1. 1
Compte-rendu de la réunion du Conseil Municipal
du 23 février 2009
DATE DE LA CONVOCATION : 16 février 2009
DATE D'AFFICHAGE : 02 mars 2009
NOMBRE DE CONSEILLERS EN EXERCICE : 29
NOMBRE DE CONSEILLERS PRESENTS : 22
NOMBRE DE CONSEILLERS ABSENTS
AYANT DONNE POUVOIR : 07
NOMBRE DE CONSEILLERS ABSENTS
N'AYANT PAS DONNE POUVOIR : 00
L'an deux mille neuf et le vingt trois du mois de février à 19 H 30, le Conseil Municipal de
la Commune de BOURG-SAINT-MAURICE, dûment convoqué par le Maire, s'est réuni au
lieu ordinaire de ses séances, sous la présidence du 1er Adjoint.
PRÉSENTS :
M. Daniel PAYOT, 1er Adjoint, Mme Laurence BOCIANOWSKI, 2ème Adjoint, M. Jean
JOVET, 3ème Adjoint, Mme Nelly MARMOTTAN, 4ème Adjoint, M. Jean-Michel
MAGNIETTE, 5ème Adjoint,
M. Jean-Louis NARQUIN, M. Olivier BEGUE, Mme Estelle MERCIER, M. Mathieu
FOURNET, Mme Dominique HYVERT, M. Frédéric BUTHOD, Mme Nathalie MARLIAC,
M. Guillaume CRAMPE, M. Thierry DAVID, M Vincent BAMMEZ, M. Louis GARNIER,
Mme Anne-Marie ARPIN, M. Jean-Luc IEROPOLI, Mr Claude GERMAIN, M. Jean-Paul
MENGEON, Mr Jean-Pierre BOUHOURS, Mme Christine REVIAL.
EXCUSÉS :
Monsieur Damien PERRY qui a donné procuration à Monsieur Daniel PAYOT
Mademoiselle Souad BOUSSAHA qui a donné procuration à Monsieur Guillaume CRAMPE
Mademoiselle Sophie COCHET qui a donné procuration à Madame Dominique HYVERT
Madame Catherine DEFOURNY qui a donné procuration à Monsieur Jean Louis NARQUIN
Madame Françoise GONGUET qui a donné procuration à Madame Nelly MARMOTTAN
Monsieur Jean Louis JUGLARET qui a donné procuration à Madame Christine REVIAL
Madame Brigitte PERRISSIN-FABERT qui a donné procuration à Monsieur Louis
GARNIER
ABSENTS : /
En conformité avec l’article L 2121-15 du code général des collectivités territoriales,
Madame Nathalie MARLIAC et Monsieur Mathieu FOURNET ont été désignés pour
remplir les fonctions de Secrétaires de l'Assemblée.
2. 2
Daniel PAYOT :
Avant de commencer la séance, j’aimerais que l’on ait une petite pensée pour Damien
qui n’est pas avec nous ce soir car il a perdu son compagnon ce matin et qui m’a
demandé d’assurer la séance du Conseil Municipal à sa place. Donc on ne va pas
faire une minute de silence mais j’aimerais que l’on ait une grande pensée pour lui
car Stéphane nous a quittés. On pense très fort à lui. Catherine DEFOURNY n’est pas
présente car elle est partie avec Damien à Grenoble et on va attendre demain matin
pour voir comment on va s’organiser autour de lui pour l’aider dans cette période
difficile.
Les comptes-rendus des séances des 22 Décembre 2008 et 19 Janvier 2009
sont approuvés à l’unanimité.
Louis GARNIER :
Je n’ai pas de remarque particulière à faire sur les comptes-rendus passés. J’aurais
une remarque d’ordre plus générale. On s’était posé la question de savoir si on
continuait à enregistrer les séances, ce qui a un effet un peu dommageable, c’est-à-
dire que le mot à mot n’est pas toujours très compréhensible. Je trouve que la
ponctuation est parfois difficile à retranscrire exactement, le sens des propos est
souvent un petit peu approximatif. Il a plein de choses qui ne passent pas, c’est les
intonations, cela n’est pas possible de les retranscrire et je pense quand même que
l’on devrait se servir du magnétophone comme d’un juge de paix, c’est-à-dire en cas
de litige ou en cas d’oubli mais pas forcément pour une retranscription mot à mot
dans le compte-rendu. Il y a beaucoup de choses qui restent écrites et qui n’ont pas
lieu d’être, d’autres choses qui disparaissent qui pourraient être intéressantes quand
même. Voilà, c’est mon point de vue, comme cela était venu sur la table du conseil la
dernière fois, je pense que l’on pourrait s’adapter différemment.
Daniel PAYOT :
Très bien, on prend note, mais on ne prendra pas de décision sans Monsieur le Maire.
On en reparlera quand il sera présent et il sera seul juge de savoir s’il faut enlever ou
pas le magnétophone. Il est vrai que lors du Conseil Municipal, ce qui est important,
c’est de peser ces mots.
Monsieur Daniel PAYOT, 1er Adjoint, sollicite l’inscription en ordre du jour
complémentaire des questions suivantes :
5.8. Protocole transactionnel pour les terrains situés avenue de l’Arc
En Ciel - Affaire CLERT-GIRARD -
Rapporteur : Jean – Michel MAGNIETTE
Affaire suivie par : Séverine BRUN
6.3. Extension de l’ouverture du Cabriolet à Arc 1950 – participation
financière de la commune
Rapporteur : Jean-Louis NARQUIN
Affaire suivie par : Gérard VERNAY
Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré et à l’unanimité, accepte
l’inscription de ces questions en ordre du jour complémentaire.
3. 3
0 – CONSEIL MUNICIPAL
0.1. Gestion des déchets ménagers et assimilés par la Communauté de
Communes « Maison de l’Intercommunalité de Haute-Tarentaise »
- Convention de mise à disposition de service du 1er janvier 2009
au 30 avril 2009
ANNULE ET REMPLACE la délibération 0.2 du 17 novembre 2008
relative à la gestion des déchets ménagers et assimilés par la
Communauté de Communes « Maison de l’Intercommunalité de
Haute-Tarentaise » - Convention de mise à disposition de service
pour l’année 2009
Rapporteur : Daniel PAYOT
Affaire suivie par : Stéphanie DAUPHIN, Gérard VERNAY
Monsieur Daniel PAYOT, 1er Adjoint, rappelle au conseil municipal sa délibération n° 0.2 du
17 novembre 2008 par laquelle il approuvait la convention de mise à disposition de service
pour la collecte des ordures ménagères pour l’année 2009.
Il fait part au conseil municipal du courrier de la Maison de l’Intercommunalité de Haute
Tarentaise en date du 14 janvier 2009 dans lequel la communauté de communes indique
vouloir renouveler cette convention pour une durée de 4 mois et non d’une année. Cette
dernière souhaite en effet mettre en œuvre une procédure de mise en concurrence pour cette
prestation.
Il convient donc d’annuler la délibération 0.2 du 17 novembre 2008 qui approuvait la
convention pour une durée de un an et d’approuver une nouvelle convention pour une durée
de 4 mois soit du 1er janvier 2009 au 30 avril 2009. (le projet est joint en annexe).
Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré et à l’unanimité, DECIDE :
- d’ANNULER la délibération 0.2 du 17 novembre 2008 approuvant la convention de
mise à disposition de service pour la collecte des ordures ménagères pour l’année 2009
- d’APPROUVER la convention de mise à disposition de service pour la collecte des
ordures ménagères pour la période du 1er janvier 2009 au 30 avril 2009,
- d’en AUTORISER la signature par Monsieur le Maire.
1 – AFFAIRES BUDGETAIRES ET FINANCIERES
1.1. Approbation du compte administratif de 2008 afférent au budget
annexe de l’eau potable et affectation du résultat de la section de
fonctionnement
Rapporteur : Jean JOVET
Affaire suivie par : Danielle DURAND
Monsieur Jean JOVET, Adjoint, présente le compte administratif de 2008 afférent au budget
annexe du service public de l’eau potable,
4. 4
Le compte administratif 2008 est soumis à l’examen du Conseil Municipal de ce jour pour
que les résultats de 2008 puissent être repris au budget primitif 2009.
Il informe le Conseil que le compte de gestion de 2008 de Monsieur le Trésorier Principal de
BOURG-ST-MAURICE, comptable public, est conforme au compte administratif.
Ceci étant exposé, le compte administratif se résume de la façon suivante :
Résumé du compte administratif de 2008 afférent au budget annexe de l'eau potable
Différence :
prévisions -
Différence : Reste à réaliser
réalisations -
Eléments du compte administratif Prévisions Réalisations Prévisions - au 31/12/2007 à
restes à
réalisations reporter
réaliser =
crédits annulés
1 2 3 4=2-3 5 6=4-5
A. Section d'exploitation
Dépenses réelles d'exploitation 195 978,00 € 189 074,18 € 6 903,82 € 6 903,82 €
Dotations aux amortissements 106 893,00 € 106 891,93 € 1,07 € 1,07 €
Virement à la section d'investissement 101 723,00 € 101 723,00 € 101 723,00 €
Total des dépenses 404 594,00 € 295 966,11 € 108 627,89 € 0,00 € 108 627,89 €
Recettes réelles d'exploitation 366 771,00 € 302 304,69 € 64 466,31 € 64 466,31 €
Quote-part des subventions
d'investissement virées au résultat de 37 823,00 € 37 822,70 € 0,30 € 0,30 €
l'exercice
Total des recettes 404 594,00 € 340 127,39 € 64 466,61 € 0,00 € 64 466,61 €
Résultat de clôture 0,00 € 44 161,28 € -44 161,28 €
5. 5
Résumé du compte administratif de 2008 afférent au budget annexe de l'eau potable
Différence :
prévisions -
Différence : Reste à réaliser
réalisations -
Eléments du compte administratif Prévisions Réalisations Prévisions - au 31/12/2007 à
restes à réaliser
réalisations reporter
= crédits
annulés
1 2 3 4=2-3 5 6=4-5
B. Section d'investissement
Dépenses réelles d'investissement 1 400 072,00 € 967 278,02 € 432 793,98 € 29 400,00 € 403 393,98 €
Subventions d'investissement reprises au
37 823,00 € 37 822,70 € 0,30 € 0,30 €
compte de résultat
Remboursement d'emprunts 150 000,00 € 148 970,25 € 1 029,75 € 1 029,75 €
Autres immobilisations financières :
créance de TVA sur le fermier ECHM et 222 045,00 € 150 307,80 € 71 737,20 € 71 737,20 €
intérêts courus et non échus
Travaux pour compte de tiers 50 800,00 € 42 600,00 € 8 200,00 € 8 200,00 €
Dépenses imprévues 5 127,00 € 5 127,00 € 5 127,00 €
Solde d'exécution de la section
76 945,00 € 76 945,09 € -0,09 € -0,09 €
d'investissement
Total des dépenses 1 942 812,00 € 1 423 923,86 € 518 888,14 € 29 400,00 € 489 488,14 €
Recettes réelles d'investissement 256 989,00 € 185 252,17 € 71 736,83 € 71 736,83 €
Souscription d'emprunts 1 107 820,00 € 880 000,00 € 227 820,00 € 227 820,00 €
Autres immobilisations financières :
transfert du droit à déduction de la TVA au 222 045,00 € 150 307,80 € 71 737,20 € 71 737,20 €
fermier ECHM
Amortissement des immobilisations 102 498,00 € 102 497,26 € 0,74 € 0,74 €
Travaux pour compte de tiers 80 800,00 € 48 800,00 € 32 000,00 € 29 400,00 € 2 600,00 €
Charges à répartir sur plusieurs exercices 4 395,00 € 4 394,67 € 0,33 € 0,33 €
Virement de la section d'exploitation 101 723,00 € 0,00 € 101 723,00 € 101 723,00 €
Total des opérations de l'exercice 2008 1 876 270,00 € 1 371 251,90 € 505 018,10 € 29 400,00 € 475 618,10 €
Solde d'exécution de la section
0,00 € 0,00 €
d'investissement
66 542,00 € 66 542,36 € -0,36 € -0,36 €
Affectation du résultat de l'exercice 2007
Total des recettes 1 942 812,00 € 1 437 794,26 € 505 017,74 € 29 400,00 € 475 617,74 €
Résultat de clôture 0,00 € 13 870,40 € -13 870,40 € 0,00 €
La colonne n° 2 reprend les crédits ouverts au budget primitif de 2008.
La colonne n° 4 indique la différence arithmétique entre les prévisions et les réalisations
tandis que la colonne n° 5 indique les opérations de dépenses effectivement engagées ou les
recettes acquises au 31 décembre 2008 et qui, à ce titre, doivent être reportées au budget
primitif de 2009.
Par différence, la colonne n° 6 indique les crédits ouverts en 2008 qui n’ont pas trouvé
d’emploi et qui doivent donc être annulés.
6. 6
Dans cette colonne n° 5 “Restes à réaliser à reporter”, la somme de 29 400 € indiquée sur la
ligne des dépenses d’investissement, correspond à :
Restes à réaliser en dépenses sur les opérations d'investissement au 31/12/2008
Nature Montants
Source de Prélay 1 110 €
Alimentation en eau du village de Versoye - Travaux 11 549 €
Alimentation en eau du village des Chapieux - Travaux 16 741 €
Totaux 29 400 €
Monsieur JOVET expose par ailleurs que la section d’exploitation du compte administratif
dégage un excédent de 44 161.28 € qu’il appartient au Conseil Municipal d’affecter comme
ce fut le cas au cours des exercices précédents.
Monsieur JOVET propose d’affecter l’intégralité du résultat excédentaire d’exploitation de
2008 de 44 161.28 € au financement de la section d’investissement.
Cette affectation du résultat se traduira dans le budget primitif de 2009 par l’ouverture d’un crédit de
ce montant en recettes de la section d’investissement au compte 1068 “Autres réserves” et sur le plan
comptable par l’émission d’un titre de recettes à cet article budgétaire.
Après en avoir délibéré et à l’unanimité, le Conseil Municipal :
- APPROUVE le compte administratif de 2008 afférent au budget annexe du service public de l’eau
potable,
- DECIDE d’affecter le résultat de 2008 de la section d’exploitation soit un montant de
44 161.28 € au financement de la section d’investissement, ce qui se traduira par
l’ouverture d’un crédit de ce montant au budget primitif de 2009, au compte n° 1068
“Autres réserves ».
1.2. Budget annexe du service public de distribution d’eau potable –
Approbation du budget primitif 2009
Rapporteur : Jean JOVET
Affaire suivie par : Danielle DURAND
Monsieur Jean JOVET, Adjoint, expose qu’après avoir approuvé le compte administratif de
2008 afférent au budget annexe du service de l’eau potable, il y a lieu d’approuver le budget
primitif de 2009.
Pour déterminer le programme d’investissement de 2009, la Commission de l’Eau, lors de sa
réunion du mercredi 11 février 2009 a retenu les travaux suivants : Dans le périmètre
d’affermage du chef-lieu, il a été jugé nécessaire de continuer la liaison de Chordely -
Replatet et faire la liaison La Chenal - La Grange et, dans le périmètre des Arcs, d’assurer une
alimentation en eau potable en quantité et qualité suffisante en cohérence avec les
7. 7
prescriptions du Plan local d’urbanisme et des projets d’aménagements touristiques tant à Arc
1950 et Arc 2000 qu’à Arc 1800.
Il expose également que pour définir son programme d’investissement la commune tient
compte des crédits à ouvrir également dans le budget annexe de l’assainissement ainsi que
dans le budget principal.
En cohérence avec les prémisses du schéma directeur de l’eau potable, on notera les
investissements suivants y compris les restes à réaliser :
• Dans le périmètre d’affermage du chef-lieu :
a) captages, réservoirs et alimentation en eau des villages :
o Alimentation en eau potable le hameau de Versoye 21 549 €
o Alimentation en eau potable des Chapieux 36 741 €
o Liaison Chordely - Replatet 143 485 €
o Liaison LA Chenal - La Grange 74 043 €
o Périmètres de protection des captages 35 000 €
---------------
Total captages, réservoirs et alimentation en eau des villages ……. 310 818 €
b) Alimentation en eau du chef-lieu :
o Dévoiement – Réseaux divers. 45 000 €
o Les Eulets – By pass réservoir 16 000 €
o Avenue du Centenaire 65 000 €
o Travaux de l’article 5 du contrat d’affermage ECHM 36 414 €
o Changement des branchements en plomb 40 000 €
--------------
Total alimentation en eau du chef-lieu ……………………………… 202 414 €
• Dans le périmètre d’affermage des Arcs
o Remise en état du puits n° 5 ……………………………………. 20 000 €
o Captage de Pré Lay…………………………………………… … 120 631 €
o Clôture des périmètres de protection……………………………. 65 600 €
o Remise en état des réseaux de Courbaton ………………………… 45 000 €
---------------
Total alimentation des Arcs ……………………………………….. 251 231 €
Total du programme d’investissements ……………………………. 764 463 €
Monsieur JOVET expose que les montants ci-dessus sont évalués TVA comprise mais que le
droit à déduction de cette dernière est transféré au fermier, si bien que la commune n’a, en
définitive, à financer que le montant hors taxe des travaux.
Ce programme d’investissement nécessite de contracter un nouvel emprunt de 510 000 €.
Pour l’année 2009, il n’est pas nécessaire d’augmenter la surtaxe qui permet d’équilibrer la
section d’exploitation et de supporter la totalité de la charge de la dette. Une recette
exceptionnelle prévue à l’article 5 de l’avenant n° 8 au traité pour l’exploitation par affermage
du service de distribution publique d’eau potable du Chef lieu qui se termine en 2013 est
8. 8
inscrite à l’article 757 « Redevances versées par le fermier » pour un montant de 82 800.00 €.
Elle est versée à la collectivité au titre de l’intéressement et au développement du service
lorsque que la consommation est supérieure à 465 710 m3, à raison de 0.46 €/m3.
Ceci étant exposé, le budget primitif 2009 de l’eau potable s’équilibre de la façon suivante :
Libellé Dépenses Recettes
Section d'exploitation
Intérêts de la dette 180 327 €
Amortissements des travaux 115 330 €
Divers 38 418 €
Virement à la section d'investissement 96 983 €
Surtaxe 288 603 €
Amortissements des subventions 38 322 €
Divers 104 133 €
Total de la section d'exploitation 431 058 € 431 058 €
Section d'investissement
Excédent d'investissement reporté 13 870 €
Affectation du résultat du compte administratif de 2008 52 659 €
Remboursement du capital 145 000 €
Dépenses imprévues 17 822 €
Amortissements des subventions 38 322 €
Frais d'études 10 000 €
Travaux réseaux d'eaux 764 463 €
Créances TVA 126 919 €
Travaux pour compte de tiers 0€ 29 400 €
Virement de la section de fonctionnement 96 983 €
Emprunts 510 000 €
Subvention 30 446 €
Créances TVA 126 919 €
Amortissements des travaux 115 330 €
Divers - Transfert TVA 126 919 €
Total de la section d'investissement 1 102 526 € 1 102 526 €
Total des 2 sections d'exploitation et d'investissement 1 533 584 € 1 533 584 €
Louis GARNIER :
Jean, explique-moi pourquoi les 3 300 000 € que l’on avait prévus en investissement
pour Pré Lay, répartis sur les deux prochains budgets, se sont transformés, cette
année, en 120 000 € ?
Est-ce que c’est l’étude uniquement ? Est-ce que l’on attend Rosuel aussi pour savoir
si l’on décide de faire Pré Lay ou pas ?
Jean JOVET :
C’est exactement ce que tu viens de dire. On a laissé le montant des études que l’on a
déjà engagées et qui doivent être terminées. Ensuite on va avoir une réunion pour
revoir pour les autorisations si effectivement on arrive à avancer sur le dossier de Pré
Lay et dans le cas contraire de changer le fusil d’épaule de se retourner côté Rosuel
pour voir comment on pourrait augmenter sa capacité. Donc tu as bien résumé la
position que l’on avait développée lors de la commission.
9. 9
Louis GARNIER :
Les 45 000 € de remise en état pour Courbaton ont-ils quelque chose à voir avec le
lotissement de Courbaton ?
Jean JOVET :
Oui et non. Les 45 000 € de remise en état sont sur l’ancien réseau de Courbaton. Par
contre, le nouveau lotissement de Courbaton a été pris sur la partie du réseau qui
descend d’Arc 1600 jusqu’au nouveau lotissement qui était un réseau privé qui avait
été financé entièrement. Donc en compensation du fait qu’ils ont payé le réseau
principal, on fait des travaux sur le réseau secondaire. C’est un accord entre le syndic
de Courbaton et la Commune.
Après en avoir délibéré et à la majorité sauf Madame Christine REVIAL, Monsieur Jean
Pierre BOUHOURS, Monsieur Jean-Paul MENGEON et Monsieur Jean-Louis
JUGLARET qui s’abstiennent, le Conseil Municipal :
- APPROUVE le budget primitif de 2009 s’équilibrant comme mentionné ci-dessus ;
- DECIDE de la mise en concurrence, conformément au Code des marchés publics des
études et travaux inscrits en dépenses de la section d’investissement ;
- AUTORISE Monsieur le Maire à contracter les nouveaux emprunts pour le montant total
de 510 000 €, tel qu’il est inscrit dans les recettes de la section d’investissement, après
consultation des établissements financiers ;
- AUTORISE Monsieur le Maire à utiliser le crédit pour dépenses imprévues ouvert à la
section d’investissement conformément à l’article L 2322-2 du Code général des
collectivités territoriales.
1.3. Approbation du compte administratif de 2008 afférent au budget
annexe de l’assainissement et affectation du résultat de la section
de fonctionnement
Rapporteur : Jean JOVET
Affaire suivie par : Danielle DURAND
Monsieur Jean JOVET, Adjoint, présente le compte administratif de 2008 afférent au budget
annexe du service public de l’assainissement.
Le compte administratif 2008 est soumis à l’examen du Conseil Municipal de ce jour pour
que les résultats de 2008 puissent être repris au budget primitif 2009.
Il informe le Conseil que le compte de gestion de 2008 de Monsieur le Trésorier Principal de
BOURG-ST-MAURICE, comptable public, est conforme au compte administratif.
Ceci étant exposé, le compte administratif se résume de la façon suivante :
10. 10
Résumé du compte administratif de 2008 afférent au budget annexe de l'assainissement
Différence :
prévisions -
Différence : Reste à réaliser
réalisations -
Eléments du compte administratif Prévisions Réalisations Prévisions - au 31/12/2008 à
restes à
réalisations reporter
réaliser =
crédits annulés
1 2 3 4=2-3 5 6=4-5
A. Section d'exploitation
Dépenses réelles d'exploitation 284 666,00 € 283 425,95 € 1 240,05 € 1 240,05 €
Dotations aux amortissements 100 239,00 € 100 236,16 € 2,84 € 2,84 €
Valeur comptable des actifs cédés 148 542,00 € 148 542,00 € 0,00 € 0,00 €
Déficit reporté 10 668,00 € 10 667,07 € 0,93 € 0,93 €
Total des dépenses 544 115,00 € 542 871,18 € 1 243,82 € 0,00 € 1 243,82 €
Recettes réelles d'exploitation 505 916,00 € 556 518,69 € -50 602,69 € -50 602,69 €
Quote-part des subventions
d'investissement virées au résultat de 38 199,00 € 36 927,29 € 1 271,71 € 1 271,71 €
l'exercice
Total des recettes 544 115,00 € 593 445,98 € -49 330,98 € 0,00 € -49 330,98 €
Résultat de clôture 0,00 € 50 574,80 € -50 574,80 €
Résumé du compte administratif de 2008 afférent au budget annexe de l'assainissement
Différence :
prévisions -
Différence : Reste à réaliser
réalisations -
Eléments du compte administratif Prévisions Réalisations Prévisions - au 31/12/2008 à
restes à
réalisations reporter
réaliser =
crédits annulés
1 2 3 4=2-3 5 6=4-5
B. Section d'investissement
Dépenses réelles d'investissement 507 694,00 € 504 302,71 € 3 391,29 € 3 391,29 €
Subventions d'investissement reprises au
38 199,00 € 36 927,29 € 1 271,71 € 1 271,71 €
compte de résultat
Remboursement d'emprunts 39 000,00 € 37 873,38 € 1 126,62 € 1 126,62 €
Autres immobilisations financières :
83 201,00 € 82 533,34 € 667,66 € 667,66 €
créance de TVA sur le fermier ECHM
Dépenses imprévues 5 842,00 € 0,00 € 5 842,00 € 5 842,00 €
Total des opérations de l'exercice 2008 673 936,00 € 661 636,72 € 12 299,28 € 0,00 € 12 299,28 €
Solde d'exécution de la section
3 127,00 € 3 126,99 € 0,01 € 0,01 €
d'investissement
Total des dépenses 677 063,00 € 664 763,71 € 12 299,29 € 0,00 € 12 299,29 €
Recettes réelles d'investissement 231 743,00 € 231 075,34 € 667,66 € 667,66 €
Souscription d'emprunts 262 000,00 € 262 000,00 € 0,00 € 0,00 €
Autres immobilisations financières :
transfert du droit à déduction de la TVA au 83 081,00 € 82 533,34 € 547,66 € 547,66 €
fermier ECHM
Amortissement des immobilisations 93 623,00 € 93 620,27 € 2,73 € 2,73 €
Charges à répartir sur plusieurs exercices 6 616,00 € 6 615,89 € 0,11 € 0,11 €
Virement de la section d'exploitation 0,00 € 0,00 € 0,00 € 0,00 €
Total des opérations de l'exercice 2008 677 063,00 € 675 844,84 € 1 218,16 € 0,00 € 1 218,16 €
Solde d'exécution de la section
0,00 € 0,00 €
d'investissement
Affectation du résultat de l'exercice 0,00 € 0,00 €
Total des recettes 677 063,00 € 675 844,84 € 1 218,16 € 0,00 € 1 218,16 €
Résultat de clôture 11 081,13 € -11 081,13 €
11. 11
La colonne n° 2 reprend les crédits ouverts au budget primitif de 2008.
La colonne n° 4 indique la différence arithmétique entre les prévisions et les réalisations
tandis que la colonne n° 5 indique les opérations de dépenses effectivement engagées ou les
recettes acquises au 31 décembre 2008 et qui, à ce titre, doivent être reportées au budget
primitif de 2009.
Par différence, la colonne n° 6 indique les crédits ouverts en 2008 qui n’ont pas trouvé
d’emploi et qui doivent donc être annulés.
Monsieur JOVET expose par ailleurs que la section d’exploitation du compte administratif
fait apparaître un excédent de 50 574.80 € et propose de conserver cet excédent en section
d’exploitation pour financer une partie de la contribution du SAHI qui constitue une part
importante du budget de fonctionnement et qui dans l’avenir va se moduler avec l’intégration
des communes de Villaroger et Sainte Foy lorsque celles-ci seront raccordées au réseau de la
station d’épuration.
Après en avoir délibéré et à l’unanimité, le Conseil Municipal :
- APPROUVE le compte administratif de 2008 afférent au budget annexe du service public
de l’assainissement.
1.4. Budget annexe du service public de l’assainissement –
Approbation du budget primitif 2009
Rapporteur : Jean JOVET
Affaire suivie par : Danielle DURAND
Monsieur Jean JOVET, Adjoint, expose qu’après avoir approuvé le compte administratif de
2008 afférent au budget annexe du service de l’assainissement, il y a lieu d’approuver le
budget primitif de 2009.
Monsieur JOVET rappelle que le Syndicat Intercommunal d’assainissement de Haute Isère
SAHI a été créé par arrêté de Madame le Sous-Préfet d’Albertville du 20 mars 2006 entre les
communes de Bourg-St-Maurice, Montvalezan – La Rosière, Sainte-Foy Tarentaise, Séez et
Villaroger et que ce dernier a notamment la compétence en ce qui concerne, d’une part, les
stations d’épuration (STEP) de Bourg-St-Maurice et de Séez, et, d’autre part, le transfert des
eaux usées des communes de Sainte-Foy-Tarentaise et Villaroger à la STEP de Bourg-St-
Maurice qui doit intervenir dans le courant de cette année.
Il découle de cette création du SAHI qu’il devient propriétaire des deux STEP mentionnées
ci-dessus ainsi que du collecteur principal d’assainissement au départ de Montvalezan jusqu’à
la STEP de Bourg-St-Maurice et qu’il sera maître d’ouvrage du transfert des eaux usées à
partir des communes de Sainte-Foy et Villaroger – comprenant un bassin tampon – et de
l’extension et de la mise aux normes de la STEP de Bourg-St-Maurice. Il sera également
maître d’ouvrage du bassin tampon à créer à Arc 1800 de façon à réguler le débit des effluents
entrant dans cette STEP.
De ce fait, concernant la section d’investissement, le budget annexe de l’assainissement ne
porte plus que sur les réseaux de collecte internes aux deux périmètres d’affermage des Arcs
et du chef-lieu et concernant la section de fonctionnement, sa contribution au SAHI va
augmenter.
12. 12
La participation prévisionnelle de 2009 des communes membres au financement du SAHI est
inscrite dans les dépenses de la section de fonctionnement du budget annexe. Le SAHI
n’ayant pas encore voté son budget primitif 2009, une décision modificative sera prise
lorsque l’on connaîtra le montant définitif de cette contribution.
Il est ainsi prévu au chapitre 65 des dépenses de la section de fonctionnement les
contributions au SAHI suivantes :
• Contribution pour lui permettre de poursuivre l’amortissement
des biens transférées …………………………………………………….. 15 905 €
• Contribution au titre de l’équilibre du budget 2009 résultant
notamment des nouveaux investissements ………………………………. 215 927 €
-------------
Total ………………………………………………………………………. 231 832 €
Au niveau des recettes, le SAHI est désormais bénéficiaire de la prime pour épuration mais
reverse au budget annexe de l’assainissement un montant évalué à 76 000 € au titre de l’année
2009.
La Commission de l’Eau, lors de sa réunion du 11 février 2009, a retenu les travaux
d’investissement présentés ci-dessous pour l’année 2009 :
• Dans le périmètre d’affermage du chef-lieu :
c) Assainissement des villages :
o Raccordement du réseau La Chenal – Le Crey 142 673 €
o Reprise du collecteur de Vulmix 20 000 €
---------------
Total assainissement des villages 162 673 €
d) Assainissement du chef-lieu :
o Test à la fumée 7 000 €
o Dévoiement - Divers 45 000 €
o Reprise du collecteur – Avenue Maréchal Leclerc 40 000 €
o Remodélisation – Avenue du Centenaire 115 000 €
--------------
Total assainissement du chef-lieu 207 000 €
• Dans le périmètre d’affermage des Arcs
o Travaux de remise en état des réseaux de Courbaton 60 000 €
---------------
Total assainissement des Arcs 60 000 €
Total du programme d’investissements 429 673 €
Monsieur JOVET expose que les montants ci-dessus sont évalués TVA comprise mais que le
droit à déduction de cette dernière est transféré au fermier, ECHM, si bien que la commune
n’a, en définitive, à financer que le montant hors taxe des travaux.
Ce programme d’investissement nécessite de contracter un nouvel emprunt de 325 000 €.
13. 13
La surtaxe qui permet d’équilibrer la section d’exploitation et notamment la contribution au
SAHI est maintenue au niveau de 2008, dans l’attente des chiffres définitifs que nous
communiquera le SAHI, une fois son budget établi.
Ceci étant exposé, le budget primitif 2009 de l’assainissement s’équilibre de la façon
suivante :
Libellé Dépenses Recettes
Section d'exploitation
Contribution au SAHI 231 832 €
Intérêts de la dette 56 600 €
Amortissements des travaux 95 967 €
Divers 11 754 €
Excédent reporté 50 574 €
Surtaxe 164 011 €
Prime dépuration 76 000 €
Amortissements des subventions 30 568 €
Produits exceptionnels - ECHM 15 000 €
Autres subventions - ECHM 60 000 €
Total de la section d'exploitation 396 153 € 396 153 €
Section d'investissement
Excédent d'investissement reporté 11 081 €
Affectation du résultat du compte administratif de 2008 0
Remboursement du capital 39 000 €
Dépenses imprévues 3 222 €
Amortissements des subventions 30 568 €
Travaux d'assainissement 429 673 €
Créances TVA 70 415 €
Emprunts 325 000 €
Immobilisations corporelles
Créances TVA 70 415 €
Amortissements des travaux 95 967 €
Divers 70 415 €
Total de la section d'investissement 572 878 € 572 878 €
Total des 2 sections d'exploitation et d'investissement 969 031 € 969 031 €
Après en avoir délibéré et à la majorité sauf Madame Christine REVIAL, Monsieur Jean
Louis JUGLARET, Monsieur Jean-Pierre BOUHOURS et Monsieur Jean-Paul
MENGEON qui s’abstiennent, le Conseil Municipal :
- APPROUVE le budget primitif annexe de 2009 de l’assainissement s’équilibrant
comme mentionné ci-dessus ;
- DECIDE de la mise en concurrence, conformément au Code des marchés publics des
études et travaux inscrits en dépenses de la section d’investissement ;
- AUTORISE Monsieur le Maire à contracter les nouveaux emprunts pour le montant
total de 325 000 €, tel qu’il est inscrit dans les recettes de la section d’investissement,
après consultation des établissements financiers ;
- AUTORISE Monsieur le Maire à utiliser le crédit pour dépenses imprévues ouvert à
la section d’investissement conformément à l’article L 2322-2 du Code général des
collectivités territoriales.
14. 14
1.5. Prise en charge par la commune de Bourg-Saint-Maurice de la
facture relative au transport par hélicoptère le 26 novembre 2008
de moutons bloqués par la neige
Rapporteur : Guillaume CRAMPE
Affaire suivie par : Stéphanie DAUPHIN, Gérard VERNAY
Monsieur Guillaume CRAMPE, Conseiller Municipal, rappelle les faits suivants : des
moutons d’un propriétaire privé se sont échappés de leur enclos en son absence. Les moutons
se sont égarés en montagne et ont été surpris par la neige. La configuration du terrain ne leur
permettait dès lors plus de redescendre dans leur enclos hivernal.
Face à la situation, il a été décidé de faire procéder à leur sauvetage par le seul moyen
technique envisageable : l’hélitreuillage.
L’entreprise qui a procédé à cette opération a adressé la facture de sa prestation à la commune
de Bourg-Saint-Maurice auteur de la commande.
Il est demandé au Conseil municipal l’autorisation de pouvoir procéder au mandatement de
cette dépense soit la somme de 1.644,50 € à l’entreprise BLUGEON Hélicoptère.
Il rappelle la nécessité de cette intervention par rapport aux valeurs essentielles de solidarité
que défendent les élus de la commune. Ces valeurs ont d’ailleurs été largement mises en avant
dans les différents journaux télévisés qui ont diffusé l’événement.
Il rappelle également que le Maire, conformément au code Général des Collectivités
territoriales qui définit les pouvoirs de police du Maire, est l’autorité compétente pour prendre
et faire respecter les mesures nécessaires au maintien de l’ordre, de la sécurité, de la
tranquillité et de la salubrité publics sur le territoire de sa commune. Il précise que le décès du
troupeau aurait pu engendrer des dommages au niveau de la salubrité de la commune.
Il indique de plus que le propriétaire a participé aux frais et payé une somme de 400 € à la
commune de Bourg-Saint-Maurice.
Il précise que la dépense sera imputée sur le budget principal de la commune à l’article 6241
«Transport de biens», fonction 9202 «Autres actions de soutien à l’agriculture», service
«HAM».
Claude GERMAIN :
Quelle est la caractéristique de cet article 6241 « transport de biens » puisque l’on
nous demande d’approuver une facture alors que l’on sait que dans les délégations
du Maire il y a beaucoup de choses qui passent d’un montant bien supérieur, alors
pourquoi cette question est présentée devant le Conseil Municipal ?
Jean JOVET :
Cette question ayant fait couler beaucoup d’encre et de salive, la passer devant le
Conseil Municipal permet que les choses soient claires pour tout le monde. C’est le
montant, on sait ce qu’à versé l’agriculteur, c’est public, tout le monde le sait, on ne
pourra pas taxer d’autre chose que de la clarté la plus grande.
Christine REVIAL :
Ce n’est pas tout à fait les montants qui avaient été annoncés la fois précédente.
15. 15
Jean JOVET :
Tout à fait, je viens de demander confirmation et mea culpa, je me suis trompé entre
le H.T et le T.T.C, c’est pour cela que la différence ce n’est pas 900 € mais 1 200 €
T.T.C
Claude GERMAIN :
Pourquoi 400 € à l’agriculteur alors que la Commune a une charge plus importante
puisque l’on intervient pour lui, c’est-à-dire que l’on en prend deux fois plus. Quel a
été le critère de répartition de cette dépense puisque c’est une dépense qui a été
décidée en urgence.
Jean JOVET :
Tout à fait, là aussi, c’est dans la plus grande transparence, puisque qu’en fait
aujourd’hui les minutes de rotations pour les moutons correspondent effectivement
aux 400 €, le reste correspond au fait de monter les journalistes et les redescendre ce
qui faisait des doubles rotations. Il a fallu les charger, les monter, et cela est un choix
de notre part que d’avoir accepté de monter des journalistes sur cette opération.
Louis GARNIER :
La soirée n’est pas à la rigolade, sinon l’on aurait pu s’amuser un petit peu. Sur des
petites sommes comme cela souvent on passe plus de temps que pour des sommes
beaucoup plus importantes que l’on vient d’accepter mais cette opération qui a été
réalisée dans l’urgence, on a quand même bien pris le temps de convoquer la presse
ce qui a retardé l’opération, certainement, de 24 heures parce qu’en général elle ne
réagit pas à la seconde prêt. De plus si l’on a appelé la presse c’est que cela était une
opération de communication, si c’est une opération de communication pourquoi ne la
prend-on pas sur le budget de l’office de tourisme ? Voilà, en plus je ne pense pas que
ce soit une opération de communication extrêmement bien réussie, en tout cas pour la
profession des agriculteurs.
Daniel PAYOT :
Très bien. On note.
Anne Marie ARPIN :
Je voudrais juste préciser qu’il reste des moutons dans la montagne. Quand vous
passez en ski de randonnée vous les trouvez, ils sont encore là-haut et ils sont morts.
Jean JOVET :
Je l’avais dit la dernière fois, il y en a 4 que je n’ai pas retrouvés.
Anne Marie ARPIN :
Il y en a plus de 4.
Jean JOVET :
Moi, sur le nombre que j’avais par rapport à ce que l’on m’a demandé, il en manquait
4.
Anne-Marie ARPIN :
Pour ce qui est de la sécurité au niveau des sources, ils sont toujours là-haut, ils sont
morts et il y en a plus de 4.
Jean JOVET :
En haut au chalet, et bien j’irai voir.
16. 16
Le conseil municipal, après en avoir délibéré et à la majorité sauf Madame Anne-Marie
ARPIN, Madame Brigitte PERRISSIN-FABERT, Monsieur Louis GARNIER, Monsieur
Jean-Luc IEROPOLI, Monsieur Claude GERMAIN qui votent contre et Madame
Christine REVIAL, Monsieur Jean-Pierre BOUHOURS, Monsieur Jean-Louis
JUGLARET et Monsieur Jean-Paul MENGEON qui s’abstiennent :
- AUTORISE le paiement de la facture de transport de moutons du 26/11/2008 à
l’imputation ci-dessus.
1.6. Convention d’objectifs entre la commune et le club des sports des
ARCS – Année 2009
Rapporteur : Daniel PAYOT
Affaire suivie par : Gérard VERNAY/Stéphanie DAUPHIN/Christel AURAND
Monsieur Daniel PAYOT, 1er Adjoint, rappelle au Conseil Municipal sa délibération 1.7. du
22 décembre 2008 approuvant à titre conservatoire une subvention de fonctionnement de
152.816 € au Club des Sports.
Les éléments financiers définitifs concernant le budget 2009 de l’association ayant été transmis, le
Conseil Municipal est donc amené à se prononcer sur la somme définitive à allouer au Club des
Sports au titre de sa subvention 2009.
A cet effet, Monsieur PAYOT rappelle que, pour 2008, la subvention de fonctionnement s’est
élevée à 177.999 € dont 48.079 € de subvention exceptionnelle pour pallier aux difficultés
financières du Club. S’ajoute une subvention d’investissement de 33.000 €.
Après examen du budget prévisionnel 2009 comprenant plusieurs mesures visant à une gestion
plus efficace du Club des Sports, Monsieur PAYOT propose d’allouer une subvention au titre de
2009 se ventilant comme suit :
- subvention de fonctionnement de 141.000 € dont 27.000 € déjà versés à titre d’acompte
début 2009 pour ne pas entraver le fonctionnement du Club des Sports dont la trésorerie est
très sollicitée pendant la saison d’hiver ;
- subvention d’investissement destinée à compléter le fonds associatif fixée comme l’année
dernière à 33.000 €.
En application de la loi 2000-321 du 12 avril 2000 et de son décret d’application 2001-495 du
06 juin 2001, Monsieur PAYOT indique qu’il convient de renouveler la convention d’objectifs
entre la Commune et le Club des Sports qui a pris fin le 31 décembre dernier et propose d’en fixer
la durée à un an dans l’attente du résultat des mesures d’économie de gestion qui ont été mises en
oeuvre et sachant qu’une réflexion approfondie sur l’évolution de la structure est actuellement
menée.
Louis GARNIER :
On constate, cette année, que cette subvention de fonctionnement est augmentée de
8.52 %, ce qui fait 11 000 € de plus, donc compte tenu des mesures qui sont à prendre
pour que le Club des Sports ait une gestion un peu plus saine, toutes les années, il faut
donner une subvention d’équilibre, je trouve qu’en comparaison avec beaucoup d’autres
budgets qui ont été revus à la baisse, tous les autres budgets de fonctionnement, cela ne
me satisfait pas.
17. 17
Daniel PAYOT :
On prend note.
Jean Luc IEROPOLI :
La dernière fois, j’avais posé la question, j’avais dit c’est 33 000 € de subvention
d’investissement pour chaque année. Donc, est-ce que l’on pourrait connaître un petit peu
les investissements ?
Daniel PAYOT :
Je n’ai pas le budget du Club des Sports sous les yeux mais c’est une ventilation qui a été
faite à l’époque pour justifier les subventions : on a passé 33 000 € systématiquement en
investissement, mais je n’ai pas le détail.
Je voudrais juste rappeler quelque chose dans le cadre du Club des Sports qui est
important, autour de la table dans le conseil d’administration du Club des Sports, vous
trouvez le PDG de la SMA, le directeur Pierre & Vacances, MGM et Attitudes, vous trouvez
également le directeur du Village Club Soleil, vous trouvez des chefs d’entreprises, des
sociétaires, qui gèrent des capitaux plutôt importants, et croyez-moi, ils ne sont pas du
tout laxistes sur la gestion du Club des Sports. Alors après l’identification d’une
subvention d’équilibre elle est forcément trop importante, mais le Club des Sports, je
voudrais le rappeler et j’y tiens, ce n’est pas un business, c’est un outil de la station qui
demande certainement à être revu, c’est ce qui se passe en ce moment, car il y a un
fonctionnement particulier avec les années dans ce club des sports, non pas que les
dépenses ont été inconsidérées, mais dans tous les cas, son fonctionnement aujourd’hui
n’est plus adapté au fonctionnement et aux besoins des services qu’il doit rendre. C’est
pour cela qu’ils ont décidé notamment l’hiver pour générer des économies, mais moi je tire
la sonnette d’alarme : attention, le cœur du fonctionnement de la saison d’été, correspond
au bon fonctionnement du Club des Sports.
Chaque subvention d’équilibre dans une Commune ne pas toujours être affectée
intellectuellement dans la même direction : on ne peut pas confondre la subvention
d’équilibre de la piscine de Bourg St Maurice avec celle du Club des Sports ou d’une autre
association. Il ne faut pas faire d’amalgames, ce sont des subventions qui sont
complètement différentes et ce serait une erreur que des les confondre. Ce Club des Sports
a besoin d’être revu et réformé mais je peux vous dire que chacun y va sur la pointe des
pieds car le mettre en péril serait mettre en péril l’équilibre de la saison d’été.
Louis GARNIER :
Tous les gens qui composent le conseil d’administration tu les as cités, tu as dit que là on
parlait business, ce sont des gens qui effectivement font du business.
Daniel PAYOT :
Non, ce sont des gens qui ont une notion de business.
Louis GARNIER :
Oui, ils constituent pour la majorité le conseil d’administration de cette association, on est
bien d’accord. Donc qui dit business, dit gestion, nous on parle de la gestion de l’argent
public, systématiquement il faut remettre la main à la poche, annuellement, donc je crois
qu’il faut que l’on fixe des limites.
Daniel PAYOT :
Comme eux.
18. 18
Louis GARNIER :
Oui bien sûr, mais eux ils font du business, les gens qui sont bénéficiaires de cette
subvention de fonctionnement, sont des gens qui ont acheté des pratiques de sports sur le
site de la station.
Daniel PAYOT :
C’est une mauvaise interprétation. Je reviens en arrière, les gens qui sont autour de la
table, ne viennent pas faire du business au Club des Sports, ce sont des gens qui gèrent
des entreprises, c’est-à-dire que l’on ne peut pas remettre en cause leur bonnes
connaissances de la gestion d’une entreprise, c’est cela que je veux dire. Il serait mal venu
de notre part, de dire que ces gens-là ne sont pas capables de gérer une entreprise,
aujourd’hui on remet en cause la bonne gestion du Club des Sports alors que les
dirigeants sont les principaux dirigeants des structures qui font fonctionner la station. Le
Club des Sports n’est pas un business, c’est un outil, j’insiste là-dessus et heureusement,
que la station des Arcs l’a. J’insiste beaucoup car j’entends le débat et les collègues qui
sont autour de la table depuis quelques années, on en entend parler depuis 2001, on a eu
le débat pendant 8 ans, moi je fais partie du conseil d’administration du club des Sports
depuis 8 ans, on a fait beaucoup d’améliorations dans son fonctionnement, je ne dis pas
que c’est tout blanc ou tout noir, mais je dis que l’on doit être très vigilant à ne pas tuer le
cœur de ce qui fait le bon fonctionnement de l’été.
Louis GARNIER :
Je crois qu’il faudrait fixer des limites à notre investissement dans le Club des Sports, cela
ne veut pas dire le remettre en cause ou l’empêcher de fonctionner, cela veut dire qu’il faut
fixer des limites par rapport au budget de notre Commune.
Claude GERMAIN :
Dans la convention, il est quand même prévu un contrôle par la Commune et il est marqué
dans cet article 7 : les agents accrédités alors est-ce que l’on peut connaître quels sont ces
agent accrédités ?
Daniel PAYOT :
Les comptables publics, tous les comptes du Club des Sports sont donnés à notre
comptable, qui est Benoît et qui nous donne les appréciations en coordination avec
l’adjointe aux finances et dans le fonctionnement du Club des Sports, nous sommes 4
élus. Donc il y a un contrôle de la collectivité sur la gestion du Club des Sports et il y a une
volonté forte de la collectivité de ne pas donner une subvention d’équilibre exponentielle.
Je te rejoins Louis mais malgré tout il faut y aller sur la pointe des pieds car c’est un outil
très important de la station, on a trop tendance à le confondre avec un business, alors que
c’est vraiment un outil.
Jean Luc IEROPOLI :
Jusque là j’ai soutenu le Club des Sports malgré mes interventions de par mes convictions
et par la connaissance du travail qui est réalisé au Club des Sports mais vu les
interventions qu’il y a eu l’autre jour de Jean Louis NARQUIN et de Catherine
DEFOURNY, je rejoindrai mon groupe pour voter.
Après en avoir délibéré et à la majorité sauf Madame Anne-Marie ARPIN, Madame Brigitte
PERRISSIN-FABERT, Monsieur Louis GARNIER, Monsieur Claude GERMAIN et Monsieur
Jean-Luc IEROPOLI qui votent contre et Madame Nelly MARMOTTAN, Monsieur Jean
JOVET et Monsieur Thierry DAVID qui s’abstiennent, le Conseil Municipal :
19. 19
- APPROUVE le projet de convention d’objectifs avec le Club des Sports des Arcs pour l’année
2009 et autorise Monsieur le Maire à le signer (projet joint en annexe),
- DIT que les crédits ouverts sur le chapitre 65 « autres charges de gestion courante », article
6574 «subvention de fonctionnement aux associations et autres organismes de droit privé»,
fonction 4001 « Soutien au Club des Sports des Arcs » service « ARC/FCD » du budget
principal 2009 pour la somme de 152.816 € seront diminués à hauteur de 11.816 € ; par
compensation, les crédits ouverts au 022 « dépenses imprévues de la section de
fonctionnement » seront augmentés à hauteur de 11.816 €.
1.7. Avenant n° 1 à la convention d’objectifs entre la commune et le
Ski Club Les Arcs Bourg-Saint-Maurice – Modification de la durée
de la convention
Rapporteur : Daniel PAYOT
Affaire suivie par : Gérard VERNAY/Stéphanie DAUPHIN/Christel AURAND
QUESTION RETIREE.
2 – OPERATIONS D’INVESTISSEMENTS - DEMANDES DE SUBVENTION
2.1. Demande de subvention pour la réhabilitation du sentier entre la
Combe de la Neuva et les 5 lacs en passant par les Sapieux.
Rapporteur : Nelly MARMOTTAN
Affaire suivie par : Claire MAUDUIT
Madame Nelly MARMOTTAN, Adjointe, rappelle qu’il existe un sentier qui relie la Combe
de la Neuva et les 5 lacs par le passeur de Pralognan. Ce sentier est ancien et subit les
intempéries.
La commune souhaite réhabiliter ce sentier afin de permettre aux randonneurs de passer d’une
vallée à l’autre en toute sécurité.
Ce sentier est déjà très fréquenté mais il est dangereux en l’état.
Le coût des travaux s’élève à 16 000 euros HT.
Jean JOVET :
Sur l’intitulé de la Combe de la Neuva aux 5 Lacs, en fait c’est bien la vallée des
Sapieux, il faut le mettre parce qu’autrement on ne comprendra pas le trajet, en
passant par le passeur de Pralognan, comment on fait pour aller de l’un à l’autre
alors que ce ne sont pas les mêmes vallées.
Anne-Marie ARPIN :
Je veux juste préciser que c’est dans le cadre de l’ultra trail que l’on veut remettre en
état ce sentier pour la TDS qui va passer à Bourg St Maurice le 29 Août et comme il y
aura à peut prêt 1 200 personnes qui vont l’emprunter c’est surtout dans ce sens-là
qu’il faut le remettre en état.
Jean-Luc IEROPOLI :
Ce détail que dit Anne-Marie appuierait la demande de subvention.
20. 20
Jean-Pierre BOUHOURS :
Peut-on connaître le montant des subventions demandées ?
Nelly MARMOTTAN :
Le maximum. Dans ce cas là on dit toujours la plus élevée possible.
Claude GERMAIN :
Pour compléter la question qui vient d’être posée, on nous avait promis de nous
donner un tableau des subventions qui étaient accordées. On vote beaucoup de
demandes et j’ai déjà posé une fois la question on n’a toujours rien vu venir. Est-ce
que l’on aura un tableau ?
La séance est levée pour permettre à Monsieur Benoît BONNET, Directeur Financier,
d’apporter des précisions sur ce sujet. La séance est rouverte.
Daniel PAYOT :
Au prochain Conseil Municipal.
Nelly MARMOTTAN :
Il y aura les subventions de 2008.
Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré et à l’unanimité :
- AUTORISE le Maire à déposer un dossier de demande de subvention,
- SOLLICITE la subvention la plus élevée possible auprès de l’Europe, de l’Etat, de la
Région Rhône-Alpes et du Conseil Général,
- SOLLICITE l’autorisation de démarrer les travaux au printemps 2009 sans perdre le
bénéfice de la subvention qui pourrait être octroyée,
- AUTORISE Monsieur le Maire à signer toutes les pièces qui découleront de la
présente.
2.2. Demande de subvention pour l’acquisition de vélos électriques
Rapporteur : Olivier BEGUE
Affaire suivie par : Claire MAUDUIT
Monsieur Olivier BEGUE, Conseiller Municipal, rappelle que la commune souhaite acheter
deux vélos électriques.
Les vélos seront utilisés entre les différents services de la mairie localisée au chef lieu.
Ils seront utilisés par les élus et les agents.
L’acquisition de ces deux vélos permettra de diminuer les émissions à effet de serre et de
réduire le parc automobile de la mairie.
Le coût des deux vélos s’élève à 2.073 euros HT.
21. 21
Jean-Pierre BOUHOURS :
Je voulais savoir si le casque est obligatoire, si vous vous étiez renseigné pour un vélo
électrique.
Daniel PAYOT :
Non, je ne suis même pas sûr que le casque soit obligatoire pour un vélo, pour la moto
oui.
Jean-Pierre BOUHOURS :
Oui, mais il s’agit d’un vélo à moteur.
Daniel PAYOT :
Oui, tu as raison, il faudra que l’on se renseigne. S’il est obligatoire, on le fournira
avec le vélo.
Jean-Pierre BOUHOURS :
Tu seras obligé d’en avoir un stock.
Daniel PAYOT :
Je compte sur les ACMO, il n’y a pas de souci.
Jean-Luc IEROPOLI :
Je voulais dire que le casque était obligatoire pour les compétitions seulement.
Anne-Marie ARPIN :
Je voulais savoir qui allait utiliser ce vélo, c’est pour mettre à disposition de quel
service ?
Daniel PAYOT :
Des techniciens et éventuellement des élus entre les Services Techniques et la Mairie
pour éviter de prendre les autos. Souvent il y a des véhicules qui se déplacent entre
ces deux services, alors qu’un vélo électrique est largement suffisant. Je prends un
exemple, si Benoît doit aller aux Services Techniques, il n’a pas besoin de prendre
une voiture, il prend le vélo s’il fait beau c’est facile et puis cela devrait nous
permettre de supprimer un voire deux véhicules assez rapidement. C’est l’objectif
aussi.
Christine REVIAL :
Tu parles des élus, mais y a-t-il beaucoup d’élus qui utilisent des voitures de
fonction ?
Daniel PAYOT :
Non, mais s’ils peuvent éviter de se déplacer avec leurs véhicules entre la Mairie et
les Services Techniques, pourquoi pas.
Christine REVIAL :
Alors il va falloir faire des tours de réservation.
Daniel PAYOT :
On a commencé avec deux vélos, après on verra.
22. 22
Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré et à la majorité sauf Madame Christine
REVIAL, Monsieur Jean-Pierre BOUHOURS, Monsieur Jean-Louis JUGLARET et
Monsieur Jean-Paul MENGEON qui s’abstiennent :
- AUTORISE le maire à déposer un dossier de demande de subvention,
- SOLLICITE la subvention la plus élevée possible auprès de l’Europe, de l’Etat, de
l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie, de la Région Rhône-
Alpes et du Conseil Général,
- SOLLICITE l’autorisation de d’acheter les vélos en mars 2009 sans perdre le
bénéfice de la subvention qui pourrait être octroyée,
- AUTORISE Monsieur le Maire à signer toutes les pièces qui découleront de la
présente.
2.3. Demande de subvention auprès de l’Assemblée des pays de Savoie
pour le développement d’un fonds thématique dans les
collections de la médiathèque
Rapporteur : Nelly MARMOTTAN
Affaire suivie par : Nadine CHEVRAY
Madame Nelly MARMOTTAN, Adjointe, rappelle que la médiathèque a vocation de
répondre aux multiples besoin en matière de lecture publique de ses usagers.
Or, la situation géographique de la commune au pied des stations et l’accroissement d’une
population étrangère résidant sur la commune et les environs, nécessitent de développer un
fonds d’ouvrages en langues étrangères.
Les documents proposés actuellement sont trop peu nombreux et ne peuvent plus satisfaire un
lectorat de plus en plus demandeur.
Il est donc essentiel d’offrir un véritable secteur en langues étrangères tant à la section
jeunesse qu’à la section adulte.
Afin de pouvoir constituer ce fonds,
Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré et à l’unanimité :
- SOLLICITE une subvention auprès de l’Assemblée des pays de Savoie au titre du
développement des collections de la médiathèque.
3 – MARCHES PUBLICS ET DELEGATIONS DE SERVICES PUBLICS
3.1. Attribution du marché de fourniture de fioul domestique pour le
chauffage des bâtiments communaux de la mairie de Bourg-Saint-
Maurice
Rapporteur : Dominique HYVERT
Affaire suivie par : Cédric CHABERT
Madame Dominique HYVERT, Conseillère Municipale, informe le Conseil Municipal que
le marché de fourniture de fioul domestique pour la commune est arrivé à échéance le
23. 23
21 février 2009 et qu’une consultation a été relancée l’été dernier pour pouvoir assurer la
continuité du contrat dans les meilleures conditions possibles.
Au vu du montant estimatif des besoins, la personne publique a choisi la procédure de l’appel
d’offres ouvert.
Après réception des offres et analyse en fonction des critères énoncés dans le règlement de la
consultation, le choix de la Commission d’Appel d’Offres du 30 juillet 2008 s’est porté sur le
candidat proposant l’offre économiquement la plus avantageuse, à savoir la Société ESLC
Alpes (Tarentaise Fioul) qui consent un rabais sur son barème de 11,06 %.
Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré et à l’unanimité :
- AUTORISE Monsieur Le Maire à procéder à la signature des pièces contractuelles
nécessaires à conclusion de ce marché.
3.2. Navettes des Chapieux - Convention de délégation de
compétences avec le Conseil Général de la Savoie
Rapporteur : Jean Louis NARQUIN
Affaire suivie par : Cédric CHABERT
Monsieur Jean Louis NARQUIN, Conseiller Municipal délégué, rappelle au Conseil
Municipal que la commune de BOURG-SAINT-MAURICE a mis en place depuis plusieurs
années, par voie de marché public, un service journalier de navettes (2 autocars de 18 places
environ) assurant la liaison « Les Chapieux - La Ville des Glaciers » pendant les mois de
juillet et d’août.
Depuis l’été 2007, le service s’est étoffé d’un départ le matin de l’Office de tourisme avec
retour le soir.
Ce marché étant arrivé à échéance, il s’avère nécessaire de relancer une consultation
rapidement.
Néanmoins, pour poursuivre l’organisation de ce transport interurbain, il est nécessaire de
renouveler la délégation de compétence auprès du Conseil Général (autorité organisatrice des
transports publics routiers non urbains de personnes).
Ceci exposé, le Conseil Municipal, après en avoir délibéré et à l’unanimité :
- SOLLICITE une délégation de compétence pour l’organisation des « navettes des
Chapieux »,
- AUTORISE Monsieur le Maire à signer la convention de délégation de compétence
sans concours financier du Département, avec le Conseil Général de la Savoie pour
l’organisation des transports publics routiers non urbains de personnes sur les trajets
de lignes d’autocars aux Chapieux.
24. 24
3.3. Navettes Interstations - Convention de délégation de compétences
avec le Conseil Général de la Savoie
Rapporteur : Jean-louis NARQUIN
Affaire suivie par : Cédric CHABERT
Monsieur Jean-Louis NARQUIN, conseiller délégué à la station des Arcs, rappelle au
Conseil Municipal que la commune de Bourg-Saint-Maurice a mis en place depuis plusieurs
années, par voie de marché public, un service de navettes interstations aux Arcs, qui
fonctionne durant les saisons d’hiver et d’été.
Il rappelle également au conseil municipal qu’un nouveau marché a été attribué aux Autocars
Martin en septembre 2008 pour une durée de trois ans.
Parallèlement à ce nouveau marché, il est nécessaire, pour poursuivre l’organisation de ce
transport Interurbain, de renouveler la délégation de compétence qui liait la commune au
Conseil Général (autorité organisatrice des transports publics routiers non urbains de
personnes).
Jean-Pierre BOUHOURS :
J’ai vu des clients de 1800 et du personnel qui a l’air de se plaindre qu’il y a
certaines navettes à 8h00 le matin et à 5h00 le soir au retour, insuffisantes et que
quelquefois les navettes n’attendent pas les clients du funiculaire.
Daniel PAYOT :
On va rester dans la délibération, s’il-te-plait Jean Pierre.
Jean-Louis NARQUIN :
Je ne manquerai pas de te répondre dès la fin du Conseil Municipal.
Ceci exposé, le Conseil Municipal, après en avoir délibéré et à l’unanimité :
- SOLLICITE le renouvellement de la délégation de compétence pour l’organisation des
« navettes interstations »
- AUTORISE Monsieur Le Maire à signer la convention de délégation de compétence
sans concours financier du Département, avec le Conseil Général de Savoie pour
l’organisation des transports publics routiers non urbains de personnes sur les trajets des
navettes interstations.
4 – URBANISME
4.1. Lotissement de Courbaton : modification du tracé du canal de
Montrigon
Rapporteur : Jean-Michel MAGNIETTE
Affaire suivie par : Jean-Luc HAMELIN
Monsieur Jean-Michel MAGNIETTE, Adjoint délégué à l’Urbanisme et aux affaires
foncières, propose au Conseil Municipal de procéder à la régularisation de l’emprise du canal
de Montrigon suite aux travaux de voirie rendus nécessaires par la création du lotissement de
Courbaton.
25. 25
Il s’agit de déclasser du domaine public communal les parcelles correspondant à l’ancien tracé
du canal, soit les parcelles :
- section I n° 3740 au lieu-dit « Malgovert » de 0 are 20 ca
- section I n° 3741 au lieu-dit « Malgovert » de 0 are 21 ca
- section I n° 3742 au lieu-dit « Malgovert » de 0 are 30 ca
- section I n° 3743 au lieu-dit « Malgovert » de 0 are 31 ca
- section I n° 3744 au lieu-dit « Malgovert » de 0 are 70 ca
- section I n° 3745 au lieu-dit « Malgovert » de 0 are 98 ca
Et à classer dans le domaine public communal la parcelle correspondant au nouveau tracé du
canal, soit les parcelles :
- section I n° 3717 au lieu-dit « Malgovert » de 2 ares 36 ca
- section I n° 3720 au lieu-dit « Malgovert » de 0 are 57 ca
Claude GERMAIN :
J’avais bien compris que c’étaient des parcelles communales.
Jean Michel MAGNIETTE :
Oui, il s’agit de parcelles communales, c’est le déclassement entre le domaine privé,
dans un sens, de la Commune en domaine public et dans l’autre sens du domaine
public de la Commune en domaine privé. C’est toujours des parcelles communales.
Claude GERMAIN :
Si on le rajoutait dans le texte, ce ne serait pas plus mal.
Jean Michel MAGNIETTE :
Ce n’est pas tellement nécessaire, si cela avait été des parcelles privées on aurait
indiqué qu’il y avait un transfert de domaine privé à public mais là c’est le domaine
communal public à domaine communal privé.
Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré et à la majorité sauf Madame Christine
REVIAL, Monsieur Jean-Pierre BOUHOURS, Monsieur Jean-Louis JUGLARET et
Monsieur Jean -Paul MENGEON qui votent contre :
- DIT que les parcelles section I n° 3740, 3741, 3742, 3743, 3744 et 3745 au lieu-dit
« Malgovert» sont déclassées du domaine public communal,
- DIT que les parcelles section I n° 3717, et 3720 au lieu-dit « Malgovert» sont classées
dans le domaine public communal,
- AUTORISE Monsieur le Maire à prendre toutes les dispositions administratives
nécessaires.
4.2. Prescription de révision générale du Plan Local d’Urbanisme
Rapporteur : Jean-Michel MAGNIETTE
Affaire suivie par : Alexandra HUDRY
Monsieur Jean-Michel MAGNIETTE, adjoint, présente au conseil municipal les principales
raisons qui motivent la révision générale du Plan Local d’Urbanisme approuvé le 02/10/2006.
26. 26
Ces raisons sont directement liées aux évolutions économiques, touristiques, sociales et
démographiques que connaît actuellement la ville de Bourg Saint Maurice, notamment avec le
départ annoncé du 7ème BCA.
Il s’agit principalement de :
- La carence de l’offre en matière de logements sociaux : la Commune doit étudier
les besoins avec précision et définir les secteurs destinés à cet effet.
- La prise en compte des critères environnementaux, comme les économies
d’énergies, la création d’un éco-village, le développement durable…
- La nécessité d’anticiper sur les futurs besoins liés au développement économique
de la ville et à leurs répercussions en termes d’urbanisme et d’aménagement
(départ du 7ème BCA, eau de Bonneval…)
- L’intégration des règles issues du Plan de Prévision des Risques Naturels révisé,
qui devrait être très prochainement opposable.
- L’obligation de par la loi de prévoir un secteur aménagé et équipé destiné à
l’accueil des gens du voyage.
- L’harmonisation de certaines règles au sein de règlement du PLU pour plus de
cohérence, (au niveau des places de stationnement demandées par exemple).
- Définir avec précision quelques termes dans le règlement (la superficie demandée
pour une place de stationnement par exemple), afin de ne pas permettre des
interprétations divergentes de certains passages de ce règlement.
Anne-Marie ARPIN :
Concernant ce grand volet du PLU, est-ce qu’on ne pourrait pas s’attacher l’aide d’un
urbaniste qui puisse nous soutenir dans tout ce qui est décision globale
d’implantation, de réflexion en ce qui concerne l’existant, les choses à réhabiliter et
avoir réellement une idée globale de Bourg-St-Maurice pour un futur dans les 20 ans
à venir. Il faut maintenant que l’on ait cette réflexion là et avec les conseils d’un
urbaniste.
Jean-Michel MAGNIETTE :
La réflexion, nous l’avons eue en commission d’urbanisme puisque j’ai proposé et de
toute façon ce sera la loi, au niveau de la Commune nous ne sommes pas structurés
en personnel et en compétence pour pouvoir le modifier, donc on aura recours
forcément à des bureaux d’études ce qui fera l’objet d’un appel d’offres, d’un cahier
des charges et d’une consultation. Monsieur GARNIER était présent dans ma
commission et il aurait pu vous en informer.
Louis GARNIER :
Elle n’était pas disponible, Anne-Marie.
Jean-Michel MAGNIETTE :
Oui, mais toi tu y étais.
Jean-Pierre BOUHOURS :
La Commune a voté pour le SCOT, comment se fait-il que le PLU sorte, je sais que cela
va durer deux, trois ans, en même temps alors qu’il n’y a pas de projet pour le 7ème
B.C.A ?
27. 27
Jean-Michel MAGNIETTE :
Le 7ème B.C.A n’est pas l’objet uniquement de la révision du PLU, le SCOT ne s’oppose
pas au PLU, il se superpose. Pour établir le SCOT ou, à un étage plus haut,
l’aménagement des territoires des Alpes, puisque c’est à la mode, il est nécessaire de
réviser généralement le PLU. Entre temps, je pense le SCOT évoluera et ce sera une
synthèse des deux et dans l’ordre, le PLU tiendra compte du SCOT. J’ai répondu à la
question ?
Jean-Pierre BOUHOURS :
Oui.
Le Conseil Municipal après en avoir délibéré et à la majorité sauf Monsieur Jean JOVET qui
s’abstient, DECIDE :
* DE PRESCRIRE la procédure de révision générale du Plan Local d’Urbanisme sur
l’ensemble du territoire communal, conformément à l’article L.123-13 du code de
l’urbanisme.
* DE FIXER les modalités de concertation, conformément aux articles L.123-6 et L.300-2 du
code de l’urbanisme, afin d’associer pendant la durée de l’élaboration des études jusqu’à
l’arrêt du projet, les habitants, les associations locales et les autres personnes concernées.
- Une information sera faite dans la presse locale avant de procéder à la révision du
Plan Local d’Urbanisme,
- Un cahier sera mis à la disposition du public à la Mairie de Bourg Saint Maurice,
aux Services Techniques, 523 rue de Pinon, aux jours et heures d’ouvertures au
public (du lundi au vendredi de 8h00 à 12h00), de façon à ce que chacun puisse
venir y consigner ses idées, remarques ou observations,
- Plusieurs réunions publiques seront organisées durant l’élaboration du projet,
- Une exposition sur panneaux avec explications par les élus et techniciens sera
organisée en Mairie,
- Des bilans intermédiaires de la concertation seront régulièrement publiés par voie
de délibération, de façon à ce que chacun puisse être informé de l’évolution du
projet.
* DE S’ENGAGER à instaurer un débat au sein du Conseil Municipal sur les, orientations
générales du projet d’aménagement et de développement au plus tard deux mois avant l’arrêt
du PLU, conformément au principe énoncé dans l’article L.123-9 du code de l’urbanisme.
* DE REQUERIR l’association de l’Etat à l’élaboration du projet de révision générale du
PLU (article L.123-7 du code de l’urbanisme).
* DE DEMANDER à l’Etat, conformément au décret 83-1122 de 1983 une dotation pour
couvrir les frais matériels et d’études de la procédure de modification.
* DE CHARGER Monsieur Le Maire de conduire la procédure de révision générale,
conformément à l’article R.135-15 du code de l’urbanisme.
* Conformément aux articles L.123-6, R.123-24 et R.123-25 du code de l’urbanisme, cette
délibération sera notifiée :
28. 28
Au Préfet de la Savoie
Au Président du Conseil Régional
Au Président du Conseil Général
Aux représentants de la Chambre de Commerce et
d’industrie
Aux représentants de la Chambre des Métiers
Aux représentants de la Chambre d’Agriculture
Aux maires des Communes limitrophes
* Conformément aux dispositions R 123.24 et R 123.25 du code de l’urbanisme, la
délibération fera l’objet d’un affichage en mairie pendant un mois, une mention de cet
affichage sera insérée en caractères apparents dans un journal diffusé dans le département et
au recueil des actes administratifs mentionné à l’article R2121 – 10 du Code général des
collectivités territoriales.
5 – AFFAIRES FONCIERES et AGRICOLES
5.1. Protocole d’accord entre la commune et le syndicat des
copropriétaires du centre commercial du Charvet
Rapporteur : Jean-Louis NARQUIN
Affaire suivie par : Gérard VERNAY
Monsieur Jean-Louis NARQUIN, conseiller municipal délégué, rappelle au Conseil
Municipal que, dans le cadre de la réorganisation du stationnement au Charvet, des
discussions ont eu lieu entre la commune et la copropriété du centre commercial du Charvet.
Pour formaliser cet accord, il est nécessaire de conclure une convention par laquelle le
syndicat des copropriétaires du Centre commercial du Charvet rétrocède la partie de voirie lui
appartenant et située place du Miravidi et plus largement entre le porche du Pierra Menta et
l’entrée de l’hôtel du Golf.
En échange de cette rétrocession, la commune s’engage :
- à déneiger la place du Miravidi et la route d’accès allant du porche du Pierra Menta
jusqu’à l’entrée de l’hôtel du Golf,
- à autoriser les « livraisons minute » pour les commerçants
- à autoriser les « dépose minute » pour les copropriétaires
- à ne pas mettre en place de stationnement payant sur la place du Miravidi
- à ne pas autoriser le commerce ambulant.
Christine REVIAL :
On n’est pas forcément opposés à ce protocole mais on parle de frais de médiateur
partagé pour moitié. Est-ce que l’on peut avoir une indication des coûts ?
Jean-Louis NARQUIN :
Il n’y a pas de médiateur puisque les deux parties sont d’accord. Donc le médiateur
n’intervient que si les deux parties ne sont pas d’accord et je ne connais pas les frais
par avance.
29. 29
Louis GARNIER :
On parle de protocole, on parle de convention, on nous dit que la convention est en
annexe or c’est un protocole. Dans ce protocole, on parle que cet engagement est pris
pour une durée d’une douzaine de saisons, par contre, moi, j’aimerais bien que cela
figure dans la délibération c’est-à-dire que l’on ne peut pas présager de quelle
manière va être signée la convention lorsqu’elle sera élaborée. Donc moi, je voudrais
que cela soit ajouté à la délibération.
Jean-Louis NARQUIN :
La convention est signée pour un an, renouvelable chaque année et le maximum de
temps sera de 12 ans. Donc, chaque année je reviendrai vers vous si jamais on doit
signer cette convention.
Aujourd’hui, le pourquoi du comment c’est quoi, c’est que sur le centre commercial du
Charvet il y a plusieurs copropriétés qui interviennent dont le centre commercial du
Charvet. Aujourd’hui, ils sont d’accord pour nous rétrocéder cette partie de voirie en
échange de places de stationnement sur le parking dit de « la bulle », il se peut très
bien que l’année prochaine ils ne soient plus d’accord, dans ces cas-là, cette
convention n’existera plus.
Louis GARNIER :
J’ai très bien compris, donc je renouvelle ma question, je demande que dans la
délibération on précise que l’on s’engage pour une douzaine d’années mais que les
parties peuvent se désengager annuellement, il faut le préciser tel que vous l’avez
écrit dans le protocole.
Daniel PAYOT :
Le protocole dès lors qu’il est voté est valable.
Louis GARNIER :
On vote une délibération et pas un protocole.
Daniel PAYOT :
Il est annexé à la délibération, il en fait donc partie.
Louis GARNIER :
Non, ce sera une convention qui sera annexée, elle est déjà signée pour un an donc on
le met dans la délibération.
Daniel PAYOT :
Dans la convention il est expliqué que c’est renouvelable d’année en année pour une
durée maximum de 12 ans
Louis GARNIER :
Dans la délibération cela n’est pas marqué.
Daniel PAYOT :
Si, puisque la convention est annexée à la délibération
Louis GARNIER :
Quelle convention, c’est un protocole d’accord.
Daniel PAYOT :
Le protocole d’accord est annexé à la délibération.
30. 30
Louis GARNIER :
Est-ce que cela dérange que l’on ajoute cela à la délibération ?
Daniel PAYOT :
On peut le rajouter mais tu as souvent des remarques plus judicieuses que celles-là.
Louis GARNIER :
Je ne te demande pas de porter des jugements de valeur, la délibération c’est une
chose, la convention qui est annexée c’est autre chose, la preuve on ne l’a pas.
Daniel PAYOT :
Je ne suis pas d’accord avec toi, je ne peux pas te laisser dire çà, c’est pour cela que
j’insiste parce que dès lors où il y a une délibération avec une convention ou un
protocole qui est annexé, on le vote, l’un ne va pas sans l’autre. Tu peux donner les
appréciations que tu veux, l’un ne va pas sans l’autre. Donc on veut bien pour te faire
plaisir, faire un doublon de l’information mais cela ne change pas le fond, c’est juste
ce que je veux dire.
Donc, on va rajouter pour faire plaisir à Louis, que c’est bien renouvelable dans la
délibération d’année en année avec un maximum de 12 ans.
Le Conseil Municipal après en avoir délibéré et à l’unanimité, DECIDE :
- D’APPROUVER le projet de convention à intervenir (joint en annexe) ;
- DE PRECISER que la convention sera conclue pour une durée d’une saison
renouvelable par tacite reconduction dans la limite d’une durée totale de douze saisons
à compter de la saison d’hiver 2008/2009,
- D’EN AUTORISER la signature par Monsieur le Maire.
5.2. Vente d’un local situé dans la galerie commerciale du Charvet :
délibération de principe
Rapporteur : Jean-Michel MAGNIETTE
Affaire suivie par : Séverine BRUN
Vu l’article L 2241-1 et s. du code général des collectivités territoriales,
Vu l’avis favorable de la commission immobilière en date du 11 septembre 2008,
Vu la demande d’avis présentée le 20 août 2008 au service France Domaines,
Monsieur Jean-Michel MAGNIETTE, adjoint délégué aux affaires foncières et à
l’urbanisme, rappelle au Conseil Municipal la volonté de vendre une partie du patrimoine
immobilier de la commune, comme cela avait été décidé en commission immobilière.
Parmi ces projets de cession, figure un local situé dans la galerie commerciale du Charvet à
Arc 1800, d’une surface d’environ 15 m² (qui sera affinée après la réalisation des diagnostics
loi carrez).
Celui-ci est cadastré parcelle AC N° 58, classée en zone US au PLU.
Suivant avis de la commission immobilière, ce local est mis en vente au prix de 52 000 €.
Le service des Domaines, interrogé à ce sujet, n’a pas donné de réponse.
L’avis des domaines est donc réputé donné à l’issue d’un délai d’un mois à compter de la
saisine des services, conformément à l’article L 2241-1 du CGCT.
31. 31
Louis GARNIER :
Je voudrais connaître la composition de la commission immobilière.
Daniel PAYOT :
Il y a quelques personnes, on a la liste, on va te la donner.
Louis GARNIER :
A ne pas confondre s’il-vous-plait avec la commission parc immobilier, cela n’a rien à
voir.
Daniel PAYOT :
Non, c’est la même chose, il n’y a pas de différence.
Louis GARNIER :
Moi, je pense qu’il y a une différence puisque récemment, c’est-à-dire, le mardi 3
février à 16h00 s’est réunie la commission immobilière et n’étaient convoquées que
deux personnes : Daniel PAYOT et Jean-Michel MAGNIETTE, donc c’est une
commission qui a été créée pour évoquer uniquement ces délibérations de ce soir en
tout cas la commission parc immobilier à laquelle j’appartiens ainsi qu’Anne-Marie
n’a pas été convoquée. Donc, je pense que l’on a fait une commission spécifique, à ma
grande surprise.
Daniel PAYOT :
Non, détrompes-toi on ne cherche pas à cacher quoi que ce soit, la preuve c’est que
cela passe devant la table, il y a eu certainement un amalgame : il n’y a qu’une
commission parc immobilier ou commission immobilière, après pourquoi vous n’avez
pas été invités, je ne sais pas.
Louis GARNIER :
Je demande ces précisions, ce n’est pas pour te faire plaisir Daniel, tu m’as fait très
plaisir tout à l’heure, je n’ai pas du tout envie de te faire plaisir, je considère que dans
des commissions comme cela qui sont considérées comme étant des commissions à
risques, quelqu’un qui est marchant de biens n’a pas à en faire partie, je suis très
heureux que Guillaume, par exemple n’en fasse pas partie.
Daniel PAYOT :
J’ai toujours été à l’origine du parc immobilier et je vais te rassurer très facilement :
entre le professionnel que je suis et Jean-Michel va te le dire, pour remettre les
pendules à l’heure et ne pas me faire traiter de malhonnête comme tu le fais.
Jean Michel MAGNIETTE :
Dans cette commission, peut-être restreinte, je pense que les gens ont été informés ou
tout au moins on en avait déjà discuté, peut-être pas avec toi, pour couper cours à
toute suspicion, les ventes ne se feront pas par l’intermédiaire des agences
immobilières de Bourg-St-Maurice, elles seront publiées dans les journaux spécialisés
avec des remises de plis et ouverts par les domaines. Donc, il n’y a aucun agent
immobilier qui est concerné par les ventes, c’est peut-être dommage au plan local pour
les commissions, mais devant la suspicion, cela lève tous les doutes.
Daniel PAYOT :
J’espère que cela lève ton doute, après je vais te donner une deuxième précision, c’est
que ce ne sont pas des commissions mais des groupes de travail et que Guillaume
en fait partie.
32. 32
Guillaume CRAMPE :
Non, je ne suis pas à l’immobilier, je n’ai jamais été convoqué et je n’y suis jamais
allé.
Daniel PAYOT :
En tous les cas, tu avais été inscrit dans le groupe de travail.
Guillaume CRAMPE :
Je suis au logement mais pas à l’immobilier, je n’ai jamais été convoqué, je n’y suis
pas. Je demande à être enlevé de cette liste.
Daniel PAYOT :
C’est un mauvais débat.
Louis GARNIER :
Il te dérange, mais ce n’est pas un mauvais débat, c’est fondamental.
Daniel PAYOT :
Il ne me dérange pas du tout.
Louis GARNIER :
Si.
Daniel PAYOT :
Pourquoi il me dérangerait Louis ?
Louis GARNIER :
Tu vois un petit peu le flou artistique qu’il y a autour de la table.
Daniel PAYOT :
Pas du tout.
Louis GARNIER :
Si, tu es à l’aise.
Daniel PAYOT :
Je suis très à l’aise, dès lors où je ne suis pas impliqué directement ou pas
directement par rapport à un financement, je suis très à l’aise. Par contre, il est clair
que les professionnels, et chacun autour de cette table a une profession qui fait qu’à
un moment donné on a forcément une vision ou pas de quelque chose. Le parc
immobilier c’est moi qui l’ai mis en place, je n’étais pas encore vendeur immobilier, je
te le rappelle, c’était en 2001, je crois que j’étais limonadier, donc c’est très maladroit
de ta part de faire une remarque sur ma nouvelle profession d’aujourd’hui.
Louis GARNIER :
Demande aux gens si cela est maladroit.
Daniel PAYOT :
Mais pourquoi ? A quel niveau ? Je ne suis pas impliqué financièrement, donc je ne
vois pas pourquoi tu mets cela sur la table. Dès lors où il s’agit de ventes municipales
qui n’interviennent pas avec des professionnels de l’immobilier, je trouve c’est
maladroit de ta part et ce sont des accusations.
33. 33
Louis GARNIER :
Je maintiens ma maladresse.
Daniel PAYOT :
Cela te correspond bien.
Jean-Luc IEROPOLI :
Au moment de la crise, pourquoi on ne ferait pas travailler les agences immobilières
locales ?
Daniel PAYOT :
C’est une décision qui a été prise justement pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté ou de
malentendus entre les agences immobilières.
Jean-Luc IEROPOLI :
C’est bien dommage.
Jean-Michel MAGNIETTE :
C’est peut-être dommage mais c’est le seul moyen d’éviter ce type de discussion
comme ce soir. Là c’est fixé par les domaines, ce sont des ventes publiques en dehors
du système normal. Alors je regrette. Les domaines sont consultés, ils ont deux mois
pour se prononcer.
Louis GARNIER :
Pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté, il faudrait que Daniel ne participe pas à ces
commissions. Là ce serait très clair.
Daniel PAYOT :
Si cela vous fait plaisir, je ferai comme le parc auto, je te la donnerai mais il ne faudra
pas la refuser, cette fois-ci.
Louis GARNIER :
Tu sais pourquoi.
Jean-Michel MAGNIETTE :
Dans la mesure où Daniel PAYOT n’est pas concerné par les ventes, pas plus que les
autres vendeurs immobiliers qui sont dans cette salle, je ne vois pas où est le
problème.
Jean-Pierre BOUHOURS :
Je voulais savoir qu’elle était la motivation qui vous pousse à vendre une partie du
patrimoine immobilier.
Daniel PAYOT :
Il y a un engagement que l’on a pris, à savoir centraliser l’ensemble des services au
même endroit pour un problème de fonctionnement et de coût de fonctionnement, et
donc on va se séparer au fur et à mesure du patrimoine pour rassembler tout le
monde au même endroit, tout simplement. C’est-à-dire que le patrimoine qui ne
correspond plus à une utilisation active car on mettra tous les services administratifs
au même endroit, il y aura forcément des locaux qui au fur et à mesure seront à
vendre.
Jean Pierre BOUHOURS :
Et l’appartement qui est plus loin ?