1. RAMEL GUILAIN TES1
EXPLICATION DE TEXTE - COURNOT
La raison apporte la foi aux humains, notamment à travers l'histoire. L'idée de
progrès peut-elle remplacer la religion ? A-t-elle tous ses aspects ?
Dans cet extrait, Cournot explique que l'idée de progrès selon lui est la religion de
ceux qui ont perdu espoir en la leur précédente, apportant également avec les aspects
des religions « basique », par le fanatisme religieux et l'abus de maxime à l'issue
nuisible .
Il faut en premier lieu considérer l'idée de progrès comme un échappatoire à ceux qui
n'ont plus rien où mettre sa foi . Ensuite, on remarquera de nombreuses coïncidences
avec les autres religions, facilitant sûrement le suivie de la voie de l'idée de progrès .
Cournot admettra enfin l'idée de progrès comme réellement une religion, développera
les différentes caractéristiques de celle-ci qui viendront se rattacher à l'idée de
progrès .
Tout d'abord, quelle idée se rapproche le plus de la religion, si ce n'est son idée
à elle même ? Selon Cournot, il s'agit de l'idée de progrès, plus que toute autre « qui
se réfèrent à l'ordre des faits naturels », c'est à dire parmi les idées qui existe
réellement et concrètement pour tout les êtres humains, qui se rapproche le le plus de
« la famille des idées religieuses », soit le progrès est ressemblant de la religion .
Ainsi donc l'idée de progrès a beaucoup de caractéristiques en commun avec le
religion . Peut-être même que Cournot la considère directement comme une nouvelle
forme de religion. Peut être pense-t-il qu'il s'agit d'une foi moderne, que, comme le
pense et l'explique le philosophe allemand Hegel dans son ouvrage Rationalité de
l'histoire, les vestiges d'une avancée, les traces d'un progrès dans une époque révolue,
constituent l'équivalent des textes sacrées, montrant le chemin parcouru et la voie à
suivre afin d'atteindre le but final .
Ensuite c'est cette idéologie là qui est la plus à même à convertir, si c’était une
religion, les hommes ne croyant plus en leur religion . En effet, Cournot estime qu'il
2. s'agit de l'idée la « plus propre à devenir le principe d'une sorte de foi religieuse pour
ceux qui n'en ont plus d'autre », c'est à dire que l'idée de progrès pourrait devenir une
nouvelle forme de religion . Qu'ils soient athée ou croyants, certains n'ont plus la foi
d'un but final et unique à accomplir, d'une vie après la mort par exemple. Et comme
le pense Blaise Pascal, le désir, ici d'atteindre un but final et unique, est nécessaire à
l'Homme car c'est par c'est par ce processus de recherche, non pas d'atteinte à l'objet
visé, mais en vérité de la recherche même de cette atteinte que l'homme se détourne
de sa véritable condition misérable, qui n'est pas supportable à admettre . Ainsi la foi
fait office de divertissement, et elle est nécessaire à l'existence de l'être humain. Alors
lorsqu'un individu perd la foi religieuse car il ne croie plus à la réalité de sa religion
ou parce qu'il n'a plus confiance aux promesses des textes sacrés, celui-ci va
naturellement se tourner vers l'idée de progrès
Aussi, si l'idée de progrès se rapproche le plus des idées religieuses, quels sont
les coïncidences entre celles là ? Cournot nous indique tout d'abord que l'idée de
progrès « a, comme la foi religieuse, la vertu de relever les âmes et les caractères ». Il
entend qu'elle est source de motivation dans la vie de ceux dépourvu de religion,
n'ayant jusqu’alors plus de but dans la vie . En effet, ceux qui n'ont plus de religion et
se seront retrouvé dans l'idée de progrès auront dorénavant comme objectif ultime
l'avancée, l'évolution de l'espèce humaine. Car l'homme se doit d'avoir un
accomplissement dans la vie, comme la expliqué Blaise Pascal et a été développé
précédemment, et non pas le repos, source d’ennui. Ensuite, Cournot présente l'aspect
de l'idée de progrès comme but de vie suprême et parfait, qui est à suivre plus que
tout par tout le mode durant leur « existence passagère », soit durant leur vie . Pour
qu'un objectif soit suprême, il faut qu'aucune entrave ne soit de taille à empêcher
complètement les individus qui la suivent à l'atteindre, pour au moins donner
l'illusion qu'il est réalisable et donner la motivation requise . Il faut également qu'elle
soit commune et parle à tous et à toutes . La limite du progrès est indéterminable,
sinon les hommes atteindraient le repos . Mais est elle atteignable ? Et atteindre la
limite signifierai-t-il accomplir son but de la vie ? De plus, ce sentiment de
3. suprématie est renforcé par les vestiges du passé . En effet, selon Hangel dans
Rationalité de l'histoire, les ruines d'anciennes merveilles représente « le plus noble
et le plus beau (qui) nous fut arraché par l'histoire », créant un sentiment de nostalgie,
de regret du temps passé dut à la destruction des symboles des grands progrés des
époques passés. Cependant, elles sont réellement une trace du progrès de l'être
humain, car comme l'écrit Hegel ; « De la mort renait une vie nouvelle » et il a
montré « qu'il (l'être humain) a été capable d'une telle activité », sous une forme
psychique qu'il appelle l'Esprit. Les ruines font office de « preuve » pour l'idée de
progrès, et Hegel catégorise la recherche d'une fin « en soi et pour soi ultime » sous
ce qu'il appelle la Raison . Cette idée s'apparente à celle de la religion, avec une idée
d'un tout qui nous dépasse . C'est ce que conclue Cournot quand il dit que en finalité,
l'idée du progrès est comme l'idée du divin, avec le même fonctionnement .
Enfin admettons que l'idée du divin est une religion, ou au moins une nouvelle
forme de religions . L'idée de progrés reprendra t-elle toutes les caractéristiques de
l'idée religieuse ? Lesquelles en particulier ? Tout d'abord, il nous indique que lorsque
le progrès est un thème convoqué en prenant parti « il ne faut point être surpris si […]
les esprits les plus élevés, les âmes les plus généreuses se sentent entraîné de ce
côté. », les esprits et les âmes faisant référence avec ce qu'il avait indiquer plus tôt
dans le texte, concernant les vertus de l'idée de progrès , et donc à ceux qui n'ont plus
de religion qui se sont « converti » à l'idée de progrès . Comme l'idée de progrès est
semblable à une religion,là où elle apparaît elle crée de la mouvance . Ainsi l'opinion
de l'idée de progrès devient celle de ses adeptes . Elle pourrait par cela développer
l'ignorance en faisant pencher l'avis de quelqu'un en fonction de sa croyance et non
pas de son ressenti, comme par exemple avec le christianisme en Europe, qui
empêchait les avancées médicale . Ensuite, Cournot nous indique que le fanatisme
« y trouve un aliment » . En effet, comme dans toutes les religions, il existe des
extrêmes, qui interprètent les indications religieuses de façon bien à eux . Et les
fanatiques ne sont pas spécialement rattaché à une religion, mais à une interprétation
des religions, ce qui explique pourquoi Cournot indique qu'ils trouvent en l'idée de
4. progrès un aliment . Enfin, comme dans toutes les religions, on découvre la maxime
de « l'excellence de la fin justifie les moyens », c'est à dire qu'on est prêt à faire
n'importe quoi pour atteindre ce que l'on nous promet, signe de l'influence qu'a eut la
religion sur l'opinion de ses adeptes, que l'on retrouve par exemple récemment avec
les terroristes de l'islamisme radical, et pour le religion du progrès, avec ceux qui sont
prêt à tout faire au nom du progrès de l'humanité. La religion peut-elle éviter ses
extrêmes ?
L'idée de progrès, selon Cournot, est une nouvelle forme de religion . Tout
d'abord elle se rapproche des idées religieuses, en devenant la religion de ceux qui
n'en ont plus et en étant l'idée se rapprochant le plus de l'idée religieuse . Donc celle-
ci connaît des points commun avec la religion, comme en étant une source de
motivation, représentant un but de vie suprême à atteindre . On en conclue qu'elle a le
même fonctionnement que l'idée du divin . On reconnaît au final que l'idée de progrès
est bel et bien une religion, apportant avec elle ses caractéristique ; c'est à dire comme
mouvement idéologique qui influence les avis de chacun, pouvant amener à des
extrêmes que sont le fanatisme et et la corruption de la maxime « la fin justifie les
moyens » .