Présentation dans le cadre de la journée d'études "BD numérique" organisée par le laboratoire junior NHumérisme de l'ENS Lyon le 7 novembre 2013.
En savoir plus : http://julien.falgas.fr/post/2014/02/19/De-la-bande-dessinee-interactive-a-la-BD-numerique-de-creation
1. DE LA BANDE DESSINÉE INTERACTIVE
À LA BANDE DESSINÉE NUMÉRIQUE
Julien Falgas – julien.falgas@gmail.com
Centre de recherche sur les médiations
2. De la bande dessinée interactive
à la bande dessinée numérique
Introduction
L'hybridation
La bande dessinée interactive
Le blog BD
La bande dessinée numérique
De la BD interactive à la BD numérique - Julien Falgas - Novembre 2013
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3. De la bande dessinée interactive
à la bande dessinée numérique
Introduction
L'hybridation
La bande dessinée interactive
Le blog BD
La bande dessinée numérique
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4. Mon sujet de thèse
« Usages des dispositifs de
publication numérique par les
auteurs et les publics de
bande dessinée »
De la BD interactive à la BD numérique - Julien Falgas - Novembre 2013
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6. De la bande dessinée interactive
à la bande dessinée numérique
Introduction
L'hybridation
La bande dessinée interactive
Le blog BD
La bande dessinée numérique
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7. Demain nous raconterons autrement
« chaque changement
matériel des supports
narratifs a entraîné
d'importantes
modifications dans l'art
de raconter des
histoires »
(Clément, 2000)
De la BD interactive à la BD numérique - Julien Falgas - Novembre 2013
Page 7
8. L'hybridation comme métaphore
« une espèce est un groupe de populations
naturelles pouvant se reproduire entre elles
dans la nature et qui est isolée au niveau de
la reproduction des autres groupes. Cette
espèce doit pouvoir engendrer une
descendance viable et féconde. »
(Mayr, 1942)
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9. La bande dessinée un hybride fécond,
apparu à l’état naturel
« Le comic strip va naître autour de
1900 dans le bouillon de culture des
journaux populaires américains. [...]
Pendant l'épisode crucial de la "guerre
des journaux" (entre Hearst et
Pulitzer), ils vont même transformer
toute une section de leur journal en
parc d'attractions ; certains traits
fondamentaux du comic strip vont
émerger de cette nouvelle dynamique.
»
(Smolderen, 2009)
De la BD interactive à la BD numérique - Julien Falgas - Novembre 2013
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10. Les zones hybrides en biologie
Zones dans lesquelles deux espèces distinctes
peuvent se croiser à l’état naturel et engendrer des
hybrides (Barton et Hewitt, 1985)
Débouchent sur :
- homogénéisation des espèces
- persistance parallèle de la population hybride
- disparition des espèces au profit de la population
hybride
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11. Internet : zone hybride médiatique
« La source de toutes les
hybridations médiatiques,
c’est la numérisation de tous
les signes, le texte, le son,
l’image fixe ou animée. D’où
la probable prolifération
des formats, l’hybridation et
non la simple substitution
d’un média à un autre. »
(Soriano, 2007)
De la BD interactive à la BD numérique - Julien Falgas - Novembre 2013
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12. De la bande dessinée interactive
à la bande dessinée numérique
Introduction
L'hybridation
La bande dessinée interactive
Le blog BD
La bande dessinée numérique
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13. La bande dessinée interactive
John
Lecrocheur
(IO Interactifs,
1998)
L’Oreille
Coupée (Djief
et Côté, 2001)
Supershoes
(KCS Prod,
2001)
Merlin à la plage
(Apreslecole.com
d’après Sfar &
Munuera, 2000)
Une épatante
aventure de Jules :
l’imparfait du futur
(Apreslecole.com
d’après Emile
Bravo, 2000)
Le Tueur (Fons
Schieden et al.
d’après Jacomon
et Matz, 2002)
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14. Sur les forums et les newsgroups
« je n'ai vraiment aucun plaisir de
lecture » (incrimine le scénario)
« un vrai bijou »
« pas mal du tout »
« est-ce encore de la BD ? »
« l'usage de Flash peut apporter un
plus, mais trop de flash transforme
la bd en dessin animé. »
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15. L'hybridité une impureté ?
« selon les époques, les
courants, les esthétiques
individuelles, les œuvres, on
voit dans le croisement des
genres ou des médias un grave
défaut ou au contraire une
vertu (de métissage, de
polyphonie), une hybridité
regrettable ou au contraire
une hybridation réussie »
(Héron, 2010)
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16. La bulle Internet zone hybride
spéculative
Pari sur le développement de l’audience et de
ses usages, trop tôt, à trop court terme
6 millions d’abonnés en 2001, dont 350 000 en
haut débit seulement
6 heures mensuelles en moyenne consacrées à
Internet par chaque internaute fin 2002
Contraintes techniques importantes : navigateur
récent et plugin Flash
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17. La bande dessinée traditionnelle en
bonne santé
« 2001 l’année de tous les records »
(Ratier, 2002)
Nombre de maisons d’édition, d’auteurs, de
parutions, de tirages, de ventes à leur niveau
le plus élevé jamais atteint.
Tendance poursuivie jusqu’à la fin des
années 2000.
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18. La bande dessinée interactive moins
individuelle
« à l'époque, en
tant que
dessinateur de
bande dessinée
amateur,
j'espérais trouver
une forme d'autopublication
numérique qui me
conviendrait »
« une grosse production
aurait impliqué une
équipe et une grosse
organisation »
Pour Djief, la bande
dessinée traditionnelle
c'est « rester maître »
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19. De la bande dessinée interactive
à la bande dessinée numérique
Introduction
L'hybridation
La bande dessinée interactive
Le blog BD
La bande dessinée numérique
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20. Le blog de Frantico une supercherie
devenue prototype
janvier-mai 2005 :
publication d’un blog
BD
novembre 2005 :
édition imprimée
chez Albin Michel
février 2006 (FIBD) :
nomination au prix du
meilleur 1er album +
Grand Prix pour Lewis
Trondheim
2006 : Lewis Trondheim
est éditeur de la
collection Shampoing
chez Delcourt
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21. Le blog BD outil de recherche de
notoriété et de reconnaissance
Septembre 2005 :
premier Festiblog
Février 2008 : prix
ʺrévélation blogʺ
avec une édition
imprimée à la clé
« vivier pour la publication d’oeuvres papier »
(Ratier, 2012)
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22. Le modèle du blog BD s'impose
« pour l'éditeur, l'auto-publication et l'autopromotion des auteurs sur le web jouerait donc le
rôle joué par les "pilotes" dans le secteur
audiovisuel. (…) il y a constitution d'un public avant
l'acte d'achat, contrairement à une démarche
commerciale classique »
(Méadel et Sonnac, 2012)
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23. De la bande dessinée interactive
à la bande dessinée numérique
Introduction
L'hybridation
La bande dessinée interactive
Le blog BD
La bande dessinée numérique
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24. Deux formes de mondes de l'Art
(Becker, 2010)
La production : finance par avance des
spectacles
L’industrie culturelle : commercialise les
produits qu’elle fabrique
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25. L'industrie
culturelle
de
l'édition
comme
point de
départ
« l’exploitation numérique du catalogue
existant, ce que certains désignent sous le
terme de "bande dessinée numérisée" (par
opposition à une "bande dessinée numérique",
qui relèverait de la création) »
(Guilbert, 2013)
Les Autres Gens devient le porte-étendard de
la “bande dessinée numérique de création”
portée par ses auteurs, sans les éditeurs.
De la BD interactive à la BD numérique - Julien Falgas - Novembre 2013
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26. La production audiovisuelle comme
horizon « quand on a découvert le turbomédia
on a été assez convaincus que c'était un
très très bon mélange entre le
dynamisme des séries télé, de la
narration de séries télé. Ça s'y prêtait
bien en tous cas. Et puis la souplesse
qu'offre la bande dessinée »
Simon Kansara (entretien en 2013)
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27. La disparition de l'éditeur ?
Ce que nous ne pourrons pas faire avec vous,
nous le ferons sans vous
Si nos partenaires traditionnels ne nous soutiennent
pas nous en cherchons d’autres
Nous inventons un nouveau monde de l’art qu’il
appartient aux journalistes de faire connaître et de
soutenir
De la BD interactive à la BD numérique - Julien Falgas - Novembre 2013
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28. Pas si simple
« je prends du retard, je rempli
pas des trucs, je gère plus mon
agenda »
« tous les trucs administratifs de
merde classiques »
« l’aspect administratif,
économique et tout ça »
Thomas Cadène (entretiens en
2012)
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29. La bande dessinée numérique des récits
à taille humaine à l'ère numérique
« dans la télé ils ont
beaucoup plus d'argent
que dans la bande
dessinée »
« en bande dessinée on
nous faisait confiance
comme réalisateurs de
notre projet »
Simon Kansara
(entretiens en 2013)
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Observateur et acteur assidu de l'évolution de la bande dessinée numérique depuis une douzaine d'année
- un annuaire- un mémoire de maîtrise en Arts Plastiques- un portail d'hébergement- une association- un blog personnel- interventions sur des tables rondes (dont une hier à Angoulême)
Après un DESS Contenus et projets Internet obtenu en 2005
Depuis 6 ans : webmestre de l'université
Cours depuis plusieurs années en Master 2 et de Licence 2 Infocom.
Contrepieds de la littérature existante en matière de BD numérique :
Mon objet n’est pas la bande dessinée mais ceux qui produisent ou lisent des récits sur support numérique en revendiquant l’héritage de la bande dessinée.
Dans son Introduction à l'analyse structurale des récits (Barthes, 1966), Roland Barthes affirme que « le récit est présent dans tous les temps, dans tous les lieux, dans toutes les sociétés ; le récit commence avec l'histoire même de l'humanité ».
Au récit oral originel s’est substituée « une variété prodigieuse de genres, eux-même distribués entre des substances différentes » (Barthes, 1966).
Le récit doit être situé à la fois dans la pluralité de médias auxquels il peut recourir pour incarner la narration, et dans la pluralité des formes de discours avec lesquelles le discours narratif est en concurrence.
Dans le contexte de l'ère numérique et de l'hypermédia, non seulement le récit ne va pas de soi, mais il est en plus appelé à se réinventer à travers la rencontre sur les écrans de médias dont les langages évoluaient jusque là dans des espaces bien distincts.
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A travers la diversité des formes médiatiques qu’il emprunte et face à la diversité des formes de discours non narratives, le récit n’est aujourd’hui bien souvent plus abordé que comme une expérience esthétique ou de divertissement. Les industries culturelles en ont fait un produit de consommation courante. Le récit comme moyen de transmission de valeurs est aujourd’hui instrumentalisé sous le vocable anglosaxon storytelling, qui désigne une méthode de communication utilisée pour séduire ou convaincre autour des valeurs d’une marque ou d’une organisation.
Clément cite l'influence du théâtre aux débuts du cinéma, ou de l'oralité sur les chansons de gestes médiévale.
Comme Manovitch, je souhaite me garder de me livrer à des « spéculations sur l'avenir ». Mon ambition consiste à documenter la transition en cours. Demain il sera trop tard pour comprendre l'origine des nouvelles formes narratives qui ne manqueront pas d'émerger.
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Valérie Baudouin identifie deux pôles traditionnellement distincts et qui convergent aujourd’hui sur les supports numériques : la publication et la conversation (Beaudouin, 2002). L’indistinction grandissante entre la publication et la conversation plaide pour le retour à une forme de communication plus proche de l’oralité que de ce à quoi la culture de l’imprimé nous avait habitué. C’est ce retour à une forme d’oralité qui m’a conduit à proposer le concept de conte multimédia pour désigner les récits ludiques étudiés à l’occasion de mon mémoire de maitrise - par opposition aux jeux vidéos proprement dit (Falgas, 2004).
Lev Manovitch privilégie l'hypothèsede l'hybridation lorsqu'il se focalise sur l'héritage du langage cinématographique.
Décrivant ce qu’il identifie comme une culture de convergence (convergence culture) Henri Jenkins privilégie plutôt l’hypothèse de la cohabitation en défendant le récit transmédia (transmedia storytelling) : une nouvelle forme narrative qui repose sur la mise en réseaux de divers média, traversés par un récit-monde dont chaque média ne délivre qu'un fragment, dans son propre langage (Jenkins, 2006).
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Comme Manovitch, je souhaite me garder de me livrer à des « spéculations sur l'avenir »
Lev Manovitch privilégie l'hypothèsede l'hybridation lorsqu'il se focalise sur l'héritage du langage cinématographique.
Décrivant ce qu’il identifie comme une culture de convergence (convergence culture) Henri Jenkins privilégie plutôt l’hypothèse de la cohabitation en défendant le récit transmédia (transmedia storytelling) : une nouvelle forme narrative qui repose sur la mise en réseaux de divers média, traversés par un récit-monde dont chaque média ne délivre qu'un fragment, dans son propre langage (Jenkins, 2006).
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Comme Manovitch, je souhaite me garder de me livrer à des « spéculations sur l'avenir »
Lev Manovitch privilégie l'hypothèsede l'hybridation lorsqu'il se focalise sur l'héritage du langage cinématographique.
Décrivant ce qu’il identifie comme une culture de convergence (convergence culture) Henri Jenkins privilégie plutôt l’hypothèse de la cohabitation en défendant le récit transmédia (transmedia storytelling) : une nouvelle forme narrative qui repose sur la mise en réseaux de divers média, traversés par un récit-monde dont chaque média ne délivre qu'un fragment, dans son propre langage (Jenkins, 2006).
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Comme Manovitch, je souhaite me garder de me livrer à des « spéculations sur l'avenir »
Lev Manovitch privilégie l'hypothèsede l'hybridation lorsqu'il se focalise sur l'héritage du langage cinématographique.
Décrivant ce qu’il identifie comme une culture de convergence (convergence culture) Henri Jenkins privilégie plutôt l’hypothèse de la cohabitation en défendant le récit transmédia (transmedia storytelling) : une nouvelle forme narrative qui repose sur la mise en réseaux de divers média, traversés par un récit-monde dont chaque média ne délivre qu'un fragment, dans son propre langage (Jenkins, 2006).
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Comme Manovitch, je souhaite me garder de me livrer à des « spéculations sur l'avenir »
Lev Manovitch privilégie l'hypothèsede l'hybridation lorsqu'il se focalise sur l'héritage du langage cinématographique.
Décrivant ce qu’il identifie comme une culture de convergence (convergence culture) Henri Jenkins privilégie plutôt l’hypothèse de la cohabitation en défendant le récit transmédia (transmedia storytelling) : une nouvelle forme narrative qui repose sur la mise en réseaux de divers média, traversés par un récit-monde dont chaque média ne délivre qu'un fragment, dans son propre langage (Jenkins, 2006).
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Comme Manovitch, je souhaite me garder de me livrer à des « spéculations sur l'avenir »
Lev Manovitch privilégie l'hypothèsede l'hybridation lorsqu'il se focalise sur l'héritage du langage cinématographique.
Décrivant ce qu’il identifie comme une culture de convergence (convergence culture) Henri Jenkins privilégie plutôt l’hypothèse de la cohabitation en défendant le récit transmédia (transmedia storytelling) : une nouvelle forme narrative qui repose sur la mise en réseaux de divers média, traversés par un récit-monde dont chaque média ne délivre qu'un fragment, dans son propre langage (Jenkins, 2006).
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Comme Manovitch, je souhaite me garder de me livrer à des « spéculations sur l'avenir »
Lev Manovitch privilégie l'hypothèsede l'hybridation lorsqu'il se focalise sur l'héritage du langage cinématographique.
Décrivant ce qu’il identifie comme une culture de convergence (convergence culture) Henri Jenkins privilégie plutôt l’hypothèse de la cohabitation en défendant le récit transmédia (transmedia storytelling) : une nouvelle forme narrative qui repose sur la mise en réseaux de divers média, traversés par un récit-monde dont chaque média ne délivre qu'un fragment, dans son propre langage (Jenkins, 2006).
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Comme Manovitch, je souhaite me garder de me livrer à des « spéculations sur l'avenir »
Lev Manovitch privilégie l'hypothèsede l'hybridation lorsqu'il se focalise sur l'héritage du langage cinématographique.
Décrivant ce qu’il identifie comme une culture de convergence (convergence culture) Henri Jenkins privilégie plutôt l’hypothèse de la cohabitation en défendant le récit transmédia (transmedia storytelling) : une nouvelle forme narrative qui repose sur la mise en réseaux de divers média, traversés par un récit-monde dont chaque média ne délivre qu'un fragment, dans son propre langage (Jenkins, 2006).
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Comme Manovitch, je souhaite me garder de me livrer à des « spéculations sur l'avenir »
Lev Manovitch privilégie l'hypothèsede l'hybridation lorsqu'il se focalise sur l'héritage du langage cinématographique.
Décrivant ce qu’il identifie comme une culture de convergence (convergence culture) Henri Jenkins privilégie plutôt l’hypothèse de la cohabitation en défendant le récit transmédia (transmedia storytelling) : une nouvelle forme narrative qui repose sur la mise en réseaux de divers média, traversés par un récit-monde dont chaque média ne délivre qu'un fragment, dans son propre langage (Jenkins, 2006).
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Comme Manovitch, je souhaite me garder de me livrer à des « spéculations sur l'avenir »
Lev Manovitch privilégie l'hypothèsede l'hybridation lorsqu'il se focalise sur l'héritage du langage cinématographique.
Décrivant ce qu’il identifie comme une culture de convergence (convergence culture) Henri Jenkins privilégie plutôt l’hypothèse de la cohabitation en défendant le récit transmédia (transmedia storytelling) : une nouvelle forme narrative qui repose sur la mise en réseaux de divers média, traversés par un récit-monde dont chaque média ne délivre qu'un fragment, dans son propre langage (Jenkins, 2006).
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Comme Manovitch, je souhaite me garder de me livrer à des « spéculations sur l'avenir »
Aux côtés des périodiques et des blogs BD, deux récits semblent appelés à faire date.
L'étude des Autres Gens m'a d'ores-et-déjà conduit à des conclusions et des hypothèses qui, au delà du champ de la bande dessinée, ont des implications dans notre approche des pratiques narratives et des stratégies des industries culturelles confrontées à l'ère numérique :
- une dimension collaborative inédite grâce à l'intégration spontanée non seulement des outils offerts par les TIC, mais surtout au sein même de l'environnement nouveau qu'elles dessinent.
Falgas J., 2013, « Forme et enjeux de la collaboration autour de la "bédénovela" numérique Les Autres Gens », tic&société, 6(2), pp. (à paraître).
- la remise en question des études qui n'abordent que les contenus ou les traces de participation d'un public contributif, assimilé à tort à des fans.
Falgas J. 2012, Le récit à l’épreuve de la conversation : projections des auteurs et pratiques médiatiques des lecteurs de la bédénovella Les Autres Gens, Actes du colloque EUTIC 2012 : Publics et pratiques médiatiques, Université de Lorraine, Metz, France.
Je poursuis mon étude des pratiques de production et de réception autour de MediaEntity
Lev Manovitch privilégie l'hypothèsede l'hybridation lorsqu'il se focalise sur l'héritage du langage cinématographique.
Décrivant ce qu’il identifie comme une culture de convergence (convergence culture) Henri Jenkins privilégie plutôt l’hypothèse de la cohabitation en défendant le récit transmédia (transmedia storytelling) : une nouvelle forme narrative qui repose sur la mise en réseaux de divers média, traversés par un récit-monde dont chaque média ne délivre qu'un fragment, dans son propre langage (Jenkins, 2006).
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Comme Manovitch, je souhaite me garder de me livrer à des « spéculations sur l'avenir »
Lev Manovitch privilégie l'hypothèsede l'hybridation lorsqu'il se focalise sur l'héritage du langage cinématographique.
Décrivant ce qu’il identifie comme une culture de convergence (convergence culture) Henri Jenkins privilégie plutôt l’hypothèse de la cohabitation en défendant le récit transmédia (transmedia storytelling) : une nouvelle forme narrative qui repose sur la mise en réseaux de divers média, traversés par un récit-monde dont chaque média ne délivre qu'un fragment, dans son propre langage (Jenkins, 2006).
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Comme Manovitch, je souhaite me garder de me livrer à des « spéculations sur l'avenir »
A l'opposé de cette approche, la bande dessinée me fournit un référent par rapport auquel observer le récit en mouvement.
Je m'intéresse aux récits publiés grâce aux dispositifs numériques et définis par le fait que leurs auteurs ou leurs lecteurs reconnaissent l’appartenance ou la filiation de ces récits avec leurs pratiques de la bande dessinée.
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Le paradigme choisi par Thierry Groensteen comme par Magali Boudissa pose la bande dessinée en objet immanent. La bande dessinée devrait s’adapter aux support numérique tout en conservant son intégrité, en respectant ses limites ontologiques.
Ce même paradigme pousse Anthony Rageul à définir d’emblée ce qu’il nomme « la bande dessinée interactive » comme un nouveau medium, avant de s’interroger sur les spécificités qui fonderaient son existence. Ainsi, le paradigme de l’immanence de la bande dessinée est si prégnant qu’il contamine sa petit soeur numérique : à peine émancipée de sa génitrice, elle est sommée de se doter sans tarder de sa propre ontologie.
A la suite de Jean Clément ou de Lev Manovitch, je préfère considérer que l’ère numérique appelle son propre langage narratif et que ce langage émerge en s’appuyant sur les langages antérieurs, tout comme la bande dessinée elle-même s’est forgée autour de 1900 dans un « creuset résolument polygraphique qui n’a manqué aucune des révolutions majeures menant à l’âge audiovisuel » (Smolderen, 2009).
Lev Manovitch privilégie l'hypothèsede l'hybridation lorsqu'il se focalise sur l'héritage du langage cinématographique.
Décrivant ce qu’il identifie comme une culture de convergence (convergence culture) Henri Jenkins privilégie plutôt l’hypothèse de la cohabitation en défendant le récit transmédia (transmedia storytelling) : une nouvelle forme narrative qui repose sur la mise en réseaux de divers média, traversés par un récit-monde dont chaque média ne délivre qu'un fragment, dans son propre langage (Jenkins, 2006).
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Comme Manovitch, je souhaite me garder de me livrer à des « spéculations sur l'avenir »
Lev Manovitch privilégie l'hypothèsede l'hybridation lorsqu'il se focalise sur l'héritage du langage cinématographique.
Décrivant ce qu’il identifie comme une culture de convergence (convergence culture) Henri Jenkins privilégie plutôt l’hypothèse de la cohabitation en défendant le récit transmédia (transmedia storytelling) : une nouvelle forme narrative qui repose sur la mise en réseaux de divers média, traversés par un récit-monde dont chaque média ne délivre qu'un fragment, dans son propre langage (Jenkins, 2006).
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Comme Manovitch, je souhaite me garder de me livrer à des « spéculations sur l'avenir »
Références
• Barthes, Roland, « Introduction à l’analyse structurale des récits », Communications, vol. 8 / 1, 1966, p. 1-27.
• Boudissa, Magali, La bande dessinée entre la page et l’écran: Étude critique des enjeux théoriques liés au renouvellement du langage bédéique sous influence numérique, Thèse d’esthétique, sciences et technologies des arts, Paris VIII, 2010, 399 p.
• Beaudouin, Valérie, « De la publication a la conversation », Réseaux,
vol. 116 / 6, 2002.
• Bres, Jacques, La narrativité, Louvain-la-Neuve, Duculot, 1994.
• Falgas, Julien, Evolution des terminologies en matière de bande dessinée sur support numérique, [En ligne: http://julien.falgas.fr/post/2011/01/31/2010-annee-de- la-bd-numerique-dans-la-presse-francophone], 2009.
• Fayol, Michel, Le récit et sa construction : une approche de psychologie cognitive, Neuchâtel, Delachaux & Niestlé, 1985, 159 p.
• Granjon, Fabien et Denouël, Julie, Communiquer à l’ère numérique : regards croisés sur la sociologie des usages, Paris, Presses de l’école des mines, 2011.
• Groensteen, Thierry, Bande dessinée et narration, Système de la bande dessinée 2, Paris, P.U.F., 2011, 220 p.
• Groensteen T., Peeters B., éds, 1994, Töppfer, l'invention de la bande dessinée, Paris, Hermann.
• Jeanneret, Yves, « Usages de l’usage, figures de la médiatisation », Communication et langages, vol. 151, 2007, p. 3-19.
• Jenkins, Henry, Convergence culture: where old and new media collide, New York, New York University Press, 2006, 308 p.
• Jouët, Josiane, « Des usages de la télématique aux Internet studies », in Fabien Granjon, Julie Denouël. Communiquer à l’ère numérique: regards croisés sur la sociologie des usages, Paris, Presses de l’école des mines, 2011.
• Mallard, Alexandre, « Explorer les usages: un enjeu renouvelé pour l’innovation des TIC », in Fabien Granjon, Julie Denouël. Communiquer à l’ère numérique : regards croisés sur la sociologie des usages, Paris, Presses de l’école des mines, 2011, p. 320.
• Manovitch, Lev, Le langage des nouveaux médias, Dijon, les Presses du réel, 2010, 608 p.
• Mihalache, Adrian, « Dans tous les sens, par tous les sens: lecture de l’hypermédia », in Pascal Lardellier, Michel Melot. Demain, le livre, Paris, L’Harmattan, 2007, p. 115-129.
• Odin, Roger, De la fiction, 1re éd., Bruxelles, De Boeck Université, 2000, 184 p.
• Quéré, Louis, « La situation toujours négligée ? », Réseaux, vol. 15 / 85, 1997, p. 163-192.
• Rageul, Anthony, Bande dessinée interactive: comment raconter une histoire? Prise de Tête, une proposition entre minimalisme, interactivité et narration, Mémoire
18Julien Falgas Raconter à l'ère du numérique
de master Arts et technologies numériques, Rennes 2, 2009, 121 p.
• Ratier, Gilles, « 2009: une vitalité en trompe l’oeil ? Une année de bandes dessinées sur le territoire francophone européen », association des critiques de bande dessinée, 2009, [En ligne: http://www.acbd.fr/bilan/bilan-2009.html].
• Revaz, Françoise, Introduction à la narratologie action et narration, Bruxelles, De Boeck, 2009.
• Pédauque, Roger T., « Document : forme, signe et médium, les re-formulations du numérique », 2003.
• Smolderen, Thierry, Naissances de la bande dessinée: de William Hogarth à Winsor McCay, Bruxelles, les Impressions nouvelles, 2009, 144 p.
• Soriano, Paul, « Les nouvelles hybrides », Médium, vol. 10 / Le Numérique en toutes lettres, 2007, [En ligne: http://www.paulsoriano.fr/Medias-les-nouvelles- hybrides,49.html].
• Töppfer, Rodolphe, 1837, in: Notice sur l'Histoire de Mr Jabot, cité par Groensteen T., Peeters B., éds, 1994, Töppfer, l'invention de la bande dessinée, Paris, Hermann.