Grande Consultation des Entrepreneurs - Avril 2015Eric LEGER
Une consultation auprès d'un panel de 1000 dirigeants d'entreprise (mutli secteurs et taille d'entreprise) sur des nombreux axes .
L'inquiétude et l'attentisme ressortent.
La légère tendance au positivisme apparaît.
Les dirigeants comptent plus sur leur capacité à maîtriser leurs charges qu'à développer leur activité.
Leur opinion sur la loi Macron et du sur-amortissement sont globalement négatives.
Leur positionnement vis-à-vis de l'apprentissage est positif, mettant en avant une méthode efficace de recrutement !
Fondations & Associations : baromètre de la confianceKantar
55% des Français font confiance aux fondations et associations un résultat marquant dans un contexte de défiance généralisé (syndicats 33%, -10 ; médias, 24%, -5 ; partis politiques, 10%, -4)
Baromètre du mécénat des entrepeneurs (décembre 2014)Kantar
Près des trois quarts des chefs d'entreprises et cadres dirigeants sont mécènes à titre personnel. C'est ce que révèle le premier Baromètre du mécénat des entrepreneurs, publié ce matin par Admical, l'organisme qui développe le mécénat en France. Un engagement qui se conçoit tant par le don d'argent que par l'implication personnelle auprès d'organismes d'intérêt général, pour lesquels ils mettent à profit leurs compétences professionnelles. Admical dévoilait également ce matin la nouvelle Charte du mécénat, outil de référence sur l'éthique du mécénat qui comporte déjà plus de 250 signataires.
Grande Consultation des Entrepreneurs - Avril 2015Eric LEGER
Une consultation auprès d'un panel de 1000 dirigeants d'entreprise (mutli secteurs et taille d'entreprise) sur des nombreux axes .
L'inquiétude et l'attentisme ressortent.
La légère tendance au positivisme apparaît.
Les dirigeants comptent plus sur leur capacité à maîtriser leurs charges qu'à développer leur activité.
Leur opinion sur la loi Macron et du sur-amortissement sont globalement négatives.
Leur positionnement vis-à-vis de l'apprentissage est positif, mettant en avant une méthode efficace de recrutement !
Fondations & Associations : baromètre de la confianceKantar
55% des Français font confiance aux fondations et associations un résultat marquant dans un contexte de défiance généralisé (syndicats 33%, -10 ; médias, 24%, -5 ; partis politiques, 10%, -4)
Baromètre du mécénat des entrepeneurs (décembre 2014)Kantar
Près des trois quarts des chefs d'entreprises et cadres dirigeants sont mécènes à titre personnel. C'est ce que révèle le premier Baromètre du mécénat des entrepreneurs, publié ce matin par Admical, l'organisme qui développe le mécénat en France. Un engagement qui se conçoit tant par le don d'argent que par l'implication personnelle auprès d'organismes d'intérêt général, pour lesquels ils mettent à profit leurs compétences professionnelles. Admical dévoilait également ce matin la nouvelle Charte du mécénat, outil de référence sur l'éthique du mécénat qui comporte déjà plus de 250 signataires.
At EY, we are committed to building a better working world — with increased trust and confidence in business, sustainable growth, development of talent in all its forms, and greater collaboration.
As stated by Mark Weinberger, Global Chairman and CEO, "We have developed a plan — Vision 2020 — that considers the changing world today, how it will be tomorrow and how we will adapt to the challenges and opportunities we will face. Amid the changes we see, EY also sees great opportunity and relevance in the role we play in building a better working world. The quality services and insights we deliver help build trust and confidence in capital markets in economies the world over. In so doing, we help build a better working world for our people, for our clients and for our communities. This is our purpose."
The EY Global Review 2013 covers the changes EY is making to better serve our clients, develop our people and leverage our highly integrated global structure.
Le rôle du directeur financier est bouleversé par l’innovation numérique, la prolifération des données, la volatilité des risques, le renforcement de la réglementation et l’attention croissante de parties prenantes de plus en plus nombreuses et exigeantes.
Plus d'informations sur http://www.ey.com/FR/ADNduCFO
EY is a global professional services firm that provides advisory, assurance, tax, and transaction services. The document discusses EY's vision of building a better working world by helping clients, communities, and capital markets. It outlines EY's global organization and various lines of business including advisory, assurance, tax, and transaction advisory services. Advisory services help clients improve performance in areas like strategy, finance, customers, and supply chain. Assurance services provide confidence in financial statements and business processes.
EY Valuation & Business Modelling - Luxembourg officeeyluxembourg
The need for transparent and robust valuations to support corporate transactions and to meet regulatory requirements has increased. Justifying the value of assets and liabilities has grown more complex and is increasingly critical for businesses. Our experienced valuation professionals ask the right questions and help you find the right answers.
Au delà de la satisfaction clients, du pourquoi au commentQualtrics
Découvrez comment la direction Qualité d’Ingenico a repensé son dispositif d’expérience clients.
Nathalie Vaillant, Directrice du cabinet de consulting Teresa Monroe, Stephanie GANDON, Directrice de la relation clients chez Ingenico et Simon BARDOU, Responsable du développement commercial à Qualtrics présenteront les indispensables d’un projet CX (Customer Experience), les clés pour contourner les obstacles rencontrés et les bénéfices d’écouter activement vos clients.
Pourquoi ne pas rater ce Webinar ?
Une occasion unique d’écouter des experts ayant mis en place des projets de CX
Pour enrichir votre réflexion CX et mesure de la satisfaction de vos clients
Pour anticiper les difficultés que vous pourriez rencontrer et comment les surmonter
La 60e enquête de conjoncture de Bpifrance Le Lab se décline par secteurs.
Découvrez l'enquête de conjoncture des PME dans les services.
Après une année 2014 encore peu dynamique dans le secteur des Services, les prévisions sont prudentes pour 2015.
Enquête de Deloitte auprès des CFO en Suisse – Premier semestre 2022Deloitte Switzerland
Les CFO suisses n’anticipent pas de récession dans le pays au cours des douze prochains mois, mais la guerre en Ukraine a fortement érodé leur optimisme quant aux perspectives économiques. Les perspectives des entreprises restent globalement positives, mais la perception des risques par les CFO a radicalement changé : l'impact de la guerre suscite de vives inquiétudes, les chaînes d'approvisionnement rencontrent des difficultés importantes et les entreprises sont confrontées à des augmentations parfois considérables du coût des matières premières, des biens intermédiaires et des services.
En résumé :
- l’appréciation de la situation de trésorerie des grandes entreprises s’érode tendanciellement. Ce mouvement ne s’est pas aggravé en mai.
- une courte majorité de trésoriers estime que leur trésorerie globale s’est plutôt dégradée depuis le mois précédent.
- malgré leur remontée récente, les prix des matières premières auraient exercé peu d’influence sur les trésoreries des entreprises.
- les délais de paiement des clients comme des fournisseurs paraissent stabilisés.
- les marges pratiquées sur les crédits bancaires se détendent à nouveau en mai et les recherches de financement demeurent aisées.
- la préférence pour la détention de la trésorerie en cash se renforce encore dans le contexte présent de taux très bas sinon négatifs.
Bpifrance le lab - PME - 62e enquête de conjoncture - janvier 2016Bpifrance
Les indicateurs se redressent !
La situation des PME françaises s’améliore. C’est ce que montre la dernière enquête de conjoncture conduite par Bpifrance Le Lab à partir d’un échantillon de 4 500 entreprises.
Activité, emploi, situation financière et même investissement, à son meilleur niveau depuis 2011, ouvrent des perspectives positives pour 2016.
Les chefs d’entreprises innovantes et ouvertes sur l’international sont de loin les plus optimistes. A noter toutefois que de nombreuses entreprises sont encore dans l’expectative, notamment parmi les très petites entreprises.
Points clés à retenir de cette 62 enquête de conjoncture :
• Amélioration globale de la situation financière des entreprises en 2015
• Diminution du stress sur les trésoreries par rapport à celui observé entre 2012 et 2014
• Progression modérée de l’activité et des effectifs en 2015
• Dynamique d’investissement retrouvée en 2015
• Optimisme attendu pour 2016
Conjoncture 2016 - Perspectives économiques 2016 - RMR de QuébecUniversité Laval
Québec International, la Chambre de commerce et d’industrie de Québec et la Chambre de commerce de Lévis ont dévoilé, dans le cadre de la 6e Rentrée économique de Québec, les résultats du sondage annuel « Conjoncture 2016 : l’indice de confiance des dirigeants d’entreprise de la grande région de Québec ».
Réalisée par Léger pour une 6e année consécutive, cette enquête aborde les enjeux liés à la croissance, aux investissements, aux exportations et aux ressources humaines ainsi que les défis pour 2016.
Le sondage a été effectué auprès de 268 dirigeants d’entreprise de la région métropolitaine de Québec entre le 23 novembre et le 7 décembre 2015.
En résumé :
- La situation de trésorerie d'exploitation est jugée aisée par une majorité de trésoriers, mais de manière moins marquée que lors du mois dernier.
- La tendance suivie par la trésorerie globale reste celle d'une amélioration seulement graduelle.
- Les évolutions de prix des matières premières et du taux de change de l'euro/dollar influenceraient négativement la trésorerie des entreprises en novembre.
- Les délais de paiement des clients se tasseraient légèrement alors que ceux accordés aux fournisseurs seraient à la hausse.
- Les recherches de financement sont toujours jugées aisées et les marges pratiquées sur les crédits bancaires se détendent à nouveau.
- Plus que jamais, alors que les taux d'inté ;rêt sont très faiblement rémunérateurs, la détention en cash est le « placement » privilégié par les trésoriers.
61e enquête de conjoncture des PME - Juillet 2015Bpifrance
Bpifrance réalise une enquête semestrielle de conjoncture à partir d'un échantillon de plusieurs milliers de PME françaises. Les principaux paramètres économiques et financiers – activité, emploi, situation financière, investissement et financement – sont analysés.
Conjoncture 2014 - Le point de vue des dirigeants d’entreprise de la grande r...Université Laval
Chaque fin d’année depuis quatre ans avec Léger, Québec International, la Chambre de commerce et d’industrie de Québec et la Chambre de commerce de Lévis s’unissent afin de sonder les gens d’affaires de la région. L’objectif principal de cette étude est de connaître le point de vue des dirigeants d’entreprise de la grande région de Québec afin de dresser un portrait complet de leur perception de l’économie régionale pour la prochaine année. Les six thématiques abordées sont :
•L’évaluation de l’année 2013 par les gens d’affaires et les perspectives économiques pour 2014
•Les ventes
•Les investissements
•Les exportations
•Les ressources humaines
•Les inquiétudes et enjeux pour 2014
At EY, we are committed to building a better working world — with increased trust and confidence in business, sustainable growth, development of talent in all its forms, and greater collaboration.
As stated by Mark Weinberger, Global Chairman and CEO, "We have developed a plan — Vision 2020 — that considers the changing world today, how it will be tomorrow and how we will adapt to the challenges and opportunities we will face. Amid the changes we see, EY also sees great opportunity and relevance in the role we play in building a better working world. The quality services and insights we deliver help build trust and confidence in capital markets in economies the world over. In so doing, we help build a better working world for our people, for our clients and for our communities. This is our purpose."
The EY Global Review 2013 covers the changes EY is making to better serve our clients, develop our people and leverage our highly integrated global structure.
Le rôle du directeur financier est bouleversé par l’innovation numérique, la prolifération des données, la volatilité des risques, le renforcement de la réglementation et l’attention croissante de parties prenantes de plus en plus nombreuses et exigeantes.
Plus d'informations sur http://www.ey.com/FR/ADNduCFO
EY is a global professional services firm that provides advisory, assurance, tax, and transaction services. The document discusses EY's vision of building a better working world by helping clients, communities, and capital markets. It outlines EY's global organization and various lines of business including advisory, assurance, tax, and transaction advisory services. Advisory services help clients improve performance in areas like strategy, finance, customers, and supply chain. Assurance services provide confidence in financial statements and business processes.
EY Valuation & Business Modelling - Luxembourg officeeyluxembourg
The need for transparent and robust valuations to support corporate transactions and to meet regulatory requirements has increased. Justifying the value of assets and liabilities has grown more complex and is increasingly critical for businesses. Our experienced valuation professionals ask the right questions and help you find the right answers.
Au delà de la satisfaction clients, du pourquoi au commentQualtrics
Découvrez comment la direction Qualité d’Ingenico a repensé son dispositif d’expérience clients.
Nathalie Vaillant, Directrice du cabinet de consulting Teresa Monroe, Stephanie GANDON, Directrice de la relation clients chez Ingenico et Simon BARDOU, Responsable du développement commercial à Qualtrics présenteront les indispensables d’un projet CX (Customer Experience), les clés pour contourner les obstacles rencontrés et les bénéfices d’écouter activement vos clients.
Pourquoi ne pas rater ce Webinar ?
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Pour enrichir votre réflexion CX et mesure de la satisfaction de vos clients
Pour anticiper les difficultés que vous pourriez rencontrer et comment les surmonter
La 60e enquête de conjoncture de Bpifrance Le Lab se décline par secteurs.
Découvrez l'enquête de conjoncture des PME dans les services.
Après une année 2014 encore peu dynamique dans le secteur des Services, les prévisions sont prudentes pour 2015.
Enquête de Deloitte auprès des CFO en Suisse – Premier semestre 2022Deloitte Switzerland
Les CFO suisses n’anticipent pas de récession dans le pays au cours des douze prochains mois, mais la guerre en Ukraine a fortement érodé leur optimisme quant aux perspectives économiques. Les perspectives des entreprises restent globalement positives, mais la perception des risques par les CFO a radicalement changé : l'impact de la guerre suscite de vives inquiétudes, les chaînes d'approvisionnement rencontrent des difficultés importantes et les entreprises sont confrontées à des augmentations parfois considérables du coût des matières premières, des biens intermédiaires et des services.
En résumé :
- l’appréciation de la situation de trésorerie des grandes entreprises s’érode tendanciellement. Ce mouvement ne s’est pas aggravé en mai.
- une courte majorité de trésoriers estime que leur trésorerie globale s’est plutôt dégradée depuis le mois précédent.
- malgré leur remontée récente, les prix des matières premières auraient exercé peu d’influence sur les trésoreries des entreprises.
- les délais de paiement des clients comme des fournisseurs paraissent stabilisés.
- les marges pratiquées sur les crédits bancaires se détendent à nouveau en mai et les recherches de financement demeurent aisées.
- la préférence pour la détention de la trésorerie en cash se renforce encore dans le contexte présent de taux très bas sinon négatifs.
Bpifrance le lab - PME - 62e enquête de conjoncture - janvier 2016Bpifrance
Les indicateurs se redressent !
La situation des PME françaises s’améliore. C’est ce que montre la dernière enquête de conjoncture conduite par Bpifrance Le Lab à partir d’un échantillon de 4 500 entreprises.
Activité, emploi, situation financière et même investissement, à son meilleur niveau depuis 2011, ouvrent des perspectives positives pour 2016.
Les chefs d’entreprises innovantes et ouvertes sur l’international sont de loin les plus optimistes. A noter toutefois que de nombreuses entreprises sont encore dans l’expectative, notamment parmi les très petites entreprises.
Points clés à retenir de cette 62 enquête de conjoncture :
• Amélioration globale de la situation financière des entreprises en 2015
• Diminution du stress sur les trésoreries par rapport à celui observé entre 2012 et 2014
• Progression modérée de l’activité et des effectifs en 2015
• Dynamique d’investissement retrouvée en 2015
• Optimisme attendu pour 2016
Conjoncture 2016 - Perspectives économiques 2016 - RMR de QuébecUniversité Laval
Québec International, la Chambre de commerce et d’industrie de Québec et la Chambre de commerce de Lévis ont dévoilé, dans le cadre de la 6e Rentrée économique de Québec, les résultats du sondage annuel « Conjoncture 2016 : l’indice de confiance des dirigeants d’entreprise de la grande région de Québec ».
Réalisée par Léger pour une 6e année consécutive, cette enquête aborde les enjeux liés à la croissance, aux investissements, aux exportations et aux ressources humaines ainsi que les défis pour 2016.
Le sondage a été effectué auprès de 268 dirigeants d’entreprise de la région métropolitaine de Québec entre le 23 novembre et le 7 décembre 2015.
En résumé :
- La situation de trésorerie d'exploitation est jugée aisée par une majorité de trésoriers, mais de manière moins marquée que lors du mois dernier.
- La tendance suivie par la trésorerie globale reste celle d'une amélioration seulement graduelle.
- Les évolutions de prix des matières premières et du taux de change de l'euro/dollar influenceraient négativement la trésorerie des entreprises en novembre.
- Les délais de paiement des clients se tasseraient légèrement alors que ceux accordés aux fournisseurs seraient à la hausse.
- Les recherches de financement sont toujours jugées aisées et les marges pratiquées sur les crédits bancaires se détendent à nouveau.
- Plus que jamais, alors que les taux d'inté ;rêt sont très faiblement rémunérateurs, la détention en cash est le « placement » privilégié par les trésoriers.
61e enquête de conjoncture des PME - Juillet 2015Bpifrance
Bpifrance réalise une enquête semestrielle de conjoncture à partir d'un échantillon de plusieurs milliers de PME françaises. Les principaux paramètres économiques et financiers – activité, emploi, situation financière, investissement et financement – sont analysés.
Conjoncture 2014 - Le point de vue des dirigeants d’entreprise de la grande r...Université Laval
Chaque fin d’année depuis quatre ans avec Léger, Québec International, la Chambre de commerce et d’industrie de Québec et la Chambre de commerce de Lévis s’unissent afin de sonder les gens d’affaires de la région. L’objectif principal de cette étude est de connaître le point de vue des dirigeants d’entreprise de la grande région de Québec afin de dresser un portrait complet de leur perception de l’économie régionale pour la prochaine année. Les six thématiques abordées sont :
•L’évaluation de l’année 2013 par les gens d’affaires et les perspectives économiques pour 2014
•Les ventes
•Les investissements
•Les exportations
•Les ressources humaines
•Les inquiétudes et enjeux pour 2014
Grande consultation des entrepreneurs - Vague 5 - Novembre 2015CCI France
"La Grande consultation des entrepreneurs" est un baromètre réalisé par Opinionway et CCI pour La Tribune et Europe 1 auprès d'un échantillon de dirigeants d’entreprises représentatif des entreprises françaises.
La représentativité de l’échantillon a été assurée par un redressement selon le secteur d’activité et la taille, après stratification par région d’implantation.
L’échantillon est interrogé par téléphone sur système CATI. Les résultats de cette étude sont l’entière propriété d’OpinionWay.
Toute publication totale ou partielle de ces chiffres doit impérativement utiliser la mention complète suivante : "Baromètre La grande consultation des entrepreneurs – OpinionWay/CCI pour La Tribune et Europe 1" et aucune reprise de ces chiffres ne pourra être dissociée de cet intitulé.
Forte présence des femmes ; Une bonne santé financière ; une hausse des épargnes ; les rendements sont positifs mais ils restent encore faibles ; l’autosuffisance opérationnelle (AOP) est passée de 111,45% en 2015 à 112,92% en 2016 mais loin de la norme de la BCEAO (130%) etc
The document summarizes the 20th edition of the Global Financial Centres Index (GFCI 20), which ranks major financial centers based on surveys and instrumental factors. Key points:
- London, New York, Singapore, and Hong Kong maintained their positions as the top 4 global financial centers.
- North American centers rose except Calgary due to oil volatility. San Francisco and Boston saw strong gains.
- Western European centers like Luxembourg and Dublin rose while Geneva and Amsterdam fell.
- Asian centers like Shanghai, Shenzhen, and Beijing are rising in importance for China.
- Offshore centers like Jersey and Cayman Islands rebounded while Middle Eastern centers declined slightly.
The document introduces the 20th edition of the Global Financial Centres Index (GFCI 20), which ranks major financial centers globally. It finds that London, New York, Singapore, and Hong Kong maintain their positions as the top four centers. Asian centers are rising in importance, with five Chinese cities in the top 50. Shanghai, Shenzhen, and Beijing rank as the top three centers in China. The GFCI evaluates centers based on surveys and factors measuring business environment, financial development, infrastructure, human capital, and reputation.
This document provides an overview of strategies that can help biotechnology companies unlock value in R&D. It discusses how value is often not recognized by stakeholders in a timely manner due to inefficiencies in traditional drug development. Three strategies are highlighted that can address this - precision medicine using biomarkers to identify patient subgroups, adaptive clinical trial designs that allow for real-time modifications, and precompetitive collaborations between companies. These approaches help reduce R&D risk, costs and time, while generating more evidence for payers. They allow resources to be used more efficiently to focus on assets most likely to succeed. The document also includes perspectives from industry experts on how these strategies impact different stages of development and help recognize the value created by biotech
The key theme of the report is whether emerging and developed economies will converge or diverge over the decade. It finds that convergence will continue in two areas: market structures and investment approaches. For market structures, 56% expect further convergence in areas like standard of living and market depth. For investment approaches, 32% expect convergence in cognitive aspects of investing, but less in intuitive aspects like buy-and-hold investing. Overall, the report examines whether investor perceptions of emerging markets are changing, what will drive asset prices in emerging and developed economies, and what asset classes will be in most demand.
Investors are conflicted about balancing risk and returns. While they want high returns to meet financial goals like retirement, they have a strong aversion to risk after the financial crisis. Most investors do not have clear goals or financial plans, and rely on gut instinct rather than knowledge when making decisions. They need better education on risk, returns, and performance benchmarks to develop strategies aligned with goals and risk tolerance. While use of financial advisors is rising and helping some investors, many remain stuck and at risk of falling short of their objectives without a change in approach.
The document summarizes the additional banking regulations imposed by Swiss authorities beyond Basel III requirements. It finds that Swiss regulations require higher capital ratios, with non-systemic banks needing up to 9.2% common equity versus 7% under Basel III, and systemic banks requiring 19% total capital versus 13% under Basel III. The document also evaluates arguments for and against strengthening the leverage ratio requirement in Switzerland beyond the 3% minimum in Basel III, finding that while concerns about underestimating risk and banks remaining too big have merit, capital requirements alone cannot ensure stability and resolution procedures are also needed.
The document summarizes the key findings of the Global Financial Centres Index 15 (GFCI 15). Some of the main points include:
- New York surpassed London as the top-ranked global financial center, though the difference between the two is small. Hong Kong and Singapore remained third and fourth.
- London experienced the largest drop among the top 50 centers due to issues like regulatory failures, uncertainty over EU membership, and an unwelcoming environment for foreign workers.
- Middle Eastern centers like Qatar, Dubai, and Abu Dhabi continued rising in the ranks.
- Most European centers declined as the region remains in turmoil. Offshore centers also struggled with reputation and regulation issues.
The document provides an overview and analysis of European fund market flows in 2013 based on data from Lipper FundFile. Some key points:
- Total estimated net sales in European funds was €183.5 billion in 2013. Bond funds saw €96 billion in sales while equity funds saw €92 billion and mixed assets funds saw €85 billion.
- Risk appetite increased in 2013 compared to 2012, leading to stronger flows into equity funds across most major European countries except Germany.
- Mixed assets funds proved popular, especially in Italy, the UK and Germany, with cross-border funds accounting for €37 billion of mixed assets sales.
- BlackRock maintained the top spot for European fund sales at €32
This document summarizes perspectives on restricting sales inducements paid to financial advisers. It discusses regulatory efforts around the world to improve access to high-quality financial advice for investors while addressing mis-selling issues. Some jurisdictions have banned commissions to eliminate conflicts of interest, while others have increased transparency requirements instead of banning inducements. The document reviews different national approaches and considers the trade-offs between banning inducements versus increasing transparency. It also examines investor protection alternatives and surveys CFA Institute members' views on potential solutions.
4. Baromètre des banques EY 2016Page 3
Type de
banque
2015 2014 2013
Banques privées1) 39% 20% 33%
Banques étrangères 20% 11% 22%
Banques régionales 29% 53% 34%
Banques cantonales 12% 16% 11%
► Sondage téléphonique réalisé par un institut de sondage indépendant
(Valid Research, Bielefeld) en novembre 2015
► Sondage réalisé auprès de 120 banques en Suisse
(sans les deux grandes banques)
► Sixième édition depuis 2010
2015: 76%
2014: 88%
2013: 79%
2015: 20%
2014: 9%
2013: 18%
2015: 4%
2014: 3%
2013: 3%
1) y compris les banques d’investissement
Taille de la banque en
termes d’actifs clients
2015 2014 2013
Moins de 5 milliards de francs 55% 71% 62%
Entre 5 et 10 milliards de francs 17% 12% 17%
Entre 10 et 50 milliards de francs 21% 10% 10%
Plus de 50 milliards de francs 7% 7% 11%
Structure de l’étude
Répartition de l’échantillon du sondage
6. Baromètre des banques EY 2016Page 5
« Comment évaluez-vous l’évolution des affaires (opérations) de votre établissement actuellement ? »
Des résultats opérationnels solides
• La grande majorité des banques continue d’évaluer la marche des affaires comme positive. 81 % des banques (année précédente : 88 %) enregistrent une amélioration de leurs
résultats opérationnels.
• Malgré un niveau historiquement bas des taux d’intérêt et un franc suisse fort, l’activité de base des banques évolue de manière positive.
0%
25%
50%
75%
100%
2010 2011 2012 2013 2014 2015
34%
47%
12%
7%
Positive (hausse du résultat opérationnel supérieure à +10 %)
Plutôt positive (légère hausse du résultat opérationnel jusqu’à +10 %)
Plutôt négative (baisse du résultat opérationnel jusqu’à -10 %)
Négative (baisse du résultat opérationnel entre -10 et -25 %)
2015
7. Baromètre des banques EY 2016Page 6
16%
59%
21%
4%
« Selon vos prévisions, quelle sera l’évolution des affaires (opérations) de votre établissement au cours
des 6 à 12 prochains mois ? »
• La grande majorité des banques se montre confiante dans l’avenir proche. Les trois quarts s’attendent à une augmentation des résultats opérationnels au cours des six à douze prochains mois.
• Outre les taux d’intérêt négatifs, le cours élevé du franc et les incertitudes géopolitiques, les initiatives réglementaires pèsent également sur la marche des affaires. Toutefois, comme l’ont
montré des expériences antérieures, de nombreuses banques savent relever ces défis et peuvent générer des résultats opérationnels solides.
L’environnement devient de plus en plus complexe – la confiance
demeure
0%
25%
50%
75%
100%
2010 2011 2012 2013 2014 2015
2015
Positive (hausse du résultat opérationnel supérieure à +10 %)
Plutôt positive (légère hausse du résultat opérationnel jusqu’à +10 %)
Plutôt négative (baisse du résultat opérationnel jusqu’à -10 %)
Négative (baisse du résultat opérationnel entre -10 et -25 %)
8. Baromètre des banques EY 2016Page 7
« Comment évaluez-vous l’évolution des affaires
(opérations) de votre établissement actuellement ? »
• Les banques cantonales et régionales évaluent la marche des affaires comme étant plus positive qu’il y a un an.
• Les banques de détail ont notamment bénéficié d’une forte activité liée à l’immobilier (en particulier dans le domaine de la construction). Les activités hypothécaires se traduisent jusqu’ici par
des revenus d’intérêts stables et relativement peu de défaillance de crédits.
Les banques de détail sont satisfaites
9%
12%
0%
25%
50%
75%
100%
2010 2011 2012 2013 2014 2015
« Selon vos prévisions, quelle sera l’évolution des
affaires (opérations) de votre établissement au
cours des 6 à 12 prochains mois ? »
0%
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2010 2011 2012 2013 2014 2015
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2010 2011 2012 2013 2014 2015
0%
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2010 2011 2012 2013 2014 2015
Banques régionales
Banques cantonales
Positive
(hausse du résultat opérationnel supérieure à +10 %)
Plutôt positive
(légère hausse du résultat opérationnel jusqu’à +10 %)
Plutôt négative
(baisse du résultat opérationnel jusqu’à -10 %)
Negativ
(baisse du résultat opérationnel entre -10 et -25 %)
9. Baromètre des banques EY 2016Page 8
0%
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2010 2011 2012 2013 2014 2015
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2010 2011 2012 2013 2014 2015
• Les banques privées et étrangères opérant dans la Banque privée sont, en ce qui concerne la mise en œuvre, plus sévèrement touchées par les exigences réglementaires et les frais
supplémentaires y relatifs. En outre, les conséquences de l’effondrement du cours de l’euro se font plus nettement ressentir, car les produits sont libéllés en partie en monnaies étrangères,
directement ou indirectement, alors que les charges se comptabilisent en francs suisses.
• Il est encore difficile de savoir comment ces établissements pourront compenser le recul des marges dans un secteur d’activité de plus en plus transparent.
Les gérants de fortune sont modérément positifs
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2010 2011 2012 2013 2014 2015
Banques privées
Banques étrangères
Positive
(hausse du résultat opérationnel supérieure à +10 %)
Plutôt positive
(légère hausse du résultat opérationnel jusqu’à +10 %)
Plutôt négative
(baisse du résultat opérationnel jusqu’à -10 %)
Negativ
(baisse du résultat opérationnel entre -10 et -25 %)
« Comment évaluez-vous l’évolution des affaires
(opérations) de votre établissement actuellement ? »
« Selon vos prévisions, quelle sera l’évolution des
affaires (opérations) de votre établissement au
cours des 6 à 12 prochains mois ? »
10. Baromètre des banques EY 2016Page 9
1%
32%
57%
8%
2%
10%
2015
La transformation exige plus de personnel à court terme …
• Un tiers des banques souhaite augmenter ses effectifs au cours des douze prochains mois d’au moins 5 %.
• Le processus de transformation exige actuellement plus de personnel. Toutefois, l’externalisation et les programmes d’amélioration de l’efficacité conduiront, à moyen terme, à la
délocalisation d’emplois ou à des suppressions de postes du fait de l’automatisation croissante des tâches.
0%
25%
50%
75%
100%
2010 2011 2012 2013 2014 2015
Forte augmentation (progression de plus de 10 %)
Légère augmentation (progression de 5 % à 10 %)
Inchangée
Légère diminution (recul de 5 % à 10 %)
Forte diminution (recul de plus de 10 %)
« Selon vos prévisions, quelle sera l’évolution du nombre de collaborateurs employés au sein de votre
établissement au cours des 6 à 12 prochains mois ? »
11. Baromètre des banques EY 2016Page 10
« Selon vos prévisions, quelle sera l’évolution du nombre de collaborateurs employés au sein de votre
établissement au cours des 6 à 12 prochains mois ? »
… notamment dans la Banque privée
• Les banques régionales et cantonales poursuivent une politique relativement stable en matière de personnel. A l’inverse, l’évolution dans le secteur de la Banque privée, en particulier chez les
banques étrangères, a été très irrégulière au cours des dernières années (hausse de 8 %, année précédente : 29%).
• Pour les travaux de transformation, les établissements doivent se doter des capacités nécessaires en ressources humaines. L’étendue de la transformation est proportionnellement moins
importante pour les banques régionales et cantonales où le besoin en personnel supplémentaire est donc d’autant plus faible.
0%
25%
50%
75%
100%
2010 2011 2012 2013 2014 2015
0%
25%
50%
75%
100%
2010 2011 2012 2013 2014 2015
0%
25%
50%
75%
100%
2010 2011 2012 2013 2014 2015
0%
25%
50%
75%
100%
2010 2011 2012 2013 2014 2015
Forte augmentation (progression de plus de 10 %)
Légère augmentation (progression de 5 % à 10 %)
Inchangée
Légère diminution (recul de 5 % à 10 %)
Forte diminution (recul de plus de 10 %)
Banques régionales
Banques cantonales
Banques privées
Banques étrangères
12. Baromètre des banques EY 2016Page 11
Taux d’intérêt négatifs et fin
du taux plancher de l’euro
13. Baromètre des banques EY 2016Page 12
« En 2015, la BNS a mis fin au taux plancher de l’euro et a instauré des taux négatifs. Comment
jugez-vous ces mesures pour votre établissement ? »
• Les décisions monétaires et en matière de taux d’intérêt de la Banque nationale suisse représentent une charge pour les banques interrogées. Environ les trois quarts d’entre-elles considèrent
les taux d’intérêt négatifs et la fin du taux plancher comme des mesures négatives ou plutôt négatives.
• Les banques privées et les banques étrangères conservent une attitude critique à l’encontre des mesures de la Banque nationale. 85 % des banques privées anticipent des conséquences
négatives pour leurs activités, ces changements affectant davantage leur modèle d’affaires. En revanche, les banques régionales considèrent les décisions de la BNS de manière plus neutre.
Les décisions de la BNS pèsent sur les banques
3%
24%
48%
25%
6%
2%
29%
40%
21%
13%
71%
43%
50%
45%
11%
29%
40%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Kantonalbanken
Regionalbanken
Auslandsbanken
Privatbanken
2015
Positives
Plutôt positives
Plutôt négatives
Négatives
Banques privées
Banques étrangères
Banques régionales
Banques cantonales
14. Baromètre des banques EY 2016Page 13
14%
11%
17% 19%
86%
66%
42%
45%
0%
23%
41%
36%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Kantonalbank Regionalbank Auslandsbanken Privatbanken
« Quelles sont les mesures qui, selon vous, représentent les défis les plus importants pour votre
établissement ? »
• 55 % des banques interrogées estiment que l’introduction de taux d’intérêt négatifs représente le plus grand défi pour leur établissement. Cela vaut notamment pour les banques
de détail.
• Les taux d’intérêt négatifs pèsent non seulement sur les marges mais faussent également les dynamiques de gestion et de pilotage des capitaux, ce qui peut conduire à une
allocation inappropriée du capital et des liquidités, dont les conséquences à long terme sont difficiles à évaluer.
Taux d’intérêt négatifs
16%
55%
29%
2015
Suppression du cours plancher de l’euro
Instauration de taux négatifs
Elles représentent un défi comparable
Banques cantonales Banques régionales Banques étrangères Banques privées
15. Baromètre des banques EY 2016Page 14
« Envisagez-vous dans votre établissement de mettre en place des taux d’intérêt négatifs pour votre
clientèle privée ? »
• Une nette majorité de 70 % des banques refuse d’introduire des taux d’intérêt négatifs pour leur clientèle privée. Même en cas d’augmentation du taux d’intérêt négatif, seulement 14 % des
banques interrogées souhaitent répercuter les coûts y relatifs sur leur clients.
• Pour les banques régionales et cantonales, l’introduction de taux d’intérêt négatifs n’entre absolument pas en ligne de compte. Seulement un quart environ des banques privées et étrangères
envisage une telle mesure, en prenant en compte toutefois un seuil de 250 000 CHF.
Pas de taux d’intérêt négatifs pour la clientèle privée
80% 80%
67%
61%
6%
25% 25%
20%
14%
8%
14%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
Kantonalbank Regionalbank Auslandsbanken Privatbanken
14%
16%
70%
2015
Non, en aucun cas
Oui, mais uniquement pour des avoirs dépassant un certain seuil (p. ex. à partir de 250 000 CHF)
Oui, si la BNS renforce encore sa politique de taux négatifs (p. ex. à -1,5 %)
Banques cantonales Banques régionales Banques étrangères Banques privées
0%
17. Baromètre des banques EY 2016Page 16
« Où en êtes-vous en ce qui concerne la mise en place de l’EAR ? Quel est le niveau
atteint actuellement au sein de votre banque ? »
• 26 % des banques affirment ne pas avoir encore lancé de projet dans ce sens ou n’en sont qu’à leurs débuts et 21 % n’en ont réalisé qu’une petite partie.
• A compter de 2017, les banques devront recueillir les informations relatives aux clients et aux comptes de manière systématique et les transmettre à partir de 2018 à leurs autorités fiscales.
Dans ce contexte, ce sont les banques étrangères qui ont la plus grande charge de travail : 41 % d’entre-elles n’en sont qu’au début de la mise en œuvre de l’EAR.
Retard dans la mise en place de l’EAR
21%
23%
13%
5%
12%
15%
23%
41%
24%
39%
21%
14%
19%
23%
20%
27%
21%
23%
12%
9%
14%
9%
5%
5%
15%
4%
17%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Kantonalbanken
Regionalbanken
Auslandsbanken
Privatbanken
2015
26%
Banques privées
Banques étrangères
Banques régionales
Banques cantonales
Projet terminé, mise en place achevée
81 – 99 %
61 – 80 %
41 – 60 %
21 – 40 %
0 – 20 %
18. Baromètre des banques EY 2016Page 17
« Quels sont, selon vous, les principaux défis en lien avec la mise en place de l’EAR ? »
• Les banques souffrent surtout de l’absence de directives d’application claires quant à la mise en place de l’EAR. Les établissements interrogés considèrent les coûts y relatifs également comme
un défi.
• Les données des clients doivent être prêtes à compter de 2017. Dans ce contexte, il est surprenant qu’à peine 15 % des banques voient un défi dans ces délais très courts.
Les banques déplorent l’absence de directives d’application claires
14%
15%
20%
25%
26%
0% 10% 20% 30%
23%
20%
32%
29%
18%
26%
33%
22%
17%
20%
20%
20%
25%
18%
11%
12%
17%
16%
4%
17%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Kantonalbanken
Regionalbanken
Auslandsbanken
Privatbanken
Absence ou manque de clarté des directives relatives à la mise en place (complexité)
Coûts
Persistance d’un manque de clarté concernant la régularisation du passé
Pression des délais de mise en place
Qualité des données
Absence ou manque de
clarté des directives
relatives à la mise en place
(complexité)
Coûts
Persistance d’un manque
de clarté concernant la
régularisation du passé
Pression des délais de
mise en place
Qualité des données
Banques privées
Banques étrangères
Banques régionales
Banques cantonales
19. Baromètre des banques EY 2016Page 18
« Les évolutions en relation avec les thèmes du secret bancaire, de la transparence fiscale et de
l’échange automatique de renseignements ont-elles entraîné au cours des 12 derniers mois
d’importants reflux de capitaux étrangers dans votre établissement ? »
• Le nombre d’ établissements qui ont subi des sorties de capitaux, à hauteur d’environ 10 % et plus, s’est élevé à 11 % (année précédente : 5 %). La majorité des établissements interrogés (66 %)
n’a cependant pas enregistré de sorties de capitaux significatives ou est parvenue à les compenser par de nouvelles entrées de capitaux.
• Le renforcement de la transparence fiscale et la mise en place imminente de l’EAR affectent plus fortement les gérants de fortune. 19 % (année précédente : 8 %) des banques privées signalent
un recul notable, cette proportion n’étant que de 17 % (année précédente : 0 %) chez les banques étrangères.
Pas de flux sortants de capitaux significatifs
63%
57%
73%
83%
85%
70%
58%
53%
26%
36%
24%
17%
15%
13%
34%
28%
11%
7%
3%
13%
8%
15%
4%
4%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
2014
2015
2014
2015
2014
2015
2014
2015
KantonalbankenRegionalbankenAuslandsbankenPrivatbanken
Pas de reflux de capitaux (moins de 2 %)
Moins de 10 %
10 – 20 %
20 – 33 %
Banques
privées
Banques
étrangères
Banques
régionales
Banques
cantonales
66%
23%
9%
2%
11%
69%
26%
5%
2015 2014
20. Baromètre des banques EY 2016Page 19
« Selon vous, dans quelle phase se situe votre établissement concernant les reflux de capitaux
étrangers ? »
• 89 % des établissements interrogés indiquent avoir presque achevé le processus de régularisation des capitaux étrangers. Ils ont accepté les nouvelles réalités et ont, en grand
partie, déjà mis en œuvre les mesures appropriées.
• Seuls quelques établissements doivent encore s’assurer de la conformité ou de la mise en conformité d’une part de leur clientèle étrangère. Les banques privées reconnaissent un
besoin d’ajustement majeur : 17 % des établissements interrogés doivent manifestement encore procéder à d’importantes transformations.
Des fonds étrangers en majorité régularisés
70%
19%
7%
4%
69%
82%
69%
62%
23%
12%
22%
21%
8%
9%
11%
6%
6%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Kantonalbanken
Regionalbanken
Auslandsbanken
Privatbanken
La majeure partie se situe derrière nous (plus de 75 % des clients ont déjà réalisé la transformation ou la régularisation)
Le processus est toujours en cours (entre 50 et 70 % des clients ont déjà réalisé la transformation ou la régularisation)
Nous nous situons à mi-chemin du processus de transformation (entre 25 et 50 % des clients ont déjà réalisé la transformation ou la régularisation)
Il semble que la majeure partie reste encore à effectuer (moins de 25 % des clients ont déjà réalisé la transformation ou la régularisation)
2015
Banques privées
Banques étrangères
Banques régionales
Banques cantonales
21. Baromètre des banques EY 2016Page 20
Prioritäten 2015
Réglementation des
marchés financiers
22. Baromètre des banques EY 2016Page 21
15%
22%
14%
43%
5%
11%
29%
31%
25%
33%
25%
15%
55%
39%
22%
24%
38%
43%
46%
46%
54%
47%
38%
49%
15%
11%
50%
26%
40%
26%
21%
23%
13%
15%
29%
21%
15%
28%
14%
7%
17%
20%
4%
8%
5%
8%
15%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
2013
2014
2015
2013
2014
2015
2013
2014
2015
2013
2014
2015
Kantonal-
banken
Regional-
banken
Auslands-
banken
Privat-
banken
« La mise en place par étapes de la nouvelle réglementation des marchés financiers (en particulier LSFin et
MiFID II), qui vise à combler les lacunes existantes notamment dans le domaine de la protection de la
clientèle et à garantir l’équivalence avec la réglementation européenne, est justifiée. »
• La majorité des banques estime que la réglementation des marchés financiers au niveau européen comme au niveau suisse est justifiée. La part des banques cantonales partageant cet avis a
nettement baissé en un an et ne s’élève désormais plus qu’à 36 % (année précédente : 61 %).
• Les banques privées et les banques étrangères considèrent en règle générale la réglementation des marchés financiers de manière un peu plus positive que les établissements actifs dans la
banque de détail. Cette différence de perception est compréhensible : des dispositions claires quant aux activités transfrontières s’avèrent particulièrement importantes dans la Banque privée
afin de rester en phase avec les marchés européens.
La réglementation des marchés financiers est justifiée …
16%
45%
24%
15%
Entièrement d’accord
Plutôt d’accord
Plutôt pas d’accord
Pas du tout d’accord
2015
Banques
privées
Banques
étrangères
Banques
régionales
Banques
cantonales
23. Baromètre des banques EY 2016Page 22
« Quels sont les principaux défis liés à la mise en place de la nouvelle réglementation des
marchés financiers ? »
• Tandis que la disponibilité des données et de leur qualité ne représente un défi que pour quelques établissements (8 %), c’est l’absence de simplification pour les établissements de
plus petite taille ou l’absence de directives d’application claires qui préoccupent les banques interrogées (25 % resp. 21 %).
• Que les banques privées, étrangères et cantonales regrettent également ce manque d’harmonisation apporte d’intéressantes révélations sur la recherche d’équivalence de la
réglementation suisse avec la réglementation européenne. Les établissements estiment que cet objectif ne pourra probablement pas être atteint avec la structure actuelle de la LSFin.
… l’accès au marché reste sujet à caution
30%
37%
20%
17%
23%
19%
24%
21%
16%
9%
16%
24%
21%
19%
13%
14%
8%
12%
14%
13%
2%
4%
13%
11%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Kantonalbanken
Regionalbanken
Auslandsbanken
Privatbanken
8%
13%
16%
17%
21%
25%
Absence de simplification pour les établissements de plus petite taille ou les établissements concentrés sur des activités nationales
Absence ou manque de clarté des directives relatives à la mise en place (complexité)
Manque d’harmonisation de la réglementation (entre LSFin et MiFID II)
Ajustements considérables au niveau informatique et opérationnel
Disponibilité des ressources et du savoir-faire
Qualité et disponibilité des données
Absence de simplification pour les
établissements de plus petite
taille ou les établissements
concentrés sur des activités
nationales
Absence ou manque de clarté des
directives relatives à la mise
en place (complexité)
Manque d’harmonisation de la
réglementation (entre LSFin
et MiFID II)
Ajustements considérables au
niveau informatique et
opérationnel
Disponibilité des ressources et du
savoir-faire
Qualité et disponibilité des données
Banques privées
Banques étrangères
Banques régionales
Banques cantonales
25. Baromètre des banques EY 2016Page 24
22%
43%
24%
11%
« Partagez-vous le point de vue de la Banque nationale et de la FINMA selon lequel le marché suisse de
l’immobilier tend actuellement à former une bulle ? »
• La majorité des banques continue de penser qu’il existe au sein du marché de l’immobilier suisse un risque de formation d’une bulle. En un an, la part des banques partageant le
point de vue de la BNS et de la FINMA a augmenté et s’élève à 65 % (année précédente : 54 %).
• La pression de générer des rendements positifs que subissent les investisseurs institutionnels - tels que les caisses de pension et les assurances - maintient les prix de l’immobilier
à un niveau élevé. A ceci s’ajoute une certaine pression sur la demande d’immeubles de rapport suisses, en provenance également de l’étranger.
La surchauffe du marché immobilier demeure
0%
25%
50%
75%
100%
2010 2011 2012 2013 2014 2015
2015
Oui Plutôt nonPlutôt oui Non
26. Baromètre des banques EY 2016Page 25
• Seules 29 % (année précédente : 53 %) des banques cantonales estiment qu’il y a un risque de formation d’une bulle. En revanche, 63 % des banques régionales (année
précédente : 44 %) perçoivent des risques de surchauffe du marché de l’immobilier.
• Le phénomène de « bulle immobilière » est régional, mais varie également fortement selon les catégories de biens immobiliers, ce qui explique les appréciations divergentes des
banques cantonales et régionales.
Manque de consensus entre les banques
« Partagez-vous le point de vue de la Banque nationale et de la FINMA selon lequel le marché suisse de
l’immobilier tend actuellement à former une bulle ? »
8%
5%
7%
12%
13%
20%
21%
31%
21%
36%
25%
28%
62%
48%
22%
41%
31%
43%
38%
38%
46%
44%
45%
49%
15%
26%
57%
33%
32%
26%
29%
23%
25%
13%
13%
13%
15%
21%
14%
14%
24%
11%
12%
8%
8%
7%
17%
10%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
2013
2014
2015
2013
2014
2015
2013
2014
2015
2013
2014
2015
Kantonal-
banken
Regional-
banken
Auslands-
banken
Privat-
banken
Oui Plutôt nonPlutôt oui Non
Banques
privées
Banques
étrangères
Banques
régionales
Banques
cantonales
27. Baromètre des banques EY 2016Page 26
19%
28%46%
7%
0%
25%
50%
75%
100%
2010 2011 2012 2013 2014 2015
8%
35%
50%
7%
« Selon vous, comment évoluera la politique d’octroi des crédits des banques suisses dans les 6 à 12
prochains mois ? »
• Pour la deuxième année consécutive, une certaine détente est enregistrée dans la politique d’octroi de crédits des banques. Seules 45 % des banques (année précédente : 50 %)
s’attendent à une politique d’octroi plus restrictive ; pour la première fois depuis 2010, cette proportion est inférieure à 50 %.
• Le contexte de taux bas est visiblement devenu la norme ; les banques ont trouvé, en ce qui concerne leur politique d’octroi des crédits, un équilibre entre croissance et limitation
des risques. La réalité montre toutefois que les banques imposent depuis longtemps des exigences accrues quant à la qualité du preneur de crédit et aux garanties de crédit.
Pas de contraction du crédit
13%
32%
48%
7%
2015
Plus restrictive InchangéePlutôt plus restrictive Plutôt plus expansionniste
Financement de la propriété du logementFinancement des PME
Plus expansionniste
28. Baromètre des banques EY 2016Page 27
1%
30%
68%
1%
« Comment évaluez-vous, par rapport à l’année dernière, l’évolution du besoin de provision pour risques
de crédit (correctifs de valeurs et provisions) dans les 6 à 12 prochains mois ? »
• Pour la deuxième année consécutive, les banques estiment les risques de l’activité de crédits comme moindres. 38 % tablent encore sur une augmentation des provisions et des
correctifs de valeurs au cours des douze prochains mois.
• Notamment du fait de la suppression du cours plancher de l’euro, le risque lié au financement des PME est considéré comme étant beaucoup plus élevé que celui lié aux activités
de financement de la propriété du logement.
3%
42%
54%
1%
2%
36%
61%
1%
0%
25%
50%
75%
100%
2010 2011 2012 2013 2014 2015
Risque de défaillance accru pour les crédits aux PME
2015
Forte hausse du besoin de provision pour risques InchangéeHausse du besoin de provision pour risques Baisse du besoin de provision pour risques
Financement de la propriété du logementFinancement des PME
30. Baromètre des banques EY 2016Page 29
« La numérisation est actuellement sur toutes les lèvres. Quelle importance accordez-vous à la
numérisation et comment évaluez-vous sa contribution potentielle future au secteur financier ? »
• Seule une minorité de 27 % des établissements s’attend à ce que l’évolution technologique liée à la numérisation change radicalement le secteur financier. La majorité des
banques (67 %) reconnaît que la numérisation permet notamment de mettre en place de nouveaux canaux de distribution.
• Que la numérisation puisse remodeler des branches entières, le marché du voyage ainsi que le commerce l’ont déjà démontré. Les innovations se répandent de plus en plus
rapidement et celui qui n’y réagit pas à temps est menacé de rester à la traîne du marché.
La numérisation: seulement un canal de distribution ?
27%
67%
6%
29%
26%
33%
23%
71%
68%
63%
66%
6%
4%
11%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Kantonal-
banken
Regional-
banken
Auslands-
banken
Privat-
banken
La numérisation va radicalement changer le secteur financier (de l’automatisation croissante au remplacement des collaborateurs du front par des outils robotisés)
La numérisation représente un canal de distribution supplémentaire qui complète la structure existante
La numérisation est un phénomène de mode exagéré qui va s’atténuer
2015
Banques privées
Banques étrangères
Banques régionales
Banques cantonales
31. Baromètre des banques EY 2016Page 30
« Votre établissement dispose-t-il déjà d’une stratégie de numérisation claire pour son modèle
d’affaires ? »
• Bien que les établissements aient identifié le potentiel de la numérisation, seul un quart des banques interrogées dispose d’une stratégie de numérisation claire. Sur le chemin de
l’ère numérique, les banques de détail devancent quelque peu les gestionnaires de fortune.
• La numérisation du secteur financier constitue un enjeu essentiel de l’interface avec le client. Elle offre une variété de nouvelles possibilités dans l’analyse individuelle
personnalisée des données des clients et permet ainsi d’améliorer le conseil ou de proposer un conseil à la clientèle de plus en plus personnalisé.
Le potentiel de la numérisation reste encore inexploité
27%
40%
33%
43%
34%
16%
23%
7%
32%
42%
36%
50%
34%
42%
41%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Kantonal-
banken
Regional-
banken
Auslands-
banken
Privat-
banken
2015
Oui
Pas encore, mais elle est en cours d’élaboration
Non
Banques privées
Banques étrangères
Banques régionales
Banques cantonales
32. Baromètre des banques EY 2016Page 31
« Considérez-vous le développement du domaine de la FinTech comme une menace pour votre modèle
d’affaires actuel ? »
• 70 % des sondés ne considèrent pas les entreprises «FinTech», qui tentent de maîtriser une partie de la chaîne de création de valeur à l’aide de nouvelles technologies financières,
comme une menace durable.
• Obtenir une licence bancaire dépasse les possibilités des start-ups. Les banques ne doivent cependant pas se laisser bercer par une image de sécurité trompeuse. Si les nouveaux
prestataires parviennent à acquérir l’interface client, il existe un risque que les banques soient rétrogradées au rang d’établissements de règlement passifs.
Peu de craintes exprimées à l’égard des entreprises «FinTech»
8%
22%
35%
35%
6%
9%
13%
46%
23%
29%
11%
31%
37%
29%
36%
23%
34%
33%
40%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Kantonal-
banken
Regional-
banken
Auslands-
banken
Privat-
banken
2015
Banques privées
Banques étrangères
Banques régionales
Banques cantonales
Oui
Plutôt oui
Plutôt non
Non
34. Baromètre des banques EY 2016Page 33
2.12
2.12
2.18
2.34
2.37
2.42
2.52
2.52
2.53
2.65
2.77
2.91
2.93
3.05
3.06
3.23
3.29
3.4
1 2 3 4 5
Gestion des risques en général
Cybersécurité
Optimisation des processus et industrialisation
Investissement dans la numérisation
Réduction des coûts
Investissements dans les applications clients et les canaux de distribution
Culture/Comportement/Réputation/Risque en matière de conduite
Gestion des risques: Risque de taux d’intérêt
Gestion des risques: Risque opérationnel
Gestion des risques: Risque de crédit
Acquisitions
Solvabilité (fonds propres, liquidité, ratio d’endettement)
Mise en place de dispositions en matière de protection des consommateurs
Développement de nouveaux produits de placement
Développement de nouveaux secteurs
Outsourcing et Offshoring
Nouveaux marchés et internationalisation
Partenariats dans le secteur non bancaire
« Parmi les thèmes et activités suivants, quels sont ceux qui auront, selon vous, une grande importance au
cours des 6 à 12 prochains mois dans le secteur financier ? »
• Les banques se focalisent à nouveau sur le développement de leur activité de base, après s’être notamment concentrées ces dernières années sur la résolution de problèmes
hérités du passé et la gestion d’exigences réglementaires plus strictes.
• Les sujets qui occuperont le plus le secteur financier au cours des douze prochains mois tournent tous autour de la réorientation des modèles d’affaires et d’une adaptation
intelligente aux changements structurels. La priorité est à nouveau accordée à l’essentiel, à savoir les besoins des clients.
Focus : priorité au cœur du métier
1 = Aucune incidence
3 = Neutre
5 = Forte incidence
= Risque & réglementation
= Baisse des coûts & efficacité
= Innovation & croissance
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
2015
7
16
15
6
13
1
3
8
17
9
18
10
12
4
14
5
11
2
2014
Rang
36. Baromètre des banques EY 2016Page 35
• La tendance à une densité réglementaire plus élevée se poursuit. Désormais, 97 % des établissements interrogés sont convaincus que le secteur fera l’objet d’une règlementation nettement
plus forte d’ici 2020.
• Après avoir été au cours des dernières années en phase d’identification et de réaction réglementaire, l’industrie financière a désormais davantage de visibilité sur les nouvelles réglementations
et leurs conséquences. Il s’agit maintenant de mettre en œuvre ces réglementations de manière efficiente, globale et pragmatique.
La réglementation n’est pas encore terminée
55%
42%
2% 1%
0%
25%
50%
75%
100%
2012 2013 2014 2015
2015
Tout à fait d’accord
Plutôt d’accord
Plutôt pas d’accord
Pas du tout d’accord
« Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? »
Le secteur bancaire en Suisse sera encore nettement plus réglementé à l’avenir.
37. Baromètre des banques EY 2016Page 36
• La grande majorité des banques interrogées continue de tabler sur une diminution des rendements. La part des établissements qui conteste cette affirmation a toutefois
légèrement progressé et s’élève à 20 % (année précédente : 15 %).
• La mise en œuvre des dispositions réglementaires induit une charge de travail importante, tandis que des prescriptions en matière de capital plus strictes requièrent un
investissement supplémentaire et pèsent ainsi sur les possibilités de rendement, en particulier dans un environnement de taux d’intérêt négatifs.
Des coûts en hausse, des marges en baisse, des rendements plus
faibles
46%
34%
17%
3%
0%
25%
50%
75%
100%
2012 2013 2014 2015
2015
Tout à fait d’accord
Plutôt d’accord
Plutôt pas d’accord
Pas du tout d’accord
« Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? »
A l’avenir, les actionnaires des banques devront s’attendre à des rendements plus faibles.
38. Baromètre des banques EY 2016Page 37
52%
34%
12%
2%
« Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? »
A l’avenir, les établissements bancaires seront nettement moins nombreux en Suisse.
• Le nombre d’établissements bancaires continuera de diminuer d’ici 2020. 86 % (année précédente : 79 %) des sondés s’attendent à une nette diminution du nombre
d’établissements bancaires en Suisse d’ici 2020. Pour la première fois depuis 2012, plus de la moitié des sondés approuve totalement cette déclaration.
• Le contexte toujours difficile marqué par les incertitudes géopolitiques, les exigences réglementaires croissantes, les taux d’intérêt négatifs et le cours élevé du franc tourmente
certains établissements. Depuis 2010, environ 60 établissements ont disparu. Huit banques ont rendu leur licence en 2014, cinq en 2015.
La consolidation progresse …
0%
25%
50%
75%
100%
2012 2013 2014 2015
2015
Tout à fait d’accord
Plutôt d’accord
Plutôt pas d’accord
Pas du tout d’accord
39. Baromètre des banques EY 2016Page 38
« Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? »
A l’avenir, les établissements bancaires seront nettement moins nombreux en Suisse.
• Depuis 2012, les banques étrangères escomptent une plus forte consolidation. Quelques 30 établissements ont disparu en dix ans. Les banques étrangères ne souffrent d’ailleurs
pas seulement des exigences réglementaires ; les activités en Suisse sont également partiellement abandonnées, car, face aux défis économiques, les sociétés mères concentrent
leurs moyens sur leur marché intérieur.
… notamment dans la gestion de fortune
0%
25%
50%
75%
100%
2012 2013 2014 2015
0%
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2012 2013 2014 2015
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2012 2013 2014 2015
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2012 2013 2014 2015
Banques régionales
Banques cantonales
Banques privées
Banques étrangères
Tout à fait d’accord
Plutôt d’accord
Plutôt pas d’accord
Pas du tout d’accord
40. Baromètre des banques EY 2016Page 39
28%
43%
24%
5%
« Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? »
Les systèmes de rémunération et d’incitation du secteur bancaire seront remaniés en profondeur et réduits.
• La majorité des banques table encore sur une réduction des systèmes de rémunération et d’incitation dans le secteur bancaire. Cette position a progressé et s’élève à 71 % (année
précédente : 59 %).
• Que la plupart des banques se consacre encore intensément au changement dans les modèles de bonus est surprenant. De nombreuses banques ont effectivement remanié significativement
leurs systèmes de rémunération et d’incitation au cours des dernières années. Les banques interrogées estiment toutefois que le processus d’adaptation n’est pas encore terminé.
Des systèmes d’incitation encore sous pression
0%
25%
50%
75%
100%
2012 2013 2014 2015
2015
Tout à fait d’accord
Plutôt d’accord
Plutôt pas d’accord
Pas du tout d’accord
41. Baromètre des banques EY 2016Page 40
• A l’exception des banques privées, la part des établissements qui souhaitent limiter les systèmes de rémunération et d’incitation est grandissante.
• Les banques cantonales évaluent leur besoin d’ajustement la plupart du temps comme étant moindre ; actuellement, la moitié d’entre-elles ne projette pas de limiter à nouveau
leurs systèmes de rémunération et d’incitation.
Les banques régionales doivent également adapter leurs systèmes
d’incitation
0%
25%
50%
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100%
2012 2013 2014 2015
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2012 2013 2014 2015
Banques régionales
Banques cantonales
Banques privées
Banques étrangères
Tout à fait d’accord
Plutôt d’accord
Plutôt pas d’accord
Pas du tout d’accord
« Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? »
Les systèmes de rémunération et d’incitation du secteur bancaire seront remaniés en profondeur et réduits.
42. Baromètre des banques EY 2016Page 41
14%
42%
27%
17%
• Pour la première fois, plus de la majorité des établissements interrogés (56 %) estime que leur position sur le marché est menacée par des concurrents externes au secteur.
• Les banques interrogées pensent que ces concurrents externes à la branche vont gagner du terrain dans des segments importants du secteur bancaire – soit seuls ou plus
vraisemblablement sous une configuration encore inconnue à ce jour. Cette menace ne provient pas en premier lieu des petites start-ups de la branche des «FinTech», mais au
contraire des grandes entreprises technologiques et de télécommunication.
La concurrence externe au secteur est de plus en plus reconnue
0%
25%
50%
75%
100%
2012 2013 2014 2015
2015
Tout à fait d’accord
Plutôt d’accord
Plutôt pas d’accord
Pas du tout d’accord
« Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? »
Des concurrents externes à la branche (IT, téléphonie mobile, Internet) menacent la position des banques sur le marché.
43. Baromètre des banques EY 2016Page 42
« Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? »
Des concurrents externes à la branche (IT, téléphonie mobile, Internet) menacent la position des banques sur le marché.
• Les banques régionales et en particulier les banques cantonales considèrent de plus en plus les concurrents externes à la branche comme une menace. Ce faisant, elles prennent surtout en
compte les services de base et le trafic des paiements, longtemps sous-estimé. L’accès au trafic des paiements signifie non seulement l’accès à une interface avec le client, mais surtout l’accès
à une infinité de points de données individuels, qui peuvent être analysés intelligemment.
• Bien que le contact personnel avec le conseiller joue un rôle majeur pour les banques privées, elles suivent toutefois également de très près ces nouveaux concurrents, car l’émergence de
stratégies de placement générées automatiquement est susceptible d’exercer une pression sur leurs modèles d’affaires.
La concurrence externe au secteur ne se limite pas à la banque de
détail
0%
25%
50%
75%
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2012 2013 2014 2015
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2012 2013 2014 2015
Banques régionales
Banques cantonales
Banques privées
Banques étrangères
Tout à fait d’accord
Plutôt d’accord
Plutôt pas d’accord
Pas du tout d’accord
44. Baromètre des banques EY 2016Page 43
43%
42%
12%
3%
• Le réseau de filiales, succursales et agences ne cesse de se resserrer. 85 % (année précédente : 76 %) des établissements interrogés prévoient que le nombre de filiales,
succursales et agences bancaires diminuera significativement d’ici 2020 . Ce processus s’accéléra encore, les nouvelles technologies et les nouveaux moyens de communication
en sont les principaux moteurs. Resserrer le réseau de filiales au titre du seul argument des coûts n’est pas une solution d’avenir, car les banques détériorent de cette manière
l’interface client.
Le réseau de filiales, succursales et agences ne cesse de se
resserrer
0%
25%
50%
75%
100%
2012 2013 2014 2015
2015
« Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? »
Le nombre de filiales bancaires diminuera fortement.
Tout à fait d’accord
Plutôt d’accord
Plutôt pas d’accord
Pas du tout d’accord
45. Baromètre des banques EY 2016Page 44
« Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? »
Le nombre de filiales bancaires diminuera fortement.
• Les banques étrangères escomptent les coupes les plus sévères. Un profond changement se manifeste également parmi les banques cantonales : 86 % (année précédente : 55 %)
s’attendent à un resserrement. Ce constat est d’autant plus notable que les banques cantonales ont déjà nettement resserré leur réseau de distribution.
Les banques étrangères et cantonales réduisent leur réseau de
filiales, succursales et agences
0%
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2012 2013 2014 2015
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2012 2013 2014 2015
Banques régionales
Banques cantonales
Banques privées
Banques étrangères
Tout à fait d’accord
Plutôt d’accord
Plutôt pas d’accord
Pas du tout d’accord
46. Baromètre des banques EY 2016Page 45
• La majorité des banques s’attend à ce que la fidélité des clients diminue. 61 % (année précédente : 65 %) considèrent qu’elles seront confrontées à cette difficulté d’ici 2020.
• La numérisation n’est pas seulement synonyme de nouveaux canaux de distribution, elle exerce également une influence directe sur le comportement des clients. La comparaison
des produits et services est plus facile et plus rapide, les clients sont généralement nettement mieux informés. Parallèlement, changer de prestataire nécessite moins d’effort.
Numérisation en hausse – Fidélité des clients en baisse
17%
44%
32%
7%
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25%
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100%
2012 2013 2014 2015
« Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? »
La loyauté des clients bancaires diminuera fortement.
2015
Tout à fait d’accord
Plutôt d’accord
Plutôt pas d’accord
Pas du tout d’accord
47. Baromètre des banques EY 2016Page 46
« Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? »
La loyauté des clients bancaires diminuera fortement.
• Les différents groupes bancaires portent un jugement très similaire sur l’évolution de la fidélité des clients.
• L’année passée, les banques étrangères avaient estimé le danger comme étant nettement moindre, désormais plus de la moitié considère le déclin de la fidélité des clients comme
un défi.
Avec la disparition du contact personnel, la fidélité se perd
0%
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2012 2013 2014 2015
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2012 2013 2014 2015
Banques régionales
Banques cantonales
Banques privées
Banques étrangères
Tout à fait d’accord
Plutôt d’accord
Plutôt pas d’accord
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48. Baromètre des banques EY 2016Page 47
24%
17%
27%
32%
• Les prix du secteur bancaire demeurent sous pression. 44 % (année précédente : 20 %) des sondés s’attendent à ce que les prix des services bancaires diminuent d’ici 2020.
• Il y a encore un an, l’opinion dominante était qu’il était possible d’éviter des réductions de prix supplémentaires. Certains établissements avaient tenté d’augmenter leurs revenus
par de nouvelles offres de services et de nouveaux modèles de frais. D’autres s’attendaient à ce que certains services soient plus chers. Cet optimisme est quelque peu retombé.
Les prix du secteur bancaire se trouvent de nouveau sous pression
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25%
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75%
100%
2012 2013 2014 2015
« Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? »
Les prix des services bancaires vont diminuer.
2015
Tout à fait d’accord
Plutôt d’accord
Plutôt pas d’accord
Pas du tout d’accord
49. Baromètre des banques EY 2016Page 48
« Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? »
Les prix des services bancaires vont diminuer.
• Les banques cantonales et régionales envisagent relativement sereinement la pression exercée sur les prix. En revanche, les banques privées et étrangères s’attendent à une
pression nettement plus forte sur les prix.
• Ce sont effectivement essentiellement les gérants de fortune qui subissent les effets indirects du renforcement de la transparence fiscale. Les investisseurs étaient moins
sensibles aux prix dans le passé.
Hausse de la pression exercée sur les prix dans la gestion de
fortune
0%
25%
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75%
100%
2012 2013 2014 2015
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Banques régionales
Banques cantonales
Banques privées
Banques étrangères
Tout à fait d’accord
Plutôt d’accord
Plutôt pas d’accord
Pas du tout d’accord
50. Baromètre des banques EY 2016Page 49
37%
52%
10%
1%
• Les thèmes de l’industrialisation et du sourcing de processus commerciaux continuent de jouer un rôle clef, qu’ils avaient déjà au cours des deux dernières années. 89 % (année
précédente : 92 %) des sondés estiment que ces thèmes vont encore gagner en importance.
• Les gains en efficience revêtent une grande importance stratégique et nécessitent des mesures qui dépassent la réduction tactique des coûts, en appliquant les concepts de
l’industrialisation à la chaîne de création de valeur. La centralisation, la normalisation et l’automatisation sont des points clefs de ce processus.
L’industrialisation et le sourcing sont des facteurs de succès
0%
25%
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100%
2012 2013 2014 2015
« Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? »
L’industrialisation ainsi que le sourcing de processus commerciaux augmenteront fortement.
2015
Tout à fait d’accord
Plutôt d’accord
Plutôt pas d’accord
Pas du tout d’accord
51. Baromètre des banques EY 2016Page 50
« Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? »
L’industrialisation ainsi que le sourcing de processus commerciaux augmenteront fortement.
• L’ensemble des établissements bancaires converge pour affirmer que l’industrialisation et le sourcing de processus d’affaires progresseront nettement.
• Les banques se sont notamment concentrées durant des années sur la gestion d’exigences réglementaires accrues. Elles se focalisent désormais, à juste titre, sur ces aspects
déterminants pour la marche des affaires.
Les processus d’affaires sont examinés à la loupe
0%
25%
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2012 2013 2014 2015
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2012 2013 2014 2015
Banques régionales
Banques cantonales
Banques privées
Banques étrangères
Tout à fait d’accord
Plutôt d’accord
Plutôt pas d’accord
Pas du tout d’accord
53. Baromètre des banques EY 2016Page 52
• Focus : priorité au cœur du métier
Les banques se focalisent à nouveau sur le développement de leur activité de base, après s’être notamment concentrées ces dernières années sur la résolution
des problèmes hérités du passé et sur la gestion d’exigences réglementaires plus strictes. Les nouveaux partenariats, les nouveaux marchés, l’innovation et
l’utilisation de prestataires externes gagnent désormais en importance. Les besoins des clients sont à nouveau mis au premier plan.
Malgré un contexte économique difficile, de nombreuses banques sont parvenues à générer des résultats allant de satisfaisants à bons. Des résultats positifs
sont importants car pour leur processus de transformation structurelle les banques ont besoin de ressources financières et même parfois de davantage de
personnel ; un tiers des établissements interrogés souhaite ainsi créer de nouveaux postes au cours des douze prochains mois. Celui qui effectuera trop tard ou
pas du tout les investissements structurels nécessaires court le danger d’être dépassé, voire même écrasé par les évolutions à venir.
• Le potentiel de la numérisation n'est que partiellement exploité
La numérisation entraînera une transformation des activités bancaires. Toutes les banques sont d’accord sur ce fait. Toutefois, seule une petite minorité
s’attend actuellement à ce que l’évolution technologique liée à la numérisation change radicalement le secteur financier. La majorité des banques reconnaît que
la numérisation permet de mettre en place de nouveaux canaux de distribution. Bien que les établissements aient identifié le potentiel de la numérisation, la
majorité des banques ne dispose encore d’aucune stratégie pour l’exploiter. Elles ne sont visiblement pas pleinement conscientes des avantages que cette
technologie peut apporter à l’industrie financière en termes de création de valeur.
Bon nombre de banques n’ont actuellement pas encore suffisamment d’imagination, d’idées et d’esprit d’initiative dans la coopération avec les entreprises de
type «FinTech». En ce qui concerne la numérisation, les banques privées et étrangères sont encore aux aguets : peu osent avancer en tant que « early mover »
et effectuer les premiers investissements. Pour la place financière suisse qui jouit d’une excellente réputation dans le domaine de la Banque privée, cette
évolution n’est vraiment pas réjouissante. Private Banking 2.0 se fait encore attendre.
• Danger d’une concurrence externe au secteur
Pour la première fois, plus de la majorité des établissements interrogés estime que leur position sur le marché est menacée par des concurrents externes au
secteur. Les banques interrogées pensent que ces derniers vont gagner du terrain dans des segments importants du secteur bancaire – soit seuls ou, plus
vraisemblablement sous une configuration encore inconnue à ce jour. Cette menace ne provient pas en premier lieu des petites start-ups de la branche des
«FinTech», mais au contraire des grandes entreprises technologiques et de télécommunication. Ces dernières disposent non seulement des infrastructures et du
savoir-faire requis pour pouvoir valoriser de manière profitable le volume croissant de la matière première que constituent les données et les informations, mais elles
ont également les moyens financiers leur permettant de surmonter les barrières d'entrées au monde des services financiers régulés. Dans ce contexte, il est
nécessaire pour les banques de se défendre en tant qu’interface principale avec les clients et d’utiliser ce rôle d’interface de façon plus innovante. Outre la définition
de stratégies numériques intelligentes, il s’agira aussi d’améliorer l’expérience client dans les filiales, succursales et agences bancaires.
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54. Baromètre des banques EY 2016Page 53
• Le processus de consolidation s’accélère
Le processus de consolidation en cours dans l’industrie financière helvétique s’accélère. Un contexte toujours difficile marqué par les incertitudes
géopolitiques, des exigences réglementaires croissantes, des taux d’intérêt négatifs et un cours élevé du franc tourmente certains établissements. Depuis
2010, plus de 60 établissements ont disparu du marché. Il faut s’attendre à ce que des dizaines d’autres banques ne survivent pas aux changements structurels
en cours. L’élimination des problèmes hérités du passé s’accompagne d’une diminution des incertitudes en termes de reprises d’établissements, ce qui
entraînera probablement une accélération du processus de consolidation au cours des deux prochaines années à venir.
Dans le même temps, l’utilisation numérique accrue de prestations bancaires conduit à un resserrement du réseau de filiales, succursales et agences. Toutefois,
le moment n’est pas propice à une réduction supplémentaire du nombre d’agences. Si les banques souhaitent conserver leur rôle clef d’interface avec les
clients, elles doivent notamment étoffer leurs offres numériques et améliorer dans le même temps l’expérience client dans les agences et filiales restantes.
• Risque d’une allocation inappropriée du capital et des liquidités du fait de taux d’intérêt négatifs
La décision de la Banque nationale d’introduire des taux d’intérêt négatifs inquiète davantage les banques que la suppression du cours plancher de l’euro. Les
taux d’intérêt négatifs pèsent non seulement sur les marges mais faussent également les dynamiques de gestion et de pilotage des capitaux, ce qui peut
conduire à une allocation inappropriée du capital et des liquidités, dont les conséquences à long terme sont difficiles à évaluer. La gestion des bilans bancaires
et une interprétation adéquate des principaux modèles financiers, lesquels ont essentiellement été développés pour un environnement de taux positifs,
deviennent de plus en plus difficiles. Malgré ces défis, les établissements renoncent jusqu’ici à répercuter les taux d’intérêt négatifs sur l’ensemble de leur
clientèle privée. Pour une bonne raison : une répercussion aurait vraisemblablement des effets négatifs non souhaités. Toutefois, la question demeure de
savoir combien de temps les établissements pourront maintenir cette situation sur le plan économique.
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55. Baromètre des banques EY 2016Page 54
• Retard dans la mise en place de l’EAR
L’échange automatique de renseignements (EAR) est pour bientôt. Le calendrier pour l’introduction de l’EAR est serré, dans la mesure où les informations des
clients (concernant l’année 2016) entre les pays pionniers « early adopter » devront déjà être communiquées au printemps de l’année suivante aux autorités
fiscales des Etats étrangers participants. Etant donné que la Suisse ne prévoit d’introduire l’EAR qu’à compter de 2017, les banques suisses ne devront
transmettre les premières données à l’Administration fédérale des contributions (AFC) qu’au printemps 2018. Pourtant, un quart des banques interrogées n’a
pas encore lancé de projet dans ce sens. Les établissements concernés font valoir qu’ils sont freinés non seulement par les coûts de cette mesure, mais
également par l’absence à ce jour de directives d’application et d’interprétations claires.
• Pas de flux sortants de capitaux significatifs
Les banques interrogées estiment que la tendance vers une plus grande transparence fiscale n’a pas entraîné jusqu’ici de flux sortants de capitaux significatifs.
Comme l’année précédente, deux tiers des banques affirment ne pas avoir enregistré de sorties de capitaux, cette proportion étant légèrement supérieure
parmi les banques privées. De nombreuses banques parviennent manifestement à compenser largement les flux sortants de capitaux par l’entrée de nouveaux
fonds. Ce sont d’excellentes nouvelles : la place bancaire suisse parvient toujours à attirer de nouveaux fonds. En période de forte incertitude, les atouts en
termes de sécurité de la place financière demeurent très demandés.
• Risque accru pour les crédits aux PME
Les banques estiment le risque de crédit chez les PME comme étant de plus en plus important : 45 % des sondés s’attendent au cours des douze prochains mois
à une augmentation des provisions et des correctifs de valeurs dans les affaires avec la clientèle entreprises. L’impact de l’abolition du cours plancher avec
l’euro se révèle ici. Certaines banques estiment que les PME tournées vers l’exportation auront de plus en plus de difficultés à assurer le service de leurs
crédits. Pourtant, les banques n’envisagent pas de limiter l’octroi de crédits aux PME. En ce qui concerne le financement de la construction de logements, les
établissements suivent une orientation plutôt plus restrictive par rapport aux années précédentes, sous la pression du danger persistant d'existence d'une bulle
immobilière.
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56. Baromètre des banques EY 2016Page 55
• Banking 2020 : Réglementation, numérisation et industrialisation
Alors que pas moins de 97 % des établissements interrogés continuent de tabler sur des réglementations toujours plus nombreuses, les banques reconnaissent
de plus en plus que la numérisation du secteur financier et l’industrialisation des processus d’affaires ont également des répercussions fondamentales sur la
stratégie, les modèles et les processus d’affaires.
La numérisation du secteur financier ne représente pas seulement un moyen d’étendre les canaux de distribution, mais constitue également un élément clé de
l’interface client. La numérisation facilite en partie l’entrée sur le marché de concurrents externes à la branche et entraînera probablement une réduction de la
fidélité des clients, qui était très marquée dans le passé. D’autre part, la numérisation offre une variété de nouvelles possibilités dans l’analyse individuelle
personnalisée des données des clients, des besoins des clients et des comportements des clients et permet ainsi d’améliorer le conseil en proposant un conseil à
la clientèle de plus en plus personnalisé. Les banques ne doivent pas seulement conserver la maîtrise de l’interface client dans un monde de plus en plus mobile
et individuel mais savoir également mieux l’exploiter à l’avenir.
Les thèmes de l’industrialisation et du sourcing sont, à juste titre, considérés par les banques comme une nécessité stratégique et ils gagnent de plus en plus en
importance. Le secteur financier était jusqu’ici encore peu industrialisé, toutefois la maturité commerciale des services de règlement augmente fortement. Les
gains en efficience revêtent une grande importance stratégique et nécessitent des mesures qui dépassent la réduction tactique des coûts, en appliquant les
concepts de l’industrialisation à la chaîne de création de valeur. La centralisation, la normalisation et l’automatisation sont des points clefs de ce processus.
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