2. Pour savoir pourquoi sommes nous devenus humains
Nous devons connaitre les théories de l'évolution
Quels sont nos ancêtres et comment ils ont evolué
Quels sont les changements qui nous ont fait
devenir humains et
Quand ces changements sont-ils arrivés
3. ACTIVITÉS
En groupe de 4-5 élèves pour faire des travaux sur:
- La théorie syntétique
- La théorie evo-devo
- Théorie de l'Epigénétique
- L'espéciation
- Sur les arguments que soutiens la théorie
de l'évolution
- Sur les arguments qui sont contre cette théorie
- Characteristique pour devenir humains
- Des articles
4. UN LONG CHEMIN VERS LA
THÉORIE DE L'ÉVOLUTION
Ce pas sorcier: La théorie de
l'évolution
5. AVANT LA THÉORIE DE
L'ÉVOLUTION ...
●
●
●
LA THÉORIE DU FIXISME (OU
CRÉATIONISME OU CATASTROPHISME)
UNE VISION ANTHROPOCENTRIQUE DU
MONDE
LA TERRE AVAIT SEULEMENT 6000 ANS
6. FIXISME
C'est la croyance selon laquelle il n'y a ni transformation ni
dérive des espèces végétales ou animales. Chaque espèce
serait apparue telle quelle au cours des temps géologiques.
C'est une théorie qui s'oppose aux théories de l'évolution.
Georges Cuvier: Savant français qui a identifié et
classé de nombreux fossiles comme le Megatherium. C'est le défenseur du Catastrophisme.
7. Créationisme (Fixisme)
Linné: l’être suprême a créé d’un geste unique toutes
les espèces, ce qui fait qu’elles sont fixes
Le créationisme fait à nouveau dangereusement surface
dans certains Etats où tout enseignement non
fondé sur l’ Ecriture est banni !
8. ÉVOLUTION:
Cette théorie dit qu’il apparaît de nouvelles espèces, et
que celles-ci dérivent d’autres espèces
arguments:
Jean Baptiste de
Monet de Lamarck
(1744-1829)
Charles Darwin Alfred Wallace
(1809-1882)
(1823-1913)
•
•
•
•
•
•
•
paléontologiques
anatomiques
embryologiques
physiologiques
biochimiques
génétiques
.....
9. 4. La première théorie explicative de l'évolution : le
lamarckisme: Suligné!!
Jean-Baptiste de Monet de
Lamarck (1744-1829)
• Dit « Chevalier de Lamarck »
• Naturaliste français.
• Responsable des collections
d'invertébrés au musée
d'histoire naturelle de Paris.
• Le premier à affirmer
publiquement le concept de
l'évolution des espèces et à
élaborer un modèle pour
l'expliquer.
• Publie sa théorie en 1809
dans son livre : Philosophie
zoologique
Sa biographie
Invente les mots :
invertébrés, vertébrés
et biologie et, précise le
sens du mot fossile.
10. Exemple de l’évolution du cou de la girafe (selon Lamarck)
1. Le milieu engendre des besoins
À cause d’un changement dans le
milieu, les feuilles sont plus hautes
dans les arbres. Les girafes ont
besoin d’un cou plus long.
2. Modification des organes
Les girafes s’étirent pour les
atteindre. Le cou et les pattes
s’allongent durant leur vie.
3. Transmission des modifications
Les girafes transmettent ce caractère
(acquis au cours de leur vie) à leurs
descendants.
4. Adaptation au milieu
Avec le temps, l’espèce s’adapte à
son milieu en devenant de plus en
plus allongée.
Les girafes sont
adaptées à la hauteur
de leur nourriture.
11. Mécanisme explicatif de l’évolution (de
Lamarck) : l'hérédité des caractères acquis
Les changements du milieu engendrent
de nouveaux besoins chez un
organisme.
Ces besoins entraînent le
développement des organes utilisés et la
régression des organes non utilisés.
(Usage et non usage)
Les caractères acquis de la sorte se
transmettent aux descendants. (Hérédité
des caractères acquis)
L’espèce se transforme graduellement
en s’adaptant au milieu.
14. La deuxième théorie explicative de
l'évolution : le darwinisme (wallanisme)
Charles Darwin
(1809-1882)
Sa biographie
• Naturaliste anglais.
• Études en médecine (qu’il abandonne) puis
en théologie et en sciences naturelles.
• À 22 ans (1831), il s’embarque comme naturaliste sur le
Beagle pour un voyage de 5 ans autour de l’Amérique du Sud
et de l’Archipel des Galápagos.
• De retour de voyage il réfléchit sur ses observations, publie
des ouvrages et conçoit sa théorie de l'évolution.
• Présentation de sa théorie en 1858.
• Publication de sa théorie de l'évolution
en 1859 dans son livre: De l'origine des
espèces (livre en ligne)
15. Au cours du voyage du beagle
Darwin observe : CURIOSITÉ !!
• Espèces
de
régions
différentes
d’Amérique du Sud se ressemblent
souvent entre elles.
• Espèces retrouvées dans un milieu
particulier
d’Amérique
du
Sud
ressemblent plus aux espèces d’autres
régions d’Amérique du Sud qu’aux
espèces trouvées dans des milieux
similaires sur d’autres continents.
16. Au cours du voyage du beagle
Darwin observe :
• Fossiles d’Amérique du Sud
ressemblent aux espèces actuelles
d’Amérique du Sud.
• Des Îles possèdent des espèces
uniques qui ressemblent à d’autres
espèces du continent le plus proche.
Ex. Îles Galápagos (900 Km à l’Ouest de l’Amérique du Sud)
17. Mécanisme explicatif de l’évolution (de Darwin) : la sélection
naturelle !!
1 Il y a des variations
entre les individus et
celles-ci sont
héréditaires. Nous ne
e
sommes pas tous Campbell (3 éd.) — Figure 22.9 : 482
égaux.
Source
2 La descendance d’une
espèce est beaucoup trop
nombreuse pour les
ressources du milieu, il y a
lutte pour la survie.
Une seule branche d’érable
porte des douzaines de
graines.
e
Campbell (3 éd.) —
Figure 22.8 : 482
18. 3 Les individus qui
Un facteur sélectif
présentent les meilleures
variations par rapport au
milieu se reproduisent
plus que les autres et
transmettent leurs
caractères favorables.
Les individus ayant les
moins bonnes variations
sont éliminés via un
facteur de sélection
naturelle (ici, les oiseaux).
4
L’espèce se modifie graduellement par accumulation des
caractères favorables au fil des générations.
5 L’espèce
s’adapte
à son
milieu.
Source
19. La sélection naturelle
Les individus les mieux adaptés à leur environnement se
reproduisent plus que les autres et contribuent davantage au
patrimoine génétique de la descendance.
La fréquence des bons gènes (par rapport au milieu)
augmente graduellement dans la population, de génération en
génération.
La sélection naturelle entraîne des changements:
L'espéciation.
20. Exemple de l’évolution du cou de la girafe (tel que Darwin
aurait pu le décrire s’il l’avait donné, ce qui n’est pas le cas)
1. Variation biologique
Il existe dans une population de
girafes, diverses longueurs de cou
et de pattes.
2. Sélection naturelle
Si la nourriture est haute dans les
arbres (facteur sélectif), les plus
grands (cou et pattes) ont plus de
chance de survivre.
3. Succès reproducteur
Ils se reproduisent plus que les
autres et transmettent leurs gènes
avantageux à leurs descendants.
De génération en génération, il y a
sélection (élimination) des plus
petits, les plus grands survivent.
4. Adaptation au milieu
Avec le temps, l’espèce s’adapte à Les girafes sont
adaptées à la hauteur de
son milieu en devenant de plus en
leur nourriture.
plus allongée.
21.
22. La sélection
naturelle
Sélectionne les
«moins bons» et donc
augmente la
fréquence des
meilleurs allèles dans
la population (les
meilleurs par rapport
au milieu)
Les individus les mieux adaptés à leur environnement se
reproduisent plus que les autres et contribuent davantage au
patrimoine génétique de la descendance.
La fréquence des bons gènes (par rapport au milieu)
augmente graduellement dans la population, de génération en
génération.
La sélection naturelle entraîne l'adaptation d'une
population à son milieu.
23. La sélection naturelle peut s'inverser
Cas du mélanisme
industriel
Les phalènes
claires ont été
éliminées durant la
révolution
industrielle et la
population est
devenue sombre.
Après cette période,
la phalène a repris
sa forme claire
parce que les
phalènes sombres
ont été éliminées.
Phalènes eliminées
Phalènes survivantes
Phalènes eliminées
Phalènes survivantes
24. La phalène du bouleau (Biston betularia)
Forme pâle = bon camouflage sur les troncs d’arbres
couverts de lichen.
Forme mélanique = bon camouflage sur les troncs dépourvus
de lichens et noircis par la pollution.
À partir du milieu du XIXe
siècle, la pollution a fait
disparaître les lichens
des arbres et la suie les a
noircis.
• Dans les régions polluées, la sélection naturelle a
remplacé les pâles par la forme mélanique en
quelques années.
• Dans les régions où on a mis fin à la pollution, les
pâles sont redevenus majoritaires.
25.
26. Autres exemples :
• Résistance aux antibiotiques des bactéries
• Pinsons de l’île Daphne Major aux Galápagos
Le pinson préfère manger des
graines petites et tendres faciles à
écraser.
Les années humides, ces graines
sont assez abondantes. Les années
sèches, les graines deviennent plus
rares, surtout les petites. La diète
contient alors une proportion plus
grande de graines plus grosses et
plus dures. Il y a alors avantage des
oiseaux aux becs les plus robustes.
Ceux-ci deviennent plus abondants.
28. Preuves de l'évolution
• Le registre fossile: Les fossiles sont les objets témoignant
véritablement de l'existence de la vie passée.
• Repartition géographique.
• Anatomie comparée: révèle les similitudes internes entre les
êtres vivants ainsi que leurs organes homologues.
• Développement embryonnaire.
• Biologie moléculaire.
29. Preuves de l'évolution
• Le registre fossile: Les fossiles sont les objets témoignant
véritablement de l'existence de la vie passée.
30. Les fossiles peuvent-ils confirmer
l'hypothèse d'une évolution des espèces
Un fossile est toute
trace de vie passé
préservée dans les
roches: os, traces de
pas, excréments,
oeufs, etc
31. Les informations apportés par les
fossiles
Oiseau ou dinosaure?
Le squelette de l'archéoptérix présente des ressemblances avec celui d'un petit
dinosaure bipède qui a vécu
à la même époque. Cet animal est vieux de 150 millions d'années.
33. B-La biogéographie La répartition géographique montre que les
espèces évoluent à partir d’ancêtres communs.
Les espèces d’une même région se ressemblent, même si elles se sont
adaptées à d’autres habitats, car elles ont des ancêtres communs. Ces
espèces peuvent ressembler à des espèces d’autres continents par
évolution convergente.
Les faunes de l'Amérique du Sud, de l'Afrique du Sud et de
l'Australie ne sont pas composées des mêmes animaux parce
qu’elles sont issues d’espèces ancestrales différentes.
Les lémurs ne se
retrouvent qu'à
l’île Madagascar
(Océan Indien).
Des lémuriens
Les marsupiaux
se retrouvent en
Australie.
Koala,
kangourou,
opossum, …
Les singes
platyrrhiniens
sont en
Amérique du
Sud
Cliquez sur l’image pour ouvrir le site d’origine.
36. Preuves de l'évolution
• Anatomie comparée: révèle les similitudes internes entre les
êtres vivants ainsi que leurs organes homologues.
37. Squelettes comparés
Les premiers vertébrés tétrapodes possédaient des branchies et plusieurs
caractères de poissons. Ces ressemblances confortent l'idée d'une
evolution. On peut penser que tous les tétrapodes actuels sont issus d'un
groupe de poissons à nageoires charnues.
38. A-Les preuves homologiques
Preuves anatomiques : anatomie comparée
Les membres antérieurs des vertébrés sont sur le même plan.
Humérus
Radius
Cubitus
Humain
Chat
Baleine
Chauve-souris
Campbell (3eéd.)
— Figure 22.14 :
486
39. A-Les preuves homologiques
Preuves anatomiques : les organes vestigiaux
Les petits organes régressifs laissent voir qu’ils ont déjà servi
au cours de l’évolution mais qu’ils ne servent plus !
1
Les organes vestigiaux des baleines
Les baleines ont des petits os inutiles dans la région de
la hanche car leurs ancêtres avaient des pattes.
Fémur
Vestiges des membres
postérieurs chez le dauphin
pilote (Globicephala sp.)
Fémur
Source
Os de la
hanche
42. A-Les preuves homologiques
Preuves embryologiques
Les embryons de vertébrés se ressemblent parce qu’ils ont une
ascendance commune. Tous ont des sacs branchiaux et une
queue. Les sacs branchiaux sont à l’origine des trompes
d'Eustache des humains et des branchies des poissons.
Sacs branchiaux
Queue
Campbell
Extrait du livre «Le Miroir du Monde » de Cyrille Barrette
(3eéd.) — Figure 22.15 : 486
43. 2
Les organes vestigiaux des humains
Les humains ont
un repli semilunaire car leurs
ancêtres
reptiliens ont
une troisième
paupière.
Les humains ont un
coccyx car leurs
ancêtres avaient une
queue.
(Source)
Les humains ont un
appendice car leurs
ancêtres avaient un
caecum empli de
bactéries pour digérer
la cellulose (comme
certains herbivores
actuels).
45. LA BIOLOGIE MOLÉCULAIRE
L'ACIDE DÉSOXIRIBONUCLÉIQUE
DE WATSON ET CRICK
LES PRINCIPAUX
ACIDES AMINÉS
OXYGÈNE, CARBONE
HYDROGÈNE ET AZOTE
46. A-Les preuves homologiques
Preuves moléculaires (les meilleures car elles sont précises)
Les différences entre les molécules permettent d’apprécier la
distance évolutive qui les sépare.
Tous les
vertébrés ont
de
l’hémoglobine
(Hb). Les
molécules
sont d’autant
plus
semblables
que la
distance
évolutive est
petite.
1 acide aminé de différent
dans les hémoglobines
humaines (en moyenne)
45, entre humain
et oiseau
8, entre
humain et
singe
67, entre humain et
grenouille
Campbell (3eéd.) — Figure 22.16 : 487
27, entre
humain et
souris
125, entre
humain et
lamproie
47. ATENTION: Les structures homologues reflètent les liens
évolutifs (phylogénie) mais pas les structures analogues.
Structures analogues
Pas la même origine
évolutive
Peuvent avoir les mêmes
fonctions
(par évolution
convergente)
Structures homologues
Même origine évolutive
Pas nécessairement les mêmes
fonctions
(par évolution divergente)
Étude des ailes
2
3
1
S
S
S
S
4
Lesquels sont des
homologues ?
1, 2 et 4
48. APRÈS DARWIN
Le processus:
-
Deux populations de la
même espèce restent
séparées.
-
Les deux suivent une
évolution inépendante.
-
Il y a une accumulation
de différences.
49. LES LOIS DE MENDEL
●
Gregor Mendel: Moine et botaniste
autrichien reconnu comme le père
fondateur de la gènètique.
●
●
Première loi: Loi d'uniformité des
hybrides de première génération.
Deuxième loi: Loi de pureté des
gamètes.
Troisième loi: Ségrégation
indépendante des caractères
héréditaires.
●
50. On cherche un autre mécanisme que la
sélection naturelle pour expliquer
l’évolution : le mutationnisme
Hugo de Vries et le mutationis
Botaniste hollandais (18481935)
De Vries observe, en 1866, l'apparition
soudaine de nouvelles espèces chez
l'oenothère à grandes fleurs (Oenothera
lamarckiana) et propose la mutation comme
l'agent de l'évolution (publication : Die
Mutations theorie, en 1901). Cette notion
d’évolution par la mutation, produisant des
variations soudaines, fortuites et héréditaires
était diamétralement opposée à la vision
darwinienne d'une évolution graduelle due à
la sélection naturelle sur des variations
continues.
Notez que les mutations furent perçues dès le 18e
siècle par Maupertuis puis Lamarck et Darwin mais
que ce fut de Vries qui, le premier, les nomma et les
définit comme de brusques transformations
spontanées et héréditaires en leur attribuant un impact
sur l’évolution des espèces.
Source
51. La mutation
Fait apparaître les
nouveaux gènes
Source
Facteur très important de l'évolution car fournit les
nouveaux gènes, la matière brute de la sélection
naturelle.
Une mutation germinale (transmise à la génération
suivante par un gamète) modifie immédiatement le
pool génique de la population.
Événement rare et le plus souvent néfaste.
Effets quantitatifs plus importants chez les organismes
à temps de génération court (bactéries et virus).
Effet moins marqué chez les organismes à temps de
génération plus long (animaux et végétaux).
52. Un exemple de mutation: l'albinisme
Flocon de Neige était le seul gorille albinos connu au monde.
Il a malheureusement succombé à l'âge de quarante ans à un cancer
incurable de la peau lié à son albinisme. La couleur de notre peau
est déterminée par la quantité de mélanine présente dans les cellules
situées à sa base. La synthèse de la mélanine dépend d'un gène
53. Une mutation neutre: les yeux bleus
●
●
●
On considère comme neutres
les mutations qui sont sans
impact sur la fonction d'une
molécule et qui ne procurent
ni avantage ni désavantage
sélectif.
Il s'agirait d'une simple
mutation d'un gène qui est
impliqué dans la production
de mélanine.
Tous les humains ayant les
yeux bleus, sur l'ensemble de
la
planète,
sont
les
descendants d'un unique
ancêtre commun qui vivait il y
a entre 6 000 et 10 000 ans.
54. Expression,
génétique
L’expression d’un
gène
est une protéine. Le
message génétique
(séquence de
nucléotides) est
transcrit (en ARNm +
maturation) puis
traduit en un
message peptidique
(séquence aa) grâce
au code génétique
stabilité
Le réplication
semi
conservative
de l’ADN en
phase S
d’interphase
permet le
maintien(stabili
té) du génome
d’une cellule à
l’autre (lors de
la mitose)
et
variation du patrimoine
Lors de la réplication de
l’ADN
des erreurs (mutations)
se produisent (rare).
Mutations
spontanées ou action
d’agents
mutagènes. Mais il existe
des mécanismes
de réparation de l’ADN.
Les mutations sont donc
source d’une variabilité (nouvel
allèle) favorable ou non et
donc de biodiversité au sein
des espèces
Apparition (ou
non)
d’un nouveau
phénotype
viable ou non…
55. Entre le darwinisme et le néodarwinisme
a) Naissance du Darwinisme
Darwin (1858). L'évolution est acceptée mais pas le
mécanisme de la sélection naturelle. Darwin ne peut expliquer
comment les variations héréditaires nécessaires à la sélection
naturelle apparaissent dans les populations ni comment les
organismes transmettent ces variations à leur descendance. À
cette époque, on croît que les caractères des parents se
mélangent dans leurs descendants et que ce mélange finit par
éliminer les différences.
a) Les travaux de Mendel (1865)
Gregor Mendel propose le modèle
particulaire de l’hérédité dont
Darwin
avait
besoin.
Malheureusement, Darwin n’a
jamais vu ces travaux.
56. Les travaux de recherche se poursuivent
Quelques dizaines d’années plus tard, les
généticiens comprennent que les
caractères quantitatifs sont déterminés
par des allèles selon le modèle
héréditaire de Mendel. (Les lois de la
génétique de Mendel sont compatibles
avec les variations continues et la
sélection naturelle de Darwin. )
57. Une nouvelle science voit le jour
Ces études permettent d’intégrer
graduellement les idées de Mendel et de
Darwin et de mettre au point une nouvelle
science : la génétique des populations
(science qui étudie les changements
génétiques au sein des populations, au fil
du temps).
58. Une théorie globale de l’évolution est
élaborée (1930-1947)
La théorie synthétique de l’évolution ou
néodarwinisme prend forme. Elle est dite
synthétique car elle intègre les
découvertes et principes de nombreux
domaines (biologie, géologie et analyse
mathématique).
59. La théorie synthétique de l’évolution (néodarwinisme)
Élaborée en une quinzaine d’années (1930-1947)
Intègre la sélection darwinienne et l’hérédité mendélienne
Dite «synthétique de l’évolution» car elle amalgame de
nombreux domaines scientifiques : génétique des populations,
paléontologie, taxinomie et biogéographie.
Son grand apport : l’évolution se fait à l’échelle des populations
et non à celle de l’individu.
Un résumé de la théorie néodarwinienne
Une population évolue sous l'effet de la sélection naturelle
(principal mécanisme de l'évolution) mais aussi sous l'effet
d'autres agents de l'évolution : dérive génétique, mutation et flux
génétique.
De grands changements résultent de l'accumulation de ces petites
modifications étalées sur de longues périodes (microévolution)
60. Le gradualisme a été remis en question par Niles Eldredge et
Stephen Gould en 1972 avec leur théorie des équilibres
ponctués et la distinction des mécanismes affectant micro et
macroévolution. Selon ce concept, la spéciation se fait par
étapes successives et non progressivement, ce qui permet
d’expliquer la longue persistance de certaines espèces ou au
contraire la très rapide évolution
d’autres groupes.
Années 1970 : modèle des équilibres ponctués.
61. Exemple du pinson à bec moyen des îles Galápagos
Durant les années sèches, les graines sont rares ; le
pinson se tourne vers les grosses graines pour
survivre. Les pinsons à gros becs sont favorisés et
transmettent leurs gènes. La taille moyenne du bec
augmente dans la population. Durant les années
pluvieuses, les petites graines sont abondantes et le
caractère gros bec n’est plus un avantage. La taille
moyenne du bec diminue.
Directionnelle
Exemple des
pinsons du
Cameroun
Les pinsons à
plus petits becs
survivent bien en
mangeant des
graines molles
tandis que les
pinsons à gros
becs survivent
bien en mangeant
des
Diversifiante graines dures
qu'ils cassent.
62. Vocabulaire
Espèce
Population
Ensemble de populations dont
Groupe d'individus
tous les membres ont le potentiel
de la même espèce
de se reproduire entre eux dans
vivant sur un territoire
un environnement naturel
donné et à un
moment déterminé
Alaska
Canada
Microévolution
Modification, au cours des Aire de
Mer de Beaufort
générations successives, distribution
des caribous
des fréquences des allèles de la rivière
Porcupine
d'une population sous
l'effet des agents de
Aire de
l'évolution
distribution
des
Spéciation
caribous de
la rivière
Apparition d'une
Fortymile
Yukon
nouvelle espèce
Alaska
comme résultat de la
Campbell (3eéd.) — Figure 23.3 :
microévolution
494
63. Une biodiversité ou diversité spécifique
Nombre d'espèces différentes ou richesse
spécifique
Abondance relative de chaque espèce.
Quelle communauté montre le plus
de biodiversité : A ou B ?
A
A
B
25% de chaque
80 % de l’un et 25 % des autres
64. Le processus:
-
Deux populations de la
même espèce restent
séparées.
-
Les deux suivent une
évolution indépendante.
-
Il y a une accumulation
de différences.
65. La spéciation
• Deux types de
spéciation
• Allopatrique: territoire
différent
• Sympatrique: même
territoire
• Il y a beaucoup plus
d’exemples de
spéciation allopatrique
Collège Lionel-Groulx
66. Rythme de spéciation
• L’évolution est graduelle selon
Darwin
• Les archives géologiques
démontrent plutôt le contraire
• Naissance de la notion
d’équilibre ponctué (Gould)
• Si une espèce acquièrent la
majorité de ses caractéristiques
en 50,000 ans, en verront nous la
trace dans les fossiles?
Collège Lionel-Groulx
67. Les menaces à la biodiversité
•
•
•
•
•
•
Destruction d’habitat
Espèces envahissantes
Changements climatiques
Pollution
Braconnage
Nous sommes au cœur de la 6ième extinction
massive, 1000x plus rapide que celle des
dinosaures…
Collège Lionel-Groulx
69. Homo erectus
Migrations et localisations:
Est le premier hominidé à
migrer hors d'Afrique. Ce ne
sont pas des exodes de
masses mais plutôt de
petits groupes de chasseurs
qui partent vers le Nord,
probablement en suivant
des troupeaux d'animaux.
70. L'homo antecessor
C'est à la Sima de los
Huesos, dans la région
d'Atapuerca, que plus
d'une centaine de restes
d'hominidés
ont
été
découverts au fond d'un
puits. Cet entassement
d'ossements
peut
évoquer de pratiques
funéraires. Toutefois les
traces
d'incisions
retrouvées
sur
les
ossements indiquent que
pratiquait le cannibalisme.
72. Le projet Génome de Néandertal
C'était un projet visant à séquencer le génome de l'homme de Néandertal,
annoncé conjointement en juillet 2006 par l' Institut Max- Planck d'anthropologie
évolutionniste de Leipzig en Allemagne et 454 Life Sciences des États-Unis.
Avec environ 3,2 milliards de paires de base le génome de l'Neandertal a une taille
a peu près identique à celle du génome de l'homme moderne.
D'après des résultats préliminaires datant de 2009, les deux génomes sont
identiques à près de 99,5 % – par comparaison, les génomes de l'homme et du
chimpanzé sont identiques à 95 %
« La première comparaison de nos deux génomes montre que, contrairement à ce que
pensaient de nombreux chercheurs, des Néandertaliens et des hommes modernes se sont
mélangés par le passé. Certains d'entre nous portent donc, dans leurs gènes, un peu de
Neandertal… » Ces quelques mots ont été prononcés le 7 mai dernier par Svante Pääbo,
directeur du laboratoire de génétique évolutive de l'Institut Max-Planck à Leipzig
(Allemagne)
73. Lié par des lettres
a) Homo habilis
Invente le biface symétrique
b) Homo ergaster
Est le premier hominidé à migrer hors
d'Afrique.
c) Homo erectus
Utilisait éléments de parure.
d) Homo antecessor
Possède certaine habileté à fabriquer des
outils.
e) Homo neanderthalensis
Pratiquait le cannibalisme.