1. SOCRATE parmi NOUS : 2e volet
Socrate m'a dit
théâtre / danse / vidéo
de Sarane Alexandrian
mise en scène : Anastassia Politi
Création du 9 au 20 janvier 2008
à 20h30 et le dimanche à 17h30 - Relâche lundi et mardi
Espace Jemmapes, Paris 10e
Maison de la Poésie de Saint – Quentin en Yvelines
Guyancourt
jeudi 24 janvier 2008 à 20h30
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2. SOCRATE parmi NOUS - 2e volet :
Socrate m'a dit
calendrier
• Création : du 9 au 20 janvier 2008
• du mercredi au samedi à 20h30 et le dimanche à 17h30
• Espace Jemmapes
• 116, quai de Jemmapes, Paris 10e, métro Gare de l'Est
• réservations : par tél au 01 48 03 11 09
• par mail : reservation-je@crl10.net sur www.jemmapes.com
• prix de places : 13/11 euros, groupes scolaires : 5 euros
• Reprise : le 24 janvier 2008 à 20h30
• Maison de la Poésie de Saint – Quentin en Yvelines
• 10 place Pierre Bérégovoy F-78280 Guyancourt
• réservation par teléphone : 01 39 30 08 90 - fax : 01 39 30 08 91
par mail maison.poesie@agglo-sqy.fr
sur www.saint-quentin-en-yvelines.fr
• prix de places : 7,5/ 5 euros
Coproduction :
Compagnie Erinna - Maison de la Poésie de Saint - Quentin - en- Yvelines.
Soutiens :
Conseil Régional d'Ile-de-France au titre de la permanence artistique,
Mairie de Paris 10e
Ambassade de Grèce en France
Partenariats :
CRL10 /Espace Jemmapes et Espace Château Landon (Paris 10e),
Office du tourisme hellénique
Les Saisons du Vieux Château de Vicq-sur-Breuilh (Limousin)
Compagnie Erinna
association loi 1901
siège social : 15, rue de l'Union, 95460 Ezanville, France
courrier : 58, avenue de Saint Mandé, 75012 Paris, France,
tel / fax : + 33 (0) 1 43 47 00 84 cel : + 33 (0) 6 11 61 87 31
mel : cie.erinna@wanadoo.fr
site internet : http://perso.wanadoo.fr/erinna
Contact presse - professionnels :
Christine André - tel : 0668522594
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3. SOCRATE parmi NOUS - 2e volet :
Socrate m'a dit
Et si
une femme
d'aujourd'hui
interrogeait
Socrate ?
Hugo Bonamin
• textes : Sarane Alexandrian
• mise en scène : Anastassia Politi
• création vidéo : Frédéric Durand-Drouhin
• scénographie : Hugo Bonamin
musique acousmatique : Philippe Blanchard
• costumes : Nayla Ferzli
• lumières : T. Sebastiâo Tadzio
• Avec, sur scène : François Chat (danse, jonglage) et
Anastassia Politi (jeu, chant)
• et sur écran : Olivier Salon (jeu)
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4. haleine jusqu’à la fin. Anastassia désirait jouer elle-même dans cette pièce, et me laissait libre
d’imaginer la situation de départ.
L’idée de faire dialoguer Socrate avec une femme est passionnante, mais avec quelle femme ?
J’ai lu Socrate et sa femme, pièce en un acte et en vers de Théodore de Banville, où cet exquis
poète prouve qu’il n’y a pas grand chose à tirer du caractère de Xanthippe, sinon une succession
de scènes de ménage. J’ai songé à Diotime, l’hétaïre du Banquet qui fait à Socrate un discours
sur l’amour, mais ce discours est tellement ennuyeux qu’il ne me donne pas envie de broder
dessus. Au contraire, « la rencontre rêvée d’une femme de nos jours avec Socrate » était un sujet
superbe, se prêtant à des variations plus ou moins surprenantes. Surtout si cette femme était une
Grecque frémissante d’admiration pour son héros national, et si cette Grecque était Anastassia
Politi qui a interprété Médée!
Depuis le XIXe siècle on tente d’établir qui est le vrai Socrate: celui des Dialogues de Platon
ou celui des Mémorables de Xénophon. Je suis entièrement du côté de Xénophon, d’autant plus
que Socrate lui-même a déclaré, lorsqu’il a entendu Platon faire une lecture publique d’un de ses
premiers dialogues:« Par Héraklès, que de faussetés dit sur moi ce jeune homme! » (Diogène
Laërce, Vies des philosophes illustres, livre III). Hegel fut le premier à affirmer que le Socrate de
Xénophon était le plus crédible et même des partisans de Platon reconnaissent que Phédon, La
République, ne reflètent pas du tout la philosophie de son maître. Le Banquet de Xénophon est
plus vivant que celui de Platon et montre que Socrate aimait les femmes: il y parle sensuellement
de leur parfum et contemple en connaisseur la danse voluptueuse qu’exécute devant lui Ariadne.
Dans Les Mémorables (Livre III, ch. 11), Socrate rend visite à une belle femme galante,
Théodote, qui lui demande de l’aider à trouver des amis; il lui répond avec une bonhomie teintée
d’ironie, et repart en avouant qu’il a été excité par sa tenue légère. Je me suis inspiré de cette
scène peu connue, qui a toujours été coupée dans l’édition Hachette bilingue des Mémorables
pour les étudiants, comme si elle était inconvenante!
Voici le sujet de Socrate m’a dit.
Lééna, insatisfaite de ce qu’elle a appris sur Socrate à la Faculté, lui pose des questions
concernant aussi bien sa vie que sa philosophie. A travers ses réponses ceux qui ne
connaissent pas Socrate le découvriront, et ceux qui le connaissent apprendront des détails
curieux que j’ai glanés en des textes anciens. Mais cela ne suffira -t-il pas à faire tout l’intérêt
de la pièce, aussi y a-t-il une évolution dramatique dans les rapports de Socrate et de Lééna.
Lééna commence par rêver à ce qu’elle dirait à Socrate s’il lui apparaissait. Elle sait que
cette apparition est imaginaire, mais elle se prend si bien au jeu que Socrate devient
étonnamment réel pour elle ( et pour le spectateur). C’est un vieux maître extraordinaire et
une jeune femme enthousiaste qui ont ensemble une relation de séduction réciproque. Cela
devient poignant quand Socrate soudain à son tour interroge Lééna, dans un exercice de
maïeutique où il lui fait remettre en question ses amours et ses connaissances d'une
manière qui la bouleverse. Perçue au début comme un fantasme, la présence de Socrate
s’intensifie au fil du dialogue, ce qui permet une fin originale et saisissante.
Ceux qui savent que j’ai été l’ami et le collaborateur d’André Breton à vingt ans, que mon gros
livre Le Surréalisme et le rêve (Gallimard, 1974) fait toujours autorité, penseront que je fais un
Socrate surréaliste. Si cela était, ce serait prodigieux, et le succès serait assuré. Depuis la vente
de la collection d’André Breton à des prix astronomiques, même ceux qui le dénigraient le
vénèrent maintenant parce qu’ils ont la preuve que ses amis valaient très cher!
Je ne veux pas faire un Socrate surréaliste, mais toute mon expérience de l’onirisme est
nécessaire évidemment pour rendre intenses les rapports rêvés de Lééna avec Socrate. Je ne
prétends qu’à instruire en divertissant, ce qui est la règle d’or du théâtre classique ou d’avant-
garde.
Sarane Alexandrian, Paris, mai 2007.
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5. Socrate m'a dit
Intentions de mise en scène et de scénographie
recherche de scénographie par Hugo Bonamin
La pièce, nourrie de l'expérience de l'onirisme et du surréalisme de son auteur,
sera l'occasion d'effectuer une recherche sur le plan de l'écriture scénique en
faisant appel à l'utilisation de l'image et à l'intervention de la danse.
La dramaturgie devient ainsi plurielle.
Nous souhaitons éviter tout académisme et faire face aux idées reçues. Nous
prolongerons un travail expérimental qui est celui de la compagnie Erinna, sur le
terrain du croisement des disciplines artistiques.
a. Utilisation des images et de la danse
Mettre en scène un rêve est à la fois un plaisir et un défi.
Utiliser un mélange d'images virtuelles et d'images réelles projetées sur la scène
est notre première approche. Socrate doit être pour Lééna tantôt une image
insaisissable, tantôt un être en chair et en os concret. Il peut emprunter
plusieurs visages, traverser plusieurs âges, puisque il est, selon l'auteur, « un
philosophe de tous les âges et d'aucun âge, un philosophe dansant ». Socrate de
Sarane Alexandrian est donc polymorphe, énigmatique, danseur de surcroit et
évolue entre la scène et l'écran.
Un film vidéo évoque Athènes, le philosophe - et d'autres figures aussi - Lééna
est présente sur la scène. Socrate apparaît sur l'écran mais aussi sur le plateau,
Le danseur occupe son propre espace . Il joue à la fois Socrate et son daïmon,
réagissant par le geste et le mouvement à la parole et à la musique.
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6. haleine jusqu’à la fin. Anastassia désirait jouer elle-même dans cette pièce, et me laissait libre
d’imaginer la situation de départ.
L’idée de faire dialoguer Socrate avec une femme est passionnante, mais avec quelle femme ?
J’ai lu Socrate et sa femme, pièce en un acte et en vers de Théodore de Banville, où cet exquis
poète prouve qu’il n’y a pas grand chose à tirer du caractère de Xanthippe, sinon une succession
de scènes de ménage. J’ai songé à Diotime, l’hétaïre du Banquet qui fait à Socrate un discours
sur l’amour, mais ce discours est tellement ennuyeux qu’il ne me donne pas envie de broder
dessus. Au contraire, « la rencontre rêvée d’une femme de nos jours avec Socrate » était un sujet
superbe, se prêtant à des variations plus ou moins surprenantes. Surtout si cette femme était une
Grecque frémissante d’admiration pour son héros national, et si cette Grecque était Anastassia
Politi qui a interprété Médée!
Depuis le XIXe siècle on tente d’établir qui est le vrai Socrate: celui des Dialogues de Platon
ou celui des Mémorables de Xénophon. Je suis entièrement du côté de Xénophon, d’autant plus
que Socrate lui-même a déclaré, lorsqu’il a entendu Platon faire une lecture publique d’un de ses
premiers dialogues:« Par Héraklès, que de faussetés dit sur moi ce jeune homme! » (Diogène
Laërce, Vies des philosophes illustres, livre III). Hegel fut le premier à affirmer que le Socrate de
Xénophon était le plus crédible et même des partisans de Platon reconnaissent que Phédon, La
République, ne reflètent pas du tout la philosophie de son maître. Le Banquet de Xénophon est
plus vivant que celui de Platon et montre que Socrate aimait les femmes: il y parle sensuellement
de leur parfum et contemple en connaisseur la danse voluptueuse qu’exécute devant lui Ariadne.
Dans Les Mémorables (Livre III, ch. 11), Socrate rend visite à une belle femme galante,
Théodote, qui lui demande de l’aider à trouver des amis; il lui répond avec une bonhomie teintée
d’ironie, et repart en avouant qu’il a été excité par sa tenue légère. Je me suis inspiré de cette
scène peu connue, qui a toujours été coupée dans l’édition Hachette bilingue des Mémorables
pour les étudiants, comme si elle était inconvenante!
Voici le sujet de Socrate m’a dit.
Lééna, insatisfaite de ce qu’elle a appris sur Socrate à la Faculté, lui pose des questions
concernant aussi bien sa vie que sa philosophie. A travers ses réponses ceux qui ne
connaissent pas Socrate le découvriront, et ceux qui le connaissent apprendront des détails
curieux que j’ai glanés en des textes anciens. Mais cela ne suffira -t-il pas à faire tout l’intérêt
de la pièce, aussi y a-t-il une évolution dramatique dans les rapports de Socrate et de Lééna.
Lééna commence par rêver à ce qu’elle dirait à Socrate s’il lui apparaissait. Elle sait que
cette apparition est imaginaire, mais elle se prend si bien au jeu que Socrate devient
étonnamment réel pour elle ( et pour le spectateur). C’est un vieux maître extraordinaire et
une jeune femme enthousiaste qui ont ensemble une relation de séduction réciproque. Cela
devient poignant quand Socrate soudain à son tour interroge Lééna, dans un exercice de
maïeutique où il lui fait remettre en question ses amours et ses connaissances d'une
manière qui la bouleverse. Perçue au début comme un fantasme, la présence de Socrate
s’intensifie au fil du dialogue, ce qui permet une fin originale et saisissante.
Ceux qui savent que j’ai été l’ami et le collaborateur d’André Breton à vingt ans, que mon gros
livre Le Surréalisme et le rêve (Gallimard, 1974) fait toujours autorité, penseront que je fais un
Socrate surréaliste. Si cela était, ce serait prodigieux, et le succès serait assuré. Depuis la vente
de la collection d’André Breton à des prix astronomiques, même ceux qui le dénigraient le
vénèrent maintenant parce qu’ils ont la preuve que ses amis valaient très cher!
Je ne veux pas faire un Socrate surréaliste, mais toute mon expérience de l’onirisme est
nécessaire évidemment pour rendre intenses les rapports rêvés de Lééna avec Socrate. Je ne
prétends qu’à instruire en divertissant, ce qui est la règle d’or du théâtre classique ou d’avant-
garde.
Sarane Alexandrian, Paris, mai 2007.
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7. Socrate m'a dit
Intentions de mise en scène et de scénographie
recherche de scénographie par Hugo Bonamin
La pièce, nourrie de l'expérience de l'onirisme et du surréalisme de son auteur,
sera l'occasion d'effectuer une recherche sur le plan de l'écriture scénique en
faisant appel à l'utilisation de l'image et à l'intervention de la danse.
La dramaturgie devient ainsi plurielle.
Nous souhaitons éviter tout académisme et faire face aux idées reçues. Nous
prolongerons un travail expérimental qui est celui de la compagnie Erinna, sur le
terrain du croisement des disciplines artistiques.
a. Utilisation des images et de la danse
Mettre en scène un rêve est à la fois un plaisir et un défi.
Utiliser un mélange d'images virtuelles et d'images réelles projetées sur la scène
est notre première approche. Socrate doit être pour Lééna tantôt une image
insaisissable, tantôt un être en chair et en os concret. Il peut emprunter
plusieurs visages, traverser plusieurs âges, puisque il est, selon l'auteur, « un
philosophe de tous les âges et d'aucun âge, un philosophe dansant ». Socrate de
Sarane Alexandrian est donc polymorphe, énigmatique, danseur de surcroit et
évolue entre la scène et l'écran.
Un film vidéo évoque Athènes, le philosophe - et d'autres figures aussi - Lééna
est présente sur la scène. Socrate apparaît sur l'écran mais aussi sur le plateau,
Le danseur occupe son propre espace . Il joue à la fois Socrate et son daïmon,
réagissant par le geste et le mouvement à la parole et à la musique.
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8. A la fois spectateur et acteur du rêve de Lééna, il est tantôt à l'intérieur, tantôt à
l'extérieur de l'action scénique, grâce à un travail d'éclairages. Il porte le masque
du Silène. Il incarne aussi le rôle d'Alcibiade.
b. Jeu de l'acteur, espace, musique
Les termes de "rôle" ou de "personnage" sont à éviter, ce qui est recherché n'est
pas l'incarnation, ni la convention théâtrale mais plutôt la crédibilité d'une parole
offerte dans un espace et à un moment précis. Il s'agit d'une crédibilité fondée
sur l'organicité : les interprètes étant dans un état de "rêve éveillé", les gestes et
les mouvements sont guidés par des impulsions organiques et la parole devrait
jaillir du corps, « comme une sécrétion » (Ludwik Flaszen). Sans effort, sans
artifice. Sans tenter d'analyser ou de décrypter le sens du texte d'une façon
académique (ce travail sera fait au préalable avant le début de répétitions). Nous
cherchons une approche de cette parole (philosophique ou poétique) de façon
intuitive, organique, presque animale.
L'interprétation s'appuie sur une partition précise d'actions scéniques (physiques
et vocales) qui sont recherchées durant le travail de répétitions avec au préalable
le texte su par cœur. De temps en temps, quelques bribes en grec sont
proférées, parlées ou chantées.
Le jeu de Lééna, sobre et retenu, parfois aux limites d'une « danse immobile »
fera écho à la danse fluide, aérienne et tonique du danseur/daimon/Socrate.
La musique, acousmatique, est présente discrètement, tout au long de cette
création. Elle est inspirée de la lyre et de la flûte.
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9. Socrate m'a dit
L'équipe artistique
Sarane ALEXANDRIAN, auteur
Né à Bagdad, Sarane Alexandrian est venu à l’âge de six ans
à Paris où il fait ses études au lycée Condorcet et à la
Sorbonne. A dix-neuf ans, il s'est lié avec André Breton et a
participé au mouvement surréaliste d'après-guerre. Georges
Bataille et René Char ont fait l'éloge de son activité dans leur
correspondance. Sarane Alexandrian a publié des romans,
des essais, des monographies sur l’art, en tout près de
soixante oeuvres traduites dans quinze langues, dont
quelques classiques : Le Surréalisme et le rêve
(Gallimard), André Breton par lui-même (Seuil),Le
Socialisme romantique (Seuil), Histoire de la
littérature érotique (Seghers), L’Aventure en soi,
autobiographie (Mercure de France), Histoire de la
philosophie occulte (Seghers), Les terres fortunées du
songe (Galilée)...
Critique littéraire pendant de nombreuses années à l'Express
et critique d'art à L'oeil et à Connaissance des Arts, il a fondé
et dirige Supérieur Inconnu, revue de littérature et d'art
moderne. Sa biographie Sarane Alexandrian ou le grand défi
de l'imaginaire signée Christophe Dauphin, a paru en 2006
chez l'Age d'Homme.
Anastassia POLITI, metteur en scène et interpète
Née à Athènes, sélectionnée pour représenter la Grèce dans
un projet européen de recherches théâtrales dirigé par
Christian Schiaretti à la Chartreuse, au festival officiel
d'Avignon 1990, Anastassia Politi s'installe à Paris où elle
joue au théâtre sous la direction de Jacques Lassalle,
Stéphane Braunschweig, Costa Gavras ou encore Stéphane
Verrue, Moïse Touré, Marc Blezinger, François Joxe... Elle fut
l'élève et l'assistante de Ludwik Flaszen, étroit collaborateur
de Grotowski. En 1994 elle fonde la Compagnie Erinna à
Paris. Son travail est axé sur la création contemporaine et
transdisciplinaire, attentive très souvent à la culture
hellénique qu'elle revisite et questionne.
Egalement chanteuse, elle chante pour les compositeurs
Michaël Lévinas à l'IRCAM (Opéra Go-Gol, mise en scène par
Daniel Mesguish) ainsi qu'avec Philippe Blanchard ou
Georges Couroupos et interprète un répertoire de chants
grecs. Elle fait un séjour à l'Actor's studio de New York, puis,
elle obtient une résidence au titre de metteur en scène au
Royal Court Theatre à Londres.
Anastassia Politi est diplômée en sciences économiques par l’Université d’Athènes (maîtrise), par
l'Institut d'études théâtrales -Université de Paris 3 (licence) ainsi que par l’ Université de Paris 1-
Panthéon- Sorbonne (DEA en économie du travail) .
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10. Parmi ses créations :
Pour Aphrodite textes de Baptiste-Marrey et d'un ensemble de poètes, chypriotres,
grec et turcs, création au Festival Interational Kypria 2002, reprise en France et en
Suisse en 2003, 2004 et 2006 (Maison des Cultures du Monde, Auditorium de Saint -
Germain des Près, Centre des Arts d'Enghien-les-bains, Espace culturel Bernard Dague,
Théâtre du Pommier – Neuchâtel).
Là où ça fait mal de Christophe Pellet, création au Théâtre national de Dijon, dans le
cadre des Rencontres Internationales de Théâtre de Dijon 2000, reprise en 2001 à
l'Atelier du Rhin et la à Scène nationale d'Alençon-Flers.
Médéa / fictions trilogie contemporaine, commande d'écriture aux auteurs Serge
Saada, Michel Simonot et Elsa Solal et aux compositeurs Philippe Blanchard et Wolfgang
Stryi (de l'Ensemble Modern de Francfort), création 1996 à la Scène nationale de
Bourges, dans le cadre d'un Atelier théâtral national, reprise du premier volet en 1999 au
Théâtre Gérard Philipe – CDN de Saint-Denis et en 2001 à la Cartoucherie de Vincennes -
Théâtre du Chaudron, ainsi qu'en Grèce et aux Pays Bas.
Fête païenne sur fond de mer Egée au Théâtre de l’Ile-Saint-Louis, Paris, 1995,
récital à partir de textes de poètes grecs modernes et de chants rébétika.
Elle a présenté également les récitals et lectures-spectacles suivants :
Alice à Louvres, commande d'écriture à Serge Saada, pièce issue de la récolte de
paroles des habitants de la ville de Louvres (95) dans le cadre d'un partenariat entre la
compagnie et l'Espace Culturel Bernard Dague (2002-03). Chants et poètes de Grèce -
Forum des Instituts culturels étrangers (2004). La peau de mon enfance de Baptiste-
Marrey, Printemps des Poètes (2005). Epitaphe de Phryné pour sa soeur Iranienne,
Festival de Théâtre iranien en exil, Paris (2005). Sappho, poèmes dits et dansés - 2e
Festival européen de latin et de grec, Bécherel (2006). Les Oiseaux d'Aristophane,
Espace Culturel Bernard Dague, Théâtre au collège (2006). Pour l'amour du grec – tiré
de l'anthologie du même titre de Jean - Pierre Vernant et Jacqueline de Romilly, Mairie de
Paris 10e (2007). Les terres fortunées du songe, roman -poème de Sarane
Alexandrian, Mairie de Paris 10e - Marché de la Poésie (2007). Daniel Varoujan, le
poète de la terre rouge d'Arménie, Espace Château Landon, Année de l'Arménie
(2007). Erotokritos, de V. Cornaros, Ambassade de Grèce en France au Centre
international des Conférences du Ministère des affaires étrangères (2007).
Olivier SALON, acteur
Docteur en mathématiques, Olivier Salon est actuellement
professeur de mathématiques en classe de Math. Spé.
Devenu membre de l’Oulipo en 2000, il écrit avec Jacques
Jouet la pièce Pas de deux et collabore à l’écriture de
numéros de la Bibliothèque Oulipienne, dont Drames et
comédies brefs dans le petit lavoir, Doukipleudonktan ? et
Diable ! ainsi qu’à Maudits (Mille et une Nuits) et aux
Moments oulipiens (Le Castor Astral).
Il est enfin l’auteur de Les gens de légende et le coauteur
avec Jacques Roubaud de Sardinosaures & Cie et de
Nouvelles Sollicitudes.
Il publie également aux Éditions Guérin El Capitan, récit
poétique d’une ascension de montagne, et aux Éditions Les
Mille Univers La Pelle et Des gens guindés dégingandés.
Depuis 2005, il est l’un des comédiens du spectacle Pièces
détachées, montage de textes oulipiens (mise en scène de
Michel Abécassis), qui se joue au Théâtre du Rond-Point
(Paris), en banlieue et en province.
Les nuits de pleine lune, quand l’écrevisse aboie, il
accompagne les loups-garous. Au piano.
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11. François CHAT, danseur et jongleur
Médéa/fictions, 1996
Il fut élève à l’école nationale du cirque Annie Fratellini.
Il a 16 ans lorsque Robert Wilson l'engage dans Oedipus-Rex
au Théâtre du Châtelet en 1996.
Bob Wilson crée en suite pour lui Wings on Rock au Festival
de Saint Denis.
Entre-temps François Chat monte sa première création,
L'Œuf du vent.
Depuis, il a signé plusieurs spectacles atypiques développant
une recherche du jonglage contemporain, mêlant danse et
théâtre gestuel, présentés en France, en Europe, en Inde, au
Pakistan et au Japon pour d'importants théâtres ou festivals.
Parmi ses créations : SEtaccio / Théâtre du Châtelet, Le bois
de pins /Scène nationale de Châteauroux, Rotation /Festival
de Saint Denis.
Il a été accompagné en solo par Michel Petrucciani et
collabore régulièrement avec des musiciens. Egalement
interprète, il a joué sous la direction de Yannis Kokkos,
Pierre Doussaint, Jean-François Duroure, Anastassia Politi
(Médéa/Fictions).
Philippe BLANCHARD, compositeur acousmate
Philippe Blanchard est compositeur de musique acousmatique. Il réalise ses musiques au Studio
Forum à Annecy. Il conçoit la création comme une action de résistance contre la pensée unique et
jetable. Comme Rabelais s’intéressait à la vie horrifique du Grand Gargantua, Philippe Blanchard
aime manifester de la condition humaine en morceaux. Son art est un assemblage inattendu
d’objets sonores, éléments d’un puzzle se métamorphosant alors en « un dessin animé pour
l’oreille », selon C. Zanesi de Radio France qui a présenté la musique de Ph. B. Il a été lauréat de
nombreux concours internationaux (GMEB à Bourges, Luigi Russolo en Italie, « Chasseurs de
sons »-Radio France, La Muse en circuit …).
Une discographie (CD + 33-t) et un catalogue de ses pièces ont été édités sous le nom du
« Lieutenant Caramel ». Il a donné un grand nombre de concerts dont : « Katastrophe », création
mixte pour voix, basse électrique, violoncelle et bande magnétique, écrite pour Anastassia Politi et
Kasper Toeplitz, au festival « Concerts d’hivers et d’aujourd’hui » , à Annecy, 1994 (édité en CD).
Fondateur et président du festival Le Bruit de la neige à Annecy jusqu'en 2005, il se consacre
récemment à la musique acoustique et collabore avec l'Orchestre Symphonique de Barcelone.
Hugo BONAMIN, peintre, plasticien et scénographe
Né à Paris en 1979, il est successivement expatrié aux USA, à Londres et en Argentine où il
commence sa carrière de peintre en 1999.
Il réalise plusieurs expositions individuelles à Buenos Aires (Toilettes et télévision, Le voyeurisme à
la télé, Tierra de vigilia) et à Paris (Argentina, Chanson de rue). En 2005, il investie l'Eglise Saint -
Merri à Paris pour la Nuit Blanche parisienne avec deux installations remarquées (Les chaises, le
combat). Il participe à des expositions collectives et performances en Argentine, en Suisse, à Paris
et à New York.
Actuellement il prépare une exposition à l'eglise Saint Merri à Paris dans le marge du Festival
d'Automne ainsi qu'une autre exposition personnelle à la galerie IMMIX de l'Espace Jemmapes.
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12. Frédéric DURAND-DROUHIN, réalisateur vidéo
Né à Paris, Frédéric Durand-Drouhin est réalisateur. Suite à un Bac A2 au Lycée Français de New-
York, il a suivi des formations à l'Ecole de Reportages des Amandiers de Paris et à l' Ecole
Supérieure de Journalisme de Paris. Son expérience professionnelle s'étend de la réalisation de
films documentaires pour la télévision (FR3, TV5, TV Fil...) à celle de films institutionnels, ou alors,
de la réalisation de sujets en tant que journaliste-reporter d'images (économie, tourisme,
reportages d'actualité, société, magazines culturelles) pour FR2, Perfect TV/Japon, Initiatives
Africa, chaîne Voyage, TV fil, Business Africa... à celle du cameraman pour FR3, ARTE (Métropolis),
TF1, TV5 ou pour i-Télévision et Canal Sat. Attiré par le spectacle vivant, il se consacre également
à des captations vidéo de représentations de danse et de théâtre et mène ses travaux de recherche
en matière d'archivage ou d'utilisation de l'image sur la scène.
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13. SOCRATE parmi NOUS
Résidences -partenariats- actions culturelles
En 2007-2008, la compagnie Erinna est en partenariat avec l'association CRL10 et en
résidence à l'Espace Château Landon ainsi qu'à l'Espace Jemmapes à Paris 10e, dans le
cadre du projet Socrate parmi nous. Elle est également en partenariat avec la
Communauté d'Agglomération de Saint Quentin en Yvelines – Maison de la Poésie.
Dans ce cadre, un ensemble d'expositions, projections, rencontres, spectacles,
formations, lectures et débats ont été mis en place :
Espace Jemmapes
Expositions
Hugo Bonamin – peintre et plasticien
du 6 décembre au 6 janvier : exposition personnelle
du 9 au 20 janvier : exposition autour de la création Socrate parmi nous
Table ronde
Samedi 12 janvier à 17h :
Thème : Les avant-gardes et la transmission. Animée par Sarane Alexandrian.
Poètes invités : Roland Nadaus , Virgile Novarina, Christophe Dauphin, Marc Kober,
Jacques Fournier, Jean-Dominique Rey...
Projection de films
dimanche 13 janvier à 19h
Autour du sommeil, court métrage de Virgile Novarina, suivi deToccata de Jean Seban
dimanche 20 janvier à 19h
Trois visages et l'Amitié de Jean Seban
Concert
Samedi 19 janvier à 22 h 30
Chants de la Méditérranée, par Anastassia Politi et des musiciens invités.
Jour international de la femme
dimanche 9 mars à 18h
Romance primale, de Philippe Biget, lecture de pièce de théâtre dédiée à la maternité.
Maison de la Poésie de Saint - Quentin - en - Yvelines
Lectures-rencontres
vendredi 23 novembre 2007 à partir de 19h à minuit.
PoésYvelines, la semaine des poètes : participation de la compagnie Erinna à
La Nuit de la Poésie autrement (Ferme de Bel ébat, Place de Bel ébat, Guyancourt, tel
01 30 48 33 44, entrée libre (programme en cours)
jeudi 13 décembre 2007 :
Poésie dans l'instant : La revue Les Hommes sans épaules et les poètes Christophe
Dauphin et Alain Breton.
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14. Actions en direction des élèves et enseignants
Invitation des enseignants, élèves et Saintquentinois à assister à une répétition
publique du projet « Socrate parmi nous » entre le 17 décembre et le 21
décembre 2007 à la Maison de la Poésie.
Intervention en milieu scolaire : les 14 et 15 janvier 2008.
Espace Château Landon
Rencontres (entrée libre)
Samedi 29 septembre à 19h :
Sarane Alexandrian, écrivain, poète, critique d'art, historien du mouvement surréaliste
d’après guerre, directeur de la revue d’art et littérature Supérieur Inconnu .
Jeudi 4 octobre à 19h :
Alain Foix, écrivain et philosophe originaire de Guadeloupe, autour de son livre, Ta
mémoire, petit monde éd Gallimard.
Samedi 6 octobre à 19h :
Séverine Auffret, philosophe et historienne des idées féministes, enseignante à
l'Université Populaire de Caën à propos de Mélanippe, la Philosophe, Editions des
Femmes ; conférence : La femme chez les philosophes grecs anciens.
Jeudi 11 octobre à 19h :
ElIzabeth Antébi, auteur, fondatrice du Festival Européen de Latin et Grec.
Projection de film d'archives et d'entretien avec Jacqueline de Romilly. Débat: Les
Humanités (grec/latin) sont- elles le ciment de l'Europe?
Samedi 19 avril à 20h30
Allain Glykos, philosophe et écrivain., autour de son roman-jeunesse Manolis de
Vourla, éd Quiquandquoi.
samedi 17 mai à 20h30
Ludwik Flaszen, homme de théâtre, écrivain, cofondateur du Théâtre Laboratoire de
Grotowski, autour de son livre Le Chirographe, éd. La Découverte
Exposition photos
du 3 au 31 janvier
T. Sebastiâo Tadzio : Portraits de femmes
Formation
vacances du 21 avril au 3 mai
Stage de chant, voix et traditions orales, par Fadhel Messaoudi et Anastassia Politi.
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