Commentaires au sujet du séisme au Japon et des conditions actuelles du marché
1. 15 Mars 2011
Commentaires de GLC au sujet du séisme au
Japon et des conditions actuelles du marché
Nous sommes tous consternés devant la catastrophe qui afflige le Japon et dont les répercussions continuent de se
faire sentir. Du point de vue humain, la situation est tragique. Et comme si ce n’était pas assez, elle cause
beaucoup d’incertitude sur les marchés financiers, qui étaient déjà perturbés par les récents événements
géopolitiques en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.
CE QUE NOUS AVONS CONSTATÉ
Comme dans le cas de la plupart des catastrophes naturelles et perturbations géopolitiques d’envergure, les
marchés financiers réagissent en adoptant des positions plus défensives, les investisseurs se départissant de leurs
actifs les plus risqués. Jusqu’à maintenant, nous avons constaté ce qui suit :
Des liquidations massives sur le marché boursier japonais (Le Nikkei a chuté de plus de 15 pour cent au
cours des deux derniers jours.)
Un repli modéré sur les marchés boursiers mondiaux
Un mouvement vers les « valeurs refuges »
o Baisse du rendement des bons du Trésor des États-Unis (hausse des cours obligataires)
o Hausse du prix de l’or
Une baisse des prix des marchandises
o Diminution du prix du pétrole d’environ 4 $ le baril (prix néanmoins élevé depuis le début de
l’année)
Les actions liées aux compagnies d’assurance de dommages, aux marchés boursiers japonais et à
l’industrie nucléaire (p. ex. GE et les actions de sociétés spécialisées dans l’uranium) ont été
particulièrement touchées, ce qui n’est surprenant dans les circonstances.
CE QUE NOUS PRÉVOYONS – ÉCONOMIE
L’économie japonaise subira des pertes cette année en raison des perturbations importantes qu’elle connaîtra en
matière d’approvisionnement et d’infrastructure, mais on s’attend à ce qu’elle connaisse rapidement une remontée
puisque les activités de reconstruction et le soutien de la Banque du Japon viendront stimuler la croissance
économique.
Nous prévoyons que l’impact sur l’économie mondiale sera modeste. Le Japon représente environ 8,7 pour cent
du produit intérieur brut (PIB) mondial selon les données de 2010 (selon le Fonds monétaire international [FMI]).
Bien que les perturbations de production et d’approvisionnement auront probablement des répercussions dans le
monde entier, une grande partie de la production pourra être effectuée ailleurs, surtout que l’Amérique du Nord
affiche actuellement une capacité excédentaire. À titre d’exemple, même si le PIB du Japon perdait 1,5 pour cent
(ce qui représente une baisse importante) des suites du séisme, l’économie mondiale ne connaîtrait en
conséquence qu’une perte de moins de 0,2 pour cent.
Le principal impact économique se fera probablement sentir dans des secteurs spécifiques plutôt que dans
l’ensemble de l’économie mondiale. Comme pour les autres épisodes de perturbations économiques, la situation
fera du tort à certaines industries, alors qu’elle procurera des occasions à d’autres.
CE QUE NOUS PRÉVOYONS – MARCHÉS FINANCIERS
S’il y a une chose que les investisseurs détestent, c’est l’incertitude. Après pratiquement toutes les catastrophes
naturelles, l’effet sur les marchés financiers se fait généralement sentir pendant une courte période. Dans la
présente situation, la catastrophe n’est pas terminée, et les investisseurs étaient déjà un peu déstabilisés par les
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événements au Moyen-Orient et la reprise économique mondiale en émergence. Il pourrait s’écouler encore un peu
de temps avant que les perspectives négatives et les préoccupations des investisseurs s’estompent.
D’un point de vue général, nous prévoyons ce qui suit :
Prix des marchandises : Bien que la situation pourrait faire diminuer la demande de pétrole à court terme,
les risques de problèmes d’approvisionnement au Moyen-Orient ont l’effet inverse, en exerçant une
pression à la hausse sur les prix du pétrole. Nous nous attendons à une hausse de la demande pour une
vaste gamme de matériaux de base une fois les efforts de reconstruction amorcés.
Marchés boursiers : La liquidation de titres constatée jusqu’à maintenant a été principalement motivée par
des émotions plutôt que par des répercussions fondamentales réelles sur les sociétés mêmes. Au fur et à
mesure que les inconnues se révéleront, les perspectives des investisseurs deviendront plus positives, et
les marchés boursiers devraient reprendre de la vigueur. Le marché boursier canadien, en particulier,
devrait bien tirer son épingle du jeu puisqu’il n’est pas fortement lité à l’économie japonaise. De plus, nous
pourrions voir les investisseurs se départir de leurs actions japonaises au profit de titres d’autres régions,
comme le Canada et les États-Unis.
Marché obligataire : Le marché obligataire a jusqu’à maintenant profité de la fuite vers les titres sûrs. Nous
prévoyons que les rendements demeureront modestes, au niveau où ils se situaient avec le séisme, étant
donné que certaines inquiétudes demeurent chez les investisseurs et qu’une légère diminution de la
croissance économique est prévue.
CE QUE NOUS FAISONS À GLC
Chacune des équipes de placement de GLC (GIGWL, Gestion des capitaux London et Laketon) a revu ses
stratégies en fonction des événements récents – comme à l’accoutumée – pour tirer profit des occasions qui
pourraient se présenter en raison des mouvements sur les marchés financiers. Nous sommes d’avis que les
marchés réagissent généralement de façon disproportionnée dans une situation comme celle-ci. Pour beaucoup
d’investisseurs, c’est pratiquement une réaction réflexe que de réagir à un tel événement en fuyant les marchés.
Nos gestionnaires de portefeuille se consacrent plutôt à comprendre la nature de la situation, à départager le vrai
du faux et à déterminer si un changement de stratégie de placement pourrait positionner les portefeuilles de telle
sorte qu’ils tirent profit à long terme de l’incertitude à court terme. Pendant les périodes de volatilité des marchés,
où il peut s’avérer difficile de faire abstraction des sentiments humains et d’éliminer les biais liés aux impressions
personnelles au moment de prendre des décisions, les avantages d’une gestion de portefeuille professionnelle
apparaissent très clairement.
QUE DEVRAIS-JE FAIRE?
Comme investisseur à long terme, vous mettez toutes les chances de votre côté en continuant à suivre votre
programme de placement à long terme. Personne ne sait comment se terminera la situation au Japon. Toutefois,
de tels événements nous rappellent toujours qu’il ne faut pas perdre de vue nos objectifs de placement à long
terme. Ils font aussi valoir l’importance de la diversification. Un portefeuille bien diversifié a peu de risques d’avoir
une forte pondération de titres concentrés dans une ou deux industries. Dès lors, la diversification peut avoir pour
avantage d’atténuer les effets de la volatilité à court terme et des reculs brusques du marché. Les manchettes sont
percutantes, mais en revanche l’impact net sur un portefeuille bien diversifié a été modeste. Il se pourrait même
qu’il soit chose du passé dans deux ou trois semaines, quand les marchés reviendront à une perspective
économique mondiale plus globale.
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Les opinions exprimées dans le présent commentaire n’engagent que le Groupe de gestion d’actifs GLC ltée (« GLC ») à la date de leur
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acheter ou à vendre des produits de placement précis, ni de fournir des conseils juridiques ou fiscaux. Tout investisseur potentiel devrait étudier
avec soin les documents de placement avant de prendre la décision d’investir et s’adresser à son conseiller pour obtenir des conseils en fonction
de sa situation particulière.
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