Vous vous posez des questions sur les niveaux de rendements des grandes cultures en conduite biologique? Le Groupement Régional des Agriculteurs BIO de Haute-Normandie a élaboré, à partir d'une enquête sur les rendements régionaux, une synthèse présentant les résultats.
Cette fermoscopie est une photographie du fonctionnement d'une exploitation agricole à un moment donné. La situation de l'exploitation est donc amenée à évoluer.
Cette exploitation fait partie du réseau de fermes bio haut-normandes mis en place par le Groupement Régional des Agriculteurs BIO de Haute-Normandie.
Le travail photographique de Peter Menzel qui présente 36 portraits de familles présentant une semaine de nourriture est devenu un classique du programme de 5e. Présent dans de nombreux manuels, il a l’avantage d’être saisissant et de plaire énormément aux élèves. Retour ligne automatique
Souvent la famille américaine en surnutrition est opposée à celle en sous-alimentation du Soudan. Pourquoi ne pas se servir des autres clichés pour approfondir le chapitre sur l’alimentation. Une proposition de Bertrand Quennoy pour le site académique HG Dijon.
Vous vous posez des questions sur les niveaux de rendements des grandes cultures en conduite biologique? Le Groupement Régional des Agriculteurs BIO de Haute-Normandie a élaboré, à partir d'une enquête sur les rendements régionaux, une synthèse présentant les résultats.
Cette fermoscopie est une photographie du fonctionnement d'une exploitation agricole à un moment donné. La situation de l'exploitation est donc amenée à évoluer.
Cette exploitation fait partie du réseau de fermes bio haut-normandes mis en place par le Groupement Régional des Agriculteurs BIO de Haute-Normandie.
Le travail photographique de Peter Menzel qui présente 36 portraits de familles présentant une semaine de nourriture est devenu un classique du programme de 5e. Présent dans de nombreux manuels, il a l’avantage d’être saisissant et de plaire énormément aux élèves. Retour ligne automatique
Souvent la famille américaine en surnutrition est opposée à celle en sous-alimentation du Soudan. Pourquoi ne pas se servir des autres clichés pour approfondir le chapitre sur l’alimentation. Une proposition de Bertrand Quennoy pour le site académique HG Dijon.
Cette fermoscopie est une photographie du fonctionnement d'une exploitation agricole à un moment donné. La situation de l'exploitation est donc amenée à évoluer.
Cette exploitation fait partie du réseau de fermes bio haut-normandes mis en place par le Groupement Régional des Agriculteurs BIO de Haute-Normandie.
Cette fermoscopie est une photographie du fonctionnement d'une exploitation agricole à un moment donné. La situation de l'exploitation est donc amenée à évoluer.
Cette exploitation fait partie du réseau de fermes bio haut-normandes mis en place par le Groupement Régional des Agriculteurs BIO de Haute-Normandie.
Cette fermoscopie est une photographie du fonctionnement d'une exploitation agricole à un moment donné. La situation de l'exploitation est donc amenée à évoluer.
Cette exploitation fait partie du réseau de fermes bio haut-normandes mis en place par le Groupement Régional des Agriculteurs BIO de Haute-Normandie.
Cette fermoscopie est une photographie du fonctionnement d'une exploitation agricole à un moment donné. La situation de l'exploitation est donc amenée à évoluer.
Cette exploitation fait partie du réseau de fermes bio haut-normandes mis en place par le Groupement Régional des Agriculteurs BIO de Haute-Normandie.
Sorghum landraces for development of diversified adaptable sorghum hybrids in...ICRISAT
The first steps have been taken to develop high-yielding and disease-resistant sorghum hybrids suitable for the dry northern zones of Nigeria. Commercially viable sorghum hybrids are already available for West and Central Africa (WCA) but suit only a single maturity band (100 km from north-south) for the guinea-race zone of Senegal, Mali and Burkina Faso. There are no hybrids available for the drier, more northern zones of Nigeria, which is the largest sorghum producing area in the region, growing mostly the caudatum- or durra-types.
A Parthenay (Deux-Sèvres), un système mixteJrmieJost1
A Parthenay, dans les Deux-Sèvres, 6 éleveurs réfléchissent à l’adaptation de leur système d’élevage au changement climatique, dans un contexte de systèmes d’élevage en polyculture-polyéllevage, avec 600 chèvres, 250 brebis ou 30 vaches allaitantes et 150 ha de surface agricole (dont 85 ha de prairies). La prairie multi-espèces riche en trèfles, le RGI, le maïs et les prairies naturelles sont eau cœur du système fourrager.
A Vouillé les marais (Vendée), un système en polyculture-polyélevage à la fro...JrmieJost1
A Vouillé les marais, en Vendée, 5 éleveurs réfléchissent à l’adaptation de leur système d’élevage au changement climatique, dans un contexte de systèmes d’élevage en polyculture-poly-élevage (caprin et vaches allaitantes), avec 400 chèvres, 20 vaches allaitantes et 150 ha de surface agricole (dont 50 ha de prairies). Les luzernières et les prairies naturelles du marais sont eau cœur du système fourrager.
A Segré (Maine et Loire), un système en polyculture-élevage avec une diversit...JrmieJost1
A Segré, en Maine-et-Loire, 5 éleveurs réfléchissent à l’adaptation de leur système d’élevage au changement climatique, dans un contexte de systèmes d’élevage en polyculture-élevage, avec 400 chèvres et 100 ha de surface agricole (dont 80 ha de cultures fourragères). Les luzernières, prairies naturelles et l’ensilage de maïs sont eau cœur du système fourrager.
A Auzances, dans la Creuse, 8 éleveurs réfléchissent à l’adaptation de leur système d’élevage au changement climatique, dans un contexte de systèmes d’élevage en herbager, avec 200 chèvres et 70 ha de surface agricole (dont 60 ha de prairies). La prairie multi-espèces riche en légumineuses et les prairies naturelles sont eau coeur du système fourrager. Ces prairies sont également valorisées par 20 vaches allaitantes.
A Villefagnan (Charente), un système en polyculture-élevageJrmieJost1
A Villefagnan, dans le nord de la Charente, 6 éleveurs réfléchissent à l’adaptation de leur système d’élevage au changement climatique, dans un contexte de systèmes d’élevage en polyculture-élevage, avec 400 chèvres et 150 ha de surface agricole. La luzerne est le pivot du système fourrager. Ce groupe est animé par Manon Proust d’Innoval.
Le Projet TOZZI GREEN de plantations à biocarburant et à biomasse sur le Plateau de l’Ihorombe est une initiative ambitieuse, d’une envergure inédite pour le domaine agricole, dans l’histoire de Madagascar. Il n’en reste pas moins un projet à dimension humaine, soucieux d’une cohérence totale en faveur d’un développement durable et équilibré.
A Beaupréau (Maine et Loire), un système en polyculture-élevage, avec quelque...JrmieJost1
A Beaupréau, en Maine-et-Loire, 5 éleveurs réfléchissent à l’adaptation de leur système d’élevage au changement climatique, dans un contexte de systèmes d’élevage herbager, avec 300 chèvres, 10 vaches allaintantes et 80 ha de surface agricole (dont 50 ha de prairies). La prairie multi-espèces riche en légumineuses, les luzernières, les prairies naturelles et les prairies riches en RGI sont au cœur du système fourrager.
Cette fermoscopie est une photographie du fonctionnement d'une exploitation agricole à un moment donné. La situation de l'exploitation est donc amenée à évoluer.
Cette exploitation fait partie du réseau de fermes bio haut-normandes mis en place par le Groupement Régional des Agriculteurs BIO de Haute-Normandie.
Cette fermoscopie est une photographie du fonctionnement d'une exploitation agricole à un moment donné. La situation de l'exploitation est donc amenée à évoluer.
Cette exploitation fait partie du réseau de fermes bio haut-normandes mis en place par le Groupement Régional des Agriculteurs BIO de Haute-Normandie.
Cette fermoscopie est une photographie du fonctionnement d'une exploitation agricole à un moment donné. La situation de l'exploitation est donc amenée à évoluer.
Cette exploitation fait partie du réseau de fermes bio haut-normandes mis en place par le Groupement Régional des Agriculteurs BIO de Haute-Normandie.
Cette fermoscopie est une photographie du fonctionnement d'une exploitation agricole à un moment donné. La situation de l'exploitation est donc amenée à évoluer.
Cette exploitation fait partie du réseau de fermes bio haut-normandes mis en place par le Groupement Régional des Agriculteurs BIO de Haute-Normandie.
Sorghum landraces for development of diversified adaptable sorghum hybrids in...ICRISAT
The first steps have been taken to develop high-yielding and disease-resistant sorghum hybrids suitable for the dry northern zones of Nigeria. Commercially viable sorghum hybrids are already available for West and Central Africa (WCA) but suit only a single maturity band (100 km from north-south) for the guinea-race zone of Senegal, Mali and Burkina Faso. There are no hybrids available for the drier, more northern zones of Nigeria, which is the largest sorghum producing area in the region, growing mostly the caudatum- or durra-types.
A Parthenay (Deux-Sèvres), un système mixteJrmieJost1
A Parthenay, dans les Deux-Sèvres, 6 éleveurs réfléchissent à l’adaptation de leur système d’élevage au changement climatique, dans un contexte de systèmes d’élevage en polyculture-polyéllevage, avec 600 chèvres, 250 brebis ou 30 vaches allaitantes et 150 ha de surface agricole (dont 85 ha de prairies). La prairie multi-espèces riche en trèfles, le RGI, le maïs et les prairies naturelles sont eau cœur du système fourrager.
A Vouillé les marais (Vendée), un système en polyculture-polyélevage à la fro...JrmieJost1
A Vouillé les marais, en Vendée, 5 éleveurs réfléchissent à l’adaptation de leur système d’élevage au changement climatique, dans un contexte de systèmes d’élevage en polyculture-poly-élevage (caprin et vaches allaitantes), avec 400 chèvres, 20 vaches allaitantes et 150 ha de surface agricole (dont 50 ha de prairies). Les luzernières et les prairies naturelles du marais sont eau cœur du système fourrager.
A Segré (Maine et Loire), un système en polyculture-élevage avec une diversit...JrmieJost1
A Segré, en Maine-et-Loire, 5 éleveurs réfléchissent à l’adaptation de leur système d’élevage au changement climatique, dans un contexte de systèmes d’élevage en polyculture-élevage, avec 400 chèvres et 100 ha de surface agricole (dont 80 ha de cultures fourragères). Les luzernières, prairies naturelles et l’ensilage de maïs sont eau cœur du système fourrager.
A Auzances, dans la Creuse, 8 éleveurs réfléchissent à l’adaptation de leur système d’élevage au changement climatique, dans un contexte de systèmes d’élevage en herbager, avec 200 chèvres et 70 ha de surface agricole (dont 60 ha de prairies). La prairie multi-espèces riche en légumineuses et les prairies naturelles sont eau coeur du système fourrager. Ces prairies sont également valorisées par 20 vaches allaitantes.
A Villefagnan (Charente), un système en polyculture-élevageJrmieJost1
A Villefagnan, dans le nord de la Charente, 6 éleveurs réfléchissent à l’adaptation de leur système d’élevage au changement climatique, dans un contexte de systèmes d’élevage en polyculture-élevage, avec 400 chèvres et 150 ha de surface agricole. La luzerne est le pivot du système fourrager. Ce groupe est animé par Manon Proust d’Innoval.
Le Projet TOZZI GREEN de plantations à biocarburant et à biomasse sur le Plateau de l’Ihorombe est une initiative ambitieuse, d’une envergure inédite pour le domaine agricole, dans l’histoire de Madagascar. Il n’en reste pas moins un projet à dimension humaine, soucieux d’une cohérence totale en faveur d’un développement durable et équilibré.
A Beaupréau (Maine et Loire), un système en polyculture-élevage, avec quelque...JrmieJost1
A Beaupréau, en Maine-et-Loire, 5 éleveurs réfléchissent à l’adaptation de leur système d’élevage au changement climatique, dans un contexte de systèmes d’élevage herbager, avec 300 chèvres, 10 vaches allaintantes et 80 ha de surface agricole (dont 50 ha de prairies). La prairie multi-espèces riche en légumineuses, les luzernières, les prairies naturelles et les prairies riches en RGI sont au cœur du système fourrager.
A Voivres lès le Mans (Sarthe), un système fromager-fermier pâturantJrmieJost1
A Voivres lès le Mans, en Sarthe, 5 éleveurs réfléchissent à l’adaptation de leur système d’élevage au changement climatique, dans un contexte de systèmes d’élevage fromager-fermier pâturant, avec 80 chèvres et 20 ha de surface agricole (dont 15 ha de prairies). La prairie naturelle est au cœur du système fourrager, avec quelques luzernières.
Perennial grains in the social and economic contexts of West African farming ...FAO
http://www.fao.org/agriculture/crops/thematic-sitemap/theme/spi/en/
Presentation by Tidiane Diarisso (IER/Ecofil) on West African farming systems and the role of perennial crops in these. The presentation was delivered in occasion of the “Putting Perennial crops to work in practice” workshop in Bamako, Mali (1-5 September 2015).
2. INTRODUCTION
Le but de l’agriculture est de subvenir aux besoins des
habitants de la maison(ka).
Unité de production=Unité de consommation
L’agriculture a subit de multiples changements durant les
années à cause de la sécheresse et de l’émigration qui
constitue une perte significative de la main d’œuvre.
On remarque alors une évolution dans la production mais
aussi dans la consommation des produits.
3. PLAN
I. Saison de pluies et saison sèche
II. Organisation du travail agricole
a. Hommes
b. Femmes
c. Etapes du travail agricole
III. Produits cultivés
IV. Situation actuelle et impact sur la
consommation
4. SAISONS
Saison de Pluies (XAAXO)
Les sous
KANDAARA JUXA KAWULE
saisons
Mai/Début Septembre-
Calendrier Juillet-Août
Juillet Début novembre
Températures
très élevées et
Période Période des
Caractéristiques périodes de
maximum des récoltes de
préparations des
pluies cultures de pluie
champs.
Débroussaillage
5. SAISONS
Saison sèche
Les sous
MULE KINEYE
saisons
Fin Novembre- Fin Février-
Calendrier
Début Février Début Mai
Période chaude,
Fin des récoltes de
organisation des
Caractéristiques pluie et début des
activités de pêche et
cultures de décrue
de chasse
6. ORGANISATION DU TRAVAIL AGRICOLE(1)
a) Hommes
o Tous les hommes de la maison(mariés ou
célibataires), adolescents et jeunes enfants
travaillent dans les champs sous l’autorité du chef
de la maison(ka gummé). Le matin est réservé au Té
khoré familial et l’après-midi chacun peut aller
travailler sur son champ individuel ou les champs de
« follakhé »(enfants d’un même père)
o Les récoltes provenant du Té khoré seront stockées
et serviront ensuite à l’alimentation familiale. Le ka
gummé donne à la femme la portion à cuisiner pour
son tour. Les hommes célibataires peuvent être
amenés à ajouter à la réserve de la maison une
partie de leur propre récolte ce qui constitue une
participation.
7. A Témérunka, chaque père de la maison(Amara Yassi,
Demba Yassi ect…) fournissait la quantité de nourriture
pour la famille pendant certains jours de la semaine et
pendant la période de pluie, tous le monde va travailler
dans le champ de cette personne le nombre de jours qu’il
fournit la nourriture. Ex: si un homme donne les denrées
alimentaires le lundi-mardi et mercredi, pendant la saison
des pluies, tous le monde travaillera dans son champ ces
jours là.
Chaque enfant dès l’âge de 7 ans pouvait avoir sa parcelle
qu’il cultivait lui-même et il donnait les récoltes à sa mère.
Ce système a disparu avec l’émigration et on a regroupé les
parcelles en une parcelle familiale(té khoré) où tout le
monde travaille pendant la saison des pluies. Le système
de prise en charge de la nourriture familiale pendant
certains jours de la semaine a disparu.
8. ORGANISATION DU TRAVAIL AGRICOLE(2)
b) Femmes
o Chaque femme mariée possède une parcelle
individuelle qu’elle cultive avec ses filles
célibataires. Celles-ci ont également leur propre
parcelle sur laquelle elles travaillent après 14h. On
se regroupe d’abord dans celle de l’ainée puis de la
suivante etc..
o Chaque femme mariée et fille célibataire dispose
librement de sa récolte. Celle-ci se constitue
essentiellement d’arachide et de riz pluvial.
o Lorsque c’est son tour de cuisiner, une femme
mariée peut prendre de ce qu’elle récolte et de sa
cueillette pour l’ajouter à ce que lui donne le ka
gummé afin de préparer des plats variés. C’est ce
qu’on appelle une « yakharé nsiré »(bonne femme).
9. ORGANISATION DU TRAVAIL AGRICOLE(3)
c) Etapes
-préparation des champs : défrichage et
désherbage
-semis(tiffindé) : dès les premières pluies avec
labour
-entretien des cultures : -sarclage consiste à
désherber le sol en raclant en superficie
-binage : aérer le sol en
superficie autour des plantes cultivées(meilleure
pénétration de l’eau)
à 2 semaines et un mois après semis
-récolte
10. PRODUITS CULTIVES(1)
1. Cultures de la saisons des pluies:
Mil (ille) : C'est la culture par excellence. Il ne s'agit
presque uniquement que du gros mil. Il en existe
plusieurs variétés.
Maïs (maka): deux variétés, le bytane, aux épis courts,
aux grains petits et rouges, qui se récolte à la mi-
septembre, 40 à 50 jours après les semailles; le
salaba, aux épis longs, aux grains gros et blancs et
qui arrive à maturité en 90 jours.
Arachide (tiga): sa culture est très développée.
Riz (maro): il est peu cultivé.
Gombo
11. PRODUITS CULTIVES(2)
2. Cultures de décrue « Folloni » Ces terres situées au bord du
fleuve sont très convoitées et appartiennent à quelques
familles du village.
Maïs, Sorgho (parfois)
Patate douce(fata)
Haricots(molle)
Divers légumes (Aubergines, Tomates, potiron (malinjéyé), ….)
3. Cultures irriguées « Marounténi »: Très développées dans les
années 80. Ces cultures ont étaient abandonnées à Yaféra
suite à la faillite de la SAED (Organisme de l’état qui
supporté ces cultures en fournissant les moyens d’irrigations,
les semences et les engrais). Mais depuis l’année dernière
ces cultures on repris sous l’impulsion d’un nouvel
investisseur.
Riz , Mais, Gombo, Divers légumes (Salade,Choux, Tomates,
carottes etc..).
12. ELEVAGE
L’élevage fait également partie intégrante des
activités chez les soninkés en parallèle avec
l’agriculture. Les enclos sont situés près des parcelles
et pendant la saison sèche, les animaux vont se
nourrir sur les herbes qui poussent dans le champs.
Les animaux sont également utilisés pour protéger les
parcelles.
On élève des bovins (vaches, boeufs) , caprins (toute
variété de chèvre), ovins (moutons) pour leur chairs et
leur lait, mais aussi des volailles, des ânes et chevaux
pour les travaux et la tractation. D'ailleurs, après les
récoltes des champs de mils, les enclos restent gardés
car les cannes et feuilles du mil et du mais
constituent un fourrage réservé au troupeau de la
famille. Pareil pour les feuilles d’arachide et de patate
appelées (merkhé) sont aussi réservées aux moutons
et chèvres de la famille.
13. SITUATION ACTUELLE
Les cultures féminines d’arachide et de riz ont beaucoup
régressé à cause de la sécheresse et de la participation
croissante des femmes à la culture du mil et du maïs, liée à
l’émigration masculine. Pour les mêmes raisons, les
champs individuels des hommes occupent moins de place
que par le passé, le chef de famille concentrant plutôt la
force de travail disponible sur les grands champs .
Nul doute que l'émigration des actifs masculins provoque à
terme une pénurie de la force de travail mais en même
temps elle entraîne des revenus migratoires non
négligeables.
Ces revenus permettent de pallier au déficit alimentaire dû
à une mauvaise maîtrise de l’eau ce qui provoque des
récoltes insuffisantes pour nourrir les habitants du Ka.
On adopte alors un nouveau mode de consommation non
plus basé uniquement sur le mil et le maïs mais sur des
produits importés achetés grâce à l’épargne migratoire.
14. IMPACT SUR LA CONSOMMATION(1)
Tant que le modèle traditionnel, fondé sur la production
domestique céréalière, était retenu, le mil et le maïs
constituaient la base de l'alimentation familiale. Les
produits consommés relevaient d'une activité productive
familiale ou d'activités annexes (cueillette, pêche et chasse)
et servaient à la préparation de plats traditionnels tels que
le sombi, le Futo le matin, le-Takhayé, le Démbatéré le
midi, ou encore le Déré, le soir.
-Produits de base: mil, maïs, riz traditionnel
-Produit secondaires: viande, poisson, arachide
o Le déficit vivrier local aura pour conséquence principale, le
recours à d'autres produits de consommation alimentaire,
grâce à la mobilisation d'une épargne migratoire. Les
produits nouveaux importés (riz,huile, sucre, pain ) auront
tendance à encourager l'émergence d'un nouveau modèle de
15. IMPACT SUR LA CONSOMMATION(2)
consommation caractérisé par la juxtaposition entre plats
traditionnels et plats nouveaux tels que le riz au poisson ,
le café au lait, etc . Ainsi, d'un modèle de consommation
mil-maïs, on passe à un régime alimentaire basé
fondamentalement sur le mil et le riz avec une forte
prépondérance de la consommation du riz au poisson.
-Produits de base: riz, semoule, pain
-Produits secondaires: huile, sucre, café, lait Nestlé ou
Gloria, thé
o Les migrants du Ka envoie les revenus au Ka gummé qui
effectue le dépenses nécessaires à la consommation
alimentaire. Il remet chaque jour à la femme une somme
d’argent pour préparer les repas de la journée et les
quantités de mil, maïs et arachide nécessaires auxquelles
elle peut rajouter des produits de sa propre récolte ou
cueillette.
16. CONCLUSION
Les mouvements migratoires actuels constituent
un fait dominant dans la vie socio-économique
des SONINKE.
En effet, la persistance du déficit alimentaire fait
de l'émigration un moyen de survie pour les
populations favorisant en même temps l'achat de
biens produits à l'extérieur, pour remédier aux
insuffisances de la production locale, conséquence
de plusieurs années consécutives de déficit de
pluies.