La nouvelle économie climatique, une meilleure croissance, un meilleur climat
Partout dans le monde, les gens aspirent à une vie meilleure pour eux-mêmes et pour leurs enfants. Les gouvernements veulent assurer la croissance économique, améliorer le niveau de vie, créer de l’emploi et réduire la pauvreté. Les entreprises veulent se développer et devenir plus rentables.
Aujourd’hui, nous savons aussi que la planète doit relever le défi du changement climatique. Ces aspirations peuvent-elles toutes être satisfaites en même temps ? Est-il possible de faire face au changement climatique sur le long terme tout en favorisant aujourd’hui la croissance économique et le développement ? Devons-nous choisir entre notre sécurité future et nos niveaux de vie actuels ?
1. Bienvenue dans notre formation
sur le Développement Durable
& le Green IT
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Philippe DORNBUSCH
- Manager du service Projets RH et de la Mission Handicap à la
Direction des Ressources Humaines du Crédit Agricole IDF
- Fondateur d’Echecs & Stratégie
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2. Le tour de table des participants à la formation
2
Présentation personnelle synthétique : Nom, Prénom, Cursus suivi
Quelles sont vos attentes pour cette formation?
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4. Organisation pratique de la journée
9h-9h30 Accueil des participants et tour de table
9h30-10h30 Le développement durable, protocole de Kyoto, COP
10h30 - 11h Pause
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13h30 - 15h Les solutions informatiques vertes
11h – 12h30 L’informatique verte ou Green IT
12h30 - 13h30 Pause déjeuner
15h - 15h30 Pause
16h30 -17h Correction du Quiz et conclusion de la formation
15h30 - 16h30 Validation du module par un Quiz Individuel Noté
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Objectif pédagogique de cette formation
Au terme de ce module de formation, les apprenants pourront:
• Définir ce qu’on entend par développement durable
• Expliquer les 3 piliers du développement durable
• Définir l’effet de serre
• Connaître le protocole de Kyoto, les accords des COP et l’ADEME
• Estimer l’empreinte numérique moyenne d’un salarié en France
• Donner une définition de l’informatique verte ou « Green IT »
• Comprendre la consommation électrique d’un Datacenter
• Définir le Power Usage Effectiveness (PUE) d’un Datacenter
• Citer quelques pistes de solution pour tendre vers le Green IT
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7. Définition du développement durable
Le développement durable (en anglais : sustainable development, parfois
mal traduit par développement soutenable) est une conception de
la croissance économique, pensée d'emblée dans une perspective de long
terme et qui intègre les contraintes liées à l'environnement et au
fonctionnement de la société.
Selon la définition donnée dans le rapport de la Commission mondiale sur
l'environnement et le développement de l'Organisation des Nations unies,
dit rapport Brundtland, où cette expression est apparue pour la première fois
en 1987, « le développement durable est un développement qui répond aux
besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures
de répondre aux leurs propres ».
Trois piliers du développement durable : écologique, social et économique
L'objectif du développement durable est de définir des schémas viables qui
concilient les trois aspects écologique, social et économique des activités
humaines : « trois piliers » à prendre en compte par les collectivités comme
par les entreprises et les individus.
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Le Développement Durable
2 minutes pour comprendre ce que c’est !
https://www.youtube.com/watch?v=VAPfpaTwp_A
Sa définition : En 1987, au
moment du 3ème sommet de
la terre à RIO
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L’effet de serre s’intensifie => La Terre se réchauffe…
4 minutes pour comprendre ce que c’est !
https://www.youtube.com/watch?v=T4LVXCCmIKA
Pourquoi l'homme est-il
aujourd'hui considéré comme
le principal responsable du
changement climatique en
marche ?
Quel est exactement son
impact sur les processus
naturels qui régissent la
planète ?
Hausse des températures,
élévation du niveau de la mer,
acidification des océans…
quelles conséquences auront
concrètement ces évolutions
sur notre environnement ?
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Le changement (climatique) c'est maintenant !
À l'approche de la conférence internationale sur le climat de Paris - la COP21 - un chiffre
revient sans cesse : 2°C. Deux petits degrés d'augmentation des températures globales
sur la surface de la Terre à ne pas dépasser d'ici à 2100.
https://www.youtube.com/watch?v=OQBcrKqyHJI
Le seul soucis c'est que concrètement, cet horizon des deux degrés est bien plus
proche que prévu. Le changement climatique n'est pas un horizon lointain que nous
pourrions éviter en bifurquant. Sur les 2°C, nous avons déjà grignoté 0,85°C et
aujourd'hui le changement climatique est déjà là.
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Le protocole de Kyoto, 1997
En 1997, était signé le protocole de Kyoto. Son ambition ? Réduire d'au
moins 5% les émissions de gaz à effet de serre des plus grands pays
émetteurs à travers le monde. Alors que l'un des objectifs de la COP21 est
de lui trouver un successeur, prenons le temps de faire un petit bilan.
https://www.youtube.com/watch?v=9CD-q8lEFwUPage ‹N°›
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Le protocole de Kyoto, 1997
Gaz à effet de serre désignés par le protocole
• Le dioxyde de carbone (CO2);
• Le méthane (CH4);
• L'oxyde nitreux (N2O);
• L'hexafluorure de soufre (SF6);
• Les hydrofluorocarbures (HFC);
• Les perfluorocarbures (PFC) ou hydrocarbures
perfluorés.
En 2011, 191 États ont signé et ratifié le protocole de Kyoto de la Convention-cadre
des Nations Unies sur les changements climatiques.
Signer le protocole est une option qui indique une intention de le ratifier. La
ratification signifie qu'un participant de l'annexe I (un pays développé ou avec une
économie en cours de transition) accepte de plafonner ses émissions en accord
avec le protocole. 37 des 39 participants de l'annexe acceptent de réduire leurs
émissions en ce sens, 2 autres émettent la condition d'une entrée dans l'UE, et un
dernier a l'intention de devenir un des participants de l'annexe I.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_signataires_du_protocole_de_Kyoto
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Les pays ayant signé le protocole de Kyoto : La Russie mais pas les USA
Après plusieurs années d'hésitation, le traité a
été adopté par la Russie à l'issue d'une triple
ratification, le conseil des ministres russe le 30
septembre 2004, la Douma le 22 octobre et
Vladimir Poutine le 5 novembre.
La Russie émet 17 % des gaz à effet de serre mondiaux en 1990. Pourtant, elle est
autorisée à émettre 20% des gaz à effet de serre, puisque le protocole se base sur les
émissions mesurées en 1990, c’est-à- dire avant le fort ralentissement de l'activité
industrielle russe.
Pour que le protocole entre en vigueur, il fallait que les pays signataires cumulent au
moins 55% des émissions de CO2 en 1990. En l'absence des États-Unis, responsables
de 23% des émissions de CO2, c'est la ratification par la Russie qui a permis au traité,
signé en1997, d’entrer en vigueur le 16 février 2005.
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Climat : qu’est-ce qu’une COP ? (1/3)
L’ONU s’est dotée en 1992, à l’occasion du sommet de la Terre de Rio de
Janeiro, d’un cadre d’action de lutte contre le réchauffement climatique : la
CCNUCC (Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements
Climatiques). Cette convention réunit presque tous les pays du monde qui
sont qualifiés de « Parties ». Leurs représentants se rassemblent une fois
par an depuis 1995 lors des « COP » (Conferences of the Parties) ou « CdP »
en français.
C’est notamment lors de ces COP que les États signataires peuvent entériner
des accords sur la réduction des émissions anthropiques de gaz à effet de
serre, avec des objectifs communs ou différenciés. Ils évaluent également à
ces occasions l’évolution de leurs engagements et de l’application de la
convention-cadre. Des sessions de négociation sont réalisées en amont de
ces sommets. Les COP réunissent les représentants des Parties mais aussi
des acteurs non-étatiques : collectivités territoriales, ONG, scientifiques, etc.
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Climat : qu’est-ce qu’une COP ? (2/3)
La 1re COP s’est tenue à Berlin en 1995. A l’occasion de la 3e « COP » en
1997, le Protocole de Kyoto a été signé : 37 pays développés se sont engagés
à réduire leurs émissions de 5% en moyenne sur la période 2008 / 2012 par
rapport aux niveaux de 1990. Lors du très médiatisé sommet de Copenhague
en 2009 (« COP15 »), aucun accord global n’a en revanche été trouvé. En
2012, l’Amendement de Doha (« COP18 ») a prolongé le Protocole de Kyoto. Il
porte sur la période 2013/2020 et prévoit pour les pays engagés une réduction
moyenne de 18% de leurs émissions par rapport à 1990.
C’est notamment lors de ces COP que les États signataires peuvent entériner
des accords sur la réduction des émissions anthropiques de gaz à effet de
serre, avec des objectifs communs ou différenciés. Ils évaluent également à
ces occasions l’évolution de leurs engagements et de l’application de la
convention-cadre. Des sessions de négociation sont réalisées en amont de ces
sommets. Les COP réunissent les représentants des Parties mais aussi des
acteurs non-étatiques : collectivités territoriales, ONG, scientifiques, etc.
La « COP21 », qui s'est tenue à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015, a
permis de conclure un accord engageant 195 États à réduire leurs émissions
de gaz à effet de serre. Ledit accord « de Paris » est depuis entré en vigueur le
4 novembre 2016. Page ‹N°›
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COP 21 - Conférence de Paris de 2015 sur le climat
Standing ovation pour l'adoption de l'accord de Paris sur le climat le 12 décembre 2015.
https://www.youtube.com/watch?v=0yvsRoFnQuM
Les représentants de 195 pays ont adopté à Paris un accord mondial sans précédent pour
lutter contre le réchauffement de la planète, source de dérèglements et de menaces
croissantes pour l'homme et la nature. "L'accord de Paris pour le climat est adopté", a dit
le président de la COP21, Laurent Fabius, suscitant une longue salve d'applaudissements
dans toute la salle.
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COP 21 – Les suites de l’accord de Paris de 2015 sur le climat
Que reste-t-il des promesses faites à Paris ? Limiter le réchauffement climatique à 2°C
https://www.youtube.com/watch?v=GdX86iLET1w
22 avril 2016 - La pression citoyenne devrait pousser les Etats à la mise en œuvre de
l’accord. Les énergies fossiles sont toujours à l’ordre du jour… Il va falloir agir vite !
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Climat : qu’est-ce qu’une COP ? (3/3)
Les COP suivantes se sont déroulées à Marrakech du 7 au 18 novembre
2016 (« COP22 ») et à Bonn du 6 au 17 novembre 2017 (« COP23 »,
présidée par les îles Fidji).
La COP24 s’est déroulée à
Katowice en Pologne, du 3
au 14 décembre 2018.
Depuis 2005, date d’entrée
en vigueur du Protocole de
Kyoto, la COP est chaque
année couplée à la
Conférence annuelle des
Parties au Protocole de
Kyoto.
https://www.youtube.com/watch?v=Bypt4H8K5dI
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20. L’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie)
C’est un établissement public à caractère
industriel et commercial français créé en
1991 placé sous la tutelle des Ministères
chargés de la Recherche et de
l'Innovation, de la Transition écologique
et solidaire, de l'Enseignement supérieur.
La vidéo de Thomas Pesquet : https://www.youtube.com/watch?v=-rBvldatiyU
21. Les missions dont elle ne s'occupe pas sont principalement la maîtrise de l'eau, des
risques et des paysages.
L'ADEME suscite, anime, coordonne, facilite ou réalise des opérations de protection de
l'environnement et la maîtrise de l'énergie, avec un budget de 690 millions d'euros en
diminution (605 millions prévus en 2019) pour un effectif salarié de 963 équivalents
temps-plein.
Le Green IT ou Informatique verte
22. Green IT et ses partenaires, dont WWF France, ont réalisé une étude, le Benchmark Numérique
Responsable 2017, où ils quantifient l’empreinte environnementale d’un salarié devant son
ordinateur, dans 8 entreprises privées ou publiques en France.
Et le bilan est lourd, même si les entreprises choisies sont partenaires de Green IT, l’étude
rappelle que de bonnes pratiques existent, souvent simples à mettre en place, et que si certaines
sont régulièrement réalisées, d’autres sont un peu délaissées.
Source : https://www.ecoco2.com/blog/lempreinte-numerique-des-salaries-en-france/
L’empreinte numérique des salariés en France
Le panel de 8 entreprises (Compagnie Nationale du Rhône – CNR ; Engie ; Informatique CDC –
iCDC ; Groupe La Poste ; Pôle emploi ; RTE ; Solocal ; SNCF, toutes membres du club Green IT, qui
affichent donc une performance et une maturité parfois très au-dessus de la moyenne)
représente au total 530 000 utilisateurs, 1,7 million d’équipements informatiques et 38 000 m² de
salle informatique : “L’étude a consisté à évaluer le système d’information de chaque participant
au regard de : son empreinte environnementale ; sa performance environnementale ; sa maturité
Green IT ; sa position sur ces trois échelles (benchmark).”
23. L’empreinte environnementale du système d’information de 8 entreprises du panel d’étude donne
au niveau d’un salarié et par an, les chiffres suivants :
L’empreinte numérique des salariés en France
24. Les impacts environnementaux proviennent essentiellement de 3 éléments : la fabrication des
équipements (57 % des émissions de gaz à effet de serre), la fabrication du papier (61 % de la
consommation d’eau) et l’alimentation électrique des occupants (63 % du bilan énergétique)
Parallèlement, l’étude permet d’identifier des entreprises qui parviennent à réduire de manière
importante cette empreinte environnementale (jusqu’à -70 %) et détermine les actions les plus
efficaces à court terme, tout confondu :
- l’allongement de la durée de vie du matériel et son réemploi,
- la réduction des volumes d’impression,
- et le choix d’un papier labellisé (FSC par exemple *) et l’utilisation d’une électricité provenant de
sources renouvelables.
A cela s’ajoutent d’autres actions qui jouent sur l’un ou l’autre des paramètres, mais de manière
moins importante : l’optimisation des déplacements domicile-travail des collaborateurs (sur les gaz
à effet de serre), l’amélioration de l’efficacité énergétique des centres informatiques et du réseau
(sur la consommation d’électricité).
(*) Le Forest Stewardship Council (FSC, Conseil de Soutien de la Forêt) est
un label environnemental, dont le but est d'assurer que la production de
bois ou d'un produit à base de bois respecte les procédures garantissant la
gestion durable des forêts.
L’empreinte numérique des salariés en France
25. La conception responsable de service numérique fait partie des nouveaux leviers identifiés pour
réduire cette empreinte environnementale.
Elle permettrait d’utiliser de 2 à 100 fois moins de ressources informatiques à tous les niveaux
du système d’information : “Les responsables produits qui conçoivent les services numériques qui
sous-tendent de plus en plus notre quotidien doivent prendre le relais. Il ne s’agit pas que de
sauver la planète, mais aussi de rester compétitif. Un service numérique éco-conçu (*) et
accessible a bien plus de chance de rencontrer son public et de le fidéliser. Et il coûte moins
cher à l’usage” conclut Denis Guibard, vice-président du C3D, partenaire de Green IT, en charge
du numérique.
L’empreinte numérique des salariés en France
* L’éco-conception est à la fois un principe et une pratique. Elle consiste en l’intégration de
critères de préservation de l’environnement dès la conception d’un projet de produit (bien
matériel ou service) et tout au long de son développement, de manière à limiter au maximum les
impacts environnementaux négatifs tout en maintenant un niveau de qualité du produit
conforme à son usage optimal.
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L’informatique verte ou Green IT
https://www.youtube.com/watch?v=XzMepLvu3C8
L'informatique verte et le Green IT sont aujourd'hui des enjeux majeurs pour le
développement durable.
L'informatique durable, ou informatique verte (en anglais green computing,
ou green information technology et son abréviation green IT), est un concept qui
vise à réduire l'empreinte écologique, économique, et sociale des technologies de
l'information et de la communication (TIC).
Il s'agit d'une manière globale et cohérente de réduire les nuisances rencontrées
dans le domaine des équipements informatiques et ce, durant l'ensemble de la durée
de vie de chaque équipement : soit aux différents stades de fabrication, d'utilisation
(consommation d'énergie) et de fin de vie (gestion/récupération des déchets,
pollution, épuisement des ressources non renouvelables). Ce concept s'inscrit plus
largement dans la notion d'informatique éco-responsable » ou développement
durable.
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Les enjeux du Green IT : Le Cloud est-il Green ?
https://www.youtube.com/watch?v=b1gIqOlVqN0
2 minutes 46 secondes pour bien comprendre que le Cloud n’est pas la panacée à la
problématique environnementale du stockage et l’utilisation de données numériques.
Cette vidéo nous entraine dans le quotidien de Jean-Pierre qui réfléchit à ce
qu’implique le Cloud computing pour son entreprise mais également pour ses besoins
personnels. Sa fille et son collègue nous permettent également de mettre en
perspective ses questionnements afin de nous immerger dans un des enjeux majeur du
Green IT actuel et futur.
Source : www.alliancegreenit.org référent du Green IT en France.
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Le Green IT avec AFB et son partenaire SOMFY
https://www.youtube.com/watch?v=XZn5WNC-ydA
Découvrez AFB France, entreprise adaptée spécialisée dans le Green IT. En reconditionnant
le matériel obsolète des entreprises et des collectivités pour le revendre, AFB France agit
pour l’écologie et l’inclusion sociale et propose des formations et des emplois durables aux
personnes en situation de handicap.
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30. Data Center : Définition du Power Usage Effectiveness (PUE)
Le PUE est un indicateur mis au
point par le Green Grid pour
mesurer l’efficacité énergétique
d’un datacenter. Il est calculé en
divisant le total de l’énergie
consommée par le datacenter
par le total de l’énergie utilisée
par les équipements
informatiques (serveur,
stockage, réseau).
En moyenne les datacenter français ont un PUE de 2,5 ce qui signifie que
pour 1 Watt consommé par l’informatique, il en faut 2,5 Watt à l’entrée du
datacenter. Sans être un indicateur suffisant pour déterminer l’efficience
d’un datacenter, il n’en demeure pas moins un indicateur universellement
reconnu.
31. Faut-il choisir entre disponibilité du Datacenter et PUE ?
Dès lors que les équipements informatiques sont hébergés dans un
Datacenter, celui-ci dispose par essence d’une infrastructure complexe
(onduleurs, batteries, groupes électrogènes, climatisations…) destinée à
maximiser le taux de disponibilité des équipements qu’il héberge.
La norme TIER définie par l’UPTIME Institute classifie les Datacenter de 1 à 4.
Pour faire simple, les Datacenter de type TIER 1 disposent d’une seule chaine
électrique alors que les Datacenter de type TIER 4 disposent de 2 chaines
électriques en redondance totale. Par voie de conséquence ces derniers
assurent une disponibilité statistique de 99,995% soit une indisponibilité de 0,5
heure par an contre 99,671 % et 28,8 heures d’indisponibilité statistique
annuelle pour ceux de type TIER 1.
32. Faut-il choisir entre disponibilité du Datacenter et PUE ?
A l’heure ou le fonctionnement de chaque entreprise est de plus en plus
dépendant de l’informatique, la tendance actuelle est de privilégier des
datacenters avec le niveau de TIER le plus élevé. Sans rentrer dans le débat
de la légitimité de cet indice, on constatera tout au moins que l’on attend un
taux de disponibilité de plus en plus important.
Par voie de conséquence, ce type de datacenter suppose une infrastructure
plus importante qui augmente logiquement le PUE. Ceci est d’autant plus vrai
qu’une architecture classique de type TIER 4 implique de répartir la charge
entre les sources de production électrique. Ceci conduit les onduleurs à être
chargés autour de 40% et donc moins efficients que dans leur plage de
fonctionnement de prédilection située autour de 80%. Ces derniers ayant un
moins bon rendement, ils contribuent à dégrader encore le PUE.
Il est donc plus facile d’avoir un bon PUE avec un faible niveau de TIER et l’on
voit bien que cette indicateur, certes pertinent du strict point de vue
écologique, n’en est pas moins insuffisant.
33. Faut-il choisir entre disponibilité du Datacenter et PUE ?
Comme il ne se passe pas un
mois depuis le début de l’année
sans une nouvelle annonce d’un
PUE record (ADC, Microsoft…), il
conviendrait, pour plus de
pertinence, que ceux-ci affichent
leur niveau de TIER ou le taux de
disponibilité statistique du site.
On peut toujours rêver …
34. Comprendre la virtualisation de serveur et de postes de travail
La virtualisation de serveurs limite la prolifération des
serveurs, permet de faire un meilleur usage de la
puissance de calcul, de réduire la facture d'électricité et
d'améliorer l'agilité et la flexibilité des datacenters. Si les
VM se sont imposées dans les datacenters, le serverless
monte en puissance à coté des conteneurs.
35. Comprendre la virtualisation de serveur et de postes de travail
La virtualisation de serveurs fait partie de ces technologies simples,
mais dont l’impact sur les datacenters d'entreprise est important. Que
se passerait-il si, au lieu d'exécuter une instance de système
d'exploitation et une application par serveur, il était possible d’ajouter
une couche logicielle, connue sous le nom d'hyperviseur, et d’exécuter
plusieurs instances de système d'exploitation et des charges de travail
associées sur un seul serveur physique ? Tout le concept de la
virtualisation de serveurs repose sur ce principe.
L’idée date des années 1960 et des mainframes IBM. Mais
c’est VMware qui l’a étendu au début des années 2000 en livrant un
logiciel de virtualisation pour serveurs x86. Depuis, d'autres
fournisseurs (Citix, Microsoft ou encore Red Hat) ont développé leurs
propres plates-formes de virtualisation de serveurs et l'industrie dans
son ensemble a créé des outils avancés de gestion, d'automatisation et
d'orchestration facilitant le déploiement, la migration et la gestion des
charges de travail des machines virtuelles (VM).
36. Comprendre la virtualisation de serveur et de postes de travail (Vidéo)
https://www.youtube.com/watch?v=4J_00mQ5BAs
37. Comprendre la virtualisation de serveur et de postes de travail (Vidéo)
https://www.youtube.com/watch?v=FZ6BDMLjviw