Encadrement du projet exposé.pdf

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‫الجزائريــــة‬
‫الديمقراطيــــة‬
‫الشعبيـــــة‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
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‫والبحـــث‬
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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
PROCEDURE DE REALISATION DU PROJET EXPOSE
(GUIDE PEDAGOGIQUE)
Par
Professeur Amel BOUMENDJEL MESSARAH
LABORATOIRE DE BIOCHIMIE ET DE TOXICOLOGIE
ENVIRONNEMENTALE
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‫مختــــار‬
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‫عنابـــــة‬
UNIVERSITE BADJI MOKHTAR - ANNABA
FACULTE DES SCIENCES
DEPARTEMENT DE BIOCHIMIE

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Guide pédagogique (Procédure de réalisation du projet exposé : 3ème année LMD)
par Professeur Amel BOUMENDJEL MESSARAH
Département de Biochimie (Faculté des Sciences – Université Badji Mokhtar - Annaba)
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Préface :
"Quelle que soit la chose que l’on veut dire, il n’y a qu’un mot pour l’exprimer, qu’un verbe
pour l’animer et qu’un adjectif pour la qualifier. Il faut donc chercher jusqu’à ce qu’on les ait
découverts, ce mot, ce verbe, cet adjectif et ne jamais se contenter de l’à-peu-près, ne jamais
avoir recours à des supercheries, même heureuses, à des clowneries de langue pour éviter la
difficulté".
(Guy de Maupassant).

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SOMMAIRE :
INTRODUCTION
- PREMIERE ETAPE : Attribution du thème
- DEUXIEME ETAPE : Mots Clés
- TROISIEME ETAPE : L'Information Scientifique et Technique
- QUATRIEME ETAPE : Gestion de l'IST
- CINQUIEME ETAPE : Recherche bibliographique dans la bibliothèque
- SIXIEME ETAPE : Recherche bibliographique sur Internet
- SEPTIEME ETAPE : La rédaction du manuscrit
- HUITIEME ETAPE : Présentation et organisation des références
bibliographiques
- NEUVIEME ETAPE : l'exposé oral
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES A CONSULTER

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INTRODUCTION :
Il existe déjà nombre d’ouvrages concernant la rédaction scientifique et nombre de guides de
rédaction et de présentation des travaux académiques et scientifiques. Ce guide représente une
modeste contribution de l'auteur (après une expérience d'un quart de siècle dans
l'enseignement supérieur).
Cet ouvrage est destiné aux étudiants de fin de cycle 3ème année LMD, qui sont souvent
déroutés au moment de réaliser leur projet exposé. Ils sont désireux d'en savoir plus,
notamment au sujet de la méthodologie adoptée pour effectuer leur recherche bibliographique,
de la meilleure façon de rédiger leur manuscrit, mais aussi au sujet de l'exposé oral par lequel
ils aimeraient achever leur premier cycle d'études universitaires, avec succès. Ils y trouveront
alors les étapes de réalisation de leur projet exposé et des conseils qui se voudraient être un
guide pour ces jeunes apprenants. Leur liste est loin d’être limitative et reste à compléter par
des milliers d'autres enseignements qui leur seraient octroyés par l'irremplaçable rôle de
l'encadreur.
Les principaux objectifs de cet ouvrage sont :
- Savoir organiser et poser un échéancier de réalisation du projet exposé.
- Cibler, retrouver et gérer la bibliographie recherchée
- Valoriser les ouvrages de bibliothèque et utiliser intelligemment l’Internet.
- Se conformer aux normes de rédaction et de bonne présentation des travaux
scientifiques.
- Uniformiser la structure et la présentation du projet exposé.

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PREMIERE ETAPE : Attribution du thème
Tout commence avec un premier RDV entre l'encadreur et les étudiants. Ces derniers devront
démontrer un grand sens de l'organisation et se préparer à tenir à jour et de façon quotidienne
un agenda avec un planning qui s'étale sur un calendrier jusqu'au jour de l'exposé oral.
Au premier RDV avec l'encadreur, les étudiants prennent connaissance du thème qui leur a
été attribué et doivent prendre des notes suite aux explications données par leur encadreur
dès ce premier RDV.
DEUXIEME ETAPE : Mots Clés
Il est conseillé de créer dès maintenant sur son ordinateur un Dossier nommé "MON PROJET
EXPOSE", puis d'y créer plusieurs sous dossiers. Ainsi, devant établir dans un premier temps
un plan (même provisoire) de leur projet exposé, les étudiants doivent déjà créer un fichier
nommé "PLAN". Ce dernier sera structuré en plusieurs chapitres et sous-chapitres qui seront
renseignés ultérieurement.
Pour donner vie à ce plan, ils auront probablement besoin de consulter les sources
bibliographiques grâce à des mots clés appropriés. Ainsi, le sujet doit être décliné en
concepts, disciplines, domaines d'application pour en fin aboutir à une liste de mots clés
utilisable dans leur recherche bibliographique. Ces termes doivent également être traduits en
anglais.

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TROISIEME ETAPE : L'Information Scientifique et Technique
Les étudiants commencent leur recherche bibliographique qui leur permettra d'acquérir
l'Information Scientifique et Technique (IST) indispensable dans un premier temps à
l'établissement d'un plan de l'exposé. Puis, dans un second temps, cette IST leur servira à la
rédaction de leur manuscrit (qui se veut argumentative et référencée). Cette IST se trouve
dans des documents scientifiques évalués par des comités éditoriaux (comité de lecture) et des
experts internationaux (évaluation par des referees) ce qui en assure la rigueur expérimentale
et la qualité ainsi que la fiabilité scientifiques.
L'IST se trouve sur différents supports (ouvrages, périodiques scientifiques, comptes rendus
de rencontres scientifiques, thèses, sites Internet institutionnels ... etc.).
Il faut justement savoir qu'il existe différents types de supports de l’IST :
Ouvrages : ouvrages de référence (dictionnaires, encyclopédies, traités, … etc.) et ouvrages
spécialisés. Il s’agit de documents de synthèses ou recueils de connaissances acquises tels
que : les séries d’ouvrages spécialisés et les encyclopédies. L’accès à ces documents se fait
soit grâce aux catalogues de bibliothèques ou via le web.
Périodiques scientifiques : principal support de diffusion des articles scientifiques. Source
d’information primaire la plus importante dans le domaine scientifique (comportent des
articles de recherche et des articles de synthèse). Ils véhiculent une information contrôlée et
validée. L’information « article de périodique » représente 80% du contenu des bases de
données bibliographiques. Soit dans des catalogues de périodiques de la bibliothèque, soit via
le web: Bases de données bibliographiques, par exemple :
ScienceDirect : plus de 14 millions de publications tirées de plus 3800 revues et 35 000 livres
éditées par Elsevier : http://www.sciencedirect.com
PubMed : 27 millions d'articles en 2017 : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/
D'autres plateformes trans-disciplinaires existent tels que Scopus (https://www.scopus.com/)
qui propose de suivre la recherche mondiale dans les domaines des sciences, de la
technologie, de la médecine, des sciences sociales et des sciences humaines à travers un
contenu de plus de 5 000 éditeurs.
Des périodiques électroniques consistent en la mise en ligne de périodiques existant sous
forme papier (tous les périodiques « papier » existant actuellement n’ont pas forcément leur
équivalent « électronique »). L’accès se fait soit par abonnement individuel ou collectif, soit
par les plateformes des éditeurs via des licences « institutionnelles » de bibliothèques liées ou

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non à un abonnement papier. L’accès étant en libre service pour les périodiques gratuits. Par
contre l’accès est contrôlé pour les autres revues (numéros IP « Internet Protocol » des
machines, ou par login/password).
Littérature grise :
Comptes rendus de congrès, colloques, …etc. : Les diverses manifestations scientifiques sont
des lieux ponctuels d’échanges privilégiés entre scientifiques. Le contenu des
communications, présentées lors de ces manifestations, peut être publié dans :
• un numéro spécial de périodique
• un ouvrage spécialisé
• une publication spécifique : « proceeding »
• un site web des congrès
Thèses, mémoires et autres (Brevets, Rapports divers…etc.) : Le mémoire ou la thèse est un
rapport de recherche destiné à juger si un étudiant est «apte» à faire de la Recherche : c’est
un document dont l’objectif est l’obtention d’un diplôme.
De nombreux rapports spécifiques peuvent également être rédigés par les chercheurs. Le
«brevet» concerne plus spécifiquement le domaine «technique» ou «technologique». Il s’agit
d’un «Titre légal, délivré sur demande, par un service public d'un état, et qui décrit une
invention et crée une situation juridique selon laquelle l'invention brevetée ne peut
normalement pas être exploitée sans l'autorisation du propriétaire du brevet».
QUATRIEME ETAPE : Gestion de l'IST
Après avoir pris connaissance des différents types de ressources bibliographiques, il est
impératif de s'organiser et de ménager du temps régulièrement pour «faire sa biblio». De
plus, pour ne pas refaire ce qui a déjà été fait, il ne faut pas rechercher plusieurs fois la même
chose ou ressaisir régulièrement les mêmes références. Il serait ainsi souhaitable d'optimiser
la gestion du temps et de l'IST de manière efficace par l'utilisation de fiches permettant de
répertorier l'ensemble des références rassemblées (telle une bibliothèque personnelle) ou
mieux encore par l'utilisation d’un logiciel de gestion bibliographique compatible avec un
traitement de texte, comme par exemple : EndNote ou Zotéro.
Un sous dossier sera consacré à la recherche bibliographique, nommé "MA
BIBLIOTHEQUE". Il sera utilisé non seulement pour stocker tous les documents rassemblés
(PDF, DOCX, JPEG ...) mais aussi il contiendra un fichier de synthèse avec toutes les

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informations pouvant identifier l'ensemble des références consultées avec un résumé pour
chacune (et même des mots clés permettant de les retrouver avec une recherche sur
l'ordinateur).
Cette étape de recherche bibliographique répondant à une méthodologie établie, peut donc
commencer au niveau de la bibliothèque de l'université et se poursuivre (en alternance et
vice versa) ailleurs avec une connexion Internet.
CINQUIEME ETAPE : Recherche bibliographique dans la bibliothèque
Différents types de supports documentaires sont retrouvés dans les bibliothèques, à savoir :
livres, revues, journaux, CD-ROM, dictionnaires, encyclopédies, magazines, … etc. Cette
masse de documents (constituant une base de données) se retrouve préalablement organisée
au sein de la bibliothèque par un documentaliste. Cette organisation étant basée sur plusieurs
critères (notamment selon le type de support documentaire) qui sont autant d'éléments
permettant de retrouver une source bibliographique bien déterminée. Parmi ces critères :
- Maison d’édition,
- Année d’édition,
- Pays d’édition,
- Langue d’édition,
- Titre du document,
- Nom de(s) l’auteur(s),
- Numéro ISBN (International Standard Book Number)...
Les bibliothèques se sont alors dotées de logiciels de gestion des bases de données qui
utilisent un système de répertoires critériés des ressources (OPAC : Open Public Access
Catalogue). Ces programmes se basent sur le système des moteurs booléens (ET, OU, SAUF)
pouvant chercher selon un ou plusieurs critères un document répertorié dans la base de
données. Les résultats sont affichés ensuite selon la pertinence et la redondance des mots clés
utilisés. Le document est affiché accompagné d’une référence interne (cote) permettant de le
localiser physiquement rapidement au niveau des étagères de la bibliothèque.
Ainsi, il est impératif de connaître et bien identifier ses besoins et utiliser les bons «outils» :
- Adapter les mots clés (traduits en anglais) au thesaurus (répertoire alphabétique de termes
normalisés utilisés pour le classement documentaire).
- Utiliser des « opérateurs booléens » : ET, OU, SAUF (AND, OR, NOT en anglais).

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- Choisir la « bonne » source d’information. Utilisation d’ouvrages de références,
d’encyclopédies, de dictionnaires, traités, manuels, atlas … accessibles dans les bibliothèques.
Dans la nouvelle bibliothèque de Sidi Amar (Université d’Annaba) :
Tous les services offerts par la nouvelle bibliothèque centrale ont mis à disposition des
lecteurs des micro-ordinateurs pour la recherche des documents dans les divers catalogues:
- Service de recherche dans la base documentaire : pour la consultation d’ouvrages en arabe
ou en langue étrangère.
- Service des références, recherche bibliographique et des banques de données : ce service est
doté d’une collection variée qui couvre différents domaines.
Il dispose de :
o Encyclopédies, dictionnaires, bibliographies diverses en langue arabe (+ de 897
titres).
o Publications de l’OMS, Guides, Encyclopédies, dictionnaires en langues étrangères,
disponibles pour certains sur CD-ROM (+ de 2225 titres).
o Banques de données sur CD-ROM (+ de 15).
- Service de thèses : regroupant les thèses et mémoires de magistère, les thèses d’Ingéniorat
ainsi que les thèses de doctorat et doctorat d’état en langue arabe et en langue française.
- Service périodiques et bases de données : des articles de périodiques sont disponibles en
version papier ou en version informatisée référentielle sur CD-ROM et online.
SIXIEME ETAPE : Recherche bibliographique sur Internet
Mener une recherche bibliographique sur Internet parait simple à priori. Beaucoup de
personnes pensent qu’Internet apporte la solution rapide au manque de documentation
récente. En partie, cela peut être vrai, quand on connaît ce que l’on cherche, exemple : titre
d’un article scientifique…! Dans ce cas on peut dire qu'Internet est un catalogue mondial,
dans lequel on peut « trouver » de l’IST de manière très efficace.
Mais, en réalité, tous les documents qui se retrouvent sur Internet n’ont pas tous la
même valeur scientifique et ne sont pas tous soumis à une rigueur scientifique et donc ne sont
pas tous fiables. Ils reflètent et représentent la diversité des utilisateurs du réseau, des
concepteurs de sites et des auteurs. Ainsi, comme n'importe qui peut publier n'importe quoi
sur Internet, il faut savoir évaluer la qualité et la crédibilité des informations trouvées sur le
Web, car il ne s'agit pas de diminuer la valeur de vos travaux en utilisant des informations de

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mauvaise qualité ou en citant des informations douteuses. C'est donc à vous d'exercer votre
esprit critique en évaluant les sites Web que vous rencontrez !
Pour cela, il est impératif de prendre note et analyser les principaux points suivants :
Le site, à partir de son adresse (officielle ou pas), la date de sa dernière mise à jour (récente
ou pas), s'il y a des liens avec d'autres sites ou avec des organismes qui pourraient nous
fournir des indices concernant la qualité et la crédibilité de ces informations...
L’auteur, son identité, sa renommée, sa formation, son expérience, sa culture... Car de
nombreuses personnes peuvent créer un site sur Internet, même les élèves du primaire en sont
capables ! l'indication de son adresse électronique et/ou postale ajoute un peu de sérieux (en
effet, parmi les avantages du réseau, c'est bien le fait de fournir un moyen de contact avec
l'auteur via son adresse, numéros de fax ou de téléphone).
Le texte, d'une part, le fait que le texte soit soumis lui même à une expertise (avec un comité
d'édition ou de lecture), ou une quelconque évaluation par des personnes expertes dans le
domaine et d'autre part le fait que des références y soient indiquées augmentent la crédibilité
des informations trouvées.
Quelques moteurs et outils incontournables :
 Google : http://www.google.fr qui fourni plus de 800 millions d’images (gif, jpg…), une
traduction automatique de la page web en anglais ou en français et possède des fonctions
avancées qui permettent la recherche : par langue, par type de fichiers (doc, ppt, pdf…), par
période spécifique de mise à jour des pages web, en fonction de l’emplacement du terme de
recherche, aux pages d’un site ou d’un domaine.
o Google Scholar : moteur spécialisé « enseignement supérieur » :
http://scholar.google.com/ pour la recherche de littérature scientifique, articles, thèses …etc
disposant d’un système d’évaluation de l’impact d’un article au moyen d’un recensement du
nombre de citations obtenues.
o Pour des conseils pour la recherche : https://support.google.com/?hl=fr
:

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Exemple d’une page de résultats :
A. Barre de menu
B. Zone de texte d’écriture des mots-clés
C. Options de recherche avancée
D. Bouton de lancement de la recherche
E. Barre d’état
F. Titre de la page
G. Texte suivant le titre
H. URL : Adresse de la page trouvée
I. En cache : Google met en cache le texte de toutes
les pages explorées (8 milliards de pages
actuellement) ce qui permet d’afficher le contenu de
ce résultat tel qu’il se présentait lors de la dernière
exploration même si la page HTML est inaccessible
pour une raison quelconque.
J. Pages similaires
- Le serveur HAL, géré par le Centre pour la communication scientifique directe (dépendant
du CNRS, France), permet de déposer et de rendre publics des documents scientifiques, dont
des thèses, de toutes les disciplines. C'est un outil de communication scientifique directe entre
chercheurs. Pour une recherche, deux façons de procéder sont proposées :
- cliquer sur "Consulter" : choix par domaine, par type de publication, par établissement ou
environnement scientifique, par date, par collection ;
- cliquer sur "Rechercher" : recherches simple ou avancée par mots-clés.
Voir aussi, pour les disciplines scientifiques et techniques : http://hal.archives-ouvertes.fr/
Ce serveur permet également l'accès à TEL - Archives ouvertes : https://halshs.archives-
ouvertes.fr/

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SEPTIEME ETAPE : La rédaction du manuscrit
Ce n'est qu'après avoir lu un certain nombre de références bibliographiques que l’on a analysé
et synthétisé, que l'on peut alors commencer la rédaction du document scientifique. A travers
cette rédaction l’étudiant devra réussir à transmettre les connaissances d’une façon
personnalisée, efficace avec précision, concision, rigueur et honnêteté, sans verbiage ou
délayage. Le manuscrit doit être réalisé de manière autonome grâce à un raisonnement
personnel permettant d'aboutir sur un document personnalisé non plagié et respectant les
règles de déontologie en citant les sources bibliographiques. La loi puni sévèrement le plagiat.
Cependant, il faut savoir que copier et coller (une partie et non l'intégralité de) l’œuvre d’une
tierce personne ne constitue pas forcément un plagiat, pour autant que l'auteur original soit
mentionné !
Parmi les exigences de la rédaction scientifique, la bonne maîtrise du français selon les
normes de l'édition (règles de typographie française). Le document informatisé (dit manuscrit)
ne doit pas comporter de fautes d'orthographe (recopier correctement les mots et faire
attention surtout aux termes scientifiques) ; il faut éviter d’utiliser trop de couleurs et d’abuser
des décorations superflues susceptibles de diminuer la valeur scientifique du manuscrit. Le
texte du mémoire est, en général, écrit avec la police "Time New Roman" taille 12, interligne
1.5, et justifié.
Le manuscrit comporte les différentes parties suivantes :
A/ Les parties préliminaires (placées au début) : il s’agit, dans l’ordre :
 d’une page de garde : doivent y figurer d'une façon claire et lisible tous les éléments de
l'entête administrative de "la République Algérienne Démocratique et Populaire", à celle du
ministère, de l’université, de la faculté et du département. Les logos doivent apparaître en un
seul exemplaire (celui de l'université et de la faculté). Puis, sont mentionnés le diplôme
postulé et sa spécialité, l'intitulé du projet exposé, le nom de l’étudiant, celui de l'encadreur et
l'année.
 des remerciements : ils remerciements doivent être adressés en premier lieu à l'encadreur.
tout comme elle peut s'élargir aux enseignants ayant intervenu dans le cursus de l'étudiant.
Ensuite, elle est adressée à toute (s) autre (s) personne (s) ayant contribué à la réalisation du
projet exposé.
 Une dédicace pour ceux qui le souhaite. Elle n'est pas obligatoire. Etant personnelle, elle
doit être brève : éviter de trop charger cette partie,

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 un résumé avec les mots clés : le résumé devra faire ressortir la problématique générale et
répondre aux questions suivantes : pourquoi le travail a été fait ? comment a-t–il été fait ?
qu’est ce qu’on a trouvé ? quelles conclusions ont été apportées ?... si la rédaction est faite en
langue française, les résumés en anglais et en arabe sont exigés.
 une table des matières (sommaire) : Il s’agit de présenter le Plan détaillé du contenu, en
faisant référence à la pagination des principales parties, chapitres et sections ou sous-sections.
 Liste des abréviations (lorsque celles ci sont nombreuses et utilisées plusieurs fois dans le
manuscrit).
 une liste des figures,
 une liste des tableaux,
 une liste des annexes,
 parfois un glossaire,
B/ Une introduction ; c’est le véritable début à partir de laquelle commence la pagination
(page numéro 1) du manuscrit. Elle sert à présenter de façon succincte le cadre théorique, et le
plus souvent à susciter l’intérêt du lecteur pour le sujet et à préciser ce que contient
l’ensemble du manuscrit. Elle comporte un énoncé de la problématique avec comparaison aux
grands courants de la recherche puis un énoncé de l’hypothèse et/ou de l’objectif et en fin,
l’intérêt scientifique certain.
C/ Les différents chapitres apportant des éléments et des données retrouvés dans la
bibliographie. Il faut savoir aussi que les tableaux et les figures insérées dans le document
doivent comporter un titre (apparaissant en haut pour un tableau et en bas pour une figure),
une référence et, si nécessaire, une légende. Le contenu scientifique du manuscrit fait souvent
référence à des êtres vivants dont le nom scientifique (genre et espèce) doit être écrit en
italique d’autant plus facilement que le document est informatisé.
D/ Une conclusion ; Cette dernière partie ne comporte jamais d’interprétations nouvelles. On
y fait état des limites et des faiblesses de la recherche et y sont suggérées d’autres recherches
permettant de l’étendre ou d’ouvrir de nouvelles perspectives (recommandations).
E/ Liste des références bibliographiques. Cette partie qui est d’une grande importance est
traitée à part ci-dessous.
F/ Les parties complémentaires (placées à la fin) ; ces parties peuvent comprendre des notes,
des annexes et un index.

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Remarque : On peut également insérer dans le document une entête et un pied de page. ce
dernier indiquera la pagination du manuscrit.
Une fois la brochure finalisée et remise (à l'encadreur), et si tout de même il reste quelques
erreurs, il faut envisager une liste des «errata» à insérer dans les exemplaires déjà imprimés,
mais à reporter sur les manuscrits qui seront remis à la bibliothèque.

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HUITIEME ETAPE Présentation et organisation des références
bibliographiques
Il existe plusieurs normes de présentation et d'organisation de la bibliographie. Néanmoins, il
faut connaitre les éléments indispensables au bon signalement de la référence. Ils varient en
fonction du type de document (ouvrage, articles, congrès,…) et du support utilisé (papier,
online, cédérom,…). Ainsi, chaque référence doit comporter : Le (ou les) nom (s) de (ou des)
l'auteur (s) – le titre de l’ouvrage (ou document, article, communication) – l'année – l'édition
ou le numéro de la revue – les pages utilisées ; lorsque l'un de ces éléments reste introuvables,
il est remplacé par le mot "anonyme" (voir tableau).
Au cours de la rédaction, on doit sélectionner les références les plus pertinentes et les plus
récentes. Il est recommandé d’utiliser plusieurs documents pour une même partie et non pas
un seul document pour plusieurs parties. De plus, on utilisera d'une façon approximative
autant de références que de pages du manuscrit.
o Renvois bibliographiques (ou appel à référence) : habituellement, dans un document
scientifique, les renvois (ou appels) bibliographiques dans le texte doivent se restreindre au
nom de l’auteur et à l’année de publication lorsque la référence comporte plus de trois
auteurs, seul le premier est cité par son nom suivi de la notation "et al" ou "et coll". Pour
différencier plusieurs documents d'un même auteur publiés la même année, les citations sont
suivies d'une lettre distincte (a, b, c,…).
o Liste des références : L’ensemble des références bibliographiques des documents utilisés et
cités pour argumenter les différents propos sont rassemblées dans une liste (à la fin du
document) qui les regroupe par ordre alphabétique du premier auteur (puis
chronologiquement si les publications appartiennent au même auteur).
- Exemple de mise en forme de la référence suivante :

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- En relevant les éléments qui apparaissent dans cet article de revue : auteur, année, titre,
source (revue, volume, pagination), cette référence peut être citée dans une liste de
références bibliographique comme suit : Desgranges C., Anticorps monoclonaux et
thérapeutique. Pathologie Biologie 52 (2004) 351-364.
- L’appel à cette référence dans le texte s’écrit : (Desgranges, 2004).
Type de document Présentation
Article de périodique Nom Prénom (année de publication) Titre de l’article. Titre du périodique, volume,
numéro, pagination.
Pène J, Gauchat J-F, Lécart S, Drouet E, Guglielmi P, Boulay V, Delwail A, Foster D,
Lecron J-C & Yssel H. (2004). Cutting Edge: IL-21 Is a Switch Factor for the
Production of IgG1 and IgG3 by Human B Cells. Journal of Immunology, 172, pp.
5154-5157.
Ouvrage Nom Prénom (année de publication) Titre de l’ouvrage : sous-titre. Edition, Collection,
nom de l’éditeur, lieu de publication, Nombre de pages.
Larcher W. (1995) Physiological plant ecology. 3 éd., Springer, Berlin, 506p
Chapitre d’ouvrage Nom Prénom (année de publication) Titre du chapitre. In : Titre de l’ouvrage. Nom de
l’auteur secondaire (coordinateur scientifique), nom de l’éditeur, lieu de publication,
pagination du chapitre dans l’ouvrage
Bazin H. (1990) Réponse cellulaire. In Immunologie animale. Pastoret P.-P., Govaerts
A. et Bazin H. ed. Médecine-Sceinces. Flammarion, Paris. pp.143-147.
Thèse / mémoire Nom Prénom (année de soutenance) Titre de la thèse ou du mémoire. Type de document
et spécialité, établissement de soutenance, ville, nombre de pages.
Dubois, J-M. (2004) Les rapports de recherche. Thèse de doctorat, Université de
Sherbrooke, Sherbrooke, I50 p.
Site Web Nom de l’auteur ou organisme (date de consultation de la page) Titre de la page
d’accueil. URL (Uniform Ressource Locator)
AGRESTE (page consultée le 29/10/2001) Recensement agricole 2000.
http://www.agreste.agriculture.gouv.fr/default.asp.rub=recensement
Comm. colloque ou
congrès
Nom Prénom (année de publication) Titre de la communication. In Titre de la
conférence, Lieu du congrès, date, pagination.
Helfter M. (2000) La politique française de développement de l'agriculture biologique.
In: L'agriculture biologique face à son développement, Lyon, 6-8 décembre 1999, pp.37-
44.
cd-rom, vidéo,
DVD
Nom Prénom (année de publication) Titre du document. [type de support] éditeur, lieu
d’édition, informations complémentaires (durée, N° dans collection, …)
Paillard G. (2001) Plantes transgéniques. [vidéocassette] INRA, Paris, 2mn 30.

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NEUVIEME ETAPE : l'exposé oral
Il a toujours été dit qu’une idée parfaitement possédée par l’esprit trouve aisément son
expression juste. Ainsi, la première forme de communication que devrait apprendre un
étudiant est la communication orale. A travers l’élaboration du projet exposé, l’étudiant
s’exerce à faire un exposé oral, pour se préparer à sa vie professionnelle.
Ainsi l'étudiant devra préparer une présentation power point qu'il exposera grâce à un "Data-
show" (Il faut donc penser à le réserver pour le jour "J", auprès du secrétariat du département,
en respectant toutes les démarches administratives qui sont préconisées). Puis l'étudiant
préparera son speech. Souvent en s'exerçant plusieurs fois à blanc.
Il y a plusieurs types de préparations à entreprendre avant l’exposé oral :
une préparation mentale en maîtrisant son sujet, en se convainquant d’être le spécialiste et en
prévoyant les questions.
une préparation du message à partir du texte en établissant un plan, en mettant l’accent sur
les idées principales avec une argumentation complète, en utilisant des fiches aide-mémoire et
en expérimentant l’exposé au préalable à haute voix. Rappelons les fameux vers de Boileau
qui avait écrit ceci : « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement – Et les mots pour le dire
arrivent aisément ». Il faut aussi bien choisir les phrases introductives et transitoires entre les
différents chapitres.
Le jour J : Le silence doit régner dans la salle avant de commencer son exposé. Le titre de
l'exposé et le plan général doivent apparaître dès le début de la séance. Sans lecture directe du
texte présenté, l'exposé oral doit être bref, clair et concis. Tout comme il est impératif de
regarder l’auditoire en face et s’exprimer d’une voix assez forte. Le temps imparti à l'exposé
oral (environ 30 minutes) doit être respecté. Prendre note de toutes les remarques faites par
leur encadreur et des questions qui seront posées, tout en s'efforçant d'y répondre.
Les festivités : Ayant lieu en fin d'année, à l’occasion de leur exposé oral (qui n'est pourtant
pas l'équivalent d'une soutenance de master), les étudiants organisent parfois une cérémonie
pour une collation. Pour cela, il faudra consacrer une salle en dehors des laboratoires et de la
salle de l'exposé oral. la cérémonie devra se dérouler dans le calme, sans vacarme et il faudra
veiller à conserver l'intégrité et la propreté des lieux.

‫الجم‬
‫وزارة‬
‫التعلي‬
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‫العال‬
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‫ي‬
-------------------------------------------------------------------------------
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES A CONSULTER :
-
- BOUMENDJEL Mahieddine. Cours de méthodologie documentaire générale.
Cellule de téléenseignement et de formation à distance. Centre Universitaire d’El-
Tarf. Version 2008. 64p.
- CARON, Rosaire. Université Laval. Comment citer un document électronique?
Adresse URL: http://www.bibl.ulaval.ca:80/doelec/citedoce.html
- DUBOIS Jean-Marie M. La rédaction scientifique. Mémoires et thèses : formes
régulière et par article. 2005. Edition estem. 117p.
- GUERTIN, Hélène, et al. Chercher pour trouver - Je rédige la liste des documents
consultés. Adresse URL:
http://www.ebsi.umontreal.ca/jetrouve/biblio/list_do2.htm
- GUILLOTON, Noëlle, et Hélène CAJOLET-LAGANIÈRE. Le français au bureau,
4e
éd., Sainte-Foy, Publications du Québec, 1996, 400 p.
- NADJI F., BOUDIA D. Guide de Gestion de Références Bibliographiques.
Rédaction et citation. http://docinsa.insa-lyon.fr/refbibli/

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