Larsen, I., Backlund, A. 2003: Danemark - Système de toilettes écologique et durable dans les jardins familiaux au Danemark, 1ère partie. Article dans "Trait d'Union" 31/2003. p 18-34
The National Danish Environmental Protection Agency - Project M226-0057 Ecological Handling of Human Urine, Human Feces and Greywater in Allotment Gardens using Dry Diverting Toilets and Zero Discharge Willow Wastewater Evapotranspiration Systems.
Similaire à Larsen, I., Backlund, A. 2003: Danemark - Système de toilettes écologique et durable dans les jardins familiaux au Danemark, 1ère partie. Article dans "Trait d'Union" 31/2003. p 18-34
Similaire à Larsen, I., Backlund, A. 2003: Danemark - Système de toilettes écologique et durable dans les jardins familiaux au Danemark, 1ère partie. Article dans "Trait d'Union" 31/2003. p 18-34 (20)
Larsen, I., Backlund, A. 2003: Danemark - Système de toilettes écologique et durable dans les jardins familiaux au Danemark, 1ère partie. Article dans "Trait d'Union" 31/2003. p 18-34
1. Trait d'Union 31 | 2003 18
Emploi et environnement
Rôle et fonctions du bénévolat
Elisabeth Redler
Directrice de la société Anstiftung Munich
Hanneke van Veen et Rob van Ee-
den, auteurs néerlandais de plusieurs
best-sellers sur les vertus de la pingrerie,
sont-ils coupables d’un double manque-
ment à l’impératif de la création
d’emplois? Leurs ouvrages nous appel-
lent à réduire notre consommation et,
de ce fait, à ménager à la fois notre
portefeuille et notre environnement, ce
qui nuit à l’emploi dans les secteurs de
la production et du commerce. De sur-
croît, ces "nouveaux Harpagons" ont
rédigé plusieurs manuels sur la meilleure
façon de faire fructifier sa fortune, mar-
chant ainsi sur les plates-bandes des
conseillers en gestion de patrimoine,
consultants en surendettement et autres
professionnels du conseil financier.
Comme d’autres bénévoles, ils enrichis-
sent de leur touche personnelle le ta-
bleau bariolé d’un marché du travail en
marge du secteur privé ou public. Leur
exemple montre que les objectifs de
l’action politique relatifs à l’emploi ne
font pas toujours bon ménage avec ceux
relatifs à l’environnement. De même,
les projets visant à promouvoir
l’autonomie, l’échange et le partage –
qui sont aussi des formes de consom-
mation durables – se voient accusés du
crime de destruction d’emplois par le
biais d’une réduction de la consomma-
tion.
Menace ou gisement?
De telles accusations, grotesquement
disproportionnées, poussent à abandon-
ner maintes timides initiatives à peine
lancées. Cependant, le plus grave, sur
le plan politique, est sans doute qu’un
secteur de la société, dont le dévelop-
pement suivait jusqu’à présent une lo-
gique interne – les bénévoles accom-
plissent une mission qu’ils ont eux-
mêmes choisie -, se voit imposer la
logique du marché de l’emploi, de
l’économie et de la politique sociale du
gouvernement. Cette tendance se vérifie
à de nombreux niveaux: les groupes
d’entraide et les associations civiles
s’orientent de plus en plus souvent selon
des critères d’efficacité et de service au
client; les subventions publiques sont
soumises à des conditions d’assurance
qualité et d’intégration de chômeurs de
longue durée; les défenseurs du tiers
secteur eux-mêmes, qui ont le vent en
poupe, soulignent avec insistance ses
potentialités en termes d’emplois, etc.
Or, selon les chercheurs d’un projet
international de l’université Johns
Hopkins consacré au tiers secteur, seule
une très petite proportion (1,1%) des
emplois dans le domaine de
l’environnement relève d’activités à but
non lucratif, les auteurs du projet en
concluent que le tiers secteur n’est ni
une menace ni un gisement pour le
marché de l’emploi.
Des impulsions positives
Il faut reconnaître à sa juste valeur la
grande qualité démocratique du béné-
volat. Le travail bénévole, non conven-
tionnel et autonome, fait partie des ri-
chesses d’une société et mérite donc
protection et soutien. Il détermine
l’activité, la souplesse et la cohésion de
la collectivité, contribuant par là même
à sa viabilité. Le travail bénévole est un
baromètre des besoins non couverts.
Les habitants s’investissent là où l’offre
de services est insuffisante, dans les
domaines délaissés par l’Etat et le mar-
ché, et servent des causes qui n’ont
pas la faveur de la pensée dominante.
Parallèlement à ces efforts, une initiative
politique émerge parfois qui, de haute
lutte, parvient à obtenir un soutien finan-
cier pour ses objectifs, voire à imposer
une réglementation plus stricte. Le bé-
névolat devient ainsi source de nouvelles
impulsions positives pour le marché de
l’emploi; cette influence est très sensible,
par exemple, dans celui des entreprises
du secteur de l’environnement. La créa-
tion d’emplois dans les organisations à
but non lucratif, dans les techniques et
la surveillance de l’environnement, sont
à mettre au crédit de succès politiques.
Le travail bénévole joue ici un rôle de
moteur de l’innovation, y compris dans
Le travail bénévole dans les organisations de jardins familiaux en Europe (York 2002)
CONSEIL DE L’EUROPE
2. Trait d'Union 31 | 2003 19
le secteur officiel. Certes, on se réjouira
que les deux objectifs, environnement
et emploi, soient ainsi réconciliés; sur
le plan politique toutefois, on n’attachera
pas une valeur plus grande à cette ré-
conciliation qu’à la qualité démocratique
du travail bénévole.
Des fonctions qui évoluent
Lorsqu’ils accomplissent une tâche
qu’ils ont eux-mêmes choisie, les ci-
toyens agissent pour le bien de la col-
lectivité sans attendre qu’une loi, un
contrat de travail ou une rémunération
vienne justifier leur activité. La qualité
intrinsèque de ce geste n’est nullement
menacée par la création d’emplois dans
les associations et les initiatives auto-
gérées mais bien pour la colonisation
du tiers secteur, qui prend par exemple
les formes suivantes:
le tiers secteur fait office de réceptac-
le pour toutes les activités que l’Etat et
le marché ne souhaitent ou ne peuvent
pas assurer. Les tâches sont assignées
de l’extérieur et non choisies de
l’intérieur,
le tiers secteur fait office de réceptac-
le pour tous ceux qui ne trouvent pas
d’emploi sur le marché conventionnel.
L’image du travail d’utilité publique glisse
vers celle du travail obligatoire,
on pratique l’amalgame entre les
petites initiatives et les grandes et an-
ciennes associations de bienfaisance,
lesquelles jouent dès lors un rôle pré-
pondérant dans le devenir politique du
tiers secteur ainsi défini.
Al’avenir, le plein-emploi ne dépendra
pas tant de la création de nouveaux
postes que de la distribution équitable
du travail existant. Se donner une tâche
répondant à ses propres besoins et à
ceux de la collectivité est un moyen de
mettre à profit le temps libre et de com-
bler le néant vocationnel qui résulte du
recul du travail rémunéré. Si, de surcroît,
l’attitude postmatérialiste se double d’un
engagement en faveur de l’environ-
nement, nous tenons ici une approche
susceptible de résoudre à la fois les
problèmes d’environnement et les pro-
blèmes d’emploi.
Article publié au journal NATUROPA
no. 92 / 2000
Travail d’intérêt commun dans une association
de jardins familiaux
Valorisation du patrimoine et création
d’emplois - L’expérience des Parcs
naturels régionaux français Jean-Luc Sadorge
Directeur de la Fédération des Parcs Naturels Régionaux de France
Les parcs naturels régionaux ont été
créés en 1967 pour contribuer à la fois
à la préservation et au développement
économique des espaces les plus sen-
sibles du territoire français. Cela signifie
que les Parcs n’opposent pas protection
au développement mais construisent
une stratégie de développement local
sur la valorisation du patrimoine.
Trois concepts clés
Pour ce faire, ils s’appuient sur trois
concepts-clés: un territoire, un projet,
un contrat.
Un territoire
Les limites du Parc naturel régional
reposent sur des critères patrimoniaux:
naturels, culturels, historiques et paysa-
gers.
Un projet
Fondement même du concept, le
projet du territoire est inscrit dans une
charte pour dix années. Celle-ci est
établie à partir de l’inventaire des atouts
et des contraintes du territoire, qu’ils
soient patrimoniaux ou socioécono-
miques.
Un contrat
La charte une fois élaborée a valeur
contractuelle. Elle est approuvée par
l’ensemble des collectivités territoriales
concernées, puis classée par décret sur
proposition du ministre de l’Environ-
nement pour une durée de dix ans. Les
38 parcs naturels régionaux français
sont aujourd’hui présents dans pratique-
ment toutes les régions françaises, cou-
vrent plus de 10 % du territoire français
et représentent environ 3 millions d’habi-
tants.
Cinq missions
La loi confie aux Parcs naturels ré-
gionaux cinq missions:
protéger le patrimoine, notamment
par une gestion adaptée des milieux
naturels et des paysages;
CONSEIL DE L’EUROPE
3. Trait d'Union 31 | 2003 20
contribuer au développement éco-
nomique, social, culturel et à la qualité
de la vie,
contribuer à l’aménagement du ter-
ritoire,
assurer l’accueil, l’éducation et
l’information du public,
réaliser des actions expérimentales
ou exemplaires dans ces domaines.
Pour mettre en oeuvre ces missions,
ils interviennent dans le cadre d’une
structure juridique publique autonome,
dirigée par les élus locaux et ayant à
sa disposition une équipe technique
pluridisciplinaire, compétente dans les
domaines prévus par la charte du Parc.
Les techniciens des Parcs sont biolo-
gistes, architectes, agronomes, spécia-
listes du tourisme, de la pédagogie,
économistes, forestiers, etc., ces com-
pétences étant adaptées aux besoins
de chaque territoire.
Un atout pour le développement local
Le fait de classer un territoire en Parc
naturel régional lui confère immédiate-
ment une image positive auprès du
public, qui devient aussitôt un atout en
matière de développement local, et ce
pour plusieurs raisons:
Tout d`abord, il s`agit d’un système
"à double clé": initiative locale et clas-
sement national. Sans volonté locale
forte, il n’y aurait pas la possibilité de
protéger le patrimoine de manière cré-
dible à une aussi large échelle que
celle des Parcs naturels régionaux car
il serait impossible de recueillir l’accord
des habitants du territoire sur un projet
imposé par l’Etat. D’un autre coté, le
décret de classement de l’Etat donne
une valeur juridique à la procédure.
Ensuite, cette crédibilité en matière
de protection devient immédiatement
un atout touristique. Selon un phénomè-
ne bien connu, qui n`est d’ailleurs pas
sans poser de problèmes aux ges-
tionnaire, le fait de protéger un territoire
lui confère une attractivité nouvelle au-
près des visiteurs.
Par ailleurs, l’effet du classement ne
se limite pas au tourisme. La marque
"Parc naturel régional" est une marque
déposée, propriété du ministère de
l`Environnement. Au moment du clas-
sement du territoire par décret,
l’organisme de gestion du Parc devient
délégataire de la marque et acquiert le
droit de l’accorder aux acteurs écono-
miques du Parc, moyennant un cahier
des charges correspondant à des
critères précis. Ceux-ci, qu’ils soient
producteurs de biens ou de services,
peuvent donc utiliser cette marque com-
me instrument de valorisation et profiter
de la bonne image du territoire.
Enfin, l’effet du classement est éga-
lement un élément de distinction du
territoire, qui n’est plus seulement une
zone rurale marginalisée mais devient
un territoire reconnu et donc d’exception.
C’est un élément de fierté et donc de
dynamisation des acteurs du territoire.
Un rôle de maintien de l’emploi
Pour toutes ces raisons, une étude
réalisée en 1996 sur l’emploi et les Parcs
naturels régionaux a montré que ces
derniers jouent un rôle majeur de stabi-
lisation et de maintien de l’emploi dans
des zones rurales. En effet, ils sont à
la fois employeurs (emplois directs),
investisseurs et acheteurs de biens et
de service (emplois indirects), initiateurs
de projets (emplois induits).
Compte tenu que les emplois induits
ont une pérennité intrinsèque, même si
au fil du temps leur nombre tend à
s’éroder, on en déduit que les Parcs
naturels régionaux ont généré pour
l’année de l’étude entre 18 000 et
30 000 emplois qui auraient duré un an.
Ce résultat met surtout en évidence la
très bonne efficience des Parcs, si l’on
rapporte ces emplois crées ou main-
tenus au budget total des Parcs naturels
régionaux.
Des laboratoires vivants du dévelop-
pement durable
Consciente de cet enjeu, la Fédéra-
tion des Parcs mène actuellement, dans
le cadre d’un programme européen
ADAPT, une démarche inter-Parcs de
réflexion et d’expérimentations conduites
au sein des huit Parcs pilotes destinée
à:
renforcer les liens avec les entrepri-
ses naturellement interlocutrices des
parcs. Il s’agit de travailler à la recon-
naissance, à la valorisation et à
l’amélioration de l’image, de la qualité
des produits et services et de leur adé-
quation avec la charte du Parc. En
d’autres termes, la démarche consiste
essentiellement à optimiser une stratégie
de différenciation choisie par ces entre-
prises sur leur marché.
initier des habitudes de travail avec
de nouvelles entreprises (PME/PMI de
tous secteurs), plus particulièrement
avec celles exerçant une activité de
production, et engager des démarches
d’envergure sur des thématiques peu
travaillées.
En s’appuyant sur leur approche pa-
trimoniale, les Parcs ont tout à gagner
à renforcer leur culture d’entreprise et
leur compétence spécifique en matière
de développement économique. En ex-
périmentant tous les jours l’idée,
maintenant universellement reconnue
depuis le Sommet de Rio, selon laquelle
la protection de la nature passera à
l’avenir par une implication des acteurs
économiques et sociaux, les Parcs na-
turels régionaux français constituent
38 laboratoires vivants du développe-
ment durable.
Leur expérience montre que préser-
ver les paysages et la nature peut être
une bonne stratégie pour contribuer au
développement économique et social
des espaces les plus sensibles d’un
pays.
Article publicité dans NATUROPA
no. 92/2000
CONSEIL DE L’EUROPE
4. Trait d'Union 31 | 2003 21
INFORMATIONS DES FÉDÉRATIONS
Danemark
Système sanitaire écologique et durable
dans les jardins familiaux au Danemark,
1ère partie
Résumé
Le projet danois du traitement écolo-
gique des eaux usées dans les jardins
familiaux au moyen de systèmes de
toilettes sèches triant les excréments
combinés avec des
parcelles d’évapo-
transpiration au
moyen de saules a
été décrit au Trait
d’Union no. 27/
2001. C’est le projet le plus grand et le
plus détaillé jamais fait concernant des
systèmes de toilettes sèches triant les
excréments. La description comprend
les bases de données et les recherches
projetées.
Des systèmes de toilettes sans chas-
se d’eau ont été aménagés pour tester
des systèmes de toilettes organiques
et durables en tant qu’alternatives aux
systèmes avec des produits chimiques
ou des toilettes avec des chasses d’eau
en combination avec des fosses scep-
tiques ou des systèmes de canalisation.
Beaucoup de jardiniers associés da-
nois ont arrêté d’utiliser des pesticides
et désirent aussi développer un compor-
tement plus écologique concernant les
toilettes. Des toilettes avec des chasses
d’eau en combination avec des fosses
sceptiques sont très coûteuses et pro-
voquent des problèmes économiques
et sociaux. Les camions venant chercher
les eaux usées détruisent souvent les
chemins primitifs des ensembles de
jardins. La construction d’une conduite
d’évacuation des eaux usées est égale-
ment très coûteux et débouche souvent
sur des problèmes différents. Ces deux
solutions avec des toilettes avec des
chasses d’eau est également en contra-
diction avec le fait que les jardins fami-
liaux sont uniquement utilisés la moitié
de l’année et qu’ils ne présentent pas
toutes les caractéristiques d’une habita-
tion permanente. Les
toilettes triant les
excréments ont été
introduites pour
soutenir un com-
portement écolo-
gique et durable avec un confort sani-
taire élevé.
Le présent article décrit certains des
résultats du projet réalisé pendant la
période de 1998 à 2002 en coopération
entre la fédération danoise des jardins
familiaux, 10 associations locales, A &
B Backlund ApS, l’Université technique
danoise et les autorités municipales de
Ballerup et Herlev. Le projet a été dirigé
par Arne Backlund de A & P Backlund
ApS et a été partiellement financé par
l’agence danoise de protection de
l’environnement.
Méthodologie
89 WC ont été aménagés et les ex-
périences de 81 installations ont pu être
rassemblées. La participation était gra-
tuite pour les organisations et les mem-
bres. Le choix entre différents modèles
de toilettes et de containers était égale-
ment libre. Des informations sur le sys-
tème, l’utilisation et les idées de base
de la recherche étaient présentées sur
demande.
Les participants étaient libres de con-
tacter sans frais le directeur du projet
au cas où ils avaient des questions ou
rencontraient des problèmes. Les parti-
cipants étaient responsables eux-
mêmes pour l’aménagement et le
fonctionnement du système. Des ren-
seignements concernant aussi bien les
attentes que les résultats étaient ras-
semblés. Les questionnaires écrits jou-
aient un rôle mineur parce que tous les
participants étaient interrogées person-
nellement par téléphone ou lors d’une
visite personnelle. Beaucoup de ces
installations étaient inspectées. Des
échantillons d’urines collectés dans dix
jardins familiaux étaient analysés entre
autres pour déterminer les éléments
nutritifs, les métaux lourds, les éléments
organiques et les microorganismes y
contenus. Les participants délivrant de
l’urine ont été spécialement interrogés
sur des questions relevantes pour
l’évaluation de la qualité de l’urine. Des
échantillons de selles/de selles compos-
tées n’ont pas été analysées. Un autre
Ivan Larsen, Président de la fédération danoise des jardins familiaux
Arne Backlund, Directeur du projet, Directeur de A + B Backlund Aps
Grand succès des toilettes triant des excréments et sans
chasse d’eau
”C’est la meilleure chose que j’ai
jamais faite"
(commentaire d’un usager)
5. Trait d'Union 31 | 2003 22
projet analyse ces données.
Conclusions principales
Les toilettes sèches triant les excré-
ments est une très bonne alternative.
L’installation, le nettoyage ainsi que le
vidange des toilettes ont été considérés
comme facile à faire.
Les participants aux projets étaient
très positifs et n’ont trouvé que peu de
problèmes qui ont tous pu être résolus.
L’utilisation journalière des toilettes
était considérée sans problèmes mais
quelques femmes ont considéré qu’il
était difficile de toucher le récipient
d’urine. Après une période de familiari-
sation avec ce système seulement deux
femmes ont encore eu des difficultés.
Des inconvénients concernant les
mouches, le bruit et les odeurs ont été
minimes et les usagers ont pu résoudre
eux-mêmes les quelques problèmes
existants.
Les urines ont été très concentrées
parce que les utilisateurs n’ont ajouté
manuellement pas ou peu d’eau après
avoir uriné.
La concentration en métaux lourds
et en éléments organiques a été faible
et était en fait beaucoup inférieure aux
limites fixées par la directive concernant
les boues d’épuration.
Les urines conviennent également
bien pour être utilisés comme engrais.
Les participants aux projets auraient
bien aimé utiliser une mixture des urines
collectées et d’eau comme engrais sur
leur propre parcelle de jardin.
Au cours des recherches on a trouvé
ni microorganismes bactériels ni micro-
organismes infectieux parasitiques du
type Campbylobacter, Salmonella. Cryp-
tosporidium parvum, Giardia duodenalis
ou d’autres parasites intestinaux.
Le système de toilettes triant les
excréments et sans chasse d’eau est
une bonne alternative écologique aux
toilettes avec des produits chimiques et
une bonne alternative économique et
écologique aux toilettes avec chasse
d’eau en combinaison avec des fosses
sceptiques ou des canalisations.
Résultat du projet
Caractéristiques des jardins familiaux
et des participants
La méthode pour rassembler les ex-
périences faites par les participants a
été décrite. Les dix associations de
jardins familiaux, différentes par le nom-
bre et la grandeur des jardins, ont été
présentées. La grandeur moyenne des
jardins est située entre 390 et 400 m2.
L’âge et le sexe des participants répartis
sur différents jardins a été indiqué.
80 des abris de jardin avaient ensem-
ble 176 usagers permanents, un peu
plus de femmes que d’hommes. 27 usa-
gers permanents avaient un âge in-
férieur à 18 ans et 13 étaient en-dessous
de l’âge de 6 ans. Lors de la réponse
aux questionnaires 34 utilisateurs de
jardin ont indiqué qu’ils utilisaient le
jardin entre 60 et 230 jours par an. Les
jardins étaient utilisés en moyenne 145
jours par an. La demande en eau y
compris l’eau pour l’irrigation du jardin
se situait dans 5 jardins familiaux entre
4 et 24 m3. Mais en général l’utilisation
était en moyenne de 11 m3. On a éga-
lement testé les toilettes utilisées précé-
demment dans ces abris de jardin. Les
toilettes les plus généralement utilisées
étaient les toilettes chimiques: à savoir
56 de 81 toilettes.
Choix de la toilette et du réservoir d’urine
Les participants pouvaient choisir
entre 4 modèles de toilettes en plastique,
2 en bois et une en métal et un modèle
de WC en porcelaine. Le tabouret de
toilette en porcelaine a son unité de
rassemblement des excréments en-
dessous du plancher. Tous les autres
modèles rassemblent les selles dans la
toilette au-dessus du plancher. 76 par-
ticipants avaient choisi des ventilations
de 12 V/1W ou 220V/19W. Le modèle
le plus choisi était dans 37 des 89 cas
le modèle „Separett-Weekend“. 80 par-
ticipants ont préféré le réservoir d’urine
à 25 litres et seulement 9 ont choisi un
réservoir de 220 litres.
Caractéristiques de la collecte d’urine
Les 10 familles qui ont délivré une
mixture d’urine pour analyse ont été
décrites, en ce qui concerne le nombre
des utilisateurs permanents, leur âge,
leur sexe, le type de toilette, le réservoir
d’urine choisi, l’efficacité du système de
triage et la fréquence du vidange du
récipient d’urine. Les résultats des ana-
lyses chimiques et micro-biologiques
ont été présentés.
Le mélange d’urine était très concen-
tré avec une concentration d’éléments
nutritifs de 5400 mg N, 360 mg P et
1110 mg K par litre. La concentration
en métaux lourds était très basse, beau-
coup inférieure à la limite des valeurs
fixées dans la directive des boues
d’épuration et beaucoup inférieure aux
quatitès trouvées dans d’autres engrais
organiques. Les concentrations en élé-
ments organiques étaient très faibles et
également beaucoup inférieures aux
valeurs limites fixées.
On n’a trouvé dans aucun des
mélanges d’urines collectés auprès des
”Separett Weekend” ”WM ES” "ES" plus récipient pour l’urine
INFORMATIONS DES FÉDÉRATIONS
6. Trait d'Union 31 | 2003 23
dix ménages des éléments infectieux
bactériels tels que Campylobacter, les
Salmonella ou d’autres matières
infectieuses parasitiques comme par
exemple les Cryptosporidum parvum,
Giardia duodenalis ou d’autres parasites
intestinaux. Parmi les formes de colis
insensibles à la chaleur trouvés dans 9
des 10 mélanges d’urine collectés
étaient déjà inférieures au niveau de
détection (10-cfu/100 ml) lors du premier
test. Dans le test où les formes de
collibactéries tolérants à la chaleur ont
pu être détectées, il a été déjà en-
dessous du niveau de détection au
deuxième test approximativement 1
mois après la prise de l’échantillon dans
l’ensemble de jardin. Dans 5 échantillons
les quantités de Entérocoques trouvés
ont été en-dessous du niveau de
détection (10-cfu/100 ml) lors de la
deuxième analyse approximativement
1 mois après la prise de l’échantillon.
Lors de la troisième analyse
approximativement deux mois après la
prise de l’échantillon 4 échantillons
supplémentaires étaient en-dessous du
niveau de détection. Dans le dernier
mélange d’urine les quantités
Entérocoques n’étaient plus décelables
lors de la quatrième analyse environ 3
mois après la prise d’échantillon. Le PH
était situé entre 8,8 et 9,2.
Expériences concernant l’installation et
le fonctionnement
L’installation des toilettes, du système
de ventilation et du système d’urines
avec des containers de 25 litres a été
considéré comme facile. L’installation
du container avec 220 litres était un peu
plus difficile et a coûté un peu plus
d’efforts. Les expériences faites avec le
fonctionnement du système d’utilisation
des selles et des urines et le système
de la ventilation ont été décrites. Ces
expériences ont été positives.
Le confort sur la toilette
Le confort d’utilisation des toilettes a
été considéré comme positif par 63 des
utilisateurs. (9 utilisateurs se sont
procurés un tabouret à pieds de leur
propre initiative). Tous les participants
utilisant les modèles de toilettes avec
une hauteur du siège de 40,42 et 46 cm
ont été satisfaits. Les opinions ont plus
variées en ce qui concerne les hauteurs
du siège de 49,50 et 53 cm et sans
tabouret. 18 entre eux auraient préféré
avoir des tabourets.
á suivre
Ivan Larsen, Président de la fédération
danoise des jardins familiaux
Frederikssundsvej 304A, DK-2700
Broenshoej, Danemark
Tel.: +45 38288750 Fax.: +45 38288350
E-mail: info@koloniahve.dk
Internet: www.kolonihave.dk
Arne Backlund, Directeur du projet,
Directeur de A + B Backlund Aps
Ordrupvej 101, DK-2920 Charlottenlund,
Danemark
Tel: +45 39633364 Fax: +45 39636455
E-mail: backlund@backlund.dk
Internet: www.backlund.backlund.dk
”Separett Villa”
”H66”
Des installations sanitaires écologiques peuvent être une alternative dans les jardins familiaux
INFORMATIONS DES FÉDÉRATIONS
7. Trait d'Union 31 | 2003 24
France
Le jardin de l'Eden
La terre pour l’homme de la Bible est
une réalité promise au peuple choisi par
Dieu. Dans son petit territoire, même à
l’époque de sa grande splendeur sous
Salomon (970-931 avant J.C.), le pays
est contenu dans les limites étroites:
230 km du nord au sud, 27 à 150 km
entre la Méditerranée et les frontières
du désert.
Sur cette étendue restreinte se trou-
vent de multiples paysages et climats.
Les neiges éternelles de l’Hermon sont
à quelques heures de marche des soli-
tudes arides. Les pâturages verdoyants
de la Galilée voisinent avec les sites
lunaires de la vallée du Jourdain et de
la mer Morte. L’homme de la Bible ex-
prime l’entrechoc de ces contrastes en
disant de son pays qu’il est à la fois "la
terre ruisselante de lait et de miel" et
"la terre de fer aux cieux d’airain qui
dévore ses habitants".
L’absence de fleuves et de rivières
condamne la culture à dépendre des
eaux de pluie et de la rosée. L’homme
de la Bible sait irriguer à l’exemple de
ce qu’il a pu voir en Egypte. Mais la
pénurie d’eau limite l’irrigation à la sa-
tisfaction des besoins familiaux, au po-
tager et au verger. Il connaît ses en-
nemis: la grêle, les vols de sauterelles
décrits par les prophètes Joël et Amos.
Il utilise des outils de fer: houes, charrues
tirées par une paire de bœufs ou d’ânes,
avec interdiction d’atteler pour le labour
deux animaux d’espèces différentes.
Toutefois, pour les petits travaux, les
outils en silex ou de bois sont d’usage
courant. Le transport des récoltes se
fait à dos d’ânes ou sur les chars à
bœufs.
L’homme de la Bible habite une mai-
son de briques autour d’une cour. Le
toit, pratiquement plat, a une légère
inclinaison permettant l’écoulement des
eaux pluviales vers une citerne. A côté
de la maison, un potager où il cultive
tous les légumes régionaux: pois,
aulx, melons, oignons, concombres,
citrouilles…
au fond du jardin quelques plants de
vigne et un figuier évoquant, aux yeux
des passants, l’image du parfait bon-
heur.
Il sème, avant ou après les premières
pluies (Novembre-Décembre), le blé dur
et l’orge qui seront récoltés en Juin et
Juillet, selon les espèces et les régions.
Le lin est cultivé à des fins artisanales.
Les arbres fruitiers croissent dans tout
le pays. La vigne, le figuier, le grenadier,
l’olivier, le palmier caractérisent le pay-
sage biblique. Il faut y ajouter le pom-
mier, le noisetier, l’amandier. La loi in-
terdit d’abattre un arbre fruitier….
P. Lévêque
INFORMATIONS DES FÉDÉRATIONS
8. Trait d'Union 31 | 2003 25
Après les premières pluies, femmes,
vieillards et enfants interviennent dans
les champs pour les travaux plus faciles
que labours et semailles: désherbage,
sarclage. Le printemps marque le début
des travaux les plus durs: moisson,
battage, vendange, vinification, récolte
des olives, fabrication de l’huile….
Le climat et la flore favorisent la crois-
sance des abeilles. Le miel est considéré
comme un produit de base. La cire est
utilisée pour la fabrication des bougies.
L’homme de la Bible utilise les plantes
aromatiques qui foisonnent dans les
garrigues pour sa nourriture et la fabri-
cation de parfums: myrte, câpres, séne-
vé (moutarde noire),camomille, verveine,
cumin, aneth, les fleurs de lis et jasmin.
Le travail de la terre rythme sa vie.
Les moissons, les vendanges, la cueil-
lette des olives sont chantées par le
paysan et sa famille. Après le vendan-
ges, il célèbre les noces de ses filles.
La valeur du travail de la terre est
soulignée avec force par l’époque des
trois principales fêtes religieuses: Pes-
sah (Pâques) au début de la récolte de
l’orge, Soukot (Pentecôte) pendant celle
des fruits et du blé, les Cabanes (ou
Fête des Tabarnacles) à la fin du cycle
agricole annuel.
Article publié au Jardin Familial de
France no. 414/2002
INFORMATIONS DES FÉDÉRATIONS
9. Trait d'Union 31 | 2003 26
Allemagne
Exposition horticole internationale à
Rostock en 2003 - une culture horticole
très diversifiée
L’année 2003 offre à tous les ama-
teurs de jardinage un événement parti-
culier: L’exposition horticole internatio-
nale (IGA) à Rostock. Pendant 171 jours,
c’est–à- dire du 25 avril au 12 octobre
2003 les invités pourront admirer sur le
terrain de l’exposition situé sur les bords
de la Warnow une multitude d’exemples
de l’art horticole national et international.
Le terrain d’une superficie d’environ
100 hectares est un terrain naturel,
traversé par des rivières et d’autres
ruisseaux qui seront remis dans leur
état d’origine pour l’exposition horticole
internationale. Les bords de la Warnow
inférieure seront complètement réamé-
nagés. Les constructions existantes
dans le village "Schmarl" et les jardins
familiaux contigus seront incorporés
suivant leur thème spécifique dans
l’exposition.
Dans le hall d’exposition d’une
superficie supérieure à 10.000 m2,
divisible en plusieurs parties et carac-
térisé par sa voûte spéciale à caisson
on pourra admirer à un rythme d’une à
deux semaines des expositions chan-
geantes de fleurs et de plantes. Sur les
autres parties du terrain on pourra ad-
mirer par exemple une colline spéciale
consacrée aux roses. Au cours de toute
l’année diverses cultures changeantes
seront aménagées. Il y aura des jardins
à thèmes et des cultures horticoles
d’aujourd’hui et d’antan. En plus le visi-
teur pourra tout apprendre sur les cul-
tures annuelles.
Si les jardins suspendus étaient
l’attraction principale de l’expo à Han-
novre ainsi les jardins flottants seront
l’attraction principale de l’exposition
mondiale verte au bord de la mer à
Rostock. Divers grands pontons à pro-
ximité des bords changeront la Warnow
en une mer de fleurs. Quelques unes
de ces îles à fleurs pourront être visitées
à pied. On y aménagera des terrains
pour organiser des manifestations et
des équipements gastronomiques. Ces
jardins flottants devront expliquer la
liaison thématique avec l’élément eau.
Conformément au caractère interna-
tional de l’exposition les jardins natio-
naux devront donner à l’exposition hor-
ticole internationale un flair exotique. A
proximité du nouvel ensemble de jardins
familiaux on pourra par exemple visiter
le jardin chinois.
Au-dessus du terrain circulera pen-
dant le temps de l’exposition un funicu-
laire suivant une trajectoire triangu-
laire. Rien de comparable n’existe en
Allemagne du Nord. Un autre point
d’attraction sera par exemple la cathé-
drale de saules, la plus grande con-
struction de plantes vivantes dans
laquelle on pourra organiser des célé-
brations eucharistiques, des concerts,
des conférences et des mariages.
L’ensemble de jardins familiaux “Dorf Schmarl" est intégré dans le domaine de l’exposition
internationale d’horticulture
INFORMATIONS DES FÉDÉRATIONS
10. Trait d'Union 31 | 2003 27
Conditions spéciales pour les jardi-
niers associés
La fédération nationale des jardiniers
associés de Mecklenburg et de Vorpom-
mern propose de permettre la visite de
l’ IGA 2003 à des conditions spéciales
à tous les jardiniers associés de la
fédération allemande. Prévus sont des
visites journalières ainsi que des voya-
ges avec séjour à l’hôtel et programme
annexe.
Le programme peut être organisé
individuellement pour chaque groupe.
Le voyage peut être fait par autocar, en
chemin de fer ou par avion. Pour des
voyages avec nécessité de séjour à
l’hôtel il est recommandé de prévoir
ces voyages longtemps à l’avance
compte tenu de la situation hôtelière
tant à Rostock que dans les régions de
vacances le long de la côte.
Des souhaits et des demandes peuvent être adressés dès à présent à:
PTI Panoramica Touristik International GmbH
Neu Roggentiner Str. 3
18184 Roggentin
Personne de contact: Frau Kratzsch
Telefon: 038204/65750 | Telefax: 038204/6588750
E-Mail: kratzsch@pti.de | Internet: www.pti.de
jardins des nations, bateau traditionnel et cathédrale de saules sont des curiosités à ne pas manquer de l’IGA
INFORMATIONS DES FÉDÉRATIONS
11. Trait d'Union 31 | 2003 28
NOUVELLES
Nouvelles des fédérations
Allemagne
14. - 16. 03. 2003 séminaire juridique concernant des questions financières
21. - 23. 03. 2003 Réunion du comité exécutif
13. - 15. 06. 2003 Séminaire concernant la biodiversité dans le jardin familial: une contribution écologique du mouvement
des jardins familiaux
15. 06. 2003 Journée Européenne du Jardin à Rostock
11. - 13. 07. 2003 réunion des conseillers techniques: sujet: les roses
07 .09. 2003 Congrès national de la fédération allemande
19. - 21. 09. 2003 réunion des conseillers techniques: sujet: concours
10. - 12. 10. 2003 séminaire juridique concernant l'évaluation, un élément important dans le cadre d'un changement juste
de locataires
24. - 26. 10. 2003 séminaire concernant des questions sociales: les changements sociologiques en RFA et leurs con-
séquences éventuelles pour le mouvement des jardins familiaux
21. - 23. 11. 2003 séminaire concernant l'intégration des émigrants: les émigrants au jardin familial: situation actuelle et
perspectives
Finlande
septembre Rencontre à Helsinki des présidents des associations de jardins familiaux affiliées
France
17. - 18. 05. 2003 Congrès national à Tourcoing (Nord), Thème: "Les jardins familiaux au cœur de la Ville"
juin 2003 Congrés national de l'Union pour l'Habitat Social à Lille
Grand- Bretagne
07. 06. 2003 Assemblée générale annuelle
Réunions et Organisations
12. Trait d'Union 31 | 2003 29
Luxembourg
13. 04. 2003 Congrès national jubilaire
31. 05. 2003 75ième célébration de la fête des mères à Bettembourg
17. 10. 2003 Séance académique pour le 75ième anniversaire
Suisse
14. 06. 2003 42ième Assemblée générale à Berne
Slovaquie
Exposition - Záhradkár à Trencin Complexe agricole à Nitra
Allemagne
Série Verte n° 157-162,
Brochure concernant le 20ième concours fédéral 2002: "Les jardins dans l'aménagement des villes",
Finlande
Comment passer les vacances d'été d'une façon écologique?,
France
Etude commandée par le Ministère de l'Agriculture: Rehabilitons les jardins familiaux,
Plaquette: Créez des parcelles de bonheur au pied des immeubles,
"Lettre du Dirigeant" - bimestriel,
Jardin Familial de France - revue bimestrielle,
Luxembourg
9 cahiers mensuels,
Livret de poche 2003 concernant la construction de logements,
Suisse
Parution de la brochure: Les jardins familiaux entretenus d'une façon respectueuse de la nature,
Allemagne
Exposition horticole internationale 2003
Intégration d'un ensemble de jardins familiaux dans l'exposition
Documentation
Informations utiles
NOUVELLES
13. Trait d'Union 31 | 2003 30
Présentation de la fédération centrale et des fédérations nationales pendant 6 mois
séminaire concernant des questions sur l'environnement
Journée Européenne du jardin le 15. 06. 03 à Rostock. Thème international: "Les jardins familiaux- une
mission sociale",
Concours fédéral
La fédération centrale évalue le 20ième concours fédéral 2002.
On a relevé dans ce cours de nombreux exemples à imiter.
La fédération centrale s'occupe spécialement de la problématique des émigrants et développe un
programme spécifique à plusieurs étapes. Une personne déterminée s'occupe de ces questions
au sein des fédérations nationales.
Belgique
Renouvellement statutaire de l'Assemblée Générale et du Conseil d'Administration,
France
Dépôt d'une proposition de loi: Modification des textes régissant les jardins familiaux et les jardins
d'insertion.
SEMINAIRE DE L'OFFICE INTERNATIONAL
SEMINAIRE DE L'OFFICE
INTERNATIONAL A BRATISLAVA
(SLOVAQUIE)
Programme provisoire
Date: 28 au 31 août 2003
Lieu : Bratislava- HOTEL DANUBE
Conférence introductive La situation des Jardins Familiaux en Slovaquie:
Situation actuelle et perspectives d'avenir
Conférencier: Juraj KORCEK- Directeur de la fédération Slovaque
(SZZ)
Groupe de travail I L'eau dans les ensembles de jardins familiaux:
Conférencier: Dusan HUSKA - Slovaquie
NOUVELLES
14. Trait d'Union 31 | 2003 31
Groupe de travail II Culture fruitière écologique: Conférencier: Prof. HRICOVSKY-
président de la fédération slovaque (SZZ)
Groupe de Travail III Les jardins familiaux au cœur de la ville:
Conférencier: Jérôme CLEMENT - Ligue Française des
Jardins familiaux
Nombre de délégués attendus : 200 personnes
Logement : Hotel DANUBE à Bratislava
Coûts du séminaire: Logement 3 nuits,
en chambre simple: 72 € par nuit
en chambre double: 82 € par nuit
Prix de participation: 300 € par délégué
200 € par personne accompagnante
Jeudi, le 28. 8. 2003
jusqu'à 14.00 heures Arrivée des délégués logement à l' hôtel DANUBE
10.00 heures Assemblée générale de l'Office International
15.00 heures Ouverture du séminaire
Souhaits de bienvenue des délégués par le président de la ligue
slovaque
M. Ivan HRICOVSKY
Ouverture du séminaire par le président de l'Office International
M. Bruno RAJAUD
Allocution par la secrétaire générale de l'Office International
Mme Malou WEIRICH
Discours des invités officiels
16.00 heures Conférence introductive: la situation des Jardins Familiaux en
Slovaquie- situation actuelle et perspectives d'avenir
Conférencier: Juraj KORCEK- Directeur de la ligue slovaque
16.45 heures Pause de café
17.15 heures Discussions
19.00 heures dîner cérémonial à l' hôtel: restaurant DANUBE
Vendredi, le 29. 08. 2003
7.00 - 8.00 heures petit déjeuner à l'hôtel DANUBE
8.30 - 11.30 heures Groupe de travail I: L'eau dans les ensembles de jardins familiaux
Conférence et discussions
Groupe de travail II: Culture fruitière écologique
Conférence et discussions
SEMINAIRE DE L'OFFICE INTERNATIONAL
15. Trait d'Union 31 | 2003 32
Groupe de travail III: Les jardins familiaux au cœur de la ville
Conférence et discussions
10.00 heures Pause de café
12.00 heures Déjeuner à l' hôtel: restaurant DANUBE
13.30 - 17.00 heures Excursion en bateau vers Gabaikovo
18.00 - 19.00 heures Visite de la place d'Europe à Komarno
19.00 heures Dîner à Komarno
22.30 heures Retour à l'hôtel
Samedi, le 30. 08. 2003
7.30 - 8.30 heures Petit déjeuner à l'hôtel DANUBE
9.00 - 11.30 heures Reports des groupes de travail l, II, III
Résumé du séminaire
M. Wilhelm WOHATSCHEK, président du comité exécutif
Discours final par le président de l' Office International
M. Bruno RAJAUD
Discours final par le président de la lique slovaque
M. Ivan HRICOVSKY
10.00 heures Pause de café
12.00 heures Déjeuner en commun à l'hôtel DANUBE
13.00 heures Départ pour Senica
14.30 - 17.00 heures Visite de l'ensemble de jardins à Senica-Kunov
Remise des diplômes concernant un jardinage respectueux de la
nature
18.00 - 19.30 heures Visite du château "Cerveny Kamen"
20.00 - 22.30 heures Dîner au château de vin- taverne Pezinok avec dégustation de
vins
23.00 heures Retour à l' hôtel DANUBE
Dimanche, le 31. 8. 2003
8.00 - 9.00 heures Petit déjeuner à l'hôtel DANUBE
9.30 - 11.00 heures Visite de la ville de Bratislava
SEMINAIRE DE L'OFFICE INTERNATIONAL
16. Trait d'Union 31 | 2003 33
ADRESSES DES FÉDÉRATIONS NATIONAL
Nationaal Verbond van
Volkstuinen vzw/Ligue
Nationale du Coin de Terre et
du Foyer-Jardins Populaires
ASBL
Belgique Siège social:
Vogelmarkt 11
B -9000 GENT
Secrétariat:
c/o L. Van Bellegham
Oudburgweg 6
B-9830 St. Martens-Latem
Tel.: 09/329 85 22
Fax: 09/329 85 22
E-mail: n.ghesquiere@pi.be
Danemark Kolonihaveforbundet for
Denmark
Federikssundsvej 304 A
DK - 2700 BRONSHOJ
Tel.: 3828 8750
Fax: 3828 8350
E-mail: info@kolonihave.dk
Grand- Bretagne The National Society of
Allotment and Leisure
Gardeners Ltd.
O'Dell House/Hunters Road
GB - CORBY,
Northants NN17 5JE
Tel.: 01536 266576
Fax: 01536 264509
E-mail: natsoc@nsalg.demon.co.uk
Finlande Suomen Siirtolapuutarhaliitto ry Pengerkatu 9 B 39
SF - 00530 HELSINKI
Tel.: 9-763 155
Fax: 9-763 125
E-mail: sgarden@siirtolapuutarhaliitto.fi
France Ligue Francaise du Coin
de Terre et du Foyer
11, rue Desprez
F - 75014 PARIS
Tel.: 1-45 40 40 45
Fax: 1-45 40 78 90
E-mail: c.denis@jardins.familiaux.asso.fr
Pays- Bas Algemeen Verbond van
Volkstuinders Verenigingen
PO-Box 9094
NL - 3506 GB UTRECHT
Tel.: 0031/346 561612
Fax: 0031-346 56 40 92
E-mail: info@avvn.nl
Luxembourg Ligue Luxembourgeoise
du Coin de Terre et du Foyer
97, rue de Bonnevoie
L - 1260 LUXEMBOURG
Tel.: 48 01 99
Fax: 40 97 98
E-mail: liguectf@pt.lu
Norvége Norsk Kolonihageforbund Gronlandsleiret 23
N - 0190 OSLO
Tel.: 22-17 23 71
Fax: 22-17 33 71
E-mail: forbundet@Kolonihager.no
Autrich Zentralverband der
Kleingärtner, Siedler
und Kleintierzüchter Österreichs
Getreidemarkt 11/10
A - 1060 WIEN
Tel.: 1-587 07 85
Fax: 1-587 07 85 30
E-mail: zvwien@chello.at
Pologne Polski Zwiazek Dzialkowów Krajowa Rada
ul. Grzybowska 4
PL - 00-131 WARSZAWA
Tel.: 22-6546232
Fax: 22-6206112
E-mail: krpzd@dzialkowiec.com.pl
Suéde Svenska Förbundet för
Koloniträdgardar och
Fritidsbyar
Åsögatan 149
S - 116 32 STOCKHOLM
Tel.: 8-74 30 090
Fax: 86 40 38 98
E-mail: leif.thorin@koloni.org
Suisse Schweizer Familiengärtnerverband Sekretariat:
z. Hd. von Frau Ruth STEINER
St. Georgenstra. 71a
CH - 9000 St. GALLEN
Tel.: 41 71 222 98 26
Fax: 41 61 31 13 10 3
E-mail: ruth.steiner@dtc.ch
Slovaquie Slovenský Zväz Záhradkárov
Republikový Výbor
Havlickova 34
SK - 817 02 BRATISLAVA
Tel.: 7-54 77 54 22
Fax: 7-54 77 77 64
Tchèque Ceský Zahrádkárský Svaz ústredí Rokycanova 15
CZ-130 00 PRAHA 3 - Zizkov
Tel.: 2-22782710
Fax: 2-22782711
E-mail: zahradkari@vol.cz
Allemagne Bundesverband Deutscher
Gartenfreunde e. V.
Platanenallee 37
D - 14050 BERLIN
Tel.: 030/30 20 71-40/-41
Fax: 030/30 20 71 39
E-mail: bdg@kleingarten-bund.de
17. Trait d'Union 31 | 2003 34
éditeur: Office International du Coin de Terre et des Jardins Familiaux a.s.b.l.
20, rue de Bragance, L - 1255 Luxembourg
situation: janvier 2003
conception et réalisation: Bundesverband Deutscher Gartenfreunde e.V.
rédaction: Malou Weirich, Office International
lay-out/ DTP: Thomas Wagner, BDG
service photographique: Thomas Wagner, BDG; page 21, 22, 23 (photos 1 et 2): Larsen/ Backlund
site internet de l'Office: www.jardins-familiaux.org