La présentation a été effectuée dans le cadre du Rendez-vous des entrepreneurs sociaux le 1er juin dernier par Pascale Caron, présidente du conseil d'administration de l'Accorderie. La présentation s'appuie sur 20 images chacune commentée en 20 secondes. Vous y découvrirez les recettes du succès de ce réseau d'échange de service non monétaire qui se réplique dans tout le Québec. Inspiration au rendez-vous!
La présentation a été effectuée dans le cadre du Rendez-vous des entrepreneurs sociaux le 1er juin dernier par Pascale Caron, présidente du conseil d'administration de l'Accorderie. La présentation s'appuie sur 20 images chacune commentée en 20 secondes. Vous y découvrirez les recettes du succès de ce réseau d'échange de service non monétaire qui se réplique dans tout le Québec. Inspiration au rendez-vous!
Étude sur la qualité de la relation client-fournisseur mariusmez
Étude sur la qualité de la relation client-fournisseur par Challenges et la Médiation Inter-entreprises ont dévoilé pour la première fois en France; classement des 120 plus grands donneurs d’ordres français.
Au 1er Janvier 2010, la France enregistre 3 422 000 entreprises dont 99% est composé de moins de 50 salariés. Les PME ont des caractéristiques qui leur sont propres : de petites tailles (moins de 250 salariés), la gestion est souvent personnalisée et centrée autour du dirigeant avec une stratégie plus intuitive. Elles sont souvent à proximité des acteurs régionaux et offre une capacité d’innover rapidement pour s’adapter au marché.
Les PME jouent un rôle majeur dans la création d’emplois : en France, elles représentent plus des deux tiers de l’emploi.
«La France qui crée des emplois et qui innove est aujourd’hui celle des PME!» titrait les Echos du 28 Juin 2012 à la lecture de l’enquête réalisée par CGPME et KPMG.
Dans un contexte économique difficile, il est indispensable d’accompagner ces sociétés. De nombreux dispositifs d’aides, de soutien, d’accompagnement, d’outils existent et sont très performants mais le dirigeant de PME manque de temps.
Une petite entreprise n’a que rarement un service administratif dédié à la recherche des bons outils et structures, encore moins de service juridique pour vérifier si l’entreprise entre dans les critères de sélection, le dirigeant ne peut pas avoir une vision exhaustive des services auxquels il pourrait recourir : pourtant les bénéfices ne sont pas négligeables. Gain de temps, aides et subventions disponibles, diagnostic et audit, exportation, innovation, mutualisation des compétences, gain d’argent, financement etc. sont les résultantes potentielles des services développés et destinés à ces entreprises françaises.
Après avoir étudié pendant près de deux années ces dispositifs existants, le constat fut sans appel : tout existe, mais qui le sait? Par manque de communication, de clarté ou de visibilité ... trop d’informations tue l’information, trop de structures et de dispositifs développés rendent la recherche complexe. La preuve en est qu’en Juillet 2011, une charte nationale entre les principaux acteurs dédiés à l’export a vu le jour : le but étant de favoriser la synergie entre eux, simplifier et améliorer l’accès aux informations, dispositifs, aides aux primo exportateurs et PME. Le rôle de chacun est alors défini pour mieux accompagner les entreprises et un guichet unique est mis en place dans chaque région. Un lieu unique pour un parcours devenu moins complexe.
Ce livre blanc a pour objectif de présenter les services à forte valeur ajoutée (à titre exhaustif) et d’analyser ceux qui répondent aux besoins et attentes des PME.
Étude sur la qualité de la relation client-fournisseur mariusmez
Étude sur la qualité de la relation client-fournisseur par Challenges et la Médiation Inter-entreprises ont dévoilé pour la première fois en France; classement des 120 plus grands donneurs d’ordres français.
Au 1er Janvier 2010, la France enregistre 3 422 000 entreprises dont 99% est composé de moins de 50 salariés. Les PME ont des caractéristiques qui leur sont propres : de petites tailles (moins de 250 salariés), la gestion est souvent personnalisée et centrée autour du dirigeant avec une stratégie plus intuitive. Elles sont souvent à proximité des acteurs régionaux et offre une capacité d’innover rapidement pour s’adapter au marché.
Les PME jouent un rôle majeur dans la création d’emplois : en France, elles représentent plus des deux tiers de l’emploi.
«La France qui crée des emplois et qui innove est aujourd’hui celle des PME!» titrait les Echos du 28 Juin 2012 à la lecture de l’enquête réalisée par CGPME et KPMG.
Dans un contexte économique difficile, il est indispensable d’accompagner ces sociétés. De nombreux dispositifs d’aides, de soutien, d’accompagnement, d’outils existent et sont très performants mais le dirigeant de PME manque de temps.
Une petite entreprise n’a que rarement un service administratif dédié à la recherche des bons outils et structures, encore moins de service juridique pour vérifier si l’entreprise entre dans les critères de sélection, le dirigeant ne peut pas avoir une vision exhaustive des services auxquels il pourrait recourir : pourtant les bénéfices ne sont pas négligeables. Gain de temps, aides et subventions disponibles, diagnostic et audit, exportation, innovation, mutualisation des compétences, gain d’argent, financement etc. sont les résultantes potentielles des services développés et destinés à ces entreprises françaises.
Après avoir étudié pendant près de deux années ces dispositifs existants, le constat fut sans appel : tout existe, mais qui le sait? Par manque de communication, de clarté ou de visibilité ... trop d’informations tue l’information, trop de structures et de dispositifs développés rendent la recherche complexe. La preuve en est qu’en Juillet 2011, une charte nationale entre les principaux acteurs dédiés à l’export a vu le jour : le but étant de favoriser la synergie entre eux, simplifier et améliorer l’accès aux informations, dispositifs, aides aux primo exportateurs et PME. Le rôle de chacun est alors défini pour mieux accompagner les entreprises et un guichet unique est mis en place dans chaque région. Un lieu unique pour un parcours devenu moins complexe.
Ce livre blanc a pour objectif de présenter les services à forte valeur ajoutée (à titre exhaustif) et d’analyser ceux qui répondent aux besoins et attentes des PME.
The conference will take place in Brussels on February 8, 2011 and will include sessions on good governance in the single market, strong and sustainable growth, and putting European citizens at the heart of the single market. High-level European officials will give keynote speeches and panels will discuss various topics related to strengthening the single market. The event aims to provide stakeholder input on single market policy to the European Commission and other EU institutions.
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N° 1089 du 11 au 17 septembre 2010
6 www.depecheveterinaire.com
Vie de la profession
Regroupement :
une modalité d’avenir
pour le vétérinaire canin
Maud LAFON se regrouper : la rationalisation
et la réponse à des besoins
Trois schémas
sociétaux. Trois schémas de regroupement
>> Exercice sont possibles : la concentration,
La rationalisation s’entend à la rationalisation ou l’expansion.
Très développé en pratique l’échelle économique mais aussi
vétérinaire rurale, le regrou- des services, du plateau tech- Bruno Duhautois a rappelé la dif-
pement apparaît aujourd’hui nique. Le regroupement permet férence de rapports entre le client
comme une modalité d’ave- d’augmenter la capacité d’in- et son vétérinaire selon que ce
nir pour le vétérinaire canin. vestissements, de mutualiser dernier exerce en canine ou en
L’application en France de la les échanges et, au final, « d’ac- rurale. Ainsi, les rapports sont de
directive Services devrait faci- croître le revenu disponible ». type business to business (B to
liter la mise en œuvre de cette B), entre le vétérinaire rural et l’éle-
D.R.
Le regroupement répond éga- veur, alors qu’ils sont plutôt de
approche. Notre confrère lement à des besoins sociétaux Bien que tentante pour la plupart des confrères généralistes, la ratio-
Bruno Duhautois a précisé les type business to consumer (B to
caractérisés par des exigences C), donc plus affectifs, en canine. nalisation, utilisée par exemple dans la structure Medivet en Grande-
différentes possibilités de croissantes de la clientèle en Bretagne, n’est pas une modalité de regroupement à encourager.
regroupement lors d’une termes de compétences, dis- Dans le système de concentra-
séance thématique de l’Aca- ponibilité, plateau technique, tion, on trouve une structure cen- directement dédiées au contact pendant témoigne d’un revenu
démie vétérinaire de France. mais également à de nouvelles trale (clinique ou centre hospita- clientèle.Trois formes sont pos- moyen supérieur, parfois de plus
demandes des confrères rela- lier), dédiée aux rapports de type sibles pour la structure mère : de 50 %, pour un vétérinaire ayant
« Le virage amorcé par la pro- tives aux loisirs (plus de temps B to B, autour de laquelle gravi- franchise, joint venture ou inté- opté pour le regroupement.
fession vétérinaire sera dynamisé libre) et corrélées à la fémini- tent des structures satellites (cabi- gration financière. Dans la fran- « Le regroupement est inéluc-
par la directive Services et initié sation de la profession. nets vétérinaires), dédiées aux chise, le franchiseur offre un
clients (B to C). table et, dans ce domaine, les
par la nouvelle mouture du Code concept, une marque, une com-
« Le regroupement permet un vétérinaires canins accusent vingt
de déontologie », a annoncé notre Ce système est répandu en munication… et le franchisé
rééquilibrage entre les points ans de retard par rapport à leurs
confrère Bruno Duhautois en Grande-Bretagne avec notam- apporte son expérience de travail.
de vue professionnels et privés. confrères ruraux », a résumé
introduction d’une présentation ment le Goddard Veterinar y Le franchiseur se rémunère au
Il facilite l’accès à la formation notre confrère. « Si concentration,
sur les réseaux et regroupements Group, créé en 1952, dans lequel pourcentage des ventes du fran-
tout en offrant plus de temps joint venture et franchises sont les
de vétérinaires canins, lors d’une une structure centrale assure la chisé. C’est le cas par exemple
libre et contribue à faciliter l’ac- modalités les plus probables, on
séance thématique de l’ cadémie
A stratégie et le mangement de 27 de Nexo, en Espagne. « La joint
cession au statut de chef d’en- ne peut pas exclure l’intégration
vétérinaire de France, le 3 juin. satellites. On y trouve aussi le venture est une franchise en évo-
treprise, par le biais notamment financière dans la prochaine
Il a précisé les deux intérêts modèle low cost PetVaccination lution », a précisé le conférencier.
du « compagnonnage » », a décennie, qui montre une attrac-
majeurs pour les vétérinaires à estimé notre confrère. Clinic, créé en 1997, doté de 5 Il y a mise en commun de com-
pétences d’au moins deux entre- tion croissante pour les jeunes
structures satellites.
prises pour un projet particulier. vétérinaires et les femmes qui
Le modèle rationalisation est cherchent avant tout à trouver un
actuellement celui plébiscité par C’est le cas par exemple de équilibre vie privée/vie profes-
la majorité des vétérinaires géné- Vets4Pets, en Grande-Bretagne, sionnelle », a-t-il conclu.
ralistes qui réfléchissent aux qui apporte son financement, le
réseaux de compétence. « Ce vétérinaire le remboursant sous Les réseaux ne risquent cepen-
type de modèle, qui s’apparente forme de crédit bail durant ses dant pas d’occulter tout autre sys-
aux maisons médicales en cinq premières années d’activité. tème de fonctionnement, l’inter-
humaine, a du mal à s’imposer venant ayant rappelé que, à
Dans le modèle d’intégration l’échelle européenne, ils n’occu-
en médecine vétérinaire car il ne financière, un groupe financier
met pas l’animal au centre de la pent que 15 à 17 % des vétérinai-
achète la clinique et les praticiens
chaîne de soins ni ne répond aux res. Ils ont néanmoins le mérite
sont salariés de ce groupe. CVS
attentes de leurs propriétaires », de « structurer le marché et de le
en Grande-Bretagne ou Activet en
a insisté l’orateur. Il a pris comme tirer vers le haut ». I
Allemagne illustrent ce type de
exemple la structure Medivet en fonctionnement. « Ce modèle
Grande-Bretagne qui est « un >> Encore plus d’infos !
semble attirer aujourd’hui majori- www.petvaccinationclinic.co.uk
réseau peu apprécié des vétéri- tairement les jeunes vétérinaires
Le système de franchises se caractérise naires britanniques, le but étant www.medivet.co.uk
par une identité visuelle forte. et de nombreuses femmes, sou- www.nexomascotas.com;
de faire tourner le client entre les
D.R.
cieuses d’optimiser leur schéma www.vets.co.uk
différentes structures ». organisationnel », a souligné notre www.companioncare.co.uk
confrère. www.cvsukltd.co.uk
Mise en commun www.banfield.net.
>> GROS PLAN de compétences Vingt ans de retard
Les facteurs limitants Troisième modalité de regroupe-
ment, l’expansion fait intervenir
L’analyse des bilans de vétéri-
naires travaillant dans ce type de
du regroupement une structure mère qui dirige, de
façon hiérarchique ou non, diffé-
structure, une joint venture par
exemple, par rapport aux résultats
Notre confrère Bruno Duhautois a souligné quatre facteurs limi- rentes structures elles-mêmes financiers d’un vétérinaire indé-
tants au regroupement des vétérinaires. Tout d’abord, les rap-
ports entre vétérinaires qui sont concurrents avant d’être
Directive Services : menace ou opportunité ?
confrères. Il a également cité le déficit chronique de culture
d’entreprise, la limitation de capacité d’investissement et enfin
la réglementation ordinale qui impose une limitation à trois domi-
ciles professionnels d’exercice et deux ALD par vétérinaire équi- La perspective de la transcription peut constituer une menace dès veille à laisser l’animal au cœur de
valent plein temps. en droit français de la directive Ser- lors qu’on raisonne sur les anciens la chaîne de soins et qu’on tient
Sur ce dernier point, une évolution est en route et « la directive vices pourrait faire évoluer les pra- standards, à savoir que le seul compte des évolutions socio-
Services pourrait marquer la fin des contraintes réglementaires tiques vétérinaires et développer schéma vétérinaire valable est démographiques des vétéri-
puisqu’elle oriente vers une ouverture plus importante », a indi- notamment le regroupement. celui de la compétence technico- naires, la directive Services repré-
qué notre confrère. M.L. Pour notre confrère Bruno Duhau- médicale. Mais « si on raisonne sente une opportunité », a-t-il
tois, cette évolution potentielle sur la demande du client, qu’on insisté. M.L.
La Dépêche Vétérinaire