Panorama Top 250 2013_editeurs logiciels_syntec numerique
1. Panorama Top 250
des éditeurs et créateurs
de logiciels français
3e édition - Octobre 2013
2. Editorial
Le logiciel, catalyseur de changement pour nos entreprises
Il existe des secteurs en France qui connaissent
une croissance à deux chiffres... C’est le cas,
cette année, de notre panel d’éditeurs de logiciels
français ! Le chiffre d’affaires du Top 250 a crû
de 12% entre 2011 et 2012. Un dynamisme
impressionnant dans le contexte économique
difficile que tout le monde connaît aujourd’hui.
L’utilisation de plus en plus répandue des
smartphones permet de dissocier la présence
physique au bureau de la tâche à accomplir. On
s’oriente ainsi vers plus de rapidité et vers plus
d’efficacité avec une conséquence directe sur tous
les métiers. C’est toute la chaîne du travail qui entre
en mutation grâce à la révolution numérique !
Ce sont des chiffres d’autant plus importants,
que la croissance exceptionnelle des entreprises
numériques ne bénéficie pas qu’aux seuls
acteurs du secteur. En effet, sous l’impulsion des
nouvelles technologies, c’est l’ensemble du monde
économique qui est en train de changer.
Aujourd’hui, lorsqu’un serveur prend notre
commande au restaurant, il est souvent équipé
d’une tablette qui lui permet de communiquer
directement avec la cuisine, de gérer
instantanément la facturation évitant ainsi délais
et erreurs, l’exemple même d’un des métiers les plus
traditionnels qui se retrouve totalement transformé
par le numérique !
Première conséquence visible : l’apparition d’un
nouvel écosystème centré autour d’Internet,
écosystème qui voit naître quotidiennement,
à côté des géants établis que nous connaissons
tous comme Facebook et Google, des jeunes
pousses à l’avenir prometteur.
Deuxième conséquence moins visible mais tout
aussi importante : toutes les entreprises, même
les plus traditionnelles, intègrent aujourd’hui le
numérique dans leur activité, à l’exemple de la PME
qui se dote d’un site Internet. Une décision qui peut
paraître anodine, mais qui bouleverse radicalement
son organisation interne, et impose la création de
nouveaux emplois allant du gestionnaire de site web
au spécialiste du marketing Internet.
Autre impact fondamental du numérique dans
l’entreprise : une remise en cause profonde de
l’organisation du travail. L’email, les réseaux
sociaux internes ou la visioconférence bouleversent
totalement la façon de communiquer.
Mais tous ces changements ne pourraient se
faire sans logiciels. Le logiciel, catalyseur de
cette révolution industrielle du XXIe siècle est
souvent invisible, mais constitue le cœur du
réacteur nucléaire de l’économie numérique.
Dans l’automobile par exemple, les prototypes
des voitures sont désormais conçus sur des
logiciels tandis que l’ensemble des fonctionnalités
électroniques, du GPS aux commandes vocales,
est piloté par logiciel. C’est tout simplement la
brique essentielle au fonctionnement d’Internet
et des outils technologiques, en amont comme en
aval de tout processus industriel. C’est peut-être
la grande leçon à retenir de ce Top 250, le retour
de la croissance et de l’emploi dans notre pays ne
pourra se faire sans s’appuyer sur le dynamisme
du numérique et de ses acteurs clés, les éditeurs
de logiciels !
Bruno Vanryb
Président du Collège éditeurs
Syntec Numérique
3. Avant-propos
Pour la troisième année consécutive, EY
s’associe à Syntec Numérique pour publier le
Top 250 des éditeurs et créateurs de logiciels
français. Examinant les données relatives à plus
de 350 sociétés, ce panorama offre une image
complète et détaillée d’un secteur qui confirme
année après année son potentiel de croissance
et de création d’emplois.
Les éditeurs et créateurs de logiciels français
pèsent plus de 8 milliards d’euros de chiffre
d’affaires. Ils représentent plus de 50 000
emplois, dont un grand nombre à haute valeur
ajoutée.
Malgré une conjoncture difficile et une
concurrence étrangère forte, le logiciel
parvient ainsi à maintenir une croissance à
deux chiffres. Source d’innovation permanente
et de compétitivité, il confirme à n’en pas
douter sa place parmi les filières d’excellence
de notre pays, contribuant à la modernisation
des processus de production et de gestion dans
l’ensemble de l’économie.
En partageant les enseignements du Top 250,
EY et Syntec Numérique contribuent à
l’observation et à l’analyse du secteur français
des éditeurs de logiciels, mettant en lumière
sa place stratégique dans notre économie.
Franck Sebag, Associé EY
Ce panorama a été réalisé avec le soutien du Syndicat National du Jeu Vidéo (SNJV)
Note méthodologique
Le Top 250 des éditeurs et créateurs de logiciels
français est réalisé sur la base d’une enquête par
questionnaire menée auprès des acteurs français du
logiciel. Seules sont incluses dans ce panorama les
sociétés françaises déclarant ne pas être filiales d’un
groupe étranger sur l’exercice concerné. Les éléments
chiffrés individuels communiqués dans la présente
étude sont issus de données déclarées par les
entreprises en réponse au questionnaire, et complétés
pour certaines sociétés de données publiques.
Le classement général est effectué sur la base du
chiffre d’affaires correspondant à l’activité d’édition
de logiciel. 350 éditeurs ont répondu cette année
à notre questionnaire.
La présente étude distingue trois catégories selon les
profils et spécialités des éditeurs, certains pouvant
appartenir à plusieurs catégories :
• les éditeurs “sectoriels”, dédiés à un secteur
d’activité particulier (banque, administration,
industrie, transport, etc.) ;
• les éditeurs “horizontaux”, proposant une offre
générale à tous les secteurs d’activité ;
• les éditeurs “Particuliers et jeux”.
Sommaire
3
7
10
12
Un monde immatériel…
à l’impact économique
et social bien réel
Quel carburant pour un
secteur à grande vitesse ?
Moteurs de croissance,
présents et futurs
Classement Top 250
des éditeurs et
créateurs de logiciels
français
Panorama Top 250 des éditeurs et créateurs de logiciels français - 3e édition - Octobre 2013 |
1
4. Chiffres clés du panorama
8 milliards d’euros
de chiffre d’affaires
en 2012
+ 12%
de croissance
entre 2011 et 2012
11%
du chiffre d’affaires réalisé
en mode SaaS
Plus de 50 000 employés,
en croissance de 10%
depuis 2010
1 milliard
de chiffre d’affaires
consacré à la R&D
en 2012
2
| Panorama Top 250 des éditeurs et créateurs de logiciels français
69%
prévoient d’embaucher
pour l’année à venir
5. Un monde immatériel… à l’impact économique
et social bien réel
Un secteur qui pèse dans l’économie
En dépit d’un contexte économique défavorable, le secteur du
logiciel maintient une croissance forte. Il affiche en 2012 un
chiffre d’affaires cumulé de plus de 8 milliards d’euros, soit une
croissance de 12% par rapport à 2011, supérieure à celle réalisée
entre 2010 et 2011 (8%).
Chiffre d’affaires Edition global (en milliards d’euros)
Cette très forte croissance des 350 éditeurs français de notre
panorama est encore plus impressionnante lorsqu’elle est mise
en perspective avec la croissance globale du secteur (+1,9%
en 2012) 1, incluant l’ensemble du marché dont les éditeurs
internationaux.
8
+12%
+8%
9
7
8,1
6,7
7,2
6
5
4
3
2
1
0
2010
2011
2012
Le dynamisme du secteur revient principalement aux éditeurs
“sectoriels” ainsi qu’aux éditeurs “Particuliers et jeux”.
Les 175 éditeurs sectoriels, majoritaires en nombre, pèsent
davantage en termes de chiffre d’affaires, réalisant 4,7 milliards
d’euros pour l’année 2012, soit 58% de l’activité totale du secteur.
Croissance du chiffre d’affaires Edition par catégorie
Les 18 éditeurs de logiciels “Particuliers et jeux” de notre
panorama représentent à eux seuls 20% du secteur et affichent
la plus belle progression de 2012 avec 17% de croissance,
tirée par les leaders du classement Ubisoft et Gameloft.
30%
25%
24%
23%
Les éditeurs “horizontaux” enregistrent une croissance de
seulement 6% en 2012, érodée par une baisse de chiffre d’affaires
de plusieurs acteurs de cette catégorie. La taille moyenne de ce
type d’éditeurs ne dépasse pas les 14 millions d’euros de chiffre
d’affaires.
20%
17%
15%
15%
13%
10%
10%
9%
6%
5%
5%
0%
2012-2010
Editeurs "sectoriels"
2012-2011
Editeurs "horizontaux"
2011-2010
"Particuliers et jeux"
1 Source : Syntec Numérique / IDC, mars 2013
3e édition - Octobre 2013 |
3
6. Répartition des éditeurs par taille d’entreprise
Chiffre d'affaires
(en milliards d'euros)
5,0
4,7
4,5
Nombre d'éditeurs
par catégorie
175 éditeurs
200
169 éditeurs
4,0
150
3,5
3,0
2,3
2,5
100
2,0
1,7
1,5
50
1,0
0,5
0,0
18 éditeurs
Editeurs
"sectoriels"
Editeurs
"horizontaux"
"Particuliers
et jeux"
0
Une disparité de taille toujours forte chez les éditeurs
Le logiciel demeure une activité très concentrée, 62% du chiffre
d’affaires global étant réalisé par seulement 5% des éditeurs.
On note toutefois un début d’évolution structurelle du secteur par
rapport à notre panorama de l’an passé : la part des entreprises
de moins de 10 millions d’euros diminue cette année (de 70% à
57% du nombre d’éditeurs) au profit de celles réalisant un chiffre
d’affaires entre 10 et 50 millions d’euros (de 23% à 33%). Cette
tendance se reflète aussi dans la répartition en termes de chiffre
d’affaires, la catégorie des entreprises de 10 à 50 millions d’euros
représentant désormais près du quart de l’activité du secteur
contre 17% en 2012.
Répartition des éditeurs par taille d’entreprise
70%
62%
Part du chiffre d'affaires du secteur (2012)
57%
60%
Nombre d'éditeurs
50%
40%
15%
33%
30%
23%
20%
10%
0%
4
8%
7%
0 - 10 M€
10 - 50 M€
5%
50 - 100 M€
| Panorama Top 250 des éditeurs et créateurs de logiciels français
5%
Plus de 100 M€
7. Croissance du chiffre d’affaires Edition entre 2010 et 2012
par taille d’entreprise
2012-2010
2012-2011
2011-2010
0-10 M€
25%
10%
13%
10-50 M€
22%
10%
11%
50-100 M€
11%
9%
2%
Plus de 100 M€
23%
14%
8%
Total panel
22%
12%
8%
En termes de croissance, les plus petites entreprises – celles dont
le chiffre d’affaires est inférieur à 10 millions d’euros – affichent
une performance égale, voire supérieure aux plus grandes. Elles
ont connu une progression de 25% de leur chiffre d’affaires au
cours des deux dernières années.
Cette croissance est toutefois moindre pour les entreprises de
taille moyenne, qui affichent +11% sur les deux dernières années.
On observe un seuil de croissance à dépasser pour les éditeurs
situés entre 50 et 100 millions d’euros de chiffres d’affaires.
L’Asie séduit les plus grands éditeurs
A l’exception des plus grandes sociétés, le secteur concentre encore plus des deux tiers
de son activité en France. La proportion de chiffre d’affaires réalisée dans l’Hexagone
est toutefois en légère baisse par rapport à 2012 chez les acteurs réalisant moins de
50 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Pour les grandes entreprises affichant plus de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires,
un quart de l’activité est réalisé dans la zone Amériques. Une tendance en baisse au
bénéfice de l’Asie qui représente aujourd’hui 11% de l’activité, contre 3% en 2011.
Répartition géographique de l’activité selon la taille des éditeurs
100%
2%
6%
4%
10%
2%
11%
10%
Amériques
EMEA
13%
80%
Asie
25%
19%
France
60%
22%
87%
40%
79%
67%
42%
20%
0%
0 - 10 M€
10 - 50 M€
50 - 100 M€
Plus de 100 M€
(Base : 256 répondants)
3e édition - Octobre 2013 |
5
8. Créateurs de logiciels... et d’emplois
L’effectif total des sociétés du secteur continue à progresser,
affichant une croissance de plus de 10% entre 2010 et 2012
pour dépasser aujourd’hui la barre des 50 000 personnes.
Evolution des effectifs globaux
Des différences par catégorie d’éditeurs existent : les éditeurs
“sectoriels” et “jeux” connaissent la croissance la plus forte de
leurs effectifs, respectivement de 14% et 23%. Ubisoft porte
la quasi-totalité de la croissance des effectifs de sa catégorie
(+23,5 %), tandis que chez les éditeurs “sectoriels”,
Dassault Systèmes a augmenté à lui seul ses effectifs de
près de 1 000 personnes dans le monde en deux ans.
Les effectifs des éditeurs “horizontaux” sont, eux, restés
quasiment stables sur la même période.
52 000
+10%
50 865
51 000
50 000
48 684
49 000
48 000
47 000
46 000
46 083
45 000
44 000
43 000
2010
2011
2012
(Base : 197 répondants)
Prévisions d’embauche pour l’année à venir
1%
5%
Bien que les intentions d’embauche aient connu en 2012 une
légère inflexion par rapport à l’année précédente, les éditeurs
prévoient toujours dans leur grande majorité d’augmenter
leurs effectifs (69% contre 79% dans le panorama 2012).
25%
69%
Augmentation
Stabilité
Réduction
Ne se prononce pas
(Base : 234 répondants)
6
| Panorama Top 250 des éditeurs et créateurs de logiciels français
9. Quel carburant pour un secteur
à grande vitesse ?
Un secteur alimenté par l’innovation
Part du chiffre d’affaires consacré à la R&D selon la taille
des éditeurs
25%
Peut-être plus que n’importe quel autre secteur, le monde
du logiciel se doit de constamment innover afin d’intégrer
les dernières technologies et les nouveaux usages dans ses
offres, que cette innovation soit technique, fonctionnelle ou
commerciale.
Pour alimenter cet effort d’innovation, les dépenses consacrées
à la recherche et développement en 2012 ont représenté entre
13% et 20% du chiffre d’affaires des entreprises étudiées, selon
leur taille, soit un montant total d’environ 1 milliard d’euros !
20%
20%
15%
13%
10%
5%
0%
Moins de 50 M€
de chiffre d'affaires
Plus de 50 M€
de chiffre d'affaires
(Base : 231 répondants)
Part des effectifs de R&D par rapport aux effectifs globaux
24%
24%
23%
23%
22%
21%
Preuve de l’attention portée à ces efforts de R&D, les effectifs
consacrés aux activités innovantes progressent plus rapidement
que les effectifs globaux.
22%
2010
2011
2012
(Base : 157 répondants)
3e édition - Octobre 2013 |
7
10. Proportion des effectifs de R&D implantés en France
100%
92%
78%
80%
62%
60%
40%
Les équipes dédiées à la recherche et au développement restent
majoritairement domiciliées en France, le panel indiquant même
une part plus importante de ces effectifs sur le territoire national
que l’an passé (78% contre 69%). Ces réponses confirment
la qualité des systèmes d’aides à l’innovation en France, qui
contribuent au maintien dans l’Hexagone des emplois à forte
valeur ajoutée – ainsi qu’à l’attractivité du pays pour les activités
R&D de certaines multinationales étrangères.
20%
el
pa
n
du
e
bl
se
m
En
En
de tre
25 pris
0 es
pe d
rs e p
on lu
ne s
s
En
tr
de epr
25 ise
0 sd
pe e
rs mo
on in
ne s
s
0%
(Base : 156 répondants)
Des dispositifs de soutien à l’innovation plébiscités
Le Crédit d’impôt recherche (CIR), désormais reconnu à l’échelle
internationale comme une référence en matière de soutien aux
activités de R&D, confirme sa popularité auprès des éditeurs
et créateurs de logiciels, 76% d’entre eux indiquant y avoir eu
recours en 2012.
Depuis sa création il y a trente ans, le CIR – allié à d’autres outils,
notamment au statut de JEI (jeune entreprise innovante) –
a joué un rôle crucial dans l’éclosion et le développement de
nombreux acteurs du numérique en France. Il importe aujourd’hui
de pérenniser et d’élargir ce dispositif, en veillant à ne pas en
décourager l’utilisation par des problèmes de définition des règles
d’éligibilité.
Utilisez-vous le dispositif du Crédit impôt recherche (CIR) ?
5%
19%
76%
Oui
Non
Ne sait pas
(Base : 233 répondants)
8
| Panorama Top 250 des éditeurs et créateurs de logiciels français
11. En revanche, le Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) semble
peu connu (38%) ou considéré comme relativement peu adapté
au secteur du logiciel (38%). C’est particulièrement le cas des
plus petits éditeurs, alors que la moitié des sociétés de plus de
50 millions d’euros de chiffre d’affaires considère le dispositif
comme adapté.
Le dispositif du CICE vous paraît-il adapté à votre secteur ?
3%
21%
Ces résultats mitigés s’expliquent par une méconnaissance encore
importante du dispositif avant l’été 2013 et peut-être également
par l’assiette de ce crédit d’impôt, qui ne concerne que les
rémunérations brutes versées par les entreprises inférieures
à 2,5 fois le Smic.
38%
21%
17%
Des ressources financières
qui évoluent peu
Oui tout à fait
Oui plutôt
Non plutôt pas
Les stratégies de financement des éditeurs et créateurs
de logiciels s’appuient toujours et principalement sur
l’autofinancement, pour 86% des entreprises interrogées.
Les sociétés du secteur disent avoir eu recours ou envisagé
la dette bancaire et le capital-risque comme autres sources
de financement dans respectivement 28% et 25% des cas.
Non pas du tout
Ne sait pas
(Base : 233 répondants)
Les business angels, la dette convertible en capital ou la levée de
fonds en Bourse restent encore des instruments de financement
peu utilisés.
Les sources de financement utilisées et envisagées
Dette convertible
en capital
7%
89%
4%
Levée de fonds
en Bourse
7%
89%
4%
Business angels
8%
87%
5%
Capital risqueurs /
investisseurs
25%
Dette bancaire
66%
68%
28%
Capacité
d'autofinancement
9%
4%
86%
0%
20%
Oui
40%
Non
12%
60%
80%
2%
100%
Prévu
(Base : 233 répondants)
3e édition - Octobre 2013 |
9
12. Moteurs de croissance, présents et futurs
100%
Croissance confirmée pour le SaaS
Répartition du chiffre d’affaires 2012 par type d’activité
et selon la taille des éditeurs
100%
6%
15%
10%
10%
80%
19%
27%
40%
11%
33%
60%
34%
Pour les éditeurs réalisant moins de 50 millions d’euros de chiffre
24%
25%
d’affaires, les logiciels en mode SaaS représentent désormais 15%
26%
40% de l’activité, indiquant sans doute une tendance plus naturelle
pour ces sociétés de plus petite taille à lancer leur activité
directement sur ce modèle.
34%
28%
Moins de 50 M€
Plus de 50 M€
31%
Ensemble du panel
SaaS / ASP
31%
28%
11%
19%
0%
20%
10%
chiffre d’affaires liée au SaaS40%
(Software as a Service) atteint 11%
27%
33%
en 2012, un chiffre en progression significative par rapport à
2011 (8%) et qui représente ainsi près de 350 millions d’euros
60%
de chiffre d’affaires en 2012.
25%
26%
40%
10%
80% Pour l’ensemble des éditeurs de notre panel, la proportion du
20%
24%
6%
15%
Services et autres
Support maintenance
0%
Moins de 50 M€
Plus de 50 M€
Produits vendus / licences
Ensemble du panel
(Base : 230 répondants)
SaaS / ASP
Services et autres
Quels objectifs de développement à moyen terme ?
Support maintenance
Produits vendus / licences
Le Cloud Computing et le SaaS sont cités en tête des orientations
marchés qui tireront l’industrie du logiciel dans les années à venir,
suivis par la mobilité.
Les éditeurs de logiciels ne voient donc pas le passage au mode
SaaS comme une contrainte, mais bien comme une opportunité.
En 2013, pour l’ensemble des éditeurs, le SaaS approchera le
milliard d’euros (847 millions d’euros) sur un marché du logiciel
global autour de 10 milliards. D’ici 2015, ce sera 1,5 milliard
(source : étude IDC).
Priorités technologiques à moyen terme
Le SaaS change la nature même du logiciel dans la manière de
le concevoir, le commercialiser mais également dans le modèle
économique qui se dessine derrière.
Réseaux sociaux 3% 7%
Sécurité
7%
Big Data
8%
Mobilité
21%
15%
19%
9%
28%
28%
Cloud / SaaS
41%
22%
28%
54%
0%
20%
40%
60%
(Base : 217 répondants)
10
| Panorama Top 250 des éditeurs et créateurs de logiciels français
Premier choix
Deuxième choix
Troisième choix
11%
80%
100%
13. Leviers et domaines d’investissement pour les DSI
Les objectifs de développement des
éditeurs apparaissent également en phase
avec les priorités des DSI (directeurs
des systèmes d’information) présentées
en février dernier dans l’étude Syntec
Numérique-IDC. Ces derniers souhaitent
clairement renforcer leurs investissements
en SaaS et anticipent des besoins
d’intégration avec leur SI historique. Plus
de la moitié des DSI envisagent également
de renforcer leurs investissements autour
de projets de mobilité.
Achat de logiciels
en SaaS
- 5%
Intégration du SaaS
avec le SI historique
- 6%
Achat de ressources
informatiques dans le Cloud
Investissements
orientés mobilité
66%
50%
- 3%
40%
- 9%
52%
Accélération
Ralentissement
Source : Enquête de conjoncture Syntec Numérique / IDC, février 2013, Panel DSI Club d’IDC.
L’e-administration : une opportunité encore à explorer
Le développement de l’e-administration représente-t-il
une opportunité pour votre entreprise ?
9%
25%
19%
27%
30%
Oui, très importante
Oui, assez importante
Non, assez peu importante
Non, pas du tout importante
Ne sait pas
(Base : 234 répondants)
Parmi les pistes de développement que les éditeurs pourraient
exploiter dans les prochaines années, l’e-administration ne paraît
pas encore suffisamment identifiée. Toutefois, plus d’un quart
(28%) des professionnels interrogés y voient déjà une opportunité
pour leur entreprise, alors que ce domaine ne concerne qu’une
partie des éditeurs.
Le passage à l’e-administration permettrait d’augmenter la
commande publique en logiciels, et pourrait constituer un levier
de croissance supplémentaire pour le secteur. C’est pourquoi
Syntec Numérique, à travers les propositions de son Collège
Editeurs, porte l’idée d’un guichet unique électronique qui
permettrait de réunir sur une même plateforme tous les services
d’accompagnement aux entreprises, aujourd’hui dispersés sur
différentes administrations.
Au-delà de l’effet économique, cette initiative permettra
d’acculturer au numérique l’ensemble de la fonction publique,
et donc de créer de la valeur pour l’industrie du logiciel.
L’édition de logiciels : une filière
stratégique… et optimiste ?
Prévisions de croissance du chiffre d’affaires en 2013
selon la taille des éditeurs
20%
+ 19%
+ 16%
Filière stratégique et clé de la modernisation de notre économie,
le secteur du logiciel est de plus en plus dans le “radar” des
pouvoirs publics qui multiplient les appels à projets dans le
cadre du Programme des Investissements d’avenir (logiciel
embarqué, objets connectés, calcul intensif, Cloud, Big Data…),
tout en soutenant les pôles de compétitivité et les partenariats
européens.
Dans ce contexte plutôt encourageant de soutien de leur filière,
les entreprises du secteur prévoient une croissance de l’ordre de
10% pour 2013 ; les plus optimistes, à savoir les acteurs affichant
un chiffre d’affaires entre 50 et 100 millions d’euros, vont jusqu’à
anticiper une croissance proche des 20%.
15%
+ 12%
+ 10%
10%
+ 7%
5%
0%
0-10 M€
10-50 M€ 50-100 M€
(Base : 197 répondants)
Plus de
100 M€
Ensemble
du panel
3e édition - Octobre 2013 |
11
14. Classement Top 250 des éditeurs
et créateurs de logiciels français
Top 250 Or :
10 premiers de chaque catégorie
Top 250 Argent :
50 premiers du classement général
Top 250 Bronze : 250 premiers
du classement général
Top 10 par catégorie
Catégorie des éditeurs “Sectoriels”
Classement
”Sectoriels”
Entreprise
1
DASSAULT SYSTÈMES
2
3
Chiffre d’affaires
Edition 2012 en M€
Chiffre d’affaires
Total 2012 en M€
1 843,20
2 028,30
MUREX
329,00
329,00
CRITEO
271,80
271,80
4
SOPRA GROUP
229,00
1 217,00
5
LINEDATA SERVICES
144,00
144,00
6
BERGER-LEVRAULT
99,80
99,80
7
ISAGRI
86,00
132,00
8
GFI INFORMATIQUE
78,11
667,30
9
CEGEDIM ACTIV
76,47
76,47
GENERIX GROUP
62,13
62,13
10
Catégorie des éditeurs “Horizontaux”
Classement
”Horizontaux”
Entreprise
Chiffre d’affaires
Edition 2012 en M€
Chiffre d’affaires
Total 2012 en M€
1
CEGID GROUP
226,37
258,11
2
AXWAY SOFTWARE
224,32
224,32
3
ESI GROUP
109,03
109,03
4
READSOFT
91,10
91,10
5
TALEND
64,00
75,00
6
FIDUCIAL INFORMATIQUE
48,00
60,30
7
TALENTIA SOFTWARE
46,07
46,07
8
NEOLANE
44,00
44,00
9
INFOVISTA
42,98
42,98
ORSYP
40,48
40,48
10
Catégorie des éditeurs “Particuliers et jeux”
Classement
”Particuliers
et jeux”
Entreprise
Chiffre d’affaires
Edition 2012 en M€
Chiffre d’affaires
Total 2012 en M€
1
UBISOFT
1 256,20
1 256,20
2
GAMELOFT
208,00
208,00
3
AVANQUEST SOFTWARE
101,00
101,00
4
ANKAMA
43,00
43,00
5
FOCUS HOME INTERACTIVE
24,61
24,61
6
BIGBEN INTERACTIVE
17,00
164,00
7
QUANTIC DREAM
12,00
12,00
8
ARTICQUE INFORMATIQUE
7,80
10,00
9
ISCOOL ENTERTAINMENT
7,00
7,00
9
ASOBO STUDIO
7,00
7,00
ANUMAN INTERACTIVE
5,92
5,92
10
12
| Panorama Top 250 des éditeurs et créateurs de logiciels français