1. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
École Polytechnique D’architecture et D’urbanisme
epau
Module:HCA
Exposé sur l’architecte:
Réalisé par : ZIDOUN OMAR
Et TOUMI YAHIA MOHAMED LARBI
Encadré par:MR:YOUCEFKANOUN
Année universitaire:2006/07
Gr:04
3. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
Henri Ciriani, né le 30 décembre 1936 a LUMA,PEROU .Diplômé de
la faculté d’architecture de Lima en 1960, Henri Ciriani s’installe tout
d’abord dans cette ville,où il réalise des ensembles de logements et
des équipements publics. Il s’établit à Paris en 1964 et collabore
avec André Gomis de 1965 à 1968.Rejoignant alors l’AUA ,qu’il ne
quittera qu’en 1982 dont il participe à la conception du quartier de
l’Arlequin de Villeneuve à Grenoble avec Michel Corajoud et Borja
Huidobro (1968-1974), ainsi qu’à celle des 7 000 logements du projet
Évry-1 (1971-1972), pour lequel il propose une mégastructure
linéaire monumentale Inspiré de ses premiers travaux
sur les « fronts d’urbanisation» capables
de réduire l’impact des reconstructions
hétéroclites de l’après-guerre,l’ensemble
des logements de « La Noiseraie » à
Marne-la-Vallée (1975-1980) remporte un
vif succès auprès de la critique, et
propulse Ciriani au premier
plan de la scène architecturale française.
Biographie
4. Henri Ciriani défend
l’héritage du
mouvement moderne
HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
À travers ses réalisations architecturales et
l’enseignement qu’il donne depuis 1969 à
l’École d’architecture de Paris Tolbiac, Puis
à l’École d’architecture de
Paris Belleville
dont « La Cour d’Angle» à Saint-
Denis (1978-1982), et des opérations
à Évry (1981-1986) et Marne-la-Vallée
(1983-1986), il réutilise les thèmes de
la spatialité moderne avec le musée
d’Archéologie d’Arles (1983-1995) et
l’Historial de la Grande Guerre à
Péronne (1987-1992).
et plus particulièrement de Le Corbusier
après la construction de plusieurs
ensembles de logements,
Biographie
5. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
Biographie
Grâce a ses travaux Henri Ciriani a
obtenu deux prix:
1983 Grand Prix national d'Architecture
1997 Arnold Brunner Memorial Prize
Les Prix:
6. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
Ciriani comme un moderniste
Henri Ciriani est un des plus grands architectes qui ont
marqué le mouvement moderne par leurs principes,leurs
projets,par eux mêmes
Le mouvement moderne est issue de la pensée
rationaliste, caractérisé par la rupture avec le passé, une
géométrie simple, et l'utilisation des matériaux nouveaux,
béton ,acier qui permettent la conquête de la hauteur, par
l'aménagement des espaces intérieures libres de tout
cloisonnement par l'utilisation d'un nouveau vocabulaire
architectural que le Corbusier a exprimé par 5 principes :
toit, terrasse, pilotis, fenêtre en longueur( façade rideau),
plans libre.
7. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
Ciriani comme un moderniste
Henri Ciriani a croit une position progressive basée sur la
responsabilité sociale de l’architecture et les principes
spatiaux du Mouvement Moderne, particulièrement dans sa
théorie ouverte de plan. Son concept de « l’unité urbaine »
a compris l’importance d’un bâtiment ou édifice pour
remplir l’espace continue d’une ville moderne. La création
d’espace intermédiaire entre l’extérieur et l’intérieur
accumule une relation avec le contexte de la structure. Ses
domaines de logement ont été projetés autour de l'image
de traditionnelle de « la rue et la place » - avec des façades
de bâtiment des écrans de grille, des balcons, des
terrasses, etc. Donc, l’espace (le non architecture) est relié
au bâtiment réel lui-même (l’architecture).
8. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
Chapelle Notre Dame du Haut
Ronchamp(1950 à 1954)
Mies et Johnson,
Seagram Building
(New York)
Gropius et Meyer,
Usine Fagus 1911
Exemples du mouvement moderne
9. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
Exemples du mouvement moderne
Henri Ciriani,Musée de
l'Arles antique,1983
Bernard Tschumi,
Parc de la Villette,1983
Jean Nouvel, L'Opéra
National de Lyon, 1993
Centre Georges
Pompidou, 1977
10. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
Les principes de Ciriani:
L’ approche de l’architecte:
Sa méthode de travail est basée sur
l'autocritique .et ses concepts sont:
1.Le plan libre
2.La lumière
3.La transparence
4.Utilisation du béton
5.Utilisation du blanc
6.Utilisation des pilotis
11. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
•
Ses réalisations
1980 - La Noiseraie ( 300 unités de logements ) , rue de la Butte -
Noisy le Grand
1981- Le George Sand ( 99 unités de logements), rue de la Butte
-Noisy le Grand
1982 - LA COUR D’ANGLE (130 unités de logements,25rue August
Poullain a saint Denis
1983 - Équerre d’argent crèches , 23 Rue Jean Marmotte à Saint
Denis
1985- Cuisine Centrale de L’hôpital Saint-Antoine,rue de Cîteaux a
Paris
1986 - 125 unités de logements , Place de la Mare Diacre a Évry
(ZAC du Canal)
1986 - Le Parc de Segrais ( 31 unités de logements ) , 13rue
Giuseppe Verdi a Lognes
12. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
•
Ses réalisations
1991 - (50 unités de logements) , 127 rue du chevaleret a Paris
1992 - Musée Historial de La Grande Guerre, Place du Château à
Péronne
1993- Annexe du Ministère des Finances, 155 Boulevard Vincent
Auriol a Paris
1994- (108 unités de logements ) , 4 - 5 rue de l’Aubrac à Paris
1995 - (38 appartements) ,1125-1201rue De Demsvaartweg à La
Haye, Pays Bas
1996 - ( 90 unités de logements ) , 77 - 91 ave de Stalingrad à
Colombo
1999 - Maison à Playa Escondida au sud de Lima , Pérou
Hexagono de Oro2000
2000 - De Stadspoort Collège rue Melkweg à Groningue,Pays- Bas
2001 - Centre de Conférences de l’ I.N.R.I.A à Roquent court
2006 - Palais de la Justice , 3 rue Victor Hugo à Pontoise
14. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
Ses réalisations
Musée historiale de la grande
guerre1983 Péronne
Cuisine de l’hôpital St
Antoine:30 rue de Cîteaux,
Paris12e ,1985
16. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
Ses réalisations
Bureaux Angle:
1990, 34 rue
Louise Weiss, Paris13e
logements housing 1991
angle corner rue du
Chevaleret, rue Charcot,
Paris 13e
17. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
Ses réalisations
Logements: La Haye, Pays-Bas
1995
Logements housing 1994 17-
19rue Gabriel Lamé ,ZAC Bercy,
Paris 12e
18. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
Ses réalisations
Logements:
1995 Marne la vallée, Ville
Nouvelle, région parisienne
Logements: 1995 rue Stalingrad,
21. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
Juillet -Novembre 1916, la bataille de la
Somme. Plus d'un million de pertes
humaines en six mois pour un
déplacement de quelque dix kilomètres du
front.
'`La région en Sort totalement ravagée,
villes et villages rasés,paysages dévastés,
troués de cratères et ne ressemblant plus
à rien de terrestre.
Cette « capitale de la douleur » qu'est la
Somme n'avait jusqu‘à présent pour
monuments que les innombrables
cimetières militaires qui ponctuent ses
routes.
A ces" mémoriaux, le Conseil général a
décide en 1986,
d'adjoindre un « historial ».
Le musée de l’historial de la grande guerre de
Péronne(1987-1992)
22. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
Le musée de l’historial de la grande guerre de
Péronne(1987-1992)
L'architecture de l'Historial, conçue par
Henri-Edouard Ciriani, exprime avec force
la vocation du bâtiment : montrer
différemment l'histoire de la Grande
Guerre, sans la réduire aux seules
batailles. Fortement reliées au site
médiéval du château de Péronne, ses
formes dépouillées confèrent à l'Historial
un caractère intemporel, soulignant
l'émotion de cette tragédie.
23. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
Le musée de l’historial de la grande guerre de
Péronne(1987-1992)
L’historial de la grande guerre se trouve dans la ville de Péronne cette dernière
qui se situe à 135 km de Paris,et à 145 km de Bruxelles
L’accès se fait depuis le
village, a l’ouest, par la cour
du château.
La façade opaque se dresse
comme un champ vertical
plante de fines colonnes de
marbre,elle flotte en drapeau
au-dessus de l’eau,parcourue
par les vagues successives
des nuages.
Les accès
24. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
Le musée de l’historial de la grande guerre de
Péronne(1987-1992)
Cote sud ,la galerie
d’entrée passe par une
brèche dans les
murailles du château.
Un autre accès est
possible depuis le
niveau bas.
25. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
Le musée de l’historial de la grande guerre de
Péronne(1987-1992)
Cote nord ,une longue rampe invite à
accède à l’étage opaque de l’historial.
La promenade du bord de l’eau est
maintenue sous le bâtiment .les pilotis
découpent des vues sur le paysage.
26. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
Le musée de l’historial de la grande guerre de
Péronne(1987-1992)
L'architecture intérieure, la
muséographie choisie dans les cinq
salles illustrent à la fois la vie sur le
front et à l'arrière. Les armes et
équipements militaires sont répartis au
centre des salles
27. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
Le musée de l’historial de la grande guerre de
Péronne(1987-1992)
A la périphérie des salles, des vitrines
murales à trois niveaux, respectivement
consacrés aux populations civiles de
l'Allemagne, de la France et du Royaume-
Uni, confrontent et soulignent les
attitudes et les mentalités des différents
pays belligérants. Cette présentation
entraîne une lecture comparative des
objets de la vie quotidienne, imprégnés
de foi patriotique et de l'omniprésence de
la mort.
28. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
Le musée de l’historial de la grande guerre de
Péronne(1987-1992)
Le centre des salles témoigne de
la vie sur le front, au centre des
préoccupations des peuples en
guerre. Les soldats de différentes
nationalités sont figurés par des
mannequins revêtus de leurs
uniformes, avec leurs armes et
leurs effets personnels.
Le système muséographique des
fosses permet enfin d'évoquer
l'extraordinaire ressource de ces
hommes au front
29. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
Le musée de l’historial de la grande guerre de
Péronne(1987-1992)
Une signalétique trilingue, des bornes, des
cartes historiques et géographiques permettent
de se repérer à tout moment de la visite, qui
reste volontairement très libre. C'est le
spectateur, par sa déambulation entre les murs
et le centre des salles, qui choisit son propre
parcours.
Une soixantaine de moniteurs vidéo présente
des films d'archives muets, en relation avec le
front et l'arrière. Ils viennent donner vie aux
objets présentés et personnaliser la relation
entre le visiteur et l'image.
30. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
Le musée de l’historial de la grande guerre de
Péronne(1987-1992)
L'AVANT-GUERRE
Le cheminement depuis le vestibule d'accueil se fait par une
chicane qui isole le visiteur de l'espace extérieur contemporain.
Cet espace présente la situation de l'Europe avant 1914 : les
sociétés politiques, civiles et militaires des trois grandes
puissances économiques et coloniales.
L'utilisation, au sol, de cartes géographiques d'époque, qui montrent
aussi comment ces grandes puissances se représentent, appuie cette
démonstration.
La présentation des différents protagonistes à travers les objets,
témoins des mentalités et des valeurs, s'accompagne d'une
recherche des causes qui vont, irrémédiablement, conduire à
l'explosion.
31. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
Le musée de l’historial de la grande guerre de
Péronne(1987-1992)
En sortant de la première salle le visiteur
traverse la grande faille qui coupe le
bâtiment du nord au sud : image de la
tranchée, cette rupture verticale tranchant
avec l'horizontalité muséographique
marque la transition historique " avant-
après
32. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
Le musée de l’historial de la grande guerre de
Péronne(1987-1992)
LA SALLE CENTRALE
Dans le parcours des collections, la salle centrale est
une sorte de vestibule, une transition entre l'avant-
guerre et l'entrée en guerre, après laquelle plus rien
ne sera comme avant.
33. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
Le musée de l’historial de la grande guerre de
Péronne(1987-1992)
Les portraits verticaux impliquent une
rupture avec un parcours
muséographique dominé par
l'horizontalité, tout comme la faible
luminosité contraste avec la lumière
naturelle du reste du musée : cette
salle invite le visiteur à évoquer, sans
emphase, les souffrances engendrées
par la guerre avant de poursuivre son
parcours.. Cette salle permet enfin une
vue panoramique sur l'ensemble du
musée. En contrebas et déjà visible
par les interstices se profilent les
autres salles : la guerre...
34. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
Le musée de l’historial de la grande guerre de
Péronne(1987-1992)
La conception muséographique
privilégie la sobriété et non la
mise en scène spectaculaire, pour
" donner à penser " plutôt que
simplement " donner à voir ", pour
proposer de construire une
réflexion commune autour de
l'architecture, la muséographie et
les collections, à laquelle le
visiteur apporte son intelligence et
sa sensibilité.
35. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
Le musée de l’historial de la grande guerre de
Péronne(1987-1992)
SALLE 2 : de l'entrée en guerre à la bataille de la
Somme (1914-1916) On descend doucement
mais inexorablement par une rampe dans la
salle II, tout comme on entre dans la guerre, et
on découvre cette présentation saisissante des
fosses de marbre blanc, découpées dans le
plancher du musée.
Les corps gisants des soldats de tous les pays
en guerre sont figurés par des mannequins,
revêtus des différents uniformes. L’utilisation
des fosses renvoie au territoire entier de la
Somme parcouru de tranchées, mais aussi aux
souffrances communes des combattants.
36. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
Le musée de l’historial de la grande guerre de
Péronne(1987-1992)
SALLE 3 : L'INTENSIFICATION DU CONFLIT (1916/1918)
Cette guerre totale mobilise alors toutes
les activités économiques, sociales et
culturelles des nations belligérantes. La
ligne courbe des vitrines périphériques
illustre l'accélération du conflit, qui
s'arrête brutalement le 11 novembre 1918
lors de la signature de l'armistice.
37. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
Le musée de l’historial de la grande guerre de
Péronne(1987-1992)
Salle 4: l'après-guerre
La signature de l'armistice
le 11 novembre 1918 ne
constitue qu'une étape
vers la réussite de la paix.
À l'entrée de la salle,
quelques cartes
permettent d'appréhender
l'évolution des frontières
38. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
Le musée de l’historial de la grande guerre de
Péronne(1987-1992)
Les principes de HENRI CIRIANI
appliqués dans l’historial de la grande
guerre:
À l'Historial. Henri Ciriani utilise un béton
blanc et l'appelle volontiers "pierre
coulée", insistant ainsi sur la noblesse à
laquelle peut prétendre ce matériau au
même titre que la pierre, la brique ou le
marbre. On peut aussi être sensible aux
aléas de texture et aux dessins
provoqués par des rétentions d'eau liées
au coulage du béton dans son coffrage.
Pour lui donner cet aspect lisse, les
coffrages utilisés à l'Historial étaient en
contreplaqué bakélisé pour les murs et
en bois passé à la résine pour les
colonnes.
39. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
Le musée de l’historial de la grande guerre de
Péronne(1987-1992)
Apparaissent sur les différents voiles des creux circulaires
espacés de 70 centimètres. Ce sont les trous qui
correspondent au passage des barres d'écartement des
branches de coffrage. Le choix de ne pas masquer ces trous
correspond à un souci de préserver les signes
caractéristiques liés à la mise en oeuvre de ce matériau.
40. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
Le musée de l’historial de la grande guerre de
Péronne(1987-1992)
Le béton:
Le Corbusier l'utilise d'abord en
l'enduisant et le peignant de façon
à obtenir un aspect lisse et uni. Il
le laisse plus tard "brut de
décoffrage" .
À l'Historial, Henri Ciriani utilise
un béton blanc et l'appelle
volontiers "pierre coulée", Pour lui
donner cet aspect lisse, les
coffrages utilisés à l'Historial
étaient en contreplaqué bakélisé
pour les murs et en bois passé à
la résine pour les colonnes.
41. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
Le musée de l’historial de la grande guerre de
Péronne(1987-1992)
Blanc:
« Si la maison est toute blanche, le
volume des choses y apparaît
nettement .Le blanc de la chaux est
absolu, tout s'y détache, s'y écrit
absolument, noir sur blanc » .(Le
Corbusier)
A l'Historial, la blancheur de la matière
Joue un rôle symbolique exprimant l'idée
de paix.
« Tout le travail ici était de produire un
bâtiment qui accomplisse sa fonction
muséographique en donnant quand
même la représentation de ce qui est
contraire à la guerre c'est à dire la
paix.../...par essence l'acte architectural
est une oeuvre de paix ». ( Henri Ciriani)
42. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
Le musée de l’historial de la grande guerre de
Péronne(1987-1992)
Espace:
Pour Le Corbusier, la "promenade
architecturale" est génératrice
d'événements architecturaux. La mise en
présence dans l'espace architectural n'est
pas établie sur un point fixe central, idéal,
rotatif et à vision circulaire simultanée.
A l’Historial:
A l'intérieur: on entre, on marche, on
regarde en marchant, et les formes
s'expliquent, se développent, se combinent.
A l'extérieur: on approche, on voit, on
s'intéresse, on apprécie, on tourne autour,
on découvre.
Et le jeu joué apparaît. On marche, on
circule, on ne cesse de bouger, de se
retourner.
43. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
Le musée de l’historial de la grande guerre de
Péronne(1987-1992)
Pilotis:
L'aspect des pilotis chez Le Corbusier
est varié. Ils prennent la forme de
colonnes épurées, parfois grêles.
À l'Historial, les pilotis prennent la
forme de colonnes de béton blanc dont
le coffrage passé à la résine permet
d'obtenir une matière lisse et épurée.
Côté ouest, les pilotis soulèvent les
volumes et effacent tout effet de gravité
lié à la matière architecturale.
Comme arrachées du sol par les pilotis,
les salles de l’historial se situent à l’étage.
44. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
Le musée de l’historial de la grande guerre de
Péronne(1987-1992)
La lumière:
. Le Corbusier l'implique dans la structuration (par exemple les
"canons à lumière", signes distinctifs de son écriture architecturale,
qu'il plaçait sur les toits terrasses.
À l'Historial, Henri Ciriani fait jouer à la lumière un rôle remarquable
tant dans son traitement que dans son action et les dispositifs
architecturaux qui apportent cette lumière sont très subtils.
45. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
Le musée de l’historial de la grande guerre de
Péronne(1987-1992)
La façade:
L'une des conséquences du "plan libre" et de l'organisation libre de l'espace est
la disparition de la notion de façade privilégiée ou principale. Il n'y a plus de
hiérarchie entre les quatre façades également traitées.
Façade Est Façade Sud
46. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
Le musée de l’historial de la grande guerre de
Péronne(1987-1992)
L'une des
conséquences du
"plan libre" et de
l'organisation libre
de l'espace est la
disparition de la
notion de façade
privilégiée ou
principale. Il n'y a
plus de hiérarchie
entre les quatre
façades également
traitées.
47. HENRI CIRIANIHENRI CIRIANI
La conclusion
Pour Henri Ciriani l'architecture est un tout ;c'est une
expérience essentielle quelque soit la taille de l'édifice Elle
cadre et décadre des vues, selon une dynamique de
perception multidirectionnelle elle souligne des parcours qui
s'accomplissent en tout sens et sans fin.
II veut que l'architecture soit pour tout le monde, qu’elle soit
un outil social, un service, qu’elle réponde aux besoins d'une
société avant de lui bâtir des palais.