Respect de l'environnement et maîtrise des coûts deviennent le crédo des pisciniers

1. Date : 04/05/2017
Heure : 14:43:58
Journaliste : Hélène Lacas
www.maison-travaux.fr
Pays : France
Dynamisme : 0
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En route vers la piscine écoresponsable
Respect de l'environnement et maîtrise des coûts deviennent le credo des pisciniers. Qu'il s'agisse de bassins
à construire ou à rénover, de nouveaux équipements et modes de fonctionnement visent à réduire leur impact
énergétique.
Dans le marché dynamique de la piscine, en hausse de 20 % en 2016, la révolution du durable est à l'œuvre.
En trente ans, le volume d'eau a été divisé par trois, la consommation d'énergie annuelle nécessaire à la
filtration, par quatre, et celle destinée au chauffage, par neuf.
« Moins d'eau, c'est aussi moins de désinfection, moins de traitement et plus d'économies d'énergie. D'où
l'abandon du grand bassin de 12 mètres par 6 avec 130 m3 d'eau au profit de plus petits modèles bien
équipés, moins énergivores, de 8 mètres par 4 avec 40 m3, voire de 6 mètres par 3, en deçà de 30
m3 », explique Gilles Mouchiroud, responsable de l'audit chez Desjoyaux Piscines. Plus question non
plus de renouveler systématiquement chaque année l'eau du bassin. « L'hivernage actif s'effectue désormais
sans abaisser le niveau d'eau, évitant ainsi de le remonter au printemps. Il suffit, durant la basse saison, de
laisser tourner un peu la filtration. Résultat, on perd moins d'eau, et, au moment de la remise en service, plus
besoin d'une abondance de produits de traitement » poursuit-il. En cas de chauffage de l'eau, il conviendra
de limiter l'évaporation, et donc la perte d'énergie, en mettant en place des équipements qui recouvrent le
bassin, comme les couvertures à bulles ou à barres, les volets automatiques, les abris… Enfin, l'utilisation
d'un robot qui nettoie le fond de la piscine automatiquement, et facilite par la même occasion la filtration,
permet de préserver la qualité de l'eau.
Moins de produits désinfectants
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2. Date : 04/05/2017
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Autre objectif antigaspi : s'orienter vers des équipements performants et réduire l'emploi de produits de
traitement. Il est déjà possible d'obtenir un gain significatif d'énergie grâce à un circuit hydraulique optimisé,
conçu pour faciliter la circulation de l'eau. Lorsque le groupe de filtration est attenant au bassin, on supprime les
longues canalisations, les coudes et les pertes de charge. De même, l'utilisation de pompes à vitesse variable
permet de réduire la consommation en électricité (jusqu'à 40 % en moins qu'un modèle conventionnel). Sans
oublier les nouvelles poches filtrantes dont le nettoyage au jet est beaucoup moins gourmand en eau qu'un
contre‑lavage classique.
Mais avoir une bonne filtration mécanique ne suffit pas pour garantir une eau de qualité. La désinfection et les
produits de traitement vont contribuer à une totale efficacité. Assurer un bon équilibre de l'eau est primordial
pour réduire les apports en produits chimiques. Il s'agira donc de bien maîtriser leur dosage, en ajustant les
quantités selon les besoins.
En pointe, les tablettes multifonctions prédosées, les systèmes de dosage automatique qui diffusent
en continu sans choc ni surconsommation, ou, mieux, le système complet d'analyse et de traitement
de l'eau par électrolyse de sel, relié à un coffret électrique qui va piloter à distance la filtration. La
piscine connectée est déjà une réalité !
Moins énergivore
Place à la pompe à chaleur pour chauffer l'eau de la piscine ! Plus économe et plus écolo que les traditionnels
échangeurs ou réchauffeurs électriques, elle représente aujourd'hui le système le plus économique à long
terme, avec un rendement de 1 kW consommé pour 4 à 5 kW restitués. Un chauffage 100 % solaire, et donc
gratuit, peut aussi être envisagé, mais il se heurte souvent à un problème de place, car il exige une surface de
capteurs équivalente à la moitié de celle du bassin. Autre inconvénient, la température est moins précise que
celle fournie par une pompe à chaleur. Solutions alternatives : la couverture automatique à lames solaires qui
offre un chauffage naturel, ou l'abri qui permet un gain de température de 6 à 10 °C grâce à l'effet de serre.
L'heure est aussi à l'innovation en matière d'éclairage. En quelques années, on est passé des projecteurs
de 300 W à ceux de 75 W, puis aux leds qui permettent avec seulement 30 W d'illuminer le bassin et de
changer les ambiances de couleurs.
Un label de confiance
Les professionnels engagés dans une démarche environnementale se repèrent au label « Propiscines » à
trois niveaux de certification, élaboré par la Fédération des Professionnels de la Piscine (FPP) en partenariat
avec « Socotec Certification ». Les 400 adhérents labellisés (sur un total de 1 030 entreprises affiliées à la
FPP) s'engagent à informer et conseiller leurs clients sur les produits et techniques les plus économes en
eau et en électricité. Propiscines.fr
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