants, des femmes enceintes et allaitantes.
Dans les pays d’Afrique, sous-développés, les coutumes et les traditionsancestrales sont encore vivaces,
notamment en milieu rural. Elles participent dans une trèslarge mesure à la culture des personnes qui
s’occupent du nourrisson et de celles constituant les femmes enceintes et allaitantes.
Les pratiques alimentaires et sanitaires du nourrisson et des femmes enceintes et allaitantes ny n’échappent
pas à cette emprise culturelle des sociétés rurales, elles concourent ainsi à influencer le statut nutritionnel
de nourrisson.
D’un autre côté,’ la situation socio-économique des ménages, joue un rôle important sur lesmêmes décisions
des personnes s’occupant des nourrissons, et mamelles femmes enceintes et allaitantes quant au choix des
pratiques à la base de l’alimentation et des soins de santé appliqués à ces derniers.
Les facteurs socio-économiques, par ce biais, ont donc aussi un rôle déterminant sur le statutnutritionnel du
nourrisson, des femmes enceintes et allaitantes et ce, aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain.
En fin de compte, dans cette étude, il s’agit d’examiner principalement les mythes , habitudes, coutumes,
culture, et croyance liés à l’alimentation au cours des 1000 premiers jours de la vie (c.à d. de la grossesse, de
et de l’allaitement et de l’enfant jusqu’à l’âge de 2 ans) et comment cet ensemble d 'élément interfère sur le
comportement de la femme mais aussi le rôle des facteurs culturels et accessoirement celui des facteurs
socio-économiques sur le statut nutritionnel des nourrissons, des femmes enceintes et allaitantes à travers
les pratiques alimentaires utilisées dans les communautés.
En vue de faire un diagnostic de l’ensemble des mythes et croyances sur la grossesse, alimentation,
l’allaitement et l’utilisation des soins primaires (CPN, consultation préventives, etc.), par les femmes au
cours des 1000 premiers jours de la vie
- Identifier les types des comportements et des pratiques découlant des croyances et des mythes
- Analyser l’influence des mythes et des croyances sur le comportement de la femme enceinte et
allaitante
6. Y-a-t-il un traitement contre la
malnutrition pour les enfants et les
femmes pendant la grossesse et
pendant l’allaitement ?
La quasi-totalitéconnaissent
le médicament rouge qu’on
donne aux femmes
enceintes pour éviter
l’anémie (comprimé rouge)
Et beaucoup de lait.
Le fer est très répandu dans la nature.
7. Connaissez –vous les aliments
riches en vit ?si oui lesquels ? Beaucoup affirmeOui, le lait,
chez les hommes
traditionnellement le lait est
un tout dans l’alimentation
de l’homme.
Le lait est traditionnellement
consommé en tant que riche en
vitamine, le lait est précieux
16. 16
- Analyser l’influence des mythes et les croyances pendant l’allaitement et la période post natale.
Pour illustrer l’influence des mythes, croyances et les facteurs culturels sur le statut nutritionnel du
nourrisson et des femmes enceintes et allaitantes nous allons nous appuyer principalement sur les
affirmations des femmes, des jeunes filles et des leaders communautaires selon les ethnies des
communautésbénéficiaires du projet.
LA COMMUNAUTE ARABE :
I. PAR RAPPORT A l’ALIMENTATION DE LA FEMME ENCEINTE ET FEMME ALLAITANTE
1. Dans cette communauté le risque de carences nutritionnelles est énorme chez les femmes enceintes
et allaitantes car selon les croyances les femmes enceintes ne doivent pas beaucoup manger ni
beaucoup boire pour éviter d’avoir des gros fœtussource de césarienne.
2. Les femmes allaitantes ne doivent pas aussi beaucoup boire ni manger pour éviter de grossir et
perdre son mari. mais aussi après l’accouchement tout l’organisme est fragile donc pas de beaucoup
de manger, les femmes ne doivent pas aussi bouger beaucoup jusqu’à quarante jours sinon il ya le
risque que l’utérus soit renverse cequi provoque la stérilité chez les femmes.(utérus retro versé)
Alors qu’il est évident sur plan scientifique que les besoins en énergie des femmes enceintes et allaitantes
augmentent en ces périodes et qu’il est nécessaire de manger et de boire plus que d’habitude.
La possibilité d’avoir une vie saine s’ouvre au cours de la grossesse, lorsque l’enfant dépend de sa mère pour
obtenir l’énergie, les protéines, les matières grasses et les micronutriments essentiels à son
bondéveloppement in utero.La nutrition de la mère aux étapes importantes de sa vie, notamment
l’adolescence, la grossesse, la période périnatale et toute la période d’allaitement, est particulièrement
importante car la malnutrition se répercute d’une génération sur l’autre.
Selon FAO (2004) Human Energy Requirements, Report of a Joint FOA/WHO/UNU Expert Consultation
a. Au 2ieme trimestre de la grossesse la femme a un besoin d’énergie de 360kcal/jour de plus = 1 à 2
portions de plus de l’aliment de base (riz, manioc, patate douce, maïs) et
b. au 3ième trimestre le besoin est de 475 kcal/jour = repas de plus par jour.
II. ALLAITEMENT MATERNEL PRECOCE : L’ALIMENTATION DE NOUVEAU NE
1. Dans les premières heures de naissance l’enfant ne doit prendre que de l’eau sucrée, de l’eau bénie
(ZamZam) ou du miel. Ce qui rend l’enfant sage et intelligent.
Le défaut de l’allaitementprécoce est un facteur favorisant la survenue de la malnutrition chez
l’enfant car il est prouvé que le premier lait (colostrum) constitue le premier vaccin de l’enfant,
protège contrel'infection et l'allergie, Evacue le méconium, empêche l'ictère, aide à l’intolérance
intestinale, réduit la sévérité de certaines infections (rougeole, diarrhée, avitaminose A).
Donc l’enfant dans cette communauté est exposé aux maladies.
17. 17
Chaque femme a le droit de choisir la manière de nourrir son enfant. Afin d’aider les mères à faire les
meilleurs choix possibles pour leurs enfants et pour elles-mêmes, les personnels médicaux et
paramédicaux ont la responsabilité de les informer sur le lait maternel et les avantages de
l’allaitement.
COMMUNAUTE SOMALIE
I. PAR RAPPORT A l’ALIMENTATION DE LA FEMME ENCEINTE ET FEMME ALLAITANTE :
1. Dans cette communauté les femmes mangent les restes de la famille et elles sont servies
après les hommes et -la femme ne mange guère avant son mari. . « Signe de
femme ».coutume somalie ancienne, la femme avait l’habitude de manger ces parties de la
viande (allol, mijo, tête du mouton,).
Les carences nutritionnelles sont fréquentes chez les femmes de cette communauté car ne mangent
pas assez d’élémentsénergétiques,protéiniques et de micronutriments.
II. ALLAITEMENT MATERNEL PRECOCE : L’ALIMENTATION DE NOUVEAU NE
1. Dès la naissance l’enfant somali est mis au sein en rajoutant l’eau sucrée, le lait artificiel, les plantes
avec l’eau.
2. A partir de trois mois, elle donne de jus de pomme, du jus d’orange, le beurre dans le lait,la céréale
dans le lait le soir au coucher.
3. Dès la naissance le soir, elle donne le beurre concentré d’origine animale appelé en somali
(badhi).Selon leur croyance cela permet à l’enfant de grandir très vite, les os se consolides plus vite,
il ne tombe pas malade aussi souvent qu’un autre enfant.
4. Dans cette communauté l’enfant est complètementenlevé du sein de sa mère car la femme doit
commencer les relations sexuelles avec le mari et en ce moment l’enfant ne doit pas êtreallaité car il
ya le risque de passage des spermatozoïdes dans le lait maternel ce qui provoque un retard
psychomoteur, de l’inintelligence de l’enfant et il tombera malade très souvent. Cet enfant est
appelé Djinabanoug. (Il ne ressemble pas aux autres enfants).
Dans cette communauté il ya plusieurs facteurs qui concourent au risque de survenue de la
malnutrition chez l’enfant.
COMMUNAUTE AFAR :
I. PAR RAPPORT A l’ALIMENTATION DE LA FEMME ENCEINTE ET FEMME ALLAITANTE
1. Dans cette communauté les pères font attention à leur alimentation car, il ya des réalités au milieu
rural ou les hommes se regroupent par cinq pour consommer un chameau.
2. Actuellement dans les zones urbaines, les femmes disent que les hommes font la même chose auprès
de l’oued d’ambouli.
3. Mais par contre les femmes allaitantes et les femmes enceintes consomment les mêmes plats :
Lait de vache
Farine (Gaambo) sec
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Thé, café concentré
Secteurs de tadjourah, les enfants et les femmes consomment riz blanc, piments verts
mixées, poissons grillés et le lait caillé qui est le préférer de tous les habitants.
La consommation des aliments constructeurs est prioritaire chez les femmes enceintes cela favorise
la construction des cellules et tissus du fœtus.
II. ALLAITEMENT MATERNEL PRECOCE : L’ALIMENTATION DE NOUVEAU NE
1. L’enfant est mis au sein 3jours après la naissance, l’eau sucrée est servie au premier gorgé, le miel,
le zam-zam, celle qui a chez elle en continu et en donne le sein avec l’eau mélangée à des plantes
noir, houlba.,irta, weba.
2. Tant qu’il n’a pas de dents, l’enfant ne peut rien manger comme aliment solide.
La communauté Afar a aussi des croyances qui favorisent la survenue de la malnutrition chez les
enfants.
IX. LES FACTEURS SOCIO-ECONOMIQUES
L’influence du poids des mythes et des croyances en matière d’alimentation du nourrisson et du jeune
enfant mais aussi celle des femmes enceintes et allaitanteset du niveau socioéconomiquedes ménages sur
les pratiques alimentaires sont les principaux aspects qui auront été évoqués dans cette étude.
Selon le cadre conceptuel de l’UNICEF sur les déterminants de l’état nutritionnel (WHO,
1998), les facteurs culturels et les facteurs socio-économiques sont parmi les causes sous-jacentesde la
malnutrition en ce qu’elles déterminent à leur tour les causes immédiates(directes) de la malnutrition
(ration alimentaire inadéquate, et, maladie ou mauvais état desanté). Les causes immédiates conduisent
elles-mêmes aux manifestations observables de la malnutrition.
1. Il est à noter dans cette étude que les catégories socioprofessionnelles des filles interviewées ont à
peu près un même niveau de connaissance sur l’alimentation des filles (filles déscolarisées, lycéennes
et universitaires).Dans l’ensemble, toutes ces catégories n’ont pratiquement pas assez de
connaissance sur les avantages de l’alimentation de la jeune fille.
Cependant, pendant l’adolescence (c’est à dire entre 10 et 19 ans), les filles connaissent une
croissance physique rapide et traversent l’époque de la puberté. Leur état nutritionnel peut être
compromis si les besoins accrus ne sont pas satisfaits. Les adolescents ont surtout besoin d’aliments
riches en énergie et en fer. L’anémie est un problème courant chez les adolescentes de par le monde.
Les hommes leaders interviewés n’ont pas assez de connaissance sur leur rôle dans l’alimentation
des femmes et des enfants alors que ces hommes ont un poids important dans la prise de décision au
sein des ménages en matière d’alimentation des femmes et des enfants.
Il y a également conflit entre plusieurs utilisations des moyens financiers dont dispose le ménage, ce
conflit créant d’autant plus de tension que les revenus de celui-ci sont modestes, alors que les
besoins à satisfaire sont nombreux et ne concernent pas que la santé oul’alimentation du demier-
né,des femmes, mais beaucoup d’autres charges difficilement compressibles dans le ménage
(scolarité des enfants, habillement, logement, eau, électricité ou autres formesd’énergiesurtout le
cath dans le contexte de Djibouti etc..).Y égardà ces faits et constats nous formulons certaines
recommandations afin d’adresser des actions concrètes pour faire face à ces mythes et croyances.
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X.RECOMMANDATION
Renforcer les connaissances sur les mythes et les messages corrigeant les mythes aux relais
communautaires (agents de santécommunautaire, facilitatrices, les mèresconseillères etc….).
Produire des messages spécifiques pour chaque mythe corrigeant les pratiques néfastes.
Réaliser des séances de sensibilisation dans les foyers à l’aide des boites a images en intégrant
des messages clés sur les mythes et croyances au sein de la communauté
Collaborer avec les acteurs au développement de la société comme le Ministère de la santé,
le ministère des affaires religieux, ministère de la culture.afin d’adresser des actions concrètes
face à ces mythes et croyances,
Médiatiser les recettes préparées par le consultant en spécifiant la période d’introduction
aux différents âges de l’enfant et de la mère pendant la grossesse et pendant l’allaitement
maternel (à travers des panels, des tables rondes et des spots publicitaires etc…).
Développer des activités visant sur le changement de comportement de chaque
communauté.
CONCLUSION
Face à la persistance des croyances,des attitudes et des perceptions culturelles en milieurural, de nature à
détériorer le statut nutritionnel des nourrissons et des enfants d’âgepréscolaire, des femmes enceintes et
allaitantesà travers les pratiques alimentaires et sanitaires appliqués à ceux-ci, l’insuffisancede l’information
est souvent à mettre en cause.
Dans ce cas, un programme d’éducationnutritionnelle peut être entrepris, si donc il est apparu que cette
insuffisance des connaissancesde la part des populations est le principal obstacle. Le besoin d’éducation
nutritionnelle estalors le plus net.
STRATEGIE DE COMMUNICATION
Elle est basée sur l’implication des acteurs et les canaux comme :
Les religieux
Les femmes conseillères, lesfacilitatrices,
Les relais
Les agents de santé communautaire
Le média (en développant des messages approprié pour chaque cible par la radio, TV,
presse écrite).
Communication de proximité (masse)
Communication de masse:
- Journaux (slogan)
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- TV (spot 3 min) sur les aliments (recettes préparées) par catégorie
- Radio (spot)
a) Communication de proximité (niveau communautaire)
Former les relais, agents de santé communautaires, les femmes conseillères sur les
recettes, l’hygiène alimentaire,
Produire des messages en faveur des mythes, croyances sur l’alimentation,
Implication de la multi sectorisation (associations à base communautaire, les communes,
ministère de la santé, ministère de waqf, ministère de finance et de l’économie du
pays,ministère de la communication.
Production ; Des théâtres, des sketchs, des chants et danses en faveur du suivi
nutritionnel et médical de la femme et de l’enfant durant les étapes de la vie (1000
premiers jours de vies).
Produire des dépliants dans les écoles pour les jeunes scolarisés sur les valeurs nutritifs
des différents aliments, les recettes etc.…
MESSAGES CLES:
Croyance 1: les femmes enceintes et allaitantes ne doivent pas beaucoup manger et boire pendant la
grossesse car il ya risqué d’avoir des gros fœtus ce qui amènent la césarienne.
Croyance 2 : Ou les femmes grossissent donc le risque de perdre leur mari.
Croyance 3 : Apres l’accouchement tout l’organisme est fragile donc pas de beaucoup de manger, les
femmes ne doivent pas aussi bouger beaucoup jusqu’à quarante jours sinon il y a le risque que l’utérus soit
renverse ce qui provoque la stérilité chez les femmes.(utérus retro versé)
Message clé : Les femmes enceintes peuvent manger des repas copieux qu’elles désirent pendant cette
période sans craindre la césarienne, ni de l’utérus retraversé.
Croyance 4 : Dès la naissance de l’enfant il faut donner :
-Zam -zam : l’eau est bénie, l’enfant devient Saleh, un propre, religieux.
- l’eau sucrée, ou non protège contre la surdité,
-Bégayement, ‘
-miel : rapporte de l’énergie.
Message clé :Mère, il ne faut jamais donner de l’eau à l’enfant (même zam-zam ni de miel) avant six mois
car tout son besoin en eau est couvert par l’allaitement maternel.
Croyance 5 : La femme est la servante du mari, elle doit être disponible à la demande et l’enfant ne doit pas
empêcher de servir son mari.
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Croyance 6 : Le spermatozoïde passe par le lait du sein et par conséquent l’enfant aura un retard
psychomoteur, de l’intelligence et tombera malade très souvent. Cet enfant est appelé Djinabanoug. (Il ne
ressemble pas aux autres enfants).
Messages clés :
Faire des rapports sexuels au 20eme jour de l’accouchement n’est pas hygiénique pour la femme et pour
l’homme car il ya des infections puerpérales dans les suites de couches.
Il ne faut jamais enlever l’enfant au sein au 40eme jour car les rapports sexuels sont permis après le 40eme
jour sans danger pour l’enfant si l’hygiène corporelle de la mère est respectée (lavage des seins).
Croyance 7 :
- insuffisance de lait de sein, ou plus tard elle justifie qu’elle a ‘’ du lait rouge ‘’‘dans le sein et son
enfant ne va pas grossir ni grandir tandis que les enfants d’une mère possédant du lait, ‘’ killabi…’’… (Chien
en français,)…….Grandissent.
-Parce que le lait n’est pas arrivé dans le sein (la montée …laiteuse est retardée chez certaines)…..
Messages clés : La montée laiteuse est faite rapidement quand l’enfant est mis au sein dès la demi-heure
suivant l’expulsion du fœtus. Donc il faut allaiter l’enfant le plutôt possible pour avoir de lait dans le sein en
quantité suffisante.
Mère ce lait rouge appelé colostrum est très avantageux pour la croissance et la protection de l’enfant.
Croyance 8 :
- La femme ne mange guère avant son mari. . « Signe de femme ».coutume somali ancienne, la femme avait
l’habitude de manger ces parties de la viande (allol, mijo, tête du mouton,),
- Les pères font attention à leur alimentation car, j’ai appris que les hommes se regroupent par cinq pour
consommer un chameau dans les zones rurales
Actuellement dans les zones urbaines, j’ai entendu par tant de femme qu’ils font la même chose auprès de
l’oued d’ambouli.
Message clé : La femme doit manger plus que d’habitude pendant la grossesse et l’allaitement car ses
besoins augmentent en ces périodes et elle doit couvrir les besoins de l’enfant
Croyance 9 : Tant que l’enfant n’a pas de dents, il ne peut rien manger comme aliment solide.
Message clé : Dès l’âge de six mois le lait du sein ne suffit plus, donner d’autres aliments en plus du lait
maternel.
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PLAN STRATEGIQUE:
STRATEGIE:
Amener la population cible à adopter un comportement favorable à l’alimentation saine de la
femme enceinte, allaitante ainsi que l’alimentation des enfants dans les différentes étapes des deux
premières années de vies.
OBJECTIFS STRATEGIQUES:
Eduquer la population cible sur le comportement alimentaire sain d’ici 2015 dans le quartier cible du
projet.
Donner toutes les informations et les outils facilitant les tâches des intervenants.
ACTIVITES:
Elaborer et produire des messages et outils.
Former sur l’utilisation des outils et messages
Informer les facilitateurs sur les calendriers des activités
Planifier des séances de sensibilisation dans les foyers.
Réaliser des sessions de formation aux facilitateurs
Programmer et réaliser des suivis des activités de communication
Produire des spots TV/RADIO sur les recettes.
Planifier des diffusions des spots/ sketchs en faveur des recettes, visite des consultations des
femmes enceintes, enfants, femmes allaitantes.
INDICATEURS D’EVALUATION:
50 sketchs, 50 chants, ,20spots produit et diffuser en faveur d’une bonne alimentation, suivi des
grossesses, des enfants dans les deux premières années.
2000 séances de sensibilisation réalisés par foyer et par facilitateur dans les zones et aux cibles du
projet dans les deux années.(2013 a 2015).
1000 grossesses suivis dans les 4 fois pendant les trois trimestres. (2013/2015)
1000 enfants né dans une structure de santé suivi, et allaités exclusivement jusqu’à 6mois.
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1000 enfants suivis ayant une bonne croissance, vaccinés complètement dans les mêmes
secteurs.(2013 a 2015)
1000enfants suivis, avec une alimentation exclusive au sein ,et ayant introduits à partir de 6mois
les aliments solides dans les mêmes habitants secteurs du projet.