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Plan
Introduction
I. Définition de l’e-santé
II. A quoi sert l’e-santé
III. Les smartphones au service de l’e-santé
IV. e-santé en Tunisie
Conclusion
3. Introduction
Avec le développement des outils de télécommunication, l’e-santé
entre de plus en plus dans notre quotidien. Elle joue un rôle
principale dans le domaine de médecine
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4. I. Définition de l’e-santé
• L’e-santé est un ensemble de systèmes technologiques visant à
préserver durablement la santé
• Ces technologies peuvent faciliter l’accès aux soins et permettent
à leurs utilisateurs une prise en charge personnalisée en matière de
prévention ou de soins médicaux
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5. Le terme « e-santé » remonte aux années 1960 avec
l’explosion des domaines de l’informatique, de
l’archivage et la communication. On appelle
également « e-health » ou cybersanté. L’OMS définit
l’e-santé comme l’utilisation des TIC à l’appui de
l’action de santé.
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6. II. A quoi sert l’e-santé
L’augmentation de la population, la prise en charge
spécifique des personnes âgées ou souffrant de maladies
chroniques et l’évolution des pathologies médicales font
partie des défis majeurs auxquels est confronté le système de
santé. Les nouvelles technologies offrent une solution à ces
enjeux et permettent de développer une médecine
préventive. Grâce à l’e-santé, le patient est intégré dans le
parcours de soins. De plus, il est mieux suivi et informé
quant aux risques liés à certains comportements ou
maladies.
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7. Développer la santé numérique signifie une prise en charge plus facile et
efficace, cela pourrait être le cas des personnes atteintes de diabète qui
doivent bénéficier d’une télésurveillance sur l’évolution de leur état de
santé (sur la base du taux de glycémie et selon la composition du repas,
l’application calcule la dose d’insuline rapide à s’injecter à partir de la
prescription habituelle). Ainsi, le patient devient de plus en plus autonome
et impliqué dans le processus de guérison.
D’une part, la relation entre le patient et l’équipe médicale est simplifiée à
travers l’usage des dossiers électroniques qui offrent la possibilité de
consulter les antécédents du patient, les spécificités de son état de santé
général, les traitements prescrits… et donc d’assurer un suivi médical
continu de bonne qualité grâce à des indicateurs automatisés
D’autre part, l’e-santé optimise les dépenses liées à la santé vu que le
patient pourra profiter des données disponibles à partir des applications ou
d’une consultation en télémédecine sans devoir se déplacer jusqu’au
médecin.
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8. III. Les smartphones au service de l’e-santé
L’e-santé fait appel à des outils numériques permettant d’intervenir
au niveau de la prise en charge du patient, mais également à la
prévention d’éventuelles maladies. Les outils numériques peuvent
prendre la forme de :
- Services de santé en ligne, comme la télémédecine et le
téléconseil.
- Téléservices pour le maintien et le soin à domicile.
- Télématique avec l’informatique médicale et les dossiers partagés.
- Objets connectés et applications mobiles.
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9. En effet, de nos jours, les internautes et les utilisateurs mobiles ne
peuvent plus se passer de leurs outils (web ou mobile) pour chercher
une information ou demander un avis. Il est même possible de se
renseigner sur des pathologies ou des médicaments sur internet et de
partager des expériences sur des forums de discussion.
Pareil pour les applications mobiles ou les sites d’accompagnement
médical qui offrent des informations vérifiées et à partir de sources
fiables. Dans ce cadre, les smartphones jouent un rôle de taille et
constituent l’outil numérique le plus utilisé. Les patients peuvent
avoir des comptes-rendus détaillés sur leur smartphone, suivre leur
état de santé, diminuer le recours aux urgences, réduire le coût des
transports…
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10. IV. e-santé en Tunisie
Le programme gouvernemental « Tunisie Digitale 2020 »,
prévoit 3 axes de développement prioritaires:
E-hôpital: intégration d’applications au service des patients et du
personnel médical: déploiement d’un dossier patient unique,
informatisé et partageable et d’une gestion intelligente et optimale de
l’imagerie médicale, mise en place d’une solution d’archivage
numérisée et d’infrastructures pour une meilleure gestion des
structures d’administration (logiciels de gestion de stocks, de
maintenance des équipements médicaux,…), appui au développement
de la télémédecine pour en faire un levier d’efficience du système de
santé global,
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11. E-pharmacie: Assurer une meilleure traçabilité des
médicaments et des dispositifs médicaux et ce via le dépôt
électronique des dossiers, la généralisation de la dispensation
automatisée sécurisée journalière et nominative des
médicaments ainsi que la gestion des médicaments à distance
pour les différents centres de soins
E-prévention: mise en place d’un système de veille et d’alerte
sanitaire(intelligence épidémiologique), développement d’un
système d’information géographie et implémentation de
projets de « Mobile Health »
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12. 2 conventions de coopération technique « e-santé » entre la
France et la Tunisie 18 octobre 2016
Lancement de ce programme bilatéral financé par l’agence
Française de Développement, (AFD) au bénéfice du ministère de
la Santé et du ministère des Affaires Sociales via la caisse
nationale d’assurance maladie (CNAM)
Les objectifs poursuivis par ce programme sont:
1. De renforcer les capacités de pilotage des départements
ministériels
2. De promouvoir le dialogue et les approches participatives
3. De faire émerger un programme d’investissements e-santé
4. De renforcer les collaborations franco-tunisiennes en matière
d’e-santé
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13. 4 Axes
-Appui à la conception et à la mise en œuvre des projets
prioritaires d’e-santé:
Dossier médical informatisé (DMI), distribution
journalière informatisée et nominative du médicament
(DJINM), Tunisie sans films, archives médicales
numérisée dans les hôpitaux et les pôles de santé
numérique.
-Développement d’une approche territoriale de l’e-santé.
-Appui à la numérisation des services de la CNAM
-Animation d’une dynamique e-santé
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14. En Tunisie
• CIMS 1993
• 1er congrès de la STIM 1995:+ de 1000 médecins
• Enseignements de l’informatique médicale depuis
2002
• Plusieurs congrès scientifiques notamment
internationaux: JFIM, IPM…
• Réseau filaire depuis les années 90
• Internet dans les hôpitaux publics…
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15. le dossier médical informatisé
Préoccupation majeure depuis les années 90
Plusieurs expériences pilotes: Habib Thameur, Jendouba, Mongi
slim…
En fait plusieurs étapes de la mise en place d’un système
d’information ont été occultées:
• Identification des besoins en information (périphériques,
hôpitaux, régionaux, central)
• Identification du patient: identifiant unique
• Identification du parcours patient
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17. Télémédecine en Tunisie
En Tunisie, la première expérience de liaison de
télémédecine a eu lieu en 1996
23 stations ont été installées dans différents hôpitaux
publics
Quelques liaisons épisodiques avec quelques hôpitaux
surtout étrangers, puis plus rien
En 2009, + que 4 stations fonctionnelles
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18. Dans le secteur privé
-Systèmes d’information développés dans plusieurs
cliniques
-RIS
-PACS
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19. Conclusion
Pour finir, il est certes qu’avoir l’avis d’un médecin est
important. Cependant nous ne pouvons guère nier la place
qu’occupe l’e-santé actuellement, surtout avec l’évolution des tic
et le développement des applications mobiles.
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