1. Bonjour,
Vous trouverez ci-joint les textes comparatifs du FOMC du mois d'avril et juin 2012.
La Fed mentionne, dans le texte de juin, que le marché du travail montre des signes de faiblesse,
que les dépenses de consommation affichent actuellement un rythme de croissance plus modéré
qu'en début d'année et que l'inflation a perdu de son élan de sorte que le taux d'inflation à moyen
terme devrait s'établir à un niveau égal ou inférieur à la cible officielle. La Fed annonce qu'elle
poursuivra l'opération "TWIST" jusqu'en fin d'année (initialement, elle devait prendre fin le 30 juin)
et qu'elle est préparée à adopter d'autres mesures si le contexte le demandait.
Outre une politique monétaire à 0%, le "quantitative easing", la persuasion morale (ex. le FOMC
s'engage à laisser son taux directeur inchangé jusqu'à la fin 2013) et l'opération "TWIST", la Fed
pourrait opter de faire des prêts directs aux banques à 0%, fixer un plafond pour les taux de long
terme, acheter des obligations étrangères pour favoriser une dévaluation de la devise
(intervention combinée avec le Treasury Department) et/ou acheter des actifs tangibles (ex.
immobiliers résidentiels... ou dans le secteur commercial). En somme, la Fed dispose d'un
arsenal puissant et pratiquement sans limite.
La crise des finances publiques en Europe est sévère. Une période prolongée de temps
s'avérera nécessaire pour revenir à l'équilibre. Les plans d'austérité qui sont annoncés par les
pays souverains (Grèce, Italie, Portugal et Espagne) sont appelés à être révisés dans le temps.
Les pays ayant frappé le mur de l'endettement des finances publiques depuis les années 80 ont
une chose en commun, le temps. En moyenne, il faut compter sept ans entre le début de la crise
et le retour à l'équilibre. Dans ce contexte, il faut s'attendre à ce que la croissance économique
en Europe soit modeste et parsemée d'embûches. Un scénario similaire à ce que les États-Unis
connaissent depuis 2008.
Au fil du temps, nous aurons à composer avec de bonnes et de mauvaises nouvelles. À nous de
saisir les opportunités et de trouver des solutions d'investissement aux multiples défis qui nous
attendent.
Michel Doucet, GPC,
Vice-président et Gestionnaire de portefeuille
Valeurs Mobilières Desjardins