La science des lieux urbains : une affaire de citoyens? Université Laval
Conférence présentée dans le contexte du colloque 2015 de l'ITIS et de l'Institut EDS à l'Université Laval, sur le thème "Mettre le Big Data au service du développement durable dans nos villes et territoires intelligents".
https://www.itis.ulaval.ca/files/content/sites/itis/files/fichiers/Programme_CollEnv28avril.pdf
La science des lieux urbains : une affaire de citoyens? Université Laval
Conférence présentée dans le contexte du colloque 2015 de l'ITIS et de l'Institut EDS à l'Université Laval, sur le thème "Mettre le Big Data au service du développement durable dans nos villes et territoires intelligents".
https://www.itis.ulaval.ca/files/content/sites/itis/files/fichiers/Programme_CollEnv28avril.pdf
Connections Internet, une représentation cartographiquemetadonnee
Chris Harrison, chercheur à l’institut d’interactions Humain-Ordinateur de l’université de Carnegie-Mellon (Pittsburgh / Pennsylvanie) travaille sur la visualisation de
l’information - principalement sur Internet, posant un regard graphique et hiérarchisé sur des masses de données. L’un de ses projets consiste à rendre visibles les 89.344
connections qui relient les villes du globe… c’est à dire une image de la densité du trafic du web entre différents lieux de la planète.
Rencontres du numérique: Stéphane Roche
Des citoyens-capteurs aux médias sociaux: nouveaux indicateurs, nouvelle urbanité?
https://www.itis.ulaval.ca/cms/lang/fr/pid/128546
Jeudi 11 septembre 2014, 19h à 20h30
à la bibliothèque Gabrielle-Roy, salle Gérard-Martin
La révolution numérique a profondément transformé notre manière d’imaginer et de construire la ville. La géolocalisation, omniprésente, ouvre de nouveaux horizons et dévoile ainsi de nouveaux indicateurs.
Des traces conscientes aux traces inconscientes laissées par les citoyens, des capteurs physiques aux médias sociaux, le professeur Stéphane Roche explorera au fil de cette conférence ces pratiques et cette « nouvelle urbanité » qui y est rattachée. L’intelligence géospatiale peut-elle rendre la ville plus intelligente?
Conférencier :
Stéphane Roche, professeur au Département des sciences géomatiques, Université Laval
À propos du conférencier…
Stéphane Roche est professeur titulaire de sciences géomatiques à l’Université Laval, où il enseigne les systèmes d’information géographique (SIG) et la cartographie. Il s’intéresse à l’exploration des relations entre les concepts de capital spatial et d’engagement des citoyens dans le contexte des villes intelligentes. Il participe actuellement à divers projets de recherche subventionnés portant sur l’analyse des relations entre l’espace et les sociétés humaines. Il coordonne actuellement, de concert avec Québec numérique et la Ville de Québec, le projet Québec 3.0.
Connections Internet, une représentation cartographiquemetadonnee
Chris Harrison, chercheur à l’institut d’interactions Humain-Ordinateur de l’université de Carnegie-Mellon (Pittsburgh / Pennsylvanie) travaille sur la visualisation de
l’information - principalement sur Internet, posant un regard graphique et hiérarchisé sur des masses de données. L’un de ses projets consiste à rendre visibles les 89.344
connections qui relient les villes du globe… c’est à dire une image de la densité du trafic du web entre différents lieux de la planète.
Rencontres du numérique: Stéphane Roche
Des citoyens-capteurs aux médias sociaux: nouveaux indicateurs, nouvelle urbanité?
https://www.itis.ulaval.ca/cms/lang/fr/pid/128546
Jeudi 11 septembre 2014, 19h à 20h30
à la bibliothèque Gabrielle-Roy, salle Gérard-Martin
La révolution numérique a profondément transformé notre manière d’imaginer et de construire la ville. La géolocalisation, omniprésente, ouvre de nouveaux horizons et dévoile ainsi de nouveaux indicateurs.
Des traces conscientes aux traces inconscientes laissées par les citoyens, des capteurs physiques aux médias sociaux, le professeur Stéphane Roche explorera au fil de cette conférence ces pratiques et cette « nouvelle urbanité » qui y est rattachée. L’intelligence géospatiale peut-elle rendre la ville plus intelligente?
Conférencier :
Stéphane Roche, professeur au Département des sciences géomatiques, Université Laval
À propos du conférencier…
Stéphane Roche est professeur titulaire de sciences géomatiques à l’Université Laval, où il enseigne les systèmes d’information géographique (SIG) et la cartographie. Il s’intéresse à l’exploration des relations entre les concepts de capital spatial et d’engagement des citoyens dans le contexte des villes intelligentes. Il participe actuellement à divers projets de recherche subventionnés portant sur l’analyse des relations entre l’espace et les sociétés humaines. Il coordonne actuellement, de concert avec Québec numérique et la Ville de Québec, le projet Québec 3.0.
Similaire à Cours Public 3: L’ANTHROPOCÈNE SERAIT-IL UN URBANOCÈNE? OU COMMENT L’URBANISATION GÉNÉRALISÉE A BOULEVERSÉ LE SYSTÈME PLANÉTAIRE MICHEL LUSSAULT
Similaire à Cours Public 3: L’ANTHROPOCÈNE SERAIT-IL UN URBANOCÈNE? OU COMMENT L’URBANISATION GÉNÉRALISÉE A BOULEVERSÉ LE SYSTÈME PLANÉTAIRE MICHEL LUSSAULT (20)
Afin de donner une vision d’ensemble de l’Anthropocène, François Gemenne, spécialiste des questions de géopolitique de l’environnement, chercheur à l'Université de Liège, enseignant à Sciences Po et à l’Université libre de Bruxelles et membre du GIEC (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat), présentera l’Atlas de l’anthropocène (Presses de Sciences Po, 2019). Cet ouvrage, réalisé avec Aleksandar Rankovic et l’Atelier de cartographie de Sciences Po, multiplie les points de vue et mobilise tant les sciences sociales et que les sciences expérimentales pour montrer le caractère systémique des problèmes environnementaux qui surgissent de manière éparse. Il connecte les questions de réchauffement climatique, de chute de la biodiversité ou encore de pollution avec leurs conséquences sociales et politiques.
Cours Public 1: La quatrième voie : les politiques de la terre face à l’Anthr...EcoleUrbaineLyon
Malgré le péril existentiel sans précédent auquel nous expose la poursuite du modèle de développement dominant, l’examen critique du paradigme sécuritaire inhérent aux scénarios dits « globaux » montre pourtant une incapacité structurelle à imaginer une recomposition symbiotique des interactions entre les humains et les autres vivants. Ni l’appropriation ordolibérale du globe, ni le gouvernement technoscientifique de la planète, ni le projet cosmopolitique d’édification du monde ne suffiront pour répondre aux défis de l’Anthropocène. Nous proposons d’explorer concrètement la possibilité d’une « quatrième voie », celle des politiques de la Terre.
Cours Public 3: LA QUATRIÈME VOIE : LES POLITIQUES DE LA TERRE FACE À L'ANTHR...EcoleUrbaineLyon
This document discusses several frameworks for conceptualizing humanity's relationship with the Earth and the environment in the context of the Anthropocene era. It summarizes scenarios from different groups for how global socioeconomic systems and the Earth system may evolve. It argues that the dominant economic frameworks rely on an incorrect view of opposing relationships rather than complementary ones between systems and their environments. Alternative paradigms outlined include panarchy, the triumph of the commons, planetary security, and cosmobiopolitics.
Cours Public 5 et 6: LA QUATRIÈME VOIE : LES POLITIQUES DE LA TERRE FACE À L'...EcoleUrbaineLyon
Nous prenons conscience de l’avènement d’un nouvel âge de la Terre. La croissance continue dont dépend la pérennité politique du système socio-économique mondial bouleverse, par un jeu complexe et non linéaire de rétroactions, les conditions physiques, chimiques et biologiques des écosystèmes qui régulent la biosphère depuis des millénaires, au point de compromettre son habitabilité pour les générations futures, en affectant irréversiblement l’évolution des espèces et la dynamique géologique de la planète.
Ce vertigineux changement d’échelle, qui explicite les liens de co-viabilité entre les organisations sociales et leurs contextes écologiques, produit des effets de convergence inouïs qui effacent la séparation établie par la modernité entre l’histoire humaine et l’ordre de la nature. Malgré le péril existentiel sans précédent auquel nous expose la poursuite du modèle de développement dominant, l’examen critique du paradigme sécuritaire inhérent aux scénarios dits "globaux" (Global Scenario Group, SRES, MEA…) montre pourtant une incapacité structurelle à imaginer une recomposition symbiotique des interactions entre les humains et les autres vivants. Or nous savons désormais que la biosphère est à la fois la condition et le produit de toutes les formes de vie qui la constituent. C’est pourquoi ni l’appropriation ordolibérale du globe, ni le gouvernement technoscientifique de la planète, ni le projet cosmopolitique d’édification du monde ne suffiront pour répondre aux défis de l’Anthropocène. Nous proposons, dans ce cours, d’explorer concrètement la possibilité d’une « quatrième voie », celle des politiques de la Terre.
Cours Public 3: LA QUATRIÈME VOIE : LES POLITIQUES DE LA TERRE FACE À L'ANTHR...EcoleUrbaineLyon
Nous prenons conscience de l’avènement d’un nouvel âge de la Terre. La croissance continue dont dépend la pérennité politique du système socio-économique mondial bouleverse, par un jeu complexe et non linéaire de rétroactions, les conditions physiques, chimiques et biologiques des écosystèmes qui régulent la biosphère depuis des millénaires, au point de compromettre son habitabilité pour les générations futures, en affectant irréversiblement l’évolution des espèces et la dynamique géologique de la planète.
Ce vertigineux changement d’échelle, qui explicite les liens de co-viabilité entre les organisations sociales et leurs contextes écologiques, produit des effets de convergence inouïs qui effacent la séparation établie par la modernité entre l’histoire humaine et l’ordre de la nature. Malgré le péril existentiel sans précédent auquel nous expose la poursuite du modèle de développement dominant, l’examen critique du paradigme sécuritaire inhérent aux scénarios dits "globaux" (Global Scenario Group, SRES, MEA…) montre pourtant une incapacité structurelle à imaginer une recomposition symbiotique des interactions entre les humains et les autres vivants. Or nous savons désormais que la biosphère est à la fois la condition et le produit de toutes les formes de vie qui la constituent. C’est pourquoi ni l’appropriation ordolibérale du globe, ni le gouvernement technoscientifique de la planète, ni le projet cosmopolitique d’édification du monde ne suffiront pour répondre aux défis de l’Anthropocène. Nous proposons, dans ce cours, d’explorer concrètement la possibilité d’une « quatrième voie », celle des politiques de la Terre.
Cours Public 4: LA QUATRIÈME VOIE : LES POLITIQUES DE LA TERRE FACE À L'ANTHR...EcoleUrbaineLyon
Nous prenons conscience de l’avènement d’un nouvel âge de la Terre. La croissance continue dont dépend la pérennité politique du système socio-économique mondial bouleverse, par un jeu complexe et non linéaire de rétroactions, les conditions physiques, chimiques et biologiques des écosystèmes qui régulent la biosphère depuis des millénaires, au point de compromettre son habitabilité pour les générations futures, en affectant irréversiblement l’évolution des espèces et la dynamique géologique de la planète.
Ce vertigineux changement d’échelle, qui explicite les liens de co-viabilité entre les organisations sociales et leurs contextes écologiques, produit des effets de convergence inouïs qui effacent la séparation établie par la modernité entre l’histoire humaine et l’ordre de la nature. Malgré le péril existentiel sans précédent auquel nous expose la poursuite du modèle de développement dominant, l’examen critique du paradigme sécuritaire inhérent aux scénarios dits "globaux" (Global Scenario Group, SRES, MEA…) montre pourtant une incapacité structurelle à imaginer une recomposition symbiotique des interactions entre les humains et les autres vivants. Or nous savons désormais que la biosphère est à la fois la condition et le produit de toutes les formes de vie qui la constituent. C’est pourquoi ni l’appropriation ordolibérale du globe, ni le gouvernement technoscientifique de la planète, ni le projet cosmopolitique d’édification du monde ne suffiront pour répondre aux défis de l’Anthropocène. Nous proposons, dans ce cours, d’explorer concrètement la possibilité d’une « quatrième voie », celle des politiques de la Terre.
Cours Public 6: L’ANTHROPOCÈNE SERAIT-IL UN URBANOCÈNE? OU COMMENT L’URBANISA...EcoleUrbaineLyon
L’entrée dans l’anthropocène est directement liée à la phase intense d’urbanisation de la planète qui a débuté après la seconde guerre mondiale.
Cette hypothèse reprend celle dite de la « grande accélération » (Steffen), mais en se focalisant sur une part explicative souvent minorée par les études anthropocènes : le rôle effectif de l’urbanisation généralisée et des bouleversements géographiques, économiques, sociaux, culturels et politiques qui l’accompagnent. Il s’agira donc de cerner ce rôle et de l’examiner à toutes les échelles de temps et d’espace.
Cours Public 5: L’ANTHROPOCÈNE SERAIT-IL UN URBANOCÈNE? OU COMMENT L’URBANISA...EcoleUrbaineLyon
L’entrée dans l’anthropocène est directement liée à la phase intense d’urbanisation de la planète qui a débuté après la seconde guerre mondiale.
Cette hypothèse reprend celle dite de la « grande accélération » (Steffen), mais en se focalisant sur une part explicative souvent minorée par les études anthropocènes : le rôle effectif de l’urbanisation généralisée et des bouleversements géographiques, économiques, sociaux, culturels et politiques qui l’accompagnent. Il s’agira donc de cerner ce rôle et de l’examiner à toutes les échelles de temps et d’espace.
Communicato stampa : MAPPING RIFLESSIVO SUL CONTAGIO DEL COVID-19 Dalla geolo...EcoleUrbaineLyon
Dopo il comunicato stampa di fine marzo in cui abbiamo presentato la prima fase della ricerca1 (
https://www.ageiweb.it/senza-categoria/progetto-atlante-covid-19/) il presente comunicato anticipa
i risultati del 2° rapporto dal titolo L’evoluzione del contagio in relazione ai territori (aprile 2020 –
maggio 2020).
Cours Public 6: LA RÉSILIENCE DU VIVANT, OU COMMENT CONSTRUIRE SUR SES FAIBLE...EcoleUrbaineLyon
La redondance, la lenteur, l’aléatoire… Autant de notions perçues négativement dans une société qui privilégie la performance, le contrôle et la vitesse à tous les niveaux et dans tous les secteurs. Pourtant, nous avons bien le sentiment confus d’une inadéquation contre-nature de ce dogme de l’optimum.
Que nous apprennent les sciences de la vie ? S’il existe bien des mécanismes biologiques d’une efficacité redoutable, des progrès récents mettent surtout en avant le rôle fondamental des erreurs, des hétérogénéités, des lenteurs dans la construction et la résilience des organismes vivants. Notre vraie nature serait-elle dès lors sous-optimale ? En quoi une sous-optimalité d’inspiration biologique peut-elle constituer un contre-modèle au credo de la performance et du contrôle dans l’anthropocène ?
Cours Public 5: Olivier Hamant, LA RÉSILIENCE DU VIVANT, OU COMMENT CONSTRUIR...EcoleUrbaineLyon
Titre
Cours Public 5: LA RÉSILIENCE DU VIVANT, OU COMMENT CONSTRUIRE SUR SES FAIBLESSES POUR CO-EXISTER DANS L'ANTHROPOCÈNE
Description
La redondance, la lenteur, l’aléatoire… Autant de notions perçues négativement dans une société qui privilégie la performance, le contrôle et la vitesse à tous les niveaux et dans tous les secteurs. Pourtant, nous avons bien le sentiment confus d’une inadéquation contre-nature de ce dogme de l’optimum.
Que nous apprennent les sciences de la vie ? S’il existe bien des mécanismes biologiques d’une efficacité redoutable, des progrès récents mettent surtout en avant le rôle fondamental des erreurs, des hétérogénéités, des lenteurs dans la construction et la résilience des organismes vivants. Notre vraie nature serait-elle dès lors sous-optimale ? En quoi une sous-optimalité d’inspiration biologique peut-elle constituer un contre-modèle au credo de la performance et du contrôle dans l’anthropocène ?
Communiqué de presse du Centro studi del Territorio de l'Université de Bergame.
Coordination scientifique : Emanuela Casti et Fulvio Adobati. Chercheurs impliqués : Andrea Azzini, Andrea Brambilla, Francesca Cristina Cappennani, Emanuele Comi, Elisa Consolandi, Marta Rodeschini, Maria Rosa Ronzoni, Anna Maria Variato
Lien institutionnel : https://cst.unibg.it/it
LA RÉSILIENCE DU VIVANT, OU COMMENT CONSTRUIRE SUR SES FAIBLESSES POUR CO-EXI...EcoleUrbaineLyon
Olivier Hamant: LA RÉSILIENCE DU VIVANT, OU COMMENT CONSTRUIRE SUR SES FAIBLESSES POUR CO-EXISTER DANS L'ANTHROPOCÈNE.
La redondance, la lenteur, l’aléatoire… Autant de notions perçues négativement dans une société qui privilégie la performance, le contrôle et la vitesse à tous les niveaux et dans tous les secteurs. Pourtant, nous avons bien le sentiment confus d’une inadéquation contre-nature de ce dogme de l’optimum.
Que nous apprennent les sciences de la vie ? S’il existe bien des mécanismes biologiques d’une efficacité redoutable, des progrès récents mettent surtout en avant le rôle fondamental des erreurs, des hétérogénéités, des lenteurs dans la construction et la résilience des organismes vivants. Notre vraie nature serait-elle dès lors sous-optimale ? En quoi une sous-optimalité d’inspiration biologique peut-elle constituer un contre-modèle au credo de la performance et du contrôle dans l’anthropocène ?
COURS 1: L’Anthropocène serait-il un urbanocène ? Ou comment l’urbanisation g...EcoleUrbaineLyon
Nous examinerons une hypothèse : l’entrée dans l’Anthropocène est directement liée à la phase intense d’urbanisation de la planète qui a débuté après la seconde guerre mondiale. Cette hypothèse reprend celle dite de la « grande accélération » (Steffen), mais en se focalisant sur une part explicative souvent minorée par les études anthropocènes : le rôle effectif de l’urbanisation généralisée et des bouleversements géographiques, économiques, sociaux, culturels et politiques qui l’accompagnent. Il s’agira donc de cerner ce rôle et de l’examiner à toutes les échelles de temps et d’espace.
Cours Public 3: LA RÉSILIENCE DU VIVANT, OU COMMENT CONSTRUIRE SUR SES FAIBLE...EcoleUrbaineLyon
La redondance, la lenteur, l’aléatoire… Autant de notions perçues négativement dans une société qui privilégie la performance, le contrôle et la vitesse à tous les niveaux et dans tous les secteurs. Pourtant, nous avons bien le sentiment confus d’une inadéquation contre-nature de ce dogme de l’optimum.
Que nous apprennent les sciences de la vie ? S’il existe bien des mécanismes biologiques d’une efficacité redoutable, des progrès récents mettent surtout en avant le rôle fondamental des erreurs, des hétérogénéités, des lenteurs dans la construction et la résilience des organismes vivants. Notre vraie nature serait-elle dès lors sous-optimale ? En quoi une sous-optimalité d’inspiration biologique peut-elle constituer un contre-modèle au credo de la performance et du contrôle dans l’anthropocène ?
La redondance, la lenteur, l’aléatoire… Autant de notions perçues négativement dans une société qui privilégie la performance, le contrôle et la vitesse à tous les niveaux et dans tous les secteurs. Pourtant, nous avons bien le sentiment confus d’une inadéquation contre-nature de ce dogme de l’optimum.
Que nous apprennent les sciences de la vie ? S’il existe bien des mécanismes biologiques d’une efficacité redoutable, des progrès récents mettent surtout en avant le rôle fondamental des erreurs, des hétérogénéités, des lenteurs dans la construction et la résilience des organismes vivants. Notre vraie nature serait-elle dès lors sous-optimale ? En quoi une sous-optimalité d’inspiration biologique peut-elle constituer un contre-modèle au credo de la performance et du contrôle dans l’anthropocène ?
La redondance, la lenteur, l’aléatoire… Autant de notions perçues négativement dans une société qui privilégie la performance, le contrôle et la vitesse à tous les niveaux et dans tous les secteurs. Pourtant, nous avons bien le sentiment confus d’une inadéquation contre-nature de ce dogme de l’optimum.
Que nous apprennent les sciences de la vie ? S’il existe bien des mécanismes biologiques d’une efficacité redoutable, des progrès récents mettent surtout en avant le rôle fondamental des erreurs, des hétérogénéités, des lenteurs dans la construction et la résilience des organismes vivants. Notre vraie nature serait-elle dès lors sous-optimale ? En quoi une sous-optimalité d’inspiration biologique peut-elle constituer un contre-modèle au credo de la performance et du contrôle dans l’anthropocène ?
The document lists 3 names: Johann Rivat, Niek van de Steeg, and Ning Zhuo Hong. It does not provide any other details about these individuals or what context they are being listed in. In summary, the document only contains 3 names without any other explanatory or connecting information.
Cours Public 3: L’ANTHROPOCÈNE SERAIT-IL UN URBANOCÈNE? OU COMMENT L’URBANISATION GÉNÉRALISÉE A BOULEVERSÉ LE SYSTÈME PLANÉTAIRE MICHEL LUSSAULT
1. L’ANTHROPOCÈNE SERAIT-IL UN URBANOCÈNE ?
Michel Lussault
Université de Lyon (Ecole normale supérieure de Lyon)
directeur de l’Ecole urbaine de Lyon
michel.lussault@ens-lyon.fr
2. Hypothèse de l’Urbain diffusé et
diffusif
Première approche : Urban Sprawl (ou
la périphérisation généralisé)
3.
4. De 6 à 20 millions
d’habitants
Source Atlas of Urban Expansion
8. Christopher Barrington-Leigh, Adam Millard-Ball , « A global assessment of street-network sprawl », PLOS ONE, 2019
https://doi.org/ 10.1371/journal.pone.0223078
9. Hypothèse de l’Urbain diffusé et diffusif
D e u x i è m e a p p r o c h e : t e n t a t i v e s d e
reconceptualisation
Città Diffusa (Franco Indovina 1990) : au départ
une approche d’une réalité régionale très
spécifique (dans un contexte de réflexion
théorique très intense sur les bouleversements
urbains).
F. Indovina (dir.), Città diffusa, Venise, Daest-Iuav,
1990.
Reprise du concept et médiatisation par Bernardo
Secchi : « La ville diffuse, dispersée, sera l’icône
du XXIème siècle » (in L’émergence de la ville
diffuse, Diagonal n° 156, p. 10-12)
10.
11. 1. « [Ce terme] décrit une typologie d'organisation spatiale qui présente certains caractères urbains
mais pas d'autres. Il doit en particulier désigner un territoire vaste, au développement extensif (c'est-à-
dire, le contraire de la ville, qui a un développement intensif) et à fonctionnalité urbaine. (...) Si notre
territoire avait les caractéristiques d'intensité et de continuité, ce serait une ville (une métropole, ou
autre chose) mais pas une ville diffuse. »
2. « Avec le terme “aire métropolitaine”, on désigne un territoire fortement hiérarchisé : il y a un centre
(la grande ville) et une série de villes satellites petites et moyennes - qui lui sont reliées selon des lignes
hiérarchiques. C'est un territoire caractérisé avant tout par des connexions verticales (...) Ce qui
caractérise, par contre, la ville diffuse est l'absence de hiérarchie spatiale ; des relations de type
horizontal ; et la multi- directionnalité des flux (de personnes, de bien, d'infos) typique de la ville, ce qui
s'oppose à la mono- directionnalité de l'aire métropolitaine. »
3. « La città diffusa est une urbanisation de faible intensité qui se caractérise par :
- une masse consistante (...) non seulement de population mais aussi, même partiellement, de services
et d'activités productives ;
- une dispersion de cette masse dans un territoire suffisamment vaste pour ne pas présenter, dans
l'ensemble, de phénomènes de haute densité et intensité. Ceci, bien entendu, ne signifie pas qu'il ne
puisse y avoir des “points” isolés de haute densité, mais seulement que la configuration spatiale [en
elle-même] ne donne pas lieu à des phénomènes significatifs de densité et intensité de type urbain ;
- un haut niveau de connexion entre les divers points du territoire. Il s'agit, par conséquent, d'un
territoire qui présente de multiples connexions de type horizontal (infrastructures) susceptibles de
garantir la possibilité d'une très grande mobilité. »
12. Métapole : « l'ensemble des espaces dont tout ou
partie des habitants, des activités économiques ou
des territoires sont intégrés dans le fonctionnement
quotidien (ordinaire) d'une métropole. Une métapole
constitue généralement un seul bassin d'emploi
d'habitat et d'activités. Les espaces qui composent
une métapole sont profondément hétérogènes et pas
nécessairement contigus. Une métapole contient au
moins quelques centaines de milliers d'habitants »,
François ASCHER, Métapolis ou l'avenir des villes,
Paris : éd. O. Jacob, 1994, p.34.