Rapport alternatif de la société civile tunisienne au Pacte International Rel...Jamaity
Un groupe de travail composé d'une quinzaine d'associations de la société civile coordonné par #EuroMedDroits a publié le Rapport alternatif de la société civile tunisienne au Pacte International Relatif aux Droits Économiques, Sociaux et Culturels – Août 2016 au Haut Commissariat des droits de l'Homme.
Le présent rapport alternatif de la société civile au Pacte International relatif aux Droits Économiques, Sociaux et Culturels (#PIDESC) vient compléter le rapport officiel de la République Tunisienne réceptionné le 1er juin 2015, la « liste des points à traiter » du Comité des Droits Économiques Sociaux et Culturels (CODESC) de mars 2016, ainsi que « les réponses de la Tunisie » à ces points, publiée le 15 juillet 2016. Au total, ce sont plus d’une quinzaine d’associations tunisiennes qui ont participé à sa rédaction. Par ce rapport, elles montrent que la société civile tunisienne reste vigilante sur les obligations de l’État dans la mise en œuvre du PIDESC ratifié par la Tunisie en 1969. Elles affirment également
leur engagement à travailler, sur le terrain, avec tous les partenaires institutionnels afin de trouver des solutions aux problèmes structurels qui entravent la réalisation des droits économiques sociaux et culturels (DESC) en Tunisie.
De manière structurelle, l’équilibre financier de l’assurance maladie est affecté par les effets du vieillissement de la population et par l’expansion des pathologies chroniques sur les dépenses de santé. En outre, les impacts de la crise sanitaire sur les recettes comme sur certaines dépenses risquent de creuser davantage et durablement les déficits de l’assurance maladie. Pour amorcer son retour à l’équilibre et garantir l’accès à des soins de qualité, il sera essentiel de mobiliser des marges d’efficience dans quatre directions : l’organisation des soins, la rémunération des acteurs de la santé, les causes évitables des dépenses, et la contribution des technologies numériques à la transformation du système de santé.
Les dispositifs d’accès aux soins et de couverture sociale : des chiffres et ...Rachel Bocher
Le droit à la santé comprend l’accès, en temps utile, à des soins de santé acceptables, d’une qualité satisfaisante et d’un coût abordable ».
En France, la couverture sociale, donnant droit à la prise en
charge des frais de santé (prestations en nature) est accessible.
http://www.intersyndicat-des-praticiens-hospitaliers.com/
Rapport alternatif de la société civile tunisienne au Pacte International Rel...Jamaity
Un groupe de travail composé d'une quinzaine d'associations de la société civile coordonné par #EuroMedDroits a publié le Rapport alternatif de la société civile tunisienne au Pacte International Relatif aux Droits Économiques, Sociaux et Culturels – Août 2016 au Haut Commissariat des droits de l'Homme.
Le présent rapport alternatif de la société civile au Pacte International relatif aux Droits Économiques, Sociaux et Culturels (#PIDESC) vient compléter le rapport officiel de la République Tunisienne réceptionné le 1er juin 2015, la « liste des points à traiter » du Comité des Droits Économiques Sociaux et Culturels (CODESC) de mars 2016, ainsi que « les réponses de la Tunisie » à ces points, publiée le 15 juillet 2016. Au total, ce sont plus d’une quinzaine d’associations tunisiennes qui ont participé à sa rédaction. Par ce rapport, elles montrent que la société civile tunisienne reste vigilante sur les obligations de l’État dans la mise en œuvre du PIDESC ratifié par la Tunisie en 1969. Elles affirment également
leur engagement à travailler, sur le terrain, avec tous les partenaires institutionnels afin de trouver des solutions aux problèmes structurels qui entravent la réalisation des droits économiques sociaux et culturels (DESC) en Tunisie.
De manière structurelle, l’équilibre financier de l’assurance maladie est affecté par les effets du vieillissement de la population et par l’expansion des pathologies chroniques sur les dépenses de santé. En outre, les impacts de la crise sanitaire sur les recettes comme sur certaines dépenses risquent de creuser davantage et durablement les déficits de l’assurance maladie. Pour amorcer son retour à l’équilibre et garantir l’accès à des soins de qualité, il sera essentiel de mobiliser des marges d’efficience dans quatre directions : l’organisation des soins, la rémunération des acteurs de la santé, les causes évitables des dépenses, et la contribution des technologies numériques à la transformation du système de santé.
Les dispositifs d’accès aux soins et de couverture sociale : des chiffres et ...Rachel Bocher
Le droit à la santé comprend l’accès, en temps utile, à des soins de santé acceptables, d’une qualité satisfaisante et d’un coût abordable ».
En France, la couverture sociale, donnant droit à la prise en
charge des frais de santé (prestations en nature) est accessible.
http://www.intersyndicat-des-praticiens-hospitaliers.com/
La présentation de mon groupe de Mastère Innovation en Santé sur le système de santé brésilien, le SUS.
Le SUS, prévu par la constitution de 1988, garanti à tous les citoyens une Santé publique universelle et gratuite.
La loi organique de la Santé brésilienne stipule par son article 2: « La santé est un droit humain fondamental et l’Etat doit fournir les conditions essentielles à son plein exercice »
Manifeste pour le droit à la santé et aux soins de santé pour tous et toutesintal
La santé est un droit pour tous. Il s’agit du droit à un système de santé effectif qui comprend tant le droit à des soins de santé de qualité que les déterminants de la santé sous-jacents. Ce système doit avant tout correspondre aux priorités nationales et locales et doit être accessible à toute la population. L’approche juridique de la santé n’est pas nouvelle. La Déclaration d’Alma-Ata en 1978 s’y réfère explicitement. Les soins de santé
primaires et une attention à un contexte socio-économique plus large ont été présentés comme des stratégies importantes afin de rendre le droit à la santé effectif.
Avec ce manifeste, la Plate-forme d’action santé et solidarité* ne veut pas seulement envoyer un message clair au gouvernement belge et à l’Union
européenne, mais elle exige également des engagements axés sur les résultats et des mesures concrètes pour aider à réaliser le droit à la santé,
au Sud comme au Nord, pour tous. Ce manifeste contient quelques pistes concrètes et réalisables afin de pouvoir relever les défis dans le Sud.
Plus d'infos: http://www.sante-solidarite.be
Droit à la santé et système de santé - Dr Moncef Bel Haj YahiaFMDH
Présentation de Dr Moncef Bel Haj Yahya sur "Droit à la santé et système de santé" lors du Forum Mondial des Droits de l'Homme.
Pour plus d'informations :
- Site web : http://fmdh-2014.org/fr/
- Facebook : https://www.facebook.com/FMDH2014
- Twitter : https://twitter.com/FMDH2014
- Youtube : https://www.youtube.com/user/FMDH2014
International Crisis Group Tunisie: Justice Transitionnelle et Lutte contre l...Jamaity
Les tensions politiques entre défenseurs et adversaires du processus de justice transitionnelle
en Tunisie, en particulier de son application dans le domaine économique,
retardent la mise en place de politiques publiques à même de dynamiser l’économie
et de combattre la corruption. Les premiers considèrent que ce processus est nécessaire
pour garder vivante la flamme de la révolution, rétablir la confiance des citoyens
envers leurs institutions, et promouvoir l’Etat de droit, un développement équitable
et la réconciliation. Les seconds y voient le legs d’un contexte politique révolu
et un obstacle au redémarrage de l’économie nationale. Des compromis sont né-
cessaires pour réconcilier ces deux camps et approfondir les efforts menés par
l’Etat en matière de lutte contre la corruption et de désenclavement des régions les
plus négligées sous l’ancien régime.
INPH n°7 - Avril 2016
INTERVIEW Didier TABUTEAU
Responsable de la chaire santé de Sciences, codirecteur de l’institut Droit et santé de l’Université Paris Descartes INSERM UMR S 1145
Didier Tabuteau, quel est votre regard sur le système de santé actuel ?
Il est construit sur 4 clivages que nous devons surmonter impérativement sous peine de le voir s’effrondrer.
Le 1er clivage réside dans la discontinuité de la répartition des compétences et des rôles entre les professions de santé.
http://www.intersyndicat-des-praticiens-hospitaliers.com/
Revue "Le Mag de l'INPH" n°7 - INPH - Avril 2016
Responsable de la chaire santé de Sciences, codirecteur de l’institut Droit et santé de l’Université Paris Descartes INSERM UMR S 1145
Didier Tabuteau, quel est votre regard sur le système de santé actuel ?
Il est construit sur 4 clivages que nous devons surmonter impérativement sous peine de le voir s’effrondrer.
Le 1er clivage réside dans la discontinuité de la répartition des compétences et des rôles entre les professions de santé. En France, le médecin est beaucoup plus distant des autres professions que dans de nombreux autres pays où les compétences sont réparties de façon plus continue entre professions médicales et paramédicales. Par exemple avec le rôle d’infirmier expert ou clinicien. Il s’agit là d’un véritable enjeu car cette situation pèse sur l’organisation des soins et les relations entre professions.
Le 2ème clivage est le clivage ville/hôpital : La médecine de ville s’est construite en France au 19ème siècle sur son indépendance et même son opposition par rapport aux pouvoirs publics, à la différence d’autres pays européens comme l’Allemagne ou l’Angleterre, où les médecins et l’Etat ont construit ensemble le système de santé. Le système conventionnel a ensuite, dans les années 1970, été édifié dans le champ de la démocratie sociale et donc encore à distance de l’Etat, régulateur de l’hôpital. De ce fait, la médecine de ville en France dispose d’une autonomie considérable et, en conséquence, médecine de ville et l’hôpital sont deux mondes séparés.
...
www.reseauprosante.fr
Assemblée générale rapport moral - lyon, 1er octobre 2012.Réseau Pro Santé
Dr Isabelle Montet, secrétaire générale du SPH
On a beau être informé à grands renforts de commentaires que la normalité s’est installée par le suffrage universel à la tête du pays, le monde psychiatrique n’en a pas pour autant gagné en sérénité. Parce qu’un tant soit peu vigilant, tout psychiatre connaît les risques de variations d’états du sujet dit « normal », et sait par ses classiques, que la norme peut flirter avec l’arbitraire, ou servir la vacuité sous le masque du conformisme. La normativité de Canguilhem pourrait bien servir de référence aux éditorialistes politiques qui, pensant diagnostiquer les premiers signes de mollesse à l’Elysée, s’interrogent sur la nature de cette normalité présidentielle qui devrait adapter la simplicité des exigences démocratiques revendiquée comme ligne de conduite gouvernementale, au caractère exceptionnel de la fonction qui exige l’autorité managériale attendue par la Nation, prise dans la tourmente des crises mondiales.
Car la crise s’est installée dans le quotidien de l’abondance d’informations qui ferait croire au quidam qu’il maîtrise, à défaut des effets de cette dette publique devenue intime, les ficelles de l’économie mondiale où les tenants de la rigueur tendue vers l’objectif des 3% de déficits s’opposent aux partisans de la relance contre l’austérité. Dans un tel contexte, la nouvelle alerte mise sur le déficit de la sécurité sociale par la Cour des Comptes alors que doit être présenté le projet de loi de financement de la sécurité sociale 2013 fait déjà vaciller le faible espoir que la psychiatrie de service public voulait mettre dans les mots de la ministre de la santé sur le soutien du nouveau gouvernement au service public hospitalier.
reseauprosante.fr
RAPPORT MORAL -Isabelle Montet, secrétaire généraleRéseau Pro Santé
Revue SPH n°12 - Décembre 2016
Placée en amont du thème ambitieux de La psychiatrie du futur que la Société de l’Information Psychiatrique a choisi pour le congrès scientifique, l’assemblée générale du SPH peut bien s’autoriser pour faire un bilan de l’action syndicale à recevoir les influences de la Science sur le statut du temps. Une affirmation posée par le théoricien de la relativité restreinte, Einstein, selon qui la distinction entre passé, présent et futur n’est qu’une illusion, ouvre la voie charmeuse des relations entre science et imaginaire, dont semble relever souvent celles entre psychiatrie et société, syndicalisme et pouvoirs publics.
Et pourquoi ne pas alors se laisser emmener par les qualités de la fiction scientifique ou science fictive qui, devenue science-fiction, a gagné un statut : objet d’étude qui lui a valu trois colloques au centre culturel de Cerisy la-Salle, reconnue comme le genre littéraire des savoirs de l’imaginaire, il lui est attribué le mérite de saisir les enjeux technologiques, sociaux et politiques des sociétés technologiquement saturées et de manière exploratoire, de contribuer à la mise en garde contre les dérives scientistes de la société post-moderne.
Dans le monde réel et bien présent, une nouvelle réforme de la santé a été décidée par le gouvernement : excursions spatio-temporelles et effets vortex accompagnent ses répercussions. (...)
http://www.reseauprosante.fr/
La présentation de mon groupe de Mastère Innovation en Santé sur le système de santé brésilien, le SUS.
Le SUS, prévu par la constitution de 1988, garanti à tous les citoyens une Santé publique universelle et gratuite.
La loi organique de la Santé brésilienne stipule par son article 2: « La santé est un droit humain fondamental et l’Etat doit fournir les conditions essentielles à son plein exercice »
Manifeste pour le droit à la santé et aux soins de santé pour tous et toutesintal
La santé est un droit pour tous. Il s’agit du droit à un système de santé effectif qui comprend tant le droit à des soins de santé de qualité que les déterminants de la santé sous-jacents. Ce système doit avant tout correspondre aux priorités nationales et locales et doit être accessible à toute la population. L’approche juridique de la santé n’est pas nouvelle. La Déclaration d’Alma-Ata en 1978 s’y réfère explicitement. Les soins de santé
primaires et une attention à un contexte socio-économique plus large ont été présentés comme des stratégies importantes afin de rendre le droit à la santé effectif.
Avec ce manifeste, la Plate-forme d’action santé et solidarité* ne veut pas seulement envoyer un message clair au gouvernement belge et à l’Union
européenne, mais elle exige également des engagements axés sur les résultats et des mesures concrètes pour aider à réaliser le droit à la santé,
au Sud comme au Nord, pour tous. Ce manifeste contient quelques pistes concrètes et réalisables afin de pouvoir relever les défis dans le Sud.
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Droit à la santé et système de santé - Dr Moncef Bel Haj YahiaFMDH
Présentation de Dr Moncef Bel Haj Yahya sur "Droit à la santé et système de santé" lors du Forum Mondial des Droits de l'Homme.
Pour plus d'informations :
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International Crisis Group Tunisie: Justice Transitionnelle et Lutte contre l...Jamaity
Les tensions politiques entre défenseurs et adversaires du processus de justice transitionnelle
en Tunisie, en particulier de son application dans le domaine économique,
retardent la mise en place de politiques publiques à même de dynamiser l’économie
et de combattre la corruption. Les premiers considèrent que ce processus est nécessaire
pour garder vivante la flamme de la révolution, rétablir la confiance des citoyens
envers leurs institutions, et promouvoir l’Etat de droit, un développement équitable
et la réconciliation. Les seconds y voient le legs d’un contexte politique révolu
et un obstacle au redémarrage de l’économie nationale. Des compromis sont né-
cessaires pour réconcilier ces deux camps et approfondir les efforts menés par
l’Etat en matière de lutte contre la corruption et de désenclavement des régions les
plus négligées sous l’ancien régime.
INPH n°7 - Avril 2016
INTERVIEW Didier TABUTEAU
Responsable de la chaire santé de Sciences, codirecteur de l’institut Droit et santé de l’Université Paris Descartes INSERM UMR S 1145
Didier Tabuteau, quel est votre regard sur le système de santé actuel ?
Il est construit sur 4 clivages que nous devons surmonter impérativement sous peine de le voir s’effrondrer.
Le 1er clivage réside dans la discontinuité de la répartition des compétences et des rôles entre les professions de santé.
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Revue "Le Mag de l'INPH" n°7 - INPH - Avril 2016
Responsable de la chaire santé de Sciences, codirecteur de l’institut Droit et santé de l’Université Paris Descartes INSERM UMR S 1145
Didier Tabuteau, quel est votre regard sur le système de santé actuel ?
Il est construit sur 4 clivages que nous devons surmonter impérativement sous peine de le voir s’effrondrer.
Le 1er clivage réside dans la discontinuité de la répartition des compétences et des rôles entre les professions de santé. En France, le médecin est beaucoup plus distant des autres professions que dans de nombreux autres pays où les compétences sont réparties de façon plus continue entre professions médicales et paramédicales. Par exemple avec le rôle d’infirmier expert ou clinicien. Il s’agit là d’un véritable enjeu car cette situation pèse sur l’organisation des soins et les relations entre professions.
Le 2ème clivage est le clivage ville/hôpital : La médecine de ville s’est construite en France au 19ème siècle sur son indépendance et même son opposition par rapport aux pouvoirs publics, à la différence d’autres pays européens comme l’Allemagne ou l’Angleterre, où les médecins et l’Etat ont construit ensemble le système de santé. Le système conventionnel a ensuite, dans les années 1970, été édifié dans le champ de la démocratie sociale et donc encore à distance de l’Etat, régulateur de l’hôpital. De ce fait, la médecine de ville en France dispose d’une autonomie considérable et, en conséquence, médecine de ville et l’hôpital sont deux mondes séparés.
...
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Assemblée générale rapport moral - lyon, 1er octobre 2012.Réseau Pro Santé
Dr Isabelle Montet, secrétaire générale du SPH
On a beau être informé à grands renforts de commentaires que la normalité s’est installée par le suffrage universel à la tête du pays, le monde psychiatrique n’en a pas pour autant gagné en sérénité. Parce qu’un tant soit peu vigilant, tout psychiatre connaît les risques de variations d’états du sujet dit « normal », et sait par ses classiques, que la norme peut flirter avec l’arbitraire, ou servir la vacuité sous le masque du conformisme. La normativité de Canguilhem pourrait bien servir de référence aux éditorialistes politiques qui, pensant diagnostiquer les premiers signes de mollesse à l’Elysée, s’interrogent sur la nature de cette normalité présidentielle qui devrait adapter la simplicité des exigences démocratiques revendiquée comme ligne de conduite gouvernementale, au caractère exceptionnel de la fonction qui exige l’autorité managériale attendue par la Nation, prise dans la tourmente des crises mondiales.
Car la crise s’est installée dans le quotidien de l’abondance d’informations qui ferait croire au quidam qu’il maîtrise, à défaut des effets de cette dette publique devenue intime, les ficelles de l’économie mondiale où les tenants de la rigueur tendue vers l’objectif des 3% de déficits s’opposent aux partisans de la relance contre l’austérité. Dans un tel contexte, la nouvelle alerte mise sur le déficit de la sécurité sociale par la Cour des Comptes alors que doit être présenté le projet de loi de financement de la sécurité sociale 2013 fait déjà vaciller le faible espoir que la psychiatrie de service public voulait mettre dans les mots de la ministre de la santé sur le soutien du nouveau gouvernement au service public hospitalier.
reseauprosante.fr
RAPPORT MORAL -Isabelle Montet, secrétaire généraleRéseau Pro Santé
Revue SPH n°12 - Décembre 2016
Placée en amont du thème ambitieux de La psychiatrie du futur que la Société de l’Information Psychiatrique a choisi pour le congrès scientifique, l’assemblée générale du SPH peut bien s’autoriser pour faire un bilan de l’action syndicale à recevoir les influences de la Science sur le statut du temps. Une affirmation posée par le théoricien de la relativité restreinte, Einstein, selon qui la distinction entre passé, présent et futur n’est qu’une illusion, ouvre la voie charmeuse des relations entre science et imaginaire, dont semble relever souvent celles entre psychiatrie et société, syndicalisme et pouvoirs publics.
Et pourquoi ne pas alors se laisser emmener par les qualités de la fiction scientifique ou science fictive qui, devenue science-fiction, a gagné un statut : objet d’étude qui lui a valu trois colloques au centre culturel de Cerisy la-Salle, reconnue comme le genre littéraire des savoirs de l’imaginaire, il lui est attribué le mérite de saisir les enjeux technologiques, sociaux et politiques des sociétés technologiquement saturées et de manière exploratoire, de contribuer à la mise en garde contre les dérives scientistes de la société post-moderne.
Dans le monde réel et bien présent, une nouvelle réforme de la santé a été décidée par le gouvernement : excursions spatio-temporelles et effets vortex accompagnent ses répercussions. (...)
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Le Dr Patrick BOUET est médecin généraliste en Seine Saint Denis, le 93 ! Où les situations sociales et sanitaires sont particulièrement difficiles. Il a été élu pour 3 ans président du conseil national de l’Ordre des médecins en juin 2013. A mi-mandat il regroupe la profession autour d’une image renforcée du médecin et a déjà profondément modifié les rapports de l’Ordre des médecins avec le gouvernement...
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Le #22 des « Livrets de la France insoumise » aborde le thème de la santé. Il a été préparé par un groupe de travail animé par Frédéric Pierru, sociologue au CNRS, Riva Gherchanoc, attachée territoriale, et Noam Ambrourousi, haut fonctionnaire au ministère de la santé et des affaires sociales.
Il a été rendu public à l'occasion de la journée de mobilisation intersyndicale de la santé et du social, le mardi 7 février 2017.
Afin de pérenniser un système de bon niveau offrant un bon
rapport qualité-coût et permettant aux Français d’accéder
aux innovations technologiques et thérapeutiques, le MEDEF propose 5 réformes à conduire en urgence pour améliorer la qualité et l’efficience du système de santé.
L’état des connaissances sur la mobilisation des ressourcesHFG Project
Présentation par Dr James Fitzgerald, Directeur du département Système et services de santé de l’OPS, à la Conférence Internationale sur le financement de la santé en Haïti: Défis et Perspectives pour son Financement, Avril 28-29 2015 Haïti.
Conférence de presse Al Qotb-projet de loi usage stupéfiantsAL QOTB Tunisie
Conférence de presse du parti Al Qotb, Comparatif projet de loi gouvernemental relatif aux stupéfiants du 30/12/15 Vs projet de loi Qotb du 17/12/15 ( 06/01/2016)
1. N'y allons pas par 4 chemins,
notre pays va mal, très mal.
Désenchantés, les nombreux
militants, activistes, mais aussi les
dirigeants politiques, délaissent de
plus en plus l'espace public, se
réfugiant qui dans les réseaux
sociaux, qui dans les colloques
feutrés, qui dans les débats
télévisés, où trop souvent l'entre-soi
coupe des réalités du terrain.
Pourtant il y a tant à faire, il suffit
pour s'en apercevoir de se pencher
sur les chiffres, qu'ils soient macro-
économiques (endettement,
croissance), ou au plus proche des
gens (prix du kilogramme de
piment...).
Encore et toujours un
gouvernement sans vision, sans
stratégie (du moins non explicitée),
une assemblée des représentants
du peuple qui représente plus des
intérêts de certains groupes que le
peuple, tout cela incite
effectivement au désespoir, ou tout
au mieux au fatalisme.
Pourtant une remobilisation
s'impose à présent, car les élections
municipales sont en vue. Si les
forces de progrès veulent peser (et
se compter au passage...), il est
nécessaire et urgent de s'y mettre,
et d'une autre manière que lors des
échéances électorales précédentes.
Seul un ancrage local peut faire
espérer un effet de levier significatif
au niveau national. Et mettre enfin
en place des réformes majeures
dont le pays a besoin, et pour
lesquelles une révolution a eu lieu.
Nul ne peut nier que l’accès à
des soins de qualité, à tous les
âges de la vie et quelle que soit la
région où l’on vit, est en quelque
sorte un préalable à la jouissance
de ses autres droits. Or la
situation tunisienne est à cet
égard loin d’être satisfaisante. La
question avant même d’être
économique – même si cette
dimension est essentielle - a donc
d’abord trait au modèle de société
que l’on veut instaurer.
Un financement solidaire:
Seule une réforme audacieuse
permettrait de sortir de l’impasse à la
condition d’admettre, comme rappelé
en préambule, que le droit à la santé
est inaliénable et doit, en toutes
circonstances, être garanti par la
puissance publique comme préconisé
par notre nouvelle Constitution. Pour
ce faire, il convient d’instaurer un tiers
payant généralisé (les malades
n’auraient plus à avancer les frais
médicaux) applicable par les médecins
et les structures de soins
conventionnés. A l’aune de ce principe
général, les
mécanismes
proposés
pour le
financement
d’une santé
solidaire, c’est-
à-dire
accessible à
tout citoyen
tunisien quels
que soient ses
revenus,
pourraient
être les
suivants :
1- Consacrer
aux dépenses
de santé au
moins 10% du
PIB (moins de
7% actuellement) ;
2- Contribution santé (CS) sur les
revenus du travail et du capital, selon
une assiette large et un taux progressif
;
3- La TVA perçue sur les alcools et les
tabacs est allouée au budget de la
santé publique avec pour priorité le
financement de la prévention ;
4- La mobilisation de l’épargne privée
nationale (via la création de fondations
d’utilité publique) et de fonds
internationaux en lien avec
l’Organisation Mondiale de la Santé
(OMS) et par le biais de conventions
bilatérales est encouragée, en vue
d’abonder un vaste programme
d’investissement, notamment dans les
infrastructures de santé.
Une régulation juste
Pour que l’attractivité du
conventionnement soit forte et que
son utilité sociale soit prise en compte,
il sera proposé aux professionnels de
santé exerçant dans le secteur privé
(médecins et établissements privés), les
mesures suivantes :
1- Une rémunération garantie dans un
délai raisonnable au-delà duquel des
pénalités seront exigibles ; un système
informatisé et sécurisé sera mis en
place à cet effet.
2- La liberté d’installation assortie d’une
prime annuelle, en cas d’installation
dans une région sous dotée en
médecins, durant toute la période du
conventionnement (5 ans au
minimum)
3- Une exonération complète des
charges sociales les 3 premières
années
4- Une garantie de l’Etat pour
l’acquisition de matériel médical lourd
(sur dossier)
5- La participation à hauteur d’au
moins 50 jours ouvrables/an au service
public de la santé (santé de base et
hôpitaux publics), rémunérés sur une
base
forfaitaire.
La régulation
de ce système
de santé
universel
suppose
l’application
stricte du «
juste soin au
meilleur coût
», ce qui
revient à
définir le
panier de
soins que la
collectivité
prend en
charge.
Une organisation des soins
décentralisée
Afin de répondre aux besoins de santé
sur l’ensemble du territoire et dans une
optique décentralisée qui vise à
rapprocher le citoyen des services qui
lui sont dus, des agences régionales de
santé (ARS) seront créées. Ces ARS
auront, entre autres, pour mission
d’organiser 4 niveaux de prise en
charge : santé de base comprenant la
protection maternelle et infantile et
une consultation de santé mentale,
secteur hospitalier public, secteur
libéral conventionné, secteur libéral
non conventionné. Les 3 premiers
secteurs ont pour principe commun
d’appliquer le tiers payant.
1- La santé de base comprend les soins
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Pour un droit universel à la santé !
Un vaste programme d’investissement sera nécessaire
pour la construction des structures de soins
manquantes, la mise aux normes de l’existant...
Travail - Liberté - Justice sociale
Le bulletin d'Al-Qotb France
NUMÉRO 20
Février 2017
Editorial
2. courants externes (sans
hospitalisation), au moins une
consultation ayant trait à la protection
maternelle et infantile d’une part et à la
santé mentale d’autre part. Des actions
de prévention (hygiène, alimentation,
addictions, maladies sexuellement
transmissibles) y seront menées.
2- Le secteur public hospitalier
concerne toutes les structures de soins
qui comportent un volet
d’hospitalisation, d’accueil des
urgences et de permanence des soins.
Il gère également les structures de
soins de suite (convalescence) et/ou les
maisons médicales d’accueil des
personnes âgées dépendantes selon
une logique également régionale. Ce
secteur a la charge de la formation des
médecins et des autres professions
paramédicales, en lien avec les
universités et instituts correspondants.
3- Le secteur libéral conventionné
comprend les médecins libéraux
(généralistes et spécialistes) ainsi que
les cliniques qui auront faits le choix de
signer une convention avec l’ARS dont
ils dépendent.
4- Le secteur libéral non conventionné
fonctionne de façon autonome
(honoraires libres) et n’est pas
conventionné. Toutefois, l’ARS dans un
souci de maillage territorial et pour
éviter tout phénomène soit de
concentration ou a contrario de
désertification médicale, régule
l’installation des médecins et/ou des
cliniques concernés (comme c’est le cas
pour les officines de pharmacie). Les
professionnels de ce secteur sont
encouragés à participer au service
public de la santé (santé de base et
hôpitaux publics) : dans cette
hypothèse et à condition d’y consacrer
au moins 50 jours ouvrables/an (payés
sur une base forfaitaire), une
exonération partielle de charges
sociales leur est consentie durant la
durée de leur engagement (au moins 5
ans).
Un vaste programme d’investissement
sera nécessaire pour la construction
des structures de soins manquantes, la
mise aux normes de l’existant, le
développement à la fois des transports
médicalisés et des infrastructures de
transport nécessaires. L’épargne
nationale ainsi que la coopération
internationale sous la forme de
subventions et/ou de prêts à taux
avantageux seront mobilisées en
priorité en faveur d’un tel programme.
Au-delà des considérations éthiques
qui ont été soulignées, il convient
également d’insister sur la pertinence
économique de cette réforme. En
l’accompagnant d’une refonte juste et
équitable de l’impôt, en octroyant un
salaire indirect aux citoyens par le biais
du tiers payant et en activant un
puissant effort d’investissement, sorte
de « plan Marshall de la santé », la
collectivité améliore l’efficience des
acteurs qui la composent en les
protégeant vis-à-vis des aléas de la vie,
sources de gaspillage conséquent, créé
de l’emploi pérenne dans un secteur
dynamique comme celui de la santé et
mobilise l’épargne nationale et
internationale dans de nombreux
autres secteurs également créateurs
d’emploi (bâtiment, transports). En
somme, l’ambition de ce projet est de
démontrer qu’il est possible de
conjuguer justice sociale et pertinence
économique au profit de l’intérêt
général de la nation.
Ces dernières semaines, l'actualité est riche
des affaires qui lient hommes politiques au
pouvoir avec des membres de leurs
familles. Cela est le cas dans une grande
démocratie comme la France, avec l'affaire
qui touche un candidat à l'élection
présidentielle, ou les États-Unis, avec la
nomination de proches du président dans
des postes de l'administration américaine.
Ceci n'est que la partie rendue visible et
couverte par les media.
La Tunisie a connu des précédents, même
si malheureusement on pourrait utiliser le
terme "tradition" en matière de liens entre
ces dirigeants politiques et les membres de
leur famille. Il suffit d'analyser l'histoire
récente de la Tunisie avec les deux régimes
de Bourguiba et de Ben Ali. Sous
Bourguiba, l'influence indéniable qu'avait
les membres de sa famille et ses proches en
faisant et défaisant les gouvernements, a
mené le pays au coup d'état du 7
Novembre. Avec celui de Ben Ali le lien
entre pouvoir et famille s'est généralisé
avec les différents clans de sa famille et
ceux de son épouse, dont on connaît les
conséquences catastrophiques pour le
pays.
Après la révolution, on pouvait espérer ne
plus connaître ce genre de pratiques. Mais
6 ans après, il n'en est rien. L'instabilité que
connait le parti vainqueur des élections de
2014 en témoigne. Les liens de parenté qui
existent entre le Président de la
République, le chef du gouvernement, et
certains ministres du gouvernement actuel,
en témoignent également.
Vivons nous un retour en arrière? il est
temps de soulever cette question dans la
presse mais aussi que le parlement s'en
saisisse et fasse voter des lois pour nous
prémunir de ces pratiques.
Zoom
NUMÉRO 10 - MARS 2015Le bulletin d'Al-Jabha
Front Populaire de Tunisie - Coordination Ile de France
Le bulletin d'Al-Qotb France
NUMÉRO 20
Février 2017
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Retour de la censure ?
Une œuvre théâtrale s'est vue récemment intimer l'ordre de
retirer son affiche, car considérée comme faisant "offense à la
religion". Le metteur en scène ainsi que sa hiérarchie ont
préféré très vite obtempérer. Un prétendu syndicat des imams,
à l'origine de cette initiative, s'estime donc avoir un droit de
regard sur la création artistique, et l’obtient.
Après la censure policière, voici la censure religieuse, l'étape
d'après étant l'autocensure. A moins que nous y soyons déjà.
Dans le domaine de la création, on aurait pu espérer mieux...
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