Texte avec différentes critiques positives, négatives ou mitigées
Journal de l'ESHRA
1. Le journal d’
Février 2019
Le consul du Mexique en Algérie
nous parle de l’hôtellerie P-4
Adel Gherbi et l’art dans
la restauration P-3
Les concepts de restauration
de la promotion III P-2
Timimoun la merveille
du Gourara P-6
Le vendredi, 15 février, à 09:30
Contacts
ASSAD Samy : rédacteur en chef : 0666156017
GHERBI Adel : responsable de la mise en forme et dessinateur : 0541442234
Siège Social : Route National N°11 Ain Benian
ESHRA Unité S.I.H E.P.E.-SPA au Capital de 15.793.000.000.00
Tél : 021.37.67.55/021.37.67.58
Compte Bancaire CPA Agence Ain Benian 153 RIB :
00400153401000984897RC: 16/00 00152 46 B 01/ NIF: 0001 1600 152 46 60 / N° ART: 164 501 404 71
E-mail: contact@eshra.dz
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2. Jeux : adaptez votre anglais à l'hôtellerieLes concepts de restauration de la promotion III
ors de l’exercice 2017-
2018 se sont relayés tour à
tour trois concepts de res-
tauration menés par les étudiants
de la troisième promotion de
l’école, et qui ont vu se matéria-
liser trois idées complètement
différentes les unes des autres
pendant un mois au niveau du
restaurant à thème d’ESHRA. Ce
dernier fut mis à disposition des
étudiants pour accueillir chaque
concept.
L’idée du concept, qui est un
module inclut dans le curriculum
pédagogique des étudiants afin
de leur permettre de vivre une
simulation de gestion d’entre-
prise, est que chaque classe à
partir d’une idée basique déve-
loppe un restaurant à thème en-
tièrement géré par ses éléments,
qui seront toutes les ressources
humaines de cette manifestation
éphémère et ouverte au public.
Du directeur général au simple
commis de cuisine, l’organi-
gramme du concept de restaurant
comprend uniquement des étu-
diants, épaulés par un instructeur
qualifié qui supervise leur travail
et les guide graduellement jus-
qu’à la fin du programme.
Les trois précédents concepts
réalisés par les classes A, B et C
sont respectivement : le Do Bra-
sil, le SeventhSky et le Lotus.
Le premier concept à avoir inau-
guré ces réalisations estudian-
tines est le SeventhSky (Jazz
Lounge), ce dernier a ouvert ses
portes le 03 Avril 2018 jusqu’au
12 du même mois. Proposant un
service en fin d’après-midi pour
l’After-Work et un second noc-
turne pour le dîner, le SeventhS-
ky a innové une cuisine bistrono-
mique raffinée autour d’une am-
biance Jazz très sobre et se vou-
lant conviviale grâce à des ani-
mations musicales et vidéo lu-
diques.
L
Le second restaurant est le Do
Brasil, le seul à s’inspirer direc-
tement de la culture d’un pays, à
savoir le Brésil, c’est également
l’unique concept à avoir géré
trois services journaliers
(déjeuner, after-work et dîner)
proposant des mets exotiques et
des mélanges de saveurs inédites
dans une ambiance rappelant la
jungle amazonienne qui couvre
une partie importante du plus
grand état sud-américain. Le Do
Brasil a été opérationnel du 17 au
28 Avril 2018
Pour clôturer l’expérience c’est
Le Lotus qui a accueilli la clien-
tèle du 1er
au 10 Mai 2018, un
restaurant à thématique asiatique
en after-work et dîner, se scin-
dant de l’habituel pour proposer
un service en terrasse extérieure
couverte par des chapiteaux.
Le Lotus avec sa décoration épu-
rée et son ambiance zen a propo-
sé son lot de mets référentiels à
différents pays asiatiques, intro-
duisant par ailleurs des produits
exotiques inédits.
La vivacité, l’engagement et
l’engouement des étudiants a fait
que ces trois concepts ont connu
un franc succès auprès de la
clientèle, récompensant des ef-
forts très laborieux.
ASSAD Samy
GHERBI Adel2 7
3. Concernat les oppourtinés de
stages aux Méxique,
conseillerez-vous les étudiants
hôteliers algériens de choisir
cette destination et si ou, quel
serait l’apport d’une telle
experience ? :
Oui, très fortement oui, il faut
savoir que le Méxique est le
cinquième pays le plus visité au
monde, c’est un pays qui a un
savoir-faire en matière de
tourisme acquis depuis des
décennies, nous avons cherché à
diversifier notre variété de
produits touristiques, en effet les
gens voyaient autrefois le
Méxique comme une destination
balnéaire, là nous avons
developpé le tourisme élitiste, le
tourisme archéologique et le
tourisme culturel. Nous avons
près de 40 millions de visiteurs
par an, c’est donc une experience
qui peut vraiment être
intéressante pour les jeunes qui
envisagent de faire une carrière
dans le toursme, nous avons une
grande variété d’hôtels et de
restaurants, beaucoup de circuits
touristiques, cela pourrait peut
être inspirer la jeunesse
algérienne dans leur pays qui
commence à s’ouvrir à ce
secteur.
Quel est pour vous l’apport
d’une collaboration entre
ESHRA et l’ambassade du
Méxique en Algérie ? :
Nous avons discuté des
possibilités de collaborer toute à
l’heure avec un des responsables
de votre école, on peut penser à
un programme culturel ou encore
gastronomique, à effectuer des
échanges de ce type.
L’ambassade est toujours prête à
établir de nouvelles relations
entre le Méxique et les
institutions algériennes, on
envisage beaucoup de
possibilités et on éspère les
réaliser.
ASSAD Samy
Le consul du Mexique en Algérie nous parle de l’hôtellerie
ous avons pu rencontrer le
consul de l’état du
Mexique en Algérie le 19
octobre dernier, à l’occasion de
la dix-neuvième édition du salon
international du tourisme et des
voyages sous l’égide du minis-
tère de l’aménagement du terri-
toire, du tourisme et de l’artisa-
nat, et nous avons abordé avec
lui quelques questions pour avoir
son avis sur l’hôtellerie en Algé-
rie mais aussi sur son pays qui
pourrait constituer une destina-
tion exotique pour les étudiants
désirant effectuer des stages de
formation
Que pensez-vous du
déroulement de ce salon ? :
Pour moi c’est un succès, on voit
beaucoup de monde, beaucoup
de différentes audiances dans le
site, on voit des familles qui
pourraient avoir un intêret soit
pour un tourisme national ou
international. Les entereprises
voyages sont également très
présentes, ce que je trouve
notable car c’est annonciateur
d’un secteur touristique qui
commence à se développer en
force en Algérie, chose tout à fait
formidable.
Pour nous (l’ambassade du
Méxique en Algérie) cette
experience constitue une
première dans ce salon, et c’est
vraiment très positif.
Quels sont pour vous les
attouts touristiques que peut
faire valoir l’Algérie ? :
vous avez un pays merveilleux,
c’est vraiment un bijoux caché.
Avant de venir ici en mission, je
ne savais que peu de choses sur
l’Algérie, les gens en général en-
tendent plus parler du Maroc ou
de la Tunisie, qui ont des indus-
tries touristiques beaucoup plus
développées, en effet ces deux
derniers se sont attelés histori-
quement à developer ce secteur.
N
Ce qui n’était pas le cas de l’Al-
gérie jusqu’ici, là on constate
qu’il y’a une volonté de s’ouvrir
au tourisme, ce qui peut consti-
tuer une réelle opporutinté à
l’Algérie et aux algériens, étant
un pays avec une telle richesse
que ce soit d’un point de vue na-
turel, culturel, je pourrais citer
l’architecture, l’artisanat ou en-
core l’histoire que vous avez, il
y’a chez vous énormement de
choses à voir, c’est un potentiel
touristique que peu de monde
connaît.
Que conseillez vous aux jeunes
algériens qui veulent étudier
l’hôtellerie ? :
Je leur demande d’abord de se
sentir très fiers de ce qu’ils ont,
vous avez comme je vous l’ai
déjà dit un pays très riche avec
beaucoup d’opportunités,
mais c’est vrai qu’il manque en-
core beaucoup de choses à faire,
surtout dans le secteur touristique
qui est vierge, et c’est à la
nouvelle génération d’avoir la
détermination nécessaire pour
acimenter ce gigantesque
chantier.
Il y’a une gastronomie et des
traditions culturelles qui
n’attendent qu’à bénéficier d’une
promotion touristique afin d’être
montrées au monde, ce qui peut
vraiment être intéressant pour les
touristes intérnationaux.
Le Déclic
Réellement fortuit, voici qu’il apparaît sous nos yeux ce chantier fastidieux ;
Dans le joug de l’hiver grinçant, hiberne un sentiment plaisantin,
Étonnement réjoui, le contremaître entame un gage périlleux,
Se référant aux aïeux, il emprunte un sulfureux itinéraire adamantin.
« Ô grand manitou, quand puis-je abdiquer face aux averses ébouriffantes ? »
Suppléant le jeune étourdi, il apparaît tel un feu-follet ;
« Dois-je gravir les versants de ces montagnes aux neiges étonnantes ? »
Virulent comme érudit, il enjambe l’océan de galets.
Tapi dans l’obscurité, il se dit prêt à scinder les chaînes horrifiques,
Le geôlier des profondeurs embrasées réitère sa ronde ;
Épris de furtivité, il se meut en barde amnésique,
Le bourreau dans sa grisante ardeur lui réexplique le monde.
Assad Samy
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4. Adel Gherbi et l’art dans la restauration
del Gherbi étudiant en troisième année à l’Ecole
Supérieure d’Hôtellerie et de Restauration d’Al-
ger déborde de créativité artistique, il se permet
des évasions en amont de ses études pour s’adonner à
l’une de ses passions premières, à savoir le dessin.
Ses diverses réalisations se superposent parfaitement
avec la réalité et l’actualité, l’élément qui fait le plus
sa singularité est sans nul doute le panel d’outils qu’il
utilise dans l’application de son art, allant des pro-
duits consommables à d’autres qui ne le sont pas
(café, thé, ketchup, épices, sable, tabac ou encore cire
de bougie).
En interrogeant le concerné il a évoqué sa vocation et
le parfait agencement de celle-ci avec le domaine
qu’il étudie : « Depuis tout jeune, je me passionne
pour le dessin, que j’ai toujours pratiqué à mi-temps,
en étant parfois en deca de mes exigences et de mon
imagination, heureusement j’ai pu rectifier mes la-
cunes et améliorer mon niveau au fur et à mesure
avec beaucoup d’abnégation. Aujourd’hui comme
j’étudie l’hôtellerie et la restauration, j’ai essayé de
juxtaposer ce domaine professionnel avec le dessin, et
c’est ce qui a engendré les dessins actuels que je fais
périodiquement en fonction d’un évènement, d’une
action ou d’un hommage envers une personnalité ar-
tistique ou historique ».
Chaque opération est enjolivée par l’art, car l’art est
l’expression philosophique des sens. Il est donc très
intéressant d’avoir cet esprit créatif ô combien impor-
tant dans le monde professionnel et encore plus dans
l’industrie hôtelière où la concurrence est rude et
exige de se démarquer pour faire valoir son produit.
A
Hormis le dessin, Adel apporte aussi son savoir-
faire en matière de thé, étant originaire de la région
de Ghardaïa, il a cette dextérité qu’ont les gens du
sud à préparer le thé, un produit incontournable for-
tement apprécié dans toute l’école, bien plus lorsque
le jeune étudiant prépare un somptueux thé parfumé
et mousseux qui ravie les papilles de ceux qui sa-
vent le déguster.
Nous pourrons en conclure que la diversité cultu-
relle algérienne permet à l’école de profiter des res-
sources de la culture et de toutes les composantes
enrichissantes que cela comprend.
Page Facebook : adel gherbi page
officiel
ASSAD Samy
Timimoun la merveille du Gourara
ommune de la wilaya d’Adrar au sud-ouest al-
gérien, Timimoun accueille chaque année un
flux touristique important, cette cité qui a su
conservé une architecture berbéro-soudanaise avec
une prédominance de la couleur est la ville la plus
importante de la région du Gourara. Timimoun con-
naît une attractivité croissante en fin d’année, une
période où les gens viennent y réveillonner pour pro-
fiter du relief, de la culture locale mais aussi des
nombreuses activités propres au Sahara, nous pour-
rons citer à titre d’exemple le ski sur sable ou les mé-
harées, des excursions à dos de dromadaire.
Concernant l’hôtellerie, l’établissement le plus im-
portant de la ville est certainement l’hôtel Gourara
édifié dans les pourtours de la ville face à la palme-
raie, cet édifice hospitalier appartenant à la chaîne
algérienne d’El Djazair est l’archétype du bâtiment
ayant pu s’adapter dans un environnement à protéger.
Les habitants de Timimoun parlent arabe ou Zénète
(langue berbère), c’est une société ayant développé
un grand savoir-faire artisanal, transmettant ce patri-
moine immatériel à travers un héritage intergénéra-
tionnel. La tapisserie et la laine teintée sont pour ne
citer que cela des pratiques vernaculaires très déve-
loppées chez les occupants de Timimoun.
Pour ce qui est de l’art, l’Ahalil est un style musical
propre à la région, il est pratiqué par des troupes qui
utilisent des qraqebs et animent le chant par des
danses synchronisées et reprises en chœur jusqu’à
atteindre un état de transcendance. Dans d’autres va-
riantes du genre, avec des maîtres invétérés et che-
vronnés, la symphonie est plus calme et aura ten-
dance à être plus statique.
Située à proximité du grand Erg occidental, la ville
de Timimoun est entourée de dunes de sable, sa géo-
localisation, ses attributs géographiques et culturels
font de cette petite cité l’un des foyers touristiques
émetteurs les plus importants de la région, très prisé
par le tourisme domestique, mais également par de
nombreux touristes internationaux amateurs de tou-
risme saharien.
ASSAD Samy
C
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