GF3 - Renouer le dialogue avec les territoires périurbains - Table ronde 2Cap'Com
Supports de présentation des intervenants de la table ronde 2 sur le thème "Renouer le dialogue avec les territoires périurbains" lors du Forum Cap'Com 2012
pop-up urbain - Accélérations : les nouveaux imaginaires du temps - Grand Lyo...Philippe Gargov
Présentation donnée le 5 novembre 2012 à l'Ecole des Beaux-Arts de Lyon, dans le cadre du programme de réflexion "Accélérations" initié par le Grand Lyon.
Le dimanche en ville, un jour et un lieu privilégiés du vivre-ensemble.
Présentation de «Un Dimanche à» : documentaire indépendant à épisodes qui se déroule dans 12 villes du monde.
GF3 - Renouer le dialogue avec les territoires périurbains - Table ronde 2Cap'Com
Supports de présentation des intervenants de la table ronde 2 sur le thème "Renouer le dialogue avec les territoires périurbains" lors du Forum Cap'Com 2012
pop-up urbain - Accélérations : les nouveaux imaginaires du temps - Grand Lyo...Philippe Gargov
Présentation donnée le 5 novembre 2012 à l'Ecole des Beaux-Arts de Lyon, dans le cadre du programme de réflexion "Accélérations" initié par le Grand Lyon.
Le dimanche en ville, un jour et un lieu privilégiés du vivre-ensemble.
Présentation de «Un Dimanche à» : documentaire indépendant à épisodes qui se déroule dans 12 villes du monde.
Normalisation de la maquette 3D à la Ville de Montréal __________________________________________________ Buts de la maquette 3D urbaine : Gestion du territoire par sa représentation et sa documentation ; Communication des projets d’aménagement ; Concertation entre l’administration municipale, les utilisateurs et les citoyens ; Intégration de projets et simulations multiples. Exemples de modélisation 3D à la Ville de Montréal, à partir de : Stéréogrammétrie de photographies aériennes ; Télémétrie mobile terrestre ; Levé d’arpentage avec logiciel DAO mobile ; Levé laser par balayage scanner à haute densité ; Combinaison des méthodes. Importance de l’intégration des levés entre eux et de leur référencement géo-spatial Obligations et limites quant à la réalité objective de la représentation tridimensionnelle du territoire Exemples de diffusion de la modélisation 3D à la Ville de Montréal Viewer 3D Logiciel d’animation et de simulation GIS 3D Nécessité de la normalisation de la Maquette 3D Niveau de détail de la modélisation (LOD) Niveau de précision de la modélisation (LOP) La Charte d’éthique 3D mentionner à quelles fins est réalisé la représentation 3D ; ne pas modifier, manipuler, dissimuler des données et informations afin de transformer la réalité. utilisation de données qualifiées et suffisantes pour représenter le territoire ; origine ou source de la données type de levé réalisé précision de la donnée son géoréférencement date de sa création traitements exécutés niveau de détail type de rendu … Engagement des signataires à la charte d’éthique 3D Respecter ses principes Promouvoir la charte Communication et utilisations de la maquette 3D
Densités-qualités - comment communiquer sur la densité urbaine?urbaplan SA
Projets de communication Densités-qualités de Région Morges et du Nord Lausannois, présentés par urbaplan à Lyon aux 5èmes Rencontres du Cadre de Ville, octobre 2014
L’approche de la cohérence architecturale selon la densité, par Jean-Pierre D...CAUE85
Atelier du colloque "réinvestir nos centre-bourgs, l’impossible défi ?", organisé par l'EPF de Vendée et le CAUE de la Vendée le 24 mai 2013.
Jean-Pierre DENIS
Atlantique de Projets, Gérant – Machecoul
Ingénieur TPE, puis aménageur au sein du groupe SCET Caisse des dépôts en qualité de chargé d’opérations d’aménagement, fort également d’une expérience de directeur de sociétés d’aménagement et gérant de la société Atlantique de Projets (44), Jean-Pierre DENIS est cofondateur de la marque « La Maison Abordable » conçue pour concilier densité et montage CMI. Il développe aujourd’hui un concept qui a pour objet de mettre en oeuvre
le montage «lots individuels groupés» dans les ZAC ou opérations denses de centre-ville. Urba 30 (30 comme 30 logements à l’hectare et 30% de logements en accession sociale) est un compromis entre le montage de lots libres (qui ne fonctionne plus lorsque la forte densité impose des doubles mitoyennetés) et le montage de maisons de ville groupées en Vefa (qui génère des surcouts et une uniformité excessive).
I . présentation du site: - situation.
- superficie.
- limites.
- relief et topographie.
- accessibilité.
-Les atouts.
- servitudes et nuisances.
II . analyse démographique
III . analyse urbaine: -Trame viaire
-Trame parcellaire
-Trame bâtie
- Habitat
- Equipements
- Façade urbaine
-Trame non bâtie
IV . Etude environnementale
V . Problématique générale.
INTRODUCTION
Si depuis l'indépendance du pays en 1962, le processus d’urbanisation a été problématique et parfois déstructurant les villes, l’urbanisme par ses moyens d’élaboration et d’action n’a pas pu agir sur les systèmes urbains de manière à préserver la nature et développer une environnement urbaines cohérentes ,
Le défi d’aujourd’hui est de proposer des projets qui peuvent dompter les contraintes, intégrer les programmes rejetés, laisser la place à la nature, favoriser les flux, respecter les valeurs écologiques, promouvoir une vie urbaine, dans une approche d’harmonie citadine.
Donc la connaissance, l’étude et la compréhension du site d’intervention s’avèrent prépondérantes pour les opérations d’aménagement, puisqu’elles débouchent sur l’analyse des atouts et des contraints du site, pour exploiter en conséquence les avantages dans le processus de la conception architecturale et urbanistique.
Notre site d’intervention , est L’AS « Bazoul » qui a également un aspect d’importance et de singularité due essentiellement à la présence du port DjenDjen . Nous essayons d’analyser et de comprendre le site .
« Memento Babel » est un blog dont l’origine est multiple : un mémoire dans le cadre de mes études à l’Ecole de Communication et de Journalisme de Marseille (Nouvelles Technologies et Informations Stratégiques), une recherche artistique tournant autour des mégalopoles vues comme des contre-propositions à la ville forteresse héritée du Moyen-Age…
La nouvelle étude menée par PQR 66 et TNS Sofres en 2013 : l'évolution des territoires vécus, subis ou rêvés par les Français. Pistes et opportunités pour les marques.
L’attractivité des territoires par La construction et l’aménagement L’exemp...Novabuild
Intervention de Pierre-Yves Legrand, directeur de NOVABUILD, sur le stand des métropoles de l’Ouest, le 6 décembre 2017 au SIMI.
Cette intervention s’adresse aux professionnels de la construction, aménageurs, acteurs de l’immobilier, acteurs de la construction. Son objet, à partir de l’exemple de Nantes métropole, consiste à souligner la responsabilité de ces professionnels dans l’attractivité d’un territoire, et par voie de conséquence, leur intérêt à soigner leurs réalisations pour donner de la valeur non seulement à leurs ouvrages, mais à l’ensemble d’un territoire sur lesquels ils sont implantés.
Analyse de l’attractivité nantaise au prisme de ses infrastructures et bâtiments, donc de ses choix individuels et collectifs, en dehors même de toute question portant sur la situation géographique, de l’activité économique, ou des actions de marketing territorial.
En tant que paramètre incontournable de l’attractivité, le service public local contribue aux démarches de marketing territorial. Qu'il s'agisse de service public des transports, de collecte des déchets, de gestion de l'eau, d'équipements sportifs ou culturels, comment valoriser le service public en l'intégrant dans une démarche de marketing territorial ?
Albine Villeger, ancienne chargée du marketing territorial et développement économique de l’agglomération Evry-Centre Essonne
Benoit Meyronin, directeur marketing et développement à l'Ecole de management de Grenoble, spécialiste de l'économie et du marketing des services publics
Normalisation de la maquette 3D à la Ville de Montréal __________________________________________________ Buts de la maquette 3D urbaine : Gestion du territoire par sa représentation et sa documentation ; Communication des projets d’aménagement ; Concertation entre l’administration municipale, les utilisateurs et les citoyens ; Intégration de projets et simulations multiples. Exemples de modélisation 3D à la Ville de Montréal, à partir de : Stéréogrammétrie de photographies aériennes ; Télémétrie mobile terrestre ; Levé d’arpentage avec logiciel DAO mobile ; Levé laser par balayage scanner à haute densité ; Combinaison des méthodes. Importance de l’intégration des levés entre eux et de leur référencement géo-spatial Obligations et limites quant à la réalité objective de la représentation tridimensionnelle du territoire Exemples de diffusion de la modélisation 3D à la Ville de Montréal Viewer 3D Logiciel d’animation et de simulation GIS 3D Nécessité de la normalisation de la Maquette 3D Niveau de détail de la modélisation (LOD) Niveau de précision de la modélisation (LOP) La Charte d’éthique 3D mentionner à quelles fins est réalisé la représentation 3D ; ne pas modifier, manipuler, dissimuler des données et informations afin de transformer la réalité. utilisation de données qualifiées et suffisantes pour représenter le territoire ; origine ou source de la données type de levé réalisé précision de la donnée son géoréférencement date de sa création traitements exécutés niveau de détail type de rendu … Engagement des signataires à la charte d’éthique 3D Respecter ses principes Promouvoir la charte Communication et utilisations de la maquette 3D
Densités-qualités - comment communiquer sur la densité urbaine?urbaplan SA
Projets de communication Densités-qualités de Région Morges et du Nord Lausannois, présentés par urbaplan à Lyon aux 5èmes Rencontres du Cadre de Ville, octobre 2014
L’approche de la cohérence architecturale selon la densité, par Jean-Pierre D...CAUE85
Atelier du colloque "réinvestir nos centre-bourgs, l’impossible défi ?", organisé par l'EPF de Vendée et le CAUE de la Vendée le 24 mai 2013.
Jean-Pierre DENIS
Atlantique de Projets, Gérant – Machecoul
Ingénieur TPE, puis aménageur au sein du groupe SCET Caisse des dépôts en qualité de chargé d’opérations d’aménagement, fort également d’une expérience de directeur de sociétés d’aménagement et gérant de la société Atlantique de Projets (44), Jean-Pierre DENIS est cofondateur de la marque « La Maison Abordable » conçue pour concilier densité et montage CMI. Il développe aujourd’hui un concept qui a pour objet de mettre en oeuvre
le montage «lots individuels groupés» dans les ZAC ou opérations denses de centre-ville. Urba 30 (30 comme 30 logements à l’hectare et 30% de logements en accession sociale) est un compromis entre le montage de lots libres (qui ne fonctionne plus lorsque la forte densité impose des doubles mitoyennetés) et le montage de maisons de ville groupées en Vefa (qui génère des surcouts et une uniformité excessive).
I . présentation du site: - situation.
- superficie.
- limites.
- relief et topographie.
- accessibilité.
-Les atouts.
- servitudes et nuisances.
II . analyse démographique
III . analyse urbaine: -Trame viaire
-Trame parcellaire
-Trame bâtie
- Habitat
- Equipements
- Façade urbaine
-Trame non bâtie
IV . Etude environnementale
V . Problématique générale.
INTRODUCTION
Si depuis l'indépendance du pays en 1962, le processus d’urbanisation a été problématique et parfois déstructurant les villes, l’urbanisme par ses moyens d’élaboration et d’action n’a pas pu agir sur les systèmes urbains de manière à préserver la nature et développer une environnement urbaines cohérentes ,
Le défi d’aujourd’hui est de proposer des projets qui peuvent dompter les contraintes, intégrer les programmes rejetés, laisser la place à la nature, favoriser les flux, respecter les valeurs écologiques, promouvoir une vie urbaine, dans une approche d’harmonie citadine.
Donc la connaissance, l’étude et la compréhension du site d’intervention s’avèrent prépondérantes pour les opérations d’aménagement, puisqu’elles débouchent sur l’analyse des atouts et des contraints du site, pour exploiter en conséquence les avantages dans le processus de la conception architecturale et urbanistique.
Notre site d’intervention , est L’AS « Bazoul » qui a également un aspect d’importance et de singularité due essentiellement à la présence du port DjenDjen . Nous essayons d’analyser et de comprendre le site .
« Memento Babel » est un blog dont l’origine est multiple : un mémoire dans le cadre de mes études à l’Ecole de Communication et de Journalisme de Marseille (Nouvelles Technologies et Informations Stratégiques), une recherche artistique tournant autour des mégalopoles vues comme des contre-propositions à la ville forteresse héritée du Moyen-Age…
La nouvelle étude menée par PQR 66 et TNS Sofres en 2013 : l'évolution des territoires vécus, subis ou rêvés par les Français. Pistes et opportunités pour les marques.
L’attractivité des territoires par La construction et l’aménagement L’exemp...Novabuild
Intervention de Pierre-Yves Legrand, directeur de NOVABUILD, sur le stand des métropoles de l’Ouest, le 6 décembre 2017 au SIMI.
Cette intervention s’adresse aux professionnels de la construction, aménageurs, acteurs de l’immobilier, acteurs de la construction. Son objet, à partir de l’exemple de Nantes métropole, consiste à souligner la responsabilité de ces professionnels dans l’attractivité d’un territoire, et par voie de conséquence, leur intérêt à soigner leurs réalisations pour donner de la valeur non seulement à leurs ouvrages, mais à l’ensemble d’un territoire sur lesquels ils sont implantés.
Analyse de l’attractivité nantaise au prisme de ses infrastructures et bâtiments, donc de ses choix individuels et collectifs, en dehors même de toute question portant sur la situation géographique, de l’activité économique, ou des actions de marketing territorial.
En tant que paramètre incontournable de l’attractivité, le service public local contribue aux démarches de marketing territorial. Qu'il s'agisse de service public des transports, de collecte des déchets, de gestion de l'eau, d'équipements sportifs ou culturels, comment valoriser le service public en l'intégrant dans une démarche de marketing territorial ?
Albine Villeger, ancienne chargée du marketing territorial et développement économique de l’agglomération Evry-Centre Essonne
Benoit Meyronin, directeur marketing et développement à l'Ecole de management de Grenoble, spécialiste de l'économie et du marketing des services publics
Le jeu "Plus belle ma ville ?" a été créé à l’occasion du salon "Terre !" 2011, qui rassemble jusqu’à 15 000 visiteurs. Avec l’aide d’AudéLor, l’association "Idées détournées" a organisé des ateliers de fabrication du jeu à partir de déchets recyclés. Ces ateliers et les animations qui ont suivi étaient autant d’occasions de recueillir l'avis des habitants sur la ville désirée et durable.
Bordeaux - 15 décembre 2014 : à l'initiative d'ALIMSO (Asso des lecteurs, internautes et mobinautes de Sud Ouest) a eu lieu un débat consacré à la nouvelle métropole bordelaise. Alain Anziani (Sénateur-Maire de Mérignac, Vice-président de Bordeaux Métropole en charge de la métropolisation), Jean Petaux (Politologue et Directeur de la communication de Science-Po Bordeaux) et Benoit Lasserre (Journaliste et Directeur de l’édition Gironde de Sud Ouest) avaient pour tâche d’expliquer les raisons de ce changement de statut et les conséquences à en attendre pour les habitants et lecteurs de Sud Ouest.
Plus d'infos : http://www.alimso.fr/event/cafe-de-lactualite-alimso-metropole-et-sud-ouest/
2. « La forme d’une ville change plus vite, on le sait, que le
cœur d’un mortel… en imposant ses perspectives intimes
comme à ses songeries le canevas de ses rues, de ses
boulevards et de ses parcs. Il n’est pas nécessaire, il est
sans doute même de médiocre conséquence qu’on l’est
vraiment habitée. Plus fortement, plus durablement peut-
être, agira-t-elle sur nous si elle s’est gardée en partie
secrète, si on a vécu avec elle, par quelque singularité de
condition, sans accès vrai à son intimité familière, sans
que notre déambulation au long de ses rues ait jamais
participé de la liberté ; de la souple aisance de la flânerie ;
…»
Julien Gracq, La forme d’une ville, éd. José Corti, 1985.
3. L’histoire de la ville, sa richesse, la
plénitude que l’on peut y ressentir (dans
certains lieux de Rome « surtout ne
touchez plus à rien ! ») ne se mesurent pas
arithmétiquement mais la densité, en tant
que telle, elle, se mesure : au nombre de
logements, ou équivalent logement
(100m²) à l’hectare. Le cos (coefficient
d’occupation du sol en est un équivalent de
caractère administratif – rapport du
nombre de m² construits à la surface du sol
sur lequel il est construit).
4. Quelques exemples de densité
Avenue des Vosges,
Les Quinze
Les Contades = 200 -220 logts/ha
La Krutenau = 180 logts/ha
9. Le Front de Seine = 350 logt/ha
Parmi les projets non réalisés
le « plan Voisin » de Le Corbusier de1925
implanté sur le Marais
densité = environ 1.000 logts/ha
18 tours de 3.000 habitants chacune
(1.000 logements par tour)
11. Toujours dans La forme d’une ville, Julien Gracq écrit concernant les grands
ensembles qui ont métamorphosé la ville, :
« un paysage de tours, de « blocs » et de « barres »interpose
aujourd’hui devant les anciens quartiers une pépinière capricieuse
de béton, où certains sujets plus vigoureux, pour gagner de la
lumière, semble avoir fusé en hauteur, tandis que d’autres au ras
du sol, s’étalaient en formations buissonnantes. Les rues qui
séparent ces blocs, ces tours et ces barres, sont placées
bizarrement sous le patronage des classiques latins et grecs : rues
Virgile, Sénèque, Tite-Live ou Plutarque, ou, plus curieusement
encore, gauche et droite équitablement mêlées dans l’exhumation,
sous celui des gloires les plus défraîchies de la Troisième
République : rues Louis Marin, Alexandre Millerand … »
12. Ces grands ensembles qui paraissent
denses ne le sont pas. L’apparente densité
est liée à la dislocation du bâti, à
l’implantation d’immeubles indépendants
les uns des autres, sans jamais de
continuité que provoque l’ignorance ou le
refus de la mitoyenneté, sans distinction
Clichy sous Bois entre espace public et espace privé. Il n’y
a pas pour les habitants d’un immeuble
ou d’un groupe d’immeubles d’espaces de
caractère privatifs, préservant leurs
espaces communs, et l’intimité de chaque
famille. La non qualification des espaces
publics, leur indéfinition, en font un
véritable no mens land. La densité que
l’on ressent dans ces grands ensembles
n’est qu’apparente, c’est une fausse
densité.
Meaux
13. Jusqu’au 18ième siècle les villes se construisaient autour des
sièges du pouvoir (s), au 19ième elles s’agrandissent autour
des implantations industrielles, au 20ième après la seconde
guerre mondiale, et jusque dans les années 1970,
apparaissent dans l’urgence les grands ensembles. Avec la
construction des autoroutes les industries et activités sont
rejetées hors la ville, les grandes surfaces commerciales
s’installent aussi en périphéries et l’habitat se disperse
essentiellement en lotissements dans la campagne. C’est
l’étalement urbain, régit le plus souvent par les services de
l’Etat, que depuis 50 ans l’Etat encourage par des prêts
adaptés et des mesures de défiscalisation, relayé par les
collectivités à partir des lois de décentralisation des
années 1980. La présence prééminente de la voiture
modifie parfois profondément l’organisation des villes
jusqu’à supprimer partout le tramway au profit des
autobus qui stagnent dans les embarras de la circulation.
De nombreuses voies ferrées, estimées non rentables sont
condamnées … Les TGV n’assurent plus que la liaison des
grandes villes, et parfois les gares se situent même entre
deux villes, dans les champs. Les trains régionaux (TER)
remplacent les liaisons à grandes distances …
15. L’étalement urbain conduit chaque année en
France à la disparition de 70.000 ha de terres
naturelles, agricoles, pastorales et forestières
(dont 500 ha dans la Bas-Rhin), c’est-à-dire à la
suppression d’un département tous les 10
ans.
Concrètement un lotissement d’une densité
moyenne de 20 logts/ha consomme 10 fois
plus de foncier qu’un secteur de 200 logts/ha
(densité du quartier des Quinze, av des
Vosges), et il nécessite autant de réseaux et de
services collectifs. Les habitants sont contraints
à la voiture (souvent 2) et au ramassage
scolaire. Il est éloigné de l’ensemble des
équipements sociaux, culturels et
commerciaux. Compte tenu des ressources
nécessaires pour habiter un lotissement il est
socialement homogène, il conduit de fait à de
la ségrégation sociale.
16. Conséquences de l’étalement urbain
Pour la nation Pour les collectivités locales
Consommation d’espaces naturels et Perte du lien social, éclatement de la société,
agricoles, effets sur la faune et la flore, individualisme,
absence de couloirs biologiques, Coût des réseaux, voies de communication,
imperméabilisation des sols … espaces publics …
Consommation accrue d’énergie, Mauvaise rentabilité des équipements,
Ségrégations territoriales, sociales et commerces, services et transports en commun,
spatiales, Allongements des trajets : domicile travail,
Morcellement du territoire et destructions ordures ménagères, courrier, ramassage scolaire,
des paysages urbains et naturels, maintien à domicile
Perte d’identité locale, absence de
cohésion sociale, conflits sociaux, Pour les individus
Anonymat des quartiers, dépérissement
du commerce de proximité, Usage intensif et exclusif de l’automobile,
Répétitivité et mono fonctionnalité, Sacrifice des « mamans taxis » et des papas
zonage et spécialisation territoriale, « tondeurs de gazon »
problèmes d’accès aux services Dépendance accrue des jeunes, des ados, mais
aussi des vieux, ennui, solitude et anxiété,
Perte de capital social et culturel,
Endettement et fragilisation financière,
Absence de mobilité pour accès à l’emploi
La question urbaine
Cristina Conrad
17. L’étalement des zones commerciales et industrielles consomment chaque année 217.000
ha, soit trois fois plus que l’habitat
Toutes les études montrent que de nombreuses familles jeunes parties habiter « à la
campagne » reviennent en ville quelques années plus tard profiter de la diversité et
de la richesse des fonctions de la ville.
La question urbaine
Cristina Conrad
19. Mais densifier ne veut pas dire remplir tous les espaces
vides, « bourrer », il s’agit de moduler, d’adapter la
densification en fonction de l’histoire des quartiers et de
leur évolution souhaitable et possible, d’y introduire
quand c’est nécessaire de la variété de fonctions et
tendre à un bon équilibre social.
Des vides sont nécessaires dans la ville, mais il vaut
mieux qu’ils aient un sens, qu’ils soient organisés et
aient une fonction, même une enveloppe. La place de
l’Etoile, par exemple, ne prendra tout son sens qu’une
fois une destination claire lui soit conférée, pas le
parcellement actuel qui altère son usage. Il faudrait lui
imprimer une enveloppe, un cadre qui lui confère un
volume.
La perception de la densité est donc une donnée relative
pour chacun, mais doit s’estimer objectivement quand il
s’agit de faire évoluer la ville. L’objectif que la Ville s’est
fixé de s’étendre à l’Est, rejoindre le Rhin, va
nécessairement poser ce problème de densité dans les
nouveaux aménagements. De nombreuses friches
industrielles et portuaires jalonnent cette voie de
développement de la ville dont « l’éco quartier »
Danube est le premier chantier. Et le questionnement de
« tour » ou pas « tour » pourrait être débattu dans un
contexte de développement urbain, mais non dans
l’arbitrage de produits de promotion immobilière.
20. Face à ce constat des conséquences de
l’étalement urbain il faut prendre en compte la
réalité de la densité de notre ville. Nous avons
vu que Strasbourg offre des densités variables
dans ses différents quartiers, mais sa densité
globale n’est pas élevée comparée à celles
d’autres ville ; elle est légèrement supérieure à
celle de Bordeaux et un peu inférieure à celles
de Nantes et Montpellier.
L’observation des appréciations des
strasbourgeois conduit à constater que les
quartiers les plus attractifs, les plus appréciés,
sont ceux qui concentrent le plus de services,
de commerces, d’équipements publics et de
logements (les Quinze –Vosges – Contades, la
Krutenau, Le Neudorf …), et que l’espace
public qui les accompagne permet facilement
les rencontres, les échanges, la flânerie, et les
manifestations publiques de toutes sortes.
21. Quelles conditions à réunir pour envisager
une densité pertinente ?
Dans un ordre aléatoire :
•
• recenser le foncier disponible, à court, moyen et long terme,
• envisager la création d’une agence foncière qui dépasse les limites de la Cus, avec un secteur
approprié de prospection,
• produire un projet d’évolution de la ville et une stratégie de sa mise en œuvre,
• fonder les règles d’urbanisme sur ce projet et cette stratégie,
• mettre en œuvre le bouclage des lignes de tramway (ou bus à haut niveau de service) plutôt
que d’assurer leur prolongement,
• valoriser et diversifier les emprises mutables le long des lignes de tramway,
• prendre en compte l’ensemble des friches industrielles,
• conduire un travail de concertation avec les différents conseils de quartier concernés, monter
des ateliers de travail urbain pour approcher les programmes de densification et les nouvelles
opérations d’aménagement (ce n’est pas qu’une affaire de techniciens et de spécialistes),
• prospecter l’ensemble des logements vacants, ils sont de l’ordre de 9.000, soit l’équivalent en
foncier de (densité 200 - 180/l/ha) 45 ha à 50 ha, constituer une structure adaptée à la
reconquête de ces logements,
• encourager les surélévations quand c’est possible, en les dégrevant par exemple de droits à
construire,
• rendre l’espace public plus accueillant, en réduisant l’espace indument occupé par la voiture,
• faire reconnaître l’usage de la mitoyenneté qui assure la continuité du bâti, garante de l’unité
de l’espace public,
• travailler de manière volontariste sur les limites, les distinctions entre l’espace privé et
l’espace public,
22. … et bien d’autres éléments du « vocabulaire
urbain » que les chantres de « l’homme moderne ,
du zonage, de la spécialisation, de la séparation des
fonctions », ont voulu consciencieusement et
obstinément imprimer à la ville au cours de la
seconde moitié du siècle dernier.
Il ne s’agit pas de changer d’époque, de tourner le
dos au passé, mais de réfléchir et conforter le rôle
culturel et social que « la ville dense » peut nous
apporter. La densité de la ville c’est le vivre
ensemble, c’est-à-dire la cohésion sociale :
23. Concrètement deux exemples :
Comment densifier un secteur : La Musau,
Comment exploiter une friche industrielle insérée dans la ville : Danube
24. CUS HABITAT
QUARTIER DE LA MUSAU
ETUDE D’EVOLUTION URBAINE
Février 2005
25. L’objet de la commande:
• réaliser un diagnostic et état des lieux
de la situation actuelle du quartier,
• élaborer un projet d’évolution
urbaine de ce quartier,
• établir une évaluation des opérations
à engager pour le court terme,
• proposer un calendrier de réalisation.
26. Diagnostic :
• une situation hors les murs
de la ville,
• un système viaire inachevé,
un quartier insulaire,
• un bâti morcelé, de faible
densité,
• une discontinuité
réversible.
27. Le morcellement du bâti lié à
l’histoire de l’extension de la ville, aux
contraintes portuaires et
industrielles, pourraient être
atténuées par une recherche de
continuité urbaine.
Appuyées sur le bouclage viaire, de
nouvelles opérations immobilières
pourraient assurer une continuité
urbaine pouvant conduire à rompre
l’isolement actuel du quartier.
Cette approche devrait permettre, en
première estimation, la réalisation de
l’ordre de 500 nouveaux logements
28. Situé en zone UC3 au Pos, les
contraintes pour de nouvelles
implantations sont essentiellement
liées aux prospects : H=L, et au
recul de 5,00m pour les
constructions par rapport au
gabarit des voies, le COS n’est pas
contraignant.
Sur cette base, le schéma ci-contre
indique les emprises constructibles
possibles et non leurs formes. Les
pignons aveugles des bâtiments
actuels permettent d’établir, si
nécessaire, des constructions en
mitoyenneté.
30. état existant proposition d’évolution, simulation vues d’Ouest en Est
31. État existant proposition d’évolution, simulation d’Est en Ouest
32. L’hypothèse d’évolution permet de
porter le secteur de Cus Habitat de
540 à 750 logements, de construire
200 garages et 300m² de services
et commerces.
La densité serait portée de 83
logts/ha à 115 logts/ha soit une
progression de 35%.
Le secteur Ouest du quartier
pourrait recevoir 436 logements
complémentaires. et 600m² de
services et commerces.
33. Cette hypothèse d’évolution est l’occasion de requalifier l’espace public, et le
ramener à une proportion qui se rapproche de celle que l’on rencontre dans le
tissu urbain habituel : 25/30 % au lieu des 80 % actuels.
Micha Andreieff, Michel Spitz, urbanistes, Février 2005
35. Sur l’emplacement d’une friche
industrielle portuaire de Strasbourg de 5
ha, création de 700 logts, 20.000 m² de
locaux d’activités, services et de
commerces, d’une école, d’un foyer pour
personnes âgées, de garages. Soit une
densité de 180 équivalent logts/ha
Ce programme immobilier devant
s’inscrire dans une démarche visant les
économies d’énergies, la réduction de la
place de la voiture, la création d’un
paysage permettant le recyclage des
eaux de ruissellement et de plantations
d’une végétation adaptée à cette
situation et histoire portuaire.
La consultation organisée a permis de
retenir l’équipe de Christian Devillers.
36. La proposition retenue est
remarquable par :
• son adaptation au site,
• par sa liaison avec la ville,
• sa lisibilité depuis la ville,
• sa souplesse, et la diversité de
son organisation,
• la diversité de sa volumétrie,
• la continuité affirmée des
constructions proposées (usage
de la mitoyenneté),
• l’échelle et la variété des espaces
publics proposés,
• la répartition des services et
activités,
• la qualité du paysage proposé et
la volonté d’adapter la végétation
locale portuaire,
• la finesse de l’étude qui inclut une
répartition parcellaire liée à
chaque programme à construire
et ceci avec la densité demandée =
180 logts/ha.
37. Sur le plan programmatique il
conviendrait d’apporter
deux infléchissements :
1. assurer la liaison qui
existait jusqu’à la fin des
années 50 entre les
bassins Dusuzau et
d’Austerlitz, pour assurer
un bon écoulement de
l’eau, éviter un bassin en
impasse,
2. mieux s’adapter à la
présence de l’eau en
2
approchant certains
1
bâtiments de la berge du
3 bassin Dusuzau, tout en
assurant le passage des
circulations piétons –
vélos.
3. Enfin, il serait judicieux
d’associer Christian
Devillers à l’implantation
de « la tour » si tour il y a.
38. Et si tour il y a, qu’elle soit un symbole
Montage photographique avec la tour de Santiago Calatrava à Malmö