1. La longueur de cet article est
comprise entre 75 et 125 mots.
Le titre de l'article est un élé-
ment important de votre bulle-
tin et doit être choisi avec soin.
Il doit résumer le contenu en
quelques mots et introduire le
lecteur au coeur de l'article.
Déterminez le titre avant
d'écrire l'article. Il vous aidera à
rester dans le sujet.
Voici quelques exemples : « Le
produit X, élu produit de l'an-
née », « Un nouveau produit qui
peut vous faire gagner du
temps ! », « La nouvelle cam-
pagne d'adhésion a pulvérisé
tous les records », ou « Une
nouvelle agence près de chez
vous ».
Voix du LycéenÇA ÉCOUTE, ÇA PARLE ET ÇA ÉCRITLe Trimestriel des « LFLiens »
Mars 2016, N° 0004
DANS CE
NUMÉRO :
ÉDITO 2
VIE SCOLAIRE: « MICRO
-TROTTOIR » 6
LITTÉRATURE: SUR LES
TRACES DE JEAN DE LA
FONTAINE
8
ENGLISH CORNER:
GREATEST RELIEF
10
HIGHT-TECH 10
CUISINE: RECETTE
DES COOKIES 11
Exam-Astuces
PRINCIPE 2
Gestion du temps
VDL vous répond
EXAM-ASTUCES
p. 7
DOSSIER:
DISCRIMINATION,
HARCELEMENT EN
MILIEU
SCOLAIRE
p. 2
SEMAINE DE LA PRESSE 2016
NON
ZOOM SUR LA TABLE RONDE AVEC DES JOURNALISTES
PREFESSIONNELS AUTOUR DU THÈME:
« LA LIBERTÉ D’EXPRESSION, ÇA S’APPREND! »
P. 4
Les panélistes (de gauche à droite): Ferdinand AYITE, Gnim
ATAKPAMA, Pierrot ATTIOGBEThème de la table ronde
2. P A G E 2
« Pour attirer l'attention de vos lecteurs,
EDITORIAL: DU NOUVEAU POUR REDORER LE BLASON
EXAM-ASTUCES: LES PRINCIPES DIRECTEURS POUR MIEUX SE PRÉPARER AUX EXAMENS
La voix du Lycéen est heu-
reuse de vous retrouver
dans sa quatrième parution
avec de la nouveauté...
Tout d’abord, vous aurez le
compte rendu des activités
menées par La voix du Ly-
céen à l’occasion de la se-
maine de la presse en mi-
lieu scolaire. Dans un con-
texte international où
l’insécurité au sein de la
sous-région ouest-africaine
est de plus en plus pré-
sente avec le menace terro-
riste, nous allons nous in-
téresser à une forme bien
particulière de violence qui
nous concerne tous : le
harcèlement en milieu
scolaire dont sont victimes
des centaines d’élèves à
travers le monde. Ensuite,
la parole sera donnée à
plusieurs élèves qui don-
neront librement leur avis
sur la vie scolaire et son
rôle au sein du Lycée.
Vous aurez également le
privilège d’assister au lan-
cement de la rubrique
sportive dénommée FOOT-
PARADISE. Et quoi de
mieux pour commencer
cette rubrique que de dé-
couvrir les pires équipes
monde! Vous aurez égale-
ment l’occasion de décou-
vrir notre toute nouvelle
rubrique anglophone qui
va certainement contribuer
à doper votre espérance en
la vie. Un peu de la poésie ;
des fabulistes en herbes
éveilleront en vous le sou-
venir de Jean de la fon-
taine. Et comment parler
de nouveauté sans évoquer
les nouvelles technologies
qui pullulent dans le
monde actuel ? Bonne lec-
ture à vous !
Laurent DAMETOUGLE
tude, comportement, action (positif ou néga-
tif). Un fait, un propos ou une chose qui
nous fait réagir (plus ou moins intensément)
soit positivement ou soit négativement. Une
stimulation positive peut être un sourire, le
prêt de notes à un compagnon de cours,
compliment adressé à une personne. Une
stimulation négative peut être un reproche.
Eric Berne (psychologue et fondateur
de l’Analyse Transactionnelle) distingue six
types de contact avec les autres et la vie en gé-
nérale, classés par ordre croissant d’intensité
affective.
Le retrait : Absence de stimulation, de mo-
tivation. Exemple : un élève qui préfère
rester seul que de participer à une soi-
rée amicale.
LES CONCEPTS
La gestion du temps est un problème de notre exis-
tence, au-delà, de la période des études.
Comment organiser mon temps de vie ?
Avant tout, comprenons ici, le sens du mot
« stimulation » : C’est ce qui conditionne notre atti-
V O I X D U L Y C É E N
PRINCIPE 2: La gestion du temps
Rédacteur en Chef
Suite… p. 5
3. P A G E 3M A R S 2 0 1 6 , N ° 0 0 0 4
SPORT: FOOTPARADISE, LES PIRES ÉQUIPES DE FOOT DU MONDE
Le football, est sans
conteste le sport le
plus regardé dans le
monde. Il suscite, ad-
miration à cause du
beau jeu fourni par les
plus grandes stars du
football qui font gagner
leurs équipes notam-
ment le FC Barcelone,
mais peut aussi provo-
quer un sentiment de
frustration pour les
supporters de certaines
équipes qui ne parvien-
nent pas à gagner le
moindre match en une
année, je dis bien en
une année. Le football
est donc loin de se ré-
duire à une confronta-
tion entre les deux ex-
traterrestres que sont
Cr7 et Lionel Messi.
Alors nous allons vous
présenter ces équipes de
football qui fonctionnent
ou qui prospèrent dans
le domaine de l’échec :
L'Ibis Sport Club qui se
targue d’être la pire équipe
au monde ! Magique !
Le Brésil fait figure de réfé-
rence internationale en ma-
tière de football. Neymar, Ka-
ka,, Ronaldinio, Pelé sont des
joueurs connus à l’échelle
mondiale et la sélection bré-
silienne passe pour l’une des
plus redoutables au monde.
Cependant, c'est là que l'on
retrouve un club qui s’est
auto proclamé pire club au
monde. Et pour cause : Le
club a en effet enregistré des
statistiques " impression-
nantes et extraterrestres" : en
70 ans d'existence, l'équipe a
encaissé 3 550 buts et n'en a
marqué que 62 (moins d'un
but par an...). Les dirigeants
ont décidé de faire de ces ré-
sultats une fierté, parvenant
même à entrer dans le Guin-
ness Book des records qui
contient les noms les plus
célèbres comme ceux de
Cristiano Ronaldo ou Lionel
Messi.
San Marin : 5 ans sans mar-
quer de but
La sélection nationale de San
Marin a réussi une
véritable "performance"
qu'elle n'avait plus accom-
plie depuis cinq ans : mar-
quer un but, un exploit
digne d’éloges ! Le match a
quand même été perdu 5
buts à 1, mais peu im-
porte ! On s’en fout ! La
seule victoire de cette
équipe date d’avril 2004, le
prochain palier pour cette
équipe est de gagner un
math ou de faire match
nul, ce qui serait un évé-
nement mémorable pour
ces footballeurs passion-
nés ! Quelle équipe en-
viable !
Une défaite 31 à 0 pour
les Samoa américaines
Le mardi 22 novembre
2011 marque une date
historique pour l'équipe de
football des Samoas amé-
ricaines : en s'imposant (2
-1) face à l'équipe des Ton-
ga, elle brise une affreuse
série de 30 défaites sur
les... 30 matchs disputés
dans son histoire. Des sta-
tistiques incroyables mais
vraies.
Tamabaya BELLO,
Tle ES
Source: www.linternaute.com
Suite...prochaine parution
4. P A G E 4
V O I X D U L Y C É E N
TABLE RONDE
AVEC DES JOURNALISTES PREFESSIONNELS AUTOUR DU THÈME:
« LA LIBERTÉ D’EXPRESSION, ÇA S’APPREND! »
Le vendredi 25 Mars 2016, à l’occasion de la
semaine de la presse en milieu scolaire placée
sous le thème « la liberté d’expression, ça
s’apprend ! » le journal du Lycée Français de
Lomé, la «Voix du Lycéen » a organisé une
table ronde autour de laquelle, il y avait trois
(03) invités.
Ils se sont prêtés au jeu de questions-réponses de la
part du public et de la part des animateurs de l’évé-
nement qui étaient Lara SANGLINE de terminale L et
Laurent DAMETOUGLE de terminale ES. Avec une
quarantaine d’élèves présents, la discussion débutait
à 16h35 et s’achevait à 17h40.
Les différents invités répondaient aux noms de Gnim
ATAKPAMA, Fondateur d’AMANIA MEDIA, Ferdinand
AYITÉ, Directeur de publication de l’Alternative et
Pierrot ATIOGBÉ, Journaliste à NANA FM. Le débat a
commencé avec un tour de table où chaque invité de-
vait donner la définition la plus sommaire de la
« liberté d’expression ». A cette question, les invités
ont répondu en insistant sur deux axes importants :
d’une part la possibilité pour chacun de s’exprimer
librement, dire ses idées et ses convictions et, d’autre
part rester dans le strict respect des convictions d’au-
trui en tenant des propos respectueux et qui n’offen-
sent personne. La parole a très rapidement été don-
née au public qui a lancé réellement le débat. Plu-
sieurs concepts tels que « le droit au blasphème »,
Par la suite, le débat a été redirigé vers le milieu sco-
laire où la liberté d’expression a été assimilée au de-
voir d’écouter l’autre et de laisser tout un chacun
s’exprimer dans un contexte où les principes de la
laïcité ont besoin d’être affirmés pour favoriser le
vivre-ensemble. Les différents acteurs qui doivent ap-
prendre aux enfants les règles de bonne conduite
dans le cadre de la liberté d’expression ont été évo-
quées : parents à la maison, les professeurs, et tout
le personnel de l’établissement sans oublier les en-
fants eux-mêmes qui ont, entre autres, une part de
responsabilité dans leur apprentissage. Le débat
s’est terminé lorsqu’on a évoqué l’utilisation des nou-
velles technologies dans le cadre scolaire et l’utilisa-
tion qui doit en être faite dans un monde qui glisse
peu à peu vers un village planétaire. La rencontre
s’est terminée dans une bonne ambiance et une mo-
deste collation a été offerte à tous les participants
présents à l’occasion de la semaine de la presse.
Laurent DAMETOUGLE, Tle ES
Les panélistes (de gauche à droite): Ferdinand AYITE, Gnim
ATAKPAMA, Pierrot ATTIOGBE
Certains élèves de la Terminale S2 attentifs
SEMAINE DE LA PRESSE 2016
Vue d’ensemble de la salle
5. P A G E 5M A R S 2 0 1 6 , N ° 0 0 0 4
Le rituel : échange de stimulations très stéréo-
typé, très monotone, de faible intensité affec-
tive. Exemple : les formules de salutations
habituelles sans aucune implication affec-
tive.
Le passe-temps : échange de stimulations sté-
réotypé autour de thèmes, tout aussi stéréo-
typés. Par exemple : les discussions dont on
n’attend rien de neuf sur la difficulté de tel
cours ou du caractère de tel prof…
L’activité : échange de stimulations, parfois in-
tenses, centré autour d’une tâche. Exemple :
un travail en groupe, la répétition d’une pièce
de théâtre, la préparation d’un exposé à plu-
sieurs, un jeu de société…
Le jeu ou stratagème : échange de stimulations
intenses, dont beaucoup contiennent un
message caché. Ces stimulations s’organi-
sent autour de trois personnages: la Victime,
le Bourreau et le Sauveur. Cet échange se
caractérise aussi par la prise du pouvoir de
l’un sur l’autre avec renversement de rôle et
par le fait qu’à la fin du jeu, les partenaires
se sentent bien ou mal. Le jeu ou stratagème
peut être court ou étaler sur plusieurs an-
nées. Par exemple, les échecs répétés soit en
amour soit dans les études, s’explique par ce
type de contact.
L’intimité : échange de stimulations intenses,
absolument pas prévisibles, et qui, pour
cette raison, fait peur dans la mesure où un
inconnu fait plus ou moins peur à certaines
personnalités. Par exemple, un échange à
cœur ouvert où chacun « livre le fond de son
âme. »
Ainsi l’on peut chercher ou fuir l’intimité, le retrait,
l’activité, le passe-temps, ou le jeu, ou encore le ri-
tuel. La gestion (bonne ou mauvaise) de notre temps
est faite au niveau social : Comment une personne
passe son temps avec les autres ?
Comment utiliser les six (06) notions que
nous venons de présenter ?
A-Faire une structuration schématique de la ma-
nière dont nous gérons notre temps.
Exemple : Pour une quantité de temps égale
100%, l’élève X en consacre 80% à l’Activité,
1% au Rituel, 12% au Retrait, etc.
Ce schéma, bien sûr, n’a rien d’objectif, mais
se construit par intuition.
B-Éviter le surmenage et l’appréhension. Cer-
tains élèves, en classe d’examen, consacrent
une grande partie de leur temps, dans le
RETRAIT ou avec les autres, dans le JEU
qui consiste à anticiper le stress de l’épreuve
ou des examens, se faisant, à se donner des
stimulations destructrices ou des « virus
psychologiques ou émotionnels.» Pour remé-
dier à cette mauvaise gestion du stress, il
faut rester dans l’« ici et maintenant», vivre
l’instant présent sans se soucier ni du pas-
ser ni de l’avenir. Comme le dit si bien Fau-
bert, « le passé nous retient, le futur nous
tourmente, c’est pourquoi le présent nous
échappe.» Donc vivons l’instant présent.
C-On remarque que la notion d’Activité com-
prend aussi bien les activités de loisirs que
le travail. A chacun d’en tenir compte au
cours périodes de l’année.
D-Changer de structuration schématique de
gestion de notre temps suffit parfois à régler
un problème avec soi-même ou les autres.
Par exemple, remplacer le RETRAIT par le
PASSE-TEMPS pendant un période noire
facilite la sortie du tunnel ; ou encore sortir
d’une tendance à la rumination et l’appré-
hension (JEU) par le recours à l’ACTIVITÉ
(ludique) sera plus profitable à l’élève qui a
peur de l’examen.
Conclusion
De toutes les façons, une saine gestion du temps
propose le rejet absolu de la comparaison (avec ce
qu’on pourrait faire d’autre, avec ceux qui ont fini
leurs études, avec ce que nous voudrions faire,
avec… autre chose que ce qui est là, tout de suite,
et qui, dans un instant, ne sera plus jamais.)
C’est dans la comparaison qu’on est stressé négati-
vement. Car la comparaison constitue toujours un
mécanisme d’auto-dépréciation de soi, une auto-
suggestion négative qui soit à l’agitation ou soit à
l’inaction.
Laurent DAMETOUGLE,Tle ES
Maryam GARBA-LOMPO, Tle ES
Pour aller plus loin cf : l’anti-stress chez l’étudiant, Jean
-Claude Dortu, Editions d’organisation.
PRINCIPE 2: La gestion du temps (suite)
6. P A G E 6
« Pour attirer l'attention de vos lecteurs,
insérez ici une phrase ou une citation
intéressante tirée de l'article. »
cation, mais c’est très
utile pour notre réus-
site », pense une élève de
4ème.
« Moi, auparavant, je pen-
sais que la Vie Scolaire
ne sert du tout à rien.
Mais pour comprendre
son utilité, il m’a fallu
devenir mâture», nous re-
late un élève de 1ère ES.
« Que pensez-vous de la
Vie Scolaire ? »
C’est cette question qui a
été l’objet du micro-
trottoir réalisé au sein du
Lycée. Selon moi, un Ly-
cée sans Vie Scolaire est
comme un Lycée sans Rè-
glements. Bref, toute enti-
té du Lycée est utile aux
élèves. Mon avis n’est que
mon avis, c’est pourquoi je
me suis permise d’interro-
ger d’autres élèves et à un
prof !
« La Vie Scolaire ne sert à
rien », répond sèchement
un élève de 5ème.
« La Vie Scolaire est très
exigeante pour notre édu-
« Depuis que je
suis au LFL, je
n’ai jamais ai-
mé la Vie Sco-
laire, car elle
ne me plait
pas du tout. »
pense un élève
de Terminal S
« J’apprécie beaucoup le
travail de la Vie Scolaire,
mais elle ne donne pas as-
sez de sanctions. » pense un
prof.
Et toi que penses-tu de la Vie
Scolaire?
Chantal DOGBE, 3ème 1
V O I X D U L Y C É E N
VIE SCOLAIRE: « LE MICRO-TROTTOIRE »
M.D.R …
Un inspecteur d'académie se
rend dans une classe. Il inter-
roge un élève :
- Qui a cassé le vase de Sois-
sons ?
L'élève pâlit, hésite, puis bre-
douille en un sanglot :
- C'est pas moi ...
- Comment ? Vous ne savez
pas qui ...
- Monsieur, puisqu'il vous dit
que ce n'est pas lui, dit le pro-
fesseur.
- Comment ? Comment ? Vous
aussi, vous ne savez pas qui ...
- Ma foi non, répond le profes-
seur, évasif.
L'inspecteur fait alors un rapport
au directeur de l'établissement.
- Voyez l'état de l'enseignement,
les élèves et les enseignants ne
savent pas qui a cassé le vase de
Soissons !
Le directeur, ennuyé, se de-
mande :
- Mais qui donc a cassé ce vase ?
Il adresse une requête au recteur
d'académie.
Ce dernier, recevant la requête,
l'ex amine entre deux dossiers ur-
gents et s'ex clame :
- Mais quelle histoire pour un
vase ! Qu'on le remplace !
7. DOSSIER: DISCRIMINATION, HARCELLEMENT EN MILIEU SCOLAIRE
P A G E 7M A R S 2 0 1 6 , N ° 0 0 0 4
De la discrimination
en milieu scolaire
Martin Luther King Jr
disait un jour que, « Si
la loi ne peut pas nous
obliger à nous aimer les
uns les autres, elle peut
nous interdir de nous
lyncher, les uns les
autres.»
La vie est une chose
merveilleuse qui nous
apporte du bonheur, des
connaissances, et des
relations.
Bien qu’elle donne à
tous, des opportunités
et la liberté, d’autres es-
sayent de priver leurs
prochains de celle-ci. Ce
qui fait rend la vie désa-
gréable.
Ma question est de sa-
voir pourquoi l’homme
ne peut vivre sans s’en
prendre aux autres, de
façon gratuite?
De nos jours nous rencon-
trons ce phénomène non
seulement sur nos lieux de
travail, mais aussi à l’école.
Pourquoi ne pouvons-nous
pas nous respecter les uns
les autres?
Dans nos écoles, certains
élèves se croient supérieurs
aux autres et au-dessus de
la loi. Alors que nous
sommes TOUS égaux. Oui
nous le sommes, non seule-
ment par nos besoins pri-
maires (physique : manger,
faire ses besoins, se proté-
ger, sentir la douleur...), nos
besoins psychologiques
(amour, reconnaissance,
joie…), mais aussi en digni-
té ! Car nous faisons tous
partie de la RACE HU-
MAINE. Nous sommes tous
fils d’un père et d’une mère.
Les élèves souvent, épris de
FOLIE DE GRANDEUR,
créent autour d’eux des
clans, qui à leur tour, sè-
ment de la désolation psy-
chologique chez d’autres
élèves, en les ostracisant par
leurs moqueries, et leur
agressivité.
La salle de classe se di-
vise en petits groupes.
Les cours et les explica-
tions du prof sont relé-
gués en énième position
au profit de la raillerie et
des moqueries. Les er-
reurs des autres devien-
nent leurs « choux gras »
quotidiens.
Mon désir est que nous
nous acceptions tels que
nous sommes et que nous
soyons fiers de notre
identité culturel. On n’a
pas besoin d’imiter les
autres, car nous avons
nos manières à nous.
Laissons notre orgueil,
nos habitudes malsains
de côté, et apprenons le
respect de l’autre, dans sa
différence.
Nous devons permettre à
nos camarades, amis, col-
lègues et à qui que se soit
de jouir de son existence.
Rien n’est plus agréable
que de voir son ami
joyeux et en paix, non
seulement avec lui-même,
mais aussi avec les
autres. Apprenons à nous
réjouir du bonheur des
autres et sans chercher à
leur faire du mal.
PEACE & LOVE
La violence en milieu scolaire est faite sous diverses formes.
Elle est à la fois physique et psychologique. Dans ce dossier
que VDL vous propose, se trouve un cri d’alarme d’une élève
qui décrit la discrimination que subissent certains élèves, et
un travail élaborer par un groupe d’élèves sur le harcèlement
en milieu scolaire. Ce dossier est une invitation à penser et
agir sur notre « vivre ensemble » dans ce « Temple de Savoir »
qu’est le LFL. Très bonne lecture et très bonne méditation!
par une élève de 2nde
Suite… p. 9
8. P A G E 8
V O I X D U L Y C É E N
LE RENARD ET LA SOURIS.
Il était une fois dans un pays lointain,
Le renard le plus rusé de tous les malins,
Qui par milles ruses dépouillait ses compères,
S’y prenant cependant de la même manière.
Chaque matin il allait crier au secours,
Auprès de ses proches voisins,
Martelant un triste discours,
Criant et pleurant la perte de tous ses biens !
Il clamait toujours ses malheurs,
Racontant l’incendie de sa maison la veille ;
Les associant à mille pleurs,
Et auprès de ses voisins demandait conseil.
Les tristes voisins étaient pris de compassion,
Et d’argent et de denrées comblaient leur ami,
Ils multipliaient toujours les belles actions,
Pour pouvoir combler le cœur du renard meur-
tri.
Le renard allait s’enrichissant chaque
jour,
Se moquant des bonnes grâces des com-
pagnons,
Se jouant du mystère sacré de l’amour,
L’amour de ses amis, si naïfs, mais si
bons !
Un jour, la souris, frappée du même malheur,
S’en alla crier secours auprès du renard ;
LITTÉRATURE: SUR LES TRACES DE JEAN DE LA FONTAINE
Renard ne lui accorda aucune faveur,
Mais il chassa la souris, sans aucun égard.
La pauvre souris étant partie avec peine,
Garda une dent contre le rusé renard,
Nourissant en son cœur une profonde
haine
Reprochant au renard d’être un grand
avare.
La maigre souris, pendant la nuit revint
Et découvrit le renard dans un grand festin
An découvrant ainsi, les ruses du renard,
Qui jusque à ce jour, cachait tout avec art.
La petite souris alla voir ses compères,
Avec grand plaisir, dévoila tous les ma-
nèges,*
Manèges du renard, qui dupait tous ses
frères,
En malin animal et en fin stratège.
Le bon roi fit quérir cet insolent renard
Qui perdit son langage, et ne fut plus ba-
vard ;
Le renard fut puni, on reprit tous ses
biens,
Et depuis ce beau jour, ne lui restait plus
rien.
Le renard devint misérable ;
On lui coupa les deux oreilles,
Trompeurs, c’est à vous que j’adresse cette
fable,
Attendez-vous à la pareille.
Fable de Laurent DAMETOUGLE, Tle ES
9. DOSSIER: DISCRIMINATION, HARCELLEMENT EN MILIEU SCOLAIRE
P A G E 9M A R S 2 0 1 6 , N ° 0 0 0 4
passer un message de pré-
vention. Notre groupe a in-
terprété une mini pièce de
théâtre en utilisant des
chaussettes pour captiver
leur attention et ça a mar-
ché ! Certains enfants se
sont confiés sur des mo-
queries liées à leur couleur
de peau qu’ils avaient su-
bies en France et parfois
même au Togo. Nous pen-
sons qu’ils ont bien com-
pris notre message. Ils veu-
lent tous bien s’entendre en
classe et avoir des amis
donc éviter de se moquer
des autres. Nous avons été
confrontés à certaines in-
terventions d’enfants un
peu délicates et les profes-
seurs nous ont aidés à bien
réagir. Par exemple, un pe-
tit garçon a nommé un ca-
marade ouvertement et
nous a parlé d’un autre
problème qu’il avait avec lui
donc le professeur est in-
tervenu pour recentrer le
débat.
Ça a été une expérience su-
per enrichissante et à re-
faire. Un petit nous a même
fait une remarque sur notre
différence de taille et de
couleur de peau, comme
quoi les différences ça rap-
proche ! Nous en profitons
pour vous informer qu’une
association va être créée
pour aider les élèves de toute
classe face à des
« harceleurs » ou à d’éven-
tuelles moqueries. Si vous
voulez confier vos expé-
riences face aux harcèle-
ments ou que vous vous sen-
tez harcelé actuellement
alors venez voir Alexia TUAL
2nd1, Lorraine JOUMIER 2nd1,
Liwan JOUNI 2nd1, Quentin
OLIVIER 2nd1 et Parfait ODE-
NYA 2nd1. Nous pourrons
vous écouter, vous conseiller
et si besoin jouer les média-
teurs entre vous et les
adultes. D’autre part si vous
voulez vous joindre à nous,
vous êtes les bienvenus.
Rappelez-vous que se mo-
quer de ses camarades
montre que vous n’avez pas
confiance en vous-même et
que vous avez besoin de ra-
baisser les autres pour mon-
trer que « vous avez la
classe »…Mais ce type de
comportement peut entraî-
ner des conséquences graves
(mutilations et dans les cas
les plus extrêmes des sui-
cides…). C’est important que
tout le monde se sente bien à
l’école et personne ne devrait
avoir peur ou être isolé.
Alexia TUAL , 2nde1
et son Groupe
ACTION CONTRE LE HARCE-
LEMENT
Nous avons travaillé sur le
harcèlement dans la classe
de 2nd1 parce qu’on a consta-
té de nombreuses moqueries
dans notre classe. Suite à ce-
la nous avons fait des re-
cherches sur le harcèlement
en milieu scolaire pour me-
ner une action de prévention
contre ce fléau et nous
avons décidé d’intervenir
dans les classes du primaire
et de collège (du CP jusqu'à
la 3ème). En effet, nous con-
sidérons que les lycéens sont
assez matures pour savoir
que ce n’est pas malin de se
moquer des autres…
Le 4 février 2016, nous avons
rencontré deux classes de CP,
celle de Mr Bagot et celle de
Mme Valérie. Nous avons été
dans leurs classes pour sensi-
biliser les élèves face aux con-
séquences du harcèlement et
leur expliquer comment y re-
médier. Certains groupes ont
préparé des sketchs et
d’autres élèves ont préféré
passer deux films (en classes
de CM1/CM2) ce qui a entrai-
né auprès des élevés des réac-
tions et des questions très in-
téressantes. Le groupe a ré-
pondu aux interrogations des
élèves de façon simple mais
relativement précise pour faire
10. P A G E 1 0
« Pour attirer l'attention de vos lecteurs,
insérez ici une phrase ou une citation
intéressante tirée de l'article. »
ENGLISH CORNER
V O I X D U L Y C É E N
THE GREATEST RELIEF
This is the story of one father and his only
son. Each day before his son goes to
school, the father always tells him: “my son
always remember this, I will always be
there for you”.
But one day, the school collapsed while the
little boy was having mathematics course.
Immediately the father was told about the
previous event, he rushed to the school. Ar-
riving there, he saw some people going and
coming out from the school. When he en-
tered the school, parents were busy morn-
ing their children .But the boy’s father in
an optimistic way, started removing stones.
He spent 3 days in the school after others
have gone home. He started bringing out
children.
Among 52 that were already brought out,
none seemed to be his child. But still, the
father believed nothing had happened to
his son. So he continued bringing out chil-
dren till his son was brought out. The fa-
ther asked his son: “wasn’t it your voice I
first heard? ».
The little child replied “yes it was my voice
you first heard “. The father continued ask-
ing “so, why didn’t you come out first? ».
The little boy replied again: “It’s because I
told my friends that you are going to come
for me because you promised to always be
there for me”. The father smiled, held his
hand and together they went home.
Hope this little story will touch our heart
and change our attitude towards those that
are sacrificing their time, their happiness,
their life, their everything just because they
only want to put smile on our faces and
give us a sense of existence.
BRÈVES: HIGH-TECH
Nouvelle année, nouvelles sorties.
Et oui cette année commence bien avec
certaines sorties de jeux vidéo que vous
aimez.
Tous d’abord on commencera par les
casque de réalité virtuelle qui sont arrivé
et disponible et coute pas moins de 700
euros ce qui fait a peut près un IPhone 6
et une montre connectée dernière géné-
ration.
On n’oublie pas que Naruto Ultimate
Ninja Storm 4 arrivé le 5 février dernier
sur Xbox One PS4 et PC.
A Bientôt et restez connecter.
Raymond EKOUM,
2nde 2
By Samuel NDUKWE,
1èreS2
11. Cuisine: cookies
P A G E 1 1M A R S 2 0 1 6 , N ° 0 0 0 4
L’ÉQUIPE
Directeur de Publication:
M. Stéphane GIRARD
Rédacteur en Chef:
Laurent DAMETOUGLE
Editeur en Chef:
Renaud DOGAN
Secrétariat de rédaction:
Jennifer QUENUM
Photographie:
Jennifer QUENUM & Paméla LOISEL
Responsable Pédagogique:
Roger KOWOU
Project Manager:
Isaac SABI
Comité de rédaction:
Gloria L’HOTE, Paméla LOISEL, Jen-
nifer QUENUM, Jonathan QUENUM,
Laurent Y. DAMETOUGLE, Myriam
GARBA-LOMPO, Raymond EKOUM,
Chantal DOGBE, Samuel NDUKWE,
et Pascaline .
Relecture et Correction:
M. Stéphane GIRARD, M. Robert SILIVI, M.
Roger KOWOU, Harold ATTOH-MENSAH
La recette des cookies est une des recettes les plus fa-
ciles et très appétissantes. Elle est facilement réali-
sable et demande très peu de temps. Voilà pourquoi
nous vous la présentons dans cet article.
Temps de préparation : 15 minutes
Temps de cuisson : 10 minutes
Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 85 g beurre
- 1 œuf
- 85 g sucre
- Essence de vanille ou 1 sachet de sucre vanillé
- 150 g de farine
- 100 g de chocolat noir
- 1 cuillère à café de sel
- 1 cuillère à café de levure chimique
Préparation de la recette :
Préchauffer le four à 180°C (thermostat 6).
Faire ramollir le beurre à température ambiante. Dans
un saladier, mettre 75 g de beurre, incorporer le sucre,
l'œuf entier, la vanille et mélanger le tout.
Ajouter petit à petit la farine mélangée à la levure, le
sel et le chocolat coupé en petits morceaux.
Beurrer une plaque allant au four et former les cookies
sur la plaque.
Pour former les cookies, utiliser 2 cuillères à soupe et
faire des petits tas espacés les uns des autres; ils gran-
diront à la cuisson.
Jennifer QUENUM, 3ème
1
12. LAISSEZ VOS EMPRUNTES AVEC
LA VOIX DU LYCEEN
CONTACT
Laurent DAMETOUGLE, Tle ES
Gloria L’HOTE, 3èME 2
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