1. Dr FARDANE
Mme El Khantach
IA-IP-SF
ECOPARAMED
École de formation des infirmier(e)s
Autorisation n° 3/02/3/2001 du
11/06/2001
37, avenue Annakhil, 24000, El Jadida,
Maroc
Tél : 05 23 34 45 88
Email : ecoparamed@hotmail.com
2. PLAN DE COURS
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
OBJECTIFS THEORIQUES
Définir :
- Secours
- Secourisme
- Secouriste
Décrire les deux premières principales actions devant un accidenté
de la voie publique :
- Alerte
- Balisage
Décrire les modalités d’alerte des secours publics devant une victime
d’un accident de la voie publique
Citer les 3 fonctions vitales susceptibles d’être menacées au cours
d’un accident
Décrire les signes évocateurs des trois détresses suivantes :
- Neurologique
- Ventilatoire
- Cardio-circulatoire
3. PLAN DE COURS
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
OBJECTIFS THEORIQUES
Citer les principales causes de ces détresses
Etablir les relations entre les différentes détresses et proposer en
argumentant, un ordre de priorité pour les gestes de secours
Enumérer les premiers gestes à faire devant une personne
nécessitant le secours
Décrire l’organisation de secours au Maroc
Expliquer l’action du venin dans l’organisme humain
Décrire les premiers gestes d’urgence devant une piqure venimeuse
en dehors des structures sanitaires
Citer les éléments de surveillance en cas de morsure venimeuse
Rédiger un plan d’évacuation des blessés
Définir la noyade
Dégager la conduite à tenir appropriée devant la noyade
4. SCHEMA DE COURS
I- SECOURISME
1/ Définition :
- Secours
- Secourisme
- Secouriste
2 / Secours publics
- Définition
- Organisation
3/ Les deux premières actions devant un
accidenté de la voie publique :
Alerte des secours publics
- Qui alerte
- Qui alerter
- Comment alerter
Balisage
- Définition
- Intérêts
- Organisation
Trousse de secours
Organisation de l’évacuation des blessés
II – URGENCES :
Liste des détresses et situations d’urgence :
- Détresse neurologique
- Détresse respiratoire
- Détresse cardio-circulatoire
- Morsure venimeuse
- Noyade
- Brûlures
- Électrocution
Adopter le plan suivant pour les états
d’urgence cités ci-dessus
- Définition
- Physiopathologie
- Signes
- Causes
- Evolution
- Conduite à tenir
- Rôle infirmier
PLAN DE COURS
6. SECOURISME
DEFINITIONS
SECOURISTE :
C’est une personne formée aux 1ers gestes de secours.
(La loi Marocaine fait obligation à tout citoyen que sans risque pour lui,
ni pour les tiers de porter assistance à une personne en péril, soit par une
action personnelle, soit en déclenchant un secours et punit l’abstention de
peines d’amende et de l’emprisonnement de trois mois à cinq ans ou
l’une de ces deux peines (article 431 du code pénal, Dahir n° 1-59-413
du 28 Joumada II, 26 Nov. 1962)).
SECOURISME : est l'ensemble des techniques d'aide apporté aux
personnes victimes qui se trouvent dans le besoin.
URGENCE : est une situation non prévue, de survenue brutale et
demandant une action rapide.
SOINS D’URGENCE : premiers soins donnés a une victime dans le
besoin.
7. DEFINITION : ce sont des secours pratiqués par des personnes ayant des
connaissances nécessaires avec ou sans matériel, en équipe organisée ou
seul :
- des secouristes bénévoles
- des sapeurs-pompiers
- des ambulanciers.
ORGANISATION :
1) Organisation provinciale des secours (Plan Orsec) : concerne les
catastrophes.
Ce plan est dirigé par le gouverneur ou le wali de la province ou de la
wilaya. Il permet la réquisition des moyens et des personnes nécessaires à
la gestion de la crise.
Les services mobilisés par le plan ORSEC sont :
- Services des transmissions téléphoniques…
- Police, Gendarmerie Royale : maintien de l’ordre
- Protection Civile, Pompiers, FAR, Forces Auxiliaires…: Secours,
sauvetage
8. - Ministère de la Santé, CRM (croissant Rouge Marocain)…: Soins
médicaux
- FAR, ONE, ONEP…: équipement, transport, travaux
- ONG (organisation non gouvernementale = Associations), CRM
Accueil et hébergement
2) Plan Rouge : pour les catastrophes moins de 10 victimes exp :
accidents de la voie publique, explosions, effondrements ou en
présence de victimes poly agressées (risque technologique,
chimique, pollution…).
3) Le Plan blanc : plan d’accueil à l’hôpital.
4) Le plan de mise en alerte des services hospitaliers : (MASH) :
- Mobilisation des différents personnels des services et la
répartition des tâches.
9. MEDECINE D’URGENCE PREHOSPITALIERE :
- SAMU : Service d’Aide Médicale Urgente implanté dans le centre
hospitalier
- SMUR : Service Mobile d’Urgence et de Réanimation
- Protection civile ou Centre 15 : appel unique le numéro 15, gratuit,
assure la permanence.
- Direction des hôpitaux et des soins ambulatoires : Au niveau central :
- Division des hôpitaux
- Division de l’assistance
- Division des soins ambulatoires
- Division des urgences et secours.
12.
SECOURIR
PROTEGER EXAMINER FAIRE ALERTER
1) PROTÉGER ET SÉCURISER LES LIEUX
2) EVALUER LES DÉGÂTS HUMAINS
3) ALERTER LES SECOURS
4) SECOURIR
13. Rassurer la victime si elle est consciente
Victime inconsciente : vérifier sa respiration,
Si la victime inconsciente respire : “Mettre en PLS"
Si la victime inconsciente ne respire pas : Libérer ses voies
aériennes supérieures, en basculant sa tête en arrière puis
procéder a un MCE et BAB
Surveiller l’évolution de la situation et de l’état de la victime en
attendant l’arrivée des secours
Secourir
Donner l’alerte et décrire plus précisément une situation et l’état
d’une personne
Alerter
-Eliminer le danger pour la victime
-Dégager la victime si le risque ne peut être éliminé
-Baliser l’espace si la victime ne peut être déplacée
Examiner
Protéger
1ers secours devant un accidenté de la voie publique
EXAMINER les dégâts humains = faire le bilan des fonctions
vitales
14. SE PROTEGER SOI MEME, LES TIERS et LA VICTIME
PROTEGER DU SUR-ACCIDENT CONSISTE A SUPPRIMER, ISOLER ou
SIGNALER LE DANGER
Exemples :
• Couper le courant,
• Dévier, ou ralentir la circulation sur la voie publique,
•Interdire l’accès de la zone dangereuse à toute personne
PROTEGER PEUT AUSSI CONSISTER A ELOIGNER TOUTE PERSONNE
POUVANT PAR SON COMPORTEMENT EMPECHER LE BON
DEROULEMENT DES ACTIONS DE SECOURS
PROTEGER
15. Définition :
La trousse de secours est un contenant d’éléments permettant de prodiguer les
premiers soins en cas d‘urgence.
Une trousse de secours doit être :
Pratique
Contenir que l'indispensable
Contenu régulièrement changée.
Petit Matériel :
Gants à usage unique
1 paire de ciseaux
1 pince à écharde
1 couverture de survie aluminisée
1 kit de récupération pour membre ou doigt sectionné
Des sacs étanches pour récupérer les déchets du matériel de soins
Pansements :
Compresses de gaze stériles en emballage individuel
Pansements individuels hypoallergéniques
Bandes
Sparadrap hypoallergénique
Pansement compressif pour plaie hémorragique (coussin hémostatique d’urgence)
16. Code du travail :
« Les lieux de travail sont équipés de matériel de 1ers secours
adapté à la nature des activités et facilement accessible. Ce
matériel doit faire l’objet d’une signalisation par panneaux… »
Son contenu doit être défini par le médecin du travail (gants jetables,
matériels pour petits soins : désinfectants, compresses…, matériels
spécifiques en fonction des risques présents : pince à écharde, ciseaux, etc…)
Les trousses doivent être si besoin facilement transportables (trousses dans
les véhicules),
Les médicaments personnels ne doivent pas être présents dans les trousses,
Une consigne d’utilisation peut être établie ainsi qu’une fiche de suivi du
contenu et des soins prodigués (secouriste…) .
19. Définition : c’est l’acte de protéger contre les risques d’un
suraccident :
- Pour le sauveteur
- Pour les victimes
- Et les témoins
Buts :
- Eviter un sur-accident
- Eviter l’aggravation de l’état de la victime
Moyens de protection :
- Le dégagement de la victime si le risque de
suraccident ne peut être éliminé
- Le balisage si la victime ne peut être déplacée
20. Le balisage : moyen de balisage :
Les cônes de signalisation
Les lampes clignotantes
Les rubans bicolores
Les moyens d'éclairage placés sur des remorques clignotantes
Etc.
Technique :
Approcher prudemment la zone du danger
Observer
Repérer les personnes exposées au danger
Se renseigner auprès des témoins
Évaluer la présence de danger pour
- Le sauveteur
- La victime
- Les témoins
Baliser rapidement en amont et en aval de l'accident et ceci sans s'exposer. Pour
cela, on peut utiliser les triangles de pré signalisation ou faire placer des
personnes munies de signaux bien visibles (lumineux la nuit). Baliser a 100
mètres sur route normale. 300 mètres sur autoroute.
21. 21
Baliser de part et
d’autre
Interdire toute approche
Se garer en un lieu sûr
Allumer ses feux de détresse
Couper le contact
Préparer un extincteur
27. Définition :
C’est l’évacuation du blessé hors de la zone de danger immédiat.
Technique :
Il ne faut pas déplacer la personne
accidentée, car la torsion des voies
nerveuses peut occasionner des
dommages irréversibles de la colonne
vertébrale.
Sauf lorsqu’il existe un danger
incontrôlable (par exemple : la voiture
commence à prendre feu), dans ce cas
il faut veiller à maintenir la stabilité de
la colonne vertébrale, le secouriste doit
employer la technique de dégagement,
la mieux adaptée à sa force.
Traîner la victime par les
chevilles, dans le sens
longitudinal du corps, ce qui
n’exige pas une force
importante.
28. Technique :La manœuvre de dégagement de Rautek :
- Se placer au niveau de la tête du blessé, couché sur le sol, et se mettre à genoux
- Entourer des deux mains la zone de la nuque et des épaules et soutenir la tête à l’aide
des avant-bras
- Ramener la personne en position assise
- Passer les deux mains, pouces fléchis, en dessous des creux des aisselles de la victime
pour saisir l’avant-bras, placé en position horizontale devant le thorax de la victime
- Se placer derrière la
victime, se relever en
tenant le dos bien droit,
tirer la victime vers le
haut en la serrant contre
soi et la traîner hors de
la zone de danger en
reculant.
29. Manipuler et déplacer la victime uniquement en cas de force majeure
risque d’explosion,
d’intoxication,…
Victime capable
de marcher
Béquille humaine
Victime consciente
incapable de marcher
Méthode du pompier
Victime inconsciente
Prise de RAUTEK
30. Objectif :
Apprécier l’état d’une ou de plusieurs personnes
Transmettre des informations précises et
détaillées aux services concernés
Evaluer les risques évolutifs et prendre les
mesures de protection adaptées
Assurer la surveillance de chaque victime, dans
l’attente du secours et après avoir réalisé les
1ers gestes salvateurs.
31. LE BILAN CIRCONSTANCIEL
LE BILAN VITAL
LE BILAN LESIONNEL
LE BILAN FONCTIONNEL
LE BILAN EVOLUTIF
BILAN PRIMAIRE
BILAN SECONDAIRE
32. Pierrard Damien 32
DÉFINITION :
L’ALERTE EST
L’ACTION QUI
CONSISTE À
INFORMER UN
SERVICE D’URGENCE
DE LA PRÉSENCE
D’UNE OU PLUSIEURS
VICTIMES.
BUTS :
POUR QUE LES
SECOURS
INTERVIENNENT LE
PLUS RAPIDEMENT
POSSIBLE
33. RAPIDE ET PRECIS
• LIEU DE L’ACCIDENT PRECIS (adresse, ville)
• NATURE DE L’ACCIDENT ET DES RISQUES EVENTUELS
• NOMBRE DE PERSONNES CONCERNEES
• ETAT DES VICTIMES ( appréciation de la gravité)
• PREMIERES MESURES PRISES ET GESTES EFFECTUES
• NUMERO DE TEL DE L’APPELANT
ALERTER
Le message d’alerte
Ne jamais raccrocher avant que les services de secours ne vous en ai donné l’autorisation
39. Objectif :
Permettre la prise en charge des victimes dans les délais
les plus courts par une équipe médicale au sein d’un
poste de secours, d’un SMUR ou d’un centre hospitalier.
Responsable :
C’est le médecin régulateur qui organise et choisit le
moyen d’évacuation.
Technique :
La victime doit être mise en condition, installée et
obligatoirement sanglée sur le brancard, elle doit être
constamment surveillée durant le transfert (constantes, conscience,
etc…)
42. LE BILAN CIRCONSTANCIEL
De quoi s’agit il ?
Nature de l’intervention
Que s’est il passé?
Mécanisme de l’accident
Détresse individuelle
ou collective ?
Risque de suraccident ?
Évaluation risque / danger _ Protection de l’équipe
Précautions à prendre ?
Dégagement à réaliser ?
BILAN PRIMAIRE
Demande de renfort
43. LE BILAN VITAL
DETRESSE VITALE EVIDENTE
Obstruction
des voies aériennes
Hémorragies
CONSCIENCE
VENTILATION
CIRCULATION
BLESSE GRAVE BLESSE LEGER
Gestes immédiats
OUI
NON
- 30 secondes
44. BLESSE GRAVE
INCONSCIENT
Signes
Ne parle pas
N’obéit pas aux ordres
1ers gestes de secours
Libération des voies aériennes
VENTILATION
Bilan lésionnel rapide
PLS et O2
Bilan fonctionnel
Bilan lésionnel complet
OUI
NON
CIRCULATION
Bilan évolutif
49. LE BILAN LESIONNEL
TRAUMATISME
PLAIE BRÛLURES ATTEINTES TRAUMATIQUES
-QUESTIONNER
-OBSERVER
-PALPER
Appel
Besoin d’un appui médical
Gestes immédiats
• CONTUSION : localisation, œdème, hématome
• PLAIE : site, étendue, profondeur, forme,
caractère hémorragique ou non, corps étranger
ou non.
• FRACTURE : site, déplacée ou non, fermée ou
ouverte.
• ENTORSE ou LA LUXATION
• AMPUTATION
• COMPRESSIONS PROLONGEES
• BRULURES, PIQURES, MORSURES,…
50. LE BILAN FONCTIONNEL
CONSCIENCE
Évaluation des fonctions principales
État de conscience -agitation /
prostration
Orientation
- douleurs
- sensations
Motricité - mobilité des 2
côtés
Sensibilité
- temps / espace
- cohérence
51. VENTILATION
LE BILAN FONCTIONNEL
Évaluation des fonctions principales
Amplitude
Régularité
Fréquence
Bruits
Coloration
Sueurs
- ample
- superficielle
- régulière
- irrégulière
- mvt. / min.
- cyanoses
- ronflements /
sifflements
- gargouillis
52. LE BILAN EVOLUTIF
Surveillance de l’état de la victime
CONSCIENCE
VENTILATION
CIRCULATION
-Se réalise régulièrement
-Après chaque mobilisation
- Tout au long du transfert
Transfert médicalisé
SURVEILLANCE DES LESIONS
ET TRAUMATISMES
53. La fonction NEUROLOGIQUE
L ’examen du système nerveux commence toujours
par la conscience
On essaie de communiquer avec la victime :
Par la parole : Questions simples
Par les gestes : Ordres simples
Vérifier : orientation, asymétrie des pupilles, troubles de la motricité
et/ou de la sensibilité
Signes de gravité: convulsions, troubles ventilatoires, troubles circulatoires
Contact verbal avec la victime
Tester la clarté de ses réponses
54. Par des gestes simples
Prendre la main de la victime,
lui poser 3 questions simples :
• M’entendez-vous ?
• Serrez moi la main….
• Ouvrez les yeux….
55. La fonction neurologique
État normal
OBSCURITE
Pupilles dilatées Pupilles réactives
LUMIERE LUMIERE
Pupilles réactives
État pathologique
MYDRIASE
MYOSIS
• UNI ou BILATERAL
• REACTIVES ou non REACTIVES
56. OBSERVATION DIRECTE
Évaluation de la FREQUENCE RESPIRATOIRE (mouvements/minute)
Amplitude respiratoire
Détection des MOUVEMENT ANORMAUX :
o TIRAGE DES MUSCLES DU COU
o BATTEMENT DES AILES DU NEZ
o CREUSEMENT INTERCOSTAL
o RESPIRATION ABDOMINALE
DETRESSE
RESPIRATOIRE
AIGUE
La fonction respiratoire
57. La fonction CARDIO-CIRCULATOIRE
RYTHME (régulier ou irrégulier)
AMPLITUDE (bien frappé ou mal frappé)
Cela permet d’évaluer le niveau de pression artérielle
FREQUENCE CARDIAQUE (battements par minute)
• DETECTION DU POULS
• COLORATION DU PATIENT : Pâleur du visage et des conjonctives, Marbrures des
genoux, cuisses, thorax
• DEPISTAGE DE SIGNES HEMORRAGIQUES
• RECHERCHE DE SIGNES ASSOCIES : douleur thoracique, sensation de soif, etc.
58. - Ne pas la déplacer
- La réconforter et la
couvrir
- Vérifier régulièrement
son état de conscience
ainsi que ces fonctions
vitales
bla… bla…
bla.. blabla
SI LA VICTIME RÉPOND OU RÉAGIT, ELLE
EST CONSCIENTE =
59. -Mise en position Latérale
de Sécurité
- Appeler les secours
-Vérifier régulièrement la
respiration en attendant
l’arrivée des secours
PLS
VÉRIFIER SI ELLE RESPIRE, SI OUI : PLS
60. Libération des Voies Aériennes (L.V.A.)
Obstruction des voies aériennes par la
langue
Basculer la tête en arrière, élever le
menton
Désobstruction des voies aériennes
61. Voir
Entendre
Sentir
les mouvements de
la cage thoracique
le passage de l’air
dans les voies
respiratoires
le souffle de la
victime sur la joue
Rechercher les signes de
respiration pendant 10 secondes
63. Avant Après
La victime ne répond pas ou ne réagit pas ; elle est
inconsciente et respire
64. - S’agenouiller à côté de
la victime
- Desserrer col,
cravate, ceinture
- Placer la tête dans
l’axe du corps
- Placer le tranchant de
la main sur le front de la
victime
- Basculer la tête vers
l’arrière
- À l’aide de l’index et du majeur de l’autre main, soulever le menton de la
victime. Ouvrir la bouche de la victime avec la main qui tient le menton pour
libérer les voies aériennes supérieures
65. Victime sur un plan dur
Bien à la verticale
Bras tendus
Sur la partie moyenne du sternum
Avec le talon de la main sur l’axe du
sternum
Doigts relevés
Amplitude du massage: 4 à 5 cm
Compressions régulières :
30 compressions
Entre les 30 compressions :
2 insufflations
Après libération des voies aériennes, on procède au
MCE :
68. Placer 2 doigts d’une main à
un travers de doigt en
dessous d’une ligne
imaginaire passant par les
deux mamelons
Amplitude des
compressions=
1/3 l’épaisseur du thorax
71. S’agenouiller à côté de la victime,
près de son visage
Avec une main placée sur le front,
maintenez la tête basculée
prudemment en arrière ; avec
l’autre main, maintenez le menton
en le tirant vers le haut.
Englober la bouche de la victime
avec notre bouche en pinçant le
nez et insuffler d’abord 5 fois puis
cycles de 30/2
72.
73.
74. Technique du bouche à
bouche et nez. Englober
la bouche et le nez du
nourrisson avec votre
bouche et insuffler
d’abord 5 fois puis
cycles de 30/2
75. Définition : c’est dysfonctionnement par atteinte du système
nerveux.
Causes :
Neurologique : traumatisme, tumeur, hématome, épilepsie,
œdème cérébral, atteinte médullaire
Métabolique : coma hypoglycémie, acido cétose
Circulatoire : vasospasme, AVC ischémique ou hémorragique
Autres : intoxication au CO2, coma éthylique, toxicomanie,
infection (exp : méningite).
SIGNES :
Nausées vomissements
Convulsions
Perte de connaissance
NB : Evaluer par le Score GLASGOW
76. Le système nerveux central
Au niveau de l ’encéphale
Les traumatismes
crâniens
Les accidents
vasculaires
cérébraux
Les crises
d ’épilepsie
Certaines
intoxications
77. CAUSES :
Le choc peut entraîner une hémorragie à l ’intérieur du crâne ou une
contusion des éléments nerveux qu’il contient, en étant responsable
d ’un gonflement (œdème cérébral) . L ’encéphale étant contenu dans
une boite fermée, inextensible, il va être comprimé et son
fonctionnement sera altéré.
Il s ’agit de la rupture ou de l ’obstruction d ’un vaisseau qui irrigue
l ’encéphale. Dans le cas d ’une rupture, il se produira une hémorragie ;
s ’il s ’agit d ’une obstruction, l ’encéphale ne sera pas correctement
oxygéné. Dans les deux cas, le fonctionnement de l ’encéphale sera
altéré avec des conséquence graves (coma, hémiplégie par exemple).
78. De causes diverses «se sont de véritable courts-circuits » du système
nerveux. Elles se traduisent par des convulsions. La victime est inconsciente,
elle présente une raideur généralisée, puis est agitée de mouvements
saccadés (cloniques), elle peut perdre ses urines ou se mordre la langue.
Médicaments, produits chimiques, drogues peuvent perturber le
fonctionnement de l ’encéphale.
79. Le système nerveux central
Au niveau de la moelle épinière
Le traumatisme de la
colonne vertébrale
menace sont intégrité
et son bon
fonctionnement
Une fracture de la colonne
vertébrale peut en
provoquer la section ou la
compression de tout ou
partie soit immédiatement
soit par une manipulation
intempestive ou inadaptée
Sa section se traduit
par la paralysie de
tous les organes qui
se situent en dessous
de la lésion
Plus la paralysie sera située haut ( prés de la tête) , plus elle sera importante et
grave (en particulier : paralysie des muscles de la ventilation).
80.
81. Score de Glasgow
Ouverture des yeux
4 - Spontanée
3 - A la voix
2 - A la douleur
1 - Aucune
Réponse verbale
5 - Orientée
4 - Confuse
3 - Inappropriée
2 - Incompréhensible
1 - Nulle
Réponse motrice
6 - Obéit
5 - Orientée
4 - Evitement
3 - Flexion
2 - Extension
1 - Nulle
Le score de Glasgow évalue la
gravité d’une victime
inconsciente.
Cotation 15 : normal.
Score < 7 : intubation
Mydriase Myosis
83. Difficulté respiratoire par mauvaise oxygénation
des organes, entraînant une souffrance
cellulaire
Cyanose
Sueurs
Battement des ailes du nez
DEFINITION :
SIGNES CLINIQUES
84. CONDUITE A TENIR
Si la victime est inconsciente et ne respire pas :
Alerter
Réanimation cardio-pulmonaire : elle est
résumée par la séquence A, B, C :
· A. airway : liberté des voies aériennes.
· B. breathing : bouche-à-bouche.
· C. circulation : massage cardiaque
Massage cardiaque : 30 compressions
Bouche a bouche : 2 insufflations.
85. Définition :
Altération de la fonction cardiaque entrainant une incapacité à
assurer une perfusion suffisante des organes.
Causes :
Maladies cardiaques
Hémorragie
Brûlures, etc.
Signes :
Hypotension artérielle
Pouls rapide ou absent = collapsus
Pâleur
Cyanose
Vomissements
Ventilation rapide
86. 86
DIMINUTION DU VOLUME SANGUIN = CHOC HYPOVOLEMIQUE
Hémorragie : perte de
sang
Déshydratation : perte
d’eau
Grand brûlé : perte de
plasma
Diarrhée
vomissement
91. Pouls radial TA > 10 cm Hg de
systolique
Pouls Fémoral TA > 8 cm Hg de systolique
Pouls Carotidien TA > 6 cm Hg de systolique
92. Allonger la victime, membres inférieurs surélevés
Arrêt de l’hémorragie si possible
Oxygéner si possible
Couvrir et rassurer
Alerter
Surveillance des fonctions vitales (circulatoires
+++)
Si pas de respiration on passe au MCE et bouche
a bouche
Conduite à tenir
93. Chez l’enfant
(1 à 8 ans)
Chez le nourrisson
(0 à 1 ans)
Compressions
thoraciques
Insufflations
Défibrillateur
Enfoncement : 1/3 épaisseur thorax
30 compressions
Talon d’une main :
1 doigt au dessus du
bas du sternum et
jonction des côtes
Pulpe de 2 doigts :
dans l’axe sternum à la
jonction dernières côtes
Idem adulte
mais moins
d’air insufflé
Tête position neutre
menton élevé
Insufflations nez + bouche
Faible volume d’air
Voies aériennes libérées (menton élevé, tête maintenue en position)
2 insufflations lentes et progressives en 5 sec max
Arrêter dès soulèvement poitrine
Installer le + tôt possible.
Interrompre le moins les compressions thoraciques
Appareils adaptés :
- électrodes enfant, réducteur d’énergie...
ou électrodes adultes :
- 1 électrode milieu thorax
- 1 électrode milieu dos
98. DEFINITION :
La victime s’étouffe par présence de
corps étranger dans la trachée
SIGNES :
La victime en train de manger, s’il s’agit
d’un enfant, en train de jouer avec un
objet porté à la bouche. BRUTALEMENT :
•Porte les mains à sa gorge
•Ne peut plus parler, ni respirer ni
tousser
99. CONDUITE A TENIR :
Victime consciente
Si obstruction moyenne
Encourager à tousser
Si obstruction sévère
5 tapes sèches dans le dos
Manœuvre de Heimlich : 5
compressions abdominales
Alterner tapes et
compressions abdominales
100. 100
-En dessous du sternum
-Poing à l’horizontale dos
- de la main vers le haut
- Au dessus du nombril
- L’autre main sur la première
- Les avants bras n’appuyant pas sur les cotes
Conduite à tenir
102. Victime inconsciente
Allonger la victime
sur le dos
Appeler les secours
Commencer une
Réanimation Cardio
Pulmonaire (RCP) : 30
compressions
thoraciques + 2
bouches a bouche
104. Réaliser cinq tapes dans le
dos, entre les deux
omoplates, avec le plat de la
main ouverte
Si le corps étranger n’a pas été
rejeté
Le retourner sur le dos, tête
basse sur l’avant bras. Effectuer
5 compressions avec 2 doigts
sur la moitié inférieure du
sternum
106. Définition :
L'hémorragie c’est un écoulement du sang important en dehors du
système circulatoire
Types et Signes :
On rencontre trois sortes d'hémorragies :
Externe : le sang coule d’une lésion
Extériorisée : le sang coule par un orifice naturel
Interne : on ne voit pas le sang couler
Signes d’une perte abondante ou prolongée de sang :
Tachycardie
Diminution de débit sanguin
Hypotension artérielle
Cyanose des extremites
Pâleur du visage
Risque: état de choc
107. Facteurs de gravité :
La gravité de l’hémorragie augmente avec la quantité de sang perdu, car le
sang est indispensable pour transporter l’oxygène vers le cerveau, le cœur,
le rein, le foie et tous les autres organes.
Dans le cas d’une hémorragie interne, la compression d’organes par le sang
peut aggraver l’état de la victime. C’est le cas par exemple :
• des hémorragies dans le cou : détresse ventilatoire par compression de la
trachée
• des hémorragies dans le crâne : la compression du cerveau entraîne des
troubles de la conscience, voire une paralysie ou un arrêt ventilatoire
• des hémorragies dans le thorax : compression du cœur ou des poumons,
avec des troubles ventilatoires ou circulatoires.
Enfin des hémorragies extériorisées peuvent être le signe de traumatismes
ou de maladies graves, par exemple lors de l’écoulement de sang par les
oreilles, le nez, les crachements de sang, le sang dans les urines...
108. Compression manuelle pour arrêter
un saignement :
Mettez des gants à usage unique.
Comprimez immédiatement la plaie
avec la paume de la main, quel que
soit l’endroit.
Maintenez la compression.
Surélever les membres inférieurs.
Oxygénation à fort débit.
CONDUITE A TENIR DEVANT UNE
HÉMORRAGIE EXTERNE
109.
110. Compression manuelle à
distance :
Elle est réalisée lorsque la
compression locale est :
• Impossible : fracture
ouverte, plaie inaccessible,
plaie avec corps étranger.
• Inefficace : la compression
locale n’arrive pas à arrêter
le saignement.
112. Sans relâcher la compression, mettez en place le
pansement compressif
Alertez les secours
En attendant les secours, couvrez, surveillez et réconfortez la
victime
113. Compression manuelle à distance :
La compression d’une artère contre un os empêche
l’écoulement de sang.
Le point de compression doit être effectué entre la plaie et
le cœur. Cela peut se faire à de multiples endroits, exp :
- Derrière la clavicule
- Sous l’aisselle
- A la carotide
- Au bras
- Dans le pli de l’aine, etc.
114. Pour une hémorragie du membre supérieur:
Derrière la clavicule;c’est le point de compression sous-
clavier.
Dans le creux de l’aisselle;c’est le point de compression
axillaire.
A la face interne du bras;c’est le point de compression
huméral.
115. 115
Les points de compression peuvent être effectués:
Pour une hémorragie au niveau du cou.
A la base du cou; c’est le point de compression carotidien
Pour une hémorragie du membre inférieur.
Au pli de l’aine ;c’est le point de compression fémoral.
116.
117. 117
Membres supérieurs et inférieurs
Membre supérieur
• Artère sous-clavière (environ 4 cm
derrière la clavicule)
• Artère axillaire (dans le creux de l’aisselle)
• Artère humérale
• Artère cubitale
• Artère radiale (juste au-dessus du
poignet),
Membre inférieur
• Artère fémorale (au pli de l’aine)
• Artère fémorale (à la face interne de la
cuisse)
• Artère pédieuse (contre la face supérieure
du scaphoïde)
• Artère tibiale postérieure
118. Le garrot :
La mise en place d’un garrot doit rester exceptionnelle :
• Arrachement d’un membre avec une hémorragie incontrôlable
par un autre moyen.
• Plusieurs victimes présentant une détresse vitale : Un sauveteur
isolé qui doit donner l’alerte ou doit s’occuper d’une autre
victime grave
• Échec des compressions locale et à distance.
NB : N’oubliez pas de noter l’heure sur le garrot. Le garrot doit
rester toujours visible: ne pas le recouvrir
119. • Ne jamais desserrer un garrot
• Ne jamais recouvrir un garrot.
120. Utilisez un lien large et serrez
fortement
1
2
Disposez le lien en double sous le
membre blessé, alors que vous
maintenez le point de compression
3
Passez votre main libre dans la boucle
et saisissez l'une des extrémités pour
la nouer avec l'autre.
122. CF03E6 122
ARBRE DÉCISIONNEL
VICTIME D’UNE HÉMORRAGIE EXTERNE
COMPRESSION
LOCALE
EFFICACE
PANSEMENT
COMPRESSIF
POINT DE
COMPRESSION
POSSIBILITÉ DE
MAINTENIR LE POINT
DE COMPRESSION
POSE D’UN GARROT
COMPLÉTER
LE BILAN
ALERTE
SURVEILLANCE
OUI NON
OUI
NON
OUI
OUI
123. Définition :
Le choc hémorragique est un trouble aigu et prolongé de la perfusion tissulaire par effet
conjoint de l'anémie et de l'hypovolémie.
Signes :
- Fréquence cardiaque élevée
- Pression sanguine artérielle basse
- Signes de vasoconstriction cutanée (tégument pâle, temps de recoloration capillaire
supérieur à deux secondes, marbrures)
- Troubles de la conscience à type d'agitation ou de confusion mentale
- Polypnée
1ers gestes d’urgence :
- Evaluation des pertes sanguines
- Compression directe d'une lésion vasculaire, voire la pose d'un garrot
- Suture d'une lésion hémorragique du cuir chevelu ou mise en place d'une pince
hémostatique sur un vaisseau qui saigne
- Immobilisation de foyer(s) de fracture(s), hémostase d'un éventuel épistaxis, celui-ci
pouvant nécessiter un tamponnement antérieur par méchage des fosses nasales, etc.
- Liberté des voies aériennes supérieures.
124. - Oxygénation réalisée soit par l'intermédiaire d'un masque à haute concentration, soit par
l'intermédiaire d'une intubation avec ventilation assistée indispensable s'il existe des
troubles de conscience (score de Glasgow <7), ou en cas d'une détresse respiratoire
associée
- Mise en place de deux voies veineuses périphériques d'un calibre au moins égal à 14-16
Gauges. En cas d'échec, il est suggéré la mise en place d'une voie veineuse centrale
- Remplissage vasculaire par les cristalloïdes : les solutés isotoniques (sérum salé à 9 ‰)
sont recommandés
- Réchauffement afin de prévenir le risque d'hypothermie non négligeable dans ces
circonstances. Le patient doit être recouvert d'une couverture de survie lors du transport.
- Le transport sera systématiquement médicalisé. Le monitorage comporte une courbe ECG,
une mesure non invasive de la pression artérielle, un oxymètre de pouls. La capnométrie, si
le patient est intubé, est recommandée. Le contrôle de la température est fortement
recommandé. Tous les éléments du monitorage sont visualisés sur un électrocardioscope
portable. Une sonde nasogastrique et un collier de Thomas selon la nature du traumatisme.
125. Réanimation hospitalière au sas d'urgence
- Alerter pour une prise en urgence absolue
- Faire un bilan biologique : bilan pré transfusionnel est la priorité absolue pour déterminer
le groupe sanguin et la présence d'agglutinines irrégulières. Ensuite, sont prélevés une
formule sanguine et une numération , des éléments figurés, un taux d'hémoglobine, un bilan
d'hémostase (TP, TCA, fibrine, plaquettes), un bilan biologique comportant créatinine
sanguine, glycémie et ionogramme.
- Pression artérielle sanglante : Les pressions non invasives peuvent ne pas être fiables en cas
de choc hémorragique : pose d'une pression artérielle sanglante par voie fémorale, en
dehors des contre indications
- Le pansement est commun à l'abord artériel et veineux fémoral éventuel
- Sonde urinaire rapidement mise en place de façon atraumatique. Les traumatismes du
bassin, si la pose de la sonde est aisée, ne sont pas une contre indication
- Transfusion
- Préparation pour le bloc opératoire si nécessaire.
126. Définition :
Lorsque l’écoulement de sang se produit à l’intérieur du corps, on parle d’hémorragie interne, qui
peut évoluer plus ou moins rapidement vers un état de choc hémorragique.
Causes : Les hémorragies internes peuvent être d’origine :
- Traumatique par des accidents de la voie publique, les chutes, les coups en cas d’agression.
- Cardio-vasculaires : hypertension artérielle, rupture d’anévrisme, tumeur ou malformation
vasculaire rompue, dissection aortique.
- Digestives : ulcère creusant ayant atteint un gros vaisseau (en particulier après la prise
d’aspirine ou d’anti-inflammatoires non stéroïdiens), maladie de Crohn, hémorroïdes, colique
hémorragique, hernie hiatale.
- Gynécologiques : endométriose, contraception par stérilet, fibromes, ménorragies abondantes.
- Troubles de la coagulation primaires (c’est-à-dire de naissance), Hémophilie A ou B, maladie
de Willebrand, déficit en facteur XIII, hypofibrinogenémie, thrombopathie.
- Troubles de la coagulation secondaires : Insuffisance hépatique, déficit en vitamine K,
coagulopathie de consommation, anticoagulant circulant (dans le cadre du lupus en particulier).
- Causes tumorales : cancer du côlon, cancer de la vessie (hématurie), cancer de l’utérus,
cancer du col de l’utérus, cancer de l’estomac (hématémèse), cancer du poumon
(hémoptysie), etc.
- Causes iatrogènes : prise d’anticoagulants (sans surveillance), aspirine, anti-inflammatoires
non stéroïdiens.
127. Signes
On ne voit pas l’hémorragie interne mais on peut reconnaître les signes de détresse
circulatoire :
• Pâleur
• Décoloration des muqueuses
• Froid, sueurs froides
• Soif
• Anomalie du pouls (> 120 / mn, difficile à percevoir, pas de pouls radial...)
• Ventilation rapide
• Anxiété, peur de mourir
L’examen clinique est primordial : on pourra retrouver un abdomen tendu, douloureux avec des
traces de contusion de l’hypocondre gauche (ecchymose, fracture de côte), une défense à ce
niveau avec une douleur qui irradie vers l’épaule gauche et une matité du flanc à la percussion
orientera vers une suspicion de rupture de rate. Le patient sera souvent polytraumatisé de
multiples lésions sont suspectées (rachis, thorax, abdomen, crâne...)
1ers gestes de secours :
Mise en position d’attente
• Victime consciente : à plat dos, jambes surélevées, rassurer, surveiller les FV
• Gène ventilatoire : 1/2 assise
• Victime inconsciente : PLS.
128. Prise en charge pré-hospitalière :
– Assurer une maintenance et une disponibilité permanente du matériel permettant
de faire face à la prise en charge inopinée d’un patient en état de choc (procédures
de vérification, formation des intervenants...)
– Pose d’une ou plusieurs voies veineuses de bon calibre avec le soluté de
remplissage adapté selon protocole local)
– Prélever un bilan biologique
– Mise en place du monitorage adapté : scope, spO2, constantes vitales
– Préparation du matériel d’intubation (aspiration, source d’oxygène, matériel
d’intubation drogues pour l’intubation et drogues vasoactives suivant prescription)
– Participer à la lutte contre l’hypothermie (solutés réchauffés, couvertures isolantes,
moyens de réchauffement actifs)
– Participer à la mise en œuvre des différents dispositifs d’immobilisation si besoin
– En cas de transfusion de produits sanguins, assurer la vérification et la
compatibilité des produits
– Assurer la transmission des informations lors du transfert au bloc opératoire ou
dans une autre structure.
129. Le saignement se fait soit:
Dans une séreuse
- Cavité péritonéale Hémo-péritoine
- Plèvre Hémo-thorax
- Médiastin Hémo-médiastin
- Péricarde Hémo-péricarde
- Méninges Hémorragies méningées
Dans un espace celluleux
- Hématome rétro-péritonéale
- Hématome du mésentère
- Hématome Extra-dural
- Hématome sous-dural
130. Cas d’un accident
Saignement du nez ou de l’oreille : c’est le
signe d’un possible traumatisme crânien.
Allonger la victime en PLS.
Sang craché par la bouche : placer la victime
dans la position où elle se sent le mieux, par
exemple en position allongée, 1/2 assise si elle
a du mal à respirer, sur le côté. Il faut que la
victime puisse cracher facilement le sang dans
la position où elle se trouvera.
Dans les deux cas, alerter, couvrir, surveiller.
Cas d’un saignement spontané
Nez : Asseoir la victime, comprimer la narine
qui saigne pendant 10 minutes au maximum,
tête en avant. Si le saignement ne s’arrête pas
spontanément, prévenir les secours.
131. Alerter immédiatement
Installer la victime dans la position où elle se
sent la meilleure
Conserver les vomissements et les crachats dans
un récipient
Parler régulièrement à la victime
Ne pas donner à boire
132. Définition :
le «malaise» désigne une « Perte de connaissance complète, brutale et brève, due à la diminution
momentanée de la circulation cérébrale. »
Terminologie :
Sous le terme de malaise on regroupe habituellement :
− Syncope : perte de connaissance totale de survenue brutale entraînant une chute. Sa durée est
brève et la récupération est totale en quelques minutes sans symptomatologie post-critique.
− Lipothymie : perte de conscience ou de vigilance partielle avec une asthénie post-critique.
− la perte de connaissance brève : perte de connaissance complète sans récupération.
Signes :
• Trouble de conscience ou de vigilance (perte de connaissance brève ou lipothymie)
• Hypotonie qui peut être responsable de chute
• Douleur a la poitrine
• Frilosité, sueurs abondantes, pâleur intense
• Hypoxie
• Paralysie du bras ou de jambe et bouche déformée
Le retour à l’état antérieur est spontané, rapide ou progressif
135. Classification
Les malaises sont divisés en deux grandes classes :
Malaise sans perte de connaissance
- Pathologie de l’oreille interne
- Atteinte cérébelleuse
- Crise d’angoisse
- Angine de poitrine, etc.
Malaise sans perte de connaissance
Neurologiques :
• Vertiges périphériques/centraux
• Neuropathie périphérique
• Sevrage (alcool, drogues, médicaments)
Cardiovasculaires :
• Malaise vasovagal
• Hypertension ou hypotension artérielles
• Syndrome coronarien aigu
• Hypertension artérielle pulmonaire,
maladie thromboembolique, etc.
Métaboliques :
• Dysfonction endocrinienne
• Médicaments, toxiques, drogues
(thyroïde, diabète, surrénale)
• Infection, état inflammatoire
• Grossesse
• Syndrome carcinoïde
• Hyperventilation/crise de panique
136.
137. 137
Conduite a tenir :
Lui demander de cesser son activité
L’aider a s’allonger sauf si elle préfère adopter une
autre position, la rassurer, la calmer en attendant les
secours
Bien poser les 4 questions :
− Est ce que c’est la 1ère fois ?
− Avez-vous un traitement pour ce genre de malaise ?
− Depuis combien de temps ?
− Avez-vous été gravement malade ou hospitalisé ?
Bien transmettre le message aux secours
Surveiller la victime
Agir en cas d’aggravation
138. CONDUITE A TENIR DU MALAISE
Observer
Mettre
au repos
Questionne
rr
Alerter-Agir
Douleur à la poitrine,
abdominale
En position allongée,
de préférence
Obtenir immédiatement
un avis médical
Depuis combien de
temps dure ce malaise ?
Si gêne respiratoire,
position demi-assise
Si refus, dans la
position souhaitée
Desserrer les
vêtements et
rassurer
Avez-vous déjà présenté
ce type de malaise ?
Prenez-vous des
médicaments ?
Gravement malade ou
récemment hospitalisé ?
Appliquer les
consignes
Surveiller la victime
Signaler toute
aggravation
Difficulté à parler,
respirer. Sueurs, pâleur,
sensation de froid
Pb de langage, mal de tête,
perte d’équilibre,
déformation du visage
f
Faiblesse ou paralysie,
perte de la vision,
instabilité de la marche
Devant une victime consciente, qui dit ne pas se sentir bien
Quel est votre âge ?
139. 139
Conduite a tenir pré-hospitalière :
• L’anamnèse bien conduite, les
examens cliniques et paracliniques
pour le diagnostic
• Un électrocardiogramme doit être
réalisé dans tous les cas
• Bien différencier malaise avec et sans
perte de connaissance, et préciser les
prodromes comme palpitations, des
sueurs, un état vertigineux, des
troubles visuels et auditifs. , la durée et
les symptômes d’accompagnement
• Rechercher systématiquement la
présence de facteurs de gravité et, dans
ce cas, référer le patient à l’hôpital
pour des investigations
complémentaires.
140.
141. DEFINITION :
Une plaie est une effraction de la barrière cutanée (saine ou fragilisée) par un agent
vulnérant avec la possibilité de perte de substance et la limitation fonctionnelle.
PLAIE SIMPLE PLAIE GRAVE
142. LA PLAIE SIMPLE :
La plaie simple est une coupure, une piqûre superficielle
ou une éraflure qui ne saignent plus, et qui ne sont pas
situées à proximité d’un orifice naturel.
Le risque est l’infection : le TETANOS.
CONDUITE A TENIR
Mettez des gants à usage unique.
Les plaies simples seront nettoyées à l’aide d’un antiseptique.
La désinfection s’effectuera des bords de la plaie vers
l’extérieur avec Bétadine, chloréxidine, …
Protéger la plaie pour éviter qu’elle ne soit à nouveau souillée
Sérum antitétanique : Demander à la victime si elle est vaccinée
contre le tétanos et depuis quand (valable 10 ans)
Si la plaie devient chaude, rouge, si elle gonfle ou si elle
continue de faire mal dans les 24 heures consulter sans tarder un
médecin.
143.
144. TECHNIQUE :
- Se laver soigneusement les
mains, à l'eau et au savon
- Nettoyez délicatement la plaie, à l‘eau et
au savon
145. - appliquez, si besoin, une solution
antiseptique cutanée non colorée
- Evitez de toucher la plaie avec
vos doigts lors des soins
146. - Demandez à la victime si elle est vaccinée contre le tétanos et depuis quand. Si la
vaccination n’est pas faite ou n’est pas récente, elle doit faire une sérothérapie.
147. LA PLAIE GRAVE :
Il s’agit d ’une plaie qui présente un ou plusieurs facteurs de
gravité et dont l’évolution peut être néfaste pour le blessé à
plus ou moins brève échéance.
SIGNES :
Plaie grave lorsqu'elle présente au moins l'un des caractères
suivants :
• Etendue
• Profonde
• Contient des corps étrangers (verre, terre, débris, etc.)
• Contuse : les morceaux de peau de la plaie sont écrasés
• Située près d'un orifice naturel (orifices du visage, organes
génitaux, anus...) ;
• Survient chez une victime particulièrement fragile (malade,
nourrisson, vieillard...).
• Plaie par morsure ou piqûre d’animal.
148. EXEMPLE DE
PLAIES GRAVES
Plaies étendues.
Plaies hémorragiques.
Plaies avec corps étranger.
Plaie par morsures.
Plaies avec outils,arme blanche.
Plaies proche des orifices naturels.
Plaie a bord irrégulier.
Plaie du cou,dos,thorax.
Plaie de l’œil.
149. 1ers GESTES DE SECOURS :
Administrer de l’oxygène
Réaliser un examen complet (fonctions
vitales)
Protéger la plaie à l’aide d’un emballage
stérile. Le secouriste ne doit effectuer ni
désinfection, ni pansement d’une plaie grave,
mais l’emballer.
Couvrir la victime
Alerter
Surveiller
Outre le danger d’hémorragie, les plaies
présentent un danger d’infection, en
particulier le tétanos.
150. Cas particuliers:
Avec corps étranger:
Au niveau du thorax
Ne pas tenter d’extraire le corps étranger.
Ne pas obturer la plaie. La victime est placée en position demi-
assise. Sauf si elle est inconsciente, mise en PLS.
Au niveau de l’abdomen
Si des viscères sortent de la plaie, ne pas tenter de les réintégrer.
Au niveau de l’œil
Placer la victime à plat dos,tête calée et emballer les 2 yeux.
151. Positions d’attente
Plaie au thorax
Installer la victime en
position demi assise pour
rendre la respiration plus
facile
Plaie de l’abdomen
Installer la victime à plat
dos, jambes fléchies
152. Positions d’attente
Plaie de l’œil :
- victime à plat dos,
- tête calée,
- yeux de la victime fermés,
- ne pas bouger.
154. TYPE DE PLAIE POSITION D’ATTENTE GESTES A EVITER
Plaies du thorax avec
difficultés respiratoires
Ne pas obturer la plaie par
un emballage étanche
Plaie de l’abdomen Ne pas tenter de
réintégrer les viscères qui
sortent de la plaie
Plaie à l’œil A plat dos calez la tête et
protégez les deux yeux
Ne pas retirer un corps
étranger
Plaie avec corps étrangers A plat dos Ne pas extraire le corps
étranger
Plaie localisée à un autre
endroit chez une victime
consciente
A plat dos
Plaie chez une victime
inconsciente
Ne pas laisser sur le dos
155. Devant toute plaie grave, il ne faut jamais essayer de retirer un corps
étranger
156. CAUSES :
- Accident de voiture
- Plaie par arme blanche, etc…
CONDUITE A TENIR :
Appeler les secours
Mettre la victime a plat sur le dos, Jambes fléchies et
surélevées pour atténuation de la douleur
Appliquer sur la plaie des compresses stériles ou à
défaut un linge propre
Ne pas donner à boire
Surveiller la victime et la rassurer.
157. Une plaie du thorax peut entraîner des lésions internes graves et provoquer une
détresse respiratoire
En premier, appeler les secours
Position ½ assise
Recouvrez la plaie de compresses stériles ou à défaut un linge propre
Surveillez la respiration de la victime.
158. Prise en charge hospitalière :
Objectif de la prise en charge :
• Aboutir à la réparation des tissus lésés en mettant en place :
• Une évaluation initiale et continue
• Une prise en charge de la douleur précoce
• Une détersion et une décontamination adaptée
• Une exploration médicale ou chirurgicale
• Une aide à la cicatrisation en fonction des facteurs compromettant
• Un suivi
Préalables :
• Installation du patient
• Isoler des regards
• Position ajustée en fonction du siège des lésions et des risques
• Respect des règles d’hygiène et d’ASEPSIE+++
• Installation de la salle pour examen médical
159. Evaluation initiale (bilan lésionnel):
Etat locorégional
- Localisation
- Description (Classification),superficie, profondeur, aspect, odeur, déformation,
hémorragie
- Perte de substance
- Souillures
- Présence de corps étrangers
- Lésion des membres : motricité, sensibilité, circulation sanguine
Etat clinique général du patient :
• Actuel: cardio/respi/neuro
• ATCD: allergies, statut vaccinal, facteurs de risques, médications, ATCD médicaux et
chirurgicaux, dernier repas
• Douleur
Examens radiologique, échographique, exploration chirurgicale
160. PREMIERS SOINS
• Ablation des pansements existants
• Évaluer objectivement et description des lésions
• Pas de mobilisation des corps étrangers (risque d’hémorragie sur levée d’obstacle)
• Avis médical si besoin
• TRANSMISSIONS ++
• Si douleur antalgique selon protocole
• Laisser à jeun strict les patients amputés et/ou présentant un ou x critères de gravité
• DETERSION ET DESINFECTION DE LA PLAIE : Le risque infectieux augmente
avec le délai de prise en charge
• LAVAGE NaCl 0,9%(isotonie)
• Souillures importantes: lavage à l’eau et savon doux
• BROSSAGE: pour les plaies souillées mais sous anesthésie voire au bloc
opératoire si parage nécessaire
• EAU OXYGÉNÉE : spécialité non antiseptique aux propriétés hémostatiques avant
la phase de détersion de la peau lésée nécessité de bien rincer entre les 2 phases
• RASAGE (jamais les sourcils)
161. Examens clinique médical + recherche de lésions profondes :
• Espace suffisant pour circuler autour du patient allongé sur un brancard
• Éclairage de qualité et orientable type scialytique
• Hauteur de travail
• Matériel de suture à usage unique
• Instruments spécifiques (suture fine, écarteur, coupe hameçon...)
• Fils à peau à aiguilles courbes (prévention des AES),colle dermique, sutures adhésives,
agrafeuses
• Collecteurs de déchets
PARAGE
Définition: Élimination des tissus nécrosés ou menaçant de le devenir (++ tissu adipeux
exposé à l’air)
DRAINAGE
•INDICATION : décollement sous-cutané, plaie hémorragique...
•Dispositif médical : Pansement légèrement compressif
SUTURE
Patient allongé sur un brancard, zone lésée libre et dégagée, respect du confort, relation de
soins, explications, rassurance avant et pendant le soins.
162.
163.
164.
165.
166. DEFINITION :
La brûlure est une destruction brutale de la peau et des tissus
sous-jacents. Elle se caractérise par une atteinte locale
anatomique et fonctionnelle combinée à une réaction
inflammatoire généralisée.
CAUSES :
La brûlure peut être provoquée par :
- Chaleur (corps, liquide, gaz chaud…)
- Substances chimiques (caustiques)
- Electricité (courant électrique)
- Frottement (chaussures, vêtements…)
- Radiations (soleil, UV, autres rayons)
167. SIGNES : une brûlure se caractérise
par son aspect, sa localisation, la
présence de douleur, son étendue et
son degré.
Rougeur : atteinte de la couche
externe de la peau
Cloques ou phlyctènes : atteinte
plus profonde de la peau
Carbonisation : La peau est
noirâtre ou brunâtre. Toutes les
couches de la peau sont atteintes,
douloureuses avec perte de liquide
168.
169. Conduite a tenir :
•Supprimer l'agent de la
brûlure
•Arrosez immédiatement la
brûlure avec de l'eau
froide (y compris dans les
cas de projections de
produits chimiques dans les
yeux) : refroidir
immédiatement à l'eau
froide a 15 degré, durant 15
minutes a 15 cm de la
brulure
170.
171. Produits chimiques
Projection sur la peau et les vêtements
- Ôter les vêtements en se protégeant
- Arroser abondamment à grande eau jusqu’à l’arrivée des secours
Projection de liquide chimique dans l’oeil
- Rincer l’œil abondamment à l’eau le plus tôt possible sans que l’eau de
lavage ne coule sur l’autre oeil
Brûlure interne par ingestion
- Ne pas faire vomir, ne pas donner à boire sans avis médical
- Surveiller et garder l’emballage du produit chimique en cause et le
produit restant pour Avis médical
- Appeler les secours 15
173. Coups de soleil :
brûlure superficielle :
aspirine, boissons et
crème anti brûlure
(Biafine)
174. Le contact prolongé avec
de l'eau bouillante ou un
corps chaud entraîne :
brûlures profondes,
s'étendant sur une large
surface (supérieure à celle
de la moitié de la paume
de la main de la victime) :
- Alertez
- Couvrez la brûlure d'une serviette imbibée d'eau froide
- Allongez la victime ou installez-la en position demi-assise si elle
présente des troubles respiratoires
175. BRÛLURES D'ORIGINE
ELECTRIQUE :
- Alertez pour hospitalisation car
présence de graves nécroses internes.
BRÛLURES DES VOIES
RESPIRATOIRES :
- Alertez
-Installez la victime en position demi-
assise en libérant ses voies aériennes
- Surveillez jusqu'à l'arrivée des
secours
176.
177. Étirement ou rupture des ligaments articulaires
SANS perte de contact entre les surfaces articulaires
Définition
Signes cliniques
Douleur de la zone articulaire
Déformation
Impotence fonctionnelle
Position de repos
Immobilisation
Vérification du pouls
Couvrir et rassurer
Alerter les secours
Surveiller les fonctions vitales
Conduite à tenir
178.
179. Étirement ou rupture des ligaments
articulaires avec perte de contact
entre les surfaces articulaires
Définition
Conduite à tenir
Position assise
Immobilisation (écharpe oblique)
Vérification du pouls radial
Couvrir et rassurer
Alerter les secours
Surveiller les fonctions vitales
184. Douleur
Déformation
Impotence fonctionnelle
Signes cliniques
Conduite à tenir
Position allongée
Immobilisation
Vérification du pouls
Couvrir et rassurer
Alerter les secours
Surveiller les fonctions vitales
• Blocage des articulations sus et sous-
jacentes
• Vérifier sensibilité et motricité des
extrémités avant immobilisation
• Vérifier le pouls d’aval après la pose de
l’attelle
Principes d’immobilisation
185.
186. 186
C’est une fracture des os du bassin et du fémur le plus souvent chez
la personne âgée du fait de la fragilité osseuse (ostéoporose)
Dues à la chute
Définition
Signes cliniques
• Douleur : au niveau
de la hanche,
spontanée et/ou à la
palpation
• Déformation
• Impotence
fonctionnelle : totale
187. Position allongée
Immobilisation
Vérification du pouls pédieux
Couvrir et rassurer
Alerter les secours
Surveiller les fonctions vitales
Conduite à tenir
190. Conduite a tenir :
- Maintenir la victime consciente en lui parlant, en la rassurant
- Couvrir la victime avec une couverture pour éviter qu’elle ne se
refroidisse
- Maintenir l’alignement tête-cou-tronc en cas de suspicion de lésion
cervicale
191. TRAUMATISME
Si la victime est
consciente et présente
immédiatement des
signes
Conseiller fermement de ne pas mobiliser
Alerter les secours
Protéger de la chaleur, du froid et des
intempéries
Surveiller et parler régulièrement à la
victime
192. Définition : Maladie inflammatoire chronique des voies
respiratoires.
Signes
Expiration difficile et prolongée (dyspnée)
Respiration sifflante
Pâleur ou cyanose
Anxiété, difficulté de parler
Conduite a tenir :
Protection : Eviter le suraccident
Adapter la position assise
Appeler les secours
Vérifier les fonctions vitales + Ouvrir vêtements serrant
193. Définition :
Souffrance cérébrale anoxique avec atteinte pulmonaire et
anomalies métaboliques. Etat pathologique lié à une immersion complète ou non en
milieu liquide avec pénétration plus ou complète d’eau dans les voies aériennes.
Types : 4 stades :
Aquastress (eau dans l’estomac sans inhalation), conscience normale, victime affolée,
respiration et circulation normale, épuisement et hypothermie possible)
Petit hypoxique : inhalation à type d’encombrement liquidien broncho-pulmonaire.
Grand hypoxique : la victime a inhalé beaucoup d’eau, obnubilée ou dans le coma,
présente une détresse respiratoire aiguë, un collapsus.
Anoxique : la victime inconsciente, ne respire plus et ne montre plus de signe
d’activité cardiaque et dans le coma. Pronostic suivant la quantité d’eau inhalée et le
retentissement pulmonaire et cérébral.
194. Facteurs favorisants:
- Épilepsie ( enfants )
- Alcoolisme, drogues
- Matériel défectueux ( plongée , embarcation )
Circonstances :
•Noyade asphyxique : secondaire à un épuisement ( ne sait pas nager, sur estimation
de soi ..)
•Noyade syncopale ou hydrocution : secondaire à un autre événement :
- traumatique: plongeon ( rachis )
- allergique: à eau ou au froid , rare
- inhibition émotive: panique
- thermo différentielle: longue exposition au soleil, vasodilatation périphérique ,
vasoconstriction brutale lors de la pénétration dans l’eau,
= choc thermique , source de syncope et noyade secondaire favorisée par alcool , repas
copieux ou prise de drogues
195. Noyade
• Signes respiratoires:
– Ventilation présente, réduite ou abolie
– Encombrement des voies respiratoires constants: inhalation de liquide
– et /ou Corps étrangers ( bouche ), OAP
• Signes circulatoires
– ACR, collapsus , troubles du rythme cardiaque
– Fonction rénale ( diurèse à surveiller)
• Signes neurologiques
– Obnubilation à coma profond ( Glasgow)
– Trismus, contracture, convulsions,
– Hypertonie de décérébration ou hypotonie
• Signes digestifs
Vomissements fréquents, dilatation gastrique
Risque d’inhalation
• Hypothermie
• Perturbations hydro électrolytiques
– Glycémie
– Hyperkaliémie, acidose mixte
– Hypoxie, hémolyse
196. Noyade
1ers gestes de secours :
-Atteindre la victime le plus rapidement possible à l’aide d’un objet
flottant afin de ne pas se mettre en danger
-Extraction en position horizontale en respectant l’axe
tête/cou/tronc ( lésion rachidienne possible)
Bilan rapide :
• Conscience ( Glasgow)
• Ventilation ( FR, amplitude, coloration, signes de lutte)
• Circulation ( FC, marbrures, TA, pouls)
• Traumatismes associés (rachis , toxiques: alcool, opiacés )
• ( si bradycardie c’est un traumatisé du rachis jusqu’à preuve du
contraire !! )
197. Noyade
-Manœuvres de réanimation : le plus tôt possible
. Bouche à bouche ou bouche à nez plus facile dans l’eau ou si trismus
. Sub luxation des mâchoires sans mobiliser le rachis cervical
. Enlever corps étrangers dans la bouche
-Réanimation cardiaque sur un plan dur (présence des pouls difficile à
apprécier , si doute toujours commencer le massage cardiaque)
-Si MCE prolongé : continuer tant qu’il y a hypothermie « protège le
cerveau » , attendre le réchauffement du patient ( 35° ) pour décider de
l’arrêt éventuel de la réanimation
198. Noyade
Conduite a tenir aux urgences :
Voie veineuse périphérique sérum physiologique et monitorage
Oxygénation : Haut débit , masque facial , sonde nasale ou intubation si
apnée ou OAP
Immobilisation du rachis cervical : Collier de Thomas , respect axe
tête/cou/tronc lors des manipulations de la victime et mise en PLS si
inconsciente et activité cardiaque présente
Lutte contre l’hypothermie
• Enlever les vêtements mouillés
• Séchage de la peau et couvertures
• Vidange gastrique
• Diurèse ( sonde U si coma )
• Correction de la glycémie
• TTT sur PM : corticothérapie, diurétiques, antibiothérapie, etc.
199. Introduction :
Les morsures et les piqûres d'animaux sont des accidents très fréquents qui
exposent à quatre risques :
Le saignement
L'infection
Le tétanos
L'action spécifique de la toxine ou des microbes apportés directement par
la morsure ou la piqûre.
Les toxines agissent en général à très faible dose, ce sont des poisons très
violents.
La différence majeure entre animal venimeux et animal vénéneux est la façon
d’intoxiquer sa victime : de manière active (passage transcutané par piqûre,
morsure, ou contact irritant) pour l’animal venimeux, de manière passive par
ingestion pour l’animal vénéneux.
On appelle « venins » des poisons d’origine animale représentant des armes
d’attaque ou de défense envers un animal d’une autre espèce ou envers
l’homme.
200. Définitions
• Une morsure est une blessure faite par la bouche d’un animal faite en cas de défense
ou pour chasser de la nourriture
• Une morsure peut comporter un certain nombre de dégât physiologique ou
anatomique immédiats ou a retardement et parfois mortels : plaies, lacérations,
infection par bactéries, envenimation par animal venimeux
Une piqure est une perforation de la peau par un dard
Envenimation : Une envenimation est l'absorption d'une substance venimeuse.
Modes d’envenimation
•Animaux actifs, ils disposent d’une glande spécialisée et d’un appareil vulnérant capable
d’injecter son contenu (toxicité parentérale).
•Animaux passifs, l’animal possède également une glande élaborant un venin mais celui ci ne
possède pas de dispositif d’inoculation.
203. Morsures d'animaux
En cas de morsure, qu'il s'agisse d'un animal domestique ou sauvage, la
conduite à tenir est la même :
Tout d'abord se laver soigneusement les mains, à l'eau et au savon
Nettoyer délicatement la plaie, à l'eau tiède et à l'aide d'un savon de
Marseille puis appliquer une solution antiseptique cutanée non
colorée
Laisser sécher à l'air pendant quelques minutes
Terminer en plaçant un pansement prédécoupé (ou une compresse
stérile) et de la maille élastique.
204. Désinfection :
Lavage abondant eau+savon de Marseille , prolongé, minutieux,
énergique
détersion sérum physiologique ou eau oxygénée ( germes anaérobies)
désinfection par antiseptique( iodé ou ammonium quaternaire)
Exploration de la plaie ( corps étrangers)
Exploration chirurgicale parfois (tendons, articulations, nerfs…)
Prélèvements bactériologiques avant désinfection si plaie septique
Ne jamais suturer ce genre de plaie , sauf plaie béante, sauf préjudice
esthétique ( drainage , crin de florence ..)
Couvrir par un pansement
Prévention antitétanique
Antibiothérapie en fonction de la plaie
Parfois antalgiques
Drain de Crins de Florence
205. Morsures de serpent
Signes :
Douleur
Marque des crochets visible sous la forme de 2 points rouges séparés de 5 à 10
millimètres
Dans la 1/2 heure qui suit, la zone lésée enfle et devient dure et violacée
Les signes généraux sont plus tardifs : angoisse, douleurs au ventre, nausées,
vomissements et diarrhée + chute importante de pression artérielle
Critères de mauvais pronostic
•Progression extensive des lésions et atteintes systémiques
•Des comorbidités (diabète, Tuberculose, Ethylisme, maladie cardiovasculaire)
•Age <11 ans et >60 ans
•Femme enceinte
•Localisation morsure (tête, cou..)
206. MORSURE MAJEUR GAUCHE EN
PREMIER (PERTE SENSIBILITÉ
MAIN GAUCHE). NÉCROSE DIGITALE
DISTALE EN REGARD DU
LITUNGUÉAL
Morsure face palmaire du majeur
main dte (deuxième morsure) aspect
nécrotique
Phlegmon des gaines
Bilan lésionnel
207.
208. Pierrard Damien 208
-Volumineux hématome axillaire, du
tronc et descendant dans les lombes à
drte, localisé au bras à gauche.
Bilan lésionne
-Œdème ne prenant pas le godet des 2 bras.
212. Morsure de serpent
1ers gestes :
Mettra la victime au repos, allongée
Laver la plaie au savon et la désinfecter a la Bétadine
Appliquer de la glace enveloppée dans un linge
Rassurer, calmer, couvrir lors du transport à l’hôpital
Demander au mordu de ne pas s’agiter
On ne pratique plus la pose d’un GARROT, PAS D’INCISION, PAS DE
CAUTERISATION, PAS D’ASPIRATION A LA BOUCHE car l’injection du
venin est profonde (sous la peau) et, sa diffusion est rapide
A l’hopital :
Sérum antivenimeux par voie intraveineuse (seule voie véritablement
efficace) : Viperfav
Antalgiques en intraveineux
Antibiothérapie
Sérum antitétanique
213. Les animaux venimeux sont
pourvus de glandes sécrétrices
de venin et pour les animaux
venimeux actifs d’un appareil
inoculateur
214. Grades Envenimation Tableau clinique Traitement
0 Morsure
blanche
Traces de crochets au niveau de
la morsure, absence d’œdème ou
de réaction locale au bout de 6h
Soins Locaux
Surveillance
4 -6 heures
1 Mineure Œdème local, absence de signes
généraux
Traitement
symptomatique
Hospitalisation 24h
2 Modérée Œdème régional du membre et/
ou symptômes généraux modérés
(hypotension modérée, malaises,
vomissements, douleurs
abdominales, diarrhées)
Antivenin
3 Sévère Œdème extensif atteignant le
tronc et/ou symptômes généraux
sévères (hypotension prolongée,
choc, réaction anaphylactoïde,
Antivenin
atteintes viscérales)
216. LES ARAIGNÉES
• Aranéisme =envenimation par une araignée
• Le venin des araignées contient des toxines neurotropes (atraxine et robustoxine : effet
curarisant), et des enzymes(hyaluronidases, hydrolases, estérases) : responsables
d’inflammation et parfois de nécrose.
• Signes :
• La douleur s'installe progressivement au niveau local, puis se
• généralise à l'ensemble du corps sous forme de crampes et de contractures
musculaires.
• Des troubles neurovégétatifs sont associés (hypersécrétion avec sueurs, salivation et
vomissements ; troubles de la fréquence cardiaque avec bradycardie ou
tachycardie) ;
• Parfois troubles psychiques avec hallucinations et confusion. Dans les 2 à 3 jours,
une traînée de lymphangite partant de la morsure est fréquente.
• L'évolution est habituellement spontanément favorable, mais des douleurs ou des
paresthésies peuvent persister plusieurs semaines.
• Quelques cas mortels décrits
217. LES ARAIGNÉES
Aranéisme bénin ou local
•les chélicères perforent incomplètement la
peau
•Réaction inflammatoire locale douloureuse et
œdémateuse,
•Certaines espèces provoquent une nécrose
•Risque de surinfection. traitement :local et
symptomatique: anti-inflammatoires en
topiques , anti-histaminiques, prévention de la
surinfection (antiseptiques, antibiotiques)
•Vaccination antitétanique
218. LES ARAIGNÉES
Aranéisme grave
•Aranéisme neurotoxique ( Latrodectus).
•Aranéisme nécrosant (Loxosceles).
•Latrodectisme : douleur sourde progressive et
extensive, contractures musculaires, paralysie,
hypertension .
Traitement :
•Sérothérapie
• Traitement des troubles musculaires
(Héparinothérapie, myorelaxants) et
analeptiques cardio-respiratoires.
219. LES ARAIGNÉES
Le traitement est symptomatique
•Myorelaxants(benzodiazépine ,DANTRIUM°)
•Antalgiques(paracétamol, morphines)
•surveillance étroite des signes
•Soins locaux de désinfection classique
•.
220.
221. 221
• Des réactions d'intoxications sévères ou des décès sont arrivés après l'ingestion d'un
crapaud, d'une soupe de crapauds, ou d’œufs de crapauds, certains individus léchaient la
peau de crapauds ou en fumaient la peau séchée.
• Les sécrétions de peau contiennent de la bufoténine, un alcaloïde aux propriétés
hallucinogènes. Mais celle-ci n'est active qu'injectée et pas par voie orale.
• Le venin de crapaud comporte plus d'une
centaine de composés bioactifs dont des
bufotoxines aux propriétés cardiotoxiques
responsable de décès par fibrillation
ventriculaire
222. ENVENIMATION PAR SALAMANDRE
• La peau des salamandres est fine et elle
contient des glandes a mucus, glandes
séreuses qui contiennent un venin
• Intoxication se produite par contact
muqueuse venin (enfant qui port la main
a la bouche après avoir touche la
salamandre)
• Blocage des canaux calciques ,action
paralysie des muscles, dépression
respiratoire, arythmies cardiaques
223. LES HYMENOPTERES
• Insectes caractérisés par une double paire d’ailes membraneuses
• Apidés : abeille, le bourdon, guêpe, frelon.
59
224. LES HYMENOPTERES
59
Les abeilles:
• Vivent en grandes colonies
• Risque de piqûres multiples
• Dard abandonné
• Meurt après piqûre
Les guêpes:
• Vivent en petites colonies
• Risque de piqûres multiples
• Assez agressives
• Peuvent piquer plusieurs fois
225. LES HYMENOPTÉRES
Les frelons:
• Taille plus importante
(2 à 4cm)
• Moins agressives que
les guêpes
• Plus douloureuse
Les bourdons:
• Peu agressifs
• Piquent rarement
Risque vital en fonction du lieu de piqûre ou du terrain
allergique
LES VENINS D ’HYMENOPTERES
Composés d’histamine, sérotonine,
dopamine, de peptides, etc…….. Lors
d’une piqûre 50 à 100g de venin sont
injectés. La guêpe a un dard lisse lui
permettant de repiquer, l’abeille un
dard harponné restant sur la victime
avec les glandes venimeuses.
226. L’envenimation peut entraîner 4 type de réactions :
1. Réaction locale : lors d’une piqûre unique, il apparaît une douleur locale intense, un
érythème immédiat avec un œdème plus ou moins étendu, prurigineux, durant de 24 à 72
heures, avec surinfection possible des piqûres de guêpe omnivores, et adénopathies. A noter
le danger des piqûres de l’oropharynx, l’œdème local risquant d’obstruer les voies
aériennes supérieures et des piqûres du globe oculaire avec des complications locales
sévères
2. Lors de piqûres multiples : il apparaît un syndrome toxique, avec choc anaphylactoïde,
hyperthermie, confusion, hémolyse, convulsions, myalgies, rhabdomyolyse, insuffisance
rénale, défaillance polyviscérale avec risque létal. Il a été observé des lésions de vascularite
diffuses. Les symptômes généraux peuvent apparaître après un délai de quelques heures.
3 - Réactions secondaires : il a été observé des cas de troubles vasculaires, occlusions
artérielles, nécrose des noyaux gris centraux, polyradiculonévrites, encéphalites,
glomérulonéphrites et de maladie sérique survenant secondairement après piqûres isolées.
4 - Réactions systémiques allergiques lors d’une piqûre unique : sensation de malaise, chaleur
diffuse, de prurit palmoplantaire, de crampes abdominales, suivis de l’apparition rapide
d’urticaire généralisée, d’angioedème cutané ou laryngé, de bronchospasme, et surtout du choc
anaphylactique gravissime.
227. Conduite a tenir
- Désinfection cutanée
- En cas de piqûre d'abeille enlever le dard et les glandes à venin pouvant induire une
envenimation persistante : utiliser par exemple une pince a épiler
- Eloigner le patient du risque de la venue d'autres abeilles alertées par une hormone libérée
par l’abeille piqueuse
- Approche d’une source de chaleur : sèche cheveux, puis une source de froid.
- L’aspiration n’est pas validée
- Association de corticothérapie (1MG/KG) avec un antihistaminique
- En cas de gravite bronchospasme ,choc: allo SAMU
- Aérosols de beta 2 mimétique, adrénaline 1 mg dans 10CC injection sous cutané cc par cc
- Position de Trendelenburg en attente du SAMU
- En cas de forme grave oxygénothérapie remplissage vasculaire, corticothérapie ,soutien
inotrope adrénaline, voire intubation
- Surveillance de 24 h après stabilisation car risque de récidive des troubles allergiques
229. INSECTES VÉSICANTS
(STAPHYLIN)
Projection du venin entrainent
des dermatites vésiculeuses
,pseudo- vésiculeuses ne pas
confondre avec un scorpion
Les envenimations restent bénignes dans
la majorité des cas et se limitent a des
réactions cutanées
Les envenimations les plus graves sont
liées aux hyménoptères suivies des
serpents puis des araignées Les mesures
symptomatiques sont le plus souvent
suffisantes
Dans certains cas on peut faire appel a des
antivenins spécifiques (vipere,lactrodecte)
voire a des manœuvres de réanimation
non spécifiques
230. P I Q U R E S D E CHENILLES
• Peu venimeuses
• Localement très irritante et URTICARIANTE+++
• Lésions cornéennes graves
Urticaire du cou suite à
contact avec chenilles
processionnaires
231. Envenimation par les papillons
ces espèces connaissent des cycles de
reproduction irréguliers, avec des
pullulations ou rassemblements
autour de lampes (habitat, villes,
bateaux, aéroports...) Les femelles
de certaines espèces (ex : Hylesia
metabus) sont sources de réactions
allergiques
Traitement : désinfection locale,
prophylaxie antitétanique et
Antalgiques.
232. Piqûres grave de scorpion
Signes :
Immédiatement après la piqûre apparaît une douleur puis un œdème qui
s’étend.
Après 2 heures, larmoiements, sueurs, agitation, angoisse, spasmes
musculaires, hypersalivation, nausées, vomissements, diarrhées, coliques,
encombrement bronchique, troubles de la tension, troubles cardiaques.
Les troubles cessent en 24 heures.
Conduite a tenir :
Immobiliser et rassurer
Placer de la glace enveloppée dans une compresse sur la plaie
Désinfection locale
Des antalgiques sont parfois nécessaires
Faire vérifier la vaccination anti-tétanique
En cas de choc, utiliser un corticoïde injectable
A l’hôpital, on emploie des sels de gluconate de calcium en perfusion
233. -Buthus occitanus : scorpion jaune
signes locaux plus marqués, signes généraux
peu fréquents et bénins, peu
dangereux.(sujet de petit poids)
234. • LES SCOLOPENDRES
APPAREIL VENIMEUX : PREMIÈRE
PAIRE DE PATTES FORMENT 2
PUISSANTS CROCHETS ET 2
GLANDES VENIMEUSES DANS
CHAQUE CROCHET
VENIN : HISTAMINE,
SÉROTONINE, CARDIOTOXINE,
ENZYMES
ENVENIMATION :
DOULEUR AIGUË
NAUSÉES
VERTIGES
CÉPHALÉES
TACHYCARDIE
236. INSECTES
VÉSICANTS(CANTHARIDE)
Lytta vésicatoire dégage à distance une odeur
forte assez désagréable, rappelant une odeur
de souris et si cela n'est pas suffisant pour
décourager les prédateurs, elle a une arme
redoutable, la cantharidine, substance très
toxique, vésicatoire, qu'elle sécrète par tous
les pores de son corps provoque des brûlures
sur la peau et est très dangereux pour les
yeux. La cantharidine est encore employée
aujourd'hui en pharmacopée comme
emplâtre vésicant pour soigner de
nombreuses affections et aussi comme
aphrodisiaque.
237. ! CONCLUSION
LES ENVENIMATIONS RESTENT
BÉNIGNES DANS LA MAJORITÉ DES
CAS ET SE LIMITENT A DES RÉACTIONS
CUTANÉES
LES ENVENIMATIONS LES PLUS GRAVES
SONT LIÉES AUX HYMÉNOPTÈRES
SUIVIES DES SERPENTS PUIS DES
ARAIGNÉES
LES MESURES SYMPTOMATIQUES SONT
LE PLUS SOUVENT SUFFISANTES
DANS CERTAINS CAS ON PEUT FAIRE
APPEL A DES ANTIVENINS SPÉCIFIQUES
(VIPERE, LACTRODECTE) VOIRE A DES
MANŒUVRES DE RÉANIMATION NON
SPÉCIFIQUES
238. Définition :
Une morsure venimeuse est une blessure occasionnée par un chien pouvant
engendrer une envenimation : la rage
Signes :
Toute morsure réalise :
Plaie, hémorragie
Infection microbienne, tétanos et la rage provoquée même par léchage de
chien, éventuellement de chat ou de hamster
Morsure de chien
239. Morsure de chien
Conduite a tenir :
Nettoyage prolongé de la plaie à l'eau savonneuse (savon de Marseille) puis
rinçage sous pression
Nettoyage supplémentaire à l'eau oxygénée (pour lutter contre les germes
anaérobies) si le sujet est vu tardivement
Désinfection par un antiseptique
Excision des tissus délabrés et, si le sujet consulte tardivement ou si la
blessure est importante, on lui prescrira une ANTIBIOTHERAPIE durant 7
jours
Si la blessure est peu profonde et si l'animal est encore vivant au 15ème jour :
pas de vaccination du mordu contre la rage
Si la blessure est profonde (et siège en particulier à la tête, aux mains ou aux
muqueuses), on débute la vaccinothérapie que l'on arrête si l'animal est encore
vivant au 5ème jour
Si l'animal a été abattu, sa tête est adressée à un centre de diagnostic de la
rage qui fournit le résultat dans les 24 à 48 heures
Prévention systématique du tétanos
240. Définitions
Électrisation:
L’électrisation correspond aux différents traumatismes induits par une exposition au
courant électrique.
Électrocution:
L’électrocution est un arrêt cardio-circulatoire provoqué par contact direct avec
l’électricité, le plus souvent par fibrillation ventriculaire.
Signes : 4 tableaux principaux:
- Secousse musculaire isolée
- Tétanisation musculaire sans perte de connaissance
- Perte de connaissance brève
- ACR+ état de mort apparente
Electrisation, électrocution
foudroiement
241. CAT:
Interrompre le courant et éviter le sur accident :
- S’assurer que la victime n’est pas en contact direct ou indirect ( eau )
- Si c’est le cas: faire écarter toutes les personnes présentes et leur
interdire de toucher la victime
-Eloigner le fil ou l’appareil défectueux avec un objet isolant
-MCE et bouche a bouche
-Refroidissement de brûlure…
-Recherche et prise en charge de lésions associées ( traumatiques, rachis)
-Lutte contre hypothermie et surveillance respiratoire, neurologique
Electrisation, électrocution
foudroiement