1. Conférence de Paris de 2015 sur le climat
La Conférence de Paris de 2015 sur le changement climatique a lieu du 30
novembre au 11 décembre 2015 au Bourget enFrance. Elle est à la fois
la 21e conférence des parties (en anglais : Conference of the parties, d'où le
nom COP21) à laConvention-cadre des Nations unies sur les changements
climatiques (CCNUCC) et la 11e conférence des parties siégeant en tant que
réunion des parties au protocole de Kyoto (CMP-11). Chaque année, les
participants de cette conférence se réunissent pour décider des mesures à
mettre en place, dans le but de limiter le réchauffement climatique en dessous
de 2 °C. Cette convention reconnaît l'existence « d'un changement climatique ».
Ce sommet international se tient au Parc des expositions de Paris-Le Bourget.
Il doit aboutir à un accord international sur le climat, applicable à tous les pays,
dans l’objectif de limiter le réchauffement mondial à 2 °C d’ici 2100.
En amont de cette conférence, une assemblée s'est tenue pour discuter des
enjeux climatiques en Méditerranée à Marseille lors de la MedCop21 les 4 et 5
juin 2015.
Le cinquième rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat
(GIEC), paru en 2014, prévoit une hausse des températures de 0,3 à 4,8 °C d’ici 2100.
Selon le comité organisateur, l'objectif de cette conférence est « d'aboutir, pour la première
fois, à un accord universel et contraignant permettant de lutter efficacement contre le
dérèglement climatique et d'impulser/d'accélérer la transition vers des sociétés et des
économies résilientes et sobres en carbone11
». À cet effet, l'accord, censé entrer en
vigueur en 2020, devra à la fois traiter de l'atténuation — la baisse des émissions de gaz à
effet de serre — et de l'adaptation des sociétés aux dérèglements climatiques existants et
à venir. Il s'agira de trouver un équilibre entre les besoins et les capacités de chaque pays.
La répartition de l'effort entre les émetteurs historiques et les économies émergentes est
l'un des points sensibles de la négociation.
Pour préparer cet accord, chaque pays doit préparer et publier en amont de la COP21 une
contribution qui présente un plan de travail concret à même de permettre à l’État concerné
de faire sa part au sein de l’effort universel.
La COP21 doit également permettre aux pays développés de mobiliser 100 milliards de
dollars par an à partir de 2020, en partie via le Fonds vert pour le climat, afin d’aider les
pays en voie de développement à lutter contre le dérèglement climatique.
ÁLVARO ALONSO DE LA FUENTE FERNÁNDEZ 1ºBACHILLERATO B