La chambre d'hôte, rg 2.3

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Source : http://archives.lesoir.be/chaleureuses-maisons-d-hotes_t-20051222-
0032EA.html
Accueillir des hôtes : un art de vivre
C'est en 1997 que Marie-Paule Pinpurniaux s'est lancée pour la première fois dans
ce concept de chambre d'hôte, en proposant à la location le petit appartement
qu'elle a aménagé dans ses combles. « Lorsque j'ai acheté ces deux étages en
1985, je n'avais pas imaginé louer cet espace à des touristes. Au départ, ces
aménagements avaient été prévus pour accueillir des amis, de la famille. J'ai
beaucoup de connaissances à l'étranger et je souhaitais pouvoir les loger de manière
confortable. C'est pourquoi j'ai fait installer une salle de bains et une kitchenette. »
Une fois pensionnée, Marie-Paule a envisagé d'accueillir des touristes, pour le
contact que cela procure et les rentrées financières qui lui permettent d'améliorer
son logement. Elle a trouvé, auprès de Bed & Brussels, une aide appréciable : « J'ai
effectué les démarches pour obtenir l'agrément auprès de l'administration de la
Cocof. J'ai dû réaliser une adaptation du système électrique parce que la prise de
terre n'était pas assez puissante, mais, en gros, les choses se sont déroulées assez
facilement. Quant au reste, c'est l'équipe de B & B qui s'en charge. Je leur
communique les dates où la chambre d'hôte est libre, ils s'occupent des réservations,
m'envoient les dates d'arrivée et de départ, le formulaire de réservation, ce qu'il reste
à payer. Bref, ils gèrent les détails pratiques, m'aident aussi à remplir ma

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déclaration fiscale. Moi je me consacre principalement à mes hôtes que j'accueille
le plus chaleureusement possible. »
Cela fait sept ans maintenant que des touristes en provenance de France, mais
aussi des Etats-Unis, du Canada ou d'Australie font escale chez elle. « Tous
viennent pour découvrir Bruxelles. Ils choisissent la formule de la chambre d'hôte
pour le contact privilégié avec l'habitant, peut-être aussi parce qu'il y a assez peu de
petits hôtels bon marché à Bruxelles. Certains arrivent avec un programme précis,
comme ce couple de Glasgow venu pour découvrir les richesses de l'architecture Art
nouveau de notre capitale et qui avait un agenda de ministres avant même d'arriver.
D'autres sont demandeurs d'informations sur les expositions, les événements
particuliers, le petit resto sympa ou le trajet pour se rendre dans tel musée. »
La maison de maître abritant cette chambre d'hôte se situant à deux pas du quartier
européen, Marie-Paule accueille régulièrement des hommes d'affaires, des avocats,
des interprètes,... qui passent une nuit, une semaine, parfois plus dans la capitale,
pour leur travail. « Le contact est un peu différent. Ce que cherche surtout cette
catégorie de locataires, c'est le fait d'être comme à la maison. Je veille bien sûr à ce
que tout soit impeccable à leur arrivée : les serviettes de bain, les draps,... Mais,
dans une maison, il y a une chaleur que l'on ne trouve pas à l'hôtel : une décoration
personnalisée, des livres, des CD. Et puis, ma présence au petit déjeuner. On peut
faire un brin de causette avant qu'ils aillent travailler. »
Un souhait ? « Perfectionner mon anglais ! »